Le Premier ministre François Bayrou, également maire de Pau, a fait face à des interpellations houleuses lors du conseil municipal concernant l'affaire Bétharram. "Il y a dans cette affaire de l'insupportable, les violences physiques, et de l'abominable, les violences sexuelles", a notamment dit le Premier ministre face aux élus d'opposition.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Ce que vous devez, peut-être, peut-être que vous ne le mesurez pas, mais ce que je veux vous dire,
00:07et faites crédit à vos interlocuteurs et à ceux qui vous écoutent, leur niveau de compréhension.
00:13Donc ça vous permettra d'avoir des dialogues peut-être constructifs et de pas toujours induire que,
00:21finalement, si vos idées ne sont pas validées, c'est qu'elles ne sont pas comprises.
00:27Ce que je veux vous dire, c'est que ce niveau de subvention de l'inventoire privé, finalement,
00:35vous avez été blessé, vous avez blessé, ils sont pas inscrits dans votre rationnement.
00:45Et si vous n'en avez pas conscience, vous devriez avoir conscience et le réparer, le réparer,
00:52dans votre vie de compagnon, dans votre vie de compagnon.
00:56Bien. Oui.
01:00Monsieur le maire.
01:07Monsieur le maire.
01:08Oui, allez-y.
01:10Vous avez, dans votre propos liminaire, évoqué H. de Kitt, comment cela n'aurait pas pu se produire,
01:22la tragédie des enfants de Notre-Dame de l'État.
01:27La tragédie des enfants de Notre-Dame de l'État.
01:33Parce que cette tragédie, elle a, depuis 1977, elle a, elle sert d'infuse sur des enfants,
01:43et parmi ces enfants, il y avait, pendant ces longues années, évidemment, des enfants de Notre-Dame,
01:54des petits palourds, qui étaient confiés aux religieux de Notre-Dame de l'État.
02:12Les sufficiers de Notre-Dame de l'État.
02:16Et je défends certains d'entre eux.
02:21Et cette défense, elle n'a pas débuté avec une fonction d'élu au Conseil Municipal du Cours,
02:32elle a débuté en 1996, puisque, en février 1996, puisque c'est exactement la date à laquelle j'ai déposé une plainte,
02:43pour un jeune de 14 ans, qui était par la présence de l'un de vos fils,
02:50qui avait été frappé par un surveillant, dont le témoin avait été explosé,
02:58c'était le 3 décembre 1995, et qui ensuite, le 5 décembre 1995,
03:07avait été sanctionné d'un châtiment corporel, de véritable torture, le subissent numéro 1,
03:15expulsé du dortoir, et exposé devant la Vierge, au bord du Gard, dans cet endroit que vous connaissez si bien, en petite tenue.
03:32Il a pu appeler son père, qui est venu le chercher, et qui l'a conduit à l'hôpital.
03:40C'était la première plainte contre Notre-Dame de Vétran.
03:46Et cette plainte, elle a été immédiatement médiatisée, au niveau local, au niveau national.
03:54Il faut saluer le travail de la presse locale, qui a relayé cette plainte,
04:00et ensuite qui s'est fait l'écho des réactions qui sont intervenues,
04:05puis du procès qui s'est déroulé le 11 juillet 1996,
04:10où la famille de ce jeune, que je défendais, a été confrontée à la condamnation de ceux qui, comme vous, M. le maire,
04:26considéraient que la dénonciation de ces mauvais traitements, de ces coups, était mal vécue par les vernis,
04:34ce sont les termes que vous avez utilisés.
04:39M. le maire, en 1996, vous n'avez pas pris le parti de ce jeune, de 14 ans.
04:46Vous n'avez pas pris le parti de sa famille.
04:49Vous avez pris le parti de l'institution catholique de Notre-Dame de Vétran.
04:55Et vous êtes allé très loin dans ce soutien, puisque vous aviez commandé un rapport,
05:03vous étiez alors ministre de l'éducation nationale,
05:07et que ce rapport, vous n'avez retenu que la conclusion, c'est-à-dire celle que vous nous avez dit tout à l'heure,
05:15l'absence de brutalité, alors que ce rapport constatait la véracité de ce qu'expliquait le jeune que je défendais,
05:24c'est-à-dire le coup violent qui lui avait été porté à la fin du mois de janvier 1995,
05:31puis son exposition sur le terrain, ce châtiment corporel, cette torture.
05:35Mais M. le maire, M. le Premier ministre, si vous aviez lu ce rapport,
05:41vous n'auriez pas manqué de condamner la violence.
05:44Alors si vous l'avez lu, et si vous n'avez pas été choqué par la description qui était contenue dans ce rapport,
05:51c'est que vous avez adhéré à cette méthode.
05:55Parce que sinon, vous ne pouviez pas faire cette déclaration que vous avez faite au sortir d'une messe de Notre-Dame-de-Métarame,
06:03avec à vos côtés le maire de Lourdes, M. Guste Blazy,
06:08cette déclaration dans laquelle vous avez blanchi Notre-Dame-de-Métarame
06:13de ce qui constituait déjà une situation incroyable.
06:17C'était en 1997.
06:20Et en 1998, et je suis en train de vous dire que l'11 janvier, l'11 février 2027,
06:28vous avez menti devant la santé nationale en prétendant que vous ne connaissiez pas
06:33les violences qui étaient faites aux enfants dans Notre-Dame-de-Métarame.
06:39En 1998.
06:42En 1998, quand la fleur du Père Caritas éclate,
06:47et elle va être médiatisée d'une manière considérable,
06:53parce que c'est un religieux qui est accusé de viol sur mon dîner dans Notre-Dame-de-Métarame.
07:00Là également, vous avez une connaissance acquise de ces violences sexuelles,
07:08ce viol qui vous provoque.
07:11Donc comment avez-vous pu dire le 11 février 2027 devant la santé nationale
07:18que vous ne connaissiez pas l'existence de ces violences ?
07:22Voilà la question qui est posée.
07:26Et j'ajoute qu'un juge d'instruction et un gendarme déclarent,
07:33et j'ai confiance en leurs paroles de professionnels de la justice,
07:38que le 26 mai 1998,
07:44quand le directeur d'enquête, le gendarme Montange,
07:51a donné à ses oncles Père Caritas une décision sur son éventuelle incarcération,
07:56avec le dossier, la procédure accompagnant la préservation du Jumirand,
08:01le gendarme Montange dit que le Jumirand lui a précisé
08:05qu'il ne pouvait pas le recevoir à 14h pendant que cela a été prévu,
08:08et qu'il le recevra à 16h, parce que la communication du dossier
08:13avait été demandée par le Parc des Généraux de la Gendarmerie de Pau.
08:17Et nous savons que cela est vrai,
08:19puisque dans une note que vous-même, M. le Premier ministre,
08:23vous avez communiqué à l'Assemblée Nationale pour mettre en cause Mme Dibout,
08:30dans cette note du 15 juin 1998,
08:36le procureur général de l'acte d'appel de Pau fait état de la conversation téléphonique
08:41qu'il a eu le 26 mai 1998, au moment de la présentation de Père Caritas.
08:48Conversation téléphonique avec le Parc des Généraux,
08:51ce qui recouvre la déclaration selon laquelle vous étiez intervenu,
08:57qui est la déclaration du Jumirand,
08:59qui nous dit aussi que vous êtes rapproché de lui,
09:02que vous avez passé de l'heure 2h avec lui à son domicile,
09:05puisque il est votre voisin à bord d'air,
09:10et que pendant des heures, vous lui avez posé des questions
09:14sur le contenu du dossier concernant le père Caritas.
09:17Voilà la réalité.
09:18Alors comment avez-vous pu dire à la représentation nationale
09:22que vous n'aviez pas connaissance des violences ?
09:28Je termine sur ce point, M. le maire,
09:33parce que votre réponse, c'est de nous agresser.
09:36C'est de nous agresser.
09:37Quand nous posons des questions, vous nous agressez.
09:40Mais vous ne répondez pas à nos questions.
09:42Alors ces questions que je vous pose sur la base d'éléments tangibles,
09:50sur la base d'éléments tangibles,
09:53elles sont maintenant entre les mains de la justice,
09:56puisque l'enquête est ouverte pour entrer à l'exercice de la justice,
10:02notamment sur ce problème d'intervention de votre part
10:06au mois de mai de 1991-1998,
10:11concernant le père Caritas.
10:14Et nous savons que votre épouse...
10:19Et nous savons que votre épouse a enseigné le catéchisme,
10:23à ce moment-là, à Notre-Dame de Bétarame,
10:26et nous savons également qu'elle s'est rendue aux ancêtres du père Caritas.
10:30Nous le savons.
10:33Ces questions, ces questions, ces questions, ces questions,
10:39la justice n'y répond pas.
10:43Et également la commission d'enquête parlementaire,
10:46et également la commission d'enquête parlementaire,
10:49et vous aurez à répondre,
10:51et vous répondrez à leur sous-serment,
10:54et j'espère qu'alors vous sortirez du béni et du mensonge,
10:58et que vous direz la vérité.
11:00Parce que les victimes de jeux d'efforts,
11:04les enfants qui ont été victimes,
11:07durant toutes ces années de jeux d'efforts,
11:09qui ont été victimes de viols, de tortures,
11:12ont le droit de connaître la vérité sur ce qui s'est passé
11:15et ce qui a participé à l'honnêteur.
11:17Mais ce que je veux vous dire, M. le maire,
11:21M. le Premier ministre,
11:24puisque vous avez décidé de publier les fonctions des communes,
11:28tout à l'heure, notre collègue,
11:31tout le monde avait signé la ligne,
11:34vous voulez publier les fonctions des communes,
11:36mais vous voulez échapper à toutes les responsabilités.
11:40C'est ce qui se passe.
11:44Il a eu raison de le dire.
11:47Et ce que je veux vous dire, c'est que depuis,
11:50depuis,
11:53depuis que l'affaire
11:56Bétharame,
11:59depuis que l'affaire Bétharame a surgi
12:02et elle suscite une émotion profonde,
12:05nous avons appris aussi,
12:08nous avons appris aussi
12:11que le surveillant qui a été mis à l'examen le 21 février 2027
12:15pour du viol
12:18est intervenu encore à Notre-Dame-de-Bétharame
12:22en 2024,
12:25en 2024, l'an dernier.
12:28Et nous avons appris aussi
12:31de la bouche de Monseigneur Ayé,
12:34de la bouche de Monseigneur Ayé,
12:38que le coureau de Jean-Marie Delgos,
12:42celui qu'il a violé de 1977 à 1961,
12:47il a continué à servir la messe jusqu'au 7 mars 2025.
12:53Et ceci,
12:56ceci signifie que le délit persiste,
13:01perdure,
13:04que la congrégation des pères de Bétharame,
13:07de Notre-Dame-de-Bétharame n'a pas pris conscience
13:10ni des souchements qu'elle a infligés,
13:14dont elle a été complice,
13:16ni les mesures qu'il y avait en France.
13:18Et c'est pour cela,
13:20que pour ma part, je vous pose maintenant, ce soir, deux questions.
13:25Et ces questions,
13:28elles s'adressent finalement
13:33aux maires et aux premiers ministres
13:35quand nous savons pas que ces discussions
13:37ont eu lieu devant le Conseil municipal.
13:39C'est vous qui avez décidé de publier les fonctions
13:41de maires et de premiers ministres.
13:44Et il est donc naturel que ce débat ait eu lieu
13:48devant le Conseil municipal.
13:51Ce que je vous demande, monsieur le Premier ministre,
13:55c'est d'engager la résiliation du contrat
13:57qui lie Notre-Dame-de-Bétharame à l'État.
14:01Parce que la congrégation des pères de Notre-Dame-de-Bétharame
14:05a fait la preuve de sa dangerosité
14:08et du délit persistant dans lequel elle est enfermée.
14:15Et je pense également,
14:18et j'espère que vous partagerez
14:23cette volonté que, désormais,
14:26Notre-Dame-de-Bétharame doit fermer,
14:30doit cesser d'être un lieu d'éducation.
14:36Les victimes le demandent.
14:39Un grand nombre de victimes le demandent.
14:41Et elles ont raison de le demander.
14:43Et cette fermeture,
14:45elle a pour justification le fait
14:48que les enfants ne sont pas en sécurité,
14:50ont été en grave danger en 1977,
14:53ne sont pas en sécurité dans cet établissement.
14:57Et enfin, il n'est pas conséquent
15:01que des enfants soient encore accueillis,
15:03des adolescents, dans cette structure
15:06qui a été un lieu de torture
15:08et de supplice pour d'autres enfants.
15:13Ceci doit devenir un lieu de mémoire
15:17pour les enfants martyrisés,
15:19pour les enfants supplicés.
15:22Je vous répondrai après.
15:25Peut-être Alexandre Thérèse va demander la parole.
15:29Merci Monsieur le Maire,
15:31mes chers collègues.
15:33Merci de me donner la parole.
15:35Je vous parlais d'un petit garçon
15:37qui était à Notre-Dame-de-Bétharame,
15:39il y a 36 ans.
15:41Son centre porte une douleur inscrite dans son corps,
15:44des cris d'enfants étouffés par un silence imposé.
15:48Les pires cris de Bétharame ont terrifié encore.
15:5136 heures d'angoisse, chaque dimanche soir,
15:54de valise qui ne peut plus lier
15:56mais pour partir en relance.
15:58Aujourd'hui, ce petit garçon se tient debout
16:01avec ses camarades, aux compagnes.
16:0518 mois qu'avec un esclave
16:08et notre collectif des victimes de Bétharame,
16:10nous résistons,
16:12tendons la main,
16:14improvisons les soins,
16:16nous ne sommes pas psy,
16:18nous sommes juste des survivants
16:20qui sont des vies.
16:2218 mois d'une programmation
16:24des âmes en miettes.
16:26Agissons par devoir
16:30malgré ce fardeau.
16:34Oui, Monsieur Margot, je suis élu,
16:36et alors ?
16:38Je crois avoir démontré
16:40que ma parole était digne et juste
16:42depuis plus d'un an.
16:46Mais personne ne peut goûter
16:48mon impurité.
16:50Je ne l'accepte pas.
16:52En février 2024,
16:54Anna et moi avons tous deux
16:56affronté la direction
16:58de l'entretemps de Bétharame
17:00pour faire suspendre ce prédateur,
17:02aujourd'hui incarcéré grâce à nous.
17:04Oui.
17:0618 mois que nous proposons
17:08des solutions.
17:10Comptez la description.
17:12Créez un logice national porté par Anna
17:14devant Elisabeth Borne il y a quelques jours.
17:28Elle a écouté et retenu.
17:30L'État n'a pas été
17:32retenu par le passé.
17:34Aujourd'hui, je sais
17:36que l'État peut agir.
17:38Pour nous, pour nos enfants,
17:40pour que ces drames cessent.
17:46Merci d'avoir tenu vos engagements
17:48du 15 février quand vous nous avez reçus.
17:50Tous les engagements
17:52que vous avez pris ont été tenus.
17:56Et je me tourne vers vous,
17:58Monsieur Margot.
18:02En 1996,
18:04vous saviez ?
18:10Vous étiez au cœur de cette affaire,
18:12cette première affaire.
18:14Vous représentiez une victime.
18:16Je veux croire que depuis,
18:18vous avez lutté comme
18:20cette professeure, ce juge,
18:22cet enquêteur
18:24qu'on voit partout
18:26dans les médias.
18:28Vous avez crié dans le nom
18:30pour protéger les enfants que nous étions.
18:38Vous savez que j'en ai marre de ça.
18:40Alors que
18:42vous étiez où, les adultes ?
18:46Et si je me trompe,
18:48alors pourquoi
18:50ce silence en 1996 ?
18:52Ce vide en 98 ?
18:54Cette absence en
18:562023, puis en 2024 ?
19:00Quand tout a explosé.
19:02Pourquoi seulement maintenant,
19:04en mars 2025 ?
19:06Ces blagues les plus
19:08surprenantes les unes que les autres ?
19:12Et ces éclats médiatiques ?
19:16Qu'est-ce qui vous a poussé
19:18à défendre Jean-Marie Thériault ?
19:20Mon camarade
19:22a été
19:24abusé en
19:261957-1971
19:28que vous avez rencontré
19:30pour la première fois dans ma présence, d'ailleurs,
19:32il y a quelques semaines.
19:34Il a lutté pendant des décennies
19:36tout seul,
19:38vu qu'on partageait son âge.
19:40Où étiez-vous,
19:42vous, les adultes,
19:44quand nous avions besoin de justice ?
19:48Depuis 18 mois, nous nous battons,
19:50proposons, agissons
19:52pour les tribunaux
19:54partout dans tout le monde.
19:56Respectez
19:58notre combat.
20:02Mais fin 2023,
20:04ou en 2024,
20:06où étiez-vous ?
20:08Alors que nous portions ce fardeau seul,
20:10soutenu seulement par la presse et les médias,
20:12que nous remercions,
20:16qui nous ont entendus et soutenus.
20:18Expliquez-nous,
20:20à nous les survivants,
20:22à eux les distingués,
20:24beaucoup de nos camarades
20:26n'ont pas supporté et sont partis.
20:28Je ne suis pas ici
20:30pour accuser, mais pour comprendre.
20:32Nous réclamons vérité,
20:34justice, acte.
20:36L'État que d'être là
20:38va être là,
20:40va être au rendez-vous, enfin,
20:42dès aujourd'hui, pour guérir et protéger.
20:44Et vous, M. Blancourt,
20:46vous qui s'adiez,
20:50dites tout ce que vous avez fait pendant 30 ans,
20:52dites-nous pourquoi
20:54votre voix s'est tue.
20:56Il y a 36 ans,
21:00ce petit garçon
21:02avait 12 ans,
21:12et ce petit garçon
21:14soutenait moi.
21:22Merci beaucoup.
21:46Moi aussi, j'ai eu des émotions faciles.
21:48Je veux dire simplement
21:50qu'on vient de voir
21:54cet affrontement-là
21:56entre
21:58la vie
22:02de ces garçons,
22:06ceux qui ont
22:08subi, rencontrés
22:12les dangers et bêtes
22:14que vous soutenez
22:16pour ce qui est
22:18des violences,
22:20c'est intolérable,
22:22et pour ce qui est
22:24des agressions sexuelles,
22:26c'est abominable.
22:28Abominable.
22:32Et j'ai passé ma vie,
22:34de nombreux épisodes,
22:36à me battre
22:40parfois un peu seul
22:42sur ces sujets. Alors je reviens
22:44avant d'estimer.
22:48En 1996,
22:50j'ai cru, j'ai fait confiance
22:52au rapport de l'inspection.
22:54Est-ce que,
22:56dans quelle mesure
22:58on l'a expertisé,
23:00je n'en ai aucun souvenir
23:02il y a 30 ans.
23:04J'ai cru
23:06l'inspection,
23:08et peut-être qu'on n'aurait pas dû les croire,
23:10mais peut-être dans le travail
23:12que Elisabeth Borg
23:14a fait en accord
23:16avec lui, il y a cela.
23:18La vérification de la vérification.
23:22Et en 1998,
23:24l'affaire est entre les mains
23:26de la justice,
23:28et la mort
23:30de la personne
23:32en question,
23:34de ce prêtre
23:36abominable,
23:38sa mort,
23:40a clôt cette affaire.
23:42Et je dois reconnaître
23:44que
23:46elle la clôt
23:48moi aussi.
23:50Mais vous devez savoir une chose,
23:52Monsieur,
23:54je ne suis jamais
23:56intervenu en aucune manière
23:58auprès de quelque magistrat
24:00que ce soit.
24:02Et d'ailleurs,
24:04si mon ami Christian
24:06Gironde avait été
24:08interrogé par moi, il m'aurait été
24:10interdit de me donner le moindre détail,
24:12et vous le savez très bien.
24:14Vous êtes avocat, maintenant.
24:16Vous le savez très bien.
24:18Vous savez qu'aucun magistrat
24:20de Gironde ne soutient l'instruction,
24:22a fortiori
24:24quand il est le juge d'instruction.
24:26Et la preuve
24:28qu'il n'y a pas eu d'intervention, c'est que le procurateur
24:30a requis l'avis en détention.
24:32Oui ou non ?
24:34Oui ou non ?
24:36Et
24:38vous prétendez qu'il y aurait
24:40une intervention pour retarder de 14h
24:42à 16h,
24:44je ne sais
24:46qu'à laquelle procédure.
24:48Je ne sais pas si vous voyez
24:50à quel point tout ceci est
24:52simplement
24:54hors de propos.
24:56Et la preuve,
24:58c'est que le procurateur général est intervenu
25:00a transmis
25:02trois rapports,
25:04un rapport téléphonique
25:06et trois rapports écrits
25:08à la chancellerie.
25:10Qu'en avait la chancellerie ?
25:14De nos temps, quand j'étais ministre
25:16et qu'il y avait des affaires comme ça,
25:18la chancellerie
25:20avertissait le ministère de l'Éducation.
25:22C'est la moindre des choses
25:24qu'on puisse attendre.
25:26Est-ce que ça a été fait ?
25:28Est-ce que ça a été fait ?
25:30Et vous-même,
25:32vous-même,
25:34comme l'a dit Alexandre Perez,
25:36puisque vous le mettez en cause,
25:38permettez-moi de poser la question,
25:40vous-même depuis 30 ans, qu'est-ce que vous avez fait ?
25:42Est-ce qu'une seule fois,
25:44j'étais là
25:46en tant que responsable public
25:48et maire de la ville,
25:50est-ce que vous êtes venu m'en parler une seule fois ?
25:54Est-ce qu'une seule fois vous m'avez croisé
25:56en disant, tiens, il faudrait que je te parle
25:58de l'État.
26:00Une seule fois.
26:02Vous savez depuis 1987
26:04les détails.
26:06Je n'ai jamais su aucun détail.
26:08Vous dites que ce garçon
26:10était dans la classe d'un de mes fils.
26:12Jamais mon fils ne m'en a parlé.
26:14Jamais.
26:18Vous dites qu'on aurait pu savoir.
26:20Mais vous, vous saviez.
26:24Il n'y a personne d'autre dans cette salle
26:26en dehors d'Alexandre
26:28qui est su aussi bien que vous.
26:32Alors aujourd'hui, vous portez l'accusation
26:34aux manières médiatiques
26:36de déployer en réalité le coupable,
26:38le responsable.
26:40C'est vous.
26:42Parlez-vous une seule fois.
26:44Ne riez pas.
26:46Ne riez pas, on est ici
26:48en train de vivre
26:50des moments qui sont
26:52terribles.
26:54Vous croyez que j'aurais
26:56scolarisé mes enfants
26:58dans cet établissement si j'avais pensé
27:00une seule seconde
27:02qu'il pouvait s'y passer des choses
27:04abominables ?
27:06Vous ne connaissez pas grand.
27:08Les enfants,
27:10c'est la prunelle
27:12de mes yeux.
27:14Je donnerai
27:16comme tous les parents ma vie pour eux.
27:18Et vous croyez que j'aurais scolarisé
27:20mes enfants en sachant
27:22ce que vous m'accusez d'avoir su ?
27:26Mais vous avez perdu
27:28tout sens de l'estime,
27:30de l'amitié, de la connaissance
27:32que nous avons les uns des autres
27:34dans une ville comme celle-ci.
27:36C'est mes enfants.
27:38C'est pas des...
27:42C'est pas des étrangers pour moi.
27:44Ils sont ma vie.
27:48Et vous m'accusez de les avoir scolarisés
27:50en sachant
27:52d'avoir dissimulé les choses ?
27:54Et vous avez perdu
27:56tout sens moral ?
28:00Vous êtes...
28:02C'est vous qui êtes au courant
28:04depuis 30 ans
28:06et vous n'avez rien dit
28:08depuis 25 ans.
28:10Vous n'avez rien dit depuis 25 ans.
28:12Celui, le seul
28:14en dehors d'Alexandre,
28:16le seul dans cette salle
28:18qui sache, c'est vous.
28:20Vous avez fait un article
28:22pendant 25 ans.
28:24Vous avez
28:26déposé plein de je-ne-sais-quoi.
28:28Vous avez
28:30totalement abandonné le dossier
28:32parce que,
28:34comme tout le monde,
28:36vous avez constaté qu'il n'était plus
28:38dans le...
28:42dans l'exposé public.
28:44Comme tout le monde
28:46dans cette ville et dans cette région,
28:48comme tout le monde
28:50et comme tous les parents
28:52qui confiaient leurs enfants
28:54à cet établissement
28:56et qui pensaient que
28:58c'était un établissement dans lequel
29:00les enfants étaient
29:02protégés. Bien d'accord.
29:04Et donc,
29:06je trouve que ces accusations
29:08croisées
29:10sont totalement
29:16à côté
29:18de la responsabilité
29:20que nous devrions exercer ensemble.
29:22Est-ce qu'il y a eu
29:24des négligences, monsieur Franco ?
29:26Oui, plein, sans doute.
29:28Nous ne les connaissions pas.
29:30Il y a eu une négligence
29:32sans aucun doute
29:34du côté de l'institution.
29:38Il y a eu
29:40une volonté
29:42de ne pas voir du côté de l'institution.
29:44Probablement, vous avez raison.
29:46Il y a eu
29:48de la négligence chez tous les responsables
29:50publics parce que, comme
29:52M. Macron l'a dit,
29:54tout le monde a ignoré,
29:56a ignoré, a laissé de côté
29:58cette affaire
30:00qui n'existait pas encore pendant 30 ans.
30:02Le seul qui
30:04savait vraiment, c'était vous.
30:06Et donc,
30:08je ne vous mets pas
30:10en accusation, je vous demande de constater
30:12les choses.
30:14Et donc, cette
30:16manière de...
30:18Je trouve que
30:20nous devrions essayer
30:22de mieux
30:24comprendre
30:26pourquoi ces garçons
30:28se sont tués.
30:30Je ne trahis pas un secret avec ça.
30:32Je vais dire
30:34ce que vous m'avez dit tous.
30:36Ceux d'entre vous qui ont eu le courage
30:38de parler à leurs parents,
30:40grands-parents,
30:42les parents
30:44de grands-parents des combattants,
30:46c'est leurs enfants,
30:48c'est des enfants
30:50qui, attestés de ce
30:52qui leur arrivait, sûrement
30:54avec des coups paratoires,
30:56sûrement avec des coups de route,
30:58on les a battus.
31:02Pourquoi
31:04est-ce que la parole était à ce point
31:06bloquée ?
31:08Vous savez, elle l'est dans
31:10les institutions.
31:12Et peut-être,
31:14c'est très nombreux, mais peut-être
31:16c'est un progrès que la parole puisse
31:18enfin se faire entendre.
31:20Et peut-être c'est un progrès, comme les
31:22associations le disent,
31:24qu'on puisse entendre
31:26la parole des enfants en
31:28lui faisant crédit.
31:30Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'accident
31:32dans l'autre sens.
31:34Mais
31:38je trouve que
31:40on doit ça à ces
31:42petits garçons.
31:44Au moins de
31:46ne pas faire
31:48une affaire d'intérêt politique
31:50dans quelque chose
31:52sans doute
31:54où tous ont eu des responsabilités,
31:56tous, et comme on l'a montré,
31:58sans exception dans cette salle,
32:00tous ont eu des responsabilités
32:02et nous avons
32:04aujourd'hui à affronter
32:06le pire
32:08d'une situation d'enfance
32:10et d'une situation humaine
32:14en prenant
32:16des précautions pour qu'à l'avenir
32:18ça ne soit pas la même chose.
32:28Quand mon exercice professionnel
32:30dans la profession d'avocat
32:34il a été porté à ma connaissance
32:36des faits
32:38de violence, de torture,
32:42j'ai déposé plainte.
32:44C'était en 1936.
32:50Je suis
32:52aujourd'hui
32:54je continue
32:56la mission qui m'a été
32:58confiée par ce jeune
33:00qui avait 14 ans à l'époque,
33:0242 ans aujourd'hui, par sa famille
33:04pour la manifestation de la vérité
33:06et votre tentative
33:10pour vous dégager
33:12une fois de plus de votre responsabilité
33:14et d'y changer rien.
33:16En 1918, je ne m'interpenais pas
33:18dans le dossier d'hyper-avocat,
33:20j'étais comme vous,
33:22j'en avais connaissance par la presse
33:24et donc
33:26quand vous avez répondu,
33:28je le répète, à l'Assemblée nationale
33:30que vous ne connaissiez pas l'existence
33:32de cet événement, c'était un mensonge.
33:34Ça ne porte pas votre nom.
33:36Et maintenant,
33:38ce que je constate, c'est que
33:40vous ne répondez pas sur mes deux demandes.
33:42La résiliation
33:44du contrat d'association
33:46de l'établissement
33:48Notre-Dame de Métarame,
33:50à l'heure actuelle, parce que cette résiliation
33:52c'est une procédure qui est
33:54utilisée fréquemment
33:56pour des
33:58institutions professionnelles
34:00en dehors du champ catholique.
34:04Cette résiliation,
34:06aujourd'hui,
34:08elle est nécessaire, elle est légitime
34:10et moi je vous interroge,
34:12comme Premier ministre, sur
34:14cette résiliation.
34:16La seconde question
34:18que je vous ai posée,
34:20c'est celle de la fermeture de ce lieu
34:22pour respecter la mémoire
34:24des suppliciés de Notre-Dame de Métarame.
34:26Car comment peut-on
34:28concevoir
34:30que dans ce lieu de torture,
34:32de viol, de supplice,
34:34de 1957
34:36à nos jours,
34:38puisse être
34:40encore poursuivi
34:42un travail éducatif.
34:46Ce n'est moralement
34:48pas possible.
34:50Ce lieu doit
34:52fermer définitivement
34:54et les responsabilités,
34:56eh bien, elles seront
34:58évoquées devant la commission d'enquête parlementaire
35:00et devant
35:02la justice. Et à ce propos,
35:06puisque nous avons
35:08ce soir, même si ça indispose
35:10certains de vos supporters,
35:12qui n'acceptent même pas
35:14d'entendre ce que je vous dis.
35:16Je n'ai qu'une semaine.
35:18Ils n'acceptent même pas d'entendre
35:20ce que je peux dire.
35:24Puisque nous parlons de la justice.
35:26Aujourd'hui, le dossier judiciaire
35:28qui est ouvert concerne uniquement
35:30le surveillant qui était à Notre-Dame de Métarame
35:32jusqu'à encore
35:34la fin de l'année 2024.
35:36Un pur scandale.
35:38Et ce n'est pas vous qui l'avez nommé.
35:40Un pur scandale.
35:42Et le prêtre qui a été
35:44le bourreau de Jean-Marc Desbosses
35:46a servi la messe
35:48jusqu'au 7 mars
35:502027.
35:52Voilà la réalité de cette institution.
35:54Voilà
35:56ce que signifie le communautarisme.
36:00Le communautarisme.
36:04Et j'ajoute
36:06qu'aujourd'hui, sur le plan judiciaire,
36:08oui, nous avons un problème
36:10avec la prescription et tout mon effort
36:12et je me consacre
36:14je me consacre à cet effort
36:16et de permettre que l'ensemble des victimes
36:18puissent être entendues par la justice.
36:20Parce que ce n'est pas le cas
36:22dans le schéma
36:24qui est celui de la formation judiciaire
36:26ouverte. Et j'ajoute
36:28que de toutes les façons
36:30les moyens qui ont été annoncés
36:34qui ne sont toujours pas
36:36toujours pas mis en oeuvre,
36:38faut qu'un seul juge d'institution
36:40ait saisi de ce dossier. Autrement dit,
36:42il est impossible matériellement
36:44que ce dossier, dont il est saisi depuis le 21 février
36:462027
36:48puisse progresser.
36:50Donc monsieur le Premier ministre,
36:52vous avez ce pouvoir.
36:54Faites désigner
36:56par
36:58votre garde des Sceaux immédiatement
37:00détaché, c'est parfaitement possible,
37:02des magistrats au tribunal judiciaire de Pau
37:04pour qu'ils puissent instruire
37:06l'ensemble de cette affaire.
37:08Alors c'est très clair,
37:10j'en ai fait
37:12l'ensemble publiquement
37:14et je l'ai fait
37:16au procureur général.
37:18Dès l'instant qu'il y a
37:20besoin de magistrats, il y a une brigade
37:22au ministère
37:24de la Justice
37:26pour affronter des situations de violence
37:28comme celle-là. Et évidemment
37:30on est des troupes. Quant
37:32à la procédure
37:34sur l'état d'arrivée
37:36de l'avité du contrat et tout ça, elle est là.
37:38Il va y avoir
37:40à être en cours, il y a une inspection
37:42que vous savez dirigentée
37:44avec plusieurs
37:46aspecteurs
37:48et le ministère
37:50de l'éducation prendra
37:52naturellement ses responsabilités.
37:54Mais
37:56bon dire,
37:58ce qui s'est passé
38:00est épouvantable.
38:02Est-ce que c'est
38:04une reliable conviction religieuse
38:06quand vous essayez de le faire ?
38:08Je trouve que
38:10on ne doit pas le dire.
38:12Ce n'est pas bien. Que l'institution
38:14soit mise en cause, je suis d'accord
38:16avec vous.
38:18Mais qu'on
38:20essaie d'en faire
38:22un cas général
38:24d'affrontement de
38:26critiques de convictions
38:28religieuses, je ne l'ai jamais
38:30fait pour aucune conviction
38:32religieuse, pour aucune
38:34institution.
38:36En aucune manière,
38:38je trouve qu'on ne doit pas le faire
38:40parce que cette manière
38:42d'essentialiser les choses
38:44comme on dit
38:46aujourd'hui, ne peut pas
38:48en fonction de ce que vous faites, en fonction
38:50de ce que vous êtes, ne le marrer
38:52pas. On peut peut-être conclure
38:54sur cette affaire, si vous voulez bien
38:56le suivre.
38:58Monsieur le maire, monsieur le Premier ministre,
39:00ce que je sais,
39:02ce que
39:04les victimes qui me font
39:06confiance m'ont demandé de les représenter
39:08dans leur justice,
39:10mon dégoût,
39:12c'est que
39:14la religion était
39:16utilisée
39:18comme support des forces.
39:20Ce que je dis,
39:22pour moi c'est un dévoilement, bien sûr,
39:24bien sûr.
39:26Mais la religion catholique était utilisée.
39:28J'ai déposé
39:30j'ai déposé plainte pour un homme
39:32qui est au fond d'un 74 ans,
39:34qui était convoqué
39:36pour servir la messe
39:38à un prêtre chaque matin,
39:40et chaque matin, il était violé.
39:48J'ai déposé plainte pour
39:50un homme
39:52qui est aujourd'hui à 43 ans,
39:54qui était
39:56convoqué dans le bureau d'un autre prêtre.
40:00Qu'il accueillait,
40:02qu'il le violait,
40:04parce qu'il était nu
40:06sous sa soutane
40:08au moment de la confession.
40:10Donc monsieur,
40:12monsieur le Premier ministre,
40:14monsieur le maire,
40:16la religion catholique, elle a été utilisée
40:18comme vecteur de ses supplices.
40:20Excusez-moi,
40:22c'est pas parce qu'il y a des saloperies
40:24qui sont faites au nom de la religion
40:26que
40:28on doit
40:30porter atteinte
40:32à ce que
40:34un certain nombre
40:36de femmes et d'hommes, au travers des siècles,
40:38ont été pressionnés.
40:40Il y a des saloperies qui sont faites
40:42au nom de la politique,
40:44beaucoup. Il y a des saloperies
40:46qui ont été faites
40:48au nom
40:50du communisme et du marxisme.
40:52Il y a eu des camps
40:54de concentration dans lesquels
40:56des dizaines de millions
40:58ont péri. Est-ce que pour autant,
41:00ça veut dire
41:02que ces philosophies sont
41:04responsables ? En partie.
41:06Mais
41:08il y a
41:10des saloperies qui sont faites
41:12au nom de l'islam,
41:14beaucoup. Est-ce que ça veut dire
41:16que je mets l'islam
41:18en accusation ?
41:20Il y a des saloperies qui sont
41:22faites au nom de l'athéisme.
41:24Il y en a eu beaucoup
41:26en Est-et-Orient, par exemple,
41:28pour priver les gens
41:30de leur religion, de leur conviction.
41:32Est-ce que
41:34pour autant, je fais des
41:36amalgames ? J'essaie de ne pas
41:38en faire. Et ça devrait
41:40être, me semble-t-il,
41:42une règle générale parmi
41:44nous, de considérer que
41:48quand il se fait des choses
41:50abominables, ce sont
41:52les auteurs de ces
41:54abominations qu'il faut poursuivre,
41:56et pas
41:58les familles, par exemple,
42:00qui ont confié leurs enfants
42:02à ces institutions.
42:04Et donc, cette
42:06manière de précaution,
42:08de respect,
42:10peut-être qu'on le doit aussi
42:12aux victimes. On peut peut-être
42:14encore, ce chapitre,
42:16qui a duré
42:18deux heures et demie,
42:20et on peut peut-être entrer
42:22dans l'autre jour. En tout cas, je remercie
42:24tous ceux qui,
42:26de bonne foi, ont participé,
42:28et je remercie spécialement
42:30l'exemple
42:32de l'émotion transmise
42:34au travers de son témoignage.