À Marseille, Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, est venu commémorer, aux côtés de la communauté arménienne, les 110 ans du génocide.
Catégorie
🛠️
Style de vieTranscription
00:00Un crime qui visait la victime pour ce qu'elle était, dans son être même.
00:05Massacré parce que arménien, massacré parce que chrétien.
00:11Il y a 110 ans, jour pour jour, le 24 avril 1915, plus de 600 intellectuels, notables, membres de l'élite armillette de Constantinople sont exécutés.
00:41Les anciennes générations sont parties, maintenant c'est nous qui devons prendre le relais en fait.
00:48Ce que je fais, c'est pour la mémoire de ma mère. Je dis pour les autres aussi, mais spécialement ma mère.
00:55Parce qu'elle a été orpheline, d'orphelinat en orphelinat.
00:58On fait notre devoir annuel, écoutez. Aujourd'hui c'est une journée sacrée pour nous, à la mémoire de nos parents, de nos grands-parents.
01:06Ils sont arrivés en 23 en France et ils ont refait leur vie, leur vie ici à Marseille.
01:10On a aussi un devoir de transmission, de mémoire, de justice, de réparation.
01:21C'était une vraie reconnaissance aujourd'hui d'avoir pour la première fois un ministre de l'Intérieur qui se déplace à Marseille pour cette cérémonie.
01:28C'est un signe et un geste très fort pour la commémoration, mais aussi pour les mots qu'il a eus pour l'Arménie et pour les Arméniens aujourd'hui.
01:35Et ce que nous demandons aujourd'hui, c'est que l'Arménie et les Arméniens vivent en paix sur leur terre et de façon durable.