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  • il y a 3 jours
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue sur CNews ce matin jusqu'à 10h30 et sur Europe 1 jusqu'à 9h30.
00:00:08Bernard Arnault, le PDG de LVMH, a pris la parole hier lors de l'Assemblée Générale de son groupe
00:00:13pour dénoncer le pouvoir bureaucratique de Bruxelles qui pénalise les entreprises
00:00:17et que la France renforce encore en rajoutant, dit-il, des règles supplémentaires.
00:00:23Dans le Figaro Magazine du jour, Patrick Pouyanné, le PDG de Total,
00:00:27« Fustige l'état profond qui s'est créé en France. Pourquoi ? Écouter un ministre qui ne va pas rester
00:00:33est aujourd'hui le réflexe de l'administration, constate-t-il. Et cette administration complique les choses, conclut-il. »
00:00:42Olivier Andriès, le directeur général de Safran, a aussi pris la parole pour évoquer comment les écologistes de Rennes
00:00:48ont accueilli son entreprise à coup de tomate. On se souvient des mots de Florent Ménégaux, le PDG de Michelin,
00:00:54qui lui aussi avait regretté le poids des normes, les freins à l'activité économique.
00:00:59Les patrons, les dirigeants de sociétés font entendre leur voix ces derniers mois.
00:01:04Ils soulignent les obstacles politiques, les difficultés administratives à travailler en France, à faire du business.
00:01:11Ces prises de parole sont salutaires dans un espace médiatique saturé par des experts économiques,
00:01:17sans expérience, qui jamais n'ont piloté quoi que ce soit, mais qui théorisent sur les plateaux de télévision ce qu'il faut faire.
00:01:25Je pense à Sandrine Rousseau, qui parle économie et plus gravement, qui a enseigné cette matière à l'université de Lille.
00:01:31Je pense à Sophie Binet, de la CGT, je pense à tous ces militants professionnels,
00:01:36dont la seule vocation est de militer, tant ils ont compris qu'il sera difficile pour eux de faire autre chose.
00:01:42Alors oui, écoutons davantage, ceux qui ont créé des entreprises, qui inventent des nouvelles activités,
00:01:49qui ajoutent de la richesse, eux savent de quoi ils parlent.
00:01:54Il est 9h01, Adrien Spiteri pour les infos.
00:02:00Arrêt d'une fusillade a fait plusieurs blessés dans un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants.
00:02:14Trois hommes armés sont entrés dans un restaurant de la Dalle Kennedy hier avant d'ouvrir le feu.
00:02:19Au moins trois personnes ont été blessées par balle.
00:02:21Une quatrième a été renversée par un véhicule selon le maire,
00:02:25mais aucun pronostic vital n'est engagé.
00:02:27Les auteurs sont toujours en fuite.
00:02:29Patience sur les routes ce week-end si vous avez prévu de prendre la voiture pour retrouver vos proches.
00:02:35Ce week-end marque le début des vacances scolaires de la zone A.
00:02:39La circulation s'annonce très difficile dans tout l'Hexagone.
00:02:42Pour samedi, bison futé, voie rouge dans le sens des départs, orange dans le sens des retours.
00:02:48Et puis le pape, toujours convalescent, a rendu visite à des prisonniers à Rome.
00:02:52Hier, il a rencontré des détenus à l'occasion du jeudi saint, deux jours avant Pâques.
00:02:56Le souverain pontife est resté une trentaine de minutes à la prison Regina Coeli.
00:03:00Son état de santé s'améliore, mais il ne présidera toutefois pas la veillée pascale demain soir,
00:03:06ni la messe du dimanche de Pâques au Vatican.
00:03:08Merci Adrien Smiteri, on nous sommes ce matin avec Eugénie Bastier, avec Joseph Massé-Scaron.
00:03:13On parlera de votre livre tout à l'heure, que vous avez écrit, nouveau roman, roman policier, la croix des ténèbres.
00:03:20Qui fait peur un petit peu, je l'ai lu.
00:03:22Je l'ai lu cette nuit, toujours bien de dire, j'ai lu cette nuit.
00:03:25C'est toujours quelque chose qu'il faut glisser comme ça.
00:03:28Thomas Bonnet est là, Georges Fenech est là.
00:03:31Vous êtes en pleine forme Georges, vous n'êtes pas sorti hier soir, parce que vendredi dernier.
00:03:34Là, vous êtes couché tôt ?
00:03:37Très tôt, pour être en forme le matin.
00:03:38Sauf que vos amis lyonnais ont perdu hier soir, vous avez peut-être regardé Satin.
00:03:42Un match d'anthologie, franchement.
00:03:43Oui, je suis d'accord avec vous.
00:03:44C'est une défaite qu'on aime bien les voir.
00:03:48Ça, c'est vraiment très français.
00:03:50Vous aimez perdre.
00:03:52Oui, mais perdre avec le panache.
00:03:55En fait, vous avez raison, parce qu'un de nos héros, c'est Cyrano, et c'est juste un loser, Cyrano.
00:04:00Mais je l'aime bien, mais c'est juste un loser.
00:04:02C'est quelqu'un qui perd.
00:04:03Mais les lyonnais se souviendront longtemps de ce match.
00:04:05C'est le pire match de la soirée.
00:04:07Et alors, vous êtes un peu lyonnais, vous êtes grenoblois.
00:04:10Oui, oui, mais je soutiens l'OL.
00:04:11Moi, je suis mortifié, Georges.
00:04:13André Valigny.
00:04:14Et Thomas, vous êtes aussi de la région, je crois.
00:04:16Non, non, non, pas du tout, mais j'ai regardé ce match, quand même.
00:04:18C'est terrible pour les lyonnais.
00:04:20Je pense que c'est le pire match qu'ils ont eu.
00:04:21Ah oui, oui.
00:04:21Oui, mais écoutez ça, il n'y a pas eu de miracle.
00:04:23Mais un miracle, il y en a eu à Lourdes, figurez-vous.
00:04:25Le sanctuaire de Lourdes a annoncé mercredi 16 avril, donc il y a deux jours, son 72e miracle.
00:04:31Il s'agit d'Antonietta Racco, atteinte d'une sclérose latérale primitive qui a disparu après son pèlerinage en 2009.
00:04:38Alors évidemment, on est tous quand même très réticents, bien évidemment, à cette idée de miracle.
00:04:45Au fond, on se dit, quelle est la part de l'esprit là-dedans ?
00:04:49Est-ce que la personne n'était vraiment aussi malade que cela ?
00:04:52Donc c'est pour ça que l'Église prend son temps.
00:04:54Elle a tellement pris son temps qu'elle a pris 15 ans.
00:04:57Et nous sommes en direct avec le médecin qui a validé ça, qui est en Italie,
00:05:03Alessandro Defranceschi, médecin permanent du Bureau des constatations médicales de Lourdes.
00:05:09Bonjour, monsieur.
00:05:10Bonjour, bonjour à vous, monsieur.
00:05:11Et merci d'être avec nous, puisque Antonietta Racco, elle a dit, je suis croyante, mais je n'espérais pas un miracle.
00:05:17J'avais besoin de paix, le fait d'aller à Lourdes était une chose formidable.
00:05:20Bien entendu, j'avais demandé la guérison.
00:05:22Bien sûr, je crois en la grâce de Dieu et j'ai prié pour ça.
00:05:25Quand je suis descendu, nous avons dit une prière et c'est alors que j'ai senti comme une caresse dans le cou.
00:05:31J'ai cru que c'était une volontaire, mais en un instant, j'ai entendu une voix de femme très douce qui m'a dit trois fois, n'ayez pas peur.
00:05:41J'étais en chaise roulante et c'est alors qu'ils m'ont vu debout, en train de marcher très librement.
00:05:46Ils étaient émerveillés car ils ne pouvaient pas l'expliquer.
00:05:50Donc évidemment, quand on lit ça, d'abord, on est tous, moi je suis un peu comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois, bien évidemment.
00:05:56Mais vous, vous avez vu cette dame Antonietta Racco, vous l'avez examinée, j'imagine, monsieur.
00:06:03J'ai connu madame Racco l'année suivante, l'année 2010, lorsqu'elle est venue déclarer librement sa guélison, pour nous, à Lourdes, dans la tradition d'un siècle et demi désormais, une guélison supposée, pas prouvée.
00:06:18Donc, je l'ai rencontrée, j'ai appris son histoire, mais surtout, j'ai commencé à ramasser toute la documentation médicale.
00:06:25Il faut dire que la personne a collaboré activement.
00:06:28Elle a été suivie déjà depuis cinq ans par le Centre universitaire de neurologie à l'Université de Turin,
00:06:34parce qu'elle souffrait des problèmes de mauvais maux de tête, céphalées très graves.
00:06:40Et c'est là que, donc, par des gens qui sont très experts dans les maladies neurodégénératives, elle a été posée, le diagnostic.
00:06:47Dans la première année de sclérose latérale amyotrophique douteuse, ce qu'en France, nous appelons maladie de Charcot,
00:06:54mais depuis un an presque, très, très clair, il s'agissait du seul premier neurone moteur,
00:07:00c'est-à-dire une maladie qu'on appelle sclérose latérale primaire ou primitive.
00:07:04En tout cas, une maladie neurodégénérative est très grave.
00:07:07On l'a suivi pendant toutes les années et on a reconnu, dans la réunion annuelle du Comité médical international de Lourdes,
00:07:16le mois de novembre passé, sa guérison, parce que nous avons des critères très stricts à Lourdes,
00:07:22sous l'expérience désormais d'un siècle et demi, et parmi eux, il y a le critère aussi de la guérison durable dans le temps.
00:07:30Donc, on avait défini le diagnostic, on était sûr et certain qu'il allait bien,
00:07:33mais on ne pouvait pas, évidemment, risquer d'arriver à une conclusion si on était pendant une période qu'on appelle une période de rémission temporaire des symptômes.
00:07:44Mais franchement, au but de 15 ans, on était sûr et certain qu'elle était malade,
00:07:48effectivement, de sclérose latérale primitive, et qu'elle était effectivement guérie,
00:07:53en manière inexpliquée pour nos connaissances.
00:07:56Voilà.
00:07:56Et cette dame, aujourd'hui ?
00:07:58Eh bien, j'étais avec elle avant-hier, elle va très bien.
00:08:02Elle était toute contente lorsque son évêque a déclaré formellement, par décret, sa guérison être miraculeuse.
00:08:11Ce que nous avons à Lourdes, et je vous le dis parce que vous, vous êtes français, moi, un italien, un immigré,
00:08:16mais c'est quelque chose à laquelle dans l'Église nous sommes très fiers,
00:08:18c'est cette distinction rigoureuse entre le récit, que peut-être plein d'anges et tout ce que vous voulez,
00:08:24et par contre, la dure réalité médicale.
00:08:27On est devant une guérison vraie et réelle,
00:08:29et en médecine, on connaît le phénomène des rémissions spontanées de maladies graves.
00:08:34Donc, le phénomène d'une maladie même gravissime, comme un cancer ou une maladie neurodicinérative,
00:08:39peut être décrite en médecine.
00:08:42Le problème est de le prouver en manière irréfusable, chose qu'on a fait,
00:08:47et la personne est ravie, évidemment.
00:08:49Oui, vous dites irréfutable, mais vous avez dit que c'est supposé tout à l'heure,
00:08:52vous n'avez pas dit que c'est avéré.
00:08:53Vous avez fait une petite distinction, comme s'il y avait quand même une petite réticence,
00:08:58ou encore une question qu'il pouvait se poser.
00:09:01Non, non, non, non.
00:09:02Supposé, c'est...
00:09:03Je faisais référence à sa déclaration de guérison.
00:09:07Quand quelqu'un vient chez moi, comme chez mes prédécesseurs et mon successeur un jour,
00:09:12et ils viennent et nous disent des choses merveilleuses, pour nous c'est supposé.
00:09:15D'accord.
00:09:16Aujourd'hui, pas de doute, elle a été expertisée par l'université.
00:09:19Non, écoutez, c'est pour ça qu'on voulait vous entendre.
00:09:22Je rappelle donc que vous êtes le médecin qui valide, si j'ose dire cela, et c'est important.
00:09:31Alors, vous êtes en Italie actuellement, mais vous parlez un français absolument extraordinaire.
00:09:38Je ne sais pas si vous avez vécu longtemps en France, sans doute, pour parler aussi bien le français.
00:09:41Ça fait 15 ans que j'habite en France, c'est tout.
00:09:44Maintenant, je suis chez ma famille parce que c'est le week-end de Pâques.
00:09:48Oui, donc vous êtes effectivement retourné en Italie.
00:09:52Écoutez, je vous remercie beaucoup parce qu'on n'a pas l'occasion d'avoir si souvent des bonnes nouvelles.
00:09:59Donc, Antonietta Racco, moi j'aimerais bien que cette dame, elle a aujourd'hui 67 ans.
00:10:04Ça serait bien qu'elle puisse l'inviter, qu'elle puisse témoigner.
00:10:11Depuis les apparitions en 1858, l'Italienne est la 72e personne miraculée de Lourdes reconnue par l'Église.
00:10:18Sur plus de 7000 dossiers de guérison déposés à Lourdes depuis les apparitions, 72 cas ont été reconnus.
00:10:23Plus de 80% des guérisons reconnues miraculeuses concernent des femmes.
00:10:28Ça, c'est pas...
00:10:30Combien de consents ?
00:10:3180% des guérisons reconnues concernent des femmes.
00:10:36La plus jeune personne dont la guérison a été reconnue miraculeuse avait deux ans.
00:10:40Et les pays les plus touchés par les miracles, la France, 56, l'Italie, la Belgique, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse.
00:10:47Six personnes ont été guéries par l'intercession de Notre-Dame de Lourdes alors qu'elles n'étaient pas venues à Lourdes.
00:10:53La majorité des personnes ont été guéris au contact de l'eau de Lourdes, la plupart aux piscines du sanctuaire.
00:10:58Eh bien, je vous remercie beaucoup.
00:11:00Merci.
00:11:01C'était très intéressant, évidemment, de vous écouter.
00:11:05Je ne sais pas si les uns les autres...
00:11:06Je vous recommande une lecture.
00:11:07Je vous en prie.
00:11:07C'est un livre magnifique, L'insonance des miracles, de Didier Van Klauert.
00:11:12Oui.
00:11:13Mais c'est vrai que chacun de nous, forcément...
00:11:18Oui, défiant, ce qui est bien normal d'ailleurs.
00:11:20Et puis la médecine l'est également.
00:11:21L'Église l'est tout autant.
00:11:23On ne peut pas...
00:11:25Vous y croyez ?
00:11:27Moi, j'ai une foi très cartésienne.
00:11:29J'ai plutôt une approche très rationnelle de la foi.
00:11:31Et je suis toujours presque heurtée par le miracle.
00:11:35Mais ce qu'on peut noter, c'est que l'Église...
00:11:39Une foi cartésienne, c'est un oxymore.
00:11:41Non, ce n'est pas un oxymore.
00:11:42Mais pour moi, ce qui me plaît dans la foi catholique, c'est l'alliance de la foi et de la raison.
00:11:46Et c'est une recherche aussi intellectuelle.
00:11:49Et j'ai plutôt cette tendance et cette...
00:11:52Mais je suis aussi touchée.
00:11:53J'ai été à Lourdes plusieurs fois.
00:11:55Quand j'étais enfant, j'ai même...
00:11:56Je distribuais l'eau de Lourdes aux balades.
00:11:59Oui, parce que vous êtes native de la région.
00:12:02Oui, je ne suis pas très loin.
00:12:03Je suis à Toulouse.
00:12:03Et mon père travaillait à la grotte de Lourdes.
00:12:06On y allait tous les étés en pèlerinage.
00:12:08Et qui s'est posé à la grotte de Lourdes, votre père ?
00:12:10Il faisait partie de la sécurité.
00:12:12Enfin, c'était son...
00:12:12Pendant le pèlerinage.
00:12:14Bref.
00:12:15Et il est vivant depuis 20 ans.
00:12:16Et donc, je connais très très bien cet endroit.
00:12:19Et je trouve que c'est extrêmement touchant, en fait.
00:12:21Et bouleversant, la manière dont les gens se rendent en pèlerinage là-bas.
00:12:24Il y a une atmosphère dans ce lieu, une foi,
00:12:27qui ne peut que toucher même les esprits les plus cartésiens comme le mien.
00:12:31Je vais remercier vraiment le médecin, le docteur Alessandro De Franchisi.
00:12:35Lourdes, médecin permanent du Bureau des constatations médicales de Lourdes.
00:12:39C'est vous qui avez constaté le miracle.
00:12:41Vous êtes actuellement en Italie dans l'évêché de la miraculée.
00:12:44C'est formidable, cet évêché de la miraculée.
00:12:49Non, mais c'est la tradition de Lourdes.
00:12:51Lourdes fait l'enquête médicale.
00:12:54C'est tout.
00:12:55Et après, c'est l'évêque de Lourdes qui transmet les résultats à l'évêque de la personne guérie.
00:13:00Donc, à l'exception des premiers miracles reconnus par l'évêque du temple des apparitions à Lourdes,
00:13:07Mgr Laurence,
00:13:08les autres miracles ont été toujours reconnus par l'évêque de la personne guérie.
00:13:12L'avant-dernière, c'est-à-dire à Liverpool, l'archevêque de Liverpool.
00:13:17Le précédent, Bernadette Morio, par l'évêque de Beauvais en France.
00:13:21Elle habite encore dans le département de l'Oise, diocèse de Beauvais.
00:13:24Le précédent encore par l'italienne, l'évêque de Pavie, etc.
00:13:27Donc, ce n'est pas nouveau, c'est la procédure très stricte.
00:13:31Nous, nous faisons l'enquête médicale rigoureuse,
00:13:34et comme disait la dame auparavant, cartésienne.
00:13:38Après, qu'il soit un miracle, ce n'est pas nous.
00:13:40Dans les livres de médecine et dans nos textes, il n'existe pas le paragraphe miracle.
00:13:45Eh bien, merci, merci.
00:13:46Moi, j'aimerais qu'il y ait des miracles parfois avec Bruxelles et l'Union européenne,
00:13:50parce que la bureaucratie est très puissante.
00:13:52Et merci beaucoup, vraiment, et bonne journée en ce vendredi de Pâques.
00:13:58Parce qu'on va écouter Bernard Arnault.
00:14:00Et ce qui est intéressant, c'est que maintenant, des patrons parlent.
00:14:03De plus en plus.
00:14:04De plus en plus.
00:14:05Et c'est bien, parce que je rappelle quand même que c'est eux qui créent le business.
00:14:09L'emploi public, ce n'est pas ce qui peut sauver la France.
00:14:12Donc, qu'est-ce qu'il dit Bernard Arnault ?
00:14:13En plus, il les cache maintenant.
00:14:16Il dit les choses, et il dit les choses.
00:14:17Mais en fait, il dit les choses que tout le monde pense.
00:14:19Crois, vois.
00:14:20Mais en même temps, ça a plus de poids, parce que c'est lui qui le dit.
00:14:22Bernard Arnault, c'était hier l'Assemblée Générale de LVMH.
00:14:26Et moi, je suis favorable.
00:14:29Je ne sais pas si ça pourra se faire.
00:14:31Mais essayer de trouver la possibilité de créer une zone de libre-échange
00:14:35entre l'Europe et les États-Unis.
00:14:37Alors, ce n'est pas toujours facile, parce que l'Europe,
00:14:40elle n'est pas dirigée par un pouvoir politique, mais par un pouvoir bureaucratique,
00:14:43qui passe son temps à éditer des réglementations,
00:14:47qui s'imposent malheureusement à tous les États membres,
00:14:51et qui d'ailleurs, quelquefois, comme la France, en rajoute au passage
00:14:54pour compliquer encore la réglementation,
00:14:57et qui pénalisent beaucoup nos secteurs d'activité.
00:15:01Par exemple, l'agriculture en France,
00:15:04il ne se passe pas une semaine sans qu'on leur colle une nouvelle réglementation.
00:15:08Vous voyez ?
00:15:08Donc, la discussion n'est pas forcément facile.
00:15:10Mais c'est à ça qu'il faudrait aboutir.
00:15:12Il faudrait aboutir à une zone de libre-échange
00:15:16avec le premier marché du monde,
00:15:19qui est quand même toujours les États-Unis,
00:15:22et faire en sorte que ça puisse recréer un climat de confiance,
00:15:27d'échanges commerciaux, de progression réciproque.
00:15:30Je ne sais pas si on va y arriver, j'espère.
00:15:33Mais voilà.
00:15:35Sinon, si on se retrouve avec des droits de douane élevés,
00:15:39eh bien, effectivement, on a une partie de notre production
00:15:43qui est faite aux États-Unis.
00:15:45On a même certaines entreprises américaines, comme Tiffany.
00:15:51Et on sera amené à augmenter nos productions américaines,
00:15:56forcément, pour éviter les droits de douane.
00:15:59Et ça, si l'Europe n'arrive pas à négocier intelligemment,
00:16:02ils auront cette conséquence dans beaucoup d'entreprises.
00:16:06Il y a des entreprises pharmaceutiques.
00:16:08J'ai déjà entendu plusieurs sociétés
00:16:11qui envisagent d'augmenter leur capacité aux États-Unis.
00:16:14Mais il ne faudra pas dire que c'est la faute des entreprises.
00:16:17Ce sera la faute de Bruxelles, si ça devait arriver.
00:16:21Il faudrait que les États européens réussissent
00:16:23à essayer de maîtriser cette négociation
00:16:26et ne pas les laisser à des bureaucrates.
00:16:29Bon, c'est passionnant quand même d'écouter ça.
00:16:31Parce que personne ne le disait il y a 20 ou 25 ans.
00:16:33Et Bernard Arnault, forcément, il a une proximité
00:16:36avec Emmanuel Macron.
00:16:37C'est des gens qui se parlent.
00:16:38Et je pense qu'Emmanuel Macron, il pense la même chose
00:16:40que Bernard Arnault.
00:16:41Mais il n'a pas réussi.
00:16:43Il n'a pas réussi.
00:16:44Ça fait 8 ans, j'imagine que lui-même
00:16:46doit faire la même analyse.
00:16:48C'est-à-dire qu'en fait,
00:16:49tu as une sorte de technostructure
00:16:51qui a pris le pouvoir
00:16:52et tu n'y arrives pas.
00:16:54Tu n'y arrives pas.
00:16:57André Valigny ?
00:16:58C'est vrai qu'on critique souvent
00:16:59la bureaucratie bruxelloise.
00:17:01Elle existe.
00:17:01C'est une réalité.
00:17:03Mais en l'occurrence,
00:17:05et ce que dit Bernard Arnault
00:17:06se rapporte à l'actualité,
00:17:08en l'occurrence, il ne faut pas quand même
00:17:09renverser la charge de la preuve,
00:17:11si j'ose dire.
00:17:11Ce qui se passe actuellement,
00:17:12c'est de la faute de Trump.
00:17:14Les difficultés auxquelles risque
00:17:15de se heurter Bernard Arnault
00:17:16pour exporter, c'est à quoi il est droit.
00:17:19Mais André, ce n'est pas ce qu'il dit.
00:17:22Ce n'est pas ça qu'il dit.
00:17:23Justement, Bernard Arnault...
00:17:24Vous allez taper sur Trump.
00:17:27C'est votre truc.
00:17:28Vous êtes content.
00:17:29Vous avez votre diable.
00:17:31C'est extraordinaire.
00:17:32Il parle de la technostructure européenne.
00:17:35Au lieu de parler de ça,
00:17:36vous parlez de Trump.
00:17:38Il parle aussi des droits de banlie.
00:17:39Mais c'est autre chose.
00:17:42Il parle des exportations.
00:17:43Ce qu'il dit...
00:17:43Bernard Arnault est proche de Trump.
00:17:45Il a été invité à son investiture.
00:17:46Il a investi aux Etats-Unis.
00:17:48En fait, c'est insupportable.
00:17:49Pascal.
00:17:49Je vous adore,
00:17:50mais c'est insupportable.
00:17:50Est-ce que je peux terminer ?
00:17:53Oui, mais surtout,
00:17:54essayez.
00:17:55Est-ce que vous pouvez un jour
00:17:56dans votre vie
00:17:57ne pas réfléchir
00:17:58avec l'idéologie ?
00:18:00Est-ce que un jour,
00:18:01vous pouvez
00:18:02vous dire
00:18:03que ce n'est pas exactement
00:18:05ce qu'il dit ?
00:18:06Que Trump,
00:18:06c'est autre chose ?
00:18:08Il vous dit
00:18:09que la technostructure
00:18:10bruxelloise
00:18:10et que la France en rajoute ?
00:18:12C'est ça que vous devriez
00:18:13compter ?
00:18:13Je dis qu'il a raison.
00:18:14Je dis qu'il a raison.
00:18:15Mais pourquoi vous défendez Trump ?
00:18:16C'est votre diable !
00:18:17Parce que je développe pour raison.
00:18:18Et pourquoi vous défendez Trump
00:18:20à ce point ?
00:18:20Mais je ne le défends pas.
00:18:21C'est votre idole.
00:18:22Mais pas du tout.
00:18:23C'est votre idole, Trump.
00:18:24Avec ce qu'il fait
00:18:24sur les droits de douane.
00:18:25Bernard Arnault a des grandes difficultés
00:18:27pour exporter.
00:18:28Alors, il dit qu'il a investi
00:18:29aux Etats-Unis.
00:18:30Vous savez qu'il a investi...
00:18:31On y a une réponse.
00:18:31Il a inauguré...
00:18:32Vous me laissez parler,
00:18:33Pascal, 30 secondes.
00:18:34Il a inauguré une usine
00:18:35avec Trump
00:18:35lors du premier mandat de Trump.
00:18:37Il est allé inaugurer une usine,
00:18:38Louis Vuitton,
00:18:39aux Etats-Unis.
00:18:401000 emplois devaient être créés.
00:18:42300 seulement l'ont été
00:18:43parce qu'il ne trouve pas
00:18:43la main-d'oeuvre qualifiée
00:18:44aux Etats-Unis.
00:18:46Bernard Arnault est très embêté
00:18:47de ce que fait Trump.
00:18:48Il est très déçu.
00:18:49C'est un amoureux dépité.
00:18:51C'est une déception amoureuse.
00:18:52Il a misé sur Trump.
00:18:53Il est allé à l'investisseur de Trump.
00:18:55Et Trump met des droits de douane
00:18:56qui vont mettre en difficulté
00:18:57Bernard Arnault.
00:18:58Voilà pourquoi Arnault dit
00:18:59que ce qui se passe
00:19:00est très dommageable.
00:19:01Et il a raison.
00:19:01que la technocratie bruxelloise
00:19:03en rajoute.
00:19:05Et vous avez raison, Pascal.
00:19:06La technocratie bruxelloise
00:19:07en rajoute souvent.
00:19:08Mais l'origine du problème actuel,
00:19:10c'est Trump.
00:19:11Que vous le vouliez ou non.
00:19:12Je sais que ça vous déplaît
00:19:12parce que Trump est devenu
00:19:13votre idole.
00:19:14Mais pourquoi vous dites ça ?
00:19:18Parce que vous défendez Trump
00:19:19à longueur de plateau.
00:19:19Mais jamais de la vie.
00:19:20Vous défendez Trump
00:19:21à longueur de plateau.
00:19:21Mais jamais de la vie.
00:19:22Je vous assure que je préférais
00:19:24quand c'était Reagan
00:19:25ou d'autres présidents.
00:19:27Vous savez ce que je dis ?
00:19:28Comme tout un chacun,
00:19:29Trump c'est une réaction.
00:19:30A force de ne pas écouter
00:19:31les peuples,
00:19:32vous avez Trump.
00:19:33Vous croyez que ça nous fait plaisir
00:19:34d'avoir Trump ?
00:19:35Sérieusement ?
00:19:36Et d'avoir une forme
00:19:37de vulgarité au pouvoir
00:19:38comme ça ?
00:19:39Surtout cette incohérence.
00:19:40Et cette incohérence ?
00:19:41Mais si on écoutait
00:19:42un peu plus les peuples,
00:19:43on n'aurait pas des Trumps.
00:19:44Vous pouvez comprendre ça ?
00:19:45Que ça fait des années
00:19:46que les peuples en Europe
00:19:48ou aux Etats-Unis
00:19:48ne sont plus écoutés.
00:19:50Alors quand ils ne sont plus écoutés,
00:19:51effectivement,
00:19:52ils vont chercher
00:19:52d'autres personnes.
00:19:54Donc arrêtez de dire
00:19:54que je défends Trump.
00:19:55Mais en revanche,
00:19:56sur Bernard Arnault,
00:19:57ce qui m'intéresse,
00:19:57c'est son constat
00:19:58sur l'économie française.
00:20:00Parce que ça va
00:20:01avec Pouyanné,
00:20:02ça va avec Safran,
00:20:04ça va avec M. Ménégo
00:20:05de Michelin.
00:20:06C'est ça qui m'intéresse.
00:20:07Alors sur Safran.
00:20:09Eugénie Bastier.
00:20:10Non mais,
00:20:11là où je suis d'accord
00:20:12avec André Maligny,
00:20:14c'est qu'il ne faut pas
00:20:15non plus tout céder
00:20:16à Donald Trump
00:20:16et céder à ses exigences.
00:20:18L'Union européenne
00:20:19doit se battre
00:20:20pour ses propres intérêts
00:20:21comme Trump se bat
00:20:22pour ses intérêts.
00:20:23Et c'est vrai
00:20:24qu'on est dans une reconfiguration
00:20:25de la mondialisation
00:20:25aujourd'hui.
00:20:26on n'est plus
00:20:27dans un libre-échange
00:20:28mondialisé,
00:20:29mais on a d'un côté
00:20:30la Chine
00:20:30qui va faire des partenariats
00:20:31avec les pays
00:20:32qui sont autour d'elle,
00:20:34les Etats-Unis aussi.
00:20:35Et nous,
00:20:36il faut que l'Europe
00:20:37on s'allie aux Etats-Unis.
00:20:39Ce serait le sens
00:20:40à mon avis
00:20:40de l'histoire.
00:20:42Et il faut travailler
00:20:42là-dessus.
00:20:44Mais il y a
00:20:44beaucoup de naïveté.
00:20:46L'Union européenne,
00:20:47c'est la seule zone du monde
00:20:49où on croit encore
00:20:49au libre-échange
00:20:50en réalité.
00:20:51Vous savez que par exemple
00:20:52aux Etats-Unis,
00:20:53vous avez des monopoles privés
00:20:54aujourd'hui gigantesques.
00:20:55En Chine,
00:20:55vous avez des monopoles privés
00:20:56gigantesques.
00:20:57L'Union européenne,
00:20:57en 2019,
00:20:58a interdit la fusion
00:20:59Alstom-Siemens
00:21:00qui permettrait
00:21:01de faire un géant
00:21:02européen de l'acier
00:21:04au nom du dogme
00:21:04de la concurrence.
00:21:05Donc on empêche
00:21:06le développement
00:21:07de géants européens,
00:21:08de grandes entreprises européennes
00:21:10au nom d'un dogme,
00:21:11non pas justement
00:21:11d'excès de normes,
00:21:12mais ça c'est un gros
00:21:13problème de l'Union européenne,
00:21:13mais au contraire,
00:21:14un dogme de la concurrence
00:21:15qui est complètement obsolète.
00:21:17Et donc il faut que l'Union européenne
00:21:19se reconfigure
00:21:20aux nouvelles exigences
00:21:21de la mondialisation.
00:21:21Juste un point.
00:21:23Eugénie Bassier
00:21:24ne peut pas le dire,
00:21:25donc je le dis à sa place.
00:21:26Elle a fait une chronique
00:21:27géniale
00:21:28sur un livre
00:21:29d'Arnaud Horin
00:21:31qui est absolument
00:21:32extrêmement important
00:21:33qui s'appelle
00:21:34Le monde confisqué
00:21:35et qui montre
00:21:35qu'aujourd'hui
00:21:37nous sommes entrés
00:21:38dans le capitalisme
00:21:39de la finitude.
00:21:40Et c'est ça
00:21:41qui est en jeu.
00:21:41C'est-à-dire que
00:21:42l'idée que l'on puisse
00:21:44continuer la croissance
00:21:45d'une manière exponentielle
00:21:48c'est terminé.
00:21:49Et Trump
00:21:50ce n'est pas simplement
00:21:51une réaction populaire,
00:21:52c'est aussi une réaction
00:21:53économique,
00:21:54d'intérêt
00:21:54qui prend en compte
00:21:55cet élément.
00:21:56Et justement
00:21:57ce livre
00:21:58permet de dire
00:21:59bah oui
00:22:00on sait
00:22:00quelle est la stratégie de Trump
00:22:01il n'est pas incohérent
00:22:03il n'est pas
00:22:03non mais je suis désolé
00:22:04il n'est pas incohérent
00:22:05il n'est pas incohérent
00:22:06non non non
00:22:06il y a une cohérence
00:22:07il a pris
00:22:08il a pris tout à fait
00:22:09la mesure
00:22:09de la finitude
00:22:10aujourd'hui
00:22:11du capitalisme
00:22:12c'est un livre essentiel
00:22:12Le retour au protectionnisme
00:22:13et au mercantilisme
00:22:14Absolument
00:22:15donc
00:22:15dire
00:22:17c'est de la faute de l'un
00:22:18c'est de la faute de l'autre
00:22:19moi je veux bien
00:22:20mais moi
00:22:20ce qui me manque
00:22:21ce qui manque
00:22:22c'est une vision globale
00:22:23de ce qui est en train
00:22:24de passer
00:22:25nous vivons
00:22:25la fin d'une forme
00:22:26de mondialisation
00:22:27c'est tout
00:22:27Pour revenir au patron
00:22:29je pense comme vous
00:22:32qu'il faut écouter les patrons
00:22:33sauf que
00:22:34c'est nouveau quand même
00:22:35les patrons s'expriment
00:22:37parce qu'il y a une époque
00:22:38dès qu'ils l'ouvraient un petit peu
00:22:39ils étaient virés
00:22:40rappelez-vous
00:22:41toutes les commissions d'enquête
00:22:42absolument extraordinaire
00:22:43on a vu monsieur Lévy
00:22:44EDF
00:22:45monsieur Henri Proglio
00:22:46qui alertait
00:22:47sur la filière nucléaire
00:22:49ils ont été virés
00:22:50et ça va continuer
00:22:52et moi je ne sais pas
00:22:53le sort qui sera réservé
00:22:55au président de Safran
00:22:56qui l'a ouverte
00:22:58est très fort
00:22:58directeur général
00:22:59mais ce que je veux dire
00:23:00il parle aussi
00:23:01en raison de la faiblesse
00:23:02du MEDEF
00:23:03c'est ça
00:23:04écoutez Bernard Arnault
00:23:06pourquoi je dis
00:23:07qu'il ne faut pas
00:23:08de l'idéologie
00:23:08il faut encourager
00:23:09le business
00:23:09c'est tout
00:23:10il faut encourager
00:23:11l'initiative
00:23:12mais on est d'accord
00:23:13vous êtes d'accord
00:23:14non en fait
00:23:15ah bon
00:23:15non vous n'êtes pas d'accord
00:23:16alors je vais vous expliquer
00:23:17ce que j'ai fait en Isère
00:23:18mais je ne vous parle pas
00:23:18de
00:23:18oui mais justement
00:23:19parce que les écologistes
00:23:21moi je les combats aussi
00:23:22sur le développement économique
00:23:23j'ai voulu implanter
00:23:24un center park en Isère
00:23:25quand j'étais président
00:23:26du département
00:23:26il y a eu tellement
00:23:27de manifestations
00:23:28ils ont installé une ZAD
00:23:29monsieur Piole en tête
00:23:30ils sont montés manifestés
00:23:31ZAD pendant des années
00:23:32Pierre Evacan s'est retiré
00:23:34en disant
00:23:34c'est terminé
00:23:35on ne veut plus investir
00:23:36en France
00:23:36plus de center park
00:23:37actuellement il y a un grand
00:23:38projet d'extension
00:23:39de ST Microelectronics
00:23:40à 20 km de Grenoble
00:23:42les communes
00:23:43la communauté de communes
00:23:44le département
00:23:45on a mis énormément
00:23:46d'argent public
00:23:46depuis 20 ans
00:23:47pour en faire un fleuron
00:23:48de l'industrie nationale
00:23:49tous les présidents sont venus
00:23:51Chirac, Hollande, Sarkozy, Macron
00:23:53tout le monde est venu
00:23:54à ST Microelectronics
00:23:55il y a un projet de développement
00:23:56d'agrandissement
00:23:57pour créer encore plus
00:23:59d'emplois de richesses
00:23:59les écologistes s'y opposent
00:24:01mais qui a fait l'alliance
00:24:03avec les écologistes
00:24:04historiquement ?
00:24:05c'est François Hollande
00:24:05mais pardonnez-moi
00:24:07ça date d'avant France
00:24:08j'ose pas
00:24:09mais pardonnez-moi
00:24:11c'est vos amis
00:24:12je veux dire
00:24:13vous pouvez
00:24:14vous en laver les mains
00:24:16c'est la majorité plurielle
00:24:18c'est toutes ces décisions
00:24:19depuis 30 ans
00:24:20et puis maintenant
00:24:21vous venez aujourd'hui
00:24:22critiquer
00:24:22mais vous êtes avec eux
00:24:23et sur le nucléaire
00:24:24ça a été pire encore
00:24:25je vous assure
00:24:26quand je vous écoute
00:24:28je me dis
00:24:28mais pourquoi cet homme
00:24:29n'a pas quitté la gauche ?
00:24:31ah bah j'ai toujours de gauche
00:24:32oui bah je sais pas en quoi
00:24:33toujours de gauche
00:24:34bah oui
00:24:34je sais pas en quoi
00:24:35parce que
00:24:35on ne se refait pas
00:24:36la justice sociale
00:24:38l'universalisme républicain
00:24:39l'égalité des chances
00:24:41mais ça c'est de gauche
00:24:42ah oui bien sûr
00:24:43c'est de gauche
00:24:43ah oui c'est pas de droite
00:24:44la justice sociale
00:24:45c'est un peu plus de gauche
00:24:46ah bon
00:24:46ah oui quand même
00:24:47c'est formidable d'ailleurs
00:24:48donc vous avez le monopole du coeur
00:24:49en fait on en est toujours là
00:24:50on n'a pas évolué
00:24:54ça fait 50 ans
00:24:55vous avez le monopole du coeur
00:24:56c'est pas dit qu'on avait le monopole
00:24:57mais si
00:24:57mais on a quand même
00:24:58historiquement une tradition
00:25:00de la justice sociale
00:25:01vous avez le monopole du coeur
00:25:02et de l'égalité républicaine
00:25:03on en est là
00:25:04on est en 1974
00:25:05et bien moi aussi
00:25:06j'ai un coeur
00:25:07il bat à sa mesure
00:25:08et je trouve toujours
00:25:11arrogant
00:25:11de s'arroger le monopole du coeur
00:25:14c'est à 50 ans
00:25:1550 ans
00:25:16comment ?
00:25:1650 ans
00:25:17ouais 51
00:25:17un demi-siècle
00:25:20alors monsieur Hill
00:25:22la semaine prochaine
00:25:24monsieur Hill
00:25:25ce sera Jean-Pierre Foucault
00:25:26qui sera à votre place
00:25:27qui reprend sa place de titulaire
00:25:29puisque vous vous êtes
00:25:31je ne suis que le remplaçant
00:25:33le remplaçant
00:25:33300 jours sur
00:25:34360 jours
00:25:37quasiment sur 365
00:25:38mais lui c'est le vrai titulé
00:25:40bien sûr
00:25:41évidemment
00:25:41évidemment
00:25:42bon comment ça va
00:25:42je dis ça
00:25:43je fais référence à la
00:25:44évidemment à la vidéo
00:25:46que vous avez faite
00:25:46avec Jean-Pierre Foucault
00:25:47qui est vraiment drôle
00:25:48et vous êtes bon comédien
00:25:49vous avez toutes les qualités
00:25:51vous me faites plaisir
00:25:52vous faites plaisir
00:25:52vous êtes bon imitateur
00:25:55pardon ?
00:25:57je viens de découvrir ça
00:25:58vous êtes qui est poné en 74
00:26:02non mais alors figurez-vous
00:26:03qu'on va aller se balader
00:26:05dans cette période là aussi
00:26:05ce matin
00:26:06parce qu'on va parler des shows
00:26:07de Mariti et Gilbert Carpentier
00:26:08je ne sais pas si vous regardiez
00:26:09numéro 1
00:26:10ah ça c'est formidable
00:26:12oui parce qu'il y a un doc
00:26:13ce soir qui passe sur
00:26:14oui parce qu'ils fêtent
00:26:15leurs 50 ans aussi
00:26:16cette année
00:26:17c'était en 96
00:26:18c'était numéro 1
00:26:19numéro 1
00:26:20et il y avait
00:26:20comment ?
00:26:21top A
00:26:21alors il y avait top A avant
00:26:23effectivement top A
00:26:25et quand TF1 a été créé
00:26:30en 60
00:26:31pas privatisé
00:26:31déclatement de l'ORTF
00:26:33privatisé
00:26:34en fait a été créé
00:26:36en 75
00:26:37Antenne 2
00:26:37exactement Antenne 2
00:26:39et il y avait numéro 1
00:26:42le samedi soir
00:26:43et après il y avait
00:26:44un feuilleton
00:26:45je me souviens
00:26:46Dallas
00:26:47ah non mais bien après
00:26:48Dallas
00:26:49Dallas c'était à
00:26:5081
00:26:50en plus Dallas c'était
00:26:52à 20h30
00:26:52vraiment
00:26:53non là il y avait
00:26:53un feuilleton à 21h30
00:26:54il y avait le Richel Pauvre
00:26:56Peyton Place
00:26:57et après
00:26:58on avait le droit
00:27:01d'attirer l'histoire
00:27:02
00:27:02c'était très chiant
00:27:03le feuilleton
00:27:03des feuilleton
00:27:04oui non
00:27:05il y avait parfois
00:27:05Téléfoot aussi
00:27:06avec Pierre Camjoni
00:27:07le samedi soir
00:27:08oui bien sûr
00:27:09bon bah moi je vais
00:27:11vous laisser
00:27:11bah oui monsieur
00:27:12on va
00:27:13on se retrouve à 11h
00:27:15merci
00:27:16merci à vous
00:27:18il n'y a pas
00:27:18eu de miracle
00:27:19dans notre échange
00:27:21et là je ne vous ai
00:27:22pas convaincu
00:27:23qu'il faut encourager
00:27:23l'entreprise
00:27:24mais si bien sûr
00:27:25je suis fils d'entrepreneur
00:27:26je suis avantage
00:27:27entrepreneur moi
00:27:28mon père est entrepreneur
00:27:30mon grand-père l'était
00:27:31je sais ce qu'il faut
00:27:33de courage
00:27:33de créativité
00:27:34pour créer
00:27:35il faut les aider
00:27:36non on ne fait que ça
00:27:37les aider
00:27:38on les aide beaucoup
00:27:38alors là vous n'avez pas compris
00:27:41mais on a un peu
00:27:42les exonérations
00:27:44Hollande avait fait le CIC
00:27:45c'est incroyable
00:27:46qu'ils pensent ça d'ailleurs
00:27:47c'est sidérant
00:27:48monsieur Valini pense vraiment
00:27:49il faut essayer
00:27:50une fois de créer une entreprise
00:27:52il pense vraiment ce qu'il vient de dire
00:27:54pour se rendre compte
00:27:54que non c'est pas possible
00:27:55allez on marque une pause
00:27:56et on revient tout de suite
00:27:57il est 9h27
00:27:57à tout de suite
00:27:58la nouvelle librairie édition
00:28:04vous venez de publier
00:28:05le racisme anti-blanc
00:28:06l'enquête interdite
00:28:08parce que l'autre jour
00:28:09Sophie Primard
00:28:09assez courageusement
00:28:11d'ailleurs dans l'espace médiatique
00:28:12disait que le racisme anti-blanc
00:28:14existe
00:28:15porte-parole du gouvernement
00:28:17Soumaïa Labidi
00:28:18est avec nous
00:28:18à nos rappels
00:28:19les titres
00:28:19Bonjour Pascal
00:28:25bonjour à tous
00:28:26à la lune de l'actualité
00:28:27un adolescent
00:28:28poignardé à plusieurs reprises
00:28:29lors d'une altercation
00:28:30hier après-midi
00:28:31devant un lycée d'Echirol
00:28:33près de Grenoble
00:28:34la victime
00:28:35blessée à la cuisse
00:28:35et à l'abdomen
00:28:36a été immédiatement
00:28:37prise en charge
00:28:38et transportée aux urgences
00:28:39quant à l'auteur des faits
00:28:40il a pris la fuite
00:28:41en voiture
00:28:42la Savoie
00:28:44de nouveau placée
00:28:44en vigilance orange
00:28:45en raison des risques
00:28:46importants d'avalanche
00:28:47dans les massifs
00:28:48alpins du département
00:28:49le préfet appelle
00:28:50à la plus grande prudence
00:28:51et des conseils
00:28:52fortement toutes sorties
00:28:53en dehors des domaines
00:28:54et des pistes ouvertes
00:28:55et sécurisées
00:28:56et puis c'est un événement
00:28:58sportif
00:28:58unique en 100 genres
00:28:59qui va avoir lieu
00:29:00demain en Chine
00:29:00des robots humanoïdes
00:29:02que vous découvrez
00:29:02à l'écran
00:29:03vont participer
00:29:04à un semi-marathon
00:29:05aux côtés de 12 000 humains
00:29:06eux en chair
00:29:08et en os
00:29:08ça c'est une information
00:29:11alors j'avais
00:29:12bravo Soumaïa
00:29:13parce que je n'avais pas
00:29:14vu cette information
00:29:14bravo Charlotte Gorzala
00:29:15qui a trouvé l'enjeu
00:29:16et bien écoutez
00:29:16est-ce qu'on peut revoir
00:29:17cette image
00:29:18parce qu'on est quand même
00:29:18là on est chez les fous
00:29:20là on a franchi
00:29:21quelque chose
00:29:21c'est-à-dire que maintenant
00:29:22tu fais courir des robots
00:29:23et tu vas courir
00:29:24c'est intéressant
00:29:25mais vraiment
00:29:27c'est bien
00:29:28non
00:29:28ce monde
00:29:30ce monde
00:29:30ce monde
00:29:31nous surprend
00:29:32non ?
00:29:33pour remplacer les joueurs
00:29:34de l'Olympique leunet peut-être ?
00:29:35ah là là
00:29:36ça c'est vrai
00:29:38on va être
00:29:39dans une seconde
00:29:40pour remplacer
00:29:40la population
00:29:41parce que même la Chine
00:29:42connaît un effondrement démographique
00:29:44bon on va être
00:29:45dans une seconde arène
00:29:46parce qu'à Rennes
00:29:46trois hommes armés
00:29:47sont entrés dans un
00:29:48restaurant
00:29:49Subway
00:29:50ont ouvert le feu
00:29:50faisant de nombreux blessés
00:29:51hier après-midi
00:29:53Rennes
00:29:53Nantes
00:29:54Bordeaux
00:29:54et Chirol à côté de Grenoble
00:29:56voilà
00:29:56oui mais qu'est-ce que vous voulez
00:29:57que je vous dise
00:29:58c'est la vie d'aujourd'hui
00:30:01mais juste un mot sur
00:30:03y a-t-il trop de fonctionnaires
00:30:03en France ?
00:30:04est-ce que vous trouvez
00:30:04qu'il y a trop de fonctionnaires
00:30:05en France ?
00:30:05il y en a beaucoup
00:30:06il y en a beaucoup
00:30:06il y a un chiffre
00:30:09qui m'a
00:30:09en fait je vous aime
00:30:12est-ce qu'il y en a trop ?
00:30:15il y a un chiffre
00:30:15qui est assez intéressant
00:30:17Jacques Delarozière
00:30:18expliquait qu'il y a
00:30:1915 millions d'habitants
00:30:20en moins en France
00:30:20il y a 1 million
00:30:21de fonctionnaires de plus
00:30:22par rapport à l'Allemagne
00:30:23donc il y en a trop ?
00:30:26oui
00:30:26mais c'est pas tant
00:30:26en fait
00:30:27il y en a trop
00:30:28pourquoi vous ne dites pas
00:30:28il y en a trop alors ?
00:30:29pourquoi vous ne dites pas
00:30:29il y en a trop
00:30:30il y en a trop
00:30:34et surtout
00:30:34le statut des fonctionnaires
00:30:35est problématique
00:30:36c'est-à-dire que
00:30:37vous pourriez avoir
00:30:37il y a des pays
00:30:38comme les pays du Nord
00:30:39vous avez beaucoup de fonctionnaires
00:30:39mais ils n'ont pas le même statut
00:30:40c'est pas l'emploi à vie
00:30:41c'est pas la retraite plus tôt
00:30:44c'est pas les innombrables privilèges
00:30:46qu'ont les fonctionnaires
00:30:46aujourd'hui en France
00:30:47donc on peut réfléchir
00:30:48aussi à un changement de statut
00:30:49non mais là où il a raison
00:30:50c'est qu'il ne s'agit pas
00:30:51de pointer du doigt
00:30:52stigmatiser
00:30:53mais M. Pouillani
00:30:55il a dit quelque chose
00:30:56vraiment d'intelligent
00:30:57au fil des années
00:30:57un état profond s'est créé en France
00:31:00confiance politique
00:31:01cela s'accélère
00:31:02avec les gouvernements
00:31:03qui chutent tous les 6 mois
00:31:04ça c'est vraiment vrai
00:31:05c'est le programme de l'époque
00:31:06pourquoi écouter un ministre
00:31:07qui ne va pas rester
00:31:08les fonctionnaires
00:31:09bon ils disent
00:31:10on n'a rien à faire
00:31:11j'ai des exemples
00:31:11avec des ministres
00:31:12qui expliquent
00:31:13qu'en arrivant à leur poste
00:31:14on leur dit
00:31:15bon t'es bien gentil
00:31:16tu vas prendre tes quartiers
00:31:17mais c'est nous
00:31:17qui allons décider
00:31:18et que vous voulez vous attaquer
00:31:19par exemple supprimer une agence
00:31:20c'est impossible
00:31:21c'est un vrai problème
00:31:22car cela renforce
00:31:23le poids d'une administration
00:31:23qui a tendance
00:31:24à compliquer les choses
00:31:25M. Pouillanais
00:31:26le mot important de Pouillanais
00:31:28c'est état profond
00:31:30car c'est la première fois
00:31:32qu'une personne
00:31:32de cette importance
00:31:33en France
00:31:34prononce le mot
00:31:35état profond
00:31:36il ne l'a jamais dit
00:31:36Emmanuel Macron ?
00:31:37Emmanuel Macron l'avait dit
00:31:38devant les amassadeurs
00:31:38oui mais pas sous la forme
00:31:39pardonnez-moi
00:31:41ce n'est pas pour parler de ça
00:31:42là ce qu'il vise
00:31:43c'est exactement
00:31:44l'état profond
00:31:45comme il y a eu
00:31:46un état profond
00:31:46comme il y a d'ailleurs toujours
00:31:47un état profond
00:31:48aux Etats-Unis
00:31:48donc c'est la première fois
00:31:49qu'un chef d'entreprise
00:31:50pointe et en ces termes
00:31:52c'est le premier reproche
00:31:54que je fais à Emmanuel Macron
00:31:56ne pas avoir réformé l'état
00:31:58je pense que c'est son
00:31:59le principal reproche
00:32:01parce que lui-même
00:32:02pouvait être habité
00:32:03de bonne volonté
00:32:04c'est difficile
00:32:05il pensait que la parole suffisait
00:32:07et il n'a pas pris
00:32:08la mesure de cela
00:32:09et il aurait dû
00:32:11faire ce qu'il a fait
00:32:11pour avec d'autres dames
00:32:12c'est pas qu'il pensait
00:32:13que la parole suffisait
00:32:14il pensait que sa parole suffisait
00:32:15non seulement
00:32:16oui mais le nombre
00:32:17c'est le principal reproche
00:32:18que je lui ai fait
00:32:18le nombre de fonctionnaires
00:32:19a augmenté depuis son âge
00:32:20en plus
00:32:21de 150 000 je crois
00:32:23bon je disais qu'on serait
00:32:24en direct de Rennes
00:32:26et je crois que nous sommes
00:32:27avec la chef de file
00:32:28de Progrès
00:32:30à la mairie de Rennes
00:32:31Carole Gandon
00:32:32bonjour madame
00:32:33à Rennes
00:32:34je ne veux pas dire
00:32:35que c'est tous les jours
00:32:35bien sûr
00:32:36mais cette ville
00:32:36est devenue
00:32:37manifestement
00:32:38une ville sinistrée
00:32:39en termes de sécurité
00:32:41comme Nantes
00:32:42comme Bordeaux aussi
00:32:43à Rennes
00:32:44trois hommes armés
00:32:45sont entrés dans un restaurant
00:32:46se bouait
00:32:47et ont ouvert le feu
00:32:47faisant de nombreux blessés
00:32:48hier en fin d'après-midi
00:32:50un jeune homme de 23 ans
00:32:51se trouve actuellement
00:32:52en état d'urgence absolu
00:32:53après avoir été touché
00:32:54par balle
00:32:56bon j'ai regardé
00:32:57le compte de madame
00:32:57Apéret
00:32:58je ne sais pas
00:32:58sur Twitter
00:33:00manifestement
00:33:00elle n'a pas réagi
00:33:02mais j'imagine
00:33:03comment ?
00:33:05elle a quitté Twitter
00:33:06elle a quitté Twitter
00:33:07effectivement
00:33:08donc comme ça
00:33:09c'est
00:33:09ah oui parce que c'est
00:33:10Elon Musk
00:33:10elle a réagi
00:33:12il y a eu un micro tendu
00:33:14je croyais
00:33:14d'accord
00:33:15donc c'est bien
00:33:15de le préciser
00:33:16mais quel est
00:33:18votre sentiment
00:33:19même si je le précise
00:33:21ça ne touche pas que Rennes
00:33:22cette sécurité
00:33:23cette violence
00:33:23elle est dans de nombreuses villes
00:33:24aujourd'hui
00:33:25de nombreuses villes françaises
00:33:27écoutez oui
00:33:28mais Rennes
00:33:29c'est quand même
00:33:29la deuxième ville
00:33:30après Marseille
00:33:30qui a vu
00:33:32les trafics de stupes
00:33:34augmenter le plus
00:33:35depuis dix ans
00:33:36on a plus de 135%
00:33:38d'augmentation en dix ans
00:33:39des trafics de stupéfiants
00:33:41à Rennes
00:33:41et c'est vrai
00:33:43qu'on a une majorité
00:33:44socialiste
00:33:45communiste
00:33:45et écologiste
00:33:47qui
00:33:48si vous voulez
00:33:48depuis une quinzaine d'années
00:33:50est passé
00:33:51de l'aveuglement
00:33:52à la molesse
00:33:53tout en étant
00:33:54aujourd'hui
00:33:55dans une forme
00:33:55d'hypocrisie
00:33:56c'est à dire que
00:33:57dans les discours
00:33:58et dans les mots
00:33:58la mère affiche
00:34:00une forme de fermeté
00:34:01et effectivement
00:34:02elle en appelle
00:34:04régulièrement
00:34:04à l'État
00:34:05pour venir
00:34:06protéger
00:34:06sa ville
00:34:08elle a investi
00:34:10certes
00:34:10des moyens
00:34:11dans la police municipale
00:34:12mais enfin
00:34:12le rattrapage
00:34:13n'est pas là du tout
00:34:13nous sommes très
00:34:14très en retard
00:34:14sur les moyens
00:34:16humains
00:34:16et techniques
00:34:18la vidéoprotection
00:34:20est ridiculement
00:34:23déployée
00:34:24il y a très peu
00:34:24d'outils concrets
00:34:26elle refuse
00:34:27évidemment
00:34:28d'ouvrir le débat
00:34:28sur l'armement
00:34:29des policiers municipaux
00:34:30donc voilà
00:34:32et puis
00:34:33on alliance
00:34:33avec Jean-Luc Mélenchon
00:34:35en dit long
00:34:36elle est sur la ligne
00:34:37fort depuis le début
00:34:38elle participe
00:34:40à des tables rondes
00:34:41des débats
00:34:42sur est-ce que la police
00:34:43tue
00:34:43donc voilà
00:34:44il y a une forme
00:34:45d'hypocrisie permanente
00:34:46et un climat
00:34:48de laisser faire
00:34:48qui malheureusement
00:34:50est propice
00:34:50au développement
00:34:51de ces types de trafic
00:34:52bon alors évidemment
00:34:53c'est dur de faire
00:34:54un lien entre la politique
00:34:55municipale
00:34:56et puis ce qui se passe
00:34:56à Rennes
00:34:57puisque je le répète
00:34:58ce n'est pas qu'à Rennes
00:34:59mais c'est vrai
00:35:00que j'apprends
00:35:01que les policiers
00:35:02municipaux ne sont pas
00:35:04armés à Rennes
00:35:04c'est ce que vous nous dites
00:35:06bon on est au-delà
00:35:07de l'aveuglement
00:35:08aujourd'hui
00:35:08et on met même en danger
00:35:10les policiers municipaux
00:35:12me semble-t-il
00:35:12on appelle aux moyens
00:35:13de l'état
00:35:13madame Apéry
00:35:14vous disiez
00:35:14n'arme pas sa police
00:35:16elle demande à l'état
00:35:17et j'apprends également
00:35:18qu'il n'y a pas
00:35:20de vidéoprotection
00:35:22il y a très peu
00:35:23c'est ce que vous nous dites
00:35:23donc c'est au moins
00:35:24deux moyens
00:35:25je ne dis pas
00:35:25que ça résoudrait tout
00:35:26mais ça montrerait
00:35:27quand même
00:35:28une volonté
00:35:29de combattre ça
00:35:30et c'est toujours pareil
00:35:31de ne pas se réfugier
00:35:32derrière l'idéologie
00:35:33de dire ça n'existe pas
00:35:34même monsieur Humeric
00:35:35lui a
00:35:36à Bordeaux
00:35:37exactement
00:35:38a doté
00:35:39oui il a doté
00:35:41ses policiers
00:35:41de
00:35:42bon bah écoutez
00:35:43ça sera l'occasion
00:35:44d'interroger les Rennes
00:35:45l'année prochaine
00:35:46vous dites qu'elle fait
00:35:47alliance avec
00:35:48la France Insoumise
00:35:49donc c'est une alliance
00:35:50moi j'ai l'impression
00:35:50qu'à Nantes et à Rennes
00:35:51s'il n'y a pas
00:35:52alliance avec
00:35:52si la gauche
00:35:54n'est pas unie
00:35:54elle ne repassera pas
00:35:55dans ces villes
00:35:56de Nantes et de Rennes
00:35:57alors
00:35:58localement
00:35:59elle a
00:36:00elle a
00:36:01refusé
00:36:02de
00:36:03de s'associer
00:36:04à la France Insoumise
00:36:05localement
00:36:05elle n'en a pas besoin
00:36:07à vrai dire
00:36:07parce qu'elle avait
00:36:08une majorité assez large
00:36:09avec les communistes
00:36:10et les écologistes
00:36:10mais au niveau national
00:36:12elle est sur la ligne
00:36:13NUPES
00:36:14très clairement
00:36:15et elle a contribué
00:36:16aux élections législatives
00:36:17aux négociations
00:36:19au partage
00:36:19des circonscriptions
00:36:20avec LFI
00:36:21donc elle est
00:36:22clairement
00:36:23d'ailleurs
00:36:24pas une contradiction
00:36:26crée
00:36:26puisque LFI
00:36:27est semble-t-il
00:36:28un parti fréquentable
00:36:29au niveau national
00:36:29et pas fréquentable
00:36:31pour elle
00:36:31au niveau local
00:36:32Merci Mme Gondon
00:36:33et bien sûr
00:36:34si Mme Perret
00:36:34souhaite répondre
00:36:35à ce que vous avez dit
00:36:37cette antenne lui
00:36:38est évidemment
00:36:38ouverte
00:36:39soit en visio
00:36:41comme on vient
00:36:41de le faire là
00:36:42soit si elle vient
00:36:43sur un autre plateau
00:36:44Juste un dernier mot
00:36:45Pascal
00:36:46Juste un dernier mot
00:36:47pour quand même
00:36:47exprimer ma solidarité
00:36:49à deux collègues
00:36:50du conseil municipal
00:36:50qui étaient dans le restaurant
00:36:52dans le fast-food
00:36:54où a eu lieu
00:36:54la fusillade
00:36:55qui du coup
00:36:57ont été très choqués
00:36:58je souhaite exprimer
00:36:59au nom
00:37:00en tout cas
00:37:01de l'opposition municipale
00:37:03notre solidarité
00:37:03à nos deux collègues
00:37:05qui étiquent sur le terrain
00:37:07parce qu'on est une opposition
00:37:08au travail
00:37:09sur le terrain
00:37:09et voilà
00:37:10On s'associe évidemment
00:37:12à cette compassion
00:37:14que vous exprimez à l'instant
00:37:15et je le répète
00:37:16Mme Nathalie Appéret
00:37:17est la bienvenue
00:37:18comme Mme Roland
00:37:19dont on parle souvent
00:37:21la maire de Rennes
00:37:22la bienvenue
00:37:22sur ce plateau
00:37:23Ça montre justement
00:37:24que les choix municipaux
00:37:25ont un impact très concret
00:37:26en plus d'élections
00:37:27on dit parfois
00:37:28le vote écolo
00:37:28c'est un peu un vote symbolique
00:37:29au moment des municipales
00:37:30vous avez des dogmes
00:37:32comme ça
00:37:32de ne pas armer la police
00:37:33et vous avez le fait
00:37:34quand même
00:37:34de s'opposer
00:37:35aux investissements
00:37:36de Safran
00:37:37c'était à Rennes aussi
00:37:38Oui oui
00:37:38Et là aussi
00:37:39l'alliance avec les écolos
00:37:40c'est eux qui se sont opposés
00:37:41Ce sont les électeurs
00:37:42qui...
00:37:43Même problème à Lyon
00:37:45même problème à Grenoble
00:37:46Mais ce sont les électeurs
00:37:47qui trancheront
00:37:48les municipales arrivent
00:37:49c'est dans un an
00:37:50Les problèmes qui sont élus
00:37:50Le problème
00:37:51c'est pas le problème
00:37:52c'est la démocratie
00:37:53ça s'appelle Georges
00:37:54Il y a une sociologie
00:37:55Le racisme anti-blanc
00:37:56François Bousquet
00:37:57J'ai rassemblé
00:37:5740 témoignages
00:37:58écrivez-vous
00:37:59bouleversants
00:38:00accablants
00:38:00implacables
00:38:00allant de 20 minutes
00:38:02à 2 heures d'entretien
00:38:03ce livre
00:38:03une enquête
00:38:04première de genre
00:38:05il se déploie en deux mouvements
00:38:06le premier
00:38:07le chic gauchiste
00:38:08concis mais incisif
00:38:10démonte l'imposture
00:38:12du racisme systémique
00:38:13qui fonctionne
00:38:13comme un verrou mental
00:38:14empêchant de penser
00:38:15le racisme anti-blanc
00:38:16Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:38:17Eh bien c'est le cas
00:38:18de Rennes
00:38:19de Nantes
00:38:19que nous évoquions
00:38:20de Lyon
00:38:20de Bordeaux
00:38:21il y a désormais
00:38:22il y a une population
00:38:23une sociologie
00:38:23comme le relevé
00:38:25Eugénie Bastier
00:38:26une sociologie urbaine
00:38:27d'universitaires
00:38:28de chercheurs
00:38:29de journalistes
00:38:29Radio France
00:38:30les médias centraux
00:38:31qui nie la réalité
00:38:33du racisme anti-blanc
00:38:34donc c'est ce que j'appelle
00:38:34le chic gauchiste
00:38:35et face à ça
00:38:37il y a un choc raciste
00:38:38en particulier
00:38:38dans la France périphérique
00:38:39en particulier dans les collèges
00:38:40on vient de le voir à Échirol
00:38:41les collèges sont traversés
00:38:43le bruit de fond des collèges
00:38:44et moi j'ai récupéré
00:38:45la bande-son
00:38:46de ce bruit de fond
00:38:46c'est une violence
00:38:48de plus en plus
00:38:49sournoise
00:38:50permanente
00:38:51brutale
00:38:52avec des agressions physiques
00:38:53sur un fond de racisme
00:38:55qui n'a pas le droit de citer
00:38:57qui n'existe pas
00:38:58le racisme anti-blanc
00:38:58n'existe pas
00:38:59alors je recueille
00:39:00les témoignages
00:39:00il peut y avoir
00:39:01des actes
00:39:02de racisme anti-blanc
00:39:04c'est ce que dit
00:39:04ceux qui contestent
00:39:06cette idée
00:39:07mais ils disent
00:39:08qu'il n'y a pas
00:39:08de racisme systémique
00:39:10anti-blanc
00:39:11alors en quoi
00:39:13selon vous
00:39:13existe-t-il
00:39:14un racisme
00:39:15systémique ?
00:39:16cette théorie
00:39:18du racisme systémique
00:39:19nous empêche
00:39:20de penser
00:39:21le racisme anti-blanc
00:39:22parce que pour eux
00:39:23pour les sciences sociales
00:39:25ça n'existe pas
00:39:26c'est un non-objet
00:39:26sociologique
00:39:27le reconnaître
00:39:28renverserait
00:39:30la cathédrale progressiste
00:39:31donc ils ne peuvent pas
00:39:32le reconnaître
00:39:33or il y a un racisme
00:39:34systémique
00:39:35en tout cas
00:39:35un anti-racisme
00:39:36systémique
00:39:37mais jusqu'à présent
00:39:38les seules populations
00:39:39qui ont été lynchées
00:39:40physiquement dans la rue
00:39:41je rappelle
00:39:41je rappelle
00:39:42à la fin de mon livre
00:39:42en 2004
00:39:43en 2005
00:39:44lors de la loi Fillon
00:39:45et en 2006
00:39:46lors du contrat
00:39:48première embauche
00:39:48de Villepin
00:39:49il y a eu des lynchages
00:39:50physiques
00:39:51massifs
00:39:51des milliers
00:39:52de jeunes de banlieue
00:39:52ont agressé
00:39:53des milliers
00:39:53de petits blancs
00:39:54des lynchages
00:39:54massifs
00:39:56Paris Match
00:39:57a pris des séries
00:39:58vraiment à mitrailler
00:39:59magnifiquement
00:40:00les scènes
00:40:00si je puis dire
00:40:01ça c'est en 2006
00:40:03on n'a pas d'équivalent
00:40:04il n'y a pas de territoire
00:40:05en France
00:40:05où un noir
00:40:06ou un arabe
00:40:07ne peut pas rentrer
00:40:08il y a des territoires
00:40:09aujourd'hui
00:40:10où nous ne pouvons pas rentrer
00:40:11donc c'est ce qui me fait dire
00:40:13que oui
00:40:14il y a un racisme
00:40:14qui s'exerce
00:40:15à l'encontre
00:40:16de la population blanche
00:40:16c'est-à-dire qu'il y a des territoires en France
00:40:17où les blancs ne rentrent pas ?
00:40:18mais quels territoires ?
00:40:20les territoires que j'ai côtoyés
00:40:22quand je fais un témoignage
00:40:23d'un professeur au Mureau
00:40:24alors évidemment
00:40:25il y a un récit officiel
00:40:26qui nous dit
00:40:27les Mureau ça se passe bien
00:40:28même si ça fait une série
00:40:29d'ailleurs
00:40:30sur un collège au Mureau
00:40:31un collège dont je parle
00:40:32le collège Jean Villard
00:40:33qui a brûlé 3 à 4 fois
00:40:34les professeurs sont protégés
00:40:36par la police
00:40:37pour entrer en classe
00:40:38ils ne peuvent pas
00:40:39leurs véhicules
00:40:40sont gardés
00:40:41par la sécurité privée
00:40:42donc oui
00:40:43il y a des endroits
00:40:44en France
00:40:45où le petit blanc
00:40:46le petit blanc est minoritaire
00:40:48on ne veut pas le voir
00:40:50là encore
00:40:51pour le coup
00:40:52des enquêtes
00:40:53des enquêtes sénatoriales
00:40:54ont montré
00:40:55que c'est les professeurs de collège
00:40:56qui disent ça
00:40:56nous avons des lycées
00:40:58des collèges
00:40:59100% islamisés
00:41:00des directeurs de collège
00:41:02disent que les derniers blancs
00:41:03ont quitté
00:41:04leur lycée
00:41:05ou leur collège
00:41:05des directeurs de collège
00:41:06disent ou de lycée
00:41:07que les derniers juifs
00:41:08ont quitté leur collège
00:41:09oui les derniers juifs
00:41:09parce que j'imagine
00:41:10qu'il n'y a pas un lycée
00:41:11en France
00:41:11où il n'y a pas
00:41:11un blanc
00:41:13j'imagine que ça n'existe pas
00:41:15non il y en a de moins en moins
00:41:16dans ces lycées là
00:41:16parce que la mixité
00:41:17non moi je considère
00:41:19que la mixité
00:41:19est un simulacre
00:41:21on fait semblant
00:41:22de croire
00:41:23et de défendre la mixité
00:41:24or dans les faits
00:41:25les populations
00:41:26se ségrèguent
00:41:27et la cour d'école
00:41:28est fascinante pour ça
00:41:29parce qu'en travaillant
00:41:30sur la cour d'école
00:41:30je me rends compte
00:41:31que les comparaisons
00:41:32avec l'univers carcéral
00:41:34sont
00:41:34il y a beaucoup
00:41:35de points de comparaison
00:41:36c'est que ce sont des
00:41:38c'est l'élémentaire
00:41:39c'est le tripal
00:41:41et le tribal
00:41:41qui prévaut
00:41:42les profs me disent ça
00:41:44les profs me disent
00:41:44que les cours
00:41:45et les classes
00:41:45s'auto-ségreguent
00:41:47bon Eugénie Basté
00:41:48en fait l'idée
00:41:48du racisme systémique
00:41:50ce sont des universitaires
00:41:51notamment américains
00:41:52qui l'ont inventé
00:41:53c'est de déduire
00:41:54des inégalités
00:41:55qui existent
00:41:56entre différentes populations
00:41:57un racisme systémique
00:41:59qui les organiserait
00:42:00par exemple
00:42:01dire
00:42:01il y a
00:42:03des taux de chômage
00:42:04dans les populations
00:42:05immigrées
00:42:05ou dans les populations
00:42:06noires américaines
00:42:06plus élevées
00:42:07que les populations blanches
00:42:08donc ça veut dire
00:42:09que c'est le racisme
00:42:10qui explique ça
00:42:10or il y a une pluralité
00:42:11de facteurs énormes
00:42:12qui peuvent expliquer
00:42:13ces inégalités
00:42:14toute inégalité
00:42:14n'est pas le fruit
00:42:15d'une discrimination
00:42:16Thomas Sowell
00:42:17l'économiste américain
00:42:17noir américain d'ailleurs
00:42:18l'a très très bien démontré
00:42:20et par contre
00:42:21moi je pense effectivement
00:42:22que non seulement
00:42:23il existe un racisme anti-blanc
00:42:24mais c'est le seul
00:42:25qui est systémique
00:42:25aujourd'hui en Occident
00:42:26parce que c'est le seul
00:42:27qui est relié
00:42:28dans des institutions
00:42:29et relié dans des lois
00:42:30notamment à travers
00:42:30la discrimination positive
00:42:31quand vous avez
00:42:32Delphine Arnot
00:42:33la patronne de France Télévisions
00:42:34qui dit
00:42:35qui est moins de mâle blanc
00:42:36de plus de 50 ans
00:42:38c'est quand même
00:42:39une parole officielle
00:42:40d'un membre
00:42:42systémique
00:42:43institutionnel
00:42:44qui cible
00:42:45une couleur de peau
00:42:46c'est hallucinant
00:42:47personne n'entendrait jamais
00:42:49un officiel
00:42:49ou un ministre
00:42:51ou un patron
00:42:51de chaîne publique
00:42:52dire il y a trop
00:42:53d'immigrés à la télévision
00:42:55jamais
00:42:55donc le systémique
00:42:58il est du côté
00:42:59du racisme anti-blanc
00:43:00puisqu'il est inscrit
00:43:00dans les institutions
00:43:01et qu'il y a une discrimination
00:43:02positive
00:43:03qui est aujourd'hui
00:43:04inscrit dans le marbre
00:43:05dans certaines entreprises
00:43:06privées
00:43:07mais aussi
00:43:07alors en France
00:43:08on n'a pas officiellement
00:43:10la discrimination positive
00:43:11mais aux Etats-Unis
00:43:11c'est le cas
00:43:12au Royaume-Uni
00:43:13vous avez un orchestre
00:43:14qui a viré
00:43:16des musiciens
00:43:17parce qu'ils étaient blancs
00:43:18pour les remplacer
00:43:18par des musiciens
00:43:19issus de la diversité
00:43:20si c'est pas du racisme
00:43:21systémique
00:43:22je ne sais pas ce que c'est
00:43:22et Rocaia Diallo
00:43:24nous explique
00:43:24voyons pourtant
00:43:25c'est la France insoumise
00:43:26qu'elle est éblouie
00:43:27parce qu'il y a tellement
00:43:27de blancs
00:43:28imaginez l'inverse
00:43:29quand Finkalcro
00:43:30dit que l'équipe de France
00:43:31est black, black, black
00:43:32scandale monumental
00:43:33quand l'équipe d'Italie
00:43:34qui est white, white, white
00:43:35il y a un déferlement
00:43:37de haine anti-blanche
00:43:38sur les réseaux sociaux
00:43:39c'est autorisé
00:43:40donc c'est ce deux poids
00:43:40et mais bon
00:43:41les réseaux sociaux
00:43:41c'est simplement
00:43:42Pascal
00:43:42c'est ce deux poids
00:43:43deux mesures
00:43:43que je pointe
00:43:44et surtout moi
00:43:45je recueille les témoignages
00:43:46de jeunes
00:43:47qui sont en première ligne
00:43:48et pour eux
00:43:48c'est même pas la double peine
00:43:49c'est la triple peine
00:43:50ils sont victimes
00:43:51en tant que tels
00:43:52ils ne peuvent pas se défendre
00:43:53ils sont agressés
00:43:54insultés
00:43:55raquettés
00:43:56le racisme
00:43:58n'étant pas reconnu
00:43:59c'est le deuxième palier
00:44:01de la double peine
00:44:02et même triple peine
00:44:03c'est que c'est
00:44:04l'inversion accusatoire
00:44:05c'est que si vous dénoncez
00:44:06le racisme
00:44:07qui s'exerce
00:44:08à l'encontre des blancs
00:44:09vous êtes fatalement
00:44:10vous êtes mécaniquement
00:44:11un raciste
00:44:12c'est une théorie
00:44:13complotiste
00:44:14de l'extrême droite
00:44:14donc moi
00:44:16c'est cette parole là
00:44:17que vous vous rendez compte
00:44:18il n'y a aucun bouquin
00:44:20de témoignages
00:44:21de racisme anti-blanc
00:44:22aucun
00:44:22il y a un petit recueil
00:44:23avec trois
00:44:24en tout cas je pense
00:44:25que vous n'allez pas
00:44:25être invité sur France Inter
00:44:26non je ne pense pas
00:44:28je montre le livre
00:44:29le racisme anti-blanc
00:44:30au nom de quoi
00:44:31le racisme
00:44:33serait l'apanage
00:44:35des seuls blancs
00:44:35pourquoi il n'y aurait
00:44:36que les blancs
00:44:36qui pourraient être racistes
00:44:37c'est un trait universel
00:44:39toutes les populations
00:44:40peuvent être xénophobes
00:44:41la xénophobie
00:44:42est quelque chose
00:44:43qui est universellement répandue
00:44:44et il faut le combattre
00:44:45d'ailleurs
00:44:45combattre le préjugé
00:44:46etc
00:44:46mais au nom de quoi
00:44:48il n'y aurait que les blancs
00:44:49qui seraient des méchants
00:44:50c'est le premier bouquin
00:44:52c'est le premier
00:44:52il y a eu un petit recueil
00:44:53sur le bondy blog
00:44:54de toute façon
00:44:55la recherche est fascinante
00:44:56quand même
00:44:56ils ne cherchent pas
00:44:57ils ne trouvent pas
00:44:58dans ce cadre du racisme anti-blanc
00:44:59on n'osculte pas
00:45:00on occulte
00:45:01celui qui viendrait faire une thèse
00:45:02à l'université
00:45:03sur le racisme anti-blanc
00:45:04je pense qu'il va avoir du mal
00:45:07à aller jusqu'au bout
00:45:07il est placardisé
00:45:08mais ce sur quoi j'insiste
00:45:10c'est pour ça qu'il y a
00:45:1040 témoignages
00:45:11dont une quinzaine
00:45:12qui sont vraiment des coups de poing
00:45:14ce sont des coups de poing
00:45:14dans la gueule
00:45:15il y a des condamnations judiciaires
00:45:17il y a quelques condamnations judiciaires
00:45:19mais j'y reviendrai
00:45:19elles sont rares
00:45:20et elles nous renseignent
00:45:21sur la puissance
00:45:22la puissance du déni médiatique
00:45:25mais aussi judiciaire
00:45:26parce qu'on reconnaît parfois
00:45:27à la marge le racisme anti-blanc
00:45:29mais on ne reconnaît pas
00:45:30le racisme anti-français
00:45:31or le racisme anti-français
00:45:33relève de la définition juridique
00:45:35du racisme
00:45:35et ce sur quoi j'insiste Pascal
00:45:37c'est que ce sont des jeunes
00:45:38qu'on a abandonnés
00:45:40ce sont des jeunes
00:45:40qui n'ont pas pu
00:45:41parce que les parents
00:45:43n'étaient pas assez riches
00:45:44s'exiler dans des pavillons
00:45:46en banlieue
00:45:46c'est le white flight
00:45:47ils n'ont pas pu faire ça
00:45:47ils n'ont pas les moyens
00:45:49de la bourgeoisie
00:45:49et des CSP+,
00:45:50le choix du privé
00:45:51ils n'ont pas l'hypocrisie
00:45:52les faux-semblants
00:45:53des bélenchoniens
00:45:53qu'est-ce que font les bélenchoniens
00:45:54ils contournent la carte scolaire
00:45:56Paris est fascinant pour ça
00:45:57les grandes villes sont fascinants
00:45:58donc eux
00:45:59ils sont restés sur place
00:46:00et moi je les compare
00:46:01au statut décolonial
00:46:02qu'on déboulonne
00:46:03eux on les déboulonne
00:46:04ils ont une cible
00:46:05de 4 fois 3 mètres
00:46:06dans le dos
00:46:06et je montre
00:46:07simplement qu'on m'explique
00:46:09s'il y a une population
00:46:10les racisés
00:46:11s'il y a un racisé
00:46:12qui se fait exposer la tête
00:46:13sur le macadam
00:46:14en se faisant traiter
00:46:15de salle noire
00:46:15ou de salle blanche
00:46:16ou de salle arabe
00:46:17je n'en connais pas
00:46:18alors moi je recueille
00:46:19des témoignages
00:46:20de gens qui se sont fait
00:46:21exploser la tête
00:46:22sur le macadam
00:46:22et vous ne pensez pas
00:46:25que ça ne les a pas traumatisés
00:46:26ils sont traumatisés
00:46:27en profondeur
00:46:28et on nous dit
00:46:28que ça n'existe pas
00:46:29écoutez on va marquer une pause
00:46:31vous restez quelques secondes
00:46:32avec nous
00:46:33c'est vrai que ces témoignages
00:46:34moi ce que je regrette
00:46:35c'est la même chose
00:46:36c'est qu'aujourd'hui
00:46:38vous ne serez invité nulle part
00:46:39c'est ça qui est
00:46:41alors donc
00:46:42le journal du dimanche
00:46:44voilà
00:46:45des bonnes feuilles
00:46:46des bonnes feuilles
00:46:47on vous invite sur
00:46:49l'antenne de CNews
00:46:50comme on invite
00:46:50toutes les voix possibles
00:46:52bien sûr
00:46:53et tout à l'heure
00:46:53je le disais
00:46:54si madame Apéry
00:46:55madame Roland
00:46:55enfin tous les gens
00:46:56qui souhaitent s'exprimer
00:46:57mon portable
00:46:58il est ouvert à tout le monde
00:46:59mais effectivement
00:47:01l'espace médiatique
00:47:03ne traitera pas
00:47:04de ce sujet
00:47:04parce qu'il est politiquement
00:47:05incorrect
00:47:06on est au coeur
00:47:07d'un cas chimiquement pur
00:47:09de quelque chose
00:47:10qu'on ne traite pas
00:47:12c'est une réalité
00:47:13en profonde
00:47:13voilà
00:47:14et en revanche
00:47:15on fait parfois
00:47:16de la pub
00:47:16le fameux livre de Crépole
00:47:18j'ai regardé les chiffres
00:47:19j'avais dit que ce serait un échec
00:47:20on est à moins de 1000 vendus
00:47:23on était dimanche
00:47:24à 800 exemplaires vendus
00:47:26le livre de Crépole
00:47:27il y a 3 pour l'écrire
00:47:29ils ont fait France Inter
00:47:30ils ont fait Anne-Elisabeth Lemoyne
00:47:32ils ont été partout
00:47:33800 personnes
00:47:35ce sont des belles signatures
00:47:36oui
00:47:37j'entends Marine Nanson
00:47:38qui me parle
00:47:39je vais enlever mon oreillette
00:47:40puisqu'elle me dit
00:47:41on fait la pub
00:47:42on attend 2 secondes
00:47:44à 8h
00:47:45à 9h53
00:47:46et on revient
00:47:47dans une minute
00:47:48il est 10h
00:47:5310h pile
00:47:5410h pile
00:47:55et c'est l'heure
00:47:56à 10h pile
00:47:57d'être avec
00:47:58Sovaïa Labidi
00:47:58les syndicats reçus à Bercy
00:48:04pour parler des effets
00:48:05de droits de douane américains
00:48:06sur l'emploi
00:48:07une réunion réclamée
00:48:08de longue date
00:48:09et qui survient
00:48:10quelques jours
00:48:10après un conseil national
00:48:12de l'industrie
00:48:12auquel ils n'ont pas été conviés
00:48:14le Hamas a rejeté hier
00:48:16un accord partiel
00:48:17et a réclamé
00:48:17un accord complet
00:48:18pour mettre fin
00:48:19à la guerre à Gaza
00:48:20le ministre des finances israéliens
00:48:21a aussitôt appelé
00:48:22à intensifier les combats
00:48:24dans l'enclave palestinienne
00:48:25et puis on termine
00:48:26avec ce drame en Italie
00:48:284 personnes sont mortes
00:48:29dans la chute
00:48:29d'une cabine de téléphérique
00:48:31hier près de Naples
00:48:32une rupture de câble
00:48:33serait à l'origine
00:48:34de l'accident
00:48:34un accident qui a nécessité
00:48:36l'intervention
00:48:37d'une cinquantaine
00:48:38de sapeurs-pompiers
00:48:39sur place
00:48:39Merci Sommail
00:48:41Alors Assis-Mantiblanc
00:48:42l'enquête interdite
00:48:42François Bousquet
00:48:43c'est aux éditions
00:48:44la nouvelle librairie édition
00:48:45je recommande vraiment ce livre
00:48:46d'abord parce que
00:48:47moi je vous connais
00:48:48et je vous suis depuis très longtemps
00:48:49d'abord c'est extrêmement bien écrit
00:48:50c'est un plaisir d'écriture
00:48:52et puis c'est très documenté
00:48:54c'est une enquête de journalistes
00:48:55que tous les journalistes
00:48:56devraient évidemment
00:48:57faire ce type d'enquête
00:48:58on va parler de Lyon 2
00:48:59je présente évidemment
00:49:01Joseph Massescaron
00:49:02La Croix des Ténèbres
00:49:03dont on va parler tout à l'heure
00:49:04je vous assure
00:49:05je lis vos livres
00:49:06cher Joseph
00:49:07je m'inquiète
00:49:08pour votre santé mentale
00:49:09je vous assure
00:49:11je m'inquiète
00:49:12parce que j'avais lu
00:49:13et j'avais adoré
00:49:14j'avais lu ça
00:49:15effectivement
00:49:16La Reine Jaune
00:49:17qui était déjà
00:49:19un univers
00:49:20quand même
00:49:21tout à fait étonnant
00:49:22et je m'inquiète
00:49:24sur ce désir
00:49:25que vous avez
00:49:26de raconter
00:49:27des horreurs
00:49:28vous savez
00:49:29je crois que c'est dans
00:49:29Drôle de Drame
00:49:30qui dit à force d'écrire
00:49:30un personnage
00:49:32dit ça
00:49:32ça finit par arriver
00:49:33voilà
00:49:34à force de finir des horreurs
00:49:35elles finissent par arriver
00:49:36vous savez
00:49:37j'ai une
00:49:37c'est des polars
00:49:38alors il est très bien
00:49:39celui-là
00:49:39il est vraiment très bien
00:49:40et je me demande aussi
00:49:41quand est-ce que vous écrivez
00:49:42mais je dis
00:49:42vous ne faites rien en fait
00:49:43parce que ce qui est
00:49:45mais non mais
00:49:45écoutez
00:49:46vous êtes salarié
00:49:47mais comment vous arrivez
00:49:48à écrire ça
00:49:48vous écrivez quand ?
00:49:50la nuit
00:49:50vous écrivez toute la nuit
00:49:52j'ai des insomnies récurrentes
00:49:56donc oui
00:49:56et puis aussi
00:49:58et puis aussi
00:49:59le bureau
00:49:59c'était Angelo Rinaldi
00:50:01l'académicien
00:50:02qui m'avait dit
00:50:03il y a juste un point essentiel
00:50:05quand on écrit
00:50:05c'est chaque jour
00:50:07d'écrire une phrase
00:50:09pour que le fil ne se casse pas
00:50:10et j'ai toujours suivi
00:50:12ce conseil
00:50:14bon c'est vrai
00:50:14mais pourquoi vous écrivez
00:50:15des horreurs ?
00:50:17c'est pourquoi vous écrivez
00:50:20des polars
00:50:21qui sont horribles
00:50:22avant hier
00:50:24j'ai fait une signature
00:50:25à la flèche
00:50:26et il y a un monsieur
00:50:28qui est intervenu
00:50:30et les personnes
00:50:31ont été saisies
00:50:31il a dit
00:50:32moi je lis des polars
00:50:33parce que ça me rassure
00:50:35et alors c'était quand même
00:50:37pourquoi
00:50:37comment peut-on être rassuré
00:50:38avec des polars
00:50:39parce que
00:50:39on est rassuré avec des polars
00:50:41parce que c'est un
00:50:42univers fini
00:50:43c'est à dire
00:50:44il y a un début
00:50:44une fin
00:50:45une enquête
00:50:45et l'enquête
00:50:46l'enquête est résolue
00:50:48et je crois que
00:50:49le polar rassure
00:50:50donc j'écris des horreurs
00:50:51parce que ça me rassure
00:50:53bon attention
00:50:53c'est pas des polars
00:50:54de Simnon
00:50:55c'est pas des polars
00:50:56comme ça
00:50:56c'est vraiment des polars
00:50:57il se passe
00:50:58Jean-Christophe Granger
00:50:59avait écrit aussi
00:51:00des polars rudes
00:51:01parfois
00:51:02c'est trash ?
00:51:04non
00:51:05il n'y a rien de gore
00:51:06je ne passe pas
00:51:07alors à l'inverse
00:51:08c'est pas Stephen King
00:51:10non plus
00:51:10je ne passe pas
00:51:11de temps
00:51:11chez le médecin légiste
00:51:13parce que maintenant
00:51:13la mode
00:51:14chez les personnes
00:51:15qui écrivent des polars
00:51:16c'est de passer
00:51:17pendant 10 pages
00:51:1820 pages
00:51:18chez le médecin légiste
00:51:19et là
00:51:20moi ça ne m'intéresse pas
00:51:21ce qui m'intéresse
00:51:22c'est l'intrigue
00:51:22on verra
00:51:23effectivement
00:51:23le choix des ténèbres
00:51:25et les presse
00:51:26la croix des ténèbres
00:51:27la croix pardon
00:51:28la croix des ténèbres
00:51:29la croix des ténèbres
00:51:30la croix des ténèbres
00:51:31vous voyez
00:51:32et on va en parler
00:51:33tout à l'heure
00:51:33Lyon 2
00:51:34à l'université de Lyon 2
00:51:35le climat universitaire
00:51:36semble délétère
00:51:37après qu'un professeur
00:51:38a vu son cours
00:51:39interrompu par les étudiants
00:51:40la présidente de l'université
00:51:42accable
00:51:43ce professeur
00:51:46mais on est vraiment
00:51:47cul par dessus tête
00:51:49inadmissible
00:51:50inadmissible
00:51:52inadmissible
00:51:52surtout que ce professeur
00:51:54en plus
00:51:54est très très compétent
00:51:57sur les matières qu'il enseigne
00:51:58la Syrie
00:51:59c'est un des meilleurs connaisseurs
00:52:00de la Syrie aujourd'hui
00:52:01dans le monde universitaire
00:52:03ce qu'il a vécu
00:52:04est inadmissible
00:52:05et le fait que la présidente
00:52:06l'accable en plus
00:52:07la présidente de l'université
00:52:08est totalement inadmissible
00:52:10alors on va voir le sujet
00:52:11on va voir le sujet
00:52:13vous avez entendu le ministre
00:52:14de...
00:52:14non mais juste
00:52:14mais non on l'attend
00:52:15si on l'attend
00:52:16moi le ministre
00:52:17c'est Jean
00:52:18c'est très grave
00:52:18ce ministre
00:52:20qui est le ministre de...
00:52:21Philippe Baptiste
00:52:22bon il devrait être
00:52:23c'est Elisabeth Borne
00:52:23qui est au-dessus
00:52:24il devrait être ce matin
00:52:25à Lyon
00:52:25il n'y sera pas
00:52:26le premier ministre
00:52:28parce que c'est
00:52:29l'université française
00:52:30c'est l'honneur
00:52:31de l'université française
00:52:32devra intervenir
00:52:33tout le monde s'en fiche
00:52:35tout le monde s'en fiche
00:52:36ça peut faire tache d'huile
00:52:37ça peut faire tache d'huile
00:52:39je trouve que c'est lamentable
00:52:41je ne peux pas vous dire
00:52:41autre chose
00:52:42on va voir le sujet
00:52:43vraiment mais
00:52:44tu es parfois dégoûté
00:52:46par l'attitude
00:52:48de la politique
00:52:48vous avez réagi
00:52:48quand vous en aviez parlé ici
00:52:50peut-être que là
00:52:50il y aura le fait similaire
00:52:52écoutez
00:52:53non mais c'est terrible
00:52:54de voir attendre ça
00:52:55ces gens ne font vraiment
00:52:57alors la directrice de l'université
00:53:00s'appelle Isabelle Gesmeyer
00:53:01que je dis bien son nom
00:53:02la présidente
00:53:03Von Buell-Zinx-Leuven
00:53:05elle affirme
00:53:06ne pas avoir été étonnée
00:53:08par que cette interruption
00:53:10tombe sur ce collectif
00:53:11aussi au vu des positionnements
00:53:13sur Gaza
00:53:13il l'a bien cherché
00:53:14exactement
00:53:15c'est exactement ça
00:53:16il l'a bien cherché
00:53:16en fait
00:53:17tous ces gens viennent pleurer
00:53:20quand il y a Samuel Paty
00:53:21et quand il y a un cas comme ça
00:53:24elle la câble
00:53:26et après ils viendront pleurer
00:53:28et tous les politiques viendront
00:53:29pour Samuel Paty
00:53:30et là ils se déplaceront
00:53:32elle leur fait une cible
00:53:32parce que si il était mort
00:53:33il se déplacerait
00:53:34mais il n'est pas mort en fait
00:53:35il n'est pas mort
00:53:37donc personne ne bouge
00:53:39donc voyons le sujet de Sarah Warni
00:53:41vous imaginez deux secondes l'inverse
00:53:42si des militants et militaires
00:53:45étaient venus
00:53:46interrompre un cours
00:53:47bien sûr
00:53:47il faut mourir
00:53:50pour qu'il se déplace
00:53:51autrement on ne se déplace pas
00:53:53Sarah Warni
00:53:55après deux semaines de silence
00:53:59la présidente de l'université Lyon 2
00:54:01a réagi
00:54:01elle rappelle son soutien institutionnel
00:54:03à l'enseignant menacé
00:54:04et condamne l'attaque
00:54:06mais elle prend également
00:54:07ses distances
00:54:07et reproche à Fabrice Balanche
00:54:08ses interventions médiatiques
00:54:10je suis en colère
00:54:12car il y a eu des usages
00:54:13de termes
00:54:13qui ont quand même
00:54:14été très durs
00:54:15premier blocage islamiste de France
00:54:16il fallait l'inventer
00:54:17un abandon
00:54:19qui surprend Fabrice Balanche
00:54:20selon son avocat
00:54:21elle n'a semble-t-il pas pris
00:54:22la mesure
00:54:23de la gravité
00:54:24de la bascule
00:54:25qui s'est produit
00:54:26dans un amphithéâtre
00:54:27de son université
00:54:28on ne parle pas là
00:54:29d'une manifestation
00:54:29on parle là
00:54:30de l'irruption
00:54:31de dizaines d'élèves
00:54:32ou d'élèves
00:54:33on ne le sait pas d'ailleurs
00:54:34cagoulés
00:54:35qui arrivent dans un amphithéâtre
00:54:37pour faire taire un professeur d'université
00:54:39c'est absolument gravissime
00:54:40c'est absolument inédit
00:54:41et cette déclaration
00:54:42elle vient légitimer
00:54:43quelque part
00:54:44la violence
00:54:45dont il a pu être la victime
00:54:46et c'est inacceptable en l'état
00:54:48le 1er avril dernier
00:54:49le maître de conférence
00:54:50est victime
00:54:51d'une intimidation
00:54:52sur ces images
00:54:53une vingtaine de militants
00:54:54masqués
00:54:55affiliés au groupe radical
00:54:56Lyon 2 Autonome
00:54:57font irruption
00:54:58dans son amphithéâtre
00:54:59et le force à quitter
00:55:00les lieux
00:55:00sous les insultes
00:55:01depuis cette scène
00:55:02l'enseignant a pu reprendre
00:55:04le chemin de l'université
00:55:05et assure à nouveau ses cours
00:55:07mais la polémique
00:55:08ne semble pas redescendre
00:55:09de son côté
00:55:10la présidente de l'université
00:55:12assure que la place
00:55:13au sein de Lyon 2
00:55:14du maître de conférence
00:55:15sera discutée
00:55:16au cours du prochain conseil
00:55:17d'administration
00:55:18si la France fonctionnait bien
00:55:21c'est cette présidente
00:55:23qui devrait ou être démissionnée
00:55:25vous n'avez jamais
00:55:26un directeur d'université
00:55:27qui est viré
00:55:28alors que vous avez
00:55:28depuis des années
00:55:29des cas de dérive inadmissibles
00:55:31à l'université
00:55:32mais qui peut virer
00:55:34un directeur d'université ?
00:55:35le président
00:55:36elle est présidente
00:55:38oui mais qui peut
00:55:38le conseil d'administration
00:55:40le conseil d'administration
00:55:40mais tout ça est verrouillé
00:55:41vous savez il y a deux ans
00:55:43deux ans et demi
00:55:44madame Vidal
00:55:45qui était ministre
00:55:45de l'enseignement supérieur
00:55:46avait promis une enquête
00:55:47sur l'islamo-gauchisme
00:55:48dans l'université
00:55:50ça n'a jamais eu lieu
00:55:51ça avait suscité un torrent
00:55:52alors là pour le coup
00:55:53vous avez des universitaires
00:55:54des profs
00:55:55extrêmement engagés à gauche
00:55:56qui avaient fait des pétitions
00:55:57dans le monde
00:55:57des tribunes
00:55:58qui étaient venu en debout
00:55:59qui avaient dit
00:55:59ça n'existe pas
00:56:00l'islamo-gauchisme n'existe pas
00:56:01on voit bien que c'est une réalité
00:56:03et rien n'est fait
00:56:03en réalité c'est des annonces
00:56:05rien n'est fait
00:56:06et je dois dire
00:56:06aujourd'hui
00:56:07certains critiques
00:56:08ce qui se passe aux Etats-Unis
00:56:09et Trump
00:56:09qui effectivement
00:56:10essaie de mettre
00:56:12les universités au pas
00:56:13de façon très violente
00:56:14et parfois
00:56:14effectivement
00:56:15en attendant à la liberté
00:56:16universitaire
00:56:18mais c'est le résultat
00:56:19si vous laissez
00:56:20l'université
00:56:22s'islamo-gauchiser
00:56:23comme c'est le cas
00:56:23vous aurez Trump à la fin
00:56:24et il y a une enquête
00:56:26en 2015
00:56:26qui s'appelait
00:56:27que pensent les intellectuels
00:56:28qui a été menée
00:56:29par deux universitaires
00:56:29qui s'interrogeaient
00:56:30sur le
00:56:31que pensent
00:56:32les profs d'université
00:56:33et bien 75%
00:56:34des profs d'université
00:56:35se disaient de gauche
00:56:3690%
00:56:40des sociologues
00:56:40en sociologie
00:56:41sont de gauche
00:56:42est-ce que c'est normal
00:56:43que l'université
00:56:44ne soit pas
00:56:44à ce point
00:56:46déconnecté
00:56:47de la représentation
00:56:47des français
00:56:48est-ce que c'est normal
00:56:49oui
00:56:49il y a une tendance
00:56:50politique à l'université
00:56:52il faut le dire
00:56:52le reconnaître
00:56:53et peut-être le corriger
00:56:54oui
00:56:55non mais ça
00:56:56c'est pas nouveau
00:56:57que les profs
00:56:57soient plutôt de gauche
00:56:58surtout en sociologie
00:56:59mais ce qu'il faut
00:57:00est-ce que c'est normal
00:57:01mais c'est normal
00:57:02ils ont le droit
00:57:02de penser ce qu'ils pensent
00:57:03quand même
00:57:03vous n'allez pas leur interdire
00:57:04d'être de gauche
00:57:05s'ils sont de gauche
00:57:05en revanche
00:57:06l'expression
00:57:06c'est pas nouveau
00:57:07c'est comme ça
00:57:08qu'on touche
00:57:08est-ce qu'on peut penser
00:57:10qu'il n'y ait pas
00:57:10de discrimination
00:57:11envers des personnes
00:57:13qui pensent autrement
00:57:14il ne faut pas évidemment
00:57:15il ne faut pas
00:57:16qu'est-ce qu'on fait
00:57:16par exemple
00:57:17avec cette présidente
00:57:18qu'est-ce que la France
00:57:19doit faire
00:57:20idéalement
00:57:21qu'est-ce qu'un gouvernement
00:57:22doit faire
00:57:23qu'est-ce que vous en pensez
00:57:24politiquement
00:57:24parce que c'est quelque chose
00:57:26quand même
00:57:26on attend quoi
00:57:27je le répète
00:57:27que ce monsieur
00:57:28soit tué
00:57:29pour réagir
00:57:30et puis que tout le monde
00:57:31vienne pleurer
00:57:31c'est vrai qu'il y a
00:57:31l'autonomie des universités
00:57:33aujourd'hui
00:57:33non mais qu'est-ce que
00:57:34moi je pose une question
00:57:35très simple
00:57:35la ministre
00:57:36le ministre
00:57:38Philippe Baptiste
00:57:38qu'est-ce qu'il doit faire
00:57:39il doit aller à Lyon
00:57:40non il va prendre son petit téléphone
00:57:42il dira
00:57:42c'est pas bien de faire ça
00:57:43franchement
00:57:44c'est pas bien
00:57:45il faut au moins
00:57:45qu'il s'entretienne
00:57:46avec la présidente
00:57:47ah s'entretenir
00:57:48pour voir ce qu'il se passe
00:57:49ah s'entretenir
00:57:50vous vous souvenez
00:57:50que Patrick Elzel
00:57:51avait réagi
00:57:52quand il était ministre
00:57:53Patrick Elzel
00:57:54il est resté trois mois
00:57:56il est resté trois mois
00:57:57il était très bon oeil
00:57:58c'est le seul qui avait réagi
00:57:59bien sûr il est resté trois mois
00:58:01là effectivement
00:58:02il y a l'autonomie des universités
00:58:03mais je pense que politiquement
00:58:05le ministre
00:58:05c'est madame Borde
00:58:06qui chapotte d'ailleurs
00:58:07mais madame Borde
00:58:08vous pensez qu'elle va réagir
00:58:09madame Borde
00:58:10vous êtes sérieux
00:58:11madame Borde
00:58:12bien sûr qu'elle ne réagira pas
00:58:14ça devrait être
00:58:15bah oui
00:58:15ça devrait
00:58:16ça devrait
00:58:17voilà
00:58:17c'est encore un cas
00:58:18vous n'irez pas à l'université
00:58:20présenter votre livre
00:58:21non plus
00:58:21cher François Bousquet
00:58:24en revanche
00:58:24comme le rappelait Eugénie
00:58:26Bastier
00:58:27il y a une emprise
00:58:28il y a une emprise
00:58:29gaulliste
00:58:30sur l'institution
00:58:31qui fonctionne
00:58:32sur l'endogamie
00:58:33la consanguinité
00:58:35surtout dans les sciences sociales
00:58:36pour lesquelles
00:58:37le racisme anti-blanc
00:58:38c'est une parenthèse
00:58:39n'existe pas
00:58:39on ne peut rien faire
00:58:41moi je rappelle
00:58:41moi qu'il y a quatre profs
00:58:43dans le bouquin
00:58:43il y a quatre profs par semaine
00:58:44qui sont menacés physiquement
00:58:45les profs rentrent
00:58:47dans le primaire
00:58:48je parle d'école primaire
00:58:49rentrent en classe
00:58:50la boule au ventre
00:58:50parce qu'ils font
00:58:52une éducation civique et morale
00:58:53donc ils sont obligés
00:58:55d'aborder les sujets
00:58:55qui concernent la laïcité
00:58:56donc Laurent Wauquiez
00:58:57a tweeté
00:58:58et il faut le féliciter
00:58:59de cette prise de parole
00:59:00c'est un des rares hommes politiques
00:59:02qui a parlé
00:59:02ce ne sont pas ses propos
00:59:03qui nuisent à l'université
00:59:04c'est l'incapacité
00:59:05à faire respecter la laïcité
00:59:06quand un pays renonce
00:59:07à défendre ses valeurs
00:59:08il s'effondre
00:59:09Yael Brunpivet a réagi
00:59:10aussi ce matin
00:59:11c'est à son honneur
00:59:12ah bah écoutez
00:59:13très bien
00:59:13Yael Brunpivet
00:59:14un mot sur les prisons
00:59:15parce que vous savez
00:59:16qu'elles sont parfois
00:59:16attaquées
00:59:17je voulais qu'on voit
00:59:18le sujet de Mathilde
00:59:19Couvelier-Florent Noix
00:59:21l'attaque d'un surveillant
00:59:22ce qui s'est passé
00:59:23cette nuit
00:59:23on est allé
00:59:24manifestement
00:59:25chez lui
00:59:27dans la cage d'escalier
00:59:28attaquer
00:59:29c'est la France
00:59:30c'est la France
00:59:31cher ami
00:59:32c'est la France
00:59:3340 ans de
00:59:34voilà on paye
00:59:35toutes les factures
00:59:35selon la célèbre phrase
00:59:37en même temps
00:59:38l'université
00:59:39Rennes
00:59:40comment dire
00:59:41les prisons
00:59:42voilà
00:59:43la déliquescence
00:59:44complète
00:59:44ce qui se passe
00:59:45dans les prisons
00:59:45autour des prisons
00:59:46est très grave
00:59:47les surveillants
00:59:48qui sont suivis
00:59:49dont la famille
00:59:50est menacée
00:59:50c'est très très grave
00:59:51il y a une chose
00:59:52qui m'étonne quand même
00:59:53c'est que ces gens
00:59:54ces terroristes
00:59:55je ne sais pas
00:59:56de qu'il s'agit
00:59:56ces narcotrafiquants
00:59:57sont-ils assez bêtes
00:59:59naïfs
00:59:59stupides
01:00:00pour croire que l'Etat
01:00:01va reculer
01:00:02bien sûr que ça va avoir
01:00:04un effet
01:00:04qui va vouloir
01:00:05devenir surveillant
01:00:05demain
01:00:06qui va vouloir
01:00:07devenir surveillant
01:00:07bien sûr que ça a un effet
01:00:08ils ne sont pas bêtes du tout
01:00:09je pensais au plan
01:00:10de Darmanin
01:00:11les prisons de haute sécurité
01:00:12il faut évidemment
01:00:13que Darmanin
01:00:13vous croyez qu'il y a des gens
01:00:14qui vont vouloir travailler
01:00:15dans les prisons d'Armanin
01:00:15après ça
01:00:16je vais demander
01:00:17la carte magique
01:00:18c'est la vraie question
01:00:18vous connaissez ma carte magique
01:00:20non
01:00:20vous ne connaissez pas
01:00:21la carte magique
01:00:22je vais demander
01:00:23à Marie-Anson
01:00:23la carte magique
01:00:25je la vois venir
01:00:25c'est quoi
01:00:26buckez-les
01:00:26ah oui
01:00:27buckez-les
01:00:28les prisons
01:00:28du vieux St-Rador
01:00:30oui oui
01:00:30votre idole
01:00:32arrêtez de pléger
01:00:33alors Trump c'est mon idole
01:00:35c'est Trump ou Buckez-les
01:00:36ça dépend
01:00:37aujourd'hui c'est les deux
01:00:37Trump c'est mon idole
01:00:39Buckez-les
01:00:39ils se sont vus récemment
01:00:40vous avez une belle
01:00:42oui
01:00:42Buckez-les a été reçu par Trump
01:00:44vous avez une belle
01:00:45et Saint-Pierre et Miquelon
01:00:47qu'est-ce que vous en pensez ?
01:00:48c'est ridicule
01:00:49ah bah oui
01:00:49c'est ridicule
01:00:50c'est ridicule
01:00:51même Retailleau le dit
01:00:52bien sûr
01:00:52il n'y a aucun intérêt
01:00:54par Retailleau
01:00:54a dit le dit
01:00:55le Québec
01:00:55bon
01:00:56je ne vais pas vous les remontrer
01:00:58je ne sais pas si Marine
01:00:59les a
01:00:59Marine
01:01:00mais
01:01:01ces images
01:01:02bon vous les avez vus
01:01:03je demande à Marine
01:01:05si elle peut nous les donner
01:01:06ou pas
01:01:07je ne sais pas
01:01:07mais
01:01:10voyons en attendant
01:01:11le sujet
01:01:12de ce surveillant
01:01:14qui a été
01:01:15attaqué
01:01:16ces dégradations
01:01:21l'avisaient directement
01:01:22une agente pénitentiaire
01:01:23de la prison d'Amiens
01:01:24a constaté des dégâts
01:01:26à son domicile
01:01:27ses pneus de voiture
01:01:28ont été crevés
01:01:29et sa boîte aux lettres
01:01:30incendiée
01:01:31est taguée
01:01:31elle est choquée
01:01:33bien évidemment
01:01:33on le voit
01:01:34il n'y a plus de limite
01:01:34on s'en prend
01:01:36à nous
01:01:36à nos familles
01:01:37à l'extérieur
01:01:37des établissements
01:01:38pénitentiaires
01:01:39sur sa boîte aux lettres
01:01:40figure l'inscription
01:01:41DDPF
01:01:42retrouvée sur les différents
01:01:43lieux des prisons
01:01:44attaquées ces derniers jours
01:01:46DDPF
01:01:47pour défense
01:01:48des prisonniers français
01:01:49le parquet national
01:01:50antiterroriste
01:01:51s'est saisi
01:01:52de l'affaire
01:01:52ses enquêteurs
01:01:53ont repéré
01:01:54un groupe de discussion
01:01:55sur Telegram
01:01:56portant le même sigle
01:01:57qui pourrait être
01:01:58à l'origine
01:01:59de ces différentes attaques
01:02:01il n'y a pas de piste
01:02:02qui soit privilégiée
01:02:03ce serait une erreur
01:02:04de fermer l'une ou l'autre
01:02:05des voies pour le moment
01:02:06il n'y a pas eu d'arrestation
01:02:08ni de ciblage spécifique
01:02:10de profil
01:02:10pourtant au sein de l'exécutif
01:02:12la piste du narco-banditisme
01:02:14semble privilégiée
01:02:15l'intime conviction
01:02:16qu'un certain nombre
01:02:17de nos agents
01:02:18du ministère de l'intérieur
01:02:19ont
01:02:19c'est plutôt la piste
01:02:20du narco-racaille
01:02:21du narcotrafic
01:02:23les enquêteurs évoquent aussi
01:02:24la piste de l'idéologie politique
01:02:26le groupe Telegram
01:02:27des DPF
01:02:28a finalement été fermé
01:02:30à la demande
01:02:30de l'autorité judiciaire
01:02:32la qualification
01:02:33de terrorisme
01:02:34par intimidation
01:02:35pourrait être retenue
01:02:36par le parquet national
01:02:38antiterroriste
01:02:39en fait
01:02:40le laxisme
01:02:41alors c'est pas tout à fait
01:02:42le cas avec Gérald Darmanin
01:02:43bien sûr
01:02:44et M. Retailleau
01:02:45et le laxisme ambiant
01:02:47depuis tellement d'années
01:02:48prépare effectivement
01:02:50les solutions
01:02:50hélas à la bouquillée
01:02:51c'est parce que
01:02:52tu n'y arrives plus
01:02:53que tu es obligé
01:02:53d'avoir des solutions radicales
01:02:55donc par exemple
01:02:56sur les lois
01:02:57il va falloir
01:02:59les changer très fortement
01:03:00vous attaquez
01:03:00un policier
01:03:01vous attaquez
01:03:02un personnel pénitentiaire
01:03:04c'est temps
01:03:05ça existe déjà
01:03:06c'est temps
01:03:07c'est prison
01:03:08et puis la deuxième fois
01:03:09c'est prison à vie
01:03:10vous ne sortez plus
01:03:10mais oui
01:03:11vous faites la moue
01:03:12mais ne faites pas la moue
01:03:13en fait
01:03:14parce qu'autrement
01:03:15moi je trouve que vous cautionnez
01:03:16si vous ne faites pas la moue
01:03:17parce qu'il faut être impitoyable
01:03:19je ne cautionne rien du tout
01:03:20mais si
01:03:20parce que vous ne voulez pas
01:03:22en fait
01:03:23vous ne voulez pas
01:03:24prendre les mesures
01:03:25qui permettraient d'arrêter ça
01:03:27au fond
01:03:27on est au coeur de ça
01:03:29vous ne voulez pas les prendre
01:03:30et après
01:03:31vous êtes prisonnier
01:03:32pourquoi pas
01:03:33il y a des gens
01:03:34qui sont irrécupérables
01:03:35en fait
01:03:35irrécupérables
01:03:36je suis désolé
01:03:37les plus râles existent
01:03:38mais elles ne sont pas appliquées
01:03:40bon
01:03:40alors
01:03:41alors vous avez raison
01:03:42continuons
01:03:43continuons
01:03:44continuons
01:03:45il n'y a pas de soucis
01:03:46Joseph Massescaron
01:03:47la croix des ténèbres
01:03:48le polar
01:03:52vous m'avez dit pourquoi
01:03:53et je m'inquiétais
01:03:53de votre santé mentale
01:03:54mais je vais quand même
01:03:56pourquoi le polar
01:03:56je peux
01:03:57bien sûr
01:03:58ouais j'ai la parole
01:03:59c'est formidable
01:03:59pourquoi le polar
01:04:01parce que le polar
01:04:03le polar vous dites
01:04:04oui le polar
01:04:06le polar
01:04:07le roman policier
01:04:07pourquoi le polar
01:04:08parce que ça permet
01:04:09en fait
01:04:10de donner un certain
01:04:12nombre d'éléments
01:04:13que vous ne pouvez pas
01:04:14toujours donner
01:04:15dans les essais
01:04:16je vais vous expliquer
01:04:18pourquoi
01:04:19vous
01:04:19vous décrivez une scène
01:04:21vous décrivez une situation
01:04:21ce n'est pas vous
01:04:22qui parlez
01:04:23c'est l'assassin
01:04:23c'est le flic
01:04:25c'est la victime
01:04:25et ainsi
01:04:27vous pouvez faire
01:04:28passer toute une marchandise
01:04:30de contrebande
01:04:31dans les cales
01:04:32du polar
01:04:33et c'est ça
01:04:34ce qui me plaît
01:04:34dans le polar
01:04:35alors jusqu'à présent
01:04:36ça devrait vous intéresser
01:04:37jusqu'à présent
01:04:38le polar
01:04:39les polars
01:04:39à 80
01:04:4190%
01:04:41François C
01:04:42ce sont des polars
01:04:44dit
01:04:45sociétaux
01:04:47beaucoup sont des polars
01:04:48qui décrivent
01:04:49une situation
01:04:50qui est une situation
01:04:51avec un but de gauche
01:04:54si je puis me permettre
01:04:55et là
01:04:55bah oui
01:04:56et là je pense que
01:04:57ce polar là
01:04:58va faire grincer des dents
01:05:00je peux vous assurer
01:05:00que je ne serai pas invité
01:05:01avec ce polar là
01:05:02sur France Culture
01:05:03ou sur France Inter
01:05:04alors le pitch
01:05:05le pitch
01:05:06est-ce qu'il y a des polars
01:05:08de droite
01:05:08ou des polars de gauche
01:05:09je vais vous dire
01:05:09il y a des polars
01:05:10qui expliquent
01:05:12que
01:05:12l'univers mental
01:05:14dans lequel l'assassin évolue
01:05:15est un univers subi
01:05:17et moi
01:05:18j'explique
01:05:18dans les miens
01:05:19que c'est un univers
01:05:20choisi
01:05:20ça c'est la différence
01:05:21et je vous lirai un passage
01:05:22effectivement
01:05:23qui va dans ce sens là
01:05:23tout à l'heure
01:05:24alors depuis quelques temps
01:05:25des événements inquiétants
01:05:25lui a bougé
01:05:26petite cité enjeuvine
01:05:28abritant un morceau
01:05:29de la vraie croix du Christ
01:05:30alors vous n'allez pas douter
01:05:32encore comme les miracles de Lourdes
01:05:33oui
01:05:33la vraie croix du Christ
01:05:35si on la reconstruit
01:05:36elle est aussi grande
01:05:37que Notre-Dame
01:05:38je reconnais
01:05:38c'est comme
01:05:39je m'inquiète
01:05:41c'est que depuis le 11ème siècle
01:05:42tout bascule
01:05:43lorsque des meurtres
01:05:44spectaculaires sont commis
01:05:45sont-ils l'oeuvre
01:05:45d'un psychopathe
01:05:47d'un esprit avide
01:05:48de vengeance
01:05:48le coupable
01:05:49est-il seulement
01:05:49humain
01:05:50un robot
01:05:54là c'est une discussion
01:05:57qu'on a souvent
01:05:58sur ce plateau
01:05:59où il y a des accords
01:06:00et notamment
01:06:01Charlotte Dornel
01:06:02ah oui le diable
01:06:02c'est dommage qu'elle soit pas là
01:06:03oui le diable
01:06:03ah vous vous pensez
01:06:04que le diable existe
01:06:05oui
01:06:06moi je pense que
01:06:07vous projetez votre cerveau
01:06:08dans celui des autres
01:06:09non non
01:06:10moi je pense que
01:06:10alors vous vous dites non
01:06:11je dis rien
01:06:12j'en sais rien
01:06:13je l'ai jamais vu
01:06:13moi je pense que le malin
01:06:14murmure à l'oreille de tout le monde
01:06:16ensuite après
01:06:16libre à vous de choisir ou pas choisir
01:06:18c'est ce qui s'appelle
01:06:19le libre arbitre
01:06:20mais le malin
01:06:20à l'oreille de tout le monde
01:06:21non ça veut dire quoi
01:06:22murmurer
01:06:22incite
01:06:24tente
01:06:25oui bien sûr
01:06:27vous pensez que
01:06:27tous les hommes
01:06:28sont capables de faire
01:06:29chacun les pires horreurs
01:06:30là où il y a de l'homme
01:06:31il y a de l'homme oui
01:06:32ça oui je le pense
01:06:33qu'est-ce que vous en pensez Eugénie ?
01:06:35ouais je suis assez d'accord
01:06:36ah bon
01:06:36vous êtes des hommes
01:06:37mais sur le régional
01:06:38travers sur les hommes
01:06:38on a tous
01:06:39on a tous notre libre arbitre
01:06:41et la possibilité de chuter
01:06:43oui
01:06:44bon
01:06:44on n'est pas prédestiné
01:06:46au mal
01:06:46Pascal Proulx pense que non
01:06:48mais je pense rien du tout
01:06:49moi je pense que
01:06:49attendez
01:06:51ne me prêtez pas
01:06:52des pensées
01:06:52que je n'ai pas
01:06:53bon alors il y a ce Guillaume Lassire
01:06:55qui est l'un des personnages
01:06:56principaux qu'on retrouve
01:06:57dans vos bouquins
01:06:57qui est le capitaine
01:06:58bon pourquoi Boger ?
01:06:59Boger en Anjou
01:07:00ils vont être contents
01:07:01les gens de Boger ?
01:07:02ils sont ravis en plus
01:07:02oui
01:07:03pourquoi ?
01:07:04c'est où Boger ?
01:07:05Boger en Anjou
01:07:05c'est à peu près
01:07:06à une trentaine de kilomètres
01:07:07d'Angers
01:07:08c'est ce qui s'appelle
01:07:09le Haut-Anjou
01:07:10et c'est une micro-région
01:07:12de Beaujois
01:07:13vous connaissez ?
01:07:14bien sûr
01:07:14moi je crois
01:07:16aux vertus du polar enraciné
01:07:17donc je n'écris que
01:07:18sur les polars
01:07:19que je connais
01:07:20très très bien
01:07:21voilà très bien
01:07:22dites donc
01:07:23si vous connaissez
01:07:23ce que j'ai vu
01:07:24à Boger en Anjou
01:07:25je ne vais pas y aller
01:07:26cet été
01:07:27parce que là
01:07:29il faut m'inquiéter
01:07:29quand même
01:07:30attendez
01:07:31ce n'est pas une pub
01:07:32pour Boger
01:07:33votre affaire
01:07:34les gens de Boger
01:07:36comment s'appellent
01:07:37les gens de Boger
01:07:38d'ailleurs ?
01:07:38les Beaujois
01:07:39les Beaujois
01:07:39alors vous écrivez
01:07:40effectivement ce que disait
01:07:41c'est intéressant
01:07:42un serial killer
01:07:43monsieur l'ambassadeur
01:07:43point d'interrogation
01:07:44un de ces malades
01:07:45obsédés par le fait
01:07:46de commettre
01:07:46ad nauseum
01:07:47le crime qui a porté
01:07:48un jour leur cerveau
01:07:49à un point d'incandescence
01:07:50un assassin
01:07:52dont les parents
01:07:53ont été violents
01:07:53qui a connu
01:07:54une enfance solitaire
01:07:55et incomprise
01:07:55dépourvue de toute affection
01:07:56et qui a commencé
01:07:57sa carrière
01:07:58par la torture d'animaux
01:07:59avec un rachage
01:08:00des ailes et des membres
01:08:01un esprit rebelle
01:08:02fasciné par le feu
01:08:03sans oublier
01:08:04la frustration sexuelle
01:08:06la peur ou la haine
01:08:07des femmes
01:08:07qui fragilisent
01:08:09les hommes sensibles
01:08:10alors évidemment
01:08:11ces mots ne sont pas
01:08:12choisis par hasard
01:08:13qu'est-ce que vous entendez
01:08:14par là ?
01:08:15j'entends qu'il y a
01:08:16comme je vous l'ai dit
01:08:17il y a tout un discours
01:08:19en général
01:08:20qui explique
01:08:22d'ailleurs c'est vraiment
01:08:23le discours que l'on entend
01:08:24un de nos...
01:08:25mais c'est plutôt vrai
01:08:25ah bon ?
01:08:27les gens qui sont
01:08:28dans le box
01:08:30moi ce qui m'a toujours
01:08:31frappé
01:08:31c'est qu'ils n'ont pas été aimés
01:08:32pas forcément
01:08:35pas forcément
01:08:36c'est plutôt vrai
01:08:38mais ce n'est pas
01:08:38ce n'est pas la majorité
01:08:40comme si l'amour
01:08:40était la valeur universelle
01:08:42je parle d'aimer un enfant
01:08:43attention
01:08:43tu peux être dans un milieu
01:08:44très favorable
01:08:45et pas être aimé
01:08:45aimer c'est quoi ?
01:08:46c'est être regardé
01:08:47qu'on s'intéresse à soi
01:08:49comment ?
01:08:50je suis frappé
01:08:51des...
01:08:53oui
01:08:53des serial killers
01:08:54des autres
01:08:55moi je suis frappé
01:08:55par le nombre
01:08:56parfois
01:08:57d'éléments
01:08:58de faits divers
01:09:00qui s'avèrent souvent
01:09:01être des faits de société
01:09:03qui sont
01:09:05ou même des faits de civilisation
01:09:06
01:09:07on est frappé
01:09:08par l'horreur
01:09:09de la situation
01:09:10et moi je pense
01:09:11que cette horreur
01:09:12de la situation
01:09:13s'explique par
01:09:14autre chose
01:09:15que le fait
01:09:16d'avoir subi
01:09:17une enfance malheureuse
01:09:18ou de ne pas avoir été aimé
01:09:19je pense que
01:09:20attendez
01:09:20je pense qu'il y a des gens
01:09:21je crois vraiment
01:09:22qu'il y a des gens
01:09:22qui choisissent le mal
01:09:23pourquoi ?
01:09:24choisir le mal ?
01:09:25oui je vais vous dire
01:09:26pourquoi
01:09:26parce qu'aujourd'hui
01:09:28Fourniray
01:09:29est un psychopathe
01:09:32oui mais bien sûr
01:09:33il n'y a pas de soucis
01:09:35là dessus
01:09:36virginité des petites filles
01:09:37il le reconnaît
01:09:38il n'y a pas de soucis
01:09:38je vous dis
01:09:39je vous dis
01:09:40j'en tire aucune conclusion
01:09:43je remarque simplement
01:09:44la femme de Fourniray aussi
01:09:45je remarque
01:09:46cette personnalité là
01:09:47lorsque tu fouilles
01:09:48tu t'aperçois
01:09:49et que
01:09:51mais ce n'est pas une excuse
01:09:53je ne vous dis pas
01:09:54que c'est une excuse du tout
01:09:55je ne vous dis pas
01:09:56que c'est une excuse
01:09:56mais on arrive tout de suite
01:09:58sur l'excuse
01:09:58mais non pas du tout
01:10:00souvent si
01:10:00on arrive sur l'excuse
01:10:01mais non
01:10:01comprendre ce n'est pas excuser
01:10:03il y a beaucoup d'enfants
01:10:04de la date
01:10:05au contraire
01:10:05je pense qu'ils sont
01:10:06je vous ai dit tout à l'heure
01:10:07je pense qu'ils sont
01:10:07précisément irrécupérables
01:10:08peut-être pour ça
01:10:09il y a de telles blessures
01:10:10de telles fractures
01:10:11qu'il faut les éloigner
01:10:12de la société
01:10:13et voilà
01:10:14je pense vraiment
01:10:15ce n'est pas une excuse du tout
01:10:18je pense qu'aujourd'hui
01:10:19il y a des personnes
01:10:20qui sont tellement
01:10:21en mal d'identité
01:10:22puisque le mal identitaire
01:10:25est un mal profond
01:10:26c'est une pandémie universelle
01:10:28c'est un mal profond
01:10:28qu'ils vont
01:10:30choisir le mal
01:10:31et d'ailleurs
01:10:32dans ce livre
01:10:33alors je dis
01:10:33que ce n'est pas un polar historique
01:10:34mais dans ce livre
01:10:35alors la croix des ténèbres
01:10:36c'est la croix gammée
01:10:38je ne défleure pas le sujet
01:10:39dans ce livre
01:10:40passe quelque chose
01:10:41qui est
01:10:42alors là totalement tu
01:10:43on n'en parle pas
01:10:45c'est
01:10:45surtout on n'en parle pas
01:10:47c'est ce qu'on a appelé
01:10:49la 13ème division
01:10:49la division Anshar
01:10:50la 13ème division
01:10:52la division Anshar
01:10:52de la 2ème guerre mondiale
01:10:53fondée par Himmler
01:10:54était une division
01:10:56qui a été composée
01:10:58de musulmans volontaires
01:11:00voilà
01:11:00de dizaines de musulmans volontaires
01:11:02qui d'ailleurs
01:11:03se sont entraînés en France
01:11:04vous verrez ça
01:11:05nulle part dans l'Héreux d'Histoire
01:11:06et c'est
01:11:07les gens qui nous écoutent
01:11:08je les invite
01:11:09à taper
01:11:10grand moufti
01:11:11de Jérusalem
01:11:1213ème division
01:11:14et ils vont voir tout de suite
01:11:15le grand moufti
01:11:16de Jérusalem
01:11:16à Sarajevo
01:11:17passer en revue
01:11:18des soldats
01:11:20avec le fait sur la tête
01:11:21et une croix gammée
01:11:22la croix des ténèbres
01:11:24Joseph Massescaron
01:11:25les presses de la cité
01:11:26d'abord vous faites
01:11:27beaucoup de
01:11:28salon du livre
01:11:29vous êtes très présent
01:11:30je pense que les gens
01:11:31sans doute
01:11:32vous accueillent avec
01:11:33intérêt
01:11:34et puis vous parlent
01:11:36ah bon il n'y a qu'intérêt
01:11:37on me dit comment il est
01:11:38en réalité Pascal Praud
01:11:39et vous leur dites
01:11:40lisez le livre
01:11:41lisez le livre
01:11:42non
01:11:43lorsque je leur réponds
01:11:45ce que je leur réponds
01:11:46c'est vous verrez
01:11:46je suis meilleur
01:11:47à l'écrit
01:11:48qu'à l'oral
01:11:49ah vous êtes remarquable
01:11:50à l'oral
01:11:50ils me disent pourquoi
01:11:52mais je dis c'est très simple
01:11:53parce qu'à l'écrit
01:11:53je ne suis pas interrompu
01:11:54par Pascal Praud
01:11:55vous vous rendez compte
01:11:57si c'est drôle
01:11:58bon est-ce que Jacques Vendroux
01:12:00je demande à Marine
01:12:01est-ce que Jacques Vendroux
01:12:02est là
01:12:03que dit Marine
01:12:04ah vous l'appelez
01:12:07vous allez l'appeler
01:12:08Jacques Vendroux
01:12:08on va l'appeler
01:12:09dans quelques secondes
01:12:10qu'est-ce que j'ai en information
01:12:12à vous donner
01:12:12aujourd'hui
01:12:15j'aurais pu vous donner
01:12:17effectivement
01:12:18comme information
01:12:19Rima Hassan
01:12:21ah Jacques est là
01:12:22me dit Marine
01:12:23donc vous voyez
01:12:24Jacques Vendroux
01:12:25privé de Rima Hassan
01:12:26ben oui
01:12:2710h24
01:12:28Jacques Vendroux
01:12:30où est-il
01:12:31que fait-il
01:12:32générique
01:12:33oh là là
01:12:42alors là faisons
01:12:43très attention
01:12:44alors là
01:12:45là Jacques
01:12:45faisons très très attention
01:12:46parce que
01:12:47je vois que
01:12:49je vois que
01:12:51madame est musclée
01:12:53madame est
01:12:54madame est très musclée
01:12:56madame s'entraîne
01:12:58régulièrement
01:12:59au gold gym
01:13:00de Thiers
01:13:01madame s'appelle
01:13:02Juliana Mota
01:13:03et c'est une grande championne
01:13:06de bodybuilding
01:13:07elle a tout gagné
01:13:09en France
01:13:09on a deux grands champions
01:13:10on a Théo Le Guerrier
01:13:12chez les hommes
01:13:13et on a surtout
01:13:14Juliana Mota
01:13:15chez les femmes
01:13:16elle a trois victoires
01:13:17et les spécialistes
01:13:18comprendront
01:13:18dans la ligue professionnelle
01:13:20elle s'est qualifiée
01:13:21à plusieurs reprises
01:13:22pour le mystère Olympia
01:13:23et c'est l'une des plus
01:13:24grandes compétitions
01:13:25en tous les cas
01:13:26elle nous a accueillies ici
01:13:27elle s'entraîne
01:13:28trois heures par jour
01:13:30elle va faire
01:13:31beaucoup de compétitions
01:13:31cet été
01:13:32comme on a parlé des hommes
01:13:33au mois de novembre
01:13:34sur votre antenne
01:13:35Pascal
01:13:36et bien moi je voulais
01:13:37qu'on fasse un gros
01:13:38clin d'oeil
01:13:39à cette sportive
01:13:41qui s'entraîne
01:13:41énormément
01:13:42elle a un rythme de vie
01:13:45qui est vraiment
01:13:45comme tous les plus
01:13:46grands champions
01:13:46alors je sais que
01:13:48quelques fois
01:13:48ce sport est un peu
01:13:49critiqué
01:13:49il est un petit peu
01:13:51on se moque
01:13:51mais moi je peux vous dire
01:13:52que j'ai assisté
01:13:53à des entraînements
01:13:54ici il y a quelques minutes
01:13:55et je peux vous dire
01:13:56que c'est fort
01:13:57c'était intéressant
01:13:58et en tous les cas
01:13:59j'étais content
01:14:00d'être attir
01:14:00avec Juliana Mota
01:14:02voilà Pascal
01:14:03qui peut nous dire
01:14:04un petit mot peut-être
01:14:05Juliana
01:14:06Juliana
01:14:07est-ce que vous pouvez
01:14:08dire un petit mot
01:14:09à Pascal Praud
01:14:09Pascal Praud
01:14:11oui je suis
01:14:12merci
01:14:14ah malheureusement
01:14:15on ne l'entend pas
01:14:16très bien Juliana
01:14:17on ne l'entend pas
01:14:18très bien
01:14:18mais on peut apprécier
01:14:20effectivement
01:14:20ce corps d'athlète
01:14:23bien évidemment
01:14:24non mais Pascal
01:14:26Pascal
01:14:27elle vient à la boule
01:14:29cet été
01:14:29elle m'a dit
01:14:30oui
01:14:30bah écoutez
01:14:31je ne sais pas
01:14:34vous avez une nouvelle copine
01:14:35de plage
01:14:36j'entends
01:14:36j'entends
01:14:37je pense que sur la plage
01:14:39ça peut faire son effet
01:14:40ça peut faire son
01:14:42elle voudrait aller avec vous
01:14:43sur la plage
01:14:44de la boule
01:14:44ça peut faire effectivement
01:14:45son effet
01:14:46j'ai dit
01:14:47que c'était tout à fait possible
01:14:49et que vous pouvez même
01:14:50l'héberger
01:14:51j'en parlerai à ma fiancée
01:14:55ça lui fera très plaisir
01:14:56elle s'entendra très bien
01:14:58avec votre fiancée
01:14:59qui aime beaucoup
01:14:59ce que c'est au niveau aussi
01:15:00bien sûr
01:15:01il n'y a pas de soucis
01:15:03bon
01:15:04restez quand même
01:15:05quelques secondes avec nous
01:15:06parce qu'il nous reste
01:15:062-3 minutes
01:15:07je voulais vous parler
01:15:08effectivement
01:15:09de Rima Hassan
01:15:11Rima Hassan
01:15:12et je voudrais
01:15:12qu'on écoute Célia Barod
01:15:14parce qu'elle a été
01:15:15entendue hier
01:15:16et on l'a su
01:15:1611h d'audition
01:15:18exactement
01:15:18écoutez
01:15:19le parquet de Paris
01:15:26nous a confirmé
01:15:27que Rima Hassan
01:15:28a bien été entendue
01:15:29ce mercredi
01:15:30par la brigade de répression
01:15:31de la délinquance
01:15:32aux personnes
01:15:32en audition libre
01:15:34dans le cadre
01:15:34de deux enquêtes préliminaires
01:15:36il nous a également
01:15:37indiqué
01:15:38que les investigations
01:15:38se poursuivent
01:15:39à noter que
01:15:40depuis plusieurs mois
01:15:41Rima Hassan
01:15:42est visée par plusieurs plaintes
01:15:44dont certaines ont été déposées
01:15:45par des personnalités politiques
01:15:47alors sollicitées
01:15:48par notre rédaction
01:15:49l'avocat de Rima Hassan
01:15:50nous a transmis
01:15:51un communiqué
01:15:51dans lequel il explique
01:15:53que je cite
01:15:53Rima Hassan
01:15:54fait l'objet
01:15:54en raison de ses positions
01:15:56d'un déferlement de haine
01:15:57sur les réseaux sociaux
01:15:58qui se nourrit également
01:16:00des interdictions de conférences
01:16:01dont elle fait l'objet
01:16:02ou par les convocations
01:16:03policières
01:16:04qu'elle reçoit
01:16:05Maître Bringart
01:16:06dénonce
01:16:06un acharnement judiciaire
01:16:08des convocations
01:16:09par la police
01:16:09de manière répétée
01:16:10et un manque de soutien
01:16:12pour sa cliente
01:16:13qu'il décrit
01:16:13d'ailleurs
01:16:14comme faisant preuve
01:16:15parfois de fougue assumée
01:16:16dans certains de ses propos
01:16:18qui je cite
01:16:18ne saurait refléter
01:16:20l'entièreté de sa pensée
01:16:21enfin le conseil
01:16:22de Rima Hassan
01:16:23a souligné
01:16:23qu'elle s'était montrée
01:16:24particulièrement coopérante
01:16:26qu'elle conserve
01:16:27confiance en la justice
01:16:28se réserve le droit
01:16:29de se présenter
01:16:30ou non
01:16:31à toute nouvelle convocation
01:16:32éventuelle
01:16:33et que des rapporteurs
01:16:34spéciaux de l'ONU
01:16:35ont été saisis
01:16:37ça c'est formidable
01:16:37l'avocat qui dit
01:16:38finalement
01:16:39elle pense pas
01:16:39et c'est encore mieux
01:16:40que ça
01:16:40c'est à dire
01:16:41que dans le même communiqué
01:16:42l'avocat de Rima Hassan
01:16:43dit que la justice
01:16:43est politisée
01:16:44que le parquet
01:16:45a des liens
01:16:45avec le pouvoir exécutif
01:16:46c'est quand même marrant
01:16:48parce qu'il y a quelques jours
01:16:49je crois avoir vu
01:16:49des députés de la France
01:16:50insoumise manifester
01:16:51pour l'état de droit
01:16:52et contre la remise en cause
01:16:53des décisions de justice
01:16:54donc c'est à géométrie variable
01:16:55juste pour vous préciser
01:16:56Rima Hassan a publié des tweets
01:16:58cette nuit
01:16:58où elle explique pourquoi
01:16:59elle a été convoquée
01:16:59donc 11 heures d'audition
01:17:00c'est pour deux affaires
01:17:01elle avait publié un tweet
01:17:03où elle appelait
01:17:04au soulèvement
01:17:04des étudiants de Sciences Po
01:17:05donc elle a été entendue
01:17:07pour ça
01:17:07et l'autre affaire
01:17:08c'est les menaces de mort
01:17:09qu'elle a proférées
01:17:09contre François-Xavier Bellamy
01:17:11en gros elle avait dit
01:17:12il ne dormira pas tranquille
01:17:13ça ne va pas durer
01:17:14et donc c'est pour ces deux affaires-là
01:17:16qu'elle a été entendue
01:17:16il y a quatre autres affaires
01:17:17dont elle nous dit
01:17:18qu'elle va être auditionnée
01:17:19je trouve que ça a mis du temps
01:17:19le parquet a vraiment pris son temps
01:17:21pour l'auditionner
01:17:22ça fait au moins un an
01:17:24ça déjà François-Xavier
01:17:25il est plus rapide
01:17:26quand c'est François-Fillard
01:17:27c'est pendant la campagne
01:17:27des Européens
01:17:28le parquet il est plus vigilant
01:17:31il a des priorités
01:17:32il va
01:17:33il est rapidement
01:17:34quand c'est un monsieur de 76 ans
01:17:37qui poste une photo
01:17:38de guillotine
01:17:39sur la juge
01:17:40de Marine Le Pen
01:17:42on a vu qu'en trois jours
01:17:42il a été condamné
01:17:43en trois jours
01:17:44par le parquet
01:17:45c'était grave
01:17:46je ne dis pas que ce n'était pas grave
01:17:47c'était très grave
01:17:48c'était un appel à la violence
01:17:49mais là il y avait une célérité
01:17:51particulière
01:17:52les personnes moins caractérisées
01:17:54il semble
01:17:54elle était entendue
01:17:55en audition libre
01:17:55et donc c'est moins caractérisé
01:17:57je pense
01:17:57ce qui m'amuse
01:17:58c'est qu'il aurait fallu
01:18:00demander la levée
01:18:01de l'immunité
01:18:01c'est qu'il se réfugie
01:18:02derrière
01:18:02ce n'est pas l'entièreté
01:18:04de sa pensée
01:18:05oui mais c'est ça
01:18:06c'est ce que je dis
01:18:06alors ça c'est pas
01:18:07elle dit ça
01:18:08mais bon
01:18:09c'est pas vraiment
01:18:10Sommayal Abidi
01:18:12à 10h30
01:18:13De mort et si blessé
01:18:18dans une tuerie
01:18:19sur le campus
01:18:19d'une université
01:18:20de Floride
01:18:21hier après-midi
01:18:23le suspect
01:18:24est un jeune homme
01:18:24de 20 ans
01:18:25qui étudiait
01:18:25au sein de l'établissement
01:18:26et qui a utilisé
01:18:27une arme appartenant
01:18:28à sa mère
01:18:28une agente
01:18:29du shérif local
01:18:30il faudra vous armer
01:18:32de patience
01:18:33si vous prenez
01:18:33la route des vacances
01:18:34aujourd'hui
01:18:34puisque bison fut
01:18:35et voie rouge
01:18:36dans le sens
01:18:36des départs
01:18:37pour ce long
01:18:37week-end pascal
01:18:38demain c'est dans
01:18:40le nord-ouest
01:18:40que la circulation
01:18:41sera difficile
01:18:42tout comme lundi
01:18:43dans le sens
01:18:44des retours
01:18:44et puis les rebelles
01:18:46l'outil au yémen
01:18:46affirme que de nouvelles
01:18:47frappes américaines
01:18:48sur un port pétroliant
01:18:50mer rouge
01:18:50ont fait 38 morts
01:18:51et plus de 100 blessés
01:18:53une attaque revendiquée
01:18:54par Washington
01:18:54dont l'objectif était
01:18:55je cite
01:18:56de s'en prendre
01:18:57aux sources économiques
01:18:57du pouvoir
01:18:58des autistes
01:18:59merci beaucoup
01:19:00ce maya
01:19:00et bon week-end
01:19:01à vous
01:19:01j'avais cité
01:19:03Fabio 14
01:19:04sur les réseaux sociaux
01:19:06sur le réseau twitter
01:19:07qui s'adresse à vous
01:19:09et qui dit
01:19:09bravo
01:19:10pour ce que vous avez dit
01:19:11ce matin à Pascal
01:19:11Pro sur Trump
01:19:12cela fait des semaines
01:19:13qu'il est à quatre pattes
01:19:14devant ce que fait Trump
01:19:16et il fallait que quelqu'un
01:19:17lui dise
01:19:17je partage vos points de vue
01:19:19à chaque intervention
01:19:20au moins
01:19:21merci monsieur
01:19:22c'est un compte caché
01:19:24un peu plus sûr
01:19:25il y en a un
01:19:26qui m'approuve
01:19:27mais
01:19:27mais
01:19:28mais
01:19:28mais ne pensez pas que
01:19:30Trump soit mon idole
01:19:32loin de là
01:19:32loin de là
01:19:33je vous assure
01:19:34l'idole
01:19:36parce que
01:19:36dans notre génération
01:19:38le regret que nous avons
01:19:39c'est précisément
01:19:40pour ces grands hommes d'état
01:19:42qui ont servi la France
01:19:44et je cite souvent
01:19:44Raymond Barr
01:19:45bon
01:19:45avec la limite
01:19:47qu'effectivement
01:19:48quand j'ai appris
01:19:48qu'il était parti avec la caisse
01:19:49ça m'avait fait de la peine
01:19:50avec un compte en suisse
01:19:51bon
01:19:51voilà
01:19:51ça m'avait fait un peu de peine
01:19:52mais j'aimais
01:19:53cette idée là
01:19:54du grand serviteur de l'état
01:19:56de son intelligence
01:19:57de son expérience
01:19:59et aussi de sa lucidité
01:20:00de son courage
01:20:01de dire les choses aux français
01:20:02d'ailleurs Giscard lui disait
01:20:03arrêtez de dire ça
01:20:03parce qu'on va perdre l'élection
01:20:04mais la France était comme ça aussi
01:20:06sans doute
01:20:07donc notre nostalgie
01:20:09elle est là
01:20:10elle est là
01:20:11de ces hommes là
01:20:12bien sûr
01:20:12mais quand
01:20:13je le répète
01:20:14tu trahis
01:20:15entre guillemets
01:20:16pendant des années
01:20:17les populations
01:20:182005 et d'autres
01:20:19que tu imposes des modèles
01:20:21que les français ne veulent pas
01:20:22dans tous les domaines
01:20:24et entendez cet argument
01:20:25quand tu trahis les français
01:20:27il y a un moment
01:20:28ils en ont ras-le-bol
01:20:29en fait
01:20:29et ils vont voir
01:20:30effectivement des gens
01:20:31qui ne seraient pas
01:20:32allés voir il y a 40 ans
01:20:33on verra aux prochaines élections
01:20:35effectivement
01:20:36le docteur Millau
01:20:38me dit Marine
01:20:38que j'allais oublier
01:20:39le docteur Millau
01:20:41et je ne sais pas
01:20:42d'ailleurs
01:20:42aujourd'hui
01:20:44les effets
01:20:45du chocolat de Pâques
01:20:46est-ce que c'est calorique ?
01:20:48docteur Millau
01:20:49à ton avis
01:20:51quel est le chocolat
01:20:51le plus calorique ?
01:20:52le chocolat blanc ?
01:20:53eh bien
01:20:54pas du tout
01:20:55on va voir
01:20:56le tableau
01:20:57avec les calories
01:20:58dessus
01:20:59en fait
01:21:00ils sont tous
01:21:00à peu près équivalents
01:21:01en termes de calories
01:21:02après ça dépend
01:21:04le chocolat aux noisettes
01:21:05les chocolats fourrés
01:21:06après si tu ajoutes
01:21:07tout ce que tu veux
01:21:07là tu fais grimper
01:21:08la note facilement
01:21:09mais regarde
01:21:10c'est à peu près équivalent
01:21:11mais contrairement
01:21:12à ce qu'on croit
01:21:12c'est surtout
01:21:13c'est quand même très calorique
01:21:14à 10 calories près
01:21:15c'est quand même
01:21:15le chocolat noir
01:21:16le plus calorique
01:21:16pour la santé
01:21:17il faut
01:21:17alors on a fait
01:21:18un petit palmarès
01:21:20
01:21:21des chocolats
01:21:21les plus caloriques
01:21:22qui vont être
01:21:22les plus consommés
01:21:23en cette période de Pâques
01:21:24les plus connus
01:21:26les plus consommés
01:21:27et tu vas voir
01:21:28les plus caloriques
01:21:29voilà
01:21:29on peut dire
01:21:30que ce sont des bombes sucrées
01:21:31quand même
01:21:31il y a une Pascale
01:21:33qui arrive
01:21:33qu'est-ce que vous allez faire
01:21:34Eugénie ?
01:21:36je vais aller à la messe
01:21:36la veillée Pascale
01:21:37samedi soir
01:21:38très belle messe
01:21:40ma messe préférée
01:21:40de l'année
01:21:41oui je suis d'accord
01:21:41avec vous
01:21:42c'est la messe préférée
01:21:43on remonte le temps
01:21:43en lisant les lectures
01:21:44jusqu'à Pâques
01:21:46et dimanche
01:21:48elle est à quelle heure
01:21:49d'ailleurs cette messe
01:21:5021h en général
01:21:50jusqu'à minuit à peu près
01:21:52c'est une messe sublime
01:21:53c'est vrai
01:21:54c'est la plus belle messe
01:21:55des chrétiens
01:21:56c'est la fête
01:21:57la plus importante
01:21:57d'ailleurs
01:21:58c'est la fête
01:21:58la plus importante
01:21:59et dimanche
01:22:01je ferai la chasse aux oeufs
01:22:02avec mes enfants
01:22:02après avoir lu ça
01:22:05je ne sais pas
01:22:05si vous allez faire
01:22:06la veillée Pascale
01:22:07à Bogé
01:22:08à Bogé
01:22:09vous allez faire
01:22:09la veillée Pascale
01:22:10je vais à Bogé
01:22:11tout de suite
01:22:11je retourne à Bogé
01:22:13en plus c'est la première fois
01:22:14où les orthodoxes
01:22:17et les catholiques
01:22:17fêtent ensemble Pâques
01:22:18ce qui est rare
01:22:19je rappelle votre livre
01:22:20la croix des ténèbres
01:22:21presse de la cité
01:22:22qu'est-ce que vous allez faire
01:22:23monsieur Valigny
01:22:24est-ce que vous allez à la messe
01:22:25ce week-end
01:22:25oui ça m'arrive
01:22:26mais je vais essayer
01:22:27d'aller voir la tunique du Christ
01:22:29qui est à Argenteuil
01:22:30exposée
01:22:31qui est montrée
01:22:32jusqu'au mois de mai
01:22:33mais attendez
01:22:36les miracles
01:22:37la croix de Bogé
01:22:38c'est pas possible
01:22:39l'église est prudente
01:22:41sur la tunique du Christ
01:22:42dans le Figaro d'aujourd'hui
01:22:43Jean-Christophe Petitfils
01:22:44ou Jean-Christian Petitfils
01:22:45qui est un grand spécialiste
01:22:47de la religion
01:22:48est assez convainc
01:22:49oui
01:22:49ah non lui c'est sur le sensuaire
01:22:51non non non
01:22:52sur la tunique aussi
01:22:53oui
01:22:53et il y a des rapprochants
01:22:54avec le sensuaire
01:22:55on a retrouvé
01:22:56les mêmes particules
01:22:57non c'est très intéressant
01:22:58la tunique du Christ
01:22:59qui est effectivement
01:22:59Argenteuil
01:23:00on pourra la voir
01:23:01il y a un monde fou
01:23:01mais juste
01:23:03la croix de Bogé
01:23:04vous n'avez pas vu le courant
01:23:04mais la croix de Bogé
01:23:05c'est l'ancêtre
01:23:06de la croix de Lorraine
01:23:07voilà
01:23:08Georges
01:23:09qu'est-ce que vous faites
01:23:10ce week-end ?
01:23:11à la campagne
01:23:12à la campagne
01:23:13et à la messe
01:23:14j'ai vu que vous avez écrit
01:23:14un livre
01:23:15j'ai reçu l'autre jour
01:23:16donc on va vous recevoir
01:23:17j'ai vu un livre
01:23:18vous n'êtes pas au courant
01:23:19que vous avez écrit un livre ?
01:23:20c'est pas lui qui l'a écrit alors
01:23:21j'ai vu un livre passé
01:23:23à Hermine
01:23:23c'est pas vous ?
01:23:24oui c'est moi
01:23:25je l'ai reçu
01:23:26ah bah très bien
01:23:27mais il a été publié
01:23:29ces dernières heures ?
01:23:30oui
01:23:30enfin vous n'êtes pas au courant
01:23:32que vous écrivez
01:23:33ah oui
01:23:35non je ne savais pas
01:23:35que vous l'aviez reçu
01:23:36je l'ai reçu
01:23:37moi je ne dirais pas qui
01:23:38un jour j'ai reçu
01:23:39quelqu'un d'extrêmement connu
01:23:41très célèbre
01:23:42oui
01:23:42j'ai compris
01:23:43très rapidement
01:23:44qu'il n'avait pas écrit son livre
01:23:46ah oui
01:23:46mais j'ai compris surtout
01:23:47qu'il ne l'avait même pas lu
01:23:48ah oui
01:23:49et je ne dirais pas qui
01:23:50mais je vous assure
01:23:51il ne l'avait même pas lu
01:23:52et c'est vraiment quelqu'un
01:23:53de très très célèbre
01:23:53là ce n'est pas le cas
01:23:54il faut expliquer
01:23:55exactement
01:23:55la réserve de Georges
01:23:56parce que c'est un livre intime
01:23:57c'est terminé
01:23:59je salue Guy Citruc
01:24:00qui nous écoute régulièrement
01:24:02qui dit
01:24:02fin de Pessard
01:24:03dimanche à la tombée de la nuit
01:24:04bonne fête de Pâques
01:24:05à tous les hommes
01:24:06et les femmes de bonne volonté
01:24:07et bien
01:24:07ils sont autour de ce plateau
01:24:09comme Jacques Vendroux
01:24:11Jacques
01:24:11qu'est-ce que vous avez prévu
01:24:12c'est la messe du football
01:24:14qui vous intéresse
01:24:14il y a Rennes-Nantes ce soir
01:24:16ce soir il y a Rennes-Nantes
01:24:18donc match extrêmement important
01:24:19que je vais regarder
01:24:20évidemment
01:24:21je vais
01:24:22demain samedi
01:24:24vous me tendez une perche
01:24:26on joue avec le Varieté Club de France
01:24:28à Ondouville
01:24:29dans l'heure
01:24:29vous me tendez une perche
01:24:30vous me demandez ce que je vais faire ce week-end
01:24:32oui
01:24:32mais je ne vous demande pas ce que fait le Varieté
01:24:33je vous demande ce que vous faites
01:24:34bon
01:24:35je vous embrasse parce qu'on est très en retard
01:24:37voilà les activités
01:24:38ah ben oui
01:24:38ben voilà
01:24:39merci merci
01:24:40et puis
01:24:40faites un peu de musculature
01:24:43musculation
01:24:44merci
01:24:45il est 10h37
01:24:46merci
01:24:47merci évidemment
01:24:48à Arnold Carat
01:24:49qui était à la réalisation
01:24:49à Rémi qui était à la vision
01:24:50à Thomas qui était au son
01:24:51merci à Gauthier Ramon bien sûr
01:24:53et à Marine Lançon
01:24:54qui a été très présente cette semaine
01:24:55dans les émissions du matin et du soir
01:24:58sans qui nous ne pourrions réaliser
01:25:00comme vous le savez
01:25:01des émissions aussi remarquables
01:25:02merci à vous
01:25:03bien sûr
01:25:04je rappelle aussi votre bouquin
01:25:05le racisme anti-blanc
01:25:07l'enquête interdite
01:25:07François Bousquet
01:25:08que voulez-vous dire ?
01:25:09bon week-end Pascal
01:25:10voilà
01:25:11la petite blagounette
01:25:12de chaque année
01:25:13que j'entends
01:25:14je vais recevoir plein de messages
01:25:15bon week-end Pascal
01:25:17merci à vous

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