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00:00Nous devons les antirer.
00:02Nous devons les antirer.
00:04Nous devons les antirrer.
00:07Nous devons les célébrer.
00:11Comme on a fait le 4 avril.
00:13Mais nous devons rentrer la politique.
00:19Nous devons les attaquer à ce que je fais du Conseil constitutionnel.
00:28Nous avons une loi interprétative pour les conseils constitutionnels.
00:35Même sur la forme, cette loi n'est pas une loi interprétative.
00:40Ils n'ont pas déposé un amendement, c'est un contre-projet qu'ils ont déposé.
00:44Mais comme nous ne sommes pas déposés, nous ne sommes pas déposés.
00:47Parce que nous ne sommes pas déposés, chaque fois qu'ils ont fait la loi, ils sont des amateurs.
00:53C'est ce que nous devons dire.
00:55Nous devons dire maintenant pourquoi nous ne sommes pas déposés de la loi, le conseil constitutionnel.
01:02Parce que nous devons dire que les arguments que nous devons dire au conseil constitutionnel,
01:09nous devons dire que nous devons rejeter la loi.
01:13Donc nous devons prendre quatre questions.
01:16Vous avez des questions bien sûr.
01:23C'est bon.
01:25Vous êtes de très bons journalistes.
01:27Voilà, on va donner à la présidente Aïssada qui voulait dire un mot.
01:32Nous devons dire un mot.
01:35Madame Faye.
01:36Oui, oui, oui.
01:38Merci.
02:08Voilà, je vous remercie.
02:17Ce que je vais dire, c'est d'abord un mot de remerciement vis-à-vis de l'ensemble de nos collègues.
02:30Cette assemblée a été installée, je crois, le 2 décembre.
02:33Alors, du 2 décembre à aujourd'hui, nous sommes à trois mois, en tout cas pas quatre mois.
02:41Et c'est la première fois que toute l'opposition parlementaire, ensemble, comme d'un seul homme, se met debout pour faire face à ce qui se passe.
02:53Mais alors, qu'est-ce qui nous a amenés, nous tous, à être ensemble ?
02:57Ce qui nous a amenés à être ensemble, c'est le danger qui est en train de guetter le Sénégal.
03:03Parce que, si l'Assemblée nationale, comme on l'a dit, si on laisse cette institution s'affaisser,
03:10si on laisse cette institution être la remorque de l'exécutif,
03:15si on laisse cette institution être banalisée à tel point qu'elle ne représente plus ce qu'elle doit être dans une démocratie et dans une république,
03:25alors nous en serons les responsables.
03:27Voilà la raison pour laquelle nous tous, ensemble, nous avons décidé d'être là pour prendre le peuple à témoin.
03:36Alors, vous n'avez pas posé la question, mais elle va naturellement venir à votre esprit.
03:42Quand est-ce que allons-nous arrêter le boycott ?
03:45Personne n'a demandé ça, non ?
03:46Mais vous devez penser à ça.
03:50Quand est-ce que le boycott va s'arrêter ?
03:52Ce boycott-là, nous l'avons fait, et tous les orateurs qui m'ont précédé l'ont dit, à titre d'avertissement.
04:01Mais nous allons continuer le travail parlementaire pour lequel nous avons été élus.
04:05Nous allons retourner à l'Assemblée nationale quand il s'agira de voter les lois et d'en discuter au préalable.
04:11Nous retournerons à l'Assemblée nationale quand les ministres viendront et que nous devons contrôler leurs activités.
04:18Nous retournerons à l'Assemblée nationale parce que nous ne pouvons pas fuir notre responsabilité d'élus.
04:25Mais nous associer à ce similacre d'exercice de questions d'actualité au gouvernement, nous refusons de le faire.
04:31Et tout le travail normal du député, nous continuerons à le faire par respect pour le peuple sénégalais, par respect pour nos mandants et par respect pour nous, le devoir que nous avons d'être là parce que le peuple nous a élus.
04:45Voilà ce que je voulais vous dire et je vous remercie.