À la rencontre de Yamina Saheb , Docteur en énergétique et auteure au GIEC.
Selon elle, la sobriété énergétique ne peut se réduire "aux changements de comportement des individus" et doit surtout provenir des politiques, d’où l’importance du vote.
Ce n’est pas la première crise énergétique à laquelle nous faisons face.
Les Occidentaux ont été confrontés au choc pétrolier de 1973.
50 ans plus tard, nous répondons à la crise actuelle de la même façon : par une course à l’énergie, pour consommer toujours plus.
La bonne réponse aurait été la réduction, en mettant en place les politiques nécessaires pour réduire les besoins et la demande en énergie.
Nous sommes passés d’une dépendance au gaz russe à une dépendance au gaz américain sans profiter de l’opportunité que nous offre cette crise pour faire la transformation nécessaire de notre système énergétique.
En ce sens, c’est assez triste de considérer qu’en 50 ans, nous n’avons rien appris.
La "sobriété énergétique" dans les discours politiques.
Le fait qu’Emmanuel Macron ait utilisé ce terme est bienvenu.
A priori, il est le seul responsable européen à l’avoir fait.
Cependant, le "plan de sobriété" mis en place par le gouvernement concerne uniquement l’énergie et n’est pas un véritable plan de sobriété.
Celui-ci met plutôt la pression de la situation actuelle, uniquement sur les individus, tandis qu’il faudrait un véritable plan de politique publique.
De manière générale, les crises sont toujours des opportunités uniques dans l’Histoire de l’humanité.
Toutes celles qui se présentent aujourd’hui, auxquelles nous faisons face, sont utiles.
Mais, c’est aux gouvernements de saisir cette opportunité pour mettre en place les politiques publiques nécessaires à la transformation de nos sociétés.
Au contraire, ceux-ci placent la charge mentale à saisir cette opportunité et opérer ces transformations dont nous avons besoin, sur les individus.
C’est une démission totale du politique.
Il faut se mobiliser pour que nous ayons les bons candidats pour qui voter.
Car si les gens ne votent pas, c'est parce qu’ils ne se retrouvent pas dans les candidats que l’on connaît.
Ou alors, ils votent par défaut. Ce qui entraîne à chaque fois une désillusion totale.
Ce que chaque individu peut faire à son échelle représente très peu de ce qu’on l’on devrait faire en général.
Selon elle, la sobriété énergétique ne peut se réduire "aux changements de comportement des individus" et doit surtout provenir des politiques, d’où l’importance du vote.
Ce n’est pas la première crise énergétique à laquelle nous faisons face.
Les Occidentaux ont été confrontés au choc pétrolier de 1973.
50 ans plus tard, nous répondons à la crise actuelle de la même façon : par une course à l’énergie, pour consommer toujours plus.
La bonne réponse aurait été la réduction, en mettant en place les politiques nécessaires pour réduire les besoins et la demande en énergie.
Nous sommes passés d’une dépendance au gaz russe à une dépendance au gaz américain sans profiter de l’opportunité que nous offre cette crise pour faire la transformation nécessaire de notre système énergétique.
En ce sens, c’est assez triste de considérer qu’en 50 ans, nous n’avons rien appris.
La "sobriété énergétique" dans les discours politiques.
Le fait qu’Emmanuel Macron ait utilisé ce terme est bienvenu.
A priori, il est le seul responsable européen à l’avoir fait.
Cependant, le "plan de sobriété" mis en place par le gouvernement concerne uniquement l’énergie et n’est pas un véritable plan de sobriété.
Celui-ci met plutôt la pression de la situation actuelle, uniquement sur les individus, tandis qu’il faudrait un véritable plan de politique publique.
De manière générale, les crises sont toujours des opportunités uniques dans l’Histoire de l’humanité.
Toutes celles qui se présentent aujourd’hui, auxquelles nous faisons face, sont utiles.
Mais, c’est aux gouvernements de saisir cette opportunité pour mettre en place les politiques publiques nécessaires à la transformation de nos sociétés.
Au contraire, ceux-ci placent la charge mentale à saisir cette opportunité et opérer ces transformations dont nous avons besoin, sur les individus.
C’est une démission totale du politique.
Il faut se mobiliser pour que nous ayons les bons candidats pour qui voter.
Car si les gens ne votent pas, c'est parce qu’ils ne se retrouvent pas dans les candidats que l’on connaît.
Ou alors, ils votent par défaut. Ce qui entraîne à chaque fois une désillusion totale.
Ce que chaque individu peut faire à son échelle représente très peu de ce qu’on l’on devrait faire en général.
Category
🛠️
Style de vie