Ave César : découvrez la pièce avec Frédéric Bouraly et Christelle Reboul

  • l’année dernière
Avec Frédéric Bouraly et Christelle Reboul, comédiens

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-02-20##

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Transcription
00:00 10h30, Sud Radio Média.
00:03 - Et avec Gilles Gansman ! Bonjour Gilles ! Bonjour tout le monde !
00:09 - Je suis content, on va être ensemble pendant 15 jours, pendant les vacances de Valérie !
00:13 - Exactement, et on va se régaler !
00:15 Et ça commence dès maintenant d'ailleurs, on va se régaler avec nos invités aujourd'hui, on est ravis de les accueillir.
00:20 Frédéric Bouralli, bonjour ! - Bonjour !
00:23 - Christelle Reboule qui vient d'arriver en courant, mais qui est là, super !
00:26 Alors on vous connaît tous les deux, vous êtes comédien évidemment, Frédéric, vous êtes le célébrissime José dans Scène de Ménage.
00:33 Toute une émotion de vous voir en vrai, comme dirait l'autre !
00:36 - Alors bon, vous êtes déçu ? - Non, pas du tout !
00:40 Et avec vous également Christelle Reboule, on vous connaît également dans nos chers voisins sur cette série également sur TF1.
00:49 Et vous êtes là tous les deux parce qu'il y a une pièce de théâtre qui a démarré à Paris.
00:52 Et on va y revenir dans un instant parce que Gilles a eu la primeur d'aller la voir.
00:56 - Absolument ! - Et il s'est régalé !
00:58 - Ça vous énerve qu'on vous ramène toujours à vos séries de France, enfin vous, sur vos chers voisins et vous sur l'émission d'MC, ça vous embête ou pas ?
01:09 - Moi personnellement non !
01:12 - Moi non plus, je trouve que c'est une joie, c'est une chance extraordinaire d'être des acteurs populaires, c'est formidable !
01:17 Non, c'est un cadeau ! - Et ça en fait encore !
01:20 - Non, pas du tout, ça dépend ce qu'on en fait après.
01:27 Mais c'est un cadeau, c'est formidable !
01:29 - C'est-à-dire que toute chose est susceptible d'enfermer à partir du moment où on se considère uniquement dans ce registre-là.
01:38 Mais c'est quelque chose de personnel en fait.
01:41 Maintenant ça nous a apporté une super popularité.
01:44 - Et beaucoup de retours !
01:46 - Beaucoup de retours, de bienveillance, c'est de la comédie, donc on donne une certaine joie.
01:53 Et puis moi ça ne m'empêche pas de jouer Elvire ou Bérenice, donc moi j'ai aucun problème !
01:56 - Mais c'est vrai que les gens qui étaient au théâtre samedi, ils venaient voir aussi les gens qu'ils avaient vus à la télé.
02:02 - C'est possible !
02:03 - Moi je vais vous raconter une anecdote très drôle des personnes qui étaient derrière moi, qui ont dit "Oh bah regarde, il a changé de femme, c'est pas la même !"
02:13 Alors elle, elle regarde son mari et elle lui dit "Oh mais c'est récent parce que je l'ai vu sur M6 samedi, il était avec l'ancienne".
02:22 Donc c'est tout nouveau.
02:24 - Le mélange de la réalité et de la fiction.
02:27 - Allez, on passe à notre petite question du jour, non ?
02:30 - Oui mais elle n'est pas publiée, donc je n'ai pas les résultats.
02:33 - Qu'est-ce qu'on fait alors ?
02:34 - Bon on la pose pas.
02:35 - On la pose pas ?
02:36 - Bah elle n'est pas publiée, les gens peuvent pas répondre.
02:37 - Alors si elle n'est pas publiée, on y va, on continue et on enchaîne.
02:40 - La Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:44 - L'affaire Pierre Palma n'en finit pas d'occuper la une des médias sur toutes les chaînes.
02:49 Alors c'est le grand fourre-tout, on mélange tout, sexe, drogue, homosexualité, tout est prétexte à commentaire.
02:54 Et vendredi, c'est le fait qu'il soit condamné à la résidence sous bracelet qui a choqué les réseaux sociaux.
02:59 Alors Georges Fenech, ancien magistrat, a précisé sur le plateau de Touche pas à mon poste que c'était pas une petite peine.
03:05 - La mesure qui a été prise, elle est quand même très restrictive de liberté.
03:09 Il s'agit d'une assignation à résidence, c'est l'équivalent d'une détention à domicile si vous voulez, avec un bracelet électronique.
03:17 Donc il ne peut pas sortir d'un certain périmètre, il a des obligations très contraignantes, de soins.
03:22 Donc je ne crois pas qu'on puisse dire qu'il s'agit d'une mesure de faveur loin de là.
03:26 - Ça c'est important de le dire.
03:28 - Mais attention, attention viendra le jour du procès.
03:30 Et là, le jour du procès, c'est plus la même chose.
03:33 Là c'est la gravité de son comportement et des conséquences qui détermineront la peine.
03:38 Et il est en cours de la prison ferme.
03:40 - Vous trouvez que les médias en font trop avec Pierre Palmade ? Quel est votre regard ?
03:43 - C'est bien pour ça que je vais me taire.
03:45 - Très bien, et vous ?
03:46 - Je vais suivre mon ami.
03:48 - Comme vous êtes.
03:50 - Il y a beaucoup de gens qui pensent comme vous, il y a beaucoup de gens qui pensent que ça fait beaucoup.
03:55 - Ça fait un peu beaucoup.
03:57 Même votre collègue Francis Huster, à son avis, vous imaginez le grand Francis Huster,
04:02 son émêlé sur le plateau de Pascal Praud, Francis Huster,
04:05 qui s'est un peu allé recadrer par le barman de ses duos, Pascal Praud.
04:11 - Quand je parlais de dieu, c'est simplement incroyable,
04:14 parce que d'après tout ce qu'on nous a dit, le beau frère devait prendre une autre route.
04:19 Et c'est parce qu'elle était enceinte qu'il a voulu éviter les dos d'âne,
04:23 et qu'il a malheureusement pris cette route droite.
04:26 Est-ce que c'est pas la signature que tout était écrit ?
04:29 - Vos paroles peuvent choquer, je pense, ce que vous dites là,
04:34 parce qu'il y a une question de fatalité.
04:36 Non, ce n'était pas écrit.
04:39 C'est-à-dire que la responsabilité, c'est pas Dieu, c'est Pierre Palmade, si vous me parlez.
04:44 - Ah, si on ne croit pas en Dieu, bien sûr, mais de toute façon, Dieu ou pas Dieu,
04:46 la responsabilité est à 100% sur Pierre Palmade.
04:49 - Et en cela, il y en a évidemment...
04:51 - Oulah, voilà, ils l'ont un peu...
04:54 - Ça s'appelle un érapage contrôlé, moitié contrôlé.
04:56 - Oui, moi je trouve qu'on en fait beaucoup sur Pierre Palmade,
04:59 qu'on colluge ce drogue et autres, c'est plus chic, et on n'en fait pas des tonnes.
05:03 Ça dépend aussi parfois de la personne, je pense qu'on mélange beaucoup de choses.
05:08 - C'est un fait divers qui devient hors normes,
05:11 mais pour des raisons qui, à un moment donné, sont...
05:14 Bref, c'est pas le sujet. Allez, zapping.
05:16 - Vendredi, fin du suspense, les députés n'ont pas pu aller jusqu'à l'article 7
05:21 sur l'âge et les annuités.
05:23 En tout cas, ils se sont incharnés sur Olivier Dussopt, sur les annuités.
05:28 - 15 jours de mensonges sur les 1200 euros, sur les carrières longues.
05:31 On vous pose une question simple, 43 annuités max, oui ou non ?
05:35 C'est une réponse simple, un mot, répondez-nous.
05:37 - Nous voulons une réponse à la question posée clairement par le collègue Pradié.
05:43 Cette réponse concerne des millions de gens.
05:46 Vous devez, pour la clarté des débats, nous l'apporter.
05:49 - Monsieur Pradié vous demande des comptes, nous vous demandons des comptes
05:52 sur les 1200 euros, sur les personnes qui vont gagner 100 euros,
05:55 sur les 70% vous avez dit qu'ils vont avoir une augmentation de 30 euros.
05:59 Vous nous devez des réponses, vous ne pouvez pas nous mentir.
06:02 Pas à nous, pas à la représentation nationale,
06:04 parce que si vous nous mentez, vous mentez à tous les Français.
06:07 - Voilà, le spectacle de l'Assemblée nationale, ça vous inspire quoi ?
06:11 - Déjà, ils sont pas mal comédiens.
06:13 - De bons comédiens ?
06:14 - Ah non, vous trouvez que c'est des mauvais comédiens ?
06:16 - Non, si c'est ça les comédiens... Non, non, c'est pas...
06:19 C'est une posture, en plus, c'est d'autant plus une posture
06:22 qu'ils font ça quand il y a les caméras.
06:24 Ils attendent les caméras et c'est ça qu'ils font, quand il y a les caméras.
06:27 Et j'ai pas beaucoup d'estime pour ces gens-là.
06:30 - Et vous ? J'ai bien compris.
06:32 - C'est pas des gens en particulier, j'ai pas beaucoup d'estime.
06:34 - Et vous ce spectacle à l'Assemblée, vous avez un peu suivi ?
06:37 - Alors, précisément celui-là, non,
06:40 mais c'est vrai que j'aime beaucoup la chaîne parlementaire.
06:43 - Moi aussi, moi aussi j'adore.
06:45 - Et notamment pendant le Covid et pendant tout.
06:48 - J'avais suivi ça avec une grande avidité sur le vaccin.
06:52 - Les commissions d'enquête.
06:54 - Et je trouve que c'est... Enfin moi je trouve ça assez passionnant.
06:57 Et que voilà, qu'on puisse assister quand même à un débat
07:01 aussi de qualité soit-il ou pas.
07:04 Mais voilà, on y va, on essaie quelque chose
07:08 et il faut que la parole circule en ce moment.
07:10 - Non mais le problème de là, excusez-moi Christelle,
07:12 mais le problème c'est qu'il n'y a pas de débat là.
07:14 Moi aussi la chaîne parlementaire, je la regarde beaucoup, j'adore ça.
07:16 Il y a souvent des gens intellectuellement de très haut niveau,
07:19 on apprend des choses en plus.
07:21 Et puis c'est bien quand c'est contradictoire,
07:23 c'est bien que ça s'engueule, c'est pas le problème.
07:25 Mais là c'est autre chose, on est dans une posture.
07:28 - Et les retraites des comédiens, c'est compliqué ?
07:30 Je parle pas forcément ceux qui sont en lumière,
07:32 mais ceux qui sont derrière.
07:34 - On s'en fout.
07:36 - On ne prend pas sa retraite vraiment quand on est comédien.
07:38 - On n'a pas de retraite.
07:40 - Ben ouais, on travaille tout le temps.
07:42 J'ai mon pote Gérard Arnandez, lui...
07:44 Je peux le dire parce qu'il a annoncé,
07:46 il a 90 ballets maintenant.
07:48 Et c'est merveilleux ce qui lui arrive.
07:50 Parce que ça fait quoi ?
07:52 Ça fait 14 ans nous déjà.
07:54 Et alors il s'est déjà connu avant quand même.
07:56 - Bien sûr, mais franchement, faut se dire au revoir.
07:58 - Ouais, enfin pour d'autres choses.
08:00 Et puis c'est de l'notoriété qu'il lui arrive comme ça,
08:02 à cet âge là, c'est merveilleux.
08:05 - Il l'avait déjà avant.
08:07 - Oui mais ça a redoublé aussi, c'est une nouvelle génération.
08:09 - C'est ce que je disais, il l'avait déjà avant,
08:11 mais là ça l'a vraiment... c'est merveilleux, c'est chouette.
08:13 - C'est des métiers de passion en fait.
08:15 C'est vrai que si tout le monde faisait des métiers de passion,
08:17 il y aurait peut-être moins de problèmes de retraite.
08:19 - En Espagne, les femmes ont obtenu le pouvoir d'avoir un congé monstruel,
08:23 en cas de règles insupportables ou incompatibles pour travailler.
08:26 Les voix en France réclament la même loi.
08:28 C'était dans "C'est à vous" vendredi.
08:30 Ils ont rencontré Sébastien Pétarri,
08:32 qui est député d'UPS,
08:34 et qui a mis en place une telle mesure dans son équipe.
08:37 - Je crois que c'est important de lever un tabou,
08:39 et que beaucoup de femmes,
08:41 qui ont certainement honte de pouvoir dire que
08:43 "là c'est douloureux, que c'est compliqué"
08:45 et ne le disent pas,
08:47 et travaillent dans de mauvaises conditions,
08:49 puissent pouvoir en parler.
08:51 Dans mon équipe, il y a trois femmes,
08:53 donc voilà, l'idée c'est qu'elles puissent signaler
08:56 qu'elles ne seront pas présentes, sans qu'il y ait à justifier.
08:59 Après on va voir, on va discuter ensemble
09:01 sous quelle modalité on doit le faire,
09:03 parce que c'est important de garder aussi une discrétion,
09:06 et puis après pouvoir ouvrir ce débat beaucoup plus large.
09:09 - Comment font vos règles Christine ?
09:11 - Comme toutes les femmes.
09:13 Mais simplement c'est un débat aussi qui se pose sur la table,
09:16 mais au niveau des entreprises, je parle de l'équipe d'UPS,
09:18 mais il y a des entreprises qui ont décidé
09:20 d'accorder ce droit-là à certaines femmes.
09:23 Il y a des femmes qui disent
09:25 "c'est aussi stigmatisant de prendre un congé".
09:27 Donc le sujet est ouvert.
09:29 Mais il nous vient de l'Espagne, ce qui est plutôt étonnant
09:31 de la part d'un pays qui, on va dire,
09:33 où la place des femmes est assez catholique,
09:35 mais ils sont plutôt progressistes.
09:37 - Oui, ils sont très en avance sur nous,
09:39 notamment pour le traitement des femmes battues,
09:41 et ils sont très en avance sur nous.
09:43 - Et des LGBT aussi.
09:45 - Oui, très en avance sur nous.
09:47 - Parce qu'en cette loi, il y avait aussi une facilitation.
09:49 - Sur la transidentité.
09:51 Elle a été révélée hier sur France 2.
09:53 Je vais vous demander de vous engager, attention.
09:55 Je vais vous présenter la chanson
09:57 de notre représentante à l'Eurovision
09:59 le 13 mai à Haït-Labourg.
10:01 - Comment elle s'appelle ?
10:03 - Elle s'appelle Lazarin.
10:05 Elle est canadienne, enfin québécoise.
10:07 Et son titre s'appelle "Evidemment".
10:09 Ce sera notre chance pour...
10:11 - Mais c'est pas ça.
10:13 - Ce que je suis en train de vous faire.
10:15 C'est plutôt le titi parisien.
10:17 Vous voyez le côté Edith Piaf.
10:19 Ce sera notre chance pour tenter
10:21 de recevoir plus de 12 points.
10:23 - ♪ Une boîte sur le toit ♪
10:25 ♪ Tout le monde ♪
10:27 ♪ Ne peut toucher le ciel ♪
10:29 ♪ Tout droit ♪
10:31 ♪ ♪ ♪
10:33 ♪ ♪ ♪
10:35 ♪ Évidemment ♪
10:37 ♪ ♪ ♪
10:39 ♪ Toutes ces belles promesses que j'entends ♪
10:41 ♪ Ce n'est que du vent ♪
10:43 ♪ Évidemment ♪
10:45 ♪ ♪ ♪
10:47 ♪ Car après le beau temps vient la pluie ♪
10:49 ♪ C'est ce qu'on oublie ♪
10:51 ♪ ♪ ♪
10:53 - Alors Christophe, "Stand Rebound".
10:55 - J'adore !
10:57 - J'aime bien moi aussi.
10:59 - Vous savez chanter les deux ?
11:01 - Un petit peu.
11:03 - La chansonnette.
11:05 - Oui, j'aimerais bien chanter beaucoup en spectacle.
11:07 - Et puis les musiciens, il est guitariste.
11:09 - Oui, je guitare beaucoup.
11:11 - Magnifique.
11:13 - Et bien c'est quand l'Eurovision d'ailleurs ?
11:15 - L'Eurovision c'est le 13 mai.
11:17 - 13 mai, donc on croise les doigts quand même.
11:19 - Vous allez remplacer quand même Marie Myriam, c'est ça ?
11:21 - Absolument, on va la remplacer.
11:23 - On va avoir quelqu'un qui...
11:25 - On va succéder.
11:27 - On ne la remplace jamais Marie Myriam.
11:29 - C'est Aliver Poulin, je vous ai dit d'un bout, mais c'est Liverpool.
11:31 - Je suis d'accord avec vous.
11:33 - On s'arrête un court instant...
11:35 - On parle d'Avec César.
11:37 - Exactement, avec Frédéric Bourali, Christelle Reboule,
11:39 Gilles Gansman et on est ensemble
11:41 jusqu'à 10h30. A tout de suite.
11:43
11:45 - Sud Radio Média,
11:47 l'invité du jour.
11:49 - On est en compagnie de Frédéric Bourali,
11:51 José de scène de ménage,
11:53 alors je vais vite, mais Christelle Reboule également,
11:55 on vous connaît à la télévision
11:57 avec TF1, nos chers voisins, mais pas que, évidemment.
11:59 Mais tous les deux, vous êtes
12:01 sur la scène du théâtre
12:03 à Paris avec la pièce
12:05 Avec César jusqu'au 28 mars,
12:07 très certainement qu'il y aura une prolongation.
12:09 - Au moins jusqu'au 29.
12:11 - Au moins jusqu'au 29.
12:13 - C'est un gros succès, moi j'y étais,
12:15 c'est un monde fou samedi.
12:17 J'avais juste une question, parce que nos chers voisins sont
12:19 ultra rediffusés depuis 2-3 ans.
12:21 Ça fait combien de temps que vous n'avez pas tourné ?
12:23 - Ça s'est arrêté en novembre
12:25 2017.
12:27 - Vous imaginez ? - Et donc maintenant, ça fait 5 ans
12:29 et c'est que des redifs, parce qu'il y avait un stock
12:31 de sketchs en avance,
12:33 inédits déjà,
12:35 énormes, et puis plus les redifs.
12:37 Donc effectivement, ça ne s'arrêtera jamais.
12:39 - Et est-ce que vous touchez sur ces redifs ?
12:41 - Oui bien sûr, des droits.
12:43 - Ah d'accord,
12:45 très bien, c'était la question que je me posais.
12:47 Si vous bénéficiez de ces rediffusions.
12:49 On parle de la pièce ? - Allez, on y va.
12:51 Cette pièce de théâtre,
12:53 dans A.V. César, théâtre
12:55 Rive-Gauche. Alors vous jouez un couple,
12:57 un vieux couple,
12:59 25 ans de vie commune,
13:01 qui a besoin de retrouver une certaine vigueur,
13:03 une certaine énergie entre vous.
13:05 - Et c'est vous qui prenez la main, vous décidez de l'emmener
13:07 dans un hôtel. - Oui.
13:09 - Alors on vous écoute. - Je décide d'emmener
13:11 mon mari dans un hôtel
13:13 pour un week-end, un hôtel un peu
13:15 hot.
13:17 Avec un très très joli jeu de mots.
13:19 "Hotel", "hot" apostrophe "l".
13:21 Mon mari ne comprend pas toujours tout.
13:23 (rires)
13:25 Voilà, non mais on est...
13:27 C'est Corinne, elle essaie
13:29 désespérément je crois,
13:31 et un peu peut-être pathétiquement
13:33 parfois, d'essayer
13:35 de redonner un souffle
13:37 à son couple, un sens à leur histoire
13:39 d'amour.
13:41 Voilà, il y a de la lassitude, le quotidien
13:43 fait que tout ça devient
13:45 une espèce de petite routine,
13:47 une petite musique, une rengaine.
13:49 Et elle, elle se dit
13:51 "Tiens, j'ai encore 30, 40 ans de belle vie
13:53 et comment, qu'est-ce que
13:55 j'en fais quoi ?"
13:57 Et elle va essayer par tous les moyens
13:59 de secouer cet homme
14:01 qui lui est plus...
14:03 - Vous êtes bien dans vos vieux chaussons, s'il vous plaît.
14:05 Vous dites que c'est votre chez-soi.
14:07 - Oui, bien sûr, mais
14:09 oui, bien sûr, il y a des raisons à ça,
14:11 il a des problèmes avec son travail,
14:13 il a des problèmes aussi personnels,
14:15 il ne s'est pas bien rendu compte de tout ça.
14:17 La base de tout ça,
14:19 de tout ce qu'on raconte, c'est vrai, c'est le problème.
14:21 Elle a la raison, ma femme
14:23 a raison, voilà. La base de tout ça, c'est quand même
14:25 qu'ils s'aiment et ne savent plus trop comment...
14:27 Même lui, je dis même lui,
14:29 parce que c'est lui qui a l'air le plus maladroit au départ
14:31 de la pièce. Ils sont très amoureux
14:33 tous les deux. Mais...
14:35 - Comment d'autre ?
14:37 - Comment se le dire ? Comment tu peux m'aimer alors que tu n'as plus envie de faire l'amour
14:39 avec moi ? Comment c'est possible ?
14:41 Comment...
14:43 Et puis même de soi à soi,
14:45 ils se doutent bien qu'il y a un problème,
14:47 ils se doutent bien, chacun, les deux personnages,
14:49 se doutent bien qu'il y a quelque chose qu'il doit faire,
14:51 qu'il ne doit pas être bien, mais quoi ?
14:53 Et ça ressort, et ça ressort violemment,
14:55 parfois, très violemment,
14:57 avec beaucoup de cruauté,
14:59 et puis avec beaucoup de...
15:01 Alors, comme c'est aussi une comédie,
15:03 les ticres, la chose drôle, bien sûr,
15:05 bien sûr, parce que la maladresse aussi,
15:07 c'est toujours bien de glisser
15:09 sur une peau de banane, mais c'est toujours
15:11 très rigolo, mais pas que.
15:13 - Et puis ils essayent de pimenter cette soirée,
15:15 parce qu'ils ont un livre,
15:17 et vous suivez des conseils de...
15:19 - C'est ça !
15:21 On a des tutos,
15:23 elle essaie par tous les moyens,
15:25 elle n'en a pas beaucoup,
15:27 c'est dur, quoi, c'est dur en fait,
15:29 elle s'est donnée comme mission
15:31 vraiment, avec une vraie volonté,
15:33 un vrai engagement,
15:35 d'essayer de s'en sortir,
15:37 d'essayer de redonner de l'énergie
15:39 à son couple,
15:41 est-ce que c'est par la volonté qu'on arrive
15:43 à relancer quelque chose
15:45 amoureusement ? - À rallumer la flamme ?
15:47 - Je ne sais pas, mais en tout cas, c'est cette tentative
15:49 qui, je pense, est assez
15:51 belle de sa part,
15:53 et de lui qui essaie de la suivre,
15:55 cette plongée dans une intimité
15:57 profonde du couple,
15:59 je pense que c'est ça, l'originalité de cette pièce.
16:01 - A qui on a proposé la pièce en premier ?
16:03 - Je ne sais pas du tout, en premier, je sais pas...
16:05 - Je crois que c'est à deux,
16:07 c'est Éric Logérias qui a créé ce couple.
16:09 - Ah, vous voulez dire en premier...
16:11 - On vous l'a proposé à vous ?
16:13 - Ah non, c'est à nous deux, tout de suite !
16:15 - Ah, tout de suite, on a pensé que c'était...
16:17 - Vous vous serviez que c'était votre partenaire,
16:19 tout de suite ?
16:21 - C'était pour moi la solution,
16:23 c'était la solution, oui,
16:25 la condition ciné-connexion.
16:27 C'est d'abord un couple,
16:29 c'est un couple cette pièce, donc on ne peut pas...
16:31 - On se connaissait, Christelle, on avait déjà tourné
16:33 deux, trois trucs ensemble avant,
16:35 pour la télé, on se connaissait bien,
16:37 on s'appréciait beaucoup, et je connaissais l'actrice
16:39 pour qui j'ai beaucoup d'admiration,
16:41 et quand
16:43 Éric me l'a proposée,
16:45 je ne peux même pas imaginer
16:47 une seconde où je vais aimer quelqu'un d'autre.
16:49 Je ne peux pas ! Et en plus c'est une écriture,
16:51 parce que ce qu'on raconte là, c'est une histoire de couple,
16:53 on a vu beaucoup ça au théâtre.
16:55 Mais l'écriture de cette chose-là,
16:57 comment c'est articulé,
16:59 comment ça va au cœur des choses,
17:01 comment c'est drôle,
17:03 c'est très très rare comme écriture.
17:05 - Comment on passe du drame
17:07 à la comédie, et ça c'est
17:09 anglo-saxon, ce n'est pas français ça.
17:11 - Et c'est sans arrêt, sans arrêt,
17:13 on pleure, on rit, on pleure... - Justement, ce n'est pas ce que vous disiez
17:15 tout à l'heure sur notre popularité
17:17 et si ça nous avait stigmatisés.
17:19 Ailleurs,
17:21 en France, on ne se pose pas la question.
17:23 Un acteur est libre,
17:25 à la comédie française,
17:27 il y a des acteurs qui jouent tout le temps,
17:29 ils jouent du Brecht comme du Marivaux
17:31 dans la même semaine.
17:33 Il n'y a pas de soucis avec ça.
17:35 Et là, on a cette chance, dans cette pièce,
17:37 au sein même de cette pièce, de pouvoir faire ce grand écart.
17:39 Et je pense que le public
17:41 nous suit, il est
17:43 mort de rire, on ne peut plus parler tellement.
17:45 Et puis après on sent que ça s'enfonce.
17:47 Et c'est génial.
17:49 - Le silence dans la salle est aussi extraordinaire
17:51 - C'est les rires d'enfants qu'on entend.
17:53 - A vous voir et à vous écouter,
17:55 on sent que ce rapport à la scène,
17:57 au théâtre, ce rapport au public direct,
17:59 c'est un vrai bonheur absolu.
18:01 - C'est la base, c'est une maison un peu,
18:03 le théâtre, on vient de là,
18:05 et on y retourne.
18:07 - On a beaucoup de chance
18:09 de faire ce métier, justement,
18:11 de passion. - Et dans votre vie privée,
18:13 est-ce qu'il y a un moment où vous avez pimenté
18:15 votre vie de couple ? Est-ce que vous avez fait
18:17 un truc de fou ?
18:19 - Vous avez fait quoi ?
18:21 - Non, je ne vous le dirai pas.
18:23 C'est pour ça que c'est pimenté.
18:25 - Mais vous avez fait un truc fou.
18:27 - C'est toujours très prétentieux de dire qu'on a fait un truc fou.
18:29 On a fait ce qu'on a pu.
18:31 - Et vous, Christelle, vous avez fait un truc fou ?
18:33 - Oui, j'ai fait des choses
18:35 qui ont...
18:37 Je me souviens d'une fois,
18:39 j'avais raconté en répétition,
18:41 parce qu'évidemment en répétition...
18:43 - Vous vous posez des questions.
18:45 - On se révèle, on cherche, on s'inspire
18:47 de l'autre et de notre propre vie.
18:49 Et une fois,
18:51 je me souviens, j'étais très amoureuse
18:53 d'un garçon qui venait d'acheter
18:55 une maison pas très loin de Paris.
18:57 Il avait un jardin
18:59 et j'avais une smarte à cette époque.
19:01 Et j'avais rempli ma smarte
19:03 de plantes, d'arbres,
19:05 et ça débordait de partout.
19:07 C'était une smarte avec un toit ouvrant.
19:09 J'étais arrivée comme ça,
19:11 comme une pépinière.
19:13 Je te vois en pépinière.
19:15 J'étais arrivée
19:17 et je me souviens de son regard
19:19 et en fait je me suis rendue compte
19:21 que c'était beaucoup trop.
19:23 C'était horrible comme sensation.
19:25 Voilà, cette disproportion en fait.
19:27 Voilà.
19:29 - Et vous, vous voulez pas nous dire ?
19:31 - J'ai fait tellement de conneries.
19:33 Je sais même plus laquelle.
19:35 - Est-ce que ça a marché ?
19:37 - Une anecdote.
19:39 - Est-ce que moi ça a fonctionné ?
19:41 - Ça a foiré complet.
19:43 - Ah !
19:45 - Non, en fait,
19:47 les anecdotes qui me viennent, c'est des trucs qui ont marché.
19:49 C'est bien plus rigolo.
19:51 C'est bien plus rigolo.
19:53 - Ça marche tous les deux.
19:55 - Non, pas du tout.
19:57 Mais oh là là, tu rigoles ou quoi ?
19:59 Mais surtout pas.
20:01 Non, non, non.
20:03 - Moi j'ai interviewé une fois
20:05 Jean-Paul Guerlin, celui qui fait les parfums Guerlin.
20:07 Et donc pour relancer
20:09 l'amour, il avait une petite technique
20:11 qui était de faire un cake dans lequel
20:13 il mettait un diamant.
20:15 - Ah oui, d'accord.
20:17 - Ah bah oui, excusez-moi.
20:19 - C'est bien, c'est bien.
20:21 Déjà il faut faire le gâteau et ensuite il faut trouver le diamant.
20:23 - Oui, il faisait le gâteau lui-même.
20:25 - L'inverse doit être plus difficile. Un diamant dans lequel on met un gâteau,
20:27 ça va être plus compliqué.
20:29 - Ah mais c'est Guerlin.
20:31 Je vous raconte autre chose. Quels sont vos projets
20:33 pour la suite ? Il va y avoir une tournée
20:35 de la pièce ? - Oui, tout à fait.
20:37 - Dans toute la France ? - Oui, parce que ça c'est important.
20:39 - À partir de janvier, on est ravis.
20:41 On est partis en tournée tous les deux.
20:43 À partir de janvier 2024. - À juin 2024.
20:45 - Et on va faire beaucoup de dates.
20:47 On arrive, ne vous inquiétez pas. - Aussi en Suisse,
20:49 en Belgique, à Monaco.
20:51 - Et dans ce cas-là, comment vous vous organisez pour tourner ?
20:53 - On s'organiserait très bien.
20:55 Vous savez, moi sur scène de ménage,
20:57 je tourne que 2-3 jours par mois.
20:59 C'est très peu. - Ah d'accord.
21:01 - Parce qu'il y a beaucoup de rediffusion. Je suis très libre.
21:03 C'est pour ça qu'on fait plein d'autres trucs.
21:05 Et là, en plus en ce moment, on tourne pas beaucoup.
21:07 - Mais il y a un nouveau coup.
21:09 - Oui d'accord, mais ça n'a pas le rapport.
21:11 - Ah bon ? - Oui.
21:13 - Je pensais qu'il prenait plus de temps.
21:15 - Non, pas du tout. Dans l'exercice, ça n'a pas le rapport.
21:19 (rires)
21:21 C'est vrai.
21:23 Et en plus, ils arrangent les coups, les bidons.
21:25 Par exemple, pour la répétition de la pièce,
21:27 ils m'ont laissé libre
21:29 décembre, janvier, j'ai pas tourné.
21:31 Alors là, je commence à tourner. Je tourne demain d'ailleurs.
21:33 Je tourne demain matin.
21:35 - Merci beaucoup à tous les deux.
21:37 On est ravis de vous avoir eus.
21:39 Frédéric Bourally et Christelle Reboul.
21:41 - Et si vous en voulez entendre Frédéric Bourally parler musique,
21:43 il sera dans le loft jeudi,
21:45 chez notre ami Yvan Cujus.
21:47 - Yvan Cujus.
21:49 - Yvan Cujus, c'est pas le même.
21:51 - Yvan Cujus, jeudi.
21:53 - Donc tous les deux, on vous retrouve
21:55 sur la scène du Théâtre Rive-Gauche
21:57 jusqu'au 28 mars et même après
21:59 pour cette pièce "Ave César". Merci à tous les deux.
22:01 Et on retrouve également les rediffusions
22:03 de nos chers voisins.
22:05 Scène de ménage également sur M6 le soir.
22:07 Merci à tous les deux.
22:09 - Demain, ça sera le retour de Koh-Lanta, Madame.
22:11 - Exactement. On va monter sur les poteaux.
22:13 Mais dans un instant, c'est...
22:15 - C'est ce que vous voulez.
22:17 - C'est Jean-Jacques Bourdin. Allez, à demain.
22:19 Bonne journée. - Merci beaucoup.

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