En décrochant une quatrième médaille mondiale neuf ans après la dernière, déjà en argent, Audrey Tcheuméo a prouvé à tout le monde, et à elle-même au premier chef, qu'elle avait encore les moyens de briller au plus haut niveau. Une affaire de sérieux à l'entraînement, de plaisir entretenu sur le tapis selon la double médaillé olympique, qui n'a plus qu'un objectif dans le viseur, l'été prochain à Paris.
Category
🥇
SportTranscription
00:00 Et là ça se gagne et malheureusement je suis passé à côté, c'est encore plus stressant
00:11 parce que j'ai battu les plus fortes avant avec une aisance et là au final on va dire
00:16 que il a manqué un truc, mentalement j'étais là, pas là, j'avais des crampes, j'arrivais
00:24 pas et je me suis laissé engrainer dans ce truc là et voilà, j'ai perdu la finale.
00:29 J'arrivais pas à attraper le kimono, je pouvais pas faire mon judo donc c'était assez difficile.
00:34 Mais bon, je suis quand même fier de moi, je viens du très loin, je suis plein de monde
00:39 et ça fait 5 ans que je n'ai pas fait les mondiales, je reviens avec une médaille mondiale
00:43 donc ça fait plaisir et l'année prochaine j'espère que je serai champion du Pékin
00:47 à la maison.
00:48 Mes mains, j'arrivais plus à attraper le kimono.
00:51 Sinon voilà, j'arrivais pas à attraper le kimono.
00:55 Ma garde c'est à 95% de mon judo, je me dis "chier pas ça, je peux rien faire" mais
00:59 c'est pas grave, on va apprendre ce qu'il y a à apprendre, on va apprendre, on va encore
01:02 travailler.
01:03 C'est vrai que je suis fier parce que quand je regarde le chemin parcouru, il y a beaucoup
01:08 de gens qui pensaient que je pouvais pas venir à mon niveau et là j'ai prouvé que je pouvais
01:13 être parmi les meilleurs mondiales et là j'y suis pour aujourd'hui.
01:15 Mais c'est frustrant parce que c'est le chemin du monde, c'est le chemin du monde.
01:18 Et là je perds au final, je suis triste parce que j'étais là au jeu, j'avais la même
01:23 capacité, mais bon c'est le sport et on va travailler encore plus de jours pour aller
01:28 chercher l'or à la maison dans un an.
01:30 Je me suis fait à moi-même que je peux être parmi les meilleurs et voilà que c'est encore
01:34 un marathon, il y a encore beaucoup de travail à faire et on va continuer comme on a fait
01:37 avec beaucoup d'amour, de plaisir et d'enthousiasme pour décrocher la mer de Medeaille à Paris.
01:41 J'étais pas stressé, vraiment j'étais bien mais après je pouvais pas m'exprimer,
01:46 j'avais des crampes, je pouvais rien faire.
01:48 C'est frustrant parce que clairement elle est forte, mais j'ai pas été plus forte
01:54 avant et c'est ça qui me met les boules mais c'est le sport.
01:57 C'est le sport, on va encore travailler, travailler, travailler pour être intact dans un an.
02:01 Ce qui m'inspire c'est qu'il ne faut jamais rien lâcher, il faut s'accrocher.
02:05 Si on a une objectif dans le cœur qui vous parle tous les jours, il faut s'accrocher
02:09 à ça, il faut se battre, se battre, se battre et tôt ou tard le soleil finit toujours par
02:12 briller donc on va encore s'entraîner encore plus, plus, plus dur pour aller chercher l'or
02:16 à Paris, c'est mon seul objectif.
02:17 Qu'est-ce qui me fait tenir ? C'est mes proches, mon entourage, ma famille, mes sponsors
02:22 qui me soutiennent depuis le début, l'armée aussi qui est là derrière moi, Décathlon,
02:26 mon club, tous ces gens-là qui croient en moi, le staff et surtout l'amour que j'ai
02:31 pour le judo donc c'est ça qui me donne encore plus envie de faire souvenir les gens
02:35 et faire plaire les gens encore.
02:36 C'est juste mentalement là, mentalement il n'y a pas d'âge, c'est juste l'envie
02:39 et c'est tout.
02:40 Oh, regardez, il a l'air d'avoir 20 ans.
02:43 Aucune des films me fait peur, c'est juste mon cerveau, il ne veut pas, mon mental, mon
02:47 laser, c'est moi, ce ne sont pas les autres films, c'est au cas où je suis dans ma tête,
02:50 c'est ok.
02:51 L'envie, la faim, c'est tout ça qui se travaille et le plaisir surtout, le bon plaisir à chaque
02:56 fois.
02:57 Le succès c'est ça, il faut être carré, il faut être sérieux, discipliné et c'est
03:01 la différence, la discipline, c'est ça qui fait toute la différence.
03:03 [Musique]