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Avec Hadrien Serougne de Meeûs, Référent ESG - Alderan & Sofiane Bouhali, Co-dirigeant d'OffCarbon

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##LA_PLANETE_DEMAIN-2025-04-13##

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Transcription
00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.
00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente
00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.
00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio, la planète demain,
00:13l'émission qui donne la parole aux acteurs de l'écologie raisonnée et positive.
00:18Alors j'en profite pour remercier tous nos auditeurs qui chaque semaine sont de plus en plus nombreux,
00:22ceux qui nous encouragent à continuer de présenter l'écologie sous un angle positif et optimiste
00:28et en apportant des solutions concrètes portées par des entrepreneurs novateurs et passionnés.
00:33Alors aujourd'hui, justement, à propos d'acteurs passionnés,
00:37nous avons dans la seconde partie de notre émission l'honneur de recevoir
00:41Adrien Serougne-Demeus qui est chef Sustainability Officer, référent ESG chez Alderan,
00:48une société de gestion indépendante qui offre aujourd'hui de multiples solutions d'investissement
00:53tant pour les particuliers que pour les investisseurs professionnels ou institutionnels.
00:58Mais pour l'heure, j'ai le plaisir de recevoir Sofiane Bouali,
01:02CIO de la société Off-Carbone,
01:05qui propose un accompagnement subventionné en éco-conception à destination des entreprises textiles.
01:11Il est aussi d'ailleurs fondateur de Smarty Invest,
01:14qui œuvre dans l'accompagnement des entrepreneurs ambitieux dans leurs projets de croissance.
01:18Bonjour Sofiane.
01:19Bonjour Christophe, merci de m'accueillir.
01:21Avec grand plaisir.
01:23Alors, parlons textile et transformation de l'industrie.
01:26Selon vous, quel impact pour l'upcycling ?
01:29Et pour que nos auditeurs comprennent bien,
01:32pouvez-vous dans un premier temps nous dire ce qu'est l'upcycling ?
01:36Bien sûr.
01:36Alors, on a un terme en français, il est assez peu utilisé,
01:38mais ça s'appelle surcyclage.
01:40Ce n'est pas hyper sexy.
01:41Mais l'upcycling, c'est très simple,
01:43c'est de dire qu'on va utiliser de l'existant pour créer quelque chose de neuf.
01:46Donc, c'est la volonté toute simple de dire,
01:48on va utiliser des vêtements, par exemple, si on parle de textile,
01:50pour fabriquer des vêtements neufs à partir de ce qui existe déjà.
01:53Donc, d'un point de vue écologique, c'est complètement vertueux,
01:56parce que c'est de dire qu'on va faire un cycle éternel,
01:58de dire qu'on va prendre quelque chose qui existe,
02:00on va créer une première fois de la matière première.
02:02Si on parle de textile, c'est créer une première fois du tissu,
02:04fabriquer des vêtements,
02:05et les inscrire dans un cycle où ils seront à chaque fois refabriqués,
02:09soit en vêtements, soit en d'autres matériaux.
02:10Donc, d'un point de vue écologique, c'est complètement vertueux,
02:13parce que l'impact, la création de la matière première,
02:15c'est ce qui est le plus impactant d'un point de vue bilan carbone.
02:19Alors, existe-t-il une véritable solution durable
02:21pour transformer l'industrie textile ?
02:24C'est difficile à dire.
02:25C'est-à-dire que l'upcycling a ses vertueux,
02:27mais pour l'instant, on n'a pas assez investi
02:28dans l'industrialisation des processus de fabrication.
02:31Le gros désavantage de l'upcycling,
02:33c'est que du coup, ce n'est pas de la matière standardisée.
02:34Donc forcément, quand on la remet dans un cycle industriel,
02:36il faut la trier, ça demande beaucoup de travail à la main.
02:38Et aujourd'hui, en termes de technologie,
02:40on est encore très loin d'avoir les solutions
02:42pour pouvoir automatiser ces processus de création.
02:45Et plus largement, alors,
02:46comment imaginer une économie positive
02:48pour nos déchets dans d'autres secteurs industriels ?
02:52Ça fonctionne de la même manière,
02:53c'est toujours autour de l'upcycling.
02:54L'économie des déchets, pour moi,
02:55c'est un petit peu le cœur de la transition écologique.
02:57C'est comment est-ce qu'on peut créer de la valeur
02:59à partir de quelque chose qui, aujourd'hui, est terrible.
03:01Si on regarde les pays du sud global,
03:03l'économie des déchets, c'est quelque chose de dramatique.
03:06C'est de la pollution, évidemment, visuelle,
03:09mais c'est aussi des microparticules.
03:11C'est quelque chose de catastrophique.
03:13Donc, si on imagine des modèles,
03:14pour moi, il faut réfléchir à la base.
03:16On se dit, on a cette ressource,
03:19d'une certaine manière, que sont les déchets.
03:21Comment est-ce qu'on va pouvoir en créer de la valeur ?
03:22Et donc ça, ça demande beaucoup d'investissement,
03:24ça demande beaucoup de R&D,
03:25et ça demande d'avoir une volonté politique et économique
03:28de s'intéresser à ces choses-là.
03:30Alors, merci, mais quel regard les consommateurs
03:33portent-ils aujourd'hui sur les efforts des marques
03:35et des industriels en matière de responsabilité ?
03:38Ça, c'est une question aussi très complexe.
03:41Alors, nous, il y a quelques années,
03:42on a lancé une marque de vêtements pour enfants
03:43qui s'appelle Azala.
03:45C'est de l'upcycling, donc réutilisation de déchets.
03:47Et quand on a fait notre lancement,
03:49on a fait un énorme branding sur le côté upcycling,
03:53sur le côté écologique.
03:55Et on s'est rendu compte qu'on avait augmenté nos ventes
03:57en diminuant le message écologique.
03:59Alors, ce que je veux dire,
04:00c'est que les consommateurs n'en ont pas rien à faire.
04:02Mais à la fin des fins,
04:04entre un produit qui sera beaucoup plus qualitatif
04:08et un produit écologique,
04:09on prendra le produit qualitatif.
04:10Donc, ce que ça veut dire à la fin,
04:11c'est qu'entre deux produits égaux,
04:13un consommateur aura plus tendance à acheter de l'écologique,
04:15mais ce ne sera pas le facteur déterminant d'achat.
04:18Et le modèle économique de la seconde main ?
04:20Le modèle économique de la seconde main ?
04:22Alors, la seconde main,
04:23le modèle économique est très simple.
04:25C'est-à-dire que ça se fait par des plateformes,
04:28des Vinted et compagnie,
04:28qui vont permettre à des consommateurs
04:30de se revendre entre eux des produits.
04:32Donc, d'un point de vue écologique,
04:33on pourrait se dire que c'est hyper pertinent.
04:34D'un point de vue modèle économique,
04:35ça a du sens.
04:36D'un point de vue écologique,
04:37c'est plus débattable
04:38parce qu'il y a ce qu'on appelle l'effet rebond
04:40qui peut arriver par moment.
04:42C'est de dire,
04:42alors moi, si je sais que je peux revendre
04:43le t-shirt Zara que j'ai acheté
04:45le lendemain quasiment au même prix sur Vinted,
04:47est-ce que je ne vais pas avoir tendance
04:48à acheter plus de vêtements ?
04:49Les études montrent que c'est le cas.
04:50Alors, ça ne veut pas dire
04:51que la seconde main, c'est néfaste.
04:52Au contraire, je veux dire,
04:53c'est un indispensable dans un cycle global.
04:55Mais il faut quand même peut-être
04:56se poser la question de savoir
04:57pourquoi et comment on le fait,
04:59quelle réglementation on va mettre derrière
05:01et quel est l'output,
05:03excusez-moi mon anglicisme,
05:04qu'on attend de ces solutions-là.
05:06Alors, si on parle de réindustrialisation
05:09et d'écologie,
05:10mesurer son impact environnemental,
05:12est-ce vraiment le premier pas
05:13vers une transition réussie ?
05:15Je ne vais pas prêcher contre ma paroisse.
05:16Nous, c'est notre métier,
05:17chef carbone,
05:17c'est de faire de la mesure d'impact.
05:19Mais je pense évidemment
05:19que c'est essentiel
05:20et sinon, ce ne serait pas
05:21mon métier aujourd'hui.
05:22Je pense que la première chose
05:24quand on réfléchit
05:25à une transition économique
05:27et une transition écologique,
05:28c'est de dire de quoi on parle,
05:29de savoir de quoi on parle.
05:30Si on s'intéresse
05:31à l'industrie textile,
05:32aujourd'hui, le consommateur
05:33est assez perdu
05:33dans l'impact global.
05:35On a l'impression
05:35que parce qu'on va réindustrialiser,
05:37on va faire de la confection
05:38made in France,
05:39on va résoudre
05:39tous les problèmes écologiques.
05:40Mais ce n'est pas vrai
05:40parce que la chaîne de valeur,
05:42elle dépend d'énormément d'acteurs
05:43et de plusieurs maillons
05:44de la chaîne industrielle.
05:46Donc, l'idée,
05:47c'est de pouvoir avoir
05:49une vision très globale
05:50et très précise
05:51de tous les différents impacts
05:52sur la chaîne de valeur
05:52pour pouvoir prendre des mesures
05:54qui soient intéressantes.
05:56Et si on parle de traçabilité,
05:58quelle est l'importance justement
05:59de cette traçabilité
06:00des biens de consommation ?
06:02Alors, je vais faire
06:02une petite digression
06:03sur les sujets écologiques,
06:04mais la traçabilité,
06:05le premier impact,
06:06il est social.
06:07On a eu ces différents scandales
06:08au fil des années.
06:09Le Bangladesh,
06:10l'effondrement de l'usine,
06:12on a parlé des Ouïghours.
06:14Et donc, déjà,
06:14la traçabilité,
06:15ça permet ça.
06:15Ça permet d'éviter
06:16de savoir où on fabrique
06:17et par qui on fabrique
06:18les choses.
06:19Et puis derrière,
06:19c'est ce que je vous disais
06:20tout à l'heure,
06:20en termes d'impact,
06:21la traçabilité,
06:22c'est de savoir exactement
06:23et dans quelles conditions
06:24sont fabriqués nos produits
06:25pour pouvoir faire des mesures
06:27d'un niveau macro
06:27et pouvoir prendre des décisions
06:28de façon macro.
06:31Ça voudrait dire
06:31que la traçabilité
06:33amènerait à un monde
06:34beaucoup plus transparent
06:35dans le milieu du textile ?
06:37Aujourd'hui,
06:38la réglementation européenne
06:39va dans ce sens.
06:40Alors, malheureusement,
06:41on est obligé de raisonner
06:42par proxy aujourd'hui.
06:43C'est-à-dire que
06:44dans la norme,
06:46quand on n'est pas capable
06:47de savoir dans quelle usine
06:48exactement est fabriqué
06:49un vêtement,
06:50ce qu'on va dire,
06:50c'est qu'on va appliquer
06:51les moyennes du pays
06:51dans lequel c'est fabriqué.
06:53Moi, je pense que
06:53dans les années à venir,
06:54on va aller vers
06:55une individualisation
06:56des lieux de fabrication
06:57et pouvoir se poser la question
06:58pas si c'est fabriqué
06:59en Chine ou à Madagascar,
07:00mais dans quelle usine en Chine
07:01et dans quelle usine à Madagascar.
07:02Et là, on aura un vrai impact.
07:04On pourra se dire
07:04OK, cette usine-là
07:05à Madagascar,
07:06elle fait du panneau solaire
07:07et donc, c'est un cycle vertueux
07:08où cette usine-là,
07:09en Chine,
07:09elle fabrique avec des Ouïghours
07:10et donc, il faut la blacklister.
07:12Alors, justement,
07:13fabrication,
07:14là où c'est fabriqué,
07:15le lieu précis.
07:16Et le Made in France,
07:17là-dedans,
07:18existe-t-il encore ?
07:19Est-ce pertinent
07:19dans le contexte économique actuel ?
07:22Le Made in France,
07:23c'est un peu le grand drame
07:25de ces 20 dernières années
07:25avec un peu d'espoir
07:26qui est arrivé
07:27ces derniers temps.
07:29Alors, aujourd'hui,
07:30il ne faut pas être
07:30un ayatollah du Made in France,
07:31c'est-à-dire qu'on a
07:32tellement perdu de savoir-faire
07:33et avec le NoFabLab
07:34depuis 20 ans,
07:35on a tellement perdu
07:36de la compétence
07:36qu'aujourd'hui,
07:37je pense que quand on parle
07:37de Made in France,
07:38il faut être rationnel
07:39et avoir une approche
07:41très méthodique
07:42et de se dire aujourd'hui
07:43qu'est-ce qui est intéressant
07:44de relocaliser
07:45et qu'est-ce qui n'est pas
07:45intéressant de relocaliser.
07:47Si on parle de confection
07:48et de travail manuel
07:49à potentiellement faible valeur ajoutée,
07:51aujourd'hui,
07:51on n'est plus capable
07:51de le faire en France.
07:52On n'a plus les schémas industriels,
07:53on n'a plus la compétence
07:54et on n'a pas les coûts
07:55de fabrication
07:56qui sont pertinents.
07:57Par contre,
07:58si on regarde l'amont,
07:59si on se concentre sur le textile,
08:00si on regarde l'amont
08:00de la chaîne de valeur
08:01et qu'on parle de filature,
08:02par exemple.
08:02La filature,
08:03c'est la transformation
08:04de la matière première
08:04en fil.
08:06Là, c'est faible
08:07en ressources humaines
08:07et très consommateur
08:08en énergie.
08:09Et donc,
08:09le mix énergétique français
08:10est ultra pertinent
08:11sur ces sujets-là.
08:13Je ne sais pas si vous savez,
08:13mais qu'on est le premier
08:14producteur mondial de l'un
08:15et on en exporte 90%
08:17parce qu'on n'est plus capable
08:18de le filer en France.
08:19C'est une économie
08:19de pays sous-développés
08:20et ça, c'est très triste.
08:22Et relocaliser
08:23dans l'industrie du textile,
08:24est-ce que c'est une idée
08:25pertinente
08:25ou plutôt un frein
08:26à la compétitivité ?
08:28Je pense que justement
08:29sur ce genre de sujet
08:30à forte consommation énergétique
08:32comme la filature,
08:32ça a tout son sens
08:33de le faire en France,
08:34de ne pas exporter
08:34de la matière brute
08:35mais d'exporter
08:35de la valeur ajoutée.
08:37Par contre,
08:37il y a certains sujets
08:38où évidemment,
08:38on va être dépendant
08:39d'autres pays,
08:40notamment la confection
08:41sur le textile.
08:42Mais ça s'applique
08:43à tout type d'industrie.
08:43En fait,
08:44c'est de se poser
08:44la question de savoir
08:45quelles sont les industries
08:46où il y a le plus
08:47de techniques,
08:48le plus de technologies
08:48et le plus d'énergie consommée
08:50où ça a du sens
08:51d'être apatrié en France.
08:52Et délocalisation
08:53et impact social,
08:55alors est-ce que ça vous parle déjà
08:56et puis quel bilan
08:57pourrait-on attirer ?
08:58C'est un sujet
08:59qui me tient à cœur
09:00puisque je suis franco-malgage,
09:01j'ai grandi à Madagascar
09:02et nous, avec ma mère,
09:03on a un atelier
09:04de confection à Madagascar.
09:05Donc c'est un sujet
09:06qui me parle beaucoup.
09:07On oublie trop souvent
09:08que l'industrie,
09:10c'est ce qui permet
09:11aussi à des pays
09:12moins développés
09:13d'émerger.
09:14La Chine n'aurait pas été
09:15la Chine d'aujourd'hui
09:15si on n'avait pas exporté,
09:16on n'avait pas permis
09:17qu'elles aient toutes nos usines.
09:18Alors est-ce que c'est une bonne chose
09:19pour la France ?
09:20Probablement pas.
09:21Mais dans cette dynamique
09:22dont je vous parlais tout à l'heure
09:23d'individualisation
09:24des lieux de fabrication,
09:25on peut se dire
09:26qu'aussi des entrepreneurs
09:27à travers le monde
09:28peuvent avoir
09:29un vrai impact local
09:30et que ça,
09:31c'est un petit peu
09:31en contradiction
09:32avec l'idée
09:32de relocaliser absolument
09:33toute l'industrie
09:34et toutes les méthodes
09:35de fabrication.
09:36Alors justement,
09:36quelles sont les grandes tendances
09:38actuelles
09:39de l'investissement à impact ?
09:40Dans l'investissement à impact,
09:42sujet aussi
09:42que je connais un petit peu,
09:45on est plutôt,
09:46pour une fois,
09:46assez rassurant
09:47en avance
09:48en France et en Europe.
09:49La grande tendance
09:50de ces 10-15 dernières années,
09:51ça a été axée
09:52sur la mesure d'impact.
09:53Donc tous les sujets
09:54de traçabilité
09:54dont on vient de parler.
09:55À mon sens,
09:57la tendance
09:57des 10 prochaines années,
09:58ça va être
09:58toutes les solutions
09:59qui vont permettre
10:00de faire action.
10:01Donc tous les sujets
10:02autour de l'économie
10:03des déchets.
10:04Une fois qu'on a mesuré
10:05son impact,
10:05qu'est-ce qu'on fait derrière ?
10:06Et je pense qu'il y a
10:07beaucoup de choses
10:07qui arrivent,
10:08notamment au niveau
10:08de l'intelligence artificielle
10:09sur ces sujets-là.
10:11Justement,
10:11on parlait de pays
10:12aussi en développement.
10:14Comment rendre
10:14la transition écologique
10:15et économiquement attractive
10:16pour ces pays ?
10:18Là-dessus,
10:18ça va rejoindre le sujet
10:19de normes
10:20et de réglementations
10:21au niveau européen.
10:22Si on arrive
10:23à avoir une traçabilité
10:24qui soit encore plus poussée
10:25vers l'individualisation
10:27des lieux de fabrication,
10:28on pourra se dire,
10:29on pourra motiver
10:29des entrepreneurs
10:30partout dans le monde
10:31en leur disant
10:31nous, on veut bien
10:32fabriquer chez vous
10:33à condition que votre usine
10:35soit alimentée au solaire,
10:35à condition que vous traitez
10:36vos usagers,
10:37à condition que vous soyez
10:37labellisés.
10:38Et c'est comme ça
10:39qu'on motive des entrepreneurs
10:40partout dans le monde
10:40pour se dire,
10:41ok, ça vaut le coup
10:42que j'investisse
10:42dans ma transition écologique.
10:43Merci beaucoup
10:44et merci encore une fois
10:46parce qu'on s'est parlé
10:48un petit peu avant l'émission
10:49mais vous avez expliqué
10:50un petit peu votre business
10:52et qui est très intéressant.
10:54Chère Sofiane Boali,
10:55CIO de la société
10:56Off Carbon
10:57spécialisée dans
10:57l'accompagnement subventionné
10:59en éco-conception
11:00à destination
11:01des entreprises textiles
11:02mais aussi fondateur
11:03de Smarty Invest.
11:04Nous nous retrouvons
11:06dans quelques instants
11:07sur Sud Radio
11:07avec Thibaut,
11:08notre French Trotter
11:09qui est pour nous
11:12un nouveau reporter
11:15en immersion.
11:16Donc Thibaut,
11:17on vous attend,
11:18on vous attend
11:18avec impatience
11:19dans cette émission.
11:20Picotis Solaire,
11:21expert en solutions
11:22photovoltaïques
11:23pour un avenir durable
11:24et Akhena,
11:25la reine des vérandas
11:25et des pergolas
11:26vous présente
11:27Sud Radio,
11:28la planète demain,
11:30Christophe Debiens.
11:31Il est désormais l'heure
11:32de retrouver Thibaut,
11:33notre French Trotter
11:34qui aujourd'hui
11:35s'est intéressé
11:36aux moyens de réduire
11:37l'empreinte carbone
11:38des véhicules industriels.
11:39Bonjour Thibaut.
11:40Bonjour Christophe.
11:42Et oui Christophe,
11:43j'ai découvert
11:43que ces véhicules
11:44et notamment
11:45les équipements de construction
11:46comme les pelleteuses,
11:47les bulldozers
11:48ou les grues
11:48étaient désormais
11:49équipées de capteurs
11:51qui permettent
11:51de recueillir à distance
11:52toutes sortes de données
11:53comme les niveaux
11:54d'émissions de CO2
11:55ou les heures de fonctionnement
11:56en production.
11:57Et ces données sont précieuses
11:59car une fois recueillies
12:00et analysées,
12:01elles permettent
12:01d'optimiser l'utilisation
12:02de ces machines
12:03et c'est la mission
12:04de Hibou
12:05avec Deuzo,
12:06une start-up
12:07cofondée en 2018
12:08par Charles Bénard
12:09que j'ai rencontrée
12:10dans les locaux
12:10de l'entreprise à Paris.
12:12Il va nous expliquer
12:13plus en détail
12:13son activité.
12:15Hibou,
12:15c'est une solution
12:16qui permet
12:17le pilotage
12:18d'un parc matériel
12:20multimarque
12:21pour lequel il y a
12:21une principale difficulté,
12:23c'est la récupération
12:23de la donnée.
12:24Donc la première valeur
12:26qu'apporte Hibou
12:27c'est permettre
12:29le contrôle
12:29de cette information.
12:30Un parc,
12:31il faut l'imaginer
12:31avec par exemple
12:32des Caterpillar,
12:33des Komatsu,
12:34des Volvo.
12:35Ce n'est pas simple
12:35d'aller chercher
12:36cette information.
12:37Notre première mission
12:38c'est de simplifier
12:39justement cette étape.
12:40Et une fois qu'on a
12:41cette étape de réaliser,
12:42le gestionnaire de matériel,
12:44l'entreprise de BTP
12:45ou le loueur
12:45va chercher
12:46à exploiter ces données
12:47pour améliorer
12:48au moins deux choses
12:49qui en font
12:50la mission de Hibou.
12:51C'est l'optimisation
12:52de la productivité,
12:54donc les heures d'utilisation,
12:56le carburant utilisé,
12:58l'opération réussie,
13:00le chantier à l'heure,
13:01mais aussi tout ce qui va être
13:02efficience énergétique
13:03qui est quand même
13:04un enjeu crucial aujourd'hui
13:06sur un secteur
13:08qui est très en vue
13:10par rapport aux défis
13:11de l'environnement.
13:13Et donc,
13:14mesurer son impact carbone,
13:16mesurer son efficience énergétique,
13:18c'est critique
13:19pour devenir
13:20compatible
13:21des enjeux actuels
13:23et de demain.
13:24Je crois qu'il y a une notion
13:24qui est très importante,
13:25c'est la notion
13:26de temps de ralenti.
13:27Est-ce qu'on peut expliquer
13:28ce que c'est ?
13:28Tout à fait.
13:29Alors,
13:30le ralenti
13:31et le taux de ralenti,
13:33c'est une unité de mesure
13:34qui est très appréciée
13:35et très souvent utilisée
13:36dans le milieu
13:37et qui est un peu
13:37l'expression
13:38d'une forme de gâchis.
13:39c'est les heures
13:41d'utilisation
13:41de la machine
13:42non productive,
13:43la machine allumée
13:44qui ne sert pas finalement.
13:46Alors,
13:47il peut y avoir
13:47différentes raisons à ça.
13:49Ça peut être par exemple
13:50un surdimensionnement
13:52du nombre de machines
13:52sur un site de production
13:53où du coup,
13:54on va avoir des machines
13:55qui sont en attente.
13:57Mais globalement,
13:58cette information,
13:59elle est critique
14:00pour le gestionnaire de flotte
14:01puisqu'elle permet
14:02d'ajuster
14:03les ressources
14:04à mettre à disposition
14:05pour optimiser
14:06une opération donnée.
14:08Le taux de ralenti,
14:10du coup,
14:10c'est également
14:12une conséquence
14:13en consommation.
14:15En consommation,
14:16possiblement à éviter
14:17puisque le taux de ralenti,
14:18c'est des heures
14:19qu'on aurait pu éviter
14:20si on avait mieux géré.
14:21Mais c'est aussi
14:22de la consommation
14:23de la durée de vie
14:24de la machine.
14:26Dans le secteur
14:27de tous les jours,
14:28on compare avec
14:29nos véhicules persos,
14:30on se dit
14:30« Ah, j'ai 100 000 km
14:32sur ma machine,
14:33ça veut dire
14:33qu'elle est possiblement âgée. »
14:35Dans le domaine des engins,
14:36on est plus à l'heure.
14:36Et donc,
14:37si finalement,
14:37on retire 30 ou 40 %
14:39parce qu'elles sont passées
14:40au taux de ralenti,
14:41donc des heures
14:41de non-production,
14:43on diminue quasiment
14:44de moitié
14:44la durée de vie
14:45d'une machine.
14:46Et ça,
14:46c'est très problématique.
14:47C'est une obsolescence
14:48anticipée,
14:49c'est la réduction
14:50du cycle de vie
14:50d'un bien qui coûte cher
14:51à financer,
14:52cher à produire.
14:54Donc,
14:54c'est un peu
14:55un point central
14:55chez Hibou,
14:56essayer de faire en sorte
14:57que l'identification
14:59des taux de ralenti
14:59inutiles
15:00soit le plus fluide possible
15:02et remettre,
15:03du coup,
15:03cette donnée
15:04entre les mains
15:04des gestionnaires de flotte.
15:06Alors,
15:07on aura compris
15:07tout l'enjeu
15:08que représente
15:09le recueil
15:09de ces données.
15:10Comme Charles Bénard
15:11a encore beaucoup
15:12de choses
15:12à nous apprendre
15:13dans ce domaine,
15:14nous le retrouverons
15:15la semaine prochaine
15:16pour la suite
15:16de ce reportage.
15:18Merci Thibault.
15:19On se retrouve donc
15:20dimanche prochain
15:20pour de nouvelles aventures
15:21tout aussi palpitantes.
15:23Alors,
15:23nous sommes de retour
15:24dans les studios
15:25de Sud Radio
15:26La Planète Demain
15:26où nous accueillons maintenant
15:28Adrien Serougne-Demeus,
15:30chef Sustainability Officer,
15:33référent ESG
15:34chez Alderan
15:35qui est une société
15:35de gestion indépendante
15:37qui offre aujourd'hui
15:38de multiples solutions
15:39d'investissement
15:40tant pour les particuliers
15:41que pour les investisseurs
15:42professionnels
15:43ou institutionnels.
15:45Bonjour Adrien.
15:46Bonjour Christophe.
15:47Merci de m'accueillir.
15:48Avec grand plaisir.
15:49Pouvez-vous nous présenter
15:50Alderan en quelques mots ?
15:52Alderan,
15:52c'est une société
15:53de gestion
15:53de portefeuille immobilier
15:55agréée par l'Autorité
15:56des marchés financiers
15:57en 2017.
15:58Elle assure notamment
15:59la gestion
16:00de fonds d'investissement
16:01destinés au grand public
16:02type des SCPI,
16:04Société Civile de Placement Immobilier.
16:06Et donc,
16:06nous faisons l'acquisition,
16:08la gestion,
16:08la valorisation
16:09et l'arbitrage
16:10d'actifs immobiliers.
16:11Nous avons deux SCPI,
16:12Active Imo
16:13et Comet.
16:14Et elles ont obtenu
16:15le label
16:16Investissement Socialement Responsable,
16:17ISR,
16:18qui permet finalement
16:19de flécher les investissements
16:20vers ce qui est
16:21éco-responsable,
16:22c'est-à-dire inciter
16:23à investir
16:24dans des immeubles
16:25déjà vertueux,
16:26notamment dans
16:27une best-in-class
16:28et en cours
16:30d'amélioration
16:31pour atteindre
16:32des performances,
16:33c'est-à-dire
16:33de best-in-progress,
16:35qui vont s'améliorer
16:36dans le temps.
16:37Donc,
16:38sur ces deux volets,
16:39l'amélioration continue
16:40et très bien adaptée
16:42à l'univers des SCPI,
16:44qui achètent surtout
16:45du patrimoine existant
16:46et déjà loué.
16:47Attention,
16:48le label ISR
16:49ne garantit pas
16:50les performances financières
16:51de la SCPI.
16:52Alors,
16:52pourquoi avoir choisi
16:53une écologie pragmatique ?
16:54Alors,
16:55chez Alderan,
16:55ce n'est pas juste
16:56un coup de pub,
16:57ce n'est pas juste
16:57appuyer sur le bouton vert,
16:59ce n'est pas du greenwashing.
17:01L'écologie pragmatique,
17:02c'est transformer
17:02les défis environnementaux
17:04en véritables opportunités.
17:06On parle de réduire
17:06l'empreinte carbone,
17:07d'améliorer l'efficacité
17:08énergétique des bâtiments,
17:10de travailler
17:10avec les locataires
17:11sur des bâtiments,
17:13notamment
17:13travailler
17:16avec nos
17:17partenaires étrangers,
17:20nos partenaires étrangers
17:21également.
17:22C'est finalement
17:24ce qu'on vit
17:24au quotidien,
17:27ça passe par
17:27la sensibilisation,
17:28le dialogue
17:29avec les locataires
17:30et finalement,
17:31nous,
17:31on a toujours un sujet
17:32à débattre,
17:34c'est est-ce qu'on choisit
17:34une écologie pragmatique
17:36ou une écologie ambitieuse ?
17:37Et c'est réussir
17:38finalement à placer
17:39le bon curseur
17:40au bon endroit.
17:41Et nous,
17:41nous veillons donc
17:42à concilier
17:43la préservation
17:43de trois capitaux,
17:44le capital nature,
17:46le capital humain
17:47et le capital financier
17:48et nous sommes convaincus
17:50que ces trois capitaux
17:51sont intimement liés.
17:52Alors,
17:53le bâtiment
17:53est un gros consommateur
17:54d'énergie
17:55et un pollueur,
17:55vous en pensez quoi ?
17:57En effet,
17:58alors,
17:59rapidement,
18:01le bâtiment,
18:03c'est environ 40%
18:04d'énergie consommée
18:05en France,
18:06c'est 20%
18:07d'émissions de gaz
18:07à effet de serre
18:08et ça,
18:08c'est énorme.
18:09En fait,
18:10entre la chaleur
18:11qu'on utilise en hiver
18:12et la climatisation en été,
18:14ça génère énormément
18:15de CO2.
18:16Et si on se concentre
18:17uniquement sur le neuf,
18:18on néglige l'important,
18:1999% des bâtiments
18:22sont des bâtiments existants.
18:24Je vous coupe,
18:25qu'est-ce qu'un bâtiment
18:26éco-responsable concrètement ?
18:28Un bâtiment éco-responsable,
18:30c'est un bâtiment
18:30qui permet de faire
18:31des économies d'énergie,
18:33de consommation d'énergie,
18:36moins de frais de maintenance,
18:37réduire l'empreinte carbone
18:38des bâtiments,
18:39mettre des énergies
18:41renouvelables,
18:41notamment du solaire,
18:42des bornes de recharge électriques.
18:44C'est un bâtiment éco-responsable.
18:46Ça veut dire que
18:46cela coûte cher
18:47de rendre un bâtiment
18:48beaucoup plus durable ?
18:50Non, au contraire.
18:51En fait,
18:51sur le long terme,
18:52l'immobilier éco-responsable
18:53permet de faire
18:53des économies tout court,
18:56des économies d'énergie.
18:57Finalement,
18:57c'est consommer moins,
18:58consommer mieux
18:59et puis ça permet vraiment
19:01de diminuer
19:03l'empreinte carbone
19:04du bâtiment.
19:05Alors justement,
19:06empreinte carbone,
19:06quelles actions
19:07avez-vous mises en place
19:09dans ce cadre-là
19:10pour réduire
19:11votre empreinte carbone
19:12chez Alderan ?
19:13Alors nous avons mis en place
19:14un certain nombre
19:15de réductions
19:16d'empreinte carbone,
19:17notamment sur
19:18nos fonds immobiliers.
19:19Par exemple,
19:20en mettant en place
19:21des systèmes
19:21d'éclairage performants
19:23type des LED
19:24qui permettent
19:25de réduire
19:25de 15 à 20%
19:26les consommations d'énergie,
19:27des gestions techniques
19:28du bâtiment
19:29qui permettent finalement
19:30d'optimiser
19:32la consommation
19:32d'énergie
19:33dans le temps.
19:34Lorsque les salariés
19:34arrivent par exemple
19:35le matin à 8h,
19:36on démarre le chauffage
19:38à 7h30.
19:39Lorsqu'on sait
19:39qu'ils repartent
19:40à 20h,
19:40on va couper le chauffage
19:42à 20h30
19:42pour optimiser
19:44ces consommations
19:45d'énergie.
19:46Alors la biodiversité
19:47dans tout ça,
19:48est-ce que vous êtes
19:49concerné
19:51par la biodiversité ?
19:53Pourquoi c'est important
19:54dans l'immobilier finalement ?
19:55Alors pour nous,
19:56la biodiversité
19:57est très importante
19:57notamment pour la classe
19:58d'actifs logistiques
19:59qui a des terrains vierges,
20:01qui a des forêts
20:02aux alentours.
20:03La biodiversité,
20:04c'est la vie autour de nous,
20:06ce sont les plantes,
20:06les oiseaux,
20:07les insectes
20:08et quand on aménage
20:09des espaces,
20:09on pense à eux aussi.
20:11On installe des nichoirs,
20:12des ruches
20:12et même des abris insectes,
20:14des passes à hérissons
20:14par exemple,
20:15des bancs pour l'aménité
20:17homme-nature,
20:18des zones anti-réfléchissantes
20:19pour les oiseaux.
20:21Donc cela semble petit
20:22mais en fait,
20:22ça a un grand impact
20:23sur l'environnement local.
20:25Alors parlons maintenant
20:27de la transition énergétique
20:28et des technologies
20:29du futur.
20:30Cette transition énergétique,
20:32qu'est-ce que cela veut dire
20:33concrètement
20:34pour un bâtiment ?
20:35Alors concrètement,
20:36c'est avec
20:37les panneaux solaires,
20:38avec la gestion technique
20:40du bâtiment,
20:41ces technologies
20:42permettent vraiment
20:42d'optimiser
20:43les consommations d'énergie
20:44avec des capteurs connectés,
20:46de pouvoir en fait
20:47visualiser la consommation
20:48d'énergie
20:49et puis pouvoir
20:50essayer de la réduire,
20:51de couper
20:51certains systèmes.
20:53Par exemple,
20:54un frigo peut être coupé
20:55pendant 8 heures
20:56à un réfrigérateur
20:57et les aliments
20:59sont toujours congelés
21:00au-delà de 8 heures.
21:01Donc en fait,
21:01tout ça,
21:02ça peut être intégré
21:03dans l'optimisation énergétique.
21:06Et c'est quoi
21:07un bâtiment bas carbone ?
21:08Un bâtiment bas carbone,
21:10c'est un bâtiment
21:10qui va avoir
21:11une empreinte carbone
21:12réduite,
21:13c'est-à-dire
21:14qui va avoir
21:14son système de chauffage
21:15qui va changer.
21:16Par exemple,
21:17si c'est un système
21:18au fuel ou au gaz,
21:19ça va être demain
21:20une pompe à chaleur
21:21qui va être reliée
21:22à l'électrique,
21:23donc avec quasiment
21:25une neutralité carbone
21:27en tout cas
21:27sur le réseau français.
21:29Donc pour nous,
21:30c'est ça,
21:30un bâtiment bas carbone
21:31et puis c'est un bâtiment
21:32qui va mieux consommer
21:33avec notamment
21:35en travaillant
21:36sur l'usage du bâtiment
21:37avec nos locataires.
21:39Alors,
21:40vous m'aviez dit
21:40être référent ESG
21:43chez Aldéron,
21:44ce qui veut dire
21:45environnement,
21:46social et gouvernance.
21:48Comment avez-vous
21:49intégré l'ESG
21:50dans votre culture
21:50d'entreprise ?
21:51Alors l'ESG,
21:52c'est à tous les niveaux,
21:53à tous les stades.
21:54Donc ESG,
21:55environnement,
21:56social et gouvernance,
21:57c'est lorsqu'on va
21:58acquérir un bâtiment,
22:00on va faire un scoring ESG
22:01et puis pendant
22:02sa phase de gestion,
22:04c'est-à-dire que tous les ans,
22:04on va venir voir
22:06ce qu'on a fait
22:06sur les actifs immobiliers
22:07et on va mettre en place
22:08des actions.
22:09Donc c'est des actions
22:10de tout type,
22:11donc énergie,
22:11carbone,
22:12gestion des déchets,
22:13biodiversité.
22:14Sur le social,
22:15ça va être la santé
22:16et le confort des occupants,
22:17le service rendu aux occupants.
22:19Sur la gouvernance,
22:20ça va être l'engagement
22:21des parties prenantes,
22:23c'est-à-dire,
22:23est-ce qu'on organise
22:24des réunions régulières
22:25avec nos locataires ?
22:26Est-ce qu'on fait
22:26des comités verts ?
22:27Ça va être également
22:28la gestion de la chaîne
22:29d'approvisionnement.
22:30Est-ce que ça va être
22:31des fournisseurs locaux
22:32à moins de 50 km ?
22:33Et la gestion des risques.
22:35Et si vous aviez
22:36un message à transmettre
22:37à nos auditeurs,
22:37quel serait-il ?
22:38Ce serait qu'en fait,
22:40chaque geste compte,
22:42qu'on soit investisseur,
22:44qu'on soit citoyen.
22:46Je pense que l'immobilier durable,
22:49c'est quelque chose d'important.
22:51Et nous, on souhaite construire
22:52un avenir plus vertueux,
22:54plus circulaire
22:54et plus éco-responsable.
22:56Merci beaucoup Adrien Serugne de Méus,
22:58chef Sustainability Officer,
23:02référent ESG de la société Alderan,
23:04société de gestion indépendante
23:06qui offre des solutions d'investissement
23:08pour les particuliers
23:09et les professionnels.
23:10Merci Christophe.
23:10On se retrouve dimanche prochain
23:12à 12h30 sur Sud Radio
23:13La Planète Demain
23:14avec de nouveaux invités
23:16passionnés et acteurs
23:17d'une écologie positive et raisonnée.
23:19A la semaine prochaine.
23:21Akhena, expert en carport
23:23et pergola solaire
23:24pour des économies
23:25et un avenir durable
23:26et picotis solaire
23:27pour que l'avenir s'éclaire
23:28avec des choix durables.
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