Reconduit pour un nouveau mandat de trois ans à la tête de la chaîne parlementaire, Bertrand Delais estime que la situation reste fragile dans un contexte concurrentiel pour la chaîne, qui a pris 20% d’audience depuis 2018 et qui doit monter en puissance. « Avec le confinement qui va accélérer l’émergence des plateformes et le cadre très protecteur de la TNT ne durera pas, il va falloir imposer la marque LCP pour affronter la mutation. LCP-AN, la chaîne parlementaire Assemblée nationale, est diffusée sur le canal 13 de la TNT, en alternance avec Public Sénat.
La chaîne a mis à l’antenne des visages connus, comme Patrick Cohen, Maïtena Biraben, Guy Lagache, Daphné Roulier. Plus qu’une stratégie éditoriale, « il y a la volonté de réinternaliser la production et il fallait trouver des passeurs qui incarnaient une désinstitutionnalisation formelle pour mieux faire passer le fond qui est la défense la démocratie parlementaire, explique le dirigeant. « Il y a des passeurs connus ou moins connus, certains venant de la chaîne » telle Brigitte Boucher.
Seul candidat à ce mandat de président LCP-AN, Bertrand Delais, présenté comme proche de la majorité et surtout du président de la République juge que « c’est de la connerie –passez-moi l’expression-« de penser qu’il était inutile de se présenter contre lui. Elu à l’unanimité, il rappelle que « l’usage quand il y a un premier renouvellement, le jeu est toujours très fermé. » Concernant un éventuel antagonisme avec Emmanuel Kessler, le président la chaîne Public Sénat qu’il a beaucoup critiqué lors de son audition, « ce n’est pas une affaire de personne. On a beaucoup monté notre audience, et il y a toujours eu un primat de LCP sur Public Sénat car il y a un primat de fait de l’Assemblée nationale sur le Sénat dans le débat politique. Il y avait un différentiel d’audience de 25% et pendant mon mandat, ce différentiel est allé jusqu’à 60% certains mois. Ça devient un problème, non pas pour Public Sénat mais pour l’ensemble du canal 13. Je n’ai rien fait d’autre que de rappeler ces réalités car on m’interpelait sur mes audiences. » Avec le successeur d’Emmanuel Kessler, Christopher Baldelli, il veut poursuivre la mutualisation, la stratégie de complémentarité entre les deux chaînes. Lequelles ont, selon le patron de LCP-AN, « une mission de service public. Et la question à un moment donné du rapprochement avec France Télévisions devra se poser. Non pas de rentrer dans le groupe France TV mais on réfléchit et un accord cadre est en train d’être rédigé » entre les deux entités. Car on a un budget global de 35 millions pour le canal 13. C’est beaucoup d’argent mais peu pour faire de la télévision. »
La chaîne a mis à l’antenne des visages connus, comme Patrick Cohen, Maïtena Biraben, Guy Lagache, Daphné Roulier. Plus qu’une stratégie éditoriale, « il y a la volonté de réinternaliser la production et il fallait trouver des passeurs qui incarnaient une désinstitutionnalisation formelle pour mieux faire passer le fond qui est la défense la démocratie parlementaire, explique le dirigeant. « Il y a des passeurs connus ou moins connus, certains venant de la chaîne » telle Brigitte Boucher.
Seul candidat à ce mandat de président LCP-AN, Bertrand Delais, présenté comme proche de la majorité et surtout du président de la République juge que « c’est de la connerie –passez-moi l’expression-« de penser qu’il était inutile de se présenter contre lui. Elu à l’unanimité, il rappelle que « l’usage quand il y a un premier renouvellement, le jeu est toujours très fermé. » Concernant un éventuel antagonisme avec Emmanuel Kessler, le président la chaîne Public Sénat qu’il a beaucoup critiqué lors de son audition, « ce n’est pas une affaire de personne. On a beaucoup monté notre audience, et il y a toujours eu un primat de LCP sur Public Sénat car il y a un primat de fait de l’Assemblée nationale sur le Sénat dans le débat politique. Il y avait un différentiel d’audience de 25% et pendant mon mandat, ce différentiel est allé jusqu’à 60% certains mois. Ça devient un problème, non pas pour Public Sénat mais pour l’ensemble du canal 13. Je n’ai rien fait d’autre que de rappeler ces réalités car on m’interpelait sur mes audiences. » Avec le successeur d’Emmanuel Kessler, Christopher Baldelli, il veut poursuivre la mutualisation, la stratégie de complémentarité entre les deux chaînes. Lequelles ont, selon le patron de LCP-AN, « une mission de service public. Et la question à un moment donné du rapprochement avec France Télévisions devra se poser. Non pas de rentrer dans le groupe France TV mais on réfléchit et un accord cadre est en train d’être rédigé » entre les deux entités. Car on a un budget global de 35 millions pour le canal 13. C’est beaucoup d’argent mais peu pour faire de la télévision. »
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