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  • il y a 3 jours
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcription
00:00Il est 19h sur CNews et c'est un plaisir de vous retrouver, non pas pour face à Philippe Devilliers, qu'on retrouvera la semaine prochaine et qu'on salue, mais pour l'heure des pros.
00:10En ce week-end, Pascal, l'heure des pros 2 commence avec une heure d'avance et on est ravis d'être avec vous.
00:16Elisabeth Lévy, Eric Nolot, Patrick Roger, Sébastien Ligné, Jean-Sébastien Ferjoux, bonsoir à tous les cinq.
00:22Bonsoir.
00:23Le mot du jour, démission, démission, 50 personnalités de l'enseignement supérieur réclament la démission de la présidente de l'université Lyon 2.
00:33Et je vous ai écouté hier soir, Elisabeth Lévy, j'ai été surpris par votre...
00:37Pessimisme.
00:38Pas que, il y avait une sorte de relativisme en se disant, est-ce que vous êtes surpris de ce qui se passe ?
00:44Votre étonnement m'étonne, rien ne va bouger, rien ne changera.
00:50Et bien regardez, 50 personnalités de l'enseignement supérieur, et pas n'importe lesquelles, puisque vous avez par exemple des anciens ministres comme Luc Ferry, Jean-Michel Blanquer,
01:09vous avez Noël Lenoir, mais aussi Frédéric Ancel ou encore Florence Bergeau-Blacler.
01:12Bref, ils appellent tous à la démission de la présidente de l'université Lyon 2, qui a publiquement critiqué la défense de Fabrice Ballange,
01:22qui est ce géographe qui a été pris à partie en plein amphithéâtre, dans son université, et qui est placée sous protection, je le rappelle, fonctionnelle depuis cette affaire.
01:32Voyons le sujet d'Olivier Madigny et Sarah Varnier, et évidemment, la parole sera à l'accusé, à savoir Elisabeth Lévy.
01:39Après deux semaines de silence, la présidente de l'université Lyon 2 a réagi.
01:46Elle rappelle son soutien institutionnel à l'enseignant menacé et condamne l'attaque.
01:50Mais elle prend également ses distances et reproche à Fabrice Ballange ses interventions médiatiques.
01:55Je suis en colère car il y a eu des usages de termes qui ont quand même été très durs.
01:59Premier blocage islamiste de France, il fallait l'inventer.
02:02Je ne suis pas étonnée que cette interruption tombe sur ce collègue-ci au vu de ses positionnements sur Gaza.
02:07Un abandon qui surprend Fabrice Ballange, selon son avocat.
02:10Elle n'a, semble-t-il, pas pris la mesure de la gravité, de la bascule qui s'est produite dans un amphithéâtre de son université.
02:17Et cette déclaration, elle vient légitimer, quelque part, la violence dont il a pu être la victime.
02:22Et c'est inacceptable en l'état.
02:24Le 1er avril dernier, le maître de conférences est victime d'une intimidation.
02:28Sur ces images, une vingtaine de militants masqués affiliés au groupe radical Lyon 2 autonome font irruption dans son amphithéâtre et le force à quitter les lieux sous les insultes.
02:37Depuis cette scène, l'enseignant a pu reprendre le chemin de l'université et assure à nouveau ses cours.
02:43Mais la polémique ne semble pas redescendre.
02:45Dans une tribune, une cinquantaine d'universitaires apportent leur soutien à Fabrice Ballange et demandent la démission de la présidente de Lyon 2.
02:53Ce qui s'est passé à Bron n'est pas un simple incident, c'est un signal d'alarme.
03:00Nous ne laisserons pas l'un des nôtres affronter seul cette offensive.
03:03L'université française doit redire fermement que la recherche n'est pas un crime,
03:07que l'analyse critique n'est pas une agression,
03:10que la rigueur scientifique ne doit pas céder aux passions identitaires.
03:14La présidente de l'université Lyon 2 ne peut pas rester en fonction après un tel reniement des principes fondamentaux de la République universitaire.
03:21Nous demandons sa démission.
03:23Alors d'abord, je dois mal m'exprimer parce que nous avons souvent des divergences d'interprétation sur mes paroles.
03:28Il n'y avait aucun relativisme.
03:30Je pense que ce qui s'est passé, c'est une catastrophe.
03:32Peut-être, on verra si ma démission est obtenue, un excès de pessimisme.
03:36Parce que la réalité, c'est que qu'est-ce qui se passe ?
03:38Vous avez des parents d'enfants de primaire qui vont contester les professeurs.
03:43Vous avez des enfants de collège ou des adolescents de collège qui contestent les professeurs.
03:47Vous avez des lycéens qui contestent les professeurs, parfois qui les agressent, etc.
03:50Je ne m'étonne absolument pas qu'à l'université, les mêmes phénomènes identitaires, les mêmes phénomènes de contestation et de sectarisme se reproduisent.
04:00Ce n'est pas la première fois que nous avons eu...
04:02Ils disent que c'est un signal d'alarme.
04:04J'arrive très vite.
04:05La seule chose, c'est que je voudrais dire, là où j'ai péché par excès de pessimisme, c'est que j'ai pensé que, comme d'habitude, il ne se passerait rien.
04:13Et ce n'est donc pas du relativisme, c'est du pessimisme.
04:15Et je voudrais d'abord...
04:17Ce matin, ils étaient dix.
04:19Ce soir, ils sont cinquante.
04:20Ils se verront certainement cent mille en arrivant au port.
04:23Ils sauvent l'honneur de l'université.
04:25Ces enseignants, ces universitaires qui se lèvent et qui osent dire maintenant...
04:30Ça suffit d'émission, d'accord ?
04:33Alors maintenant, vous savez que la démission, c'est le conseil d'administration.
04:36Exactement, on va y venir dans un instant.
04:37Mais donc, je m'associe à votre joie de cette pétition.
04:40Je ne suis pas joyeux, mais je suis...
04:42En tous les cas, je vois que les lignes sont en train de bouger.
04:45Parce que peut-être qu'il y a quelques années, il n'y aurait pas eu ces tribunes,
04:50il n'y aurait pas eu ce soutien universitaire autour d'un professeur qui a été malmené par une quinzaine du Luberlu,
04:57encapuché dans sa salle de conférence.
05:02Ce qui est surprenant, c'est que vous avez une présidente d'université qui accable son professeur.
05:07Et quelques heures plus tard, vous avez des universitaires qui viennent le défendre, Patrick Roger.
05:12Ça fait du bien de voir ça quand même.
05:13Oui, ça fait du bien.
05:15Dans la tribune, il évoque également, je pense qu'ils sont inquiets d'une généralisation de certaines situations aussi dans les universités.
05:22Comme Elisabeth parlait des collèges, des lycées, il y a tout cela.
05:26Là, c'est un cas très précis.
05:29Mais dans beaucoup d'autres endroits, il y a une forme d'ostracisation de certains professeurs, de certains étudiants.
05:35Il y a un climat de terreur.
05:36On veut discréditer coûte que coûte la plupart des étudiants qui ne pensent pas comme certains.
05:42Une poignée comme ceci.
05:46Et résultat, ça conduit à des tensions qui devenaient insupportables.
05:51Et aujourd'hui, effectivement, comme il le dit, signal d'alarme pour qu'il y ait enfin une neutralité qui soit peut-être respectée dans ces universités.
05:59Parce que c'est la base de tout.
06:01Il y a tout dans cette tribune.
06:02L'élément religieux n'est pas secondaire dans cette affaire.
06:05Il est central, explique-t-il.
06:06Durant le ramadan, le même groupe d'étudiants avait organisé 10 dîners de rupture du jeûne sur le campus, en dehors de tout cadre culturel officiel.
06:16Loin d'être de simples gestes de convivialité, ces iftahars ont servi à inscrire visiblement et durablement une pratique religieuse dans l'espace universitaire, au mépris du principe de neutralité du service public.
06:27Alors, il y a des anciens ministres qui ont signé cette tribune.
06:31Jean-Michel Blanquer, Luc Ferry, Noël Lenoir.
06:34On attend la réaction, rapidement, de la ministre de l'Enseignement supérieur.
06:39On attend la réaction, peut-être même, du Premier ministre.
06:41Oui, on les attend avec d'autant plus d'impatience qu'Elisabeth a parfaitement raison de dire que ça s'inscrit dans un contexte.
06:47Néanmoins, là, il y a un cap qui a été franchi.
06:49C'est-à-dire qu'il y a des individus qui menacent un professeur, qui est obligé de quitter une salle.
06:54Et il y a quelques années, une présidente d'université n'aurait pas fait de détails.
06:58Elle aurait soutenu le professeur.
07:00Là, elle l'accable, elle dit qu'il l'a bien cherché.
07:02En fait, c'est ça le sens de son communiqué.
07:04Il l'a bien cherché.
07:05Toute sa personnalité le désignait à être victime de cet incident.
07:09Alors, non seulement il faut appeler à sa démission, mais moi, je pense qu'elle devrait répondre de ses propos devant la justice.
07:14Parce qu'elle va...
07:15Dans un premier temps, il a été défendu par l'université.
07:18Il y a eu un premier communiqué qui condamnait cette offensure.
07:21Et ensuite, il y a eu effectivement un entretien chez la tribune de Lyon.
07:25Non, mais il l'a bien cherché.
07:26Elle dit ne pas avoir été étonné que cette interruption tombe sur ce colexi,
07:30au vu de ses positionnements sur Gaza et du contexte actuel explosif au sujet du conflit.
07:35Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
07:36Allons jusqu'au bout de la phrase.
07:37La phrase, c'est à lui de s'adapter.
07:39Voilà, quiconque tiendra des propos sur Gaza qui ne seront pas dans la bonne ligne,
07:44courra le risque de se voir menacée.
07:47Et c'est bien fait pour lui.
07:48Moi, je vous déchiffre ce communiqué.
07:49C'est absolument scandaleux.
07:51Qu'elle démissionne, c'est le minimum.
07:52Et qu'elle réponde de ses propos devant la justice, c'est ce que je souhaite.
07:55Alors, ce n'est pas aussi simple.
07:56Parce que pour la démission, ça se passe en conseil d'administration.
07:59Il faut une motion en quelque sorte de défiance.
08:01Enfin, c'est un processus très compliqué.
08:04Ce qui est intéressant, c'est de voir que vous avez des universitaires qui prennent la parole.
08:07Maintenant, aux politiques de réagir.
08:09Avant de vous donner la parole, Jean-Sébastien et Sébastien Ligné,
08:13je voudrais qu'on écoute Yael Brown-Pivet,
08:15qui est la première responsable politique à avoir pris la parole ce matin.
08:20On ne peut pas accepter que nos universités soient des lieux comme ça,
08:26qui sont gangrénés par certaines idéologies.
08:30Et donc, il faut évidemment protéger les enseignants,
08:33protéger la liberté d'expression de tous.
08:37De tous.
08:37Et on ne doit pas accepter que des facultés puissent comme ça être la proie de certains.
08:45Les facultés, c'est notre bien commun.
08:47Ce sont des lieux de savoir.
08:48C'est là où nos enfants apprennent et se forment.
08:52Et la présidente de l'université doit être sanctionnée ?
08:55Alors, moi, je ne sais pas, c'est pas à moi de le dire.
08:57Mais en tout cas, elle a tort.
09:00Ça vous choque ? Elle a tort ?
09:01Moi, je trouve qu'elle a tort.
09:03Et Laurent Wauquiez a demandé un audit.
09:05C'est toujours pareil.
09:06Vous dites que c'est toujours pareil.
09:07Pourquoi ?
09:08Non, mais c'est toujours pareil.
09:09Non, ce n'est pas toujours pareil.
09:10Pour Samuel Paty, il n'y avait pas une tribune qui soutenait Samuel Paty quand il était mis en cause.
09:14D'accord.
09:15Déjà, je n'ai pas envie de faire l'oiseau de mauvaise augure.
09:17Mais on parle de 50 universitaires sur des milliers en fonction,
09:21dont la plupart sont des ex-universitaires qui ne sont plus en fonction,
09:25qui ne sont pas des professeurs qui exercent actuellement à l'université.
09:27Ce qui fait une différence quand même.
09:29Et pardonnez-moi, mais ça fait 15 ans qu'on entend ce discours et que rien ne change.
09:32Madame Brune Pivet, elle nous dit très bien, c'est inacceptable.
09:35Mais qu'est-ce qu'ils ont fait concrètement pour changer cela ?
09:37On n'ose pas s'attaquer à l'université depuis mai 68.
09:40Il y a l'islam politique.
09:41C'est un sanctuaire sur lequel le politique n'a plus le droit de rentrer.
09:44Et moi, je trouve ça désespérant.
09:46Et les réponses politiques échouent toujours.
09:48Souvenez-vous à Sciences Po Grenoble, il y a un peu plus de trois ans,
09:52où un professeur avait été suspendu pour avoir dénoncé l'utilisation du terme islamophobie.
09:56Il avait été suspendu.
09:58Laurent Wauquiez avait coupé les financements de la région à Sciences Po Grenoble.
10:02Trois ans après, Sciences Po Grenoble, rien n'a changé.
10:04C'est toujours un repère d'extrême gauche et rien n'a changé.
10:07Et les étudiants qui avaient menacé le professeur en question,
10:10qui a eu des menaces sérieuses, avec sa photo et même son adresse plaquée,
10:16n'ont pas été exclus de Sciences Po Grenoble.
10:19Donc ça avait généré une émotion, mais effectivement avec assez peu de résultats ensuite.
10:23Donc c'est vrai qu'on a le droit d'être pessimiste ou en tout cas perplexe.
10:27Parce que quand on regarde sur ces dernières années,
10:29il y a eu des tas d'incidents où ça s'est produit.
10:32Et malheureusement, les universités, parce qu'il faut le dire,
10:34les universités se sont extrêmes gauchisées.
10:37C'est une réalité sur la sociologie du corps professoral.
10:40Il y a des études qui ont été faites.
10:41Les professeurs d'université étaient moins à gauche il y a quelques décennies
10:45qu'ils ne le sont aujourd'hui.
10:47Mais c'est cumulatif avec le mode de recrutement.
10:50C'est cumulatif.
10:51Parce que le mode de recrutement, c'est les profs.
10:53C'est un collège qui nomme les professeurs.
10:56Donc forcément, à partir du moment où il y a une petite majorité,
10:59extrême gauchiste au départ, cette petite majorité devient grande
11:02et l'intimidation fait le reste.
11:04Mais il y a peut-être, malgré tout, des choses qui changent.
11:06Sandrine Rousseau, c'est vice-présidente.
11:07On parlait de l'islam politique.
11:10Est-ce que c'est ça la question ?
11:10Parce qu'il y a deux choses qui se comptent dans la réaction
11:12de la présidente de l'université.
11:13C'est que, de toute façon, quel que soit le motif,
11:15quand bien même M. Balanche aurait-il fait un cours sur l'économie de marché,
11:19aurait été dérangé par des anticapitalistes.
11:21Peu importe le motif, de toute façon, une présidente d'université,
11:24par principe, ne peut pas valider une agression,
11:27quel que soit le motif.
11:28Après, il y a la question de l'islam politique.
11:29Le motif importe.
11:30Le motif importe.
11:31Éric Nolo, pourquoi vous dites que le motif importe ?
11:33Éric, juste pour aller au bout sur l'islam politique,
11:37malgré tout, les choses sont en train de changer.
11:39Il y a un rapport qui est en train d'être préparé, justement,
11:41sur les frères musulmans et sur l'entrisme des frères musulmans.
11:44Donc, une prise de conscience en train de s'installer.
11:46Peut-être trop tard, quand même.
11:47Le motif importe au premier chef parce que l'islamo-gauchisme
11:52ne prospère que pour une seule raison,
11:54c'est que l'islamo-gauchisme gangrène les lieux de pouvoir intellectuels.
11:57les médias, l'université, les médias publics, tout particulièrement.
12:02Vous n'importez pas, je dis que même s'il n'y avait pas ce motif-là,
12:05ce serait grave.
12:05Ce sont les places fortes.
12:06C'est là où il faut combattre.
12:08Ce n'est pas la peine de faire des effets de manche,
12:09de se rouler par terre.
12:11Il faut les combattre là où ils sont les plus forts.
12:12Ils essayent de contrôler les esprits.
12:14C'est un travail gramscien.
12:16C'est une question déprimante, Éric.
12:20Franchement, vu ce qu'on a laissé prospérer,
12:22vu ce qu'on apprend dans ce rapport,
12:24vu ce qu'ils disent même dans leurs pétitions,
12:26ils ont organisé 10 repas d'iftards de rupture, etc.
12:30Donc, est-ce que ce n'est pas trop tard ?
12:32Éric, par ailleurs, je maintiens que ça n'est pas...
12:35Regardons la réalité de ce qui se passe.
12:37Regardez ce qui se passe dans les écoles d'ingénieurs,
12:38ce qui se passe dans les écoles d'agriculture, d'agronomie.
12:41Il y a des tas de militants qui ont investi l'université.
12:44Il n'y a pas que le sujet de l'islam politique.
12:45Non, mais l'islamo-gauchisme était un sujet qui voulait...
12:48Pardon, mais quand on n'aura plus d'ingénieurs,
12:49parce que quand on n'aura plus d'ingénieurs...
12:51Oui, mais c'est une réalité aussi.
12:52Vous avez aussi apporté la possibilité aux autres de prendre la parole.
12:57Simplement, Madame Vidal,
13:01qui était l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur,
13:03qui en 2023 voulait justement qu'il y ait une sorte d'audit
13:07sur l'islamo-gauchisme,
13:08c'est mis sur tout le tapis.
13:10Le CRS l'envoyer, vous voulez.
13:12Bien sûr, le CRS l'envoyer sur les roses.
13:15Là où je rejoins un peu Sébastien sur ce qu'il disait...
13:17C'était en février 2021.
13:19C'est vrai que ça fait des années et des années que l'on dit cela,
13:22et que finalement, on n'a fait qu'empiler les choses.
13:25Il y a eu quelques rapports de temps en temps,
13:27mais on n'osait pas y toucher.
13:28Mais les rapports, par pitié, on arrête les rapports.
13:32Malheureusement, on a dépassé l'étape du constat dans cette histoire.
13:35Ce que je veux dire, c'est qu'on en a fait,
13:36mais on les a mis sous le tapis.
13:38On n'a pas tenu compte de tout ça.
13:39Et c'est vrai que dans beaucoup de lieux,
13:41aujourd'hui, quelques personnes sont là pour vous traquer.
13:44Je parlais d'ostracisme, etc.
13:46Ça se fait dans les écoles de journalisme.
13:48Ça se fait dans les écoles.
13:49À l'école de magistrature, ça se fait.
13:51À l'université, ça se fait.
13:52C'est-à-dire que si vous pensez différemment
13:54d'un petit groupe qui sème la terreur,
13:57eh bien, vous êtes ostracisé, mis à l'écart,
14:00et ça conduit à ce que l'on a vu en fait à Lyon.
14:03Est-ce qu'il est minuit une ou minuit moins une ?
14:06Ça, c'est toute la question.
14:08Je pense que c'est jamais foutu.
14:10Elliot, en fait, on évoquait tout à l'heure que c'est jamais foutu.
14:13Mais c'est très grave.
14:14On ne peut pas dire à quelqu'un de 30 ans que c'est foutu.
14:16Ce serait vraiment bien.
14:17Mais non, bien sûr.
14:18Écoutez, moi, je ne suis pas loin de le penser.
14:20Excusez-moi, je regarde les faits.
14:21Cette affaire est grave.
14:22Vous avez vu que, quand même,
14:24c'est encore un milieu universitaire
14:25qui avait obtenu la censure d'un livre hostile à l'idéologie woke, quand même.
14:29Ce livre a été déprogrammé des presses universitaires de France.
14:33Donc, l'université est l'un des points nodaux
14:35où s'exerce l'islamo-gauchisme.
14:37Si on ne veut pas que ça soit foutu,
14:39c'est sur eux qu'il faut taper
14:40et c'est sur eux qu'il faut sévir.
14:41Et Donald Trump montre que c'est possible à un certain niveau.
14:44Alors, évidemment, on est sur des mesures drastiques.
14:46Mais on coupe.
14:47Évidemment, sur les coupes budgétaires.
14:49C'est-à-dire qu'il a gelé les subventions,
14:51par exemple, pour Harvard,
14:53on parle de 2,2 milliards de dollars.
14:56Quand vous voyez le budget d'Harvard,
14:57j'ai vu ça hier,
14:58c'est 6,5 milliards de dollars.
15:00C'est plus que le budget
15:01de notre ministère des Affaires étrangères et de l'Europe.
15:04Emmanuel Macron, par exemple, aujourd'hui.
15:05Ils ont un trésor de 50 milliards.
15:06Emmanuel Macron, qui invite les chercheurs du monde entier
15:09à choisir la France et l'Europe
15:10en leur donnant rendez-vous le 5 mai
15:12dans une tentative d'attirer le secteur de recherche américain
15:15menacé par la politique de Donald Trump.
15:16Il fait cette intervention aujourd'hui.
15:18Non.
15:19Oui, mais c'est intéressant.
15:20Pourquoi pas d'accueillir les chercheurs ?
15:23Mais s'il va sur le terrain de la recherche,
15:25s'il va sur le terrain universitaire,
15:27libre à lui, vu qu'il a le tweet facile,
15:29de prendre son téléphone
15:30et de soutenir ce professeur.
15:32Non, mais justement, il a raison.
15:33De l'inviter.
15:34Que les antisémites qui ont été virés de Harvard
15:36sachent que dans certaines universités françaises,
15:39ils seront reçus à bras ouverts,
15:40qu'ils ne seront pas dépaysés.
15:42Mais c'est un sujet, évidemment.
15:43Non, mais c'est facile de donner des leçons
15:45comme il le fait, effectivement, aux Etats-Unis.
15:47Moi, je ne suis pas un supporter de Trump,
15:50mais de donner des leçons d'ici,
15:51vu ce qui se passe, en fait, chez nous.
15:53Non, vous êtes un supporter du stade Rennais.
15:54Voilà, c'est vrai.
15:55C'est votre région et Rennes.
15:58Et on passe sur un tout autre sujet.
16:00Imaginez, je le dis aux téléspectateurs,
16:02un seul instant, il est aux alentours de 17h15.
16:05Vous rentrez chez vous.
16:06Vous êtes dans un quartier qu'on appelle parfois
16:09quartier sensible, qu'on appelle parfois
16:11gangréné par le trafic de stupéfiants.
16:13Ces quartiers, ils se sont multipliés
16:15ces dernières années en France.
16:17Ça s'est passé hier dans un quartier de Rennes.
16:20Je vous passe les commentaires.
16:22On va regarder l'image.
16:23On se croirait dans une région d'Amérique latine,
16:27puisqu'il y a eu trois fusillades.
16:29Et cette séquence a été captée par l'un des riverains.
16:33C'est une séquence absolument terrifiante.
16:34Regardez.
16:35Cette scène est absolument affolante.
17:04Une nouvelle fusillade a fait donc trois blessés à Rennes hier.
17:07Une quatrième personne a été blessée,
17:08percutée par les fuyards en voiture.
17:10Les suspects sont entrés ensuite dans un fast-food
17:13et ont ouvert le feu.
17:14La CRS 82 a été déployée sur place
17:17pour quelques jours à assurer le procureur de la République.
17:20Et il y a eu quatre interpellations.
17:22Voyez le sujet de Chloé Tarka, Timothée Forger
17:24et les précisions de Kylian Salé.
17:26C'est en pleine rue et en pleine journée que cette fusillade a eu lieu.
17:31Après avoir tiré dans un fast-food au fusil d'assaut
17:34et à l'arme de poids automatique,
17:36les trois suspects s'échappent à travers la dalle Kennedy.
17:38Les individus tirent en l'air pour éloigner les passants.
17:43Ils rejoignent leurs complices dans la voiture grise et s'échappent.
17:46Après cette fusillade, la CRS 82,
17:49composée d'une soixantaine de policiers,
17:51a été déployée sur place.
17:53J'ai voulu venir ici dès aujourd'hui
17:55pour dire toute la fermeté
17:58et toute la volonté
17:59qui est celle de l'Etat
18:01pour mettre frein à ces agissements
18:04criminels.
18:05Nous mettons des moyens en place
18:07qui sont conséquents.
18:09La fusillade a eu lieu ce jeudi après-midi
18:12dans cette enseigne de restauration rapide
18:13située au cœur d'un point de Gilles.
18:16Trois personnes ont été blessées par balle
18:17ainsi qu'une quatrième,
18:19renversée par les agresseurs
18:20dans leur fuite en voiture
18:21et dont le pronostic vital est engagé.
18:24Le quartier Villejean
18:25est depuis plusieurs mois
18:26le théâtre de règlement de comptes
18:28sur fond de trafic de drogue.
18:29En janvier dernier,
18:30deux hommes avaient été blessés par des tirs
18:32près de la dalle Kennedy.
18:34Des scènes devenues banales
18:35pour ce syndicat de police.
18:37On n'est plus dans
18:37est-ce que ça va nous arriver,
18:39c'est quand est-ce que ça va revenir.
18:40On n'est plus choqués
18:41dans les endroits auxquels ça arrive.
18:43On n'est plus choqués
18:44de la manière dont c'est effectué.
18:45Là, on est en plein jour
18:46à 17h30 sur une dalle.
18:48Une enquête pour tentative
18:49d'homicide volontaire
18:50en bande organisée
18:51a été ouverte.
18:52Quatre personnes,
18:53originaires de Paris,
18:54Marseille et Tours,
18:55ont été interpellées.
18:56Et je me tourne vers le rennet
18:59de sang et de cœur
19:01que vous êtes,
19:02Patrick Projet.
19:02Parce que j'ai les souvenirs
19:03d'un déplacement de Bruno Rotaillot
19:06en novembre dernier.
19:07C'était dans un autre quartier
19:08avec une femme
19:09qui avait pris la parole
19:11et qui l'avait interpellée
19:12en disant
19:13« J'ai peur,
19:13on n'est plus en France »
19:15à l'époque.
19:16Oui.
19:16Ce qui se passe à Rennes,
19:18c'est l'illustration
19:19d'une pieuvre
19:20de la violence sauvage
19:22qui règne dans certains quartiers
19:24aujourd'hui avec le trafic de drogue
19:27qui est en toile de fond.
19:28Et ce quartier Ville-Jean,
19:29je le connais très bien,
19:30effectivement.
19:30Il y a 40 ans,
19:31j'avais des copains
19:32qui étaient dans ce quartier.
19:34Déjà, il y avait...
19:35Ça allait très mal.
19:36Ça n'allait pas très bien.
19:37Et évidemment,
19:38ça s'est dégradé depuis.
19:39Et je vous invite à regarder,
19:41et vous en avez beaucoup aussi,
19:42évidemment, sur CNews,
19:43toutes les vidéos
19:44depuis quatre ans à Rennes
19:46sur la violence.
19:47En plein après-midi.
19:48Il y en a en permanence,
19:50malheureusement,
19:50sur différentes dalles
19:51du centre-ville,
19:52pas très loin de la mairie.
19:53Il y a un mois,
19:54quartier du Blonde,
19:55en pleine nuit,
19:55c'était exactement la même chose.
19:57C'est-à-dire des tirs
19:57à la Kalashnikov
19:58pendant deux heures.
20:00Le Ville-Jean,
20:00c'est au nord de Rennes.
20:01Et ce n'est pas un peu
20:01lié à l'immigration aussi ?
20:03Non.
20:04Non, ce n'est pas...
20:05Parce que c'est quand même
20:06des villes qui ont fait venir
20:07aussi beaucoup de monde.
20:07Ah ben bien sûr.
20:08Le quartier Ville-Jean,
20:10évidemment,
20:10sans faire de discrimination,
20:12bien sûr,
20:12c'est ça,
20:13ce quartier Ville-Jean.
20:15Et puis ensuite,
20:16les points de deal à Rennes,
20:17on en avait parlé
20:18il y a un an,
20:19les points de deal à Rennes
20:24c'est-à-dire un point de deal.
20:25Ça se vend entre dealers.
20:28Oui, bien sûr.
20:29Il y a eu de très bons reportages.
20:30Les points de deal
20:31se vendent effectivement
20:32très très cher.
20:33Entre eux,
20:34ils négociaient à Saint-Jacques-de-la-Lande
20:36partout.
20:37Et voilà,
20:37et aujourd'hui,
20:37on en est arrivé là.
20:38Vous avez vu,
20:39les gens qui ont été interpellés,
20:40ils ne sont pas de Rennes.
20:42Ils viennent d'un peu partout.
20:43C'est cette fameuse pieuvre.
20:45Bien sûr.
20:45Et c'est là
20:46qu'on comprend encore un peu plus
20:48pourquoi on parle désormais
20:50de narcoterrorisme,
20:51pourquoi le ministre de l'Intérieur
20:52parle de narco-racaille
20:53et que certains spécialistes
20:55expliquent qu'il y a
20:56des territoires en France
20:57qui sont plus proches
20:58de territoires d'Amérique latine
21:00que de ce qu'on pouvait vivre
21:01il y a quelques décennies ensemble.
21:03C'est ce que disait cette dame
21:04à Bruno Retailleau.
21:05Nous ne sommes plus en France.
21:06Non, nous sommes au Mexique.
21:07La mexicanisation suit son cours.
21:09Alors Elisabeth,
21:10à chaque fois,
21:10me dit qu'il ne faut pas
21:11désespérer Billancourt.
21:12Moi, je dis que c'est foutu.
21:14Sauf à une condition,
21:16c'est-à-dire qu'on prenne
21:17la mesure du problème
21:18et qu'on exerce
21:19une violence équivalente
21:20à celle des narcotrafiquants
21:22avec des mesures
21:23d'exception
21:24et une violence d'exception.
21:26Ces gens-là
21:27ont pris le contrôle.
21:28On parlait de l'argent d'Arvard,
21:30mais ça c'est pipo
21:30par rapport à l'argent
21:31du narcotrafique en France.
21:32Ils ont les moyens
21:33d'acheter qui ils veulent,
21:35d'acheter évidemment des armes
21:36et de corrompre qui ils veulent,
21:38etc.
21:38Donc il faut une mesure d'exception
21:40ou alors on accepte
21:42de devenir un État narcotrafiquant.
21:44On avait un spécialiste
21:45d'Amérique latine
21:45dans l'heure inter
21:47hier sur CNews
21:49qui nous expliquait
21:50que M. Boukele,
21:52qu'est-ce qu'il fait
21:52quand il arrive au pouvoir ?
21:54Évidemment,
21:55il crée des mesures
21:56d'exception au Salvador,
21:58mais il donne des moyens
21:59à la police
22:00et il met aussi
22:01l'armée sur le terrain
22:04pour sécuriser les zones.
22:06de voir vraiment
22:07sur tous les droits
22:08comme ils le font.
22:09Ah bah écoutez,
22:09ah bah tiens,
22:10la Ligue des droits de l'homme
22:12elle est contre
22:12une mesure
22:13que voulait prendre Bruno Retailleau.
22:15Je vous explique ça
22:16dans un instant
22:17parce qu'il voulait
22:18l'utilisation
22:19d'un système
22:21de caméras
22:21un peu particulier,
22:23les drones,
22:23l'utilisation des drones
22:24et la LDH est contre.
22:26Tiens, tiens,
22:27la LDH.
22:27La publicité,
22:28on revient dans un instant.
22:34Quasiment 19h30
22:35sur CNews
22:36et je pense aux téléspectateurs,
22:37vous êtes très nombreux
22:38à réagir sur les réseaux sociaux
22:40à me dire
22:40mais où est Philippe Devilliers ?
22:42Il revient la semaine prochaine
22:43et on a un heure
22:46des pro avancée
22:47d'une heure.
22:48Beaucoup de réactions également
22:49sur le premier thème
22:50que nous avons fait
22:51et cet appel
22:51à la démission
22:52de la présidente
22:53de l'université Lyon 2,
22:55université qui est située
22:56dans la ville de Bron.
22:58Le maire de Bron,
22:59Jérémy Bréau,
23:00a réagi il y a quelques instants.
23:02Oui, je maintiens
23:03que la démission
23:03de la présidente
23:04de l'université de Lyon 2
23:05est inévitable
23:07mais c'est surtout
23:08le système gangréné
23:09de Lyon 2
23:10qui doit enfin éclater
23:11mais il faut du courage.
23:13Il interpelle
23:14l'académie de Lyon,
23:15il interpelle
23:16Elisabeth Borne,
23:17vous devez agir
23:18car les universités
23:19ne sont notre bien commun.
23:21C'est intéressant
23:22effectivement
23:23d'interroger.
23:25C'est un maire de droite,
23:25je crois que c'est
23:26pour le préciser
23:28puisque à Lyon
23:29le bon sens
23:32il peut être transpartisan.
23:34Revenons à notre thématique
23:36juste avant la publicité.
23:37On parlait de Rennes
23:38dans un quartier de Rennes
23:39touché par le trafic
23:39de stupéfiants.
23:40Trois hommes armés
23:41sont entrés
23:41dans un restaurant
23:43fast-food
23:43et ont ouvert le feu
23:44faisant trois blessés
23:45par balle.
23:46Hier en fin d'après-midi
23:47on a vu cette scène
23:48absolument sidérante.
23:49Quatre jeunes hommes
23:50originaires de Paris,
23:52Marseille et Tours
23:52ont été interpellés.
23:53Je vous présente
23:54mes excuses.
23:54Ce ne sont pas quatre jeunes
23:55hommes, quatre suspects,
23:57potentiellement des grands délinquants
23:59mais évitons de parler de jeunes hommes
24:01lorsqu'on a une kalachnikov
24:02dans la main.
24:04Voilà pour les images
24:05et je vous propose
24:05d'écouter le témoignage
24:06d'élus municipaux
24:08qui étaient présents
24:09dans ce fast-food.
24:10J'ai vu une personne
24:12arriver, déterminée
24:14arriver vite en marchant
24:16avec ce qui semblait être
24:18une espèce comme une kalachnikov
24:19enfin un fusil d'assaut
24:20et là ils ont levé l'arme
24:22et les jeunes derrière nous
24:24se sont levés en disant
24:24c'est pas nous, c'est pas nous
24:25et mon collègue Nicolas
24:28m'a tiré par la veste
24:29et on s'est jeté au sol
24:30et les balles sont passées
24:31juste au-dessus de moi
24:32et puis on a attendu
24:33après que ça arrête de tirer
24:35on était au sol
24:37les mains sur la tête
24:38ça fait du bruit, ça tire
24:39et puis là les jeunes
24:41les trois jeunes disent
24:43qu'ils ont été touchés
24:44qu'ils ont pris une balle
24:45donc je sais pas quoi
24:475-6 secondes par terre
24:48et dès qu'il n'y a plus de bruit
24:50je me relève
24:51pour voir s'ils sont partis
24:53et puis après tout le monde
24:54se relève
24:55et puis on accompagne les jeunes quoi
24:57Et un autre témoignage
25:00cette fois-ci
25:00d'une élue de l'opposition
25:02qui s'appelle Carole Gandon
25:03et qui cible la maire de Rennes
25:07qui n'a pas été suffisamment attentive
25:09aux questions de sécurité
25:11on l'écoute
25:11Rennes c'est quand même
25:13la deuxième ville après Marseille
25:15qui a vu les trafics de stupes
25:18augmenter le plus depuis 10 ans
25:20on a plus de 135% d'augmentation
25:22en 10 ans
25:23des trafics de stupéfiants à Rennes
25:25dans les discours et dans les mots
25:27la maire affiche une forme de fermeté
25:29et effectivement
25:31elle en appelle régulièrement à l'Etat
25:33pour venir protéger sa ville
25:36elle a investi certes
25:39des moyens dans la police municipale
25:40mais enfin le rattrapage
25:41n'est pas là du tout
25:42nous sommes très très en retard
25:43sur les moyens humains
25:45et techniques
25:46la vidéoprotection
25:48est ridiculement déployée
25:52il y a très peu d'outils concrets
25:55elle refuse évidemment
25:56d'ouvrir le débat
25:57sur l'armement des policiers municipaux
25:59Et les moyens justement
26:00vous avez dit la situation d'exception
26:02on va mettre des mesures d'exception
26:03vous savez que la LDH se mobilise
26:06parce qu'on voudrait mettre des drones
26:10pour lutter contre le narcotrafic
26:13et donc la Ligue des droits de l'homme
26:15tente de faire interdire cette mesure à Rennes
26:17et Bruno Retailleau a interpellé
26:19la fameuse LDH
26:21c'était eux qui manifestaient la semaine dernière
26:22pour l'Etat de droit
26:23les grands chevaliers blancs de l'Etat de droit
26:26proches évidemment
26:27qui contestaient aussi la dissolution du CCIF
26:29Il faut rappeler comment ils sont nés
26:30c'est une telle tristesse
26:31Ah ben c'est Dreyfus
26:32Oui ils sont nés dans l'affaire Dreyfus
26:35pour défendre quand même une très bonne cause
26:36et c'est quand même de les voir
26:37eux aussi ils ont un peu sombré
26:39Saint-Solene
26:39ils étaient présents à Saint-Solene
26:41la Ligue des droits de l'homme
26:43fait le jeu des narcotrafiquants et des voyous
26:45qui vivent de ce commerce de la mort
26:46en s'opposant au déploiement de drones
26:48qui permettent de réagir plus vite
26:50et de les interpeller
26:51cette organisation
26:52sous couvert de bons sentiments
26:54s'oppose à l'un des droits
26:55les plus fondamentaux
26:56sans lequel les autres ne sont jamais garantis
26:59le droit à la sécurité
27:00Et moi je me pose toujours la même question
27:02au sujet de la LDH et d'autres
27:04qu'est-ce qu'il leur faut
27:05pour changer d'avis
27:07ou changer de logiciel
27:08pour reprendre cette expression
27:09il y a des prisons françaises
27:12qui sont attaquées de manière coordonnée
27:14donc il y a le narcotrafique derrière
27:16à tous les coups
27:17il y a des
27:18vous avez raison
27:20ne les appelons pas des jeunes hommes
27:21des délinquants qui se baladent
27:22en tirant avec des armes lourdes
27:24il y a eu un fait divers
27:25c'est pas le seul
27:26où vous avez un assassinat
27:28qui est commandité
27:28depuis une prison
27:29par un narcotrafricant
27:30qui envoie un gamin de 14 ans
27:32tuer un de ses rivaux
27:34dans un bar à chicha
27:35avec une kalachnikov
27:36là on est en plein
27:37dans un film de narcotrafic
27:39qu'est-ce qu'il faut à la LDH
27:40pour prendre la mesure
27:41de la situation ?
27:42Pourquoi ?
27:42Un massacre de masse ?
27:43Il faut quoi ?
27:44Je ne comprends pas
27:44Jean-Sébastien ?
27:45Moi j'ai une autre question
27:45c'est qu'est-ce qu'il faut
27:46aux électeurs
27:47qui élisent et réélisent
27:48les maires de ces villes-là
27:49parce que la situation à Rennes
27:50ce n'est pas depuis 6 mois
27:51ou un an
27:52qu'elle s'est dégradée
27:53c'est comme à Nantes
27:53c'est comme à Lyon
27:56qu'est-ce qui fait
27:58que les électeurs
27:59continuent à élire des maires
28:00on peut avoir
28:01toutes les opinions politiques
28:03qu'on veut
28:03mais là quand même
28:04ils ont sous les yeux
28:05le fait que ça atteint
28:07à la vie
28:07y compris des gens
28:08des quartiers défavorisés
28:10comme on dit
28:11parce que les bobos
28:12des centres-villes
28:13qui soi-disant
28:14sont antiracistes
28:15qui soi-disant
28:15sont pour l'égalité
28:16l'inclusion etc
28:17ils en ont
28:18mais pardon
28:18mais rien à faire
28:20de ce que vivent
28:20les gens dans les quartiers
28:21en question
28:22et ça ne sera peut-être
28:23que quand ça sera
28:24oui mais c'est assez
28:26parce que ça progresse réellement
28:28vous savez qu'à Rennes
28:29maintenant
28:29pour aller
28:30rue de la Soif
28:31enfin le soir
28:31c'est dangereux
28:32ce sont des villes
28:33Nantes est devenue
28:34un coup de gorge
28:34les gens ne vont plus
28:35dans le centre-ville de Nantes
28:36ça devient une ville
28:37à l'américaine
28:38avec des centres commerciaux
28:39en périphérie
28:40c'est la phrase
28:40du maire de Bordeaux
28:41qui s'est réveillé
28:42alors lui il a le calendrier
28:43c'est très habile de sa part
28:45il s'est réveillé
28:45à quelques mois
28:46de l'élection municipale
28:47des élections de 2026
28:48puisqu'il a dit
28:49on a été rattrapé
28:50par le réel
28:51c'est la phrase
28:52du maire de Bordeaux
28:54et donc il a armé
28:55une partie
28:56pas toute sa police
28:57mais une partie
28:58de sa police municipale
28:58je pense qu'on se trompe
29:01de débat
29:02quand on en vient
29:03sur un fait
29:03à Rennes
29:04à parler de lois d'exception
29:06d'exemple
29:07du Salvador
29:08etc
29:08parce qu'on invoque
29:09des solutions
29:10exceptionnelles
29:11à un problème
29:12qui est beaucoup plus simple
29:12à régler que ça
29:13et en France
29:14on a tendance toujours
29:14dès qu'on a un problème
29:15notamment de trafic de drogue
29:17à s'attaquer tout de suite
29:18au sommet de l'Etat
29:19c'est un problème
29:19du ministère de l'Intérieur
29:20c'est un problème
29:21du président de la République
29:22je trouve personnellement
29:23qu'en France
29:23en France malheureusement
29:25on a tendance
29:26à laisser passer
29:27les élus locaux
29:29qu'on considère
29:30comme des petits pions
29:31qui n'ont aucun moyen
29:32d'action
29:32les maires
29:34ont une responsabilité
29:35dans ces histoires
29:36et la maire socialiste
29:38et donc cette mairie sociale
29:39ou écologiste à Rennes
29:40elle a une responsabilité
29:41extrêmement lourde
29:42dans la situation
29:43et on n'a pas besoin
29:45de lois d'exception
29:46pour régler le problème
29:47nous on est bien tranquille
29:51sur un petit plateau
29:52où on n'a pas
29:53des trafiquants
29:53en bas de chez nous
29:54des kalachnikovs
29:55je peux vous assurer
29:56que si ça vous arrive
29:56au quotidien
29:57vous allez les demander
29:58les lois d'exception
29:58vous allez les demander
30:00les militaires
30:00il n'y en a pas besoin
30:01il y a juste besoin
30:01de bon sens politique
30:02quand vous savez qu'à Rennes
30:03vous n'agitez pas
30:06le bon sens politique
30:07face à une kalachnikov
30:08mais laissons-le
30:09aller au bout
30:09de son idée
30:10on pourrait la critiquer
30:11simplement à Rennes
30:12aujourd'hui
30:12vous avez 115 policiers
30:14municipaux
30:15pour 220 000 habitants
30:16à Nice
30:17il y a un petit peu
30:18plus d'habitants
30:18c'est 500 policiers
30:21municipaux
30:21à Rennes
30:22il y a 150 caméras
30:23de surveillance
30:24la police
30:25elle n'est pas armée
30:25il n'y a pas besoin
30:26d'exception
30:28vous pensez vraiment
30:28qu'à Nice
30:29il y aurait eu
30:29mais à partir du moment
30:36où on refuse
30:37d'armer une police
30:37municipale
30:38on ne peut pas se plaindre
30:39qu'il n'y ait pas
30:39de loi
30:39j'ai défendu
30:40votre droit de parler
30:41alors maintenant
30:42défendez mon droit
30:43de vous répondre
30:43d'abord
30:45ces mairies
30:46ont évidemment
30:47changé la donne
30:49démographique
30:50dans leur ville
30:51avec les politiques
30:52de logement social
30:53etc
30:53je vous signale
30:54qu'à Paris
30:54ça s'est pas trop
30:55mal passé non plus
30:56pour cela
30:56de façon à s'assurer
30:58des électeurs
30:59quand même
30:59déjà il faut partir
31:01de là
31:01deuxièmement
31:01pardon
31:02je pense que cette affaire
31:03est une vaste blague
31:04parce que la police
31:05les enquêtes judiciaires
31:06ça dépend
31:06la police judiciaire
31:07est une police nationale
31:08et que par ailleurs
31:10ce qu'il faudrait
31:11à mon avis
31:12qui serait encore plus simple
31:13c'est de modifier
31:14tout à fait clairement
31:15les règles d'emploi
31:16de la force de la police
31:17bah oui
31:18vous dites
31:19quelqu'un qui refuse
31:20d'obtempérer
31:21au lieu de le laisser
31:22mettre en danger
31:23tout le monde autour
31:24on dit bah écoutez les gars
31:25ils refusent d'armer
31:26leur police municipale
31:28ils voulaient changer le droit
31:29mais là où Sébastien a raison
31:31c'est que moi je crois pas
31:31forcément que les élus locaux
31:33aient les moyens
31:34de faire face à cette situation
31:35parce que ça relève
31:36d'une politique
31:36de sécurité nationale
31:37mais quand vous en parlez
31:38ADO gradé de la gendarmerie
31:40ou ADO gradé de la police
31:41il dit
31:41s'il y avait
31:42la volonté politique
31:44nous aurions
31:45les moyens de réagir
31:46donc on a pas besoin
31:47de passer maintenant
31:48à la solution Salvador
31:49il faut juste avoir
31:50des autorités politiques
31:51qui soutiennent
31:52les forces de l'ordre
31:53M.Retailleau le fait
31:54sauf que quand vous êtes policier
31:56ou que vous êtes gendarme
31:57vous pouvez raisonnablement penser
31:58que M.Retailleau
31:59dans deux semaines
32:00trois semaines
32:00un mois
32:00il ne sera plus là
32:02mais ça sera
32:02vous encore
32:03à la responsabilité
32:04la situation est tellement grave
32:08que la réponse
32:08ne se situe absolument pas
32:10au niveau municipal
32:11la preuve c'est que les mesures
32:12qui ressemblent quand même
32:13à une mesure d'exception
32:14sont des mesures nationales
32:16des prisons spéciales
32:18un parquet national dédié
32:19c'est pas au niveau municipal
32:21il faut taper beaucoup plus fort
32:22c'est pas des policiers
32:24municipaux armés ou pas
32:25qui peuvent faire face
32:27à des types
32:27qui sont déterminés
32:28qui sont armés jusqu'au dent
32:30on a passé ce stade
32:31depuis longtemps
32:32ce que dit Sébastien
32:33ce sont des relais quand même
32:34parce qu'ils sont installés
32:36sur les territoires
32:36ils peuvent voir
32:37et c'est vrai que dans ces villes
32:38ça date d'avant
32:40les élections
32:41avec des mairies
32:42socialistes etc
32:43mais depuis
32:44il y a eu un certain laxisme
32:46pendant quelques années
32:48il n'y a pas eu de coordination
32:49aussi entre
32:49police nationale
32:51et police municipale
32:52certains ont tardé
32:53à armer
32:54à mettre
32:55vous avez raison
32:56à mettre des caméras
32:57de la vidéosurveillance
32:58je vous dis pas
33:00le maire de Bordeaux
33:00a été rattrapé par le réel
33:02mais ça a pris
33:03je ne vous dis pas
33:03que la police municipale
33:04ça règle tous les problèmes du monde
33:08loin de moi
33:08je ne suis pas
33:09complètement naïf
33:10mais on a tendance
33:12trop souvent en France
33:13à laisser totalement
33:14de l'échelle de responsabilité
33:15les maires
33:15ils ont une responsabilité aussi
33:17quand vous allez
33:18à Levallois
33:19dans le 92
33:20pardon Levallois
33:21c'est la loi française
33:22il y a des caméras partout
33:23il y a des policiers municipaux
33:24partout
33:24à cheval
33:25en trottinette
33:26dans tout ce que vous voulez
33:26je trouve personnellement
33:28que dans certaines villes
33:29qui sont tenues par la droite
33:31notamment en Ile-de-France
33:32qui se sentent plus en sécurité
33:33qu'Arenne sociologique
33:34je me permets de terminer
33:35avec un sondage
33:36un sondage
33:39c'était le 21 juillet 2024
33:42donc c'était encore assez loin
33:44ça serait intéressant
33:44de le faire aujourd'hui
33:4570% des français
33:47soutiennent l'intervention
33:48de l'armée
33:48contre le trafic de drogue
33:50dans les quartiers
33:51on passe à autre chose
33:56et on va parler de Rima Hassan
33:58à présent
33:58qui a été entendue
33:59vous le savez
34:00en audition libre
34:00dans le cadre
34:01de plusieurs enquêtes
34:02elle s'est justifiée
34:03c'est pour ça qu'on en reparle
34:04aujourd'hui
34:05sur les réseaux sociaux
34:06tout en apportant
34:07sa version des fers
34:08Rima Hassan annonce
34:09avoir été auditionnée
34:10pendant 11h30
34:11par la police
34:12et le parquet de Paris
34:13avait confirmé
34:13cette information
34:14un peu plus tôt
34:15voilà ce qu'elle dit
34:16un exercice
34:16qui je dois le dire
34:17demande beaucoup de sang-froid
34:19vous voyez le sujet
34:19de Mathilde Couvilliers-Flornois
34:21parce qu'elle s'est justifiée
34:23en longueur
34:24vous s'excuse pas
34:25parce qu'il y a une trace
34:26de prudence
34:27dans le collègue
34:27Rima Hassan
34:28de l'avocat
34:29vous la retrouvez
34:30Rima Hassan
34:31a été entendue
34:32par la brigade de répression
34:33de la délinquance aux personnes
34:34une audition libre
34:36à laquelle l'eurodéputé
34:37de la France Insoumise
34:38s'est rendue de son plein gré
34:39ce mercredi
34:40hier j'ai été auditionnée
34:4111h30 au total
34:43sans pause
34:43et sans interruption
34:44un exercice
34:45qui je dois le dire
34:46demande beaucoup de sang-froid
34:47j'ai volontairement décidé
34:48à ce stade
34:49de ne pas me prévaloir
34:50de mon immunité
34:51et j'ai volontairement voulu
34:52me rendre à cette audition
34:53la citoyenne
34:54et la femme politique
34:55que je suis
34:56n'a strictement rien à cacher
34:57de ces positions
34:58Rima Hassan
34:59a été entendue
35:00dans le cadre de l'enquête
35:01pour apologie du terrorisme
35:02après des propos liés
35:03à la guerre au Proche-Orient
35:04sur son réseau social
35:06elle explique
35:07que son audition
35:07portait sur deux affaires
35:09elle portait principalement
35:10sur une plainte déposée
35:11par le bureau national
35:12de vigilance
35:13contre l'antisémitisme
35:14sur un de mes tweets
35:15qui évoquait
35:16le soulèvement
35:17des étudiants
35:17et étudiante de Sciences Po
35:18et sur l'altercation
35:20sur X
35:20avec l'eurodéputé
35:21François-Xavier Bellamy
35:22Concernant cette dernière affaire
35:24François-Xavier Bellamy
35:25a déposé plainte
35:26contre Rima Hassan
35:27pour menace
35:28en juillet dernier
35:29il s'est exprimé
35:30il y a quelques semaines
35:31sur notre antenne
35:32J'ai été obligé
35:33de reconnaître
35:33que quelque chose
35:35de très grave
35:35s'était passé
35:36parce que c'était
35:37ce message là
35:37c'était une série
35:38d'autres messages
35:39qui portaient explicitement
35:40des menaces de mort
35:41à mon endroit
35:42et donc j'ai été
35:43d'une certaine manière
35:43contraint
35:44de porter plainte
35:45Rima Hassan
35:45doit être encore entendue
35:46selon elle
35:47sur quatre autres affaires
35:48le parquet de Paris
35:49indique que les investigations
35:51se poursuivent
35:52Alors une audition libre
35:53et je le dis
35:54n'entre pas dans le cadre
35:55du secret de l'instruction
35:57ce qui peut expliquer
35:58aujourd'hui
35:59elle donne autant de détails
36:01ni de l'immunité parlementaire
36:02On parlera de l'immunité parlementaire
36:03dans un autre
36:04Je voulais quand même vous lire
36:04une phrase du communiqué
36:05de son avocat
36:06qui m'a fait bien plaisir
36:07parce qu'il sent la trouille
36:08si elle fait parfois preuve
36:10d'une fougue assumée
36:11dans certains de ses propos
36:13qui ne saurait refléter
36:14avec une faute d'orthographe
36:16l'entièreté de sa pensée
36:18cette ardeur
36:19n'est qu'une réaction
36:21face à l'extrême violence
36:22donc moi je sens
36:23qu'ils ont la trouille
36:24et qu'ils savent
36:25que dans tout ce qu'elle a dit
36:26il y a quand même des choses
36:27où elle risque de prendre
36:27La question que j'aimerais vous poser
36:29parce qu'on a
36:29on en a déjà beaucoup parlé
36:32aujourd'hui
36:33c'est est-ce qu'il faut lever
36:34l'immunité parlementaire
36:36de Rima Hassan
36:37si demain
36:38elle doit répondre
36:39de ses propos
36:40devant la justice
36:42Eric Nolot
36:42Depuis l'irruption
36:44de Rima Hassan
36:45sur la scène politique
36:46la France insoumise
36:47est devenue
36:47le parti officiel
36:48de l'islamo-gauchisme
36:49alors à partir de là
36:51comme il s'adresse
36:52à seulement une partie
36:53de la population française
36:54il faut toujours mettre
36:55la barre un peu plus haut
36:56c'est-à-dire pousser la provocation
36:57jusqu'à la limite
36:58l'extrême limite
36:59je pense que cette limite
37:00va être franchie
37:00je pense qu'elle est déjà franchie
37:02notamment dans le tweet
37:03qui concerne M. Bellamy
37:04donc si effectivement
37:06l'a de manière incontestable
37:08elle franchit la ligne
37:09évidemment qu'il faut
37:09faire sauter son immunité parlementaire
37:11on fait sauter donc
37:12l'immunité selon Eric Nolot
37:14parlementaire de Rima Hassan
37:15il y a des règles pour ça
37:16le cas échéant
37:17ça sera au parlementaire européen
37:18oui bien sûr
37:19mais on peut se poser la question
37:20en amont
37:21mais est-ce que
37:21elle n'est pas mise en examen
37:23il n'y a pas de condamnation
37:25elle est prélimée
37:27je pense qu'il faut distinguer
37:28il y a différentes choses
37:28dans ses propos
37:29et moi je ne suis pas
37:30pour la pénalisation
37:31du débat public
37:32parce que ça se retourne
37:33contre tout le monde
37:34et au regard de la sociologie
37:35de la magistrature
37:36faites attention
37:37quand vous souhaitez
37:38à vos adversaires
37:39c'est pour ça
37:40je fais de la distinction
37:41il y a des menaces
37:43je suis d'accord avec vous Eric
37:43les menaces
37:44parce qu'ils mettent
37:45des cibles dans le dos
37:46en permanence
37:47et les gens qui vivent
37:47sous protection policière
37:48ce ne sont en général
37:49pas eux
37:50quoi qu'elles veuillent en dire
37:51en général
37:52mais quelle tartufferie
37:53quand même
37:53parce qu'elle a remis en cause
37:55directement
37:56le fait d'être entendu
37:57par la police
37:59et donc les mêmes
37:59qui défilaient
38:00il y a 10 jours
38:01pour dire que
38:01contester la justice
38:02c'était séditieux
38:03et que c'était fasciste
38:05alors là maintenant
38:05une fois que ça se retourne
38:06contre eux
38:07exactement comme
38:08madame Tondelier
38:08qui paraît
38:09ne voulait surtout pas
38:10critiquer aucune décision
38:11de justice
38:11alors là maintenant
38:12que la cour suprême britannique
38:13a pris une décision
38:14qui lui déplaît
38:15alors là elle la critique
38:16mais ces gens là
38:17sont des tartuffes
38:18absolues
38:19hier
38:19Jean-Luc Mélenchon
38:20qui a tweeté
38:21c'est plus Jean-Luc Mélenchon
38:22mais c'est Jean-Luc Complotisme
38:23un interrogatoire policier
38:25de 11h30
38:26pour Aimé Hassan
38:26députée européenne insoumise
38:28pour l'accusation absurde
38:29d'apologie du terrorisme
38:30pour les amis du génocide
38:31immédiatement transmis
38:33à la presse Bolloré
38:33la république baignère
38:35est en place
38:36pouvoir illégitime
38:37police abusive
38:38ministre provocateur
38:39presse de délation
38:40Trump peut envoyer
38:42des stagiaires à Paris
38:43la déclaration
38:44de Jean-Luc Mélenchon
38:46tout ce qui était excessif
38:47est insignifiant
38:47mais en revanche
38:48ça peut être intéressant
38:49de s'arrêter un instant
38:50sur Jean-Luc Mélenchon
38:51qui était en déplacement
38:53au Québec
38:53et qui a estimé
38:55que la langue française
38:56n'a pas d'avenir
38:57et ça me paraît
38:58beaucoup plus intéressant
38:59que ce tweet diffamant
39:00depuis longtemps
39:01il parle de créolisation
39:02il parle de cette fameuse
39:03Nouvelle France
39:04écoutez attentivement
39:05lorsqu'il parle
39:06de la langue française
39:07j'ai l'impression
39:08que ça lui fait mal
39:09rien que de dire
39:09langue française
39:10d'ailleurs il dit
39:10la langue dite française
39:12non
39:12écoutez
39:13la langue dite française
39:14c'est génial
39:15vous qui parle
39:17le plus français
39:18en tant que nation
39:19dans le monde
39:20et bien c'est la république
39:22démocratique du Congo
39:23c'est la raison
39:25pour laquelle
39:25il n'y a pas d'avenir
39:28à la langue française
39:31ou dite française
39:33appelons-la
39:34la langue commune
39:35entre vous et nous
39:36il n'y a pas d'avenir
39:39sans le processus
39:40humain fondamental
39:42de la créolisation
39:43vous imaginez
39:45la langue dite française
39:46la langue commune
39:47c'est-à-dire que le terme
39:48langue française
39:49le dérange
39:50vous imaginez Eric Nolo
39:51non mais c'est la
39:52c'est la haine
39:53de la France
39:54poussée jusqu'au bout
39:56donc la France
39:57n'existe pas
39:57la culture française
39:58n'existe pas
39:58maintenant la langue française
40:00n'existe pas
40:00en plus
40:01la référence
40:03à la république démocratique
40:04du Congo
40:04c'est intéressant
40:04parce que
40:05la langue française
40:06elle vient bien
40:07de quelque part
40:07quand même
40:08elle est bien née
40:09quelque part
40:09elle s'est développée
40:10et elle a été parlée
40:11dans un second temps
40:12par d'autres gens
40:13qui s'inspiraient
40:14de la langue française
40:15qui existe dans
40:15non mais là
40:16c'est ce que je disais
40:17avec Rima Hassan
40:18comme il faut donner
40:18des gages en permanence
40:20à un certain électorat
40:20on en arrive
40:21à un délire
40:22à un délire total
40:23excusez-moi
40:24moi j'ai lu exactement
40:25la même chose
40:26alors dit avec
40:27un langage moins fleuri
40:28que celui de monsieur Mélenchon
40:29dans un rapport
40:30de l'actuel président
40:31de la section du contentieux
40:33du conseil d'État
40:33ce qui n'est pas rien
40:34l'instance de recours
40:36de l'ARCOM
40:36comme vous le savez
40:37monsieur Thuot
40:39donc cette idéologie
40:41cette idéologie
40:42qui veut destituitiser
40:43il faut arrêter
40:45avec la suprématie
40:46de la langue française
40:46en France
40:47c'était un peu
40:47la même idée
40:48et pour la France
40:49c'est un contenant
40:51c'est un aéroport
40:51c'est un pur contenant
40:53dont la seule validité
40:55la seule légitimité
40:57la seule raison d'être
40:57c'est d'accueillir
40:59les autres cultures
41:00c'est un terreau
41:01sur lequel on doit
41:02faire prospérer les autres
41:03ce qui m'intéresse
41:04dans ce que vous dites
41:05c'est que ça rejoint
41:06notre premier thème
41:07c'est à dire
41:07que cette idéologie
41:09déconstructrice
41:09avec une France
41:11en perpétuel mouvement
41:12cette fracture
41:14avec cette volonté
41:15d'attaquer
41:18ce qui peut faire
41:19nos racines
41:19notre histoire
41:20la langue française
41:21ça le dérange lui
41:22de parler de langue française
41:23c'est la France créolisée
41:24qui l'intéresse
41:25et bien sûr
41:26on peut comprendre
41:27l'idée
41:28qu'une langue
41:29s'enrichisse
41:30qu'elle bouge
41:31qu'elle vive
41:32il peut y avoir
41:32des apports
41:33avec des mots étrangers
41:35ou des influences culturelles
41:36bon ok
41:36donc tac
41:37mais moi ce qui m'amuse
41:38c'est que Jean-Luc Mélenchon
41:39ne semble pas réaliser
41:40ce qui s'est passé
41:41pour l'anglais
41:41parce que l'anglais
41:42est une langue
41:43la langue le globish
41:44comme on dit
41:45et bien qu'est-ce qui s'est passé
41:46à l'arrivée
41:46les gens qu'il prétend défendre
41:47Jean-Luc Mélenchon
41:48parce que c'est toujours ça
41:49il prétend défendre
41:49les autres
41:50pas le français blanc
41:51bourgeois
41:52et bien qu'est-ce qui se passe
41:53avec l'anglais
41:54il y a des gens
41:54qui continuent à parler
41:55l'anglais de la reine
41:56ou du roi maintenant
41:57et il y a des distinctions sociales
41:59mais féroces
42:00féroces
42:01au Royaume-Uni
42:02et aux Etats-Unis
42:03selon l'accent que vous avez
42:04et selon la manière
42:05dont vous maîtrisez la syntaxe
42:06et bien c'est exactement
42:07la même chose
42:07qui nous arrivera
42:08et il est en train
42:09de renoncer au bien commun
42:10mais comme ils ont détruit
42:11l'école
42:11ils ont détruit la lutte
42:12contre l'égalité
42:13il faut quand même
42:16dire aussi
42:17que le président
42:18de la république
42:19lui-même
42:20souvenez-vous
42:20avait dit qu'il n'y avait pas
42:21de culture française
42:22c'est venu en fait
42:24de là
42:25il a partagé en fait
42:26tout ça
42:27il préfère l'oublier
42:27oui et en même temps
42:29c'est celui qui
42:30à Villers-Cotteret
42:31a défendu
42:31une version
42:32qui a défendu
42:34la langue française
42:35à Villers-Cotteret
42:35à tel point
42:37qu'il a considéré
42:38le discours d'Emmanuel Macron
42:40quand je dis
42:40il c'est Jean-Luc Mélenchon
42:41il a parlé
42:42d'Emmanuel Macron
42:43et d'un intégriste
42:45qu'il a défendu
42:46à Villers-Cotteret
42:47la langue française
42:47vous avez écrit un livre
42:48sur la langue française
42:49récemment
42:49Boilem sans ça
42:50ça nous permet
42:52de dire son nom
42:53on devrait le faire
42:54vous avez bien fait
42:55de le rappel
42:55la réalisation d'un côté
42:56et la start-up nation
42:57de l'autre
42:57les deux projets
42:59de destruction
42:59de la France
43:00mais d'ailleurs
43:01qui peuvent parfois
43:01s'associer
43:02notamment pour des élections
43:03législatives
43:04Bernard Arnault
43:06le patron d'LVMH
43:07s'adresse
43:07à la bureaucratie
43:09bruxelloise
43:10moins de techno
43:11plus de libre-échange
43:12moins de réglementation
43:14écoutez c'était hier
43:15lors de l'assemblée générale
43:16de son groupe
43:16et moi je suis favorable
43:19je ne sais pas si ça pourra se faire
43:22mais essayer de trouver
43:24la possibilité
43:26de créer une zone
43:26de libre-échange
43:27entre l'Europe
43:28et les Etats-Unis
43:29alors c'est pas toujours facile
43:31parce que l'Europe
43:31elle n'est pas dirigée
43:33par un pouvoir politique
43:34mais par un pouvoir bureaucratique
43:36qui passe son temps
43:37à éditer des réglementations
43:39qui s'imposent
43:40malheureusement
43:41à tous les Etats membres
43:43et qui d'ailleurs
43:44quelquefois
43:45comme la France
43:45en rajoute au passage
43:46pour compliquer encore
43:47la réglementation
43:48et qui pénalise
43:50beaucoup
43:51nos secteurs d'activité
43:53par exemple
43:54l'agriculture en France
43:55il ne se passe pas
43:57une semaine
43:58sans qu'on leur colle
43:59une nouvelle réglementation
44:00alors
44:01ce qui peut être intéressant
44:02à travers cette déclaration
44:03et on salue Gauthier Lebrecht
44:04qui nous a rejoint
44:04bonsoir Elliot
44:05bonsoir Gauthier
44:06vous allez teaser
44:07100% politique
44:08qui sera non pas
44:09à 21h
44:10mais à 22h
44:11ce soir
44:11absolument
44:12on va avoir un peu d'avance
44:13mais c'est toujours un plaisir
44:14de vous avoir sur ce plateau
44:15parce qu'en plus
44:16on parle de milliardaires
44:17Gauthier
44:17ça me fait plaisir
44:18de vous avoir
44:19sur le plateau
44:20vous qui avez les poches trouées
44:20on fait ce qu'on peut
44:23vous avez les poches pleines
44:24elles sont trouvées
44:24pour mon côté
44:26un futur milliardaire
44:29un futur peut-être
44:30bon plus sérieusement
44:31alors
44:32Bruxelles
44:33Bruxelles
44:34s'attaquait à la bureaucratie
44:36bruxelloise
44:37avec cette déclaration
44:38de Berard Arnaud
44:40Jean-Sébastien Ferjou
44:41qu'en pensez-vous ?
44:42Je pense que M. Arnaud
44:43on le répète suffisamment
44:44à longueur de temps
44:45oui
44:45il a évidemment raison
44:47de pointer du doigt
44:47la complexité
44:48et il en sait quelque chose
44:49et quand il parle d'agriculture
44:50il le sait aussi
44:51dans LVMH
44:52et MH
44:53ce sont les alcools
44:54donc ils savent
44:55ce que sont
44:57les réglementations
44:57environnementales
44:58mais c'est pour ça
44:59souvenez-vous
44:59quand je vous disais
45:00plus tôt dans l'émission
45:01qu'il ne faut pas seulement
45:02s'inquiéter
45:02de la pression des islamistes
45:04mais qu'il faut aussi
45:05s'inquiéter
45:05de la pression
45:06sur les universités
45:07les écoles d'ingénieurs
45:08etc.
45:08les écoles de commerce
45:09des décroissants
45:11des gens qui prétendent
45:12agir au nom de l'environnement
45:13alors qu'ils n'ont
45:14aucune rationalité scientifique
45:15dans leur manière de le faire
45:16tout ça ça pèse
45:17sur l'économie française
45:18et donc heureusement
45:19qu'il y a des gens
45:20qui continuent à le faire
45:21qui continuent à porter
45:22la société civile
45:23parce que c'est pas
45:23Sandrine Rousseau
45:24qui va nous enrichir
45:25beaucoup de gens
45:26peuvent être d'accord
45:27avec Bernard Arnaud
45:28j'ai même vu Marine Le Pen
45:29dire conclusion
45:30il est temps que l'Union Européenne
45:31s'affranchisse
45:32des postures hors sol
45:33des technocrates
45:34qui la dirigent
45:35et que l'Etat français
45:36qui s'est mis au service
45:37de la bureaucratie de Bruxelles
45:39retrouve le sens
45:40de l'intérêt national
45:41autant vous parler
45:42de l'agriculture
45:42le libre-échange
45:43entre les Etats-Unis
45:44et l'agriculture française
45:46ça peut en inquiéter
45:47beaucoup
45:48il y a une forme
45:49de concurrence déloyale
45:50parce que aux Etats-Unis
45:51il n'y a pas les mêmes
45:52conditions de production
45:54que l'enfant
45:55c'est pour ça
45:57que je veux qu'on reste
45:58sur la bureaucratie
45:58moi ce qui m'intéresse
45:59c'est les technocrates
46:00quand il dénonce
46:00la bureaucratie
46:02il dénonce le fait
46:02que dans l'affaire
46:04des droits de douane
46:05avec les Etats-Unis
46:05il dénonce le fait
46:06qu'en réalité
46:07l'Union Européenne
46:08s'est totalement arrogée
46:09les pouvoirs
46:10et donc décide pour tout le monde
46:11et n'est absolument pas
46:13dans une question économique
46:14avec Donald Trump
46:14elle est dans une question
46:15et dans un débat
46:16politique et idéologique
46:17il n'y a plus
46:18de question de l'économie
46:19on n'est pas en train
46:19de discuter avec Donald Trump
46:20de pourcentage à pourcentage
46:22sur des faits économiques
46:24factuels
46:24et on serait dans une guerre
46:25commerciale classique
46:26l'Union Européenne
46:27a décidé de rentrer
46:28dans une guerre politique
46:29avec Donald Trump
46:30quitte à faire couler
46:31l'économie de l'Europe
46:32s'il faut aller
46:33et tomber avec le Titanic
46:35parce qu'ils ont décidé
46:36que l'idéologie
46:37de Donald Trump
46:38était nocive
46:39et que donc c'était cela
46:39qu'il fallait combattre
46:40et non pas
46:41les décisions économiques
46:42mais qui lui a donné
46:43les droits de négocier
46:44pour nous
46:45toutes ces questions
46:46c'est dans les traités
46:46ce qui me semble très intéressant
46:50c'est que les grands patrons
46:53aujourd'hui
46:53interviennent directement
46:55auparavant
46:56ils se cachaient
46:56ils n'intervenaient pas
46:57dans les affaires
46:58le patron du MEDEF
46:59il y avait
47:00un représentant
47:00mais il n'y avait
47:01qu'un représentant
47:02aujourd'hui
47:02ce sont des grands patrons
47:03qui décident
47:04parce qu'ils voient bien
47:05qu'ils sont dans un carcan
47:07donc il y a eu
47:08un patron de Safran
47:08il parle aussi
47:09parce qu'il commence
47:10à avoir peur
47:10bien sûr
47:11mais c'est intéressant
47:13qu'il ait cette prise de conscience
47:14et qu'il va toucher aussi
47:15le grand public
47:15Safran qui a parlé
47:17puisqu'on parlait de Rennes
47:18tout à l'heure
47:18vous le savez
47:18en fait de ça
47:19des écolos bien sûr
47:20Patrick Pouyanet
47:22voilà qui parle
47:23et moi
47:24à un moment donné
47:25depuis 2-3 ans
47:26je me dis
47:26mais pourquoi
47:27sur tous ces règlements
47:29la bureaucratie
47:30d'une façon générale
47:31et ce qui empêche
47:32de produire demain
47:33et même d'installer
47:33des usines chez nous
47:34alors qu'on réclame
47:35la réindustrialisation
47:36eux-mêmes
47:37ne sortent pas
47:38de leur réserve
47:38pour parler
47:39ils commencent à venir
47:40et ça c'est particulièrement
47:42intéressant
47:43je trouve dans le débat
47:44et alors peut-être
47:45qu'ils prennent la parole
47:46parce que peut-être
47:47qu'aussi les français
47:47ont confiance
47:48en leurs entreprises
47:51et leurs entrepreneurs
47:52pourquoi je vous dis ça
47:53j'ai vu ce sondage
47:54passionnant dans l'Express
47:55sur une échelle de 1 à 10
47:56quelle confiance
47:57accordez-vous
47:57aux organisations
47:58et institutions suivantes
47:59en 1
48:00c'est l'armée
48:01en 2 la police
48:02en 3 l'hôpital public
48:04en 4 les entreprises
48:06les partis politiques
48:07regardez les partis politiques
48:08où il arrive
48:09ils sont derniers
48:10tu m'étonnes
48:10les médias
48:11regardez 100% politique
48:12vous avez 3,8 sur 10
48:16mais vous imaginez
48:18c'est intéressant
48:18de voir que les entreprises
48:19sont très hauts
48:20dans ce sondage
48:21et un peu plus tôt
48:22il y a aussi
48:23qui a le plus de pouvoir
48:24selon vous
48:25entre l'homme
48:26le plus riche de France
48:27Bernard Arnault
48:28et Emmanuel Macron
48:29et regardez
48:29c'est Bernard Arnault
48:30qui a le plus de pouvoir
48:31selon les français
48:32contre Emmanuel Macron
48:34si on revient
48:35sur le sondage précédent
48:36ça fait écho
48:37à ce que nous disions
48:38tout à l'heure
48:38le décalage total
48:39entre ce que pense
48:40la majorité des français
48:41et le discours d'extrême gauche
48:42qui vous dit
48:43la police tue
48:44on ne peut pas avoir confiance
48:45l'armée c'est terrible
48:47le patronat c'est horrible
48:49ce sont tous des fascistes
48:50c'est un décalage total
48:52mais c'est eux qu'on entend
48:53c'est eux qu'on entend
48:54et pas tellement le temps
48:55vous avez entièrement raison
48:57et puis sur cette confiance
48:58Bernard Arnault par exemple
49:00je crois que
49:01il y a 200 000 personnes
49:03qui sont employées
49:04dans le monde
49:06dans le monde
49:07pour LVMH
49:08si c'est 200 000
49:09on voit direct et indirect
49:10on va faire l'amour
49:12il maintient aussi
49:14beaucoup de métiers
49:15en France
49:15c'est le premier
49:16en voyage
49:16direct et indirect
49:17vous avez fait
49:18un petit coup
49:19c'est à l'échelle du monde
49:21que j'étais
49:22je me posais
49:23si c'était pas en France
49:23ah non 200 000
49:24mais en France
49:25je crois que c'est 30 000
49:26national quand même
49:27vous êtes un peu marseillais
49:28Gauthier Lebray
49:28vous avez quitté Bruxelles
49:29pour Marseille
49:30quand nous en France
49:32depuis 2017
49:33notre président
49:34c'est 1 000 milliards
49:35de dettes en plus
49:35et un taux de chômage
49:37qui risque d'augmenter
49:37le président pro business
49:39il nous reste
49:41deux petites minutes
49:43teasez un peu
49:45100% politique
49:46pourquoi on doit être là
49:47déjà évidemment
49:49Rennes n'est pas seulement
49:50la capitale de la Bretagne
49:52c'est aussi la capitale
49:52de l'insécurité
49:53donc on va s'y pencher
49:55et puis
49:56avec Nantes
49:56elle se partage
49:57oui vous avez raison
49:58Marseille pardonnez-moi
49:59elle se partage
49:59c'était pour
50:00elle se débrouiller
50:01est-ce que vous pouvez
50:02me laisser l'art du titre
50:03vous lui avez cassé la cheville
50:04oui merci
50:05et puis Rima Hassan
50:06on en a parlé longuement hier
50:07et elle sort du silence
50:08elle sort du silence
50:10je vous en prie
50:11elle sort du silence
50:12puisque donc vous savez
50:13elle a été auditionnée
50:13mercredi
50:14pendant de longues heures
50:15pour deux enquêtes différentes
50:16par les policiers
50:17et puis
50:17Jean-Luc Mélenchon
50:19s'indigne
50:20qu'on puisse auditionner
50:21Rima Hassan
50:22donc on va revenir
50:24là-dessus également
50:25mais c'est indigne qu'on puisse parler français
50:26donc
50:27et bien voilà
50:27le programme
50:29de 100% politique
50:31avant de se quitter
50:32je voudrais qu'on termine
50:33avec cette image
50:34et ces images impressionnantes
50:35l'état-major français
50:36des armées
50:37a publié une vidéo
50:38montrant des tirs d'interception
50:40par une frégate française
50:41cherchant à détruire
50:43un drone aérien
50:43en provenance
50:44du Yémen
50:45et ça montre
50:46que
50:46notre armée
50:48est déployée
50:48dans beaucoup de régions
50:49du monde entier
50:50parfois sur des terrains
50:52évidemment
50:52dangereux
50:53avec une menace
50:55directe
50:56pour nos soldats
50:56et on peut avoir
50:57une pensée
50:58pour eux
50:58aujourd'hui
50:59voyez cette séquence
51:00elle a été publiée
51:02cet après-midi
51:03Et vous voyez donc
51:29les images
51:29qui ont été publiées
51:30par l'état-major
51:31des armées françaises
51:32C'est impressionnant
51:33C'est un bon rappel
51:35que contrairement
51:36à certains de nos voisins
51:36européens
51:37pour ne pas dire tous
51:37la France a une armée
51:39qui fonctionne
51:39et on peut au moins
51:40devoir cela
51:41au général de Gaulle
51:42Je précise également
51:44et on peut avoir
51:44une pensée
51:45pour les 226 soldats
51:47français tués
51:48en opération
51:49depuis 2000
51:50les pertes militaires
51:51françaises
51:52en opération extérieure
51:53depuis 1963
51:54sont estimées
51:55à environ 700
51:56morts
51:57et plus de 6000
51:58blessés
51:58voilà pour
52:00l'heure des pros
52:022
52:02merci à tous
52:03dans un instant
52:04et c'est très important
52:05restez avec nous
52:06bien sûr
52:07puisque dans un instant
52:08c'est l'office
52:09de la Passion du Christ
52:10en direct
52:11de la Basilique
52:12d'Argenteuil
52:12où a commencé
52:13aujourd'hui
52:13l'ostention
52:14de la Sainte Tunique
52:15ce sera avec
52:16Émeric Pourbaix
52:17bien sûr
52:17donc je vous souhaite
52:18un excellent week-end
52:19Pascal
52:20à 22h
52:21on retrouve
52:21Gauthier Lebreth
52:23je vais remercier
52:24les équipes
52:25qui étaient en régie
52:26Arnold Carra
52:27Philippe Alavision
52:28Greg Possil-Dallo-Hosson
52:30Benjamin Noluc
52:30et Consalves
52:31et Félix Perola
52:32merci à tous les 6
52:33on retrouvera
52:34Philippe de Villiers
52:35qu'on salue une nouvelle fois
52:36vendredi prochain
52:37et nous c'est demain matin
52:38à demain
52:38merci à tous

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