A propos du mouvement des gilets jaunes, David Lisnard affirme: «C’est révélateur d’un ras-le-bol fiscal qui est très légitime. On peut s’interroger sur cette expression de ‘colère segmentée’ qui pose un problème dans le rapport à la démocratie mais le citoyen doit s’exprimer, doit exprimer sa colère.»
Et alors que le Premier ministre a annoncé, ce mercredi, un certain nombre de mesures pour tenter de calmer le jeu, David Lisnard analyse: «C’est un paradoxe inouïe ! On est vraiment dans la spirale de l’étatisme qui organise son propre échec (…) On créé de la bureaucratie intermédiaire, du clientélisme ! Je pense que ce modèle-là est obsolète (…) Les mesures annoncées sont une forme de bricolage.»
L’itinérance d’Emmanuel Macron a-t-elle permis de rétablir un tant soit peu le lien entre le président de la République et les collectivités locales ? «Il ne faut pas faire de procès d’intention, affirme le maire de Cannes, il y a une nouvelle organisation gouvernementale et Sébastien Lecornu est quelqu’un de compétent (…) Ceci étant, le problème ne date pas d’Emmanuel Macron mais s’amplifie avec l’exécutif actuel, très technocratique. On est en train de déresponsabiliser l’échelon qui fonctionne le mieux, ou le moins mal, qui est l’échelon communal».
Grâce à une circulaire signée par le Premier ministre, les maires vont désormais pouvoir être informés des risques de radicalisation islamistes. Une bonne nouvelle ? «On avait déjà officieusement des informations sur certains individus fichés S, explique David Lisnard. Mais une telle mesure sera positive quand cela nous évitera de cautionner de l’entrisme idéologique de certains éléments radicalisés islamistes.
Et alors que le Premier ministre a annoncé, ce mercredi, un certain nombre de mesures pour tenter de calmer le jeu, David Lisnard analyse: «C’est un paradoxe inouïe ! On est vraiment dans la spirale de l’étatisme qui organise son propre échec (…) On créé de la bureaucratie intermédiaire, du clientélisme ! Je pense que ce modèle-là est obsolète (…) Les mesures annoncées sont une forme de bricolage.»
L’itinérance d’Emmanuel Macron a-t-elle permis de rétablir un tant soit peu le lien entre le président de la République et les collectivités locales ? «Il ne faut pas faire de procès d’intention, affirme le maire de Cannes, il y a une nouvelle organisation gouvernementale et Sébastien Lecornu est quelqu’un de compétent (…) Ceci étant, le problème ne date pas d’Emmanuel Macron mais s’amplifie avec l’exécutif actuel, très technocratique. On est en train de déresponsabiliser l’échelon qui fonctionne le mieux, ou le moins mal, qui est l’échelon communal».
Grâce à une circulaire signée par le Premier ministre, les maires vont désormais pouvoir être informés des risques de radicalisation islamistes. Une bonne nouvelle ? «On avait déjà officieusement des informations sur certains individus fichés S, explique David Lisnard. Mais une telle mesure sera positive quand cela nous évitera de cautionner de l’entrisme idéologique de certains éléments radicalisés islamistes.
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