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00:00La grande interview
00:02Voilà les amis, vous êtes dans votre 64e édition du Grand Rendez-vous de l'Immobilier,
00:09l'émission que vous attendez tous les mois pour décrypter l'actualité avec notre amie Christine Lejoux.
00:13On a notre invité qui est sur le plateau, il est bien là, Grégory Monod.
00:17Bonjour, merci d'être avec nous, d'être resté avec nous.
00:20Je vois que vous êtes le président de la Fédération, alors pas de la Fédération du Pôle Habitat,
00:24de la Fédération française du bâtiment.
00:26On va parler maintenant d'un effet important.
00:28Christine, c'est les prix.
00:30C'est les prix, mais juste avant ça, on va revenir sur le statut du bailleur privé,
00:34parce que Grégory Monod, vous nous disiez tout à l'heure que s'il y avait bien quelque chose à faire
00:38pour relancer le logement neuf, c'était de trouver un statut du bailleur privé,
00:42puisque pour la première fois depuis 40 ans, on n'a plus de dispositif fiscal d'incitation à l'investissement locatif,
00:49avec la disparition du Pinel.
00:50Il y a une mission parlementaire pilotée par M. Cosson et Dobresse,
00:55qui travaillent sur le statut du bailleur privé, qui doit remettre ses conclusions à la ministre du Logement au mois de juin.
01:01Qu'est-ce que vous en attendez de cette mission ?
01:03Déjà, on a hâte de les rencontrer, parce qu'on est très heureux.
01:07Vous n'avez pas encore été auditionnés ?
01:08Non, on n'a pas été auditionnés, c'est prévu dans le mois de mai.
01:15Je dirais que nos permanents ont déjà pu échanger entre eux avec le ministère,
01:21mais on a hâte justement de les rencontrer, parce qu'on est très heureux que la ministre ait poussé cette initiative.
01:27Une de plus, quand on disait qu'elle était à l'écoute, là, on voit très bien qu'elle a vu que c'était un enjeu important,
01:32ce statut du bailleur privé, et on pense que, là aussi, on espère qu'il va ressortir quelque chose de ses auditions,
01:41c'est qu'il faut voir en fait ça comme un investissement, c'est-à-dire l'accompagnement du statut,
01:46l'accompagnement du bailleur privé au travers d'un statut spécifique, c'est un accompagnement sur le long terme.
01:51C'est-à-dire que ça va générer aussi des recettes pour l'État,
01:55ces 50 000 logements dont on a parlé, qu'on a perdu tout à l'heure,
01:57ces 50 000 logements à 25 000 euros à peu près de TVA par logement, c'est à peu près ça, le gain pour l'État.
02:03Donc c'est énorme pour le budget, sachant que 2026, on va avoir un budget qui va être ultra contraint,
02:08il va falloir aller chercher des économies, donc on est conscient de ça,
02:11on n'est pas non plus inconscient en disant qu'il faut dépenser à tout crin.
02:16On pense que ça peut vraiment rapporter quelque chose à ce budget,
02:19et avoir des recettes en face qui soient conséquentes et importantes.
02:22C'est plutôt sioux, finalement, de faire ça, sous l'angle de la recette, sans y affecter la dépense.
02:28Parce qu'en réalité, ça peut repartir toute une filière.
02:33Une filière, il faut quand même le dire, qui a été mise à genoux par des politiques publiques,
02:37et également des politiques locales, mais beaucoup plus des politiques publiques.
02:41Est-ce que, très objectivement, le statut du bailleur privé,
02:45ce n'est pas un pansement sur une jambe de bois ?
02:48On sait, parce que c'est la première fois depuis 40 ans, première fois depuis 1984,
02:52que nous n'avons plus, que vous n'avez plus d'objets fiscales,
02:56qu'on appelait ça des niches fiscales ou d'aides à la pierre.
03:00Il y avait Pierre-André Périssol, on a eu Louis Besson, on a eu De Robien,
03:05on a eu Pierre Meynierie, qui a été l'initiateur.
03:08On a aussi, grâce à Jolion Borloo, une grosse offensive sur le développement du bailleur privé.
03:13Et sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la France des propriétaires, c'était aussi un axe très développé.
03:20Est-ce que ça va suffire ? Clairement, est-ce que ça va suffire pour relancer une industrie
03:24qui, aujourd'hui, a fait disparaître ?
03:26Mais les statistiques de l'AFP, vous les connaissez.
03:29Pratiquement une centaine de milliers d'emplois détruits, c'est ce qu'Olivier Saleron communique.
03:34Les situations graves, très graves.
03:36Vous avez même reçu le président de la République lors d'un entretien avec Olivier Saleron et en public.
03:41Est-ce que ça va suffire ?
03:43Et selon vous, comment on va pouvoir accompagner le moment avec aussi des phénomènes exogènes
03:48que vous ne maîtrisez pas, notamment la situation géopolitique en Europe ?
03:51Alors, sur le statut du bailleur, là encore, c'est qu'on va pérenniser quelque chose.
03:57On souhaite que les choses soient pérennes.
03:59Il ne faut pas qu'à chaque nouveau ministre, on ait un nouveau dispositif.
04:02Le statut du bailleur pour reconduit chaque année dans le PLF ?
04:04Exactement.
04:05Ou carrément dans notre programmation ?
04:06Non, il faudrait qu'il soit dans la loi.
04:07Il ne faut pas que ce soit une mesure d'exception qui soit reconduit à chaque PLF.
04:11Avec un système d'amortissement du bien sur la durée.
04:15Vous voulez sanctuariser le principe de personnes physiques et personnes morales.
04:19Personnes physiques et personnes morales.
04:21Parce qu'on l'a bien vu, là aussi, il y a eu des incantations de l'État à un moment
04:26et de certains gouvernements qui pensaient qu'au travers des institutionnels,
04:29on allait retrouver justement de l'activité,
04:32que les institutionnels allaient venir sur le locatif,
04:36mais on ne les a pas vus.
04:38Là aussi, c'était une vision, on n'a pas vu les institutionnels revenir.
04:41Donc on a besoin de ce dispositif pour alimenter les territoires.
04:46Vous l'avez dit à juste titre, Olivier Salon a annoncé des pertes d'emploi.
04:50C'est des pertes d'emploi dans les territoires.
04:53Et qui sont les premiers touchés, en fait ?
04:54Ce sont des TPE et des PME qui ont entre 10, 15, 20, 50, 100 salariés.
05:01Donc ça reste des structures, des acteurs ancrés dans leur territoire
05:04qui ont des rayons d'action qui sont, somme toute, réduits.
05:08Et c'est eux qui vont être les premiers touchés,
05:10parce que c'est ces entreprises-là qui construisaient le logement collectif.
05:13Alors justement, on va parler des prix.
05:14Oui, c'est une question très intéressante pour nos éditeurs.
05:17Le sujet, il est quand même important.
05:19Je ne sais pas si on va s'en sortir un jour,
05:21mais dès qu'on voit baisser les taux de crédit, on l'a bien vu.
05:24Dès qu'on voit aujourd'hui une offensive des professionnels
05:27pour essayer de promouvoir les biens immobiliers,
05:30eh bien on a revu quand même une augmentation.
05:33Est-ce qu'il n'y a pas finalement quelque chose d'endémique,
05:35finalement, sur lequel on ne pourra pas lutter ?
05:37Et que la spéculation sur les prix, écoutez,
05:39va falloir faire un moins de règlementer.
05:41Oui, parce qu'après des années de hausse continue,
05:43on a vu que le prix moyen des maisons individuelles
05:45avait baissé l'année dernière de 4,2%.
05:48Alors qu'on dit que dans le logement neuf,
05:51c'est des prix techniques qui, contrairement au logement ancien,
05:54ne sont pas simplement régis par la loi de l'offre et de la demande.
05:58Les constructeurs de maisons et les promoteurs
06:00sont obligés de répercuter le coût des normes environnementales,
06:04le coût du foncier, de la fiscalité, etc.
06:09Donc, baisse de 4,2% en 2024.
06:13Comment les voyez-vous évoluer, ces prix, cette année, Grégory Monod ?
06:16Alors, aujourd'hui, au niveau de l'inflation,
06:19on peut dire qu'on a une inflation qui est maîtrisée.
06:21Clairement, on pense que là, on est tous d'accord,
06:25tous les économistes accordent à dire que l'inflation ne va pas augmenter.
06:28Notre crainte, c'est plutôt le sujet qu'a abordé Sylvain tout à l'heure,
06:33à savoir la situation géopolitique et le sujet des droits de douane.
06:37On commence à voir sur la cote des matériaux,
06:43selon les chiffres de l'FFB, des prix qui réaugmentent à nouveau.
06:48L'acier de la construction, le PVC,
06:51tout ce qui est lié justement à cette mondialisation.
06:54Ces fameux hausses qui vous ont été très pénibles dans le calcul de vos prix.
06:59On a eu la hausse des prix liés à la crise de l'énergie.
07:02On a aussi eu une demande qui était très, très forte.
07:05Post-Covid.
07:06Donc, post-Covid, on a quand même eu, là aussi,
07:08quand la demande est forte, les prix n'ont pas tendance à baisser.
07:10Pourquoi ils ont baissé aussi l'an dernier ?
07:12Parce qu'on a eu, là aussi, une demande qui a tellement chuté.
07:16C'est qu'à un moment, les industriels ont été obligés de baisser un petit peu leurs tarifs
07:21pour que, là aussi, s'adapter à cette conjoncture.
07:25Mais notre inquiétude porte plus sur les matériaux de construction,
07:29qui apparemment, eux, sont très sensibles à ce contexte géopolitique.
07:35Et donc, on va voir un petit peu comment ça va se passer dans les négociations,
07:39dans les prochaines semaines, entre l'Europe et les États-Unis,
07:43sur le sujet des droits de douane.
07:44Vous l'avez dit, puisqu'on en a parlé au rentaine,
07:46c'est vrai qu'il y a certains maires qui se font un petit peu tirer l'oreille,
07:48qui résistent sur les permis.
07:50Mais je vais aller plus loin.
07:51Sur le PLU, on voit bien qu'il y a des maires qui, même, lorsqu'ils signent,
07:56réduisent le cadre de leur propre PLU qu'ils ont mis en place.
08:01Parfois, et on a vu une chose incroyable, et ça, vous le savez,
08:05certains promoteurs ont attaqué le maire en disant,
08:08respectez votre propre PLU.
08:11Et ils ont gagné.
08:13Est-ce qu'aujourd'hui, on est à un point de bascule dans la relation
08:16entre ceux qui fabriquent de la ville, les aménageurs privés,
08:19aménageurs publics, investisseurs, institutionnels également,
08:24mais toute la chaîne de valeur avec les élus locaux ?
08:26Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:28Et à un an des élections, est-ce qu'il n'y a pas là une triple peine
08:30qui va vous tomber dessus ?
08:32Déjà, avec la crise politique qui fait augmenter vos matériaux,
08:35les problématiques de politique du logement,
08:37est-ce que là, on peut se dire que la coupe est un peu pleine ?
08:40Alors, déjà, 2024, on a vu une baisse de 21% des autorisations
08:44versus la moyenne long terme.
08:46Si on regarde par rapport à la moyenne long terme,
08:48on est 21% en dessous.
08:50Donc, il y avait déjà cette petite musique des élections
08:52qui était présente en 2024.
08:53Elle va être encore plus en 2025.
08:56Mais là aussi, je ferai le distinguo entre les maires ruraux
09:01qui, eux, ont envie d'attirer des jeunes et de la population
09:05parce qu'ils ont construit des écoles, ils ont régrandi,
09:08ils ont un cadre de vie au travers de la maison individuelle
09:10qui a permis...
09:11Alors, je parle des maires ruraux
09:13et en zone périurbaine.
09:15Là, on a vraiment une vraie volonté.
09:17On ne sent pas, on les sent beaucoup plus enclins à construire.
09:22Le sujet, il est plus sur les agglomérations et les métropoles
09:25où là, on a des élus qui ont plutôt mis le pied sur le frein
09:29depuis quelques temps
09:30qui, pour moi aussi,
09:32et on ne le dit peut-être pas suffisamment,
09:34mais sont aussi responsables de la crise dans laquelle on se trouve,
09:37de la crise du logement
09:38et d'avoir aussi autant de personnes qui n'ont pas de toit à se mettre sur la tête,
09:43qui sont dans la politique toujours du plus, plus, plus,
09:46mais ont construit moins, moins, moins.
09:48Et en fait, quand on regarde bien, il y a un moment,
09:51il faut se poser le sujet de notre société.
09:53Qu'est-ce qu'on veut pour notre société ?
09:54C'est loger des gens dans de bonnes conditions à des prix abordables
09:58ou c'est voir le logement qu'au travers du spectre de l'environnement ?
10:04Je pense qu'on l'a beaucoup trop vu à ce niveau-là.
10:06On a une réglementation environnementale qui est déjà au plus haut niveau
10:09et on a des élus locaux qui en rajoutent, qui en rajoutent, qui en rajoutent.
10:12Et qu'est-ce qui se passe ?
10:12Du coup, on a du mal à produire des logements abordables
10:16de manière suffisamment massive
10:19pour répondre justement au fait de la demande de nos concitoyens
10:23d'être bien logés, parce qu'on a quand même
10:25un vrai sujet du mal à logement en France.
10:26Moi, il y a toujours un sujet qui m'a choqué,
10:28c'est qu'on n'objective pas suffisamment les PLH.
10:31C'est-à-dire que les élus, au travers de leur PLH
10:33et de leur PLH, plan local de l'habitat,
10:36versi Christine,
10:37et au travers de leur plan local d'urbanisme,
10:40voire intercommunal et autres,
10:42justement, on n'objective pas.
10:43Est-ce qu'ils ont rempli les objectifs ?
10:46Très rarement. Pourquoi ?
10:47Parce que, vous l'avez dit à juste titre,
10:49on nous dit toujours, non mais attendez,
10:50là, vous avez le droit de construire à telle hauteur,
10:52on préférait que ce soit un petit peu moins dense.
10:55Ou à l'inverse, on nous dit, moi, j'ai besoin
10:56de trois places de stationnement en sous-sol,
10:58donc du coup, l'opération ne sort pas.
11:00C'est-à-dire qu'au travers d'un règlement
11:02qui peut avoir des articles assez pervers,
11:09on baisse la densité, on baisse la construction
11:12et on ne produit pas suffisamment de logements
11:14par rapport aux besoins.
11:15Parce que n'oublions pas également
11:16qu'au travers de nos opérations privées,
11:19on génère du logement social.
11:21Donc, on a besoin de ce logement social aujourd'hui.
11:23– Non seulement on en a besoin,
11:24mais vous avez mille fois raison.
11:26D'ailleurs, les 62% des locataires
11:28du parc locatif privé seraient éligibles
11:30au logement social.
11:30Donc, il y a aussi un rapport subtil.
11:33Alors, on a encore deux questions,
11:34mais on est un peu pris par le temps,
11:35mais je voudrais qu'on vous les pose.
11:37– C'est, Christine, la fameuse loi,
11:41la loi Spartacus.
11:43– Non, non, ce n'est pas Spartacus,
11:44c'est la proposition de loi dite.
11:45– Parce que Spartacus était trace d'origine.
11:49Je fais mon cultiver aujourd'hui.
11:52La fameuse loi de croix qui risque d'être contrecarrée
11:55pour les textes de députés.
11:56– C'est une proposition de loi sénatoriale
11:58qui vise à assouplir ce fameux objectif
12:00de réduction de l'artificialisation des sols,
12:03qui c'est vrai est problématique
12:04pour la construction de logements neufs.
12:06Alors, ce texte, il a été adopté par le Sénat,
12:10mais il doit encore passer par l'Assemblée nationale.
12:13Et à l'Assemblée, on a justement deux députés
12:15qui sont en train de plancher sur un rapport
12:19sur le sujet, mais qui, elles, n'ont pas envie
12:24que l'objectif de réduction de l'artificialisation
12:27des sols soit détricoté.
12:29Comment voyez-vous l'avenir,
12:31cette proposition de loi trace ?
12:32– C'est plutôt bien ça.
12:33– Nous, on est favorables à cette proposition
12:36de loi trace. Pourquoi ?
12:38Parce qu'en fait, elle remet juste en cause
12:42l'objectif intermédiaire qui était fixé
12:44à 50% de réduction de l'artificialisation
12:48d'ici à 2031,
12:49pour le repousser à 2034,
12:52donc on parle de trois ans.
12:53Et surtout, ce qui nous semble très intéressant,
12:56c'est le régionaliser.
12:57C'est-à-dire que les territoires auront la main.
13:00Et là encore, l'État tout-puissant,
13:02avec des incantations descendantes,
13:04il y a un moment où il faut laisser la main au territoire.
13:05Même si on a aujourd'hui six régions
13:08qui ont voté leur Stradet,
13:09elles pourront conserver leur Stradet comme en l'État.
13:11Elles ne seront pas obligées de le modifier.
13:13– Schéma régional d'aménagement, etc.
13:16– Exactement.
13:16– Pour les auditeurs.
13:17– Mais en fait, aujourd'hui, c'est pour ça que cette loi,
13:22le 20 en bon sens, c'est qu'elle ramène du bon sens.
13:24On en revient toujours à la même chose, du pragmatisme de terrain
13:27et on laisse la main aux élus de terrain.
13:29– Dernière question qui peut fâcher un peu,
13:34en tout cas qui est dramatique.
13:37Le nombre de défaillances de constructeurs de maisons individuelles
13:40a bondi de 28%.
13:42À 1114 entreprises, c'est un drame,
13:46parce que derrière tout cela, il y a des entrepreneurs.
13:49Moi, je vous le dis parce qu'on y est extrêmement sensibles,
13:52il y a des entrepreneurs qui ont perdu leur maison,
13:53qui sont cautions sur leur crédit,
13:58qui se sont endettés.
14:01Je parle des patrons, notamment, des petits patrons,
14:03qui ont tout perdu.
14:04Ils ont 50, 55 ans.
14:07Certains ne se relèveront pas.
14:10Alors, bien évidemment, on ne peut pas nous poser cette question.
14:12Quelles sont les conséquences, bien sûr, pour les acheteurs immobiliers ?
14:15Quel sort des chantiers suspendus ?
14:18Et enfin, il faut qu'on puisse répondre également à cette question,
14:20même si on compatit avec ces entrepreneurs qui ont tout risqué.
14:25Quid des recours pour les acquéreurs possibles ?
14:28Alors, c'est vrai que l'augmentation est importante,
14:30surtout au vu du tissu, comme je disais,
14:32des entreprises qui constituent la construction des endividuels en France,
14:35à savoir plutôt des petites entreprises dans les territoires.
14:38Dans le 2024, 28% d'augmentation.
14:42On parle de milliers d'emplois détruits.
14:43Ça peut être dramatique également, vous l'avez souligné,
14:45pour les acquéreurs, parce qu'aujourd'hui,
14:47ils se retrouvent dans une situation assez compliquée.
14:51Et ça l'est encore plus pour ceux qui n'ont pas fait construire
14:54dans le cadre du contrat de construction de maison individuelle,
14:56parce que le vrai sujet, il est là.
14:58Aujourd'hui, certes, ça va prendre un petit peu plus de temps,
15:01mais quand vous avez contracté un contrat de construction de maison individuelle,
15:06vous avez une garantie de livraison au prix.
15:09Vous avez une tierce structure, un organisme de garantie,
15:14qui vient terminer la maison.
15:17Et s'il y a un dépassement de plus de 30 jours du délai de livraison,
15:20ça met en route également des pénalités de retard,
15:23comme l'aurait eu le constructeur.
15:24Donc, au travers du contrat, le consommateur est protégé
15:30et même indemnisé.
15:32Alors oui, ça va mettre un petit peu plus de temps,
15:34mais aujourd'hui, ça s'organise plutôt bien.
15:36On a des organismes de caution qui répondent présents
15:39et qui sont structurés pour le faire.
15:42Et ça marche, ça marche même plutôt très bien.
15:45On peut dire à toutes celles et ceux qui nous écoutent,
15:47vous avez des moyens de repos.
15:48Aujourd'hui, la loi de 90, elle est là pour vous protéger.
15:51Signez un contrat de construction de maison individuelle,
15:53votre prix sera garanti, vous aurez un délai de livraison.
15:56Et en cas de défaillance du constructeur,
15:58il y a un garant qui reprend la main et qui va terminer la maison.
16:01Est-ce qu'on peut trouver sur le site du Pôle Habitat FFB
16:04des informations sur le sujet ?
16:06Je pense que oui, nous avons des informations
16:09à destination du grand public.
16:11Mais après, on peut trouver également...
16:12Vous avez aussi les grandes associations consommateurs
16:14qui peuvent vous donner.
16:15Parce qu'on est saisi de ces dossiers.
16:17D'ailleurs, on est saisi aussi par des entrepreneurs
16:18qui ont tout perdu.
16:20Et on compatit également.
16:21Ça ne va pas être facile,
16:22quand on est président du Pôle Habitat,
16:24de voir vos adhérents parfois qui vous appellent désespérés.
16:26Et quand on entreprend, ce n'est pas pour être défaillant.
16:28Quand on entreprend, c'est qu'on a vraiment envie de bien faire.
16:32Et il est temps d'ailleurs que la France reconnaisse aussi
16:33cette capacité qu'ont les Français,
16:35les entrepreneurs à tout risquer.
16:38Parfois, on a l'impression que tout est fait pour les consommateurs,
16:40ce qui se comprend, vous parlez des salariés,
16:42mais parfois les entrepreneurs se retrouvent un peu démunis.
16:44On peut le dire ça ?
16:45Oui, ils se retrouvent démunis.
16:46Et je peux vous dire qu'ils ont été résilients.
16:48Parce que depuis le temps qu'on leur tape sur la tête.
16:51Merci, Grégory Monod.
16:53Toujours un plaisir de vous avoir sur le plateau.
16:55Ne changez rien.
16:56Je rappelle que vous êtes le président du Pôle Habitat de la FB.
16:59Il faut venir nous voir plus souvent.
17:00Avec plaisir.
17:01On retrouve toutes les informations sur le site du Pôle Habitat de la FB.
17:05Un petit clad d'œil à Christophe Boucaud.
17:07Je pense que c'est le pouvoir de le croiser.
17:08En tout cas, merci infiniment de nous avoir donné ces informations.
17:13Je pense que Christine va falloir suivre
17:14avec beaucoup de vigilance
17:15toutes ces informations dans un monde
17:18qui mute de plus en plus.
17:20Et notamment avec les phénomènes exogènes
17:22comme la crise politique qui anime l'Europe.
17:24Voilà, à suivre.
17:25Nos experts pour les parties sur le Club des Proprios.
17:29Vous posez vos questions et nous vous y répondons.
17:31C'est dans quelques instants.
17:31Merci.
17:32Merci.
17:33Merci.
17:34Merci.
17:35Merci.

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