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00:00Urgence Palestine, dont les dirigeants ont déjà réagi hier, puisqu'ils ont sur Facebook montré ce courrier dans lequel, effectivement, vous prononciez, en tous les cas, vous actez, vous confirmez de cette dissolution.
00:12Comment faire en sorte, Bruno Rotaillot, que dans notre pays, dissoudre un collectif intitulé Urgence Palestine ne passe pas pour certains comme une volonté d'étouffer la voix de ceux qui soutiennent les Palestiniens ?
00:21Ce qui est quand même légitime dans notre pays. Comment faire, Bruno Rotaillot, pour que dans notre pays, lutter contre l'islamisme ne passe pas comme étant, aux yeux de certains, là encore, une attaque permanente à l'égard de Français musulmans qui vivent de manière tout à fait républicaine leur foi dans ce pays ? Comment ? C'est votre chemin de crête ?
00:37C'est votre chemin de crête. Comment ? Le chemin est difficile, sans doute. Mais d'abord, ne pas défigurer la cause des Palestiniens, la cause juste des Palestiniens.
00:47Comment ne pas défigurer, là encore, la foi, qui est une foi parfaitement compatible avec les principes de la République, que professent beaucoup de nos compatriotes qui sont musulmans ?
00:57L'islam compatible avec la République ?
00:59Je dis que la foi, bien entendu que nos compatriotes musulmans professent une foi, exercent une foi, qui sont parfaitement compatibles avec les principes et les valeurs de la République.
01:11C'est justement en tapant les islamistes. L'islamisme, c'est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Donc, il y a une défiguration de la foi. C'est ce que je dis.
01:21L'islamisme, c'est une idéologie. En réalité, il faut taper l'islamisme pour pouvoir protéger nos compatriotes musulmans.
01:27Et moi, je leur dis que je me bats parce que le principe de la laïcité, je suis ministre des cultes, pour qu'ils puissent, évidemment, croire.
01:35Ça, c'est la liberté de conscience, mais en même temps, avoir la liberté de pratiquer leur foi comme ils l'entendent.
01:41Pour peu qu'elles, bien entendu, ne contredisent pas les principes républicains.