Au final, on sera resté sur notre faim après l’interview de François Fillon sur France 2.
L’ancien candidat à l’Elysée comparaîtra à partir du 24 février devant le tribunal correctionnel dans l’affaire des emplois supposés fictifs de son épouse. Il avait choisi de prendre publiquement la parole avant cette échéance difficile. Au final, il n’aura pas dit grand-chose...
Sur le plan judiciaire, François Fillon n’a pas évolué par rapport à ce qu’il assurait trois ans plus tôt. Oui, Pénélope a été pendant toutes ces années une collaboratrice active et indispensable auprès de lui. Oui, la justice n’a pas été impartiale à son endroit, loin de là.
Au passage, on a compris quel serait un des axes de sa défense : le juge d’instruction qui l’a mis en examen ne connaissait rien des us et coutumes qui régissent le monde des élus.
Sur le plan politique, François Fillon n’a également guère été plus loquace. S’il a juré qu’il ne reviendrait jamais, il a fait preuve d’une prudence extrême. Même s’il est très critique en privé au sujet d’Emmanuel Macron, il a été face à Léa Salamé et Thomas Sotto plutôt sympathique envers le chef de l’Etat. Même s’il n’en pense pas moins, il a retenu tous ses coups à l’endroit de Nicolas Sarkozy.
En fait, si l’ex-Premier ministre a choisi de parler c’était pour deux raisons très personnelles. La première, il l’a dit d’entrée, il ne supporte pas que quarante ans de vie politique soient effacées par dix semaines de polémique. La seconde, on l’a compris entre les lignes : son épouse a très mal vécu cette tempête et appréhende beaucoup le procès.
A la veille de ce rendez-vous, il a donc choisi de monter lui-même en première ligne afin de nourrir le Moloch médiatique et de tenter de faire tomber la pression.
L’ancien candidat à l’Elysée comparaîtra à partir du 24 février devant le tribunal correctionnel dans l’affaire des emplois supposés fictifs de son épouse. Il avait choisi de prendre publiquement la parole avant cette échéance difficile. Au final, il n’aura pas dit grand-chose...
Sur le plan judiciaire, François Fillon n’a pas évolué par rapport à ce qu’il assurait trois ans plus tôt. Oui, Pénélope a été pendant toutes ces années une collaboratrice active et indispensable auprès de lui. Oui, la justice n’a pas été impartiale à son endroit, loin de là.
Au passage, on a compris quel serait un des axes de sa défense : le juge d’instruction qui l’a mis en examen ne connaissait rien des us et coutumes qui régissent le monde des élus.
Sur le plan politique, François Fillon n’a également guère été plus loquace. S’il a juré qu’il ne reviendrait jamais, il a fait preuve d’une prudence extrême. Même s’il est très critique en privé au sujet d’Emmanuel Macron, il a été face à Léa Salamé et Thomas Sotto plutôt sympathique envers le chef de l’Etat. Même s’il n’en pense pas moins, il a retenu tous ses coups à l’endroit de Nicolas Sarkozy.
En fait, si l’ex-Premier ministre a choisi de parler c’était pour deux raisons très personnelles. La première, il l’a dit d’entrée, il ne supporte pas que quarante ans de vie politique soient effacées par dix semaines de polémique. La seconde, on l’a compris entre les lignes : son épouse a très mal vécu cette tempête et appréhende beaucoup le procès.
A la veille de ce rendez-vous, il a donc choisi de monter lui-même en première ligne afin de nourrir le Moloch médiatique et de tenter de faire tomber la pression.
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