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  • il y a 4 jours
Jeudi 17 avril 2025, retrouvez Benoist Lombard (Président, Maison Laplace), Vincent Martins (DG, Wakerstone) et Joseph Choueifaty (Cofondateur, Goodvest) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:15mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:20Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change, sur les réseaux sociaux de Bsmart4Change
00:26et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:30Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord avec Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable au responsable de Smart Patrimoine.
00:38Nous tenterons de comprendre quelle est l'appétence des investisseurs particuliers vis-à-vis des stratégies ISR alors que l'on voit au niveau politique depuis plusieurs mois l'ISR malmené.
00:48Nous poserons la question à Joseph Chouefati, le cofondateur et CEO de la plateforme Goodvest.
00:52Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu Patrimoine, un enjeu patrimoine consacré aux stratégies d'investissement des épargnants.
01:00Lorsque l'on voit de l'incertitude et de la volatilité sur les marchés financiers, nous nous demanderons comment réagir avec Benoît Lombard, le président de la maison Laplace.
01:09Et puis enfin dans la dernière partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous reviendrons sur la plus-value du conseil lorsque l'on fait de la gestion privée.
01:16Un sujet que nous évoquerons avec Vincent Martins, le DG de Wakerstone. On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:27Et nous commençons tout de suite avec Investir Responsable, le rendez-vous dédié à l'investissement durable aux responsables de Smart Patrimoine.
01:32Les actualités qui visent l'ISR ou les stratégies ESG ne manquent pas depuis le début de l'année.
01:39Et c'est généralement des actualités qui montrent une volonté politique de réduire l'impact, de réduire la voilure sur le sujet.
01:46Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir Joseph Chouefati. Bonjour Joseph Chouefati.
01:51Bonjour.
01:51Vous êtes cofondateur et CEO de Goodvest, de la plateforme Goodvest.
01:55Alors ce que je trouve intéressant d'évoquer avec vous, c'est de regarder non pas les décisions politiques, mais la réaction des investisseurs particuliers sur les stratégies ESG.
02:03Parce qu'on l'a vu aux Etats-Unis, la nouvelle administration américaine ne cache pas sa volonté de réduire la voilure en matière d'investissement ESG.
02:14On a vu en Europe la Commission européenne reculer sur un certain nombre de sujets, ou en tout cas amener des discussions pour potentiellement reculer sur un certain nombre de sujets.
02:26Et puis on voit plus récemment aussi l'ISR et les stratégies ESG mises en cause parce qu'elles viendraient, selon un certain nombre d'interlocuteurs, freiner des investissements dans la défense
02:37alors que justement il y a un sujet souveraineté et potentiellement un sujet défense sur le territoire européen.
02:45Alors vous allez nous expliquer un petit peu comment vous vivez tout ça, comment vous analysez tout ça.
02:48Et surtout, est-ce que ça traduit dans les faits une réaction des investisseurs particuliers qui eux aussi se désengageraient de ces stratégies ou pas du tout, Joseph Chouefati ?
02:58Alors pas du tout. Les investisseurs qui ont des convictions se tiennent à leurs convictions. Nous on voit aucun ralentissement.
03:05Depuis l'élection de Donald Trump, on a doublé notre collecte mensuelle et notre nombre de nouveaux clients.
03:10Donc il n'y a pas du tout de frilosité. Il y a des questions qui se posent mais elles ne sont pas spécifiques à l'ISR.
03:15Elles sont plutôt spécifiques à ce qui se passe effectivement outre-Atlantique avec l'arrivée de Donald Trump
03:19qui fait peur, pas uniquement sur le climat comme on pouvait le penser avec la sortie de l'accord de Paris.
03:26Une volonté en tout cas qui est expliquée pendant les élections de sortir également de l'Inflation Reduction Act, la politique du drill, baby drill.
03:35Mais en réalité, en pratique, pour l'instant, il n'y a pas énormément de conséquences spécifiques à l'ISR.
03:39Les conséquences sont beaucoup plus larges. Elles sont les tarifs qui sont mis en place.
03:45Mais il n'y a pas en tout cas de sous-performance de l'ISR ou de craintes spécifiques à l'ISR depuis l'arrivée de Donald Trump.
03:52D'accord. Alors que la sortie des accords de Paris s'est faite de manière assez radicale et brutale.
03:56Je ne sais plus si c'est compté en nombre de jours ou en nombre de semaines après son investiture mais ça a été très rapide.
04:01Ça n'a pas eu d'impact direct même si symboliquement c'était quand même assez fort que les Etats-Unis sortent des accords de Paris.
04:07Oui. Alors il y a une légère baisse de valorisation de certains acteurs américains, notamment dans les énergies renouvelables.
04:12D'accord.
04:13Qui était aussi probablement survalorisée. On se rappelle que l'ISR a vraiment énormément surperformé en 2020-2021.
04:20En 2021, probablement trop. Il y a une bulle qui s'est déclenchée, notamment sur les énergies renouvelables.
04:26Si je peux donner un chiffre, les valeurs du S&P Global Clean Energy, en janvier 2021, elles se payaient 2,8 fois celles du Stoxx Global 1800.
04:35Aujourd'hui, elles se payent 0,75 fois.
04:38D'accord.
04:38Donc elles sont devenues plutôt, on va dire, à une valorisation qui est attractive. Il y a des discounts sur ces valeurs.
04:44Et donc ça peut justement redevenir intéressant de s'y pencher dessus.
04:48D'accord. Donc ça crée des opportunités quelque part, si je comprends bien.
04:51Complètement, ça crée des opportunités parce que les besoins restent là.
04:54L'électrification, ça reste une nécessité.
04:57Diminuer les énergies, diminuer l'empreinte carbone, ça reste important.
05:01notamment sur les marchés européens, où même s'il y a quelques revirements, la direction reste quand même claire.
05:09Et donc il y a toujours un marché et il y a toujours des belles opportunités.
05:13Et pourtant, Joseph Chouefati, si on regarde en Europe cette fois-ci, on était en train de se doter d'une réglementation assez poussée quand même
05:20pour faciliter l'investissement avec une stratégie ESG.
05:26Et puis on voit quelques revirements, notamment sur CSRD, avec la réforme Omnibus.
05:32Alors je ne sais pas si mon terme juridique est exact au niveau de la Commission européenne.
05:36On voit que là aussi, on freine un peu parce qu'on sent que c'est trop lourd à faire porter pour les entreprises.
05:41Sauf que derrière, les investissements ESG ont besoin de la donnée des entreprises.
05:45Est-ce que ça remet en cause quelque part le territoire d'investissement quand on veut mettre en place des stratégies ESG ?
05:50Alors effectivement, il y a un petit allègement, mais la direction, elle reste la même.
05:53Il y avait beaucoup de choses d'un coup à supporter pour ces entreprises.
05:56On pense que c'est nécessaire, mais peut-être que c'était trop vite, trop fort, avec aussi un contexte économique qui est compliqué, beaucoup d'autres enjeux.
06:03Et donc il y a un allègement, mais je pense que la direction, si on prend un petit peu de hauteur et qu'on regarde ce qu'on avait comme données il y a 5 ans ou il y a 10 ans,
06:12c'est radicalement différent aujourd'hui.
06:13Donc on va quand même dans la bonne direction, même s'il ne faut pas lâcher, évidemment.
06:18D'accord. Donc pour vous, ça ne change pas non plus complètement la stratégie globale ?
06:22Et ça, c'est vraiment si on regarde les données que doivent reporter les entreprises, si on regarde vraiment la finance durable,
06:28pour le coup, il n'y a pas d'allègement. On continue d'aller dans la même direction.
06:31Il y a eu une réforme de la Béliesser qui a bien été appliquée et qui est désormais plus stricte.
06:36Il y a aussi un durcissement sur la réglementation SFDR et sur la dénomination des fonds durables.
06:42Ce qui fait que c'est plutôt une bonne nouvelle pour les investisseurs particuliers parce qu'il y a moins de risque de greenwashing.
06:47Alors il y a un peu moins d'offres, mais l'offre, elle est plus sérieuse.
06:49D'accord.
06:49Et donc c'est gage de crédibilité pour la finance durable.
06:52Et ce qui se passe sur la CSRD n'est pas un message de dire on va détricoter ce qu'on a fait pour le reste aussi ?
06:57Sur la partie finance durable, c'est plutôt fait.
07:00C'est fait, on ne reviendra pas en arrière.
07:02Et l'autorité continue d'alerter sur les risques de greenwashing, sur la communication qui est parfois trop forte par rapport aux réels critères.
07:11Et donc là-dessus, on ne voit pas de risque du tout pour l'instant.
07:13D'accord. Alors c'est intéressant quand même ce que vous nous dites.
07:14Ça veut dire que quand on lit la presse et qu'on voit effectivement les décisions politiques ou les volontés politiques,
07:21parce que ce n'est pas toujours des décisions, on a l'impression qu'on recule sur l'ISR.
07:24Mais vous, dans les chiffres de collecte, dans les chiffres d'investissement, vous voyez que les investisseurs particuliers
07:28continuent à y aller et encore plus qu'avant, si je comprends bien.
07:31Complètement. En fait, les convictions, elles restent les mêmes.
07:33Il y a certains investisseurs institutionnels qui peut-être s'engagent un petit peu moins.
07:38Mais du côté des particuliers, en tout cas, la volonté, elle est toujours aussi forte et même plus importante qu'avant probablement.
07:43Parce que l'ISR est plus crédible. Il y a moins de greenwashing.
07:47Un des freins à l'ISR ces dernières années, c'était le risque de greenwashing.
07:50C'était le fait que, quand j'avais un fonds labellisé ISR, je pouvais investir dans les énergies fossiles,
07:55parfois en première pondération. Et désormais, ce n'est plus le cas.
08:00Et donc, ça renforce la crédibilité.
08:02Qu'est-ce que je fais en 2025 quand je veux mettre en place une stratégie ESG pour tout ou partie de mes investissements ?
08:10Joseph Choufati. Alors, on n'est pas dans du conseil d'achat d'actions en particulier,
08:14mais une stratégie globale, patrimoniale sur le sujet.
08:19Vu que vous parlez de 2025, c'est clair, il faut diversifier.
08:24Oui, un maximum.
08:25Il faut y aller progressivement.
08:26Accepter l'incertitude.
08:28Résister à ses émotions.
08:30Ne pas changer complètement de stratégie.
08:32On ne va pas réduire son profil de risque ou au contraire l'augmenter.
08:35On se tient à son horizon d'investissement qui est long terme et encore plus long terme sur l'ISR.
08:42On est sur des tendances long terme.
08:44Bien sûr.
08:44Donc, on continue à investir régulièrement.
08:46On continue à diversifier et on prend du recul.
08:49Et si on a besoin de se faire conseiller, on se fait conseiller.
08:52Et alors, Goodvest a commencé sur de l'assurance vie.
08:54Je crois que maintenant, vous faites aussi du PER, vous faites du private equity et autres.
08:57Vous avez vous-même diversifié finalement les supports.
08:59On peut aujourd'hui mettre en place des stratégies ESG en diversifiant sur tous les supports classiques qu'on entend
09:05lorsqu'on discute avec son gestionnaire de patrimoine ?
09:07Complètement.
09:07En fait, aujourd'hui, sur toutes les classes d'actifs et toutes les enveloppes, on peut avoir une stratégie durable.
09:12D'accord.
09:13C'est ce qu'on fait.
09:14Et c'est important d'ailleurs de le faire dans toutes les classes d'actifs parce que toutes les classes d'actifs ont besoin de transitionner.
09:18D'ailleurs, je rappelle que je parle de stratégie ESG.
09:21Chez Goodvest, vous mettez en place des stratégies en lien avec les accords de Paris.
09:25Voilà.
09:25Qui sont plus forts quelque part qu'une simple stratégie ESG.
09:28Effectivement.
09:28Nous, on a plutôt un prisme climat, environnement, biodiversité.
09:32Et aujourd'hui, l'intégralité des secteurs ont besoin de transitionner.
09:35Le secteur de l'immobilier, on sait que c'est le deuxième secteur qui a émis le plus de CO2 en France.
09:40Donc, c'est important de le faire transitionner également.
09:43On a besoin de beaucoup investir pour rénover les passeports thermiques et construire.
09:47On a aussi besoin de logements qui vont être classés A, B ou C en termes de DPE.
09:53Le private equity, c'est important également.
09:55Il faut derrière la liquidité.
09:56Donc, il faut aussi investir de manière durable sur les marchés secondaires.
09:59Et donc, l'ensemble des secteurs et des classes d'actifs offrent aujourd'hui des solutions d'investissement réellement responsables.
10:06Et la réglementation a permis effectivement de limiter les risques de greenwashing là-dessus.
10:10Et quand on a une stratégie climat, on peut trouver, je reviens sur ma question, sur chacune de ces classes d'actifs, une stratégie et un panel d'investissement suffisamment large pour mettre en place cette stratégie.
10:19Exactement. Et d'ailleurs, je vous invite à le faire. Il faut être sur différentes classes d'actifs, surtout en ce moment, avoir une stratégie 100% action actuellement.
10:27Ce n'est pas adapté à tout le monde, loin de là.
10:29Et donc, c'est important de diversifier.
10:31Et on voit que justement, ces classes d'actifs comme l'immobilier ou le private equity sont moins volatiles dans ces périodes-là.
10:38Et même s'ils ne sont pas forcément moins risquées, c'est important de diversifier.
10:41C'est comme ça qu'on diminue le risque.
10:42Merci beaucoup, Joseph Chouefati, de nous avoir accompagné dans Smart Patrimoine.
10:45Je rappelle que vous êtes cofondateur et CEO de Goodvest.
10:47Merci beaucoup.
10:48Merci.
10:48Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu Patrimoine.
10:55Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
10:57Un enjeu patrimoine avec une thématique.
11:00Comment réagir face à l'incertitude et à la volatilité sur les marchés financiers
11:04lorsque l'on fait de la gestion de patrimoine et lorsque l'on est investi sur...
11:10Investi, pas forcément en action, mais investi en tout cas dans la manière de gérer son patrimoine.
11:14Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Benoît Lombard.
11:18Bonjour Benoît Lombard.
11:19Bonjour Nicolas.
11:19Bienvenue sur le plateau.
11:21Vous êtes le président de Maison Laplace.
11:22Et alors, si on se pose cette question, c'est parce qu'on a vécu une séquence sur les marchés financiers ces derniers jours
11:28qui peut créer un petit peu d'inquiétude quand même chez les investisseurs.
11:34On a vu un président américain décider de droit de douane sans potentiellement que son représentant au commerce soit totalement au courant de la stratégie.
11:42On l'a vu faire machine arrière ou en tout cas marquer une pause pour un certain nombre de pays hors Chine.
11:48Et on a vu évidemment des marchés financiers réagir fortement, réagir de manière très marquée.
11:53Quand on est investi, que ce soit en actions, en produits structurés, en private equity également,
12:00quand on a une vision long terme sur son patrimoine, on sait qu'on ne doit pas céder finalement au court terme.
12:06Et pour autant, quand on a des mouvements aussi marqués, on se pose quand même des questions sur la manière dont son patrimoine va réagir
12:13à tout le mandat de Donald Trump quelque part, Benoît Lombard.
12:17Comment est-ce qu'on réagit à ce retour de la volatilité, mais surtout de l'incertitude et de l'impact du politique sur les marchés financiers ?
12:24Mais vous avez parfaitement résumé.
12:26En réalité, dans ces climats anxiogènes, et si jamais on devait gérer son patrimoine comme M. Trump gère ses annonces,
12:36on changerait d'allocation trop rapidement.
12:39Il y a deux principes de base.
12:40Le premier, c'est qu'il faut qu'on garde son cap.
12:42Si on a une diversification qui est bien pensée, si on a un horizon de placement qui est bien pensé,
12:49comment dans ces sphères, dans ces univers, horizon de placement et diversification,
12:54on doit prendre en considération les données macroéconomiques qui ont des incidents sur les marchés ?
12:59Ça, c'est le premier des principes.
13:01Puis le deuxième des principes, c'est que lorsqu'il y a des crises, et Dieu sait qu'on en connaît,
13:06moi depuis 1987, je n'ai vu que des crises,
13:09eh bien on a appris. Et on a appris que lorsqu'il y avait ces crises-là, il y avait des opportunités.
13:13Et qu'il faut savoir saisir ces opportunités dans le cadre de l'horizon de gestion et de l'appétence au risque
13:20et de la stratégie de diversification que l'on a.
13:22On revient au premier principe.
13:24Donc si jamais on a ces deux principes bien ancrés et qui nous permettent de nous positionner
13:29tel qu'on doit se positionner et non pas tous les jours lorsque la cloche sonne sur le Nasdaq,
13:36parce que ça n'a pas de sens. Donc qu'on prend un peu de recul, qu'on arrive à construire une allocation
13:40et d'aller chercher des opportunités d'achat.
13:42Mais est-ce que c'est possible d'aller chercher des opportunités quand on voit que tout va aussi vite
13:45avec l'annonce du politique qu'à une incidence directement sur les marchés financiers ?
13:50À la baisse comme à la hausse deux jours après ?
13:52Alors on peut... Il y a Trump, mais il n'y a pas que Trump.
13:54Oui, bien sûr.
13:54Rappelons aussi qu'indépendamment des droits de douane qui sont à l'origine de cette volatilité accrue sur les marchés,
14:02il y avait aussi la défense européenne.
14:04Et on a vu qu'il y a un plan européen de défense, du 800 milliards, on est informé.
14:08Et donc ça a une incidence aussi sur d'autres éléments que le marché des actions,
14:12le marché des obligations, par exemple.
14:14Lorsqu'on a une stratégie, vous parliez de prête équitable, de produits structurés,
14:17on peut en parler d'actions, mais d'obligations aussi.
14:19Et sur le marché obligataire, il y a des opportunités pour peu que, rappelons-nous que la BCE a baissé ses taux,
14:25qu'on est à 2,5, que le monétaire ne rémunère plus,
14:28que le monétaire protège de l'inflation qui reste jugulée grâce aux politiques des banques centrales,
14:33mais que pour autant, sur le marché obligataire, on a eu un peu de sous-brosseau.
14:36Si on a une duration, je regardais sur le marché high yield,
14:39pas obligé d'aller sur le marché high yield, mais sur le marché qui est plus volatile que les demandes grade.
14:43Sur une duration de 2,5, on a perdu 120 points de base.
14:46Que le rendement au pire sur 2 ans et demi,
14:48sur un portefeuille obligataire bien constitué, on est passé de 5 à 6%.
14:52C'est-à-dire que j'ai du 6%, 6% par an, pendant 2 ans et demi.
14:58Là, il y a peut-être une opportunité à faire, et on sort le marché.
15:00Si on veut aller sur du high yield, bien sûr.
15:01Si on veut aller sur de l'investment grade, on va descendre de 100 à 150 points de base,
15:06donc de rémunération, mais qui demeure toujours,
15:08y compris sur l'investment grade, y compris sur des durations de 2-3 ans,
15:12à 150 points de base au-delà du monétaire.
15:14Alors même que l'on sait que théoriquement,
15:18on devrait toujours avoir des banques centrales,
15:21notamment la BCE, parce que la Fed n'a pas baissé ses taux,
15:23on le rappelle, il y a quand même une grosse différence
15:24entre le marché américain et le marché français.
15:26Donc on devrait encore avoir une baisse des taux directeurs de la banque centrale.
15:31Donc on voit que sur l'obligataire, il y a un peu d'intérêt.
15:33Donc vous nous dites, sur l'obligataire, il y a des opportunités en ce moment,
15:36bénéficier finalement de la situation actuelle.
15:38Mais bien sûr, on a vu qu'il y a des spreads qui se sont passés,
15:41on a vu les taux longs de AT français,
15:45les montés à 3,5 sont descendus.
15:47Donc on a créé, nous, le groupe, le groupe Cristal, La Place, Zénith,
15:51a créé un produit structuré où on joue la différence de taux
15:54entre les taux longs 10 ans et les taux courts.
15:58Voilà une opportunité où on a un compte de risque
16:00qui est relativement sympathique avec des coupons qui ne sont pas désagréables.
16:04Donc il y a des opportunités dans ce marché volatil.
16:07Sur les actions, on va en reparler,
16:09sur les obligations, ce produit structuré,
16:10et puis sur les actions aussi.
16:12Quand on est investi depuis plusieurs années,
16:14qu'on a une stratégie et qu'on est allé sur des grandes entreprises,
16:17sur des smalls et mids, sur les entreprises de la tech
16:19parce qu'il fallait y aller il y a deux ans,
16:21est-ce qu'on n'a pas une inquiétude à l'heure actuelle
16:23de voir un certain nombre de rendements partir en fumée ces prochains mois ?
16:28On va reprendre un peu de recul.
16:29Parce que moi j'aime bien,
16:31je m'analyse toujours avec vos collègues journalistes,
16:34je dis qu'est-ce que ça fait sur un an ?
16:35Ah ben j'ai regardé moi sur un an ce que ça a fait.
16:37C'est toujours marrant parce qu'on est à le prisme du quotidien,
16:40la cotation continue nous fait enlever,
16:42et ça la finance comportementale peut nous aider,
16:44le biais cognitif qui nous porte à avoir des jugements erronés,
16:49il faut les éliminer.
16:50Donc il faut garder la tête froide et regarder sur un an ?
16:52On regarde sur un an.
16:53Donc n'oublions pas que l'année dernière,
16:54le Nasdaq avait pris 22-23% ?
16:57Oui, quelque chose dans ces eaux-là, oui bien sûr.
16:59Eh bien sur un an glissant,
17:02hier, alors on regarde la date au 14 avril,
17:05eh bien on avait un Nasdaq qui a cru de 4,5%.
17:10D'accord, par rapport au 14 avril 2024.
17:12Exactement.
17:14Sur un mois, on a perdu 4,5%.
17:17D'accord, ok.
17:18Donc on prend, parce que bien évidemment,
17:20on a eu l'effet Trump,
17:23dès l'instant où il nous a agité son espèce de carton,
17:26où il nous listait tous les pays qui étaient sanctionnés,
17:29c'était assez du reste folklorique.
17:32Oui bien sûr, complètement on peut le dire.
17:34On n'avait pas l'habitude ces dernières années.
17:36Eh bien depuis, il s'est quand même passé des choses.
17:38Donc le Nasdaq a gagné 4,5% en an.
17:41Mais on avait des PER qui étaient beaucoup trop élevés.
17:42On est passé de plus de 40 sur le Nasdaq,
17:44j'ai vérifié ce matin, cette nuit,
17:47en préparation de notre rendez-vous.
17:50Donc on est à des PER de 31,
17:51c'est quand même encore un peu cher.
17:52Oui bien sûr.
17:53Mais ça peut nous donner des opportunités.
17:55Et puis surtout, sur les actions européennes.
17:56Et sur les actions européennes,
17:57on a un CAC qui, sur un mois, a fait moins 9,5%.
18:00Rappelons-nous que l'année dernière, il n'avait rien fait, quasiment.
18:02Qu'il avait fortement progressé avant la crise douanière de M. Trump.
18:09Sur un mois, au cadre de la revue, on a moins 9,5%.
18:11Et sur un an, je regarde l'Eurostock comme le CAC 40,
18:16on est seulement à moins 50%.
18:18D'accord.
18:19Donc ça permet de relativiser.
18:22Relativisons.
18:23Éduquons nos clients à ne pas avoir un jugement déformé
18:28par le prisme de la cotation continue, comme je le disais.
18:30Et c'est intéressant, ça veut dire que sur un mois,
18:32si je prends l'exemple du CAC 40, on est à moins 9,5%,
18:34on se dit, oulalala, mais là, en fait, je suis en train de perdre de la valeur.
18:36Mais si on est sur une stratégie long terme,
18:38ça veut dire que sur un an, bon, on est en négatif,
18:40on n'est pas en positif, mais ça reste beaucoup plus mesuré.
18:43C'est ce que vous nous dites.
18:44D'accord.
18:44Et l'horizon de gestion d'un portefeuille action,
18:47il n'est pas de un an.
18:50On est parti sur 4, 5, 6 ans.
18:52Donc, d'un portefeuille obligataire avec une duration qui est faible,
18:54on est parti sur cette duration.
18:55Donc, surtout quand c'est du buy-in-hold.
18:57Donc, prenons en considération l'horizon de gestion, l'horizon temps.
19:01Et puis, revenons un peu aussi sur des valeurs qui sont délaissées.
19:04Les SMI et les mid-cap européennes,
19:07on a des PER qui sont aux alentours de 10.
19:10Alors que c'est des sociétés qui vont bénéficier
19:12de l'attrait et de la volonté de l'Europe
19:16de réinvestir massivement dans notre industrie.
19:18Il y a peut-être des opportunités à regarder
19:20sur des fonds small et mid-cap.
19:22Donc, ça, c'est un point sur lequel j'attire l'attention
19:26de mes clients investisseurs.
19:27C'est vrai que quand on parle d'investissement dans la défense,
19:29il y a les entreprises de la défense,
19:30puis il y a les fournisseurs des entreprises.
19:32Bien sûr.
19:32Et les fournisseurs des fournisseurs des entreprises,
19:33ce n'est pas effectivement à oublier.
19:35Dassault ne fait pas seul son rafale.
19:37Bien sûr.
19:38C'est à garder en tête.
19:39Un autre sujet, Benoît Lombard,
19:41depuis plusieurs mois, voire plusieurs années,
19:44maintenant, on parle beaucoup de produits structurés.
19:46notamment avec l'émergence de produits structurés
19:49à capital garanti à échéance.
19:51Mais de manière globale,
19:52on parle beaucoup de produits structurés.
19:54Est-ce qu'avec plus de volatilité sur les marchés financiers
19:56comme on en connaît depuis un mois,
19:57ça remet en cause des stratégies produits structurés ?
20:00Est-ce que c'est porteur pour les produits structurés ?
20:02Ou au contraire, on se dit que,
20:04attention, c'est peut-être un petit peu plus complexe
20:06de mettre en place ces stratégies ?
20:07Les produits structurés sont des produits complexes.
20:09Donc, tout est un peu possible de créer.
20:11Il est possible de créer tout
20:12à partir d'une obligation
20:15et puis d'un rendement qu'on va avoir au terme
20:17avec un zéro coupon
20:18et puis avec le delta,
20:19on s'amuse un peu avec ce qu'on veut.
20:20Bien sûr.
20:21Résumer au mieux ce qu'est un produit structuré.
20:25C'est un produit complexe.
20:26La volatilité est peut-être une source d'opportunités
20:28dans ce contexte-là.
20:30On peut aller chercher aussi,
20:31parce qu'on a cette volatilité,
20:32des rendements et des appréciations
20:35de garantie en capital
20:36sur des échéances qui seront peut-être un peu plus courtes.
20:38Donc là, l'ingéniosité est au pouvoir
20:40pour essayer de créer des produits
20:41qui permettent à des clients
20:43de faire autre chose
20:45que de l'obligataire,
20:46de l'action,
20:47du private equity,
20:48des CPI aussi,
20:49on n'en a pas parlé,
20:50des euros,
20:50de l'heure.
20:51Bref, aujourd'hui,
20:51on a un univers d'investissement
20:52qui est si vaste
20:53qu'on est capable de pouvoir,
20:55avec le produit structuré,
20:56couvrir tout ce spectre-là
20:57en ayant cherché un rendement
20:59qui nous paraît décorrélé
21:01aussi des marchés
21:02et des risques qui se tendent
21:03sur les marchés actions ou obligataires.
21:05Juste une chose,
21:05le pôle commun de l'AMF et de la CPR
21:07a remis un rapport récemment
21:09sur le produit structuré.
21:10Et bien dans ce rapport,
21:11il est bien spécifié et précisé
21:13que pour complexe qu'il soit,
21:15il s'avère être plus prudent
21:17que ce qu'on peut imaginer classiquement.
21:20Et que ça rebat un peu,
21:21là aussi,
21:22les cartes de l'appréciation
21:24de ces produits complexes.
21:26Donc la volatilité
21:27sur les marchés financiers
21:27ne remet pas en cause
21:28une approche produit structuré aujourd'hui ?
21:30Non, les structurés,
21:32c'est toujours pareil.
21:33Diversifions,
21:34une allocation d'actifs
21:36repose sur la diversification.
21:37On ne va pas être 100%
21:38c'est déjà structuré,
21:38mais d'avoir une poche
21:39de 15, 20, 25, 30% parfois
21:41peut avoir du sens
21:42pour peu qu'évidemment,
21:44il y ait une diversification
21:45au sein de ces véhicules
21:46de produits structurés
21:46logés au sein,
21:47par exemple,
21:48d'Amanda.
21:48Les stratégies sont différentes,
21:50les appréciations du risque
21:52sont différentes.
21:53Il y a un territoire
21:54d'investissement très vaste,
21:55mais Benoît Lombard,
21:56quel état d'esprit,
21:59finalement,
22:00à la fin du premier trimestre 2025
22:02dans le contexte qu'on connaît ?
22:03On sait qu'on est dans un monde incertain.
22:06Et ça, il faut aussi
22:07rentrer dans ces nouveaux principes,
22:10nouveaux principes
22:12qui gouvernent notre société
22:13et non seulement au niveau géopolitique.
22:16On a vu avec les Etats-Unis,
22:18qui est quand même un pays libéral
22:20qui devient antilibéral.
22:22C'est quand même assez étonnant.
22:24On le voit avec la guerre
22:25qui s'éternise aussi.
22:26N'oublions pas que Trump avait dit
22:27que la guerre sera terminée
22:28entre l'Ukraine et la Russie
22:29dans les trois semaines
22:30qui suivent à son mandat.
22:31Ce n'est pas le cas.
22:32Donc, on a un mode géopolitique incertain.
22:34On a des mouvements
22:35sur les marchés financiers
22:36qui sont extrêmement violents.
22:38Eh bien, là encore,
22:39il faut prendre du recul
22:40et revenir à l'horizon de gestion,
22:42l'impétence aux risques,
22:43la diversification.
22:45Si plus on diversifie,
22:46moins on a de risques.
22:47Parce qu'en réalité,
22:48la volatilité ne se cumule pas.
22:50elle s'annule
22:52avec la diversification.
22:53Ça, c'est un point aussi
22:54qui est très important
22:55et qu'on essaie d'expliquer
22:55à nos clients.
22:56Eh bien, on finira là-dessus.
22:57Merci beaucoup, Benoît Lombard,
22:59de nous avoir accompagné
23:00dans Smart Patrimoine.
23:00Je rappelle que vous êtes
23:01le président de Maisons Laplace.
23:02Merci beaucoup.
23:03Merci, Nicolas.
23:04Et quant à nous,
23:04on se retrouve tout de suite
23:05dans l'œil de l'expert.
23:10Et pour finir cette émission,
23:11l'œil de l'expert.
23:12Comme d'habitude,
23:13nous allons tenter
23:13de comprendre ensemble
23:14quelle est la plus-value
23:15du conseil en gestion privée
23:16quand la boussole
23:18de l'investissement
23:19se dérègle,
23:20comme c'est le cas
23:20à l'heure actuelle.
23:21Pour en parler,
23:21nous avons le plaisir
23:22d'accueillir Vincent Martins.
23:23Bonjour, Vincent Martins.
23:24Bonjour, Nicolas.
23:25Vous êtes le directeur général
23:26de Waker Stone.
23:27On a vu ces derniers jours,
23:29ces dernières semaines,
23:30des marchés financiers
23:31qui ont déjà des réactions fortes
23:34eux-mêmes
23:34et qui suscitent
23:35des réactions fortes.
23:36Est-ce que,
23:37dans ce contexte,
23:38le conseil reprend
23:40du poil de la bête
23:41par rapport à il y a
23:41quelques mois ?
23:43Je vais vous dire oui
23:44et c'est fondamental aussi
23:45que le conseil reprenne sa place
23:47pour une simple raison,
23:48c'est qu'on perd
23:49tout un tas de repères.
23:50Il y a beaucoup
23:51de biais cognitifs
23:52qui impactent
23:53une construction,
23:54une stratégie patrimoniale.
23:56Soit on est au tout début
23:57d'une stratégie
23:58et on n'a pas de repères.
24:00C'est important
24:01de se faire accompagner.
24:03Soit on est déjà
24:04sur quelque chose
24:04qu'on a mis en place
24:05et qu'est-ce qui est
24:06en train de bouger.
24:07Et on se demande
24:07si c'est remis en cause
24:08ou non.
24:08Oui, oui, oui.
24:09Donc, je vais vous parler
24:11un petit peu
24:11d'une petite science.
24:14Bien sûr.
24:14Kahneman qui,
24:15depuis les années 70,
24:16a parlé de science
24:18de la finance comportementale.
24:19D'accord.
24:20Ça se traduit tous les jours
24:21et beaucoup plus en ce moment.
24:23On avait un biais
24:24qui était sur les marchés
24:25US, Nasdaq,
24:27avec une capitulation
24:28à la housse.
24:29Oui, bien sûr.
24:30On était en novembre.
24:32C'était le moment
24:33le plus haut
24:33ou le plus convaincu.
24:36Et là,
24:36on est dans une défiance
24:37beaucoup plus forte.
24:38Alors attention,
24:39nous, on vient rééquilibrer
24:40tout ça avec nos clients.
24:41Le but,
24:42c'est de savoir
24:42sur quoi on part.
24:44Est-ce que les stratégies
24:45long terme
24:46sont remises en cause
24:47ou pas ?
24:47Et alors,
24:48ce que vous dites,
24:48c'est que le conseil
24:50vient contrebalancer
24:51les biais émotionnels
24:52qu'on peut avoir
24:52quand on investit,
24:53c'est ça ?
24:53Exactement.
24:54On vit dans une société
24:56de l'hyper-information
24:57pour le meilleur,
24:59parfois pour le pia.
25:00D'accord.
25:01Le bon exemple,
25:02c'est qu'aujourd'hui,
25:03on est habitué
25:03à scroller,
25:04à aller de plus en plus vite.
25:05On le voit aussi
25:06sur un film d'action
25:07qui date d'il y a 20 ans.
25:09On s'ennuie beaucoup plus
25:10que des médias récents.
25:12C'est la même chose
25:13sur les marchés.
25:14Aujourd'hui,
25:15il y a une hypertension
25:17dans des périodes
25:18où les marchés
25:19sont fortement contractés.
25:21On a aussi des réactions
25:23au niveau des Etats-Unis
25:24où ça bouge beaucoup.
25:25Bien sûr,
25:26et très vite.
25:26C'est très commenté
25:28et c'est d'autant plus déstabilisant.
25:30Donc,
25:30on vient rajouter un curseur.
25:32C'est ce qu'on dit
25:32depuis le début.
25:33Trump ne modifiera pas
25:34la direction des marchés.
25:36En revanche,
25:37il va augmenter la volatilité.
25:38D'accord.
25:39Et en pendant.
25:40Quand on n'a pas de stratégie
25:42et qu'on se dit
25:42j'aimerais potentiellement
25:44faire un investissement immobilier
25:46ou aller sur les marchés financiers
25:47mais d'un côté,
25:48on me dit qu'il y a des opportunités
25:49mais de l'autre,
25:50il y a de la volatilité
25:51donc je ne sais pas trop
25:51comment me positionner.
25:52Est-ce qu'il y a une méthode
25:53justement dans le conseil
25:55qui permet d'aller vers
25:57ce qui correspond le plus
25:58aux épargnants concernés ?
26:00Je vous ai parlé des marchés.
26:02Je vais vous parler justement
26:03dans une stratégie
26:04de ce qu'on veut.
26:05D'accord.
26:06En fonction de son âge,
26:07des montants,
26:08de sa situation.
26:09Et il faut savoir que
26:10là encore,
26:11le conseil
26:12ne va pas être le même
26:13pour une personne
26:13qui a 30 ans
26:14et qui veut se créer une retraite
26:15par rapport à une personne
26:17qui a un capital
26:18et qui veut le faire fructifier
26:1930 ans plus tard.
26:21D'accord.
26:21Donc là-dessus,
26:22il y a une logique aussi
26:23où souvent,
26:24les plus jeunes investisseurs
26:26sont très sensibles
26:27aux variations de marché,
26:28beaucoup plus.
26:29D'accord.
26:29Alors même qu'ils ont le temps.
26:31Exactement.
26:31Alors qu'ils ont le temps.
26:32Ce qu'on fait souvent,
26:33c'est qu'on vient aussi
26:34rassurer des investisseurs
26:36plus jeunes
26:36en faisant le cumul des flux
26:38qu'ils vont avoir
26:38pendant toute leur carrière.
26:40Souvent,
26:40ça dépasse le million.
26:41D'accord.
26:41En réalité,
26:42vous avez un million
26:43de potentiel.
26:44Qu'est-ce que vous allez en faire ?
26:45Est-ce que ça va être plutôt
26:46pour avoir plus de patrimoine
26:49pour vous loger ?
26:50Est-ce que c'est plus pour du financier ?
26:51Vous voyez,
26:52ce genre de choses.
26:53Et alors justement,
26:55si on vient sur...
26:56Parce que là,
26:56vous nous parlez encore de biais
26:57quelque part.
26:58Vous nous parlez encore
26:58d'idées reçues
27:00qu'on peut avoir
27:00qui empêchent d'agir
27:02ou d'investir correctement
27:03si je comprends bien.
27:05Exactement.
27:05Il y a des réactions
27:06où on peut finalement,
27:08quand on est à l'aise
27:09dans un investissement,
27:10aller au bout
27:10de cet investissement
27:11sans revenir
27:13sur un bon équilibre.
27:14La diversification,
27:15c'est essentiel.
27:16D'accord.
27:16Combien de personnes
27:17achètent un bien,
27:18deux biens,
27:18trois biens
27:18dans un même immeuble
27:19jusqu'à avoir tout l'immeuble,
27:21jusqu'à avoir toute la rue
27:22mais ne plus avoir
27:23en fait de liquidité
27:24pour faire les travaux
27:25et entretenir tout ça.
27:26D'accord.
27:26Le but de la construction
27:27de patrimoine,
27:28ce n'est pas finalement
27:29de vendre les biens
27:30qu'on a achetés
27:30parce qu'on n'a plus
27:31de liquidité par exemple.
27:32Bien sûr.
27:33Donc on fait tout ce travail-là
27:34de rééquilibrage
27:35pour nos clients.
27:37Merci beaucoup Vincent Martins
27:38d'être venu nous accompagner
27:40dans Smart Patrimoine.
27:41Je rappelle que vous êtes
27:41le directeur général
27:42de Wakerstone.
27:43Merci beaucoup.
27:43Je vous en prie.
27:44Et quant à nous,
27:45on se retrouve très vite
27:48et quant à nous,
27:50on se retrouve très vite.
27:51Merci beaucoup.
27:52Merci beaucoup.
27:53Merci beaucoup.
27:54Merci beaucoup.
27:55Merci beaucoup.
27:56Merci beaucoup.