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Mardi 6 mai 2025, retrouvez Gimena Diaz (Fondatrice, Kallpa Pay), Romain Troublé (directeur général, Fondation Tara Océan) et Thomas Tirtiaux (Fondateur et directeur général, Elax Energie) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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00:00Générique
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif.
00:13Et voici le sommaire du jour. Mon invité, c'est Rimena Diaz, la fondatrice de CalpaPay,
00:19qui veut redéfinir les services financiers et propose une deuxième carte de paiement
00:24qui donne du sens aux dépenses des donateurs.
00:27Dans notre Zoom, on parlera des enjeux de la conférence des Nations Unies sur l'océan avec Romain Troublet,
00:33le directeur général de la fondation Tara Océan.
00:35Il vient de publier un livre qui raconte son engagement. On va en parler aussi, évidemment.
00:39Et puis, dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrirez Elax Energy
00:46qui rend nos chauffe-eau intelligents. Trois thèmes, 30 minutes pour les explorer. C'est parti !
00:57L'invité de Smart Impact, c'est Rimena Diaz. Bonjour.
01:02Bonjour.
01:02Bienvenue. Vous êtes la fondatrice de CalpaPay. Vous l'avez créée en 2022.
01:06Racontez-moi, quelle ambition ? C'est quoi CalpaPay ?
01:09Alors, CalpaPay est une app qui a comme objectif de permettre aux gens d'avoir une deuxième carte de paiement
01:16pour leur faciliter les dons aux associations. Alors, je m'explique. En fait, c'est une application que vous pouvez télécharger
01:26sur Google Play ou Apple Store et qui nous permet de faire des dons à chaque fois qu'on fait un paiement avec cette carte.
01:36L'objectif étant de répondre à un certain nombre de constats que j'ai faits dans les 20 années d'engagement associatif
01:44et dans les 20 années de travail auprès de la FinTech. Mais c'est surtout sur les associations, j'ai remarqué qu'elles ont beaucoup de mal
01:54à lever des fonds et surtout à lever des fonds de façon régulière et à avoir des donateurs qui vont donner tous les mois.
02:01En parallèle, on voit des donateurs qui, eux, ont besoin de se rendre la vie facile au niveau des dons,
02:09qui commencent à avoir l'habitude de donner régulièrement mais qui cherchent des solutions qui simplifient la vie.
02:15Mais alors, comment ça marche avec cette carte de paiement ? C'est quoi ? C'est une partie des dons qui...
02:22C'est n'importe quel achat, on est bien d'accord ?
02:25Absolument, donc c'est une carte de paiement Mastercard classique que vous pouvez utiliser dans tous les magasins en ligne en France, à l'étranger.
02:34Et en fait, ce qui est intéressant et ce qu'on a voulu donner, c'est le choix aux donateurs, c'est-à-dire que vous allez choisir les associations
02:43à qui vous allez donner, à qui vous allez faire des dons et vous allez définir aussi le montant des dons.
02:49Et donc, c'est un pourcentage du prix du produit que vous avez acheté, c'est ça ?
02:54Exactement, par exemple, vous pouvez définir 1%, 2% et donc à chaque fois que vous achetez, dans la limite des 5 euros par achat
03:00pour permettre de ne pas avoir, voilà, pour les gros montants et les gros achats, des pourcentages trop élevés.
03:09Et donc, du coup, à chaque fois que vous achetez, vous allez remplir une cagnotte qui, à la fin du mois, va être répartie de façon égale
03:16sur une, deux, trois associations, cinq que vous avez choisies.
03:19Pourquoi ce levier-là d'une carte bancaire, il est potentiellement efficace pour booster la philanthropie en France ?
03:27Alors, les cartes de paiement, l'intérêt, en fait, c'est que les gens cherchent à digitaliser les dons de plus en plus.
03:35Et l'intérêt d'une carte de paiement, c'est, numéro un, de permettre d'avoir accès à l'intégralité des magasins.
03:41Aujourd'hui, quand vous voulez faire des dons, où vous allez vous retrouver à faire un don dans un cas spécifique, une crise, etc.,
03:50et donc à faire un don digital, mais pour répondre à un besoin en particulier, vous allez être sollicité dans la rue,
03:59vous allez potentiellement faire un arrondi en caisse.
04:01Donc, il y a plein de moyens, mais ce que nous, on a voulu aider à faire, c'est réussir à redonner le choix aux donateurs
04:16et surtout, en fait, leur permettre de le faire dans chaque magasin, à chaque fois qu'ils payent.
04:23Et sur le choix des associations, c'est chaque mois, je peux changer d'association ou alors on s'engage pour une durée longue ?
04:29Non, vous pouvez changer, vous vous engagez sur un mois, c'est-à-dire que quand vous faites un changement,
04:36il ne s'appliquera que le mois suivant, mais vous pouvez changer d'association.
04:41L'avantage pour les associations, c'est la fidélisation, c'est l'élargissement du spectre des donateurs potentiels, c'est quoi ?
04:49Oui, absolument. En fait, aujourd'hui, ce que les associations voient, et c'est sorti dans un certain nombre de rapports,
04:54c'est qu'il y a une réduction des aides, il y a une réduction des subventions, 42% des associations voient une réduction des subventions
05:03et 62% d'entre elles ont des difficultés de financement. Donc elles cherchent à élargir leurs moyens de se financer.
05:10Et le nerf de la guerre pour les associations est quand même le don régulier, le don tous les mois,
05:16puisque quand elles font des événements, elles vont avoir un certain nombre de dons lors de cet événement,
05:22mais elles ne savent pas si l'année suivante, si au prochain événement, elles auront la même quantité de dons.
05:28Là, l'objectif, c'est de leur donner un petit peu de visibilité sur le long terme au niveau des finances
05:35pour qu'elles puissent elles-mêmes investir dans des recrutements et un certain nombre de choses
05:41qui sont importantes pour leur objet social.
05:44Bien sûr. Est-ce qu'on a une fiscalité en France plutôt favorable aux dons ?
05:49Oui. Quand on regarde au niveau européen, la fiscalité en France est plutôt assez favorable.
05:55On se rapproche des pays anglo-saxons. Vous avez des pays dans lesquels on ne peut atteindre que 10% du revenu.
06:05En France, on peut aller jusqu'à 20% du revenu.
06:08Ça peut être fait sur une année ou sur plusieurs années si jamais vous n'avez pas utilisé la majorité.
06:17Et puis, 66% de réduction pour un don est quand même un pourcentage assez élevé.
06:23Vous vous occupez des reçus fiscaux ou sont les associations qui les envoient ?
06:27Non. Justement, l'idée de cette application, c'est de pouvoir tout centraliser.
06:31Donc, on centralise aussi les reçus fiscaux de toutes les associations.
06:35Donc, à la fin de l'année, vous allez avoir tous vos reçus fiscaux, ce qui est quand même pratique
06:40parce que quand on se retrouve au mois de mai, au moment de la déclaration et qu'on cherche les dons...
06:47Dernière question sur Calpapé. C'est une entreprise ? Votre modèle économique, c'est quoi ?
06:53Alors, c'est effectivement une entreprise, une SAS.
06:57Et en fait, notre modèle économique, il est double.
06:59D'un côté, le compte de paiement a un abonnement, puisqu'il y a une carte de paiement associée.
07:05Et du côté des associations, nous avons décidé de ne pas avoir de frais fixes parce que c'est dur à accepter et à faire fonctionner.
07:17Mais surtout, en fait, on va avoir une commission s'il y a des dons.
07:22D'accord. Je voudrais qu'on termine. Il nous reste 2 minutes 30 pour parler des métiers numériques, de la féminisation des métiers numériques.
07:29Donc, vous avez, vous, été, et vous êtes engagée depuis longtemps pour l'égalité des gens, vous avez occupé un poste au sein de l'ONU Femmes France.
07:37Je vous propose un chiffre. En 2023, c'est l'INSEE qui nous dit ça, en France, les femmes occupent 24% des emplois dans les professions numériques.
07:45Dans votre métier, dans votre expérience auprès des entreprises de la tech, vous avez vécu ça, j'imagine ?
07:53Absolument. Absolument. Déjà, j'ai été directrice générale de Paypal.
07:58Et à l'époque, nous n'étions que deux femmes directrices générales de Paypal au monde.
08:04Donc, j'avais une équipe assez diverse.
08:09Presque 100% masculine, quasiment.
08:12Mais il y avait énormément. On avait beaucoup de difficultés à recruter.
08:15Donc, ça se voit comment. D'un côté, il y a beaucoup de difficultés à recruter des femmes et surtout à les faire évoluer.
08:22Donc, il y a effectivement... C'est un challenge. C'est la raison pour laquelle je me suis engagée auprès des Nations Unies pour l'égalité des genres.
08:31Parce qu'au niveau des nouvelles technologies, on a encore beaucoup de choses à faire.
08:37Ne serait-ce qu'en démarrant par la quantité de femmes qui sont dans les écoles d'ingénieurs.
08:42Et tout ça se répercute tout au long de leur carrière.
08:46Si vous aviez un levier à activer, ce serait lequel ?
08:50C'est d'abord l'éducation. Ça commence dès l'école, le collège, le lycée ?
08:55Oui, absolument. Je pense que ça commence dès le plus jeune âge.
08:58Donc, j'ai une fille de 10 ans qui code depuis 4-5 ans, encouragée les filles à aller vers les métiers de mathématiques, de techno et ensuite ne pas les freiner dans leur élan.
09:15Et pour les entreprises, il y a un vrai rôle dans les recrutements à se poser la question.
09:22Donc, recruter des femmes. La première employée de Calpapay est une femme, dev, engagée.
09:33Donc, ça, c'est important d'avoir un rôle, de regarder.
09:38Mon principe chez Paypal a toujours été de dire, j'ai besoin d'avoir, idéalement, 30 à 40 % de CV de femmes.
09:47Et ensuite, que ce soit, bien évidemment, les compétences qui sont prises en considération, et d'avoir autant ou plus de femmes dans les candidats.
09:59Déjà que parmi les candidats, il y ait presque autant de candidats.
10:01Merci beaucoup, Rémena Diaz, et à bientôt sur Be Smart for Change.
10:05On passe à notre Zoom, les enjeux de la conférence des Nations Unies sur l'océan.
10:09La conférence des Nations Unies sur l'océan se tient à Nice.
10:20C'est au mois de juin prochain. On en parle avec Romain Troublé.
10:23Bonjour, Romain Troublé, directeur général de la fondation Tara Océan.
10:26Et vous publiez ce livre, Aujourd'hui, l'océan parcourt d'un engagement, aux éditions Stock.
10:32On en parlera aussi pendant cet entretien.
10:35Enfin, c'est la troisième conférence des Nations Unies sur l'océan.
10:39On pourrait dire seulement la troisième, d'une certaine façon.
10:42C'est seulement la troisième, et encore, la première était en Katimini, à New York, en 2017.
10:46La deuxième était le lendemain du Covid.
10:48Donc, en fait, tout le monde était content de se retrouver, mais il n'y avait aucun plan, aucune stratégie.
10:51C'est la première qui est un peu préparée par un État, par deux États, le Costa Rica, en l'occurrence, et la France.
10:57Et on espère qu'on va avancer sur plusieurs sujets, d'ailleurs, lors de cette conférence.
11:00Alors, on peut peut-être démarrer par le constat qui est évident pour vous, je pense, pour une bonne partie de nos téléspectateurs et téléspectatrices.
11:07Mais pourquoi la défense de l'océan, elle est à ce point cruciale, centrale même, dans les enjeux de réchauffement climatique ?
11:15L'océan, c'est 70% de la planète, donc c'est une zone immense, la surface du globe.
11:21C'est aussi un écosystème qui nous fait vivre beaucoup d'entre nous, les protéines, les poissons, la pêche, évidemment.
11:26Mais aussi, c'est un formidable poumon, la planète. Il stocke du carbone, il produit de l'oxygène, il a stocké beaucoup de chaleur.
11:33S'il n'y avait pas d'océan, il ferait 34 degrés de moyenne sur la planète au lieu de 15 aujourd'hui.
11:38On ne serait plus là. Donc, en fait, l'océan, c'est un peu notre...
11:41Notre...
11:42Il faut le préserver.
11:45Et dans ce rôle de poumon ou de puits de carbone, il souffre en ce moment ?
11:49C'est-à-dire qu'il a plus de mal à cause du réchauffement ?
11:52Oui, oui, la température de l'eau est le principal perturbateur de l'écosystème marin.
11:58Et puis, le moins on contrôle cette température, le plus on a un bon hommage de cet écosystème,
12:02son efficacité à faire ce qu'il fait, et son efficacité à nous protéger, finalement.
12:06Donc, l'enjeu, et l'enjeu de ces conférences de l'ONU sur les océans, c'est que la question de l'océan,
12:10elle est forcément globale. Il n'y a qu'un seul océan.
12:13Et donc, pour l'adresser...
12:14Oui, j'allais vous poser la question, parce qu'on dit souvent les océans,
12:16mais en fait, c'est un écosystème gigantesque, quoi.
12:20Oui, pour un poisson, il n'y a pas de limite, il n'y a pas de frontière.
12:22Donc, il peut aller du pôle nord au pôle antarctique, il n'y a pas de problème.
12:26Et donc, pour le poisson, pour le préserver, il faut le faire ensemble.
12:30Et l'ONU est là pour ça, avec ses défauts et puis ses avantages.
12:34On est tous là autour de la table, mais en même temps, on n'est pas tous d'accord.
12:37Qu'est-ce que vous attendez de cette conférence ?
12:39Des engagements, des engagements contraignants ?
12:42Et le mot contraignant, évidemment, prend toute son importance.
12:44Alors, c'est une conférence, c'est un processus de négociation de l'ONU qui n'est pas contraignant.
12:48Donc, en fait, c'est que du bon vouloir des États.
12:51Et qu'est-ce qu'on attend de cette conférence ?
12:52Aujourd'hui, l'ONU, l'enjeu de l'océan, il est fragmenté, à peu près 18 agences
12:56qui traitent du transport maritime, de la pêche, de différents usages de l'océan, finalement.
13:04Et il y a très peu de vision globale.
13:06Et cette conférence des États-Unis sur l'océan à Nice,
13:08elle a pour ambition d'essayer de mettre tous ces enjeux de façon globale en même temps.
13:15Pas facile à faire.
13:17Mais moi, ce que j'ai l'étend de Nice, c'est qu'il y a des consortiums,
13:20il y a des coalitions de pays qui s'engagent sur un sujet majeur pour, par exemple,
13:24le transport maritime, la décarbonation du transport maritime, comme on fait demain.
13:27Et que ces gros deux pays, au sein de l'agence en question, à l'ONU,
13:32portent une ambition bien plus élevée que celle qui est aujourd'hui en place.
13:35Et évidemment, pour d'autres ambitions, pour le plastique, par exemple,
13:37sur le traité de plastique international,
13:39qui a l'ambition de limiter la pollution plastique mondiale, notamment de l'océan,
13:46celui-là emmène aussi une coalition de pays qui sont d'accord
13:48pour être beaucoup plus ambitieux sur la réduction de la pollution plastique mondiale.
13:52Sur la méthode, je trouve ça intéressant,
13:54parce que ce n'est pas le grand accord signé par 190 pays.
13:59C'est l'attention d'être déçu.
14:00Oui, voilà.
14:01En revanche, avoir thématique par thématique,
14:04peut-être quoi, des pays un peu qui s'engagent,
14:07et qui donc vont peut-être donner envie aux autres d'y aller aussi ?
14:10C'est ça l'idée ?
14:11Vous savez, à l'ONU, quand vous avez, il y a 195 pays qui négocient,
14:16il suffit qu'il y en ait 15, 20, 30 qui portent une ambition un peu forte
14:19pour que l'ONU adresse le sujet, en parle,
14:23et cette ambition soit discutée au niveau international.
14:25Donc, ça commence par ça.
14:27Ça commence par un groupe de pays, des champions,
14:28des champions, si on peut dire,
14:30qui portent une ambition et qui essaient de convaincre leurs voisins de les suivre.
14:36Alors, il y a plein de thématiques, vous en avez évoqué quelques-unes.
14:38Par exemple, les aires marines protégées,
14:40on peut rappeler ce que c'est ?
14:42Pierre, il y a une polémique, est-ce qu'elles sont vraiment protégées ?
14:44Qu'est-ce que vous pouvez nous dire ?
14:45Alors, la plus forte des thématiques, c'est la ratification de cet accord de l'ONU sur la haute mer.
14:50C'est la protection de la haute mer demain, c'est le plus gros objectif.
14:56Alors, on en repart juste après, vous nous parlez des aires marines tout de suite.
14:58Et les aires marines protégées, c'est un...
15:00Aujourd'hui, on a décidé tous ensemble, il y a deux ans et demi, en Colombie,
15:05de protéger 30% de la biodiversité mondiale,
15:1030% des espaces mondiaux, à terre, en mer.
15:1430%, c'est beaucoup.
15:16Et donc, protéger de quoi ? Protéger comment ?
15:17C'est toute la question aujourd'hui.
15:18Il y a, dans le monde entier, des aires marines protégées qui sont très efficaces,
15:23qui marchent très bien.
15:24Il y en a qui sont... qu'on gère même en France, dans les Carguelen,
15:27dans l'océan Indien, vous savez, on pêche là-bas et on pêche très très bien.
15:31Il y a les gynes, qui est un presson qui vaut très cher, et ça marche très très bien.
15:35Et il y a d'autres endroits dans le monde où l'aire marines protégées,
15:37dedans ou dehors, il n'y a aucune différence.
15:39On ne voit pas la différence.
15:40Non, de traitement.
15:41Et donc, comment améliorer cette protection ?
15:43C'est l'enjeu aussi des discussions qui ont lieu à Nice.
15:46Mais par exemple, dans une ère marine protégée,
15:49on est censé ne pas pêcher au chalut de grands fonds, celui qui détruit le...
15:54Dans une ère marine protégée, on n'est pas censé ne pas détruire l'écosystème
15:57ou détruire les habitats.
15:58On est censé pouvoir laisser l'écosystème se régénérer
16:02pour qu'autour de cette ère marine protégée,
16:05la pêche puisse continuer et les pêcheurs puissent en vivre,
16:07et puis nous tous, nous tous et tous,
16:09y compris les filières qui sont derrière la pêche,
16:11qui est à terre, il y en a beaucoup, et notamment en Bretagne.
16:13Donc c'est ça, le sujet des ères marines protégées.
16:16Alors, on parle beaucoup du chalut,
16:18parce que le chalut, effectivement, dans notre imaginaire collectif,
16:20il détruit tout les fonds.
16:21Il détruit tout, oui.
16:22Bon, ben, le chalut...
16:23Parce que je n'ai pas d'arrêter le chalut de façon binaire, en fait.
16:28Le chalut est très bien.
16:30Il y a d'autres endroits où le chalut, il faut l'arrêter.
16:32D'accord.
16:32Donc c'est un peu dans cette nuance qui est aujourd'hui très compliquée.
16:35La nuance, c'est quand même un défi, aujourd'hui, dans notre société.
16:38Et savoir un peu prendre la réalité en compte.
16:40Évidemment, améliorer bien fortement ce qu'on fait en France, notamment.
16:45Protéger véritablement des éondes protégées,
16:48pour que celles-ci permettent à l'écosystème de se régénérer.
16:51Moi, je suis en train de se dire,
16:52je pense que si on arrêtait la pêche du janvier à mars,
16:56au moment où tous les poissons se reproduisent,
16:59eh ben, le pêcheur se reposerait,
17:01il pourrait réparer ses bateaux,
17:02et l'écosystème pourrait se régénérer.
17:04Je pense que c'est un des...
17:05Si on devait prendre une décision majeure, aujourd'hui,
17:07sur la pêche en France,
17:09c'est d'arrêter la pêche entre janvier et mars,
17:12et de laisser l'écosystème se reproduire.
17:15Avec un plan de soutien des pêcheurs
17:18qui vont perdre deux ou trois mois de chiffre d'affaires.
17:20Avec un plan de soutien, aujourd'hui,
17:21on leur demande d'arrêter la pêche de Gascogne
17:23pendant quelques semaines,
17:25sauf que pendant cette semaine-là,
17:26ils n'ont pas le droit de travailler sur le bateau.
17:27C'est interdit.
17:28Ils doivent attendre au port,
17:30et attendre que ça passe.
17:31Je pense qu'on peut être plus malin, là-dessus.
17:33Bon.
17:34Alors, cet enjeu de la haute mer, de quoi il s'agit ?
17:38L'enjeu de la haute mer, aujourd'hui,
17:40j'ai dit, trois quarts du globe, c'est de l'océan.
17:42Et en fait, quand on regarde sur cette planète,
17:46la moitié de la planète, c'est de la zone de haute mer.
17:49C'est-à-dire qu'on n'est pas en France,
17:51on n'est pas en Amérique,
17:52on n'est chez personne, en fait.
17:53On est chez tout le monde.
17:54C'est une zone de commune, en fait, de gestion.
17:59Et donc, on peut faire n'importe quoi ?
18:00Oui, en tout cas, on ne peut pas faire n'importe quoi
18:02dans les fonds marins, jusqu'à peu de temps encore.
18:05Depuis que Trump a commencé à dire
18:07qu'il allait faire n'importe quoi au fond,
18:08dans les fonds marins,
18:09avant ça, il y avait une convention,
18:10qui est toujours en place,
18:11qui va se battre pour défendre son mandat.
18:14Et puis, en cette haute mer,
18:16la colonne d'eau entre le fond et la surface,
18:19il n'y avait rien de décidé,
18:21jusqu'à ce traité,
18:22qui a été signé il y a un an et demi, maintenant.
18:24Et 60 États doit le ratifier,
18:26je crois qu'on en est en tour de 20 ou 30 aujourd'hui,
18:29pour qu'il rentre en vigueur.
18:31Et cette zone de haute mer, elle est importante,
18:32parce que c'est là que se font beaucoup
18:33des échanges avec l'atmosphère.
18:35C'est là que se font beaucoup de captage du carbone.
18:38C'est 30% de la...
18:40C'est pardon, c'est 50% de la planète
18:42dont on parle, là.
18:44Et comme on protège ça,
18:45comme on garantit que cet espace
18:46va continuer à faire ce qu'il fait,
18:47et le faire bien pour nous tous et toutes,
18:49c'est un peu l'enjeu de ce traité.
18:51Et là aussi, il peut y avoir un groupe de pays
18:54champions ou pionniers, en quelque sorte ?
18:57Oui, oui, là, il y a beaucoup de pays.
18:58La France...
18:59C'est compliqué, parce qu'on est dans une zone
19:00où le droit de chaque pays ne s'applique pas.
19:05Oui, mais il y a un traité qui est là
19:06pour essayer d'expliquer
19:07qu'on doit faire des études d'impact
19:09avant de faire des activités en haute mer.
19:12C'est un peu basique, quand même.
19:14Il y a un enjeu de partage des bénéfices, aussi.
19:17Des recherches analytiques, vous savez,
19:18c'est des organismes marins
19:19que Tara connaît très bien.
19:21Ce sont des gènes, des molécules
19:23qui sont peut-être actifs pour la pharmacopée
19:25ou pour l'industrie.
19:29Eh bien, cette ressource-là,
19:30qui est en haute mer,
19:31elle doit être partagée avec les pays
19:32qui n'ont pas les moyens d'y aller.
19:33Nous, en France, on peut y aller.
19:35Une vingtaine de pays dans le monde
19:36peuvent aller prélever ces ressources
19:39et étudier ces ressources
19:40et en tirer des bénéfices.
19:42Mais les autres pays n'ont pas les moyens.
19:43Et donc, comment partagent ces bénéfices ?
19:45C'est tout le sujet de ce traité, aussi.
19:46Vous parliez des déclarations de Donald Trump
19:49pressantes, effectivement,
19:50sur l'hypothèse d'une exploitation
19:52des ressources minières de ces fonds marins.
19:56C'est quand même technologiquement
19:57et financièrement très, très compliqué.
20:00Donc, est-ce qu'on ne surévalue pas le risque,
20:03quand même ?
20:03Bon, c'est de la provocation classique.
20:09Ces minerais en haute mer,
20:10au fond de la mer,
20:11à 3 000, 4 000 mètres de profondeur,
20:12si on commence à aller les prélever
20:14avec des machines qui excavent,
20:16on va détruire l'écosystème autour.
20:17Et cet écosystème-là,
20:18on ne connaît pas très bien.
20:19Il y a beaucoup de gènes, justement,
20:20j'en parlais à l'instant,
20:21et des molécules qui sont potentiellement
20:22intéressantes pour nous toutes et tous.
20:26Mais par contre, ces minerais,
20:27c'est à nous de choisir, aussi.
20:29Comment on autorise ces minerais
20:31à être débarqués dans les ports
20:32pour être transférés vers les supply chains ?
20:37Est-ce que ces minerais, on accepte,
20:38qu'ils viennent dans nos produits qu'on achète ?
20:41En fait, à la fin,
20:42c'est quand même une question de société.
20:44Qu'est-ce qu'on veut pour demain ?
20:46Moi, je pense que ce n'est pas du tout rentable
20:47qu'ils vont mettre des capex là-dedans
20:50et ils vont tout perdre.
20:53Mais il y a une entreprise dans le monde,
20:55une entreprise,
20:56un fou furieux, en fait,
20:58qui décide d'aller exploiter ces trucs-là.
21:02Vous publiez ce livre,
21:04aujourd'hui,
21:04L'Océan,
21:05parcours d'un engagement chez Stock.
21:07La mer, évidemment,
21:08c'est le fil rouge de votre vie.
21:11C'est quoi le premier souvenir océanique ?
21:14Le premier souvenir océanique,
21:16c'est sur les pontons,
21:18avec mon père,
21:18qui a fait les Jeux olympiques,
21:21qui a couru pour la France plusieurs fois.
21:24Et c'est ça,
21:24mes premiers souvenirs.
21:26Ou alors,
21:27à Antibes,
21:28à la plage de la Garoupe,
21:29où je suis né,
21:29Antibes, en fait.
21:30Et c'est là que ça a commencé.
21:32Mais ce bouquin,
21:33il est plus sur l'engagement
21:35et sur, en fait,
21:36le dire qu'on peut s'engager à tout âge,
21:37en fait.
21:38Moi, je me suis engagé pour la mer.
21:40J'y suis arrivé dans la mer
21:41par l'aventure,
21:42par le sport.
21:43J'ai fait des fois la Côte d'Amérique,
21:44j'étais à l'athlète de haut niveau et tout.
21:46C'était l'aventure, quoi.
21:47Et puis...
21:47Il n'y avait pas encore
21:48la notion d'engagement
21:49ou alors c'était en fond d'écran, quoi.
21:51Ouais.
21:51Et puis c'est à 31 ans,
21:54quand je suis devenu père de mes enfants,
21:55que j'ai commencé à réaliser
21:56qu'en fait,
21:58ils vont vivre jusqu'en 2100.
22:002100,
22:00c'est tout notre horizon climatique,
22:03on ne peut pas tout le temps.
22:05Et ça,
22:05c'est ça qui m'a fait
22:06que je me suis engagé pour la mer,
22:07pour le protéger à fond.
22:09Et c'est arrivé à 31 ans,
22:10donc on ne n'est pas engagé
22:11pour la mer
22:12ou pour beaucoup de choses.
22:13On le devient
22:13et je crois qu'il faut être ouvert à ça.
22:15Est-ce que vous êtes optimiste
22:17malgré le backlash,
22:19le retour en arrière,
22:20ce climat un peu général
22:21devant le contraire ?
22:22C'est sûr que depuis 2015,
22:23l'accord de Paris,
22:24on recule sur beaucoup de choses.
22:26On est allé peut-être
22:27un peu trop vite,
22:28c'est donc que les gens
22:28réagissent,
22:30la société réagit
22:31à cette vitesse-là.
22:33Je suis optimiste
22:33parce que...
22:35Déjà, je suis optimiste
22:36de...
22:38Je suis construit comme ça.
22:39Je suis ouvert à moitié plein.
22:41Parfois, ça joue des tours.
22:42Mais en tout cas,
22:43sur cet océan,
22:45je pense qu'il n'y a qu'à voir
22:47comment réagir.
22:48Vous lâchez la pression
22:49sur un morceau d'océan,
22:50une zone d'océan.
22:52En l'espace de
22:53un an, deux ans, trois ans,
22:55l'écosystème se régénère
22:56et repart,
22:57et redémarre en fait.
22:58Donc, vous lâchez la pêche
23:00sur les poissons.
23:02En très peu de temps,
23:02vous allez retrouver
23:03à nouveau les récits
23:04des vieux pêchards
23:05que j'ai rencontrés à Ethel
23:06sur Tara il y a quelques jours
23:07qui te disent
23:10que dans le temps,
23:11on pêchait des morues
23:12comme ça.
23:13Il y a des trucs énormes
23:14qu'il n'y a plus aujourd'hui.
23:16Donc, c'est possible
23:17de revenir en arrière.
23:18Il n'y a pas de problème.
23:18Soyons optimistes,
23:19on est bien d'accord.
23:20Merci Romain Troublet,
23:21votre livre
23:21« Aujourd'hui, l'océan
23:22parcours d'un engagement »
23:24est donc publié
23:25chez Stock.
23:27On passe tout de suite
23:28à notre rubrique
23:29Startup.
23:29Smart Ideas,
23:36notre rubrique consacrée
23:38aux start-up
23:38éco-responsables.
23:40Je vous présente
23:40mon invité Thomas Tirtiot.
23:41Bonjour.
23:42Bonjour.
23:43Bienvenue.
23:43Vous êtes le fondateur
23:44d'Elax Énergie créant
23:46en 2021.
23:47Avec quelle idée ?
23:47Racontez-moi.
23:49L'idée était assez simple.
23:50On a remarqué
23:51que les chauffe-eau
23:52qui sont en profusion
23:53en France,
23:54plus de 15 millions
23:54de chauffe-eau,
23:55surconsommaient.
23:56L'idée de première
23:57c'était de les faire
23:58consommer au moment
23:59où on produisait
23:59l'électricité chez soi
24:01en autoconsommation.
24:02Après, on a réalisé
24:03qu'ils surconsommaient
24:06et qu'il y avait
24:06un énorme gisement
24:07d'économie d'énergie.
24:09On a développé
24:10un boîtier
24:11pour à la fois
24:12réduire leur consommation
24:13et faire en sorte
24:14de faire consommer
24:15tous ces chauffe-eau
24:16quand il y a une
24:16surproduction
24:16d'énergie renouvelable.
24:17D'accord.
24:17Alors, ce boîtier,
24:19on l'installe où ?
24:21Et est-ce que vous
24:22vous adressez
24:22prioritairement
24:23aux particuliers
24:25ou alors aux bailleurs
24:26qui vont peut-être
24:27avoir beaucoup plus
24:28de chauffe-eau
24:29et d'économie
24:29potentielle à faire ?
24:31Alors, c'est vrai
24:33qu'on a commencé...
24:34C'est un petit boîtier
24:35qu'on met sur le chauffe-eau
24:35électrique.
24:36Oui, tout simplement.
24:37Et en fait,
24:37on a commencé
24:38à travailler
24:38avec les bailleurs sociaux.
24:40D'accord.
24:40Pourquoi les bailleurs sociaux ?
24:41Parce qu'il y a 6 millions
24:42de logements sociaux
24:43en France.
24:44Donc, c'est énorme.
24:45Et pour nous,
24:46c'était un moyen
24:46à la fois d'avoir
24:47un plus gros impact social
24:48pour faire des économies
24:49d'énergie pour des gens
24:49qu'on avait vraiment besoin
24:50et aussi un moyen
24:52d'industrialiser
24:53la production du boîtier.
24:54D'accord.
24:54Parce que le boîtier,
24:55il est fabriqué en Bretagne
24:56et pour ça,
24:57il faut avoir
24:58un certain volume
24:58de commandes
25:00d'où les bailleurs sociaux.
25:01Est-ce que c'est...
25:02Pardon,
25:02une question de Béossien,
25:03mais il y a de l'innovation
25:05là-dedans,
25:06de la recherche
25:07et le développement ?
25:08Comment vous en êtes arrivé
25:09à proposer ce boîtier
25:10finalement à vos clients ?
25:12En fait,
25:13il y a 3-4 ans,
25:15il y a une nouvelle
25:16technologie de télécommunication
25:17qui est arrivée
25:18qui permet...
25:19Vous avez peut-être connu
25:20le SIGFOX
25:20qui permettait de remonter
25:21de la donnée
25:22il y a quelques années
25:23qui est un réseau
25:23qui est un peu mort.
25:25Maintenant,
25:25il y a un nouveau réseau
25:25qui s'appelle l'LTEM
25:26qui permet de faire monter
25:28et descendre des informations
25:29pour un assez bas coût
25:31et du coup,
25:32ce qui nous a permis aujourd'hui
25:33de piloter un peu plus
25:34de 29 000 chauffe-eau
25:35à un très bas coût
25:36et donc de proposer
25:37des services
25:38qui n'étaient pas possibles
25:39il y a 4-5 ans.
25:40Et donc l'idée,
25:41c'était un peu
25:41de mettre tout ça
25:42dans un boîtier,
25:43de le rendre industrialisable
25:44pour équiper des chauffe-eau
25:45et après,
25:46de connecter ça
25:47au réseau électrique.
25:48Et là,
25:48il y a pas mal
25:48d'intelligence,
25:49d'algorithmie,
25:50de logiciel
25:50que du coup,
25:51nous,
25:51on a mis en place
25:51en plus du coup
25:53de cette arrivée technologique
25:54qu'on était un peu
25:55au bon endroit
25:55au bon moment.
25:56Avec quel...
25:57Alors,
25:57il y a les gains financiers,
25:58il y a les gains
25:59évidemment de carbone
26:02tout simplement.
26:03Donc,
26:03vous l'avez modélisé ça,
26:04j'imagine.
26:05Qu'est-ce qu'on réussit
26:06à économiser grâce à vous ?
26:08Alors,
26:08le boîtier,
26:09il permet de réduire
26:10de 25%
26:11la consommation du chauffe-eau.
26:14Ensuite,
26:14il va permettre,
26:15parce qu'on chauffe
26:16un peu moins le chauffe-eau,
26:16il va calcériser moins vite.
26:18Ok.
26:18Et comme il calcérise moins vite,
26:19il vit plus longtemps.
26:21Donc,
26:21en général,
26:224 ans en moyenne.
26:23Et après,
26:24on va pouvoir vraiment
26:24se rendre compte
26:25d'un peu de son état
26:26et du coup,
26:26le changer au bon moment.
26:27Si on voit
26:28qu'il est calcérisé
26:29ou s'il surconsomme.
26:30Et c'est un peu
26:31pour toutes ces raisons-là
26:32que les bailleurs sociaux
26:32aujourd'hui
26:33prennent cette solution
26:34pour l'équiper
26:35sur leur parc.
26:37Pour un particulier,
26:38c'est intéressant aussi ?
26:39Alors,
26:40oui,
26:40c'est intéressant.
26:41Aujourd'hui,
26:41on cherche des partenaires
26:43pour travailler
26:43avec les particuliers.
26:44On travaille que
26:44avec les bailleurs sociaux
26:45aujourd'hui.
26:46Là,
26:46on a 29 000 logements équipés
26:48et on doit en équiper
26:50encore 40 000.
26:51Donc,
26:51ce business model,
26:52on va dire
26:53qu'il fonctionne,
26:54il avance.
26:54Aujourd'hui,
26:55on ne sait pas faire
26:55du B2B2C.
26:57Donc,
26:57on cherche aujourd'hui
26:58des partenaires
26:59pour aller vers les particuliers.
27:00Qui pourraient promouvoir
27:02finalement
27:02l'usage
27:03de ce boîtier
27:04auprès de leurs clients.
27:07Il y a un enjeu
27:07plus général
27:08qui est la décarbonation
27:09du secteur du logement.
27:10C'est aussi pour ça
27:11que vous avez créé
27:13Elax Energy ?
27:14Il y a un double enjeu.
27:15Aujourd'hui,
27:15dans notre crise énergétique,
27:17il y a l'enjeu
27:17de moins consommer
27:18mais surtout de consommer
27:19au bon moment.
27:20A savoir,
27:21quand il y aura
27:21une surabondance
27:22d'énergie renouvelable.
27:23Je ne sais pas si vous vous rendez compte
27:24mais en avril,
27:24il y a eu un record.
27:25En fait,
27:26on a dû arrêter
27:26la production d'EPV
27:27et d'éolien
27:28parce qu'on avait
27:28trop d'énergie.
27:29Et donc demain,
27:30le vrai enjeu,
27:31c'est la flexibilité
27:32et donc de faire
27:33consommer les appareils
27:34au moment où on a
27:35cette surabondance d'énergie.
27:36Donc notre enjeu,
27:36c'est à la fois
27:37de consommer moins
27:37mais surtout d'utiliser
27:38les chauffe-eau.
27:39ça représente 4 à 5%
27:40de la consommation française
27:41tous secteurs confondus
27:43de les faire consommer
27:44justement au moment
27:45où il y a ce surplus
27:46d'énergie solaire
27:48et éolien.
27:48Oui, donc c'est un avantage
27:49pour le réseau électrique aussi.
27:50Mais clairement.
27:51Ce qui s'est passé
27:52la semaine dernière
27:52en Espagne et au Portugal,
27:55ça montre bien,
27:56alors ce n'est pas la raison
27:56mais la limite
27:57ou en tout cas
27:58à quel point le réseau
27:59est un peu poussé
28:01à ses limites aujourd'hui
28:02et à quel point
28:03en fait il a besoin
28:04d'aide et de flexibilité
28:05notamment par les chauffe-eau.
28:07C'est un des moyens
28:08et demain les batteries
28:10des voitures électriques
28:10par exemple.
28:11Merci beaucoup Thomas Tirtiot
28:13et bon vent à Elax Energy.
28:15Voilà, c'est la fin
28:16de ce Smart Impact.
28:17Merci à toutes et à tous
28:18de votre fidélité.
28:19A be smart for change.
28:20Je vous dis à demain.
28:21Salut.