Napoléon - Austerlitz
Film d’Yves Simoneau en quatre épisodes (2002). Scénario de Didier Decoin et Max Gallo, d’après l’œuvre de Max Gallo, élu le 31 mai 2007 à l'Académie française. Musique : Richard Grégoire.
Production à large distribution internationale, avec quelques contre-emplois, comme ceux de Fouché et Talleyrand. Gérard Depardieu est un peu massif dans le rôle du ministre de la Police, mais il produit le film et il fallait bien lui trouver un personnage à sa mesure. John Malkovich est étrange en ministre-diplomate, ex-évêque et vieil aristocrate, ce qui n’enlève rien à son grand talent (et à la sympathie que doit valoir à cet Américain, d’origine croate, le fait d’avoir choisi de vivre en France).
Quant à Christian Clavier, il lui arrive ce qui est arrivé à tous les acteurs ayant incarné Napoléon : le rôle le transfigure, ce qui le rend fort crédible. Daniel Gélin et Raymond Pellegrin ("Napoléon", Sacha Guitry, 1954), Charles Boyer ("Marie Walewska", Clarence Brown, 1937), Pierre Mondy ("Austerlitz", Abel Gance, 1960), Julien Bertheau ("Madame Sans-Gêne", Christian-Jaque, 1961) ont tous été habités par le personnage, chacun à sa façon. On dit même qu’Albert Dieudonné ("Napoléon", Abel Gance, 1925), fut habité jusqu’à la névrose. Clavier fait donc facilement oublier Jacquouille la Fripouille, et rien ne peut lui être reproché.
Austerlitz, 2 décembre 1805, premier anniversaire du sacre. Napoléon livre sa plus fameuse bataille, celle dont la stratégie (un peu plus complexe que montrée ici) reste la plus extraordinaire de toute l’histoire militaire. L’armée française, en sous-effectif inquiétant face aux troupes austro-russes et très éloignée de ses bases, va pourtant hacher l'ennemi et le disperser, malgré la science du vieux renard russe Koutouzov. La victoire s’exprime dans les chiffres : 1 300 morts côté français, contre 16 000 chez les Russes et Autrichiens, 100 000 prisonniers. L’Europe continentale est désormais à genoux devant l’Empereur.
Production à large distribution internationale, avec quelques contre-emplois, comme ceux de Fouché et Talleyrand. Gérard Depardieu est un peu massif dans le rôle du ministre de la Police, mais il produit le film et il fallait bien lui trouver un personnage à sa mesure. John Malkovich est étrange en ministre-diplomate, ex-évêque et vieil aristocrate, ce qui n’enlève rien à son grand talent (et à la sympathie que doit valoir à cet Américain, d’origine croate, le fait d’avoir choisi de vivre en France).
Quant à Christian Clavier, il lui arrive ce qui est arrivé à tous les acteurs ayant incarné Napoléon : le rôle le transfigure, ce qui le rend fort crédible. Daniel Gélin et Raymond Pellegrin ("Napoléon", Sacha Guitry, 1954), Charles Boyer ("Marie Walewska", Clarence Brown, 1937), Pierre Mondy ("Austerlitz", Abel Gance, 1960), Julien Bertheau ("Madame Sans-Gêne", Christian-Jaque, 1961) ont tous été habités par le personnage, chacun à sa façon. On dit même qu’Albert Dieudonné ("Napoléon", Abel Gance, 1925), fut habité jusqu’à la névrose. Clavier fait donc facilement oublier Jacquouille la Fripouille, et rien ne peut lui être reproché.
Austerlitz, 2 décembre 1805, premier anniversaire du sacre. Napoléon livre sa plus fameuse bataille, celle dont la stratégie (un peu plus complexe que montrée ici) reste la plus extraordinaire de toute l’histoire militaire. L’armée française, en sous-effectif inquiétant face aux troupes austro-russes et très éloignée de ses bases, va pourtant hacher l'ennemi et le disperser, malgré la science du vieux renard russe Koutouzov. La victoire s’exprime dans les chiffres : 1 300 morts côté français, contre 16 000 chez les Russes et Autrichiens, 100 000 prisonniers. L’Europe continentale est désormais à genoux devant l’Empereur.
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