• il y a 2 mois
Les Vraies Voix responsables avec Olivier Robert, fondateur de Sacrés Français ; Sofia et Xavier Jeanpierre, fondateurs de DOOPS ; Damien Dodane, directeur général délégué de CRISTEL ; Pierre Burgun , président du Directoire de Pierre Lannier.


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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2024-10-09##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06Non, vous pouvez nous applaudir, vous avez raison, allez-y.
00:09Les vraies voies responsables, oh merci, merci, tous publics, tous ces gens, vous êtes gentils.
00:14C'est le stade de France en 98, c'est un truc de fou.
00:17Bienvenue dans les vraies voies responsables et on va parler Made in France aujourd'hui.
00:21Sacré français, la plateforme dédiée à la promotion des entreprises Made in France
00:25ouvre une académie dédiée à la formation des entrepreneurs français.
00:28L'objectif, aider ces entreprises à augmenter leur croissance tout en réduisant l'impact écologique.
00:34Doups, spécialiste de donuts gourmands aux arômes naturels,
00:37en respectant des pratiques de fabrication responsables,
00:40ils fabriquent ensemble en France, ils sont avec nous,
00:43et je ne sais pas, ce sont les boîtes qu'ils ont amenées avec eux qui me perturbent dans ce lancement.
00:48Et on se demande pourquoi.
00:49Allez, Christelle, entreprise française fondée en 1826,
00:52spécialisée dans la fabrication d'ustensiles de cuisine haut de gamme en inox,
00:56reconnue pour son innovation, sa qualité et sa durabilité.
01:00Pierre Lagné, un horloger qui valorise le savoir-faire français en fabriquant en Alsace avec une nouvelle collection,
01:05ça ne s'invente pas, 1977, c'est l'année de fondation de la marque.
01:10Malheureusement, je croyais que c'était pour fêter vos 7 ans, Cécile de Ménigus, mais ce n'était pas ça.
01:15On vous souhaite la bienvenue, c'est les vrais voies responsables jusqu'à 20h.
01:18Les vrais voici de radio.
01:20Mon dieu, mon dieu, mon dieu.
01:22Et avec nous, bien entendu, Olivier Robert, fondateur de Sacré Français,
01:27qui est toujours avec nous quand on parle de Made in France.
01:30Et Olivier Robert, Sacré Français, cette plateforme qui réunit tous ces savoir-faire français,
01:36mais avec aujourd'hui, vous adossez une académie.
01:40Alors d'abord, racontez-nous encore la plateforme, pour ceux qui ne la connaîtraient pas,
01:44d'aider tous ces savoir-faire.
01:46Eh bien oui, bonjour à tous.
01:48Sacré Français, on a décidé de mettre ça de manière plus simple,
01:54en expliquant que notre objectif, notre mission, c'est d'aider les entreprises françaises à réussir.
01:59Donc, on propose un certain nombre de solutions, des avis, un label,
02:03on propose du conseil, de la stratégie, du marketing, d'accompagnement.
02:07Mais on s'est dit aussi que finalement, le mieux, c'était aussi de faire monter en compétence
02:11toutes ces entreprises, en tout cas sur la partie communication.
02:13Et les entrepreneurs.
02:14Et les entrepreneurs, évidemment, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup d'indépendants.
02:17Donc, l'idée était de dire, allons transmettre.
02:20Donc, on a créé cette académie qui va proposer aussi bien tout un catalogue de formation
02:25qui va être pris en charge par les OPCO, par les OPCO,
02:28donc c'est un droit à la formation qu'ont toutes les entreprises, qui n'est pas du tout le CPF.
02:32Et tous les salariés aussi.
02:33Et tous les salariés, évidemment.
02:35Donc, quand je dis les entreprises, c'est les humains de l'entreprise, les personnes de l'entreprise.
02:40Et donc, l'idée, c'est d'aller profiter de ces budgets qui ne sont rarement utilisés finalement
02:44pour faire monter en compétence les équipes, les patrons, les entrepreneurs sur la communication.
02:50Alors, pardon Philippe, parce que c'est important de le dire,
02:53il y a énormément de jeunes entrepreneurs, enfin en tout cas de reconversions
02:58qui s'engagent dans le made in France.
03:00Avoir fait un métier avant en tant que salarié et qui aujourd'hui deviennent patrons.
03:04Mais ça s'apprend de devenir patron.
03:06Exactement.
03:07D'une part, ça s'apprend de devenir patron.
03:08Donc, on va aussi les accompagner sur la partie financière,
03:11monter un business plan, monter un plan de trésorerie, faire un suivi.
03:16Et puis, sur la communication, souvent, c'est un des aspects qui est mis de côté
03:20parce que ça coûte cher, parce qu'avoir une agence, ça coûte cher,
03:23parce qu'avoir une ressource supplémentaire, ça coûte cher.
03:25Donc, l'idée, c'est de faire en sorte que ça ne coûte rien et que ce soit efficace.
03:29Quelles sont les formations qui sont les plus demandées et les plus utiles pour ces entrepreneurs ?
03:33Alors, aujourd'hui, c'est vraiment la formation sur la communication.
03:37C'est qu'est-ce que je dis à mon futur client ?
03:40Comment je le dis ? De quelle manière ? Est-ce que je dois aller, je ne sais pas,
03:43faire de la télé ou sur un réseau social ? Est-ce que je dois faire du web ?
03:47C'est toujours ces interrogations.
03:49Et globalement, souvent, il y a des erreurs qui sont faites.
03:51Et ces erreurs, elles coûtent cher parce qu'elles prennent du temps,
03:53elles prennent de la ressource, elles prennent de l'argent.
03:55Et de ce fait-là, on ne fait pas plus de chiffre d'affaires sur ces moments-là.
03:58Et puis, ils sont souvent déçus, en fait, parce que le résultat n'est pas le bon,
04:02parce qu'on n'a pas engagé le bon profil.
04:04Exactement.
04:05C'est une demande que vous avez eue, ces entrepreneurs,
04:08ou c'est juste effectivement un constat de se dire qu'il y a une France qui s'engage
04:12et qui crée, qui fabrique.
04:14Et aujourd'hui, ce plafond-là, le plafond de verre, il faut les aider.
04:20Oui, c'est une demande.
04:21En fait, elle n'était pas en disant il faudrait me former,
04:24c'était plutôt en disant j'aurais besoin de vous,
04:26mais je n'ai pas le budget, ou je n'ai pas le temps, ou je n'ai pas la ressource.
04:29Donc l'idée, c'était comment on peut faire pour faire en sorte que ça ne coûte rien,
04:33donc de ce fait-là, et comment ces gens montent en compétence pour réussir.
04:37En fait, finalement, peu importe ce que l'on fait.
04:39Un produit méconnu s'il n'est pas connu,
04:41enfin, excellent s'il n'est pas connu, ça y est, c'est une catastrophe.
04:44C'est exactement ça.
04:46Donc, on a lancé officiellement.
04:48Il y a un webinar demain à 16h, pour ceux qui le veulent,
04:51qui va être un peu le point de départ de cette académie,
04:55où on va parler de comment réussir en cinq points à bien communiquer.
05:00Vous pouvez le retrouver sur sacré-français.com.
05:03Et notre action va, je l'espère, franchement aider ces entrepreneurs et ces entreprises.
05:10Et c'est open bar, tout le monde peut s'inscrire dès lors qu'il est adhérent de Sacré-Français,
05:14et c'est gratuit en plus.
05:15Alors c'est gratuit dès qu'on a des OPCO, donc dès qu'on demande les budgets de formation,
05:19effectivement, donc c'est gratuit dans ces cas-là.
05:21Il va y avoir des webinars gratuits, évidemment,
05:23parce que l'objectif c'est de continuer à faire du conseil bénévolement aussi,
05:29on va le faire aussi.
05:30Et puis il va y avoir des webinars payants,
05:32et ça c'est un peu une nouveauté, parce que ça va permettre justement
05:35d'avoir des tout petits coûts, ce seront des webinars qui coûteront 10 euros,
05:38mais sur lesquels ils vont repartir avec vraiment des choses très concrètes
05:42et très efficaces.
05:44Allez, on va en parler dans quelques instants avec nos premiers...
05:47Il y avait un point dont j'aurais bien aimé parler,
05:49c'est que vous avez lancé un partenariat avec Atacada,
05:52une grande enseigne brésilienne qui a été rachetée par Carrefour,
05:55et vous faites de la promotion du « Made in France »
05:58dans du hyper-rare discount,
06:00alors qu'on dit que souvent les produits français sont trop chers.
06:02Comment est-ce que vous faites ?
06:04En fait, il y a une idée reçue, une idée préconçue.
06:08La preuve, on a aujourd'hui autour, pour cette émission,
06:12des entreprises qui réussissent à être très compétitives,
06:15donc ça c'est la première des choses.
06:16Et dans des secteurs totalement différents, on va le voir.
06:18Exactement.
06:19Et là, à Atacada, il y avait 13 marques,
06:21certaines grandes marques très connues, d'autres pas du tout,
06:23des marques qui font de la confiture, des marques qui font des donuts,
06:26des marques dans les cosmétiques,
06:29et l'idée c'était de les faire connaître.
06:30Donc on a mis en place des stop-rayons avec des QR codes
06:33qui renvoyaient vers une page où on expliquait tout,
06:35tout ce qui se passait sur cette marque,
06:37et où on pouvait retrouver aussi des avis des consommateurs.
06:40But du jeu, les faire connaître.
06:42C'était une nouvelle action qu'on demandait aux consommateurs,
06:44de scanner un QR code pour découvrir une marque dans un magasin,
06:47c'est pas très commun,
06:48et en fait on s'aperçoit que ça marche très très bien.
06:50Et le retour finalement des clients, c'est quoi ?
06:53Est-ce que ça a généré quelque part de...
06:55Ça s'appelait la chasse aux marques.
06:57C'est ça, exactement.
06:58Et en fait, nous on mesure le nombre de scans de QR code par marque,
07:02et on est assez épaté, il y en a tout le temps.
07:04Globalement, alors on n'a pas de mesure,
07:06parce que personne n'a jamais fait ça,
07:07donc je suis incapable de dire si c'est une très très belle performance ou pas,
07:10en tout cas on est content,
07:11parce qu'on a pu de 500 à 600 scans de marque par marque,
07:14donc de QR code.
07:16Donc oui, aujourd'hui c'est une bonne expérience qu'on va renouveler,
07:19et on espère pouvoir le renouveler dans d'autres enseignes de grande distribution.
07:24On va en parler, bien entendu.
07:26Allez, vous restez avec nous dans un instant de la régalade,
07:29comme on dit, de la gourmandise.
07:31Il aime bien, Philippe David, les gourmandises.
07:33Elle ne pense qu'à manger.
07:35C'est énorme, ça c'est quand même fou.
07:38Et elle me fait porter le chapeau, je ne le mérite pas.
07:40Alors vous allez découvrir, peut-être que vous connaissez déjà,
07:42que vous en avez déjà goûté,
07:43Edou, spécialiste du donut gourmand,
07:46des arômes naturels qui respectent les pratiques de fabrication responsable.
07:51On adore, on en parle, ils sont deux,
07:53on en parle avec eux dans un instant.
08:06Les vraies voies responsables aujourd'hui,
08:07alors je ne sais pas si nous sommes vraiment responsables,
08:10mais si nous grossissons,
08:12ce ne sera pas notre responsabilité.
08:14Je vous le dis tout de suite,
08:15Sacré Français, aujourd'hui avec des entrepreneurs formidables.
08:19Ça s'appelle Double, spécialiste de ces donuts gourmands,
08:24tellement bons qu'on a envie de tous les manger.
08:26Et beau !
08:27Et beau, je peux vous assurer qu'il y a une odeur dans le studio.
08:31C'est assez compliqué.
08:32Je suis en train de sniffer le donut.
08:36C'est addictif, c'est terrible.
08:37Sophia, Xavier et Jean-Pierre sont avec nous.
08:39Merci en tout cas d'avoir accepté notre invitation.
08:42Alors ça, c'est une entreprise comme on les aime,
08:45puisque ça sent quand même, on va en leur en parler,
08:48Olivier Robert, ça sent la reconversion quand même.
08:50On adore ça.
08:51Exactement, ça sent la reconversion,
08:53ça sent un projet familial avec un engagement incroyable,
08:57des idées, d'innovation,
08:59toutes les recettes d'une belle entreprise made in France
09:02qui a une belle histoire à raconter.
09:03Alors l'histoire commence par qui ?
09:05Par Sophia ou par Xavier ?
09:06Qu'est-ce qu'on dit ?
09:07Sophia.
09:08Honneur aux dames,
09:09tout d'abord, bonsoir et merci pour l'invitation.
09:13Très heureux d'être là.
09:15C'est une histoire qui commence à deux.
09:18Je parle mais c'est effectivement une histoire de couple et de famille
09:22et tout ça commandé par pure gourmandise.
09:25Les parcours avant, pour qu'on comprenne à peu près,
09:28Xavier, votre parcours avant c'était quoi ?
09:30Moi j'ai toujours travaillé dans l'agroalimentaire.
09:31J'étais gynécologue.
09:34Je travaille depuis une vingtaine d'années dans l'agroalimentaire
09:38et j'ai lancé plusieurs marques en France
09:40qui ont généralement eu un succès,
09:42notamment les Chips Tyrells,
09:44les boissons Arizona.
09:46Mais c'est vous les Chips Tyrells ?
09:47C'est pas moi, c'est toute une équipe super.
09:49Mais pourquoi vous faites ça ?
09:50Arrêtez monsieur, pensez à mon corps d'été en fait.
09:53C'est pas grave, on est en automne.
09:55C'est bon, allez on y va.
09:56Mais vous savez Cécile, dans nos dupes,
09:59nos dupes sont plutôt moins caloriques qu'un pain au chocolat.
10:03Alors l'histoire familiale, vous décidez de monter ça.
10:07Combien il faut de temps pour d'abord élaborer un produit ?
10:12Parce que ça aussi j'imagine que vous avez dû en tester,
10:14en goûter des tonnes et des tonnes.
10:16Et pourquoi ?
10:17Est-ce que c'est vraiment la gourmandise
10:19qui vous mène à ce projet-là ?
10:22C'est le fait de...
10:24Quand on a démarré et on a eu cette idée,
10:27c'était il y a six ans en fait.
10:29C'était une idée qu'on a eue tous les deux
10:31et c'est en cherchant en France des donuts,
10:34et des bons donuts.
10:36On en trouvait mais qui étaient plutôt tristoux
10:39ou pas très gouttus, pas très gourmands.
10:41Et on s'est dit qu'on avait envie de lancer
10:43et qu'il y avait une place pour faire ça en France.
10:45Alors il y a une chose,
10:46je viens d'en goûter la moitié d'un à la framboise.
10:49En quatre secondes, je vous le dis pas.
10:51Non non, un peu plus quoi.
10:53Il y a une chose qui m'a marqué en le goûtant,
10:55outre l'odeur, c'est que souvent les donuts c'est gras,
10:58les vôtres ne sont pas gras.
11:00Est-ce que c'est un objectif diététique que vous vous êtes fixé ?
11:03Qu'est-ce que vous avez fait pour ça ?
11:05Parce que parfois c'est un peu écœurant,
11:07là je peux vous dire que je peux en manger deux tuites sans aucun problème.
11:09Calmez-vous mon petit chat, calmez-vous.
11:11L'objectif Philippe c'est juste l'équilibre.
11:17On voulait amener de bonnes recettes
11:19à toutes les personnes d'ailleurs qui n'aiment pas les donuts en France.
11:22Et je crois qu'ici autour de la table...
11:24Rappelons quand même que c'est américain,
11:25et généralement c'est très gras et très moratif.
11:27Et ça a plutôt mauvaise presse.
11:30C'est le petit clin d'oeil efficace.
11:32Ça veut dire qu'on va rechercher forcément un pâtissier,
11:34enfin je ne sais pas comment ça se passe.
11:36Un spécialiste de donuts,
11:38quelqu'un qui sait faire ça,
11:40qui le fait déjà,
11:42et qui a en capacité de le faire avec ce que l'on souhaite.
11:45C'est-à-dire des bons ingrédients,
11:47gourmands,
11:49faits en France,
11:51et voilà.
11:53Mais quand vous dites des bons ingrédients,
11:55ça veut dire forcément pas de colorant,
11:57ni conservateur,
11:59ni arôme artificiel.
12:01Ça c'est important.
12:03Sans conservateur,
12:05nous sommes surgelés.
12:07Vous allez nous trouver dans les rayons surgelés des magasins.
12:09Puisque comme nous n'avons pas de conservateur,
12:11c'est ce qui nous permet de les garder,
12:13de les transporter,
12:15de les amener jusque dans vos foyers.
12:17Et ça se décongèle en une heure.
12:19Et ça se mange comme une pâtisserie
12:21que vous auriez à la boulangerie.
12:23Et franchement ça se sent pas que c'est congelé.
12:25Pour convertir,
12:27en tout cas les magasins,
12:29j'imagine qu'on en vend aussi sur votre plateforme,
12:31vous avez une plateforme qui existe,
12:33mais pour convaincre les magasins,
12:35comment ça se passe ?
12:37On leur fait goûter, c'est testé, ça dure combien de temps ?
12:39C'est intéressant pour ceux qui nous écoutent
12:41de se dire que six ans
12:43de sa vie pour développer un produit,
12:45c'est long, mais malheureusement il y a des démarches
12:47à réaliser.
12:49La grande distribution, c'est un métier
12:51qui est compliqué, c'est toute une profession.
12:53On a ce qu'on peut appeler
12:55une stratégie pour faire
12:57le lancement d'une marque comme la nôtre.
12:59On a commencé par les faire découvrir
13:01en proximité, notamment dans
13:03des boulangeries, dans des snacks,
13:05dans des pizzerias, ce type de commerce.
13:07Et la réaction est immédiate ?
13:09On a une adhésion totale
13:11des consommateurs, et donc ça c'est
13:13important.
13:15Le petit sachet juste après
13:17le Covid, c'était l'idée
13:19parce que c'est plus
13:21un petit sachet en papier.
13:23C'est pas très loin de Lille
13:25d'ailleurs.
13:27Vos premiers clients sont autour de vous des boulangeries
13:29qui vous en achètent de plus en plus
13:31parce que j'imagine
13:33que finalement vous opérez
13:35une adhésion immédiate des clients.
13:37Et le pas supérieur après ?
13:39Le pas supérieur c'est
13:41une vision, c'est de se dire que
13:43à l'instar de certaines grandes enseignes
13:45en France qui ont amené
13:47des super bons produits à tous les Français
13:49en surgelé,
13:51dans l'ensemble des supermarchés, il y a des rayons
13:53surgelés, et il n'y avait pas ce type
13:55de produit. Donc on s'est dit, tiens, on va créer la
13:57catégorie, ça s'appelle comme ça dans notre jargon
13:59de grande distribution, on va créer la catégorie
14:01des donuts surgelés en France
14:03et on les fera de bonne qualité.
14:05Et est-ce que vous avez des process de fabrication
14:07spécifiques puisqu'ils sont garantis
14:09véganes ? C'est-à-dire que vous n'avez aucune protéine
14:11animale, graisse animale, etc.
14:13Alors ils sont végétariens.
14:15Végétariens.
14:17Et effectivement,
14:19il n'y a pas de
14:21graisse animale, il n'y a pas de
14:23produits animaux, il y a du lait
14:25dans le cacao nuts.
14:27Mais effectivement, le framboise,
14:29on peut le qualifier de végan,
14:31pour simplifier, on dit qu'on vit en végétarien.
14:33D'accord.
14:35Et sur les supermarchés,
14:37c'est difficile de les contacter ?
14:39Non, c'est
14:41un peu incroyable ce qui nous arrive parce qu'on a signé
14:43de nombreuses enseignes de grande distribution
14:45en moins de deux mois.
14:47On est rentré chez Carrefour en région parisienne il y a dix jours.
14:49On rentre
14:51demain matin dans l'enseigne Franprix au niveau national.
14:53On sera à partir du 1er
14:55février dans tous les intermarchés de France.
14:57Système U également,
14:59les COP U.
15:01Vous envoyez un mail, expliquez-nous comment ça se passe.
15:03Ça se fait souvent. En fait, c'est vraiment
15:05qu'on a la chance de pouvoir aller à des salons.
15:07Des salons
15:09où les professionnels
15:11sont là, les acheteurs viennent,
15:13ils découvrent aussi, ils sont intrigués de voir
15:15une jeune marque française de donuts
15:17maintenant que le donut ça aussi
15:19est un levant en poupe en ce moment.
15:21Et il se trouve qu'une étoile
15:23fait qu'on est là au bon moment.
15:25Oui, mais entre le moment où
15:27vous les fabriquez,
15:29vous les vendez
15:31aux magasins locaux autour de vous,
15:33là vous passez dans une industrie totalement
15:35différente. Donc ça veut dire qu'il faut changer
15:37de paradigme, il faut tout changer.
15:39Ça veut dire que ça devient plus industriel.
15:41Comme vous le disait Sophia tout à l'heure,
15:43on avait déjà la volonté
15:45il y a 6 ans de voir les choses en grand
15:47et de bien faire les choses.
15:49Et donc non, on a déjà anticipé.
15:51On a tout anticipé, on est effectivement
15:53prêt à distribuer d'oups
15:55partout en France et dans tous les magasins
15:57auprès de tous les consommateurs
15:59afin qu'ils puissent les trouver près de chez eux.
16:01Pour les faire découvrir, vous avez 3 gammes
16:03Cacao Nuts, Pop'n'Creme
16:05et Pink Framboise. Alors moi je me suis lancé
16:07dans le Pink Framboise, c'est parfait. Décrivez-nous
16:09les 3, parce que déjà gustativement c'est bien
16:11et en texture c'est bien.
16:13Alors, on va commencer par le... En fait on a choisi
16:153 recettes qui sont des recettes
16:17que tout le monde aime en fait,
16:19tout simplement, des valeurs sûres.
16:21Donc on a le Cacao Noisette
16:23avec un fourrage du
16:25cacao de la bonne noisette, par dessus
16:27vous avez des petites noisettes,
16:29des petits bouts, des petits morceaux de noisettes.
16:31Le Pink Framboise, c'est un fourrage
16:33à base de framboises, il y a
16:3545% de fruits, donc lorsque vous croquez
16:37dedans, vous avez la
16:39framboise qui éclate en bouche,
16:41il y a vraiment ce bon goût-là.
16:43Ça c'est les 2
16:45références que l'on a
16:47pour la GMS.
16:49Effectivement, pour
16:51grandes et moyennes surfaces.
16:53Et
16:55aussi au début de l'histoire,
16:57on ne l'a peut-être pas forcément
16:59expliqué, c'est que nous
17:01avons été dans la restauration hors foyer.
17:03Nous nous sommes adressés aux professionnels
17:05de la restauration, via les grossistes.
17:07Et c'est comme ça qu'on a aussi commencé à faire
17:09découvrir et à passer à l'étape supérieure.
17:11Et dans ce format-là,
17:13chez eux, on a une 3ème recette
17:15qui est la Pau Pâne Crème, avec une petite vanille et des petites...
17:17Vous les avez un peu
17:19francisés, rendus frenchies, les donuts,
17:21qui sont un produit américain au départ ?
17:23On a cherché à le faire
17:25avec le nom, je ne sais pas si vous avez remarqué,
17:27mais on a Pink Framboise,
17:29à chaque fois on a un mot français
17:31et un mot en anglais, pour faire un petit clin d'œil.
17:33Et on l'a aussi fait
17:35de manière à ce qu'il soit moins gras,
17:37vous avez pu le constater, que les donuts classiques
17:39de la recette originale.
17:41Est-ce que vous avez pour ambition de les exporter ?
17:43Parce qu'ils sont très bons...
17:45J'imagine, les Américains vont leur acheter...
17:47Vous travaillez avec Intermarché, qui est présent
17:49dans d'autres pays en Europe...
17:51Je crois qu'il y a Joe Biden qui est en ligne.
17:53Il nous attend.
17:55Il y a déjà un pays
17:57qui est en direct.
17:59Lequel ?
18:01Du Mexique.
18:03On se demande pourquoi, le Mexique ?
18:05On sait que la Belgique, par exemple,
18:07sont très friandes,
18:09gourmandisent les pays limitrophes
18:11et européens aussi.
18:13Est-ce que vous envisagez déjà ?
18:15Est-ce que vous avez déjà des contacts ?
18:17Quand je parlais des Etats-Unis,
18:19ce serait tellement dingue de se dire que
18:21ces produits-là,
18:23100% français,
18:25s'exportent aux Etats-Unis, ce serait formidable.
18:27J'imagine que vous y pensez, quand même.
18:29Aujourd'hui, on ne va pas parler
18:31d'exportation.
18:33Notre première mission en 2025,
18:35parce que la marque est toute jeune, ça fait 18 mois
18:37qu'on est sur le marché, et on rentre maintenant
18:39dans les supermarchés, les hypermarchés
18:41et les magasins de proximité.
18:43On s'occupe
18:45du territoire national, Cécile,
18:47et également
18:49l'île de la Réunion et bientôt
18:51les Domtom. C'est le hasard des rencontres
18:53de la vie. L'exportation, ce serait dans
18:55un deuxième temps, mais avant ça...
18:57Vous reviendrez pour nous en dire.
18:59Vous rencontrez aux Etats-Unis maintenant.
19:01Je vais vous faire un appel d'offres.
19:03Si vous avez besoin de goûteurs, un de ces quatre,
19:05je connais une Cécile,
19:07et un Olivier,
19:09je pense que Pierre sera partant,
19:11qui seront prêts à faire des tests yeux bandés.
19:13Je vais vous dire, Philippe-David,
19:15son entourage, c'est facile,
19:17c'est une côtelette et un donut.
19:19C'est son univers.
19:21Il ne peut pas être plusieurs.
19:23Maintenant, c'est un double.
19:25C'est carrément la côte de bœuf.
19:27Je voulais être gentille.
19:29Merci de vous rester avec nous.
19:31Dans un instant, on va parler d'une autre belle entreprise,
19:33l'entreprise Christelle,
19:35qu'on aime beaucoup. Moi, j'affectionne
19:37particulièrement parce qu'on est
19:39dans le savoir-faire français.
19:41On est dans une entreprise à mission.
19:43Vous allez voir, on en parle dans un instant.
19:45À tout de suite.
19:47Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
19:49Merci de donner la parole. Vous êtes une radio engagée.
19:51L'information est pertinente.
19:53Sud Radio, parlons vrai.
19:55Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
19:5719h20,
19:59les vraies voies responsables.
20:01Les vraies voies responsables avec
20:03cette plateforme sacrée français
20:05qui, à chaque fois, met à l'honneur
20:07des personnes qui s'engagent,
20:09des entreprises qui deviennent 100% françaises
20:11avec des savoir-faire
20:13qui sont bien de chez nous.
20:15On est contents. Il y a quelques instants,
20:17je vous incite à aller voir.
20:19De toute façon, vous reverrez la vidéo
20:21sur nos comptes Twitter.
20:23Ça s'appelle Doups, spécialiste dans ce gâteau.
20:25Je n'ai pas envie de dire le nom américain
20:27parce qu'aujourd'hui,
20:29on ne dit plus le nom.
20:31Mais le nom Doups,
20:33c'est comme un rond, comme une bouée.
20:35Ne vous asseyez pas dessus. Mangez là.
20:37Et d'ailleurs, l'entreprise qu'on va visiter maintenant
20:39est dans le département du Doups.
20:41Quel talent !
20:43C'est une entreprise qui a votre âge,
20:45Philippe David. 1826.
20:47Je m'en rappelle très bien.
20:49J'étais au cabinet de Louis Philippe à l'époque.
20:51Non, de Charles X.
20:53Et spécialisée, Christelle,
20:55une société française dans la fabrication
20:57du stencil de cuisine
20:59haut de gamme en inox reconnu pour son innovation
21:01et sa qualité, sa durabilité.
21:03Et Damien Dordane est avec nous,
21:05directeur général, délégué.
21:07Merci d'avoir accepté notre invitation.
21:09Olivier Robert, là, on est vraiment
21:11dans l'entreprise
21:13du savoir-faire français
21:15depuis des années qui se remet en question
21:17régulièrement, qui obtient
21:19des prix incroyables.
21:21Là, j'ai regardé cette entreprise,
21:23le nombre de récompenses, plus de 30
21:25récompenses à chaque fois,
21:27tous les ans.
21:29On est vraiment dans ce qu'on aime,
21:31dans le creuset français.
21:33Et puis, ce qui est formidable, c'est qu'il y a, comme on le disait tout à l'heure,
21:35une histoire humaine qui est
21:37forte, familiale
21:39et que je trouve exceptionnelle.
21:41Et puis, il y a la démonstration qu'on peut reprendre
21:43des entreprises anciennes
21:45qu'on pourrait imaginer non concurrentielles.
21:47Finalement, elles deviennent concurrentielles aussi par l'innovation.
21:49Elles deviennent concurrentielles par leur
21:51savoir-faire. Et ça,
21:53c'est une belle démonstration de ce qu'on sait faire en France.
21:55Alors, ce qui est extraordinaire, quand on regarde
21:57Christelle, 92%
21:59des produits sont origines
22:01France garantie. Vous produisez
22:03en région Franche-Comté, dans le département
22:05du Doubs, on l'a dit, arrivez à
22:07produire 92% en France à l'époque
22:09de la mondialisation. Comment est-ce
22:11que vous arrivez à faire ? C'est un enjeu, oui.
22:13Damien Donat ?
22:15Ce n'est pas tout à fait ça. En fait,
22:17nous avons une intégration industrielle
22:19de 92% sur production
22:21propre. On fabrique à peu près
22:2380% des produits que nous
22:25vendons, ce qui est déjà énorme
22:27et ce qui est unique dans notre activité.
22:29Effectivement, nos produits,
22:31toutes nos collections sont origines
22:33France garantie et c'est
22:35la raison pour laquelle, effectivement,
22:37comme vous l'avez dit,
22:39les 92% nous mettent
22:41très très haut au dessus
22:43du panier des origines France garantie.
22:45On peut préciser ce que c'est
22:47l'origine France garantie ? Oui, c'est important
22:49de le dire, c'est ce que j'ai demandé. Parce qu'on va souvent en parler
22:51avec l'autre invité.
22:53L'origine France garantie est la seule certification
22:55en France qui certifie qu'un produit
22:57est fabriqué en France avec des règles
22:59très strictes et donc qui
23:01aujourd'hui permet à un consommateur
23:03de se dire, quand il voit ce logo origine France garantie,
23:05il sait que c'est un vrai produit made in France.
23:07C'est une valeur ajoutée importante.
23:09Christelle, une
23:11véritable entreprise à mission,
23:13pour que nos auditeurs comprennent
23:15l'importance de ce terme entreprise à mission ?
23:17Une entreprise à mission,
23:19c'est une entreprise qui décide d'inscrire
23:21dans ses statuts,
23:23c'est voté par le conseil d'administration,
23:25qui décide d'inscrire
23:27dans ses statuts une raison d'être
23:29et des missions
23:31qui sont rattachées
23:33évidemment à tous les
23:35enjeux de la RSE,
23:37aussi bien environnementaux
23:39que sociaux et sociétaux.
23:41C'est parce que
23:43la troisième génération
23:45de la famille Daudan est rentrée dans l'entreprise
23:47qui nous a paru
23:49essentiel et intéressant, ce sont eux
23:51qui nous ont demandé effectivement
23:53d'inscrire même dans les statuts de l'entreprise
23:55les valeurs qui ont fondé cette
23:57entreprise, qui sont des valeurs environnementales
23:59et humaines. Alors une chose importante,
24:01on parlait d'exporter tout à l'heure pour nos amis
24:03de Doups, mais ce n'est pas pour tout de suite,
24:05vous vendez sur quatre continents,
24:07y compris en Australie et en Nouvelle-Zélande,
24:09alors plus loin c'est compliqué,
24:11comment est-ce qu'on arrive à exporter aussi
24:13loin et quelle est l'image encore des produits français ?
24:15Alors vous faites des produits pour les arts de la table,
24:17des cocottes,
24:19des poils, etc. Est-ce qu'on demande
24:21encore vraiment le made in France, comme on est dans une émission
24:23made in France ? Oui, je pense
24:25que la France a conservé encore
24:27une image
24:29de la qualité, mais aussi du style,
24:31du lifestyle, comme on dit
24:33en bon français.
24:35Et quand on parle, oui, vous avez raison,
24:37du style.
24:39Et c'est vrai que nos produits
24:41qu'on utilise
24:43et sur la table et dans la cuisine font
24:45partie justement de cette image
24:47de la France, du bien-vivre,
24:49du bien-manger, et donc
24:51c'était important, je pense que ça
24:53continue à être important. Quand vous allez
24:55à l'étranger, que ce soit au Japon,
24:57en Chine ou même aux Etats-Unis,
24:59vous voyez que les marques
25:01françaises sont très présentes dans tous les grands magasins.
25:03Alors forcément, elles représentent
25:05le luxe, elles représentent le bien-être
25:07et effectivement un certain
25:09style de vie que les
25:11pays nous envient.
25:13C'est ce qu'on appelle l'excellence à la française,
25:15à l'international, bien entendu.
25:17Vous travaillez aussi forcément beaucoup avec
25:19les grands chefs aujourd'hui.
25:21Pour ceux
25:23qui regardent l'émission,
25:25Top Chef,
25:27par exemple, ce sont vos produits.
25:29Le travail
25:31avec le fait de travailler
25:33avec des, je cherche
25:35le mot, des grands chefs de la gastronomie
25:37française, ça forcément, ça assit
25:39ou ça assied
25:41l'importance et l'image de l'entreprise.
25:43Ça permet effectivement de développer,
25:45d'aider au développement de la notoriété
25:47de la marque. Aujourd'hui, les chefs
25:49sont
25:51des stars, font partie
25:53vraiment du monde des médias
25:55et ça nous aide effectivement
25:57à nous faire connaître. Mais c'est aussi
25:59une relation très intéressante
26:01pour nous parce que l'utilisation
26:03que font les chefs de nos produits,
26:05forcément n'est pas la même que celle
26:07qu'on a dans une utilisation
26:09domestique et ça nous permet aussi
26:11d'avoir un retour d'expérience.
26:13Exactement, tout à fait.
26:15Alors vous avez une gamme
26:17particulière et une gamme professionnelle.
26:19Qu'est-ce qui les différencie ?
26:21Le goût du plat.
26:23Le goût du plat, parce que vous avez des
26:25produits qui ont une extrême durabilité.
26:27Oui, nos produits,
26:29nous sommes
26:31premiers fabricants français d'articles
26:33culinaires Inox haut de gamme.
26:35Inox, c'est la matière
26:37qu'on travaille et ce qui
26:39différencie, nous sommes
26:41les inventeurs
26:43du concept à poignée amovible.
26:45Ce qui fait l'identité de la marque à travers le monde,
26:47c'est ce que mon père a créé en 1986,
26:49c'est ce fameux concept
26:51à poignée amovible
26:53qui permet effectivement
26:55une multifonction et
26:57une utilisation hyper pratique.
26:59Par contre,
27:01effectivement, ce n'est pas un produit particulièrement
27:03adapté à une utilisation professionnelle.
27:05C'est pour ça qu'on s'est intéressé
27:07il y a 8 ans maintenant
27:09aux professionnels en se disant, nous ne sommes pas seulement
27:11des fabricants d'ustensiles
27:13à poignée amovible,
27:15mais on est spécialiste
27:17de la cuisson.
27:19Ça veut dire comment on fabrique des objets,
27:21des produits qui vont conduire,
27:23qui vont distribuer la chaleur de manière
27:25uniforme et la plus performante possible
27:27pour avoir un confort de cuisson.
27:29C'est comme ça qu'on a travaillé
27:31avec les chefs, les pâtissiers, pour développer
27:33cette collection qui s'appelle Castelpro
27:35et effectivement qui a beaucoup de
27:37succès dans le monde, particulièrement
27:39bien sûr en France, mais aux Etats-Unis aussi
27:41où les chefs sont à la recherche de produits performants.
27:43On parle beaucoup d'innovation
27:45avec vous, est-ce que ça veut dire
27:47que le produit évolue,
27:49la matière, j'imagine pas,
27:51est-ce que finalement c'est l'appareil industriel
27:53qui se transforme ?
27:55L'appareil industriel
27:57se transforme
27:59en fonction des...
28:01Est-ce qu'on peut y innover sur une casserole ?
28:03Est-ce que c'est toujours les mêmes
28:05matières ?
28:07Est-ce qu'il y a des modèles qui sont
28:09les mêmes qu'en 1826 ?
28:11Comme on dit, c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe.
28:13C'est intéressant comme question
28:15parce qu'on vient de sortir justement
28:17une collection qui s'appelle 1826
28:19parce que c'est dans notre...
28:21C'est bien une autorité suivante !
28:23C'est dans notre usine de
28:25Flèches-le-Châtel dans le Doubs.
28:27C'est en votre honneur, Philippe.
28:29La première casserole
28:31emboutie au monde.
28:33Pour nous c'est très important
28:35parce qu'effectivement ça signe
28:37une histoire, un savoir-faire très ancien.
28:39Avant ce
28:41process d'emboutissage,
28:43les casseroles étaient fabriquées
28:45en fer battu
28:47et en un seul coup
28:49de presse, aujourd'hui, on est capable
28:51d'emboutissage.
28:53Ça veut dire qu'elles sont garanties à vie aujourd'hui ?
28:55Toujours garanties à vie. Tous nos produits
28:57sont garantis à vie.
28:59Quand on vend des poils
29:01inox qui sont revêtus
29:03avec un revêtement antiadhérent,
29:05on offre un service
29:07qu'on appelle le service de rechappage.
29:09C'est-à-dire que pour une somme modique, on vous
29:11refait l'antiadhérent qui, lui,
29:13a forcément un cycle de vie qui est
29:15beaucoup plus court que la base
29:17sur laquelle elle est posée.
29:19Merci beaucoup, Damien Donan,
29:21d'avoir été avec nous, directeur général
29:23délégué. Ça s'appelle Cristel
29:25avec un C-R-I-S-T-E-L.
29:27Je vous incite à aller voir
29:29ce site et cette belle entreprise
29:31qui peut se visiter, ou pas ?
29:33Qui peut se visiter
29:35puisque ce sont des vrais savoir-faire.
29:37C'est dans le doux pays, en tout cas
29:39pas loin de...
29:41C'est juste à côté de Montbéliard et de Sochaux,
29:43club de football dont vous étiez la marraine.
29:45Voilà, c'est pour ça qu'on dit ça.
29:47Restez avec nous dans un instant.
29:49Une autre belle entreprise, elle s'appelle
29:51Pierre Lagné, horloger.
29:53Elle a 151 ans de moins, d'ailleurs.
29:55Je vous donnerai le tour de mon doigt.
29:57A tout de suite.
30:11A la bonne heure,
30:13ma chère Cécile. C'est vraiment génial,
30:15ces entrepreneurs made in France.
30:17J'adore ça, c'est ma passion.
30:19Après vous, Philippe David,
30:21c'est ma passion.
30:23Vous pouvez répéter, ça fait du bien à entendre.
30:25Non, je plaisantais. Allez, on y va.
30:27A la bonne heure, pourquoi ? Parce que nous sommes
30:29en compagnie d'un horloger français
30:31qui fabrique en Alsace,
30:33à Ernolsheim-les-Savernes, et c'est
30:35Pierre Lagné. Nous sommes
30:37avec le président du directoire, Pierre Burgain.
30:39Bonsoir, Pierre Burgain.
30:41Merci d'avoir accepté notre invitation.
30:43Alors, l'entreprise a été fondée
30:45en 1977,
30:47dont 47 ans d'existence.
30:49Quelle est l'histoire des Montres
30:51Pierre Lagné ? Alors, c'est une histoire
30:53un peu surprenante, puisque
30:55ma mère avait
30:57envoyé ses deux enfants à l'école,
30:59et elle a dit à mon père...
31:01Jusqu'ici, tout va bien.
31:03Jusqu'ici, tout va bien.
31:05Et elle a dit à mon père,
31:07tu me trouves quelque chose à faire, ou je m'en vais
31:09travailler quelque part. Et ils ont fait
31:11un tour d'Europe, et ils sont allés chercher un
31:13produit à importer.
31:15Et ils sont tombés sur de la montre.
31:17Sinon, ça aurait pu être un tout autre produit.
31:19Et ils ont décidé de commencer par importer
31:21des montres. Et mon père, il a toujours
31:23voulu faire quelque chose
31:25d'artistique. Et puis, il a décidé
31:27de créer sa propre marque, et c'est comme ça
31:29qu'est né Pierre Lagné. Alors, c'est très courageux,
31:31parce que c'est vrai que dans un contexte où quand même
31:33des montres, il y a une concurrence
31:35assez énorme,
31:37il fallait trouver une particularité.
31:39Et en plus, dans les années 70,
31:41il y avait le conflit chez Lippe.
31:43Gros fabricant de montres, il fallait être très courageux.
31:45Ce qui les a fait démarrer, c'était
31:47l'arrivée du digital. Je ne sais pas si vous vous souvenez
31:49des montres digitales, à quartz,
31:51où les chiffres apparaissent.
31:53Et c'est comme ça qu'ils ont démarré en
31:55important des montres digitales en France.
31:57Et après, ils ont créé leur propre marque.
31:59Et là, ils ont fait faire leurs montres, puisqu'on n'était
32:01pas fabricants au début.
32:03Ils ont fait faire leurs montres dans le Haut-Doux,
32:05dans le fief de l'horlogerie française,
32:07avec des montres à la marque Pierre Lagné.
32:09Et puis après, il a commencé à fabriquer lui-même
32:11les montres.
32:12Et pourquoi être allé en Alsace ? Parce que vous l'aviez dit,
32:14le Haut-Doux, c'est quand même le berceau de l'horlogerie
32:16en France. Pourquoi ? Parce que le savoir-faire,
32:18théoriquement, vous avez fait venir des gens,
32:20des francs-comptoirs en Alsace.
32:22Comment ça s'est passé ?
32:24Quand on est dans la plus belle région de France, on n'en part pas.
32:26C'est très beau, l'Alsace.
32:28Non, mais ils sont originaires.
32:30On est dans un petit village
32:32de 600 habitants. C'est là
32:34dont sont originaires mes parents, ma mère.
32:36Donc, on n'allait pas partir de là.
32:38Ils ont démarré l'entreprise là.
32:40Et puis maintenant, c'est vrai
32:42qu'on est le premier fabricant français de montres.
32:44On fait 350 000 montres dans ce petit village
32:46en Alsace.
32:48350 000, c'est énorme !
32:50Si on doit...
32:52Sur le marché, on est
32:54sur quoi en matière de prix ?
32:56Quelle gamme ?
32:57Pierre Lagné, c'est une gamme de prix entre 100 et 300 euros.
32:59Donc, excessivement accessible
33:01à tous. Dans toute gamme de prix
33:03avec des montres automatiques, des montres à quartz.
33:05C'est vraiment assez global
33:07et surtout accessible. C'est ça qui est important.
33:09Vous en êtes à la troisième génération.
33:11C'est une entreprise familiale.
33:13Moi, je suis la deuxième.
33:15Mais il y a votre fille, je crois, qui est arrivée récemment.
33:17J'ai eu le plaisir de voir arriver ma fille
33:19qui s'occupe de l'export.
33:21Et c'est
33:23super agréable. Moi, j'ai travaillé
33:2520 ans avec mon père, 10 ans seul.
33:27Et après, maintenant, je recommence à travailler
33:29avec quelqu'un de la famille. Donc, c'est génial.
33:31Il y a quelque chose d'intéressant dans ce que vous dites.
33:33C'est la transmission. L'héritage et la transmission
33:35de génération en génération.
33:37Tout de suite, vous vous êtes
33:39rentré dans ce système
33:41ou vous vous êtes dit, ce n'est pas du tout pour moi ?
33:43J'avais 11 ans
33:45quand mes parents ont créé ça.
33:47Et donc, j'ai baigné dedans.
33:49Donc, vous êtes né en 1966. Vous êtes quelqu'un
33:51de parfait.
33:53Je suis absolument d'accord.
33:55Mon Dieu.
33:57Excellent minisible.
34:01Et donc, j'ai baigné là-dedans.
34:03Mais je savais qu'il fallait que je parte ailleurs.
34:05Je voulais partir. Je suis parti quelques années
34:07dans la maroquinerie. Ma femme étant
34:09allemande, je me suis installé à Francfort avec elle.
34:11Et puis, un jour, je suis revenu.
34:13Et ma fille,
34:15c'est un peu la même chose. Elle est partie
34:17moins longtemps et elle est revenue.
34:19Mais ce n'était pas prévu. Il n'y avait rien de prévu.
34:21C'est ça qui est intéressant. C'est quand ça se fait de manière naturelle
34:23et qu'on n'oblige personne à faire
34:25quelque chose qu'il n'a pas envie de faire.
34:27Est-ce qu'on change quelque chose quand on est héritier
34:29d'une marque qui a un statut
34:31aujourd'hui ? Est-ce qu'on peut quand même
34:33pousser un petit peu les lignes et innover ?
34:35La difficulté, c'est que
34:37en général, c'est quand même plutôt pas mal
34:39fait par les parents.
34:41Et donc, on essaie d'y apprendre sa
34:43touche, mais sans obligation
34:45de faire les choses différemment. C'est ça qui est important.
34:47C'est de le faire naturellement
34:49et d'avoir cet esprit d'entrepreneur.
34:51C'est ça qui fait la différence.
34:53Il faut s'obliger à rien.
34:55C'est beaucoup de bon sens.
34:57Vous lancez pour une collection qui s'appelle
34:591977 avec deux gammes
35:01Edmond et Arsène. Vous êtes Alsacien.
35:03Arsène, ce n'est pas un hommage à Arsène Wenger ?
35:05Non.
35:07Ce sont des montres plus haut de gamme. On est plutôt
35:09à 1500, 1600, 1700 euros.
35:11Qu'est-ce qui caractérise ces montres ?
35:13Vous dites que tous les composants
35:15les plus nobles en horlogerie ont été
35:17intégrés dedans. Qu'est-ce qu'un composant noble
35:19en horlogerie ?
35:21L'histoire de la marque
35:231977, puisque c'est une vraie marque
35:25qui est indépendante
35:27de Pierre Lagné et qui doit
35:29voler de ses propres ailes,
35:31c'est de faire un peu ce qu'on faisait
35:33il y a 30 ans. C'est-à-dire qu'on
35:35faisait des montres en France. On les fabriquait en France
35:37avec des composants français.
35:39A l'époque, ces montres coûtaient une centaine d'euros
35:41à tout casser. Maintenant,
35:43le désir, c'était de refaire
35:45la même chose. Mais évidemment, on n'est plus
35:47dans les mêmes prix. On est entre 1500 et
35:492000 euros. Donc c'est complètement différent.
35:51Et c'est un métier complètement différent.
35:53C'est de l'horlogerie.
35:55C'est de la montre. Pour celui qui voit ça, il se dit
35:57que c'est une montre comme une autre. Mais non. Dans cette gamme
35:59de prix, c'est un autre monde.
36:01Et c'est un peu, pour nous, un voyage en terre
36:03inconnu. Et on a essayé d'y mettre
36:05le maximum pour que ça soit de qualité
36:07et que ça se différencie
36:09et que ce soit légitime
36:11dans ce domaine-là, où on n'est pas.
36:13On est sur une montre masculine ?
36:15Féminine ? On est sur quoi ?
36:17Pour l'instant, ma femme, non.
36:19Ma fille pousse beaucoup à ce qu'on fasse
36:21des montres femmes.
36:23C'est notre premier projet en commun.
36:251977 est notre premier projet en commun.
36:27Mais il y a beaucoup de femmes aujourd'hui qui mettent des montres d'hommes.
36:29Aussi. Mais
36:31une montre femme, ça sera très bien
36:33aussi pour le futur.
36:35Vous avez parlé export. C'est votre fille qui s'en occupe.
36:37C'est pour retitiller nos amis de Doubs.
36:39Il y a Christelle qui exporte aussi. Vous exportez
36:41vers quelle zone ? Un peu partout dans le monde.
36:43Ça a beaucoup baissé avec le Covid.
36:45On essaie de retravailler tout ça.
36:47Je pensais Réunion, puisqu'elle est partie à la Réunion aujourd'hui.
36:49Elle était la semaine dernière au Kazakhstan.
36:51C'est vraiment éclectique.
36:53Elle va au Japon,
36:55au Mexique, en Équateur,
36:57aussi en Belgique.
36:59C'est très varié.
37:01Et quand on va là-bas, qu'est-ce qu'on revendique ?
37:03Le savoir-faire français ? C'est ce qu'on a dit avant.
37:05Je ne dirais pas le lifestyle, c'est le style de vie à la française.
37:07C'est l'art de vivre à la française.
37:09Et c'est ça.
37:11C'est ça avant tout, parce que dans l'horlogerie,
37:13la technicité, c'est les Suisses.
37:15Il ne faut pas rêver. Ce n'est pas nous qui allons amener quelque chose.
37:17C'est avant tout l'art de vivre
37:19et la mode française.
37:21Olivier, Robert, quand on entend ça,
37:23ça fait forcément plaisir.
37:25Evidemment. Et ce qu'a pas dit Pierre,
37:27c'est que c'est la première montre certifiée origine France Garantie.
37:29Des montres
37:31fabriquées en France, il y en existe, mais
37:33une montre certifiée origine France Garantie,
37:35il n'y en avait pas.
37:37C'est aussi un effort qui a été fait
37:39pour valoriser ce savoir-faire
37:41qui existait en 1977
37:43et qui revient aujourd'hui dans les usines.
37:45Et je précise même que pour être
37:47certifié origine France Garantie, il faut plus de 50%
37:49de valeur française. Nous sommes entre 75%
37:51et 80% de valeur française.
37:53Et ça va dire que ça pérennise encore
37:55des savoir-faire de montres.
37:57Parce que c'est particulier quand même.
37:59C'est de l'artisanat presque d'art aujourd'hui.
38:01Et puis c'est surtout manuel. Excessivement manuel.
38:03Il n'y a pas de machine. C'est fait à la main.
38:05Est-ce qu'on peut visiter vos ateliers ?
38:07Vous pouvez avec plaisir.
38:09Mais bon, c'est pas ouvert au public.
38:11Mais oui, on peut visiter.
38:13Parce qu'il y a beaucoup d'entreprises françaises
38:15qui ouvrent leurs ateliers au public.
38:17C'est petit, c'est un peu plus compliqué.
38:19Même si on fait beaucoup de montres.
38:21Mais par contre, nos détaillants, on est toujours heureux
38:23de leur montrer ce qu'on fait parce qu'on a quelque chose
38:25à montrer. C'est ça qui est important.
38:27Le soutien industriel, c'est toujours beau.
38:29Merci beaucoup Pierre Berguin d'avoir été avec nous
38:31président du directoire de Pierre Halenier.
38:33Ces belles montres.
38:35Origine France 100% française.
38:37Merci beaucoup à Christelle.
38:39Damien Dodane était avec nous, directeur général délégué.
38:41Merci beaucoup.
38:43Doups, avec nos amis qu'on aime beaucoup.
38:45Sophia, Xavier, Jean-Pierre.
38:47Qu'on retrouve maintenant dans les grands supermarchés
38:49un petit peu partout en France.
38:51Je vous incite à les goûter.
38:53Vous allez devenir dingue avec une très jolie montre
38:55et une casserole sous le bolard.
38:57On vous a fait la totale.
38:59Et puis Sacré Français, vous pouvez aller voir
39:01bien entendu sur cette plateforme,
39:03ces belles marques françaises.
39:05Sur la souffrance au travail
39:07pour les Sacrés Français,
39:09je peux l'accueillir.
39:11Je suis origine garantie.
39:15Merci à notre équipe.
39:17Merci Maxime, merci Aude, merci Justine.
39:19On se retrouve demain à 17h pour les vrais voix.
39:21Et tout de suite,
39:23vous retrouvez les vrais voix du foot avec
39:25Tonton Mauricio et son équipe.
39:27Et il y a beaucoup de choses à dire.
39:29L'équipe de France joue demain soir contre Israël à Budapest.
39:31Je ne sais pas, je la sens moyen en ce moment.
39:33On verra. Allez salut et bonne soirée à demain.

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