La Matinale du 23/02/2023

  • l’année dernière
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Category

🗞
News
Transcript
00:00:00 C'est News, il est 5h59, bienvenue à tous, à la une ce matin,
00:00:04 tous les élèves de France qui vont rendre hommage à Agnès Lassalle
00:00:08 dans les établissements scolaires.
00:00:10 Ceux qui ne sont pas en vacances, une minute de silence sera respectée
00:00:13 aujourd'hui à 15h par les élèves, mais aussi par les professeurs,
00:00:16 évidemment, et les parents d'élèves.
00:00:18 L'émotion est immense à Saint-Jean-de-Luz.
00:00:21 L'élève qui a tué cette professeure souffre de problèmes psychiatriques.
00:00:25 Il s'était rendu en cours avec un couteau.
00:00:28 Il est toujours en garde à vue.
00:00:30 Total Énergie fait un geste à la pompe.
00:00:33 Le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, annonce qu'il plafonne le prix
00:00:36 du litre de sang plomb 95 et le prix du litre de gazoil à 1,99 euro.
00:00:41 Une aide qui va s'appliquer dans toutes les stations de service totale
00:00:44 jusqu'à la fin de l'année.
00:00:45 Le gouvernement en veut-il plus ?
00:00:47 On verra ça avec Florian Tardif.
00:00:50 Bientôt des restrictions d'eau à cause de la sécheresse.
00:00:53 Ça fait 32 jours qu'il n'a pas plu en métropole.
00:00:56 On va vous emmener dans le Var où les nappes phréatiques sont à sec.
00:00:59 Et puis ce matin, on va vous donner les tout derniers chiffres
00:01:01 de la fraude fiscale.
00:01:03 Bercy espère récupérer près de 15 milliards d'euros.
00:01:07 C'est ce que dit Gabriel Attal ce matin.
00:01:08 Décryptage et informations avec vous, Eric de Ritmaten.
00:01:14 Ce drame survenu hier matin à Nièce-la-Salle.
00:01:17 Professeur d'espagnol qui s'est fait poignarder en classe par un de ses élèves.
00:01:21 Les faits ont eu lieu au collège lycée Saint-Thomas d'Aquin
00:01:25 où à Saint-Jean-de-Luz, la communauté éducative et les riverains
00:01:30 expriment unanimement leur effroi et leur soutien aux proches de la victime.
00:01:35 Une minute de silence sera respectée à 15h dans tous les établissements scolaires de France.
00:01:40 Pour le moment, l'heure est au recueillement Marine Sabourin.
00:01:45 Après le choc, l'émotion.
00:01:47 À Saint-Jean-de-Luz, commune de 15 000 habitants,
00:01:50 la mort d'une professeure d'espagnol reste difficile à croire.
00:01:54 L'établissement privé dans lequel elle a perdu la vie,
00:01:56 particulièrement réputé et prestigieux, était jusque-là sans histoire.
00:02:00 Créé en 1949, plus de 1 000 élèves étudient de la 6e au lycée.
00:02:04 Les élèves actuels comme les anciens sont abasourdis.
00:02:07 « Je n'arrive pas vraiment à réaliser ce qui se passe.
00:02:11 Je ne pensais jamais vivre ça, ce n'est pas quelque chose qui arrive.
00:02:14 Je n'arrive pas vraiment à réaliser. »
00:02:16 « On est tous troublés, tous choqués.
00:02:18 On a tous eu la même réaction, que ça arrive ici, que ça lui arrive à elle.
00:02:22 Ça nous a tous troublés.
00:02:24 Même dans la région, il se passe très peu de choses.
00:02:27 C'est très calme, c'est une région très calme.
00:02:31 Et le lycée encore plus, oui, forcément. »
00:02:32 Depuis hier, l'heure est au recueillement,
00:02:34 comme pour cet adolescent venu déposer à l'abri des regards
00:02:37 une rose avec sa mère.
00:02:39 « La rose, c'est l'initiative de ma mère,
00:02:40 mais je lui ai demandé si on pouvait faire quelque chose pour rendre hommage. »
00:02:44 Toute la journée, les Lusiens, soudés,
00:02:46 viendront déposer des fleurs et des messages de soutien
00:02:48 à la famille de la victime et au personnel éducatif.
00:02:51 Une minute de silence sera observée
00:02:53 dans tous les établissements français à 15h.
00:02:55 Voilà Agnès Lassalle, elle avait 52 ans,
00:03:00 elle était professeure d'espagnol,
00:03:01 elle vivait à Biarritz,
00:03:04 à quelques dizaines de kilomètres seulement de Saint-Jean-de-Luz.
00:03:09 Un hommage va donc lui être rendu aujourd'hui à 15h.
00:03:12 Une conférence de presse du procureur de la République
00:03:14 aura lieu cet après-midi.
00:03:16 « Oui, des détails sur l'agresseur âgé de 16 ans
00:03:19 devraient être donnés.
00:03:20 Plus d'informations avec Antoine et Stéphane,
00:03:22 en duplex de Saint-Jean-de-Luz. »
00:03:25 Aujourd'hui, on en saura certainement plus
00:03:26 sur le déroulé précis des faits
00:03:28 et sur l'enquête avec cette conférence de presse
00:03:30 du procureur de la République,
00:03:31 prévue cet après-midi.
00:03:33 On devrait avoir des détails sur la personnalité de l'agresseur,
00:03:36 mais aussi sur ces minutes cruciales à 9h45 hier,
00:03:40 lorsqu'il a décidé d'agresser cette professeure
00:03:42 pendant le cours d'espagnol.
00:03:43 On en saura aussi plus sur le contexte,
00:03:46 ici à Saint-Jean-de-Luz, au Pays basque,
00:03:48 avec des hommages qui vont être rendus
00:03:50 d'ici la fin de la semaine.
00:03:51 Tout d'abord, cette minute de silence,
00:03:53 prévue aujourd'hui à 15h,
00:03:55 dans tous les établissements scolaires de France.
00:03:57 Cette minute de silence aura forcément
00:03:59 une autre saveur ici au Pays basque.
00:04:00 Vous savez, c'est vraiment le choc à Saint-Jean-de-Luz.
00:04:03 Cette école était particulièrement reconnue.
00:04:05 Tout le monde ici ne pouvait imaginer
00:04:08 ce qui s'est produit à l'intérieur de l'établissement hier.
00:04:12 Et l'autre facette de ces hommages,
00:04:14 ce sera certainement une marche blanche.
00:04:16 On devrait savoir aujourd'hui
00:04:17 quand est-ce qu'elle sera organisée.
00:04:18 Peut-être ce week-end,
00:04:20 avec une partie de la population de Saint-Jean-de-Luz
00:04:22 et du Pays basque, pour rendre hommage
00:04:24 à cette professeure d'espagnol.
00:04:26 Qui était Agnès Lassalle, cette enseignante ?
00:04:30 Écoutez le récit poignant d'un élève
00:04:32 de la professeure assassinée.
00:04:34 Il a raconté le déroulé des événements
00:04:38 au sein de l'établissement.
00:04:39 C'était dans "Touche pas à mon poste" sur C8.
00:04:43 En fait, on était en cours d'histoire.
00:04:46 Au bout de deux jours de cours,
00:04:47 c'est l'heure d'aller en réfrigération.
00:04:49 Mais, lorsque nous étions prêts à partir,
00:04:52 il y a une surveillante qui est venue nous dire
00:04:53 qu'on avait un soi-disant exercice de sécurité
00:04:56 et qu'il fallait rester dans les classes.
00:04:58 Suite à ça, elle s'est entretenue une minute,
00:05:00 voire deux minutes avec notre prof d'histoire.
00:05:02 Elle nous a dit qu'on devait rester dans la classe.
00:05:05 Il y avait certaines rumeurs qui commençaient à tourner.
00:05:07 On a un élève dans la classe,
00:05:09 sa mère est professeure.
00:05:11 Donc, il a appelé et elle a dit
00:05:14 que notre professeure d'espagnol s'était faite poignarder.
00:05:18 En fait, on est restés deux heures cloîtrées dans la classe,
00:05:22 donc dix heures à midi,
00:05:24 mais sans qu'on puisse sortir.
00:05:26 En fait, il y a une des trois CPE,
00:05:28 donc la CPE du collège 4e-3e,
00:05:31 qui est venue dans la classe et qui nous a dit
00:05:32 qu'on pouvait sortir.
00:05:34 Mais elle nous a donné un chemin bien précis.
00:05:36 Il fallait faire un détour parce qu'il ne fallait pas
00:05:38 qu'on passe par les zones où il y avait la police
00:05:41 et les militaires et tout ça.
00:05:42 Au moment descendu, il y avait des policiers judiciaires
00:05:44 et scientifiques avec des gants, des caméras et tout ça.
00:05:47 Et voilà, après on est sortis de l'établissement,
00:05:49 on est rentrés chez nous.
00:05:50 C'était une prof que j'ai respectée,
00:05:52 qui faisait très bien son plot.
00:05:54 C'est une bonne prof d'espagnol,
00:05:56 elle a rien à dire.
00:05:57 Elle adorait enseigner à ses élèves.
00:05:59 Elle était très proche de nous.
00:06:00 C'est une très bonne professeure d'espagnol
00:06:02 qui adorait faire son métier
00:06:04 et qui se souciait de nos problèmes et de nos difficultés.
00:06:08 – Voilà, témoignage recueilli hier soir par Cyril Hanouna
00:06:10 dans TPMP, le fils de la mère de Biarritz.
00:06:16 Avait-tu cette professeure il y a quelques années ?
00:06:20 C'était une enseignante à l'écoute de ses élèves.
00:06:22 Hommage unanime, quand je vous parlais d'un hommage unanime,
00:06:24 l'hommage est véritablement unanime.
00:06:26 Écoutez ce que nous a dit la mère de Biarritz.
00:06:29 – Au sens noble du terme, une gentille personne
00:06:33 et une femme très à l'écoute des élèves
00:06:35 et très désireuse d'accompagner les enfants
00:06:38 dans ce qu'on appelle une forme de bienveillance.
00:06:41 En tout cas, elle traduisait cet esprit-là.
00:06:44 Elle était porteuse aussi des valeurs de cette école
00:06:48 qui est très à l'écoute des enfants,
00:06:50 très à l'écoute de leur développement harmonieux.
00:06:54 Et ce qui rend justement ce drame encore plus incompréhensible
00:06:59 dans un établissement aussi à l'écoute
00:07:01 et aussi bon pour les enfants.
00:07:06 – Elle habitait Biarritz, donc enseignante à Saint-Jean-de-Luz
00:07:08 mais habitant dans ma commune à Biarritz.
00:07:11 Une femme discrète, une famille tranquille, discrète,
00:07:18 d'après ce que nous ont rapporté les Biarrots qui la connaissaient.
00:07:24 – Regardez ce que l'on sait à présent du suspect,
00:07:27 ce que l'on sait de son profil.
00:07:29 Il est âgé de 16 ans, inconnu des services de police et de justice.
00:07:33 Son état est compatible avec la garde à vue.
00:07:37 – Il faudra rendre des comptes, selon le porte-parole du mouvement,
00:07:41 les stylos rouges, un collectivisant,
00:07:42 à faire entendre les revendications des personnels de terrain
00:07:45 de l'éducation nationale, écouter Arnaud Fabre.
00:07:48 Selon lui, le système éducatif n'est plus du tout encadré.
00:07:52 – S'il devait être en souffrance comme M. Ndiaye l'a dit,
00:07:55 comme la rectrice de Bordeaux l'a dit,
00:07:57 comment se fait-il qu'aucun personnel, notamment paramédicaux,
00:08:02 nous s'en soit rendu compte avant ?
00:08:04 Il n'y a plus d'assistante sociale, il n'y a plus de psychologue scolaire,
00:08:09 il n'y a plus d'infirmière scolaire quasiment, tout est externalisé.
00:08:13 Il faudra un jour que les hommes politiques et les femmes politiques
00:08:17 qui ont pris ces décisions de toujours couper un peu plus les budgets,
00:08:20 eh bien, rendre des comptes.
00:08:22 – Voilà ce que l'on pouvait dire sur ce drame dans un pays,
00:08:29 le Sud-Ouest qui est un pays calme,
00:08:31 dans un établissement qui était sans problème,
00:08:33 dans un établissement qui est encadré moralement j'allais dire,
00:08:38 tout le monde s'accorde à dire que c'est un bon établissement scolaire
00:08:42 et le malheur a frappé hier.
00:08:46 L'autre actualité ce matin concerne le prix de l'essence.
00:08:49 Patrick Pouyanné, le PDG de Total, l'a annoncé,
00:08:52 il plafonne le prix du litre de 100 plombs 95
00:08:55 et le prix du litre de gasoil à 1,99€.
00:08:58 Si c'est en dessous, pas d'aide de la part de Total,
00:09:01 si c'est au-dessus, il y aura une aide
00:09:03 et il y aura ce plafond qui se mettra en place.
00:09:05 Patrick Pouyanné a fait l'annonce hier chez nos confrères de TF1
00:09:10 et Florian Tardif, c'était une demande du gouvernement.
00:09:14 – Oui tout à fait, aujourd'hui au sein de l'exécutif,
00:09:16 on assume que l'État ne peut pas être le seul à soutenir les ménages
00:09:20 en cette période d'inflation, chacun doit prendre sa part,
00:09:23 c'est ce qu'on m'explique en tout cas dans l'entourage du président de la République
00:09:26 d'où cette pression exercée sur Patrick Pouyanné
00:09:29 pour qu'il agisse en faveur du pouvoir d'achat des Français,
00:09:32 c'est ce qui a été acté hier soir en coulisses,
00:09:34 on lui faisait comprendre que soit en raison des bénéfices importants
00:09:37 que l'entreprise a réalisés au niveau mondial, je le précise,
00:09:39 il faisait un geste en direction des automobilistes,
00:09:42 soit l'État agissait, c'est-à-dire que l'État mettait en place
00:09:46 une taxe exceptionnelle pour ensuite la redistribuer
00:09:49 en direction des automobilistes, comprenez que soit Total donne,
00:09:53 soit c'est l'État qui prend et qui redistribue.
00:09:55 In fine, le résultat était le même,
00:09:57 sauf que dans le premier cas, c'était Total qui donnait.
00:10:00 Sauf qu'au sein de la classe politique, plusieurs élus
00:10:02 appellent le gouvernement à faire un geste supplémentaire
00:10:06 en direction des automobilistes, à baisser les taxes sur les carburants,
00:10:09 c'est notamment la proposition de Marine Le Pen ou bien de Fabien Roussel.
00:10:12 Pour l'heure, cette possibilité, Romain, n'est pas à l'étude.
00:10:14 On rappelle seulement dans l'entourage de l'exécutif
00:10:17 qu'une indemnité carburant a été mise en place au tout début de l'année
00:10:20 et a même été prolongée sur les 10 millions de bénéficiaires,
00:10:23 5,5 millions de personnes ont fait pour l'heure la demande.
00:10:27 Florian Tardif, merci Florian.
00:10:28 La guerre en Ukraine, demain, cela fera un an qu'elle a débutée.
00:10:33 Les Occidentaux sont prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre.
00:10:37 C'est ce qu'a dénoncé hier soir l'ambassadeur russe auprès de l'ONU.
00:10:42 Oui, il accuse l'Occident de s'obstiner dans une russophobie viscérale.
00:10:47 Je vous propose de l'écouter.
00:10:48 Il devient très clair que la crise ukrainienne
00:10:52 n'est devenue qu'un catalyseur pour que la russophobie viscérale remonte à la surface.
00:10:57 Elle a maintenant contaminé les élites américaines et européennes.
00:11:01 Elles sont maintenant en concurrence les unes avec les autres
00:11:04 dans le nombre de sanctions qu'elles imposent à mon pays.
00:11:08 Alors qu'en réalité, ces sanctions frappent plus durement le monde en développement.
00:11:13 Dans leur désir de vaincre la Russie par tous les moyens possibles,
00:11:17 ils peuvent sacrifier non seulement l'Ukraine,
00:11:19 mais ils sont prêts à plonger le monde entier dans l'abîme de la guerre.
00:11:22 Poutine aux войnes.
00:11:23 Le sport à présent avec le match nul entre Leipzig et Manchester City.
00:11:30 Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:11:32 Des déménagements d'exception, on dit.
00:11:34 Chapeau les bretons.
00:11:36 Information sur déménageurs-bretons.fr
00:11:38 C'était un match au Red Bull Stadium en Allemagne.
00:11:42 Score final un partout.
00:11:43 Les Sky Blues ont été très forts en première mi-temps
00:11:46 et ont ouvert le score à la 27e minute.
00:11:49 La deuxième période a été dominée par Leipzig qui égalise à la 70e.
00:11:53 Tout sera à faire dans trois semaines à l'Etihad Stadium en Angleterre
00:11:57 pour le match retour.
00:11:58 Ce sera le 14 mars.
00:11:59 Et l'autre grande rencontre hier soir, toujours en Ligue des champions,
00:12:02 c'est l'Inter Milan qui recevait le FC Porto à San Siro.
00:12:06 1-0 pour les Italiens grâce à un but de l'attaquant belge Romelu Lukaku
00:12:11 en seconde période.
00:12:12 L'international a marqué à la 86e
00:12:14 alors que Porto jouait à 10 joueurs depuis l'expulsion d'Otavio
00:12:18 pour deux cartons jaunes.
00:12:19 Les deux équipes, deuxième de leur championnat respectif,
00:12:22 se retrouveront le mardi 14 mars à Porto pour le match retour.
00:12:25 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:12:30 Des déménagements d'exception, on dit.
00:12:32 Chapeau les bretons.
00:12:33 Information sur déménageurs-bretons.fr
00:12:36 CNews 6h11.
00:12:37 Merci d'être avec nous.
00:12:38 Restez bien sur CNews.
00:12:39 Dans un instant, on va parler de plusieurs sujets,
00:12:41 notamment du manque d'eau en France.
00:12:43 Le gouvernement craint des mesures de restriction
00:12:46 de consommation d'eau dès le mois prochain,
00:12:49 dès le mois de mars, vous avez bien entendu.
00:12:51 On va aller dans un instant dans le Var.
00:12:52 Les nappes sont à sec dans le Var.
00:12:54 À tout de suite.
00:12:55 CNews, il est 6h13.
00:13:00 Merci d'être avec nous.
00:13:01 Tout d'abord, le point info avec Audrey Bertheau.
00:13:04 Une professeure d'espagnol Agnès Lasalle
00:13:08 s'est faite poignarder hier par un élève.
00:13:10 Les faits ont eu lieu au collège lycée Saint-Thomas d'Aquin
00:13:12 à Saint-Jean-de-Luz.
00:13:13 Une minute de silence sera respectée à 15h
00:13:16 dans tous les établissements scolaires.
00:13:18 L'auteur présumé de l'agression, âgé de 16 ans,
00:13:20 a été placé en garde à vue.
00:13:22 Ce sondage CSA pour CNews, un tiers des Français
00:13:24 connaissent des personnes dans leur entourage
00:13:26 à qui il arrive de consommer des drogues.
00:13:29 Et parmi ces Français, la moitié déclare avoir constaté
00:13:32 qu'il arrivait à l'une ou plusieurs de ses consommateurs
00:13:35 de conduire un véhicule après avoir consommé de la drogue.
00:13:39 Enfin, la Caisse nationale d'assurance maladie propose
00:13:41 que la consultation chez le généraliste,
00:13:43 actuellement à 25 euros, passe à 30 euros.
00:13:46 Pour les médecins n'acceptant pas ces engagements,
00:13:48 la consultation serait fixée à 26,50 euros.
00:13:53 Après le drame de Saint-Jean-de-Luz,
00:13:54 la question de l'insécurité dans les établissements scolaires
00:13:57 se pose à nouveau.
00:13:59 Une étude montre une augmentation des violences
00:14:01 au sein des écoles, au sein des lycées et des collèges,
00:14:05 principalement, bien sûr.
00:14:06 Explication et information avec Valentine Leboeuf.
00:14:11 Après le drame de Saint-Jean-de-Luz,
00:14:12 l'émotion est unanime au sein de l'éducation nationale.
00:14:16 Le ressenti des enseignants quant à la sécurité est lui partagé.
00:14:20 Le représentant du SNALC, un syndicat de la profession,
00:14:23 est inquiet depuis plusieurs années.
00:14:24 Il ne faut pas croire que parce que vous entrez dans un collège
00:14:29 ou dans un lycée en France,
00:14:31 les élèves ne peuvent pas apporter des armes
00:14:35 ou des objets dangereux.
00:14:38 Selon une étude, le niveau de violence dans les classes
00:14:40 a augmenté de 20% en 2022
00:14:43 et vient majoritairement des parents d'élèves.
00:14:45 Ce qui n'empêche pas certains enseignants
00:14:47 d'exercer leur métier sereinement,
00:14:48 comme Franck Yal, professeur de mathématiques.
00:14:51 Je n'ai pas peur.
00:14:52 Le professeur ne doit pas être un métier à risque.
00:14:55 Je pense qu'il ne l'est pas forcément,
00:14:57 mais c'est un métier qui est difficile.
00:14:59 Pour protéger les enseignants,
00:15:01 certains voudraient des mesures de sécurité
00:15:03 renforcées à l'entrée des établissements scolaires.
00:15:06 Ce député est lui contre la fouille des élèves.
00:15:08 Il me semble au contraire qu'il faut les encadrer,
00:15:11 il faut leur proposer une assistance psychologique,
00:15:15 mais ne pas vouloir à chaud comme cela
00:15:18 prendre des décisions qui seraient disproportionnées
00:15:22 et qui attendraient à notre liberté.
00:15:26 Certains enseignants déplorent le manque d'effectifs
00:15:28 et de moyens pour pouvoir faire face aux difficultés du métier.
00:15:32 Le procès de l'incendiaire de la rue Erlanger,
00:15:34 le verdict est attendu aujourd'hui.
00:15:36 27 ans de réclusion criminelle ont été réclamés hier
00:15:38 contre l'accusé Essia Boularès.
00:15:42 Le drame avait causé 10 morts et des dizaines de blessés.
00:15:45 C'était en 2019.
00:15:46 Oui, l'avocat général a admis que le discernement
00:15:49 de l'incendiaire était alerté au moment des faits,
00:15:52 comme l'ont conclu deux expertises psychiatriques.
00:15:55 Mais il a demandé de ne pas appliquer la réduction de peine
00:15:57 au regard de la gravité extrême de la tragédie
00:16:00 provoquée par son action volontaire.
00:16:02 Noémie Schultz suit ce procès pour C News
00:16:04 à la Cour d'assises de Paris.
00:16:07 Ce matin, à 9h30, Essia Boularès aura une dernière fois la parole.
00:16:11 Peut-être demandera-t-elle à nouveau pardon
00:16:13 aux victimes de l'incendie.
00:16:14 Peut-être répétera-t-elle ce qu'elle a dit
00:16:16 à de nombreuses reprises pendant le procès.
00:16:18 Jamais elle n'a voulu la mort de qui que ce soit.
00:16:21 Hier, dans son réquisitoire, l'avocat général a rappelé
00:16:23 aux jurés que selon la loi, peu importe que l'incendiaire
00:16:26 est pensé aux conséquences de son acte,
00:16:28 le crime qui lui est reproché, c'est l'acte invraisemblable
00:16:31 d'allumer un feu dans un bâtiment habité
00:16:33 contre une femme qui, selon lui, représente un risque majeur
00:16:36 pour la société, qui ne se soigne que quand elle n'a plus le choix.
00:16:39 Il a requis 27 années de prison assortie d'une période
00:16:41 de sûreté des deux tiers.
00:16:43 La défense d'Essia Boularès, elle, a longuement insisté
00:16:45 sur l'état mental de l'accusé, son passif psychiatrique,
00:16:48 30 hospitalisations en 23 ans, dont une à Saint-Anne
00:16:52 quelques jours seulement avant les faits.
00:16:54 L'avocat de l'accusé a demandé aux jurés de prendre
00:16:57 la distance nécessaire pour juger, s'extraire
00:16:59 de la souffrance insondable des victimes.
00:17:02 Cette distance qui fait qu'à la fin, vous allez prendre
00:17:04 une décision qui n'est pas qu'un raisonnement intellectuel,
00:17:06 mais une alchimie qui s'appelle la justice.
00:17:09 On manque d'eau en France, on manque d'eau,
00:17:12 avec le nouveau record de 32 jours sans pluie.
00:17:16 32 jours consécutifs sans pluie, des restrictions d'eau inédites.
00:17:20 Ce profil dès le mois prochain, dès le mois de mars.
00:17:23 La France est en état d'alerte avec environ deux mois
00:17:26 de retard de remplissage des nappes phréatiques,
00:17:29 ce qu'a déploré le ministre de la Transition écologique.
00:17:31 Hier, dans le Var, la commune aux 16 fontaines
00:17:34 prend plein fouet à la sécheresse.
00:17:36 Reportage de Laure Parrain.
00:17:37 Elle ne coule plus depuis les dernières pluies significatives
00:17:41 de novembre.
00:17:41 Les 16 fontaines du village ne sont plus alimentées.
00:17:44 La source, l'Yvonne, est à sec.
00:17:47 C'est une catastrophe quand même.
00:17:49 Le pire, je pense, ce sera cet été.
00:17:51 Les touristes qui vont venir, le besoin d'eau qui se fera sentir
00:17:55 au mois de juillet-août jusqu'en septembre, octobre.
00:17:57 L'alimentation a baissé progressivement quand même.
00:18:01 Il y a bien quelques années que la nappe ne se recharge plus.
00:18:03 Là, maintenant, on est arrivé à un point vraiment critique.
00:18:07 Pour la première fois en hiver, la commune est en alerte
00:18:10 sécheresse renforcée.
00:18:12 Mes administrés, ils sont comme moi.
00:18:14 Ils voient très bien que la pluie ne tombe pas.
00:18:16 Mais là, on les sensibilise vraiment d'économiser cette eau,
00:18:18 d'économiser cette eau.
00:18:20 Alors comment ?
00:18:20 En respectant l'arrêté préfectoral, en ne pas arrosant
00:18:23 ou en arrosant à partir de 20 heures.
00:18:26 Mais c'est très compliqué.
00:18:27 Je vous avoue que c'est très compliqué.
00:18:29 Compliqué malgré ce ciel menaçant signe de pluie
00:18:32 dans les prochaines heures.
00:18:33 Les précipitations annoncées par Météo France ne suffiront pas
00:18:36 à rattraper le déficit historique et à recharger les nappes phréatiques.
00:18:41 Voilà, inquiétude dans le Var, inquiétude un petit peu partout
00:18:44 en France pour tout vous dire.
00:18:45 Allez, restez bien avec nous.
00:18:46 Dans un instant, les tout derniers chiffres de la fraude fiscale
00:18:49 annoncés ce matin par Gabriel Attal, le ministre du Budget,
00:18:52 le ministre des Comptes publics dans le Parisien.
00:18:56 Bercy espère récupérer près de 15 milliards d'euros.
00:19:00 Eric de Ritmaten pour tout nous expliquer dans quelques instants.
00:19:03 A tout de suite.
00:19:04 L'économie avec Eric de Ritmaten.
00:19:19 Eric, vous allez nous parler de la fraude fiscale.
00:19:21 C'est un phénomène qui fait frémir le gouvernement.
00:19:24 Bon, la fraude fiscale explose.
00:19:26 Les contrôles et les rappels ont permis de demander
00:19:30 beaucoup d'argent à tous les fraudeurs.
00:19:32 Combien exactement ? Parce que l'argent n'est pas encore rentré dans les caisses.
00:19:35 Non, c'est ça, les contrôles ont été faits en 2022.
00:19:37 Maintenant, il y a un recouvrement, comme on dit, qui est en cours
00:19:40 et ça représente 14 milliards 600 millions.
00:19:42 Donc, c'est quand même une somme très importante.
00:19:44 C'est ce que révèle Le Quotidien aujourd'hui en France,
00:19:46 qui a interviewé justement Gabriel Attal, le ministre de l'Action et des Comptes publics.
00:19:50 Alors, il n'y a pas que la fraude aux cotisations ou à la non-déclaration de revenus,
00:19:54 mais il y a aussi beaucoup de fraude aux douanes.
00:19:55 C'est-à-dire, c'est le tabac, par exemple, qui rentre illégalement.
00:19:58 En tout cas, les résultats sont historiques, dit le ministre.
00:20:01 Et rien que les impayés des entreprises, ça représente 9 milliards d'euros.
00:20:06 9 milliards, pour vous donner une idée, c'est deux fois le budget du ministère de la Justice.
00:20:11 Alors, il y a la fraude à la TVA qui est également en hausse,
00:20:13 même si les sommes récupérées sont quand même assez faibles,
00:20:15 2 milliards, alors qu'on l'estime à 10 fois plus, cette fraude à la TVA.
00:20:19 On estime qu'elle est plutôt autour de 20 milliards.
00:20:21 Mais heureusement, il va y avoir les factures électroniques, dit Gabriel Attal.
00:20:25 Et donc, ces factures devraient mettre un terme, justement, à ces fraudes organisées,
00:20:29 notamment sur la TVA, qui n'est pas versée.
00:20:31 Est-ce que les particuliers sont concernés également ?
00:20:34 Alors oui, ils sont concernés, dans une moindre mesure par rapport à tout le reste.
00:20:37 Mais c'est souvent des sous-déclarations de revenus.
00:20:39 C'est aussi des crédits d'impôt qui n'auraient pas dû être versés.
00:20:43 Et donc, ils sont rappelés ensuite par l'État.
00:20:45 Et si on ajoute les pénalités, parce que vous savez qu'il y a 40 % de pénalités
00:20:49 quand on a reçu de l'argent de manière indue, ou que l'on n'a pas payé ou sous-payé ses impôts,
00:20:54 eh bien là, ça va représenter 5,5 milliards d'euros de rentrées d'argent.
00:20:58 Alors, comment on est-on arrivé tout d'un coup à une efficacité sur cette chasse à la fraude ?
00:21:04 Eh bien, c'est de nouveau, Gabriel Attal parle de l'intelligence artificielle.
00:21:07 Ce sont des logiciels qui permettent de croiser des données
00:21:10 qui détectent les anomalies entre le train de vie et les revenus.
00:21:15 Il y a aussi le travail au noir, bien sûr.
00:21:16 Il y a tout le reste, le social, les cartes vitales qui sont fausses,
00:21:19 les centres médicaux bidons qu'on voit fleurir dans les rues,
00:21:22 les allocations familiales, les RSA qui sont versées sans raison.
00:21:25 Mais il faut le reconnaître, sur ce point, c'est quand même un peu une goutte d'eau
00:21:28 parce que Gabriel Attal donne le chiffre de 790 millions d'euros.
00:21:32 Or, les études qui sont faites par la Cour des comptes montrent parfois,
00:21:37 et d'ailleurs Charles Prats en parle souvent,
00:21:39 on est plutôt autour de 30 milliards d'euros de fraude présumée sur le social.
00:21:43 Alors, je termine par un point, deux choses nouvelles.
00:21:45 D'abord, les retraites ne seront plus versées à l'avenir sur un compte domicilier à l'étranger,
00:21:51 mais il faudra avoir un compte en France.
00:21:52 Ça, c'est un projet plus lointain.
00:21:54 Il y aura vérification d'identité, y compris des passagers aériens,
00:21:58 pour savoir s'ils sont résidents français ou résidents étrangers.
00:22:01 Et puis, d'une manière générale, les allocations familiales,
00:22:04 dès le 1er juillet, ne seront plus versées sur un compte étranger.
00:22:08 Éric Derritte-Mathenne, merci beaucoup Éric.
00:22:11 6h25, restez bien avec nous, dès le début du journal de 6h30,
00:22:14 portrait d'Agnès Lassalle.
00:22:16 Elle avait 52 ans, elle était professeure d'espagnol.
00:22:18 Elle a été tuée, poignardée par un de ses élèves dans un collège-lycée,
00:22:23 a priori, sans problème, son portrait dans un instant.
00:22:28 Tout d'abord, le temps avec Karine Durand et on commence avec la météo des neiges.
00:22:33 La météo avec BD Or.
00:22:35 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique.
00:22:38 L'agence BD Or, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:22:42 Les observations dans les stations de ski,
00:22:43 des températures faiblement positives au dévolu,
00:22:46 un risque d'avalanche faible de niveau 1.
00:22:48 La station propose seulement 1 km d'activité nordique,
00:22:51 36 pistes sur 52 sont ouvertes.
00:22:54 Quelques flocons reviendront des 1800 m d'altitude,
00:22:56 localement dans les Alpes du Sud.
00:22:58 Une neige dure à la norma, 25 pistes sur 29 à votre disposition,
00:23:02 un indice de sciabilité de 10 sur 10.
00:23:04 La totalité des remontées mécaniques sont en service,
00:23:06 50% du domaine est couvert en neige de culture.
00:23:09 Une neige de printemps en plein hiver, en ce moment au Liorant.
00:23:12 Un risque d'avalanche faible, des températures observées positives.
00:23:15 Le retour en station à ski est assuré sur tous les secteurs.
00:23:19 La météo avec BD Or.
00:23:21 L'agence BD Or vous donne accès au marché de l'or physique.
00:23:24 L'agence BD Or, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:23:28 La météo tout de suite avec Karine Durand.
00:23:31 La météo avec Groupe Verlaine.
00:23:33 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
00:23:36 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:23:40 Karine Dufroi, ce matin en Bretagne,
00:23:42 vous faites le point sur les températures.
00:23:44 Les températures ont chuté sur l'ensemble du Nord-Ouest,
00:23:48 en particulier sur la Bretagne.
00:23:50 C'est là qu'on a les températures les plus basses, les plus marquantes.
00:23:53 Ce matin, à peine 0 degré sur Quimper, sur Rennes,
00:23:56 2 degré sur Caen et 3 degré sur Beauvais dans l'Oise.
00:24:01 En ce qui concerne le reste du pays, un temps très perturbé.
00:24:05 Sur le sud, le Sud-Ouest en lien avec une dépression sur l'Espagne
00:24:09 qui envoie ses pluies abondantes sur le Sud-Ouest du pays.
00:24:12 Et ses chutes de neige à 600-800 mètres sur les Pyrénées.
00:24:16 Neige abondante également sur les Hauts-de-Pyrénées.
00:24:19 Tout cela va se décaler progressivement vers le Golfe du Lion,
00:24:22 mais aussi remonter vers les pays de la Loire.
00:24:25 Sur le Nord, c'est nuageux avec parfois quelques gouttes.
00:24:28 Et toujours cette bise qui donne un ressenti bien frais sur les côtes de la Manche.
00:24:33 Quelques éclaircies vont arriver à percer les nuages au cours de l'après-midi
00:24:36 sur la région Grand-Est.
00:24:37 Par contre, les pluies vont persister sur le Sud-Ouest, l'arc Atlantique,
00:24:41 mais également sur les Pyrénées.
00:24:43 La limite pluie-neige, d'ailleurs attention, sur les Pyrénées,
00:24:46 va s'abaisser progressivement dans la journée.
00:24:48 Et ce soir, elle descendra à 300-400 mètres.
00:24:50 On pourra voir quelques chutes de neige aussi sur les Alpes,
00:24:52 mais en moins grande quantité.
00:24:54 Les températures ce matin sont donc en baisse par rapport au jour précédent,
00:24:58 comme on l'a vu sur le Nord-Ouest, mais également sur la région parisienne.
00:25:01 7 degrés, un maximum ce matin de 9 pour Nice ou encore Cannes.
00:25:06 Au cours de l'après-midi, le ressenti est bien souvent printanier.
00:25:09 Encore une fois, on est au-dessus des moyennes de saison.
00:25:12 12 sur Paris, 9 sur Brest par exemple, et toujours 16 degrés sur le pourtour méditerranéen.
00:25:19 De ce côté-là, on se croirait vraiment au mois d'avril.
00:25:21 Pour les jours suivants, on va retrouver encore ce temps très perturbé sur le Sud,
00:25:25 vendredi uniquement, avec encore de la neige, d'ailleurs sur le massif central, sur les Alpes.
00:25:30 Et puis, entre samedi et dimanche, place à un temps hivernal, froid, sec, lumineux,
00:25:35 mais avec le retour de gelée, parfois vive d'ailleurs le matin.
00:25:39 Et pour finir ce bulletin, je vous emmène à l'étranger, aux États-Unis,
00:25:42 avec la tempête de neige olive et de glace également,
00:25:46 avec des pluies verglassantes qui paralysent le nord du pays, le Minnesota, le Wisconsin,
00:25:51 de la neige abondante, notamment sur les montagnes en Californie.
00:25:55 450 000 foyers sont privés d'électricité actuellement.
00:25:59 Il faut savoir que les températures vont pouvoir descendre là-bas jusqu'à -30 degrés.
00:26:03 Il y aura sans aucun doute des records de température pour cette période,
00:26:07 mais aussi des records en termes de chute de neige.
00:26:09 Tout cela associé à du vent à 120 km/h.
00:26:12 Cela donne de véritables conditions dantesques de blizzard.
00:26:16 - 6h29, bienvenue à tous.
00:26:27 A la une ce matin, Agnès Lassalle a marqué plusieurs générations d'élèves.
00:26:33 A Saint-Jean-de-Leuze, avant d'être assassinée par un élève hier, élève de 16 ans,
00:26:38 on a recueilli plusieurs témoignages émouvants, vous allez les entendre.
00:26:42 L'élève qui a assassiné cette professeure avait un couteau dans son sac.
00:26:45 Comment est assurée la sécurité dans les établissements scolaires ?
00:26:48 On sera avec une représentante du syndicat de police Alliance à 6h45.
00:26:53 Avant le passage de Pierre Palmade devant la justice,
00:26:56 demain nouveau passage pour une éventuelle incarcération.
00:26:58 L'un des proches du conducteur de la voiture percutée par Pierre Palmade
00:27:02 témoigne ce matin sur CNews.
00:27:04 Il veut que Pierre Palmade aille en prison.
00:27:08 Un tiers des Français connaissent des consommateurs de drogue.
00:27:10 C'est le résultat d'un sondage CSA pour CNews qu'on vous révèle ce matin.
00:27:14 On y revient tout au long de la matinée.
00:27:16 Et puis ce soir, Nantes reçoit la Juventus Turin en Ligue Europa.
00:27:20 Un barrage retour après le match nul des Canaries à Turin.
00:27:23 Une rencontre qui s'annonce grandiose.
00:27:26 Qui était Agnès Lassalle, l'enseignante tuée hier en plein cours par un élève âgée de 52 ans ?
00:27:32 Elle vivait à Abiaritz dans les Pyrénées-Atlantiques,
00:27:34 à quelques dizaines de kilomètres seulement de Saint-Jean-de-Luz.
00:27:37 Ceux qui l'ont connue nous racontent justement Mathilde Kouveli-Fleurnoy.
00:27:43 Agnès Lassalle, enseignante à l'espagnol.
00:27:46 Âgée de 52 ans, cette professeure du lycée privé catholique Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz
00:27:51 était appréciée de ses élèves.
00:27:52 "Tous troublés, tous choqués, on a tous eu la même réaction,
00:27:56 que ça arrive ici, que ça lui arrive à elle."
00:27:58 "C'était une professeure, elle n'avait rien de spécial, elle était gentille."
00:28:03 "C'était une très bonne enseignante à aider les gens qui avaient des difficultés.
00:28:06 J'en garde des très bons souvenirs."
00:28:08 "Une prof passionnée, elle aimait son boulot, elle voulait tout faire pour qu'on réussisse.
00:28:12 Elle n'était pas très sévère, elle n'était pas très autoritaire avec nous,
00:28:15 elle était vraiment une prof idéale."
00:28:17 Une professeure idéale mais également une très belle personne,
00:28:20 selon la mère de Biarritz qui connaissait cette enseignante par le biais de ses enfants.
00:28:24 "Mon aîné a eu cette professeure comme professeure principale.
00:28:29 Au sens noble du terme, une gentille personne,
00:28:33 et une femme très à l'écoute des élèves et très désireuse d'accompagner les enfants
00:28:38 dans ce qu'on appelle une forme de bienveillance, en tout cas elle traduisait cet esprit-là."
00:28:44 Cette enseignante décrite comme à l'écoute et discrète a perdu la vie hier.
00:28:48 Une enquête a été ouverte pour assassinat.
00:28:52 Alors que s'est tendu du suspect, il est âgé de 16 ans,
00:28:55 il n'était pas connu des services de police et de justice,
00:28:58 et son état est compatible avec une garde à vue.
00:29:02 Écoutez ce que nous a dit le psychologue Stéphane Clerget.
00:29:06 Il explique que l'adolescent souffre probablement, probablement de paranoïa.
00:29:11 "C'est très technique mais dans les délires paranoïaques,
00:29:14 il n'y a pas d'agitation inutile, on a un objectif et on peut apparaître très normal à côté.
00:29:22 Donc ça peut être effectivement une bouffée délirante de nature paranoïaque.
00:29:27 Qu'est-ce que c'est qu'une bouffée délirante ?
00:29:29 C'est un épisode aigu qui s'étale sur quelques semaines, voire quelques mois,
00:29:34 et qui conduit à délirer, c'est-à-dire qu'on est coupé de la réalité
00:29:40 et on a des idées fausses en tête et du coup on va adapter nos comportements à ces idées fausses.
00:29:45 Et ces idées peuvent être par exemple des idées de persécution.
00:29:48 Cette personne est le diable, elle me menace, elle en veut à ma famille,
00:29:53 et donc il faut que je l'émine, c'est une question de survie."
00:29:57 Voilà Stéphane Clerget, psychiatre, le docteur Clerget.
00:30:00 Pour David Lebars, secrétaire général du syndicat des commissaires de police UNESA,
00:30:05 il est urgent de s'occuper également des élèves sous le choc,
00:30:08 des élèves qui ont assisté à ce drame.
00:30:10 "Les victimes, maintenant qu'il y a un mort et qu'il y a une affaire dramatique,
00:30:14 ce sont tous les élèves qui ont assisté à ça.
00:30:15 Eux, ils sont vraiment à prendre en charge rapidement,
00:30:18 parce qu'en plus ils vont subir l'enquête.
00:30:19 Pour les parents, pour les enfants, il va falloir leur apprendre à ne pas culpabiliser,
00:30:22 à débriefer, ce n'est pas d'autres mots, des séances qui nécessitent...
00:30:27 Quand on voit des choses comme ça, même quand on est professionnel,
00:30:30 pompier, policier, quand on assiste à des choses comme ça,
00:30:32 c'est déjà très dur, on est marqué à vie.
00:30:34 Alors imaginez quand vous êtes mineur dans une classe."
00:30:36 Voilà, et on sera à 7h moins le quart en direct avec une représentante du syndicat de police Alliance.
00:30:41 Patrick Pouyanné, le PDG de Total Énergie, annonce le plafonnement du prix des carburants chez Total.
00:30:47 Jusqu'à la fin de l'année, plafonnement à 1,99€ pour le litre de sans plomb 95
00:30:53 et 1,99€ également pour le sans plomb, pour le gazoil.
00:30:58 Éric Doré, te m'attends les détails.
00:31:00 "Oui, écoutez, premièrement, c'est un peu la pression de hier d'Emmanuel Macron.
00:31:05 Rappelez-vous, lorsqu'il a dit qu'il faut que les compagnies pétrolières se bougent,
00:31:09 eh bien c'est fait, en rappelant quand même que Total appartient à l'État à hauteur de 15%,
00:31:12 donc c'est quand même plus facile de faire bouger les lignes.
00:31:15 En tout cas, effectivement, cette fois-ci, il n'y aura pas de ristourne de la part de Total Énergie,
00:31:19 mais un plafond, vous l'avez dit, donc pour le sans plomb 95 et sur le gazoil.
00:31:24 On ne dépassera pas 1,99€ si toutefois l'essence venait à s'enflammer, si je puis dire.
00:31:29 3 400 stations concernées, et cela à partir du 1er mars,
00:31:33 sauf sur les autoroutes, ce sera dès le week-end prochain.
00:31:37 Voilà, alors ça durera jusqu'à la fin de l'année.
00:31:39 Maintenant, il reste à savoir si les autres compagnies,
00:31:41 Exson, Exxon, Exxon Mobil et les autres suivront le mouvement.
00:31:44 Cela n'est pas certain, puisque précédemment, lorsqu'il y avait eu la remise de Total Énergie,
00:31:50 eh bien, qui était, rappelons-le, de 20 et 10 centimes,
00:31:52 eh bien cela n'avait pas été suivi par les autres compagnies pétrolières.
00:31:55 Il faut préciser aussi, pour terminer, que le baril de pétrole, curieusement, est relativement faible.
00:32:01 Actuellement, il est à 80€, le baril de Brent, de la mer du Nord.
00:32:06 Tout le monde se dit "mais comment se fait-il que l'essence coûte si cher ?"
00:32:09 Eh bien, c'est tout simplement parce que le raffinage, la logistique et la distribution
00:32:13 sont en train de monter en flèche, pour des raisons d'organisation,
00:32:18 puisque vous savez que maintenant, le diesel ne peut plus être importé de Russie.
00:32:23 Voilà donc tout ça, ce sont les explications.
00:32:25 Et le principal, c'est que le prix des carburants sera plafonné à 1,99€,
00:32:30 sauf le diesel qui est Excellium, le gasoil Excellium, et le sandplon 98.
00:32:36 Merci beaucoup Eric Derec de Matten.
00:32:37 Qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'en pensent les clients de chez Total Bornet ?
00:32:41 Allez, vous posez la question ce matin, écoutez.
00:32:44 C'est un peu bien, mais bon, c'est encore cher quand même.
00:32:48 Ce n'est pas assez suffisant, il faut descendre un peu.
00:32:50 Non, pas assez.
00:32:51 1,99€, enfin on est à peu près à 2€, c'est quand même hors de prix.
00:32:57 En fait, toutes ces mesures sur l'essence, c'est un peu de la poudre aux yeux
00:33:01 par rapport à l'augmentation du coût de la vie, qui est quand même très importante.
00:33:05 Non, le geste n'est pas suffisant, ça c'est sûr.
00:33:08 On attend, qu'est-ce qu'on va voir, quels gestes vont faire le gouvernement ?
00:33:11 J'espère qu'ils vont penser à nous, parce que c'est vrai qu'on travaille à déficit.
00:33:15 On travaille, soit disant, mais on perd beaucoup d'argent avec le gasoil.
00:33:18 Voilà, accueil, on va dire, frisquet.
00:33:23 En même temps, lors de la question, est-ce que vous voulez plus d'aide ?
00:33:27 Ils ne vont pas dire non.
00:33:29 Vous vous répondriez.
00:33:31 Oui, vous accepteriez.
00:33:33 Bon, bon, allez.
00:33:35 L'affaire Palmade, demain, 15 jours après l'accident de la route dans lequel il est impliqué,
00:33:40 l'humoriste est convoqué devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
00:33:43 Il sera question de son incarcération ou pas.
00:33:45 Placement en détention provisoire, dans une prison, pas avec un bracelet électronique.
00:33:51 Le cousin du conducteur blessé s'est livré sur CNews au micro de Jeanne Cancart.
00:33:56 Elle témoigne avec énormément de dignité, vous allez le voir.
00:33:58 Pour lui, la notoriété de Pierre Palmade joue en sa faveur face à la justice.
00:34:02 Est-ce que pour vous, le fait que Pierre Palmade soit une célébrité,
00:34:07 le fait qu'il soit connu en France, ça change quelque chose au niveau judiciaire ?
00:34:11 Oui, Pierre Palmade est connu en France.
00:34:15 C'est pour ça que la justice ne fait pas…
00:34:19 Je suis sûr qu'il va avoir 20 rodés, Pierre Palmade ne va pas prendre en prison.
00:34:23 J'utilise 20 rodés, je le souhaite, il va les mettre en prison,
00:34:27 pas les laisser avec un bracelet.
00:34:29 On n'est vraiment pas content.
00:34:31 Même quand il sortait du tribunal, vraiment, il était trop à l'aise.
00:34:35 Parce qu'il savait comment il allait faire avec un bracelet,
00:34:37 il savait qu'il ne va pas en prisonner.
00:34:39 Et vraiment pour nous, ça nous a touché trop.
00:34:42 Vous trouvez aujourd'hui qu'avec cette histoire, la justice, elle est injuste ?
00:34:47 Pour moi, non.
00:34:49 Quand j'ai attendu la fille et le bracelet, il va le laisser, pour moi, ce n'est pas juste.
00:34:54 Quand il va être juste, pour moi, la justice, quand il va le mettre en prison,
00:34:58 on va dire "ok".
00:34:59 Le bracelet, il a déjà malade, il ne veut pas sortir de chez lui dans deux mois.
00:35:04 Tu mets le bracelet, tu ne mets pas le bracelet, ça n'a rien.
00:35:06 Tu vois ?
00:35:07 Tu mets le bracelet, tu ne mets pas le bracelet, ça ne change rien pour lui.
00:35:11 Il est chez lui quand même.
00:35:13 À l'hôpital ?
00:35:13 Voilà.
00:35:14 L'hôpital, chez lui, c'est la même chose.
00:35:16 Là, dans le délai, dans le passé tribunal, s'il va être mis en prison,
00:35:21 on va voir la justice, elle est bien, on va être content.
00:35:25 Même si mon cousin est malade, il a beaucoup de douleur dans notre cœur.
00:35:29 Quand il va être mis en prison, il peut souffrir, respirer un peu.
00:35:33 Je veux que Pierre Paël Mad aille en prison,
00:35:36 nous a dit le cousin du conducteur victime.
00:35:39 Et justement, regardez ce sondage, c'est ça pour ces news
00:35:42 qu'on vous révèle ce matin dans La Matinale.
00:35:44 Un tiers des Français connaissent des personnes dans leur entourage
00:35:48 à qui il arrive de consommer des drogues.
00:35:51 Connaissez-vous des personnes dans votre entourage
00:35:52 à qui il arrive de consommer des drogues de manière occasionnelle ou régulière ?
00:35:56 Un tiers des Français répondent oui.
00:35:58 Parmi ceux qui répondent oui, la moitié déclarent avoir constaté
00:36:03 qu'il arrivait à ces personnes de conduire un véhicule
00:36:08 après avoir consommé de la drogue.
00:36:11 Daniel Simeca, médecin généraliste, s'exprime sur la banalisation de la drogue.
00:36:17 On a trop longtemps banalisé à la fois le cannabis et la cocaïne
00:36:21 en disant pour l'un comme pour l'autre,
00:36:23 non finalement il n'y a pas tellement d'addiction,
00:36:25 ce n'est pas comme l'héroïne, ce n'est pas comme ces drogues dites dures.
00:36:29 Finalement la cocaïne, ça met en forme,
00:36:32 mais il n'y a pas d'addiction, c'est absolument faux.
00:36:34 Il y a une addiction, il y a une altération des capacités de jugement.
00:36:38 Et puis pour le cannabis aussi, il y a une banalisation.
00:36:41 Le sujet, ce n'est pas de savoir s'il faut le légaliser ou pas,
00:36:45 mais il y a de toute façon une altération de la conscience.
00:36:50 Et donc là encore, et on le voit souvent chez les sujets les plus jeunes,
00:36:55 une vraie addiction.
00:36:57 Une vraie addiction.
00:36:59 C'est une rencontre que tout le peuple canarie attend avec impatience.
00:37:03 On parle football bien sûr.
00:37:06 Votre programme avec les déménageurs bretons,
00:37:08 des déménagements d'exception, on dit chapeau les bretons.
00:37:11 Information sur déménageurs-breton.fr
00:37:15 Oui, le peuple canarie, ce sont les supporters du FC Nantes bien sûr.
00:37:18 Après le très bon match nul ramené de Turin la semaine dernière, un but partout,
00:37:22 le FC Nantes se prend à rêver d'une qualification en huitième de finale
00:37:25 de l'Europa League contre la Juventus, Audrey.
00:37:28 La rencontre aura lieu ce soir dans un stade de la Beaujoire.
00:37:34 Voilà, et puis une belle image, une belle image,
00:37:36 celle de la mise à l'eau hier soir à l'Orient du nouveau bateau.
00:37:39 Imoca, Paprec, Arkea du skipper Johan Richombe.
00:37:44 Il mesure 60 pieds, on va le regarder ce bateau.
00:37:47 Et l'objectif du skipper, être dans les meilleurs du prochain Vendée Globe.
00:37:51 Forcément, le Tour du Monde à la voile sans escale et sans assistance
00:37:54 partira en novembre de l'année prochaine.
00:37:57 En attendant, il faudra participer à quelques courses de qualification.
00:38:00 Il est magnifique, on dirait une vraie Formule 1.
00:38:01 C'est une Formule 1, d'ailleurs, on dit les Formules 1 de la mer.
00:38:03 C'est un vrai design de Formule 1, magnifique.
00:38:08 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:38:12 Des déménagements d'exception, on dit.
00:38:14 Chapeau les bretons.
00:38:15 Informations sur déménageurs-breton.fr.
00:38:17 Restez bien avec nous, dans un instant, on va parler de ce qui s'est passé,
00:38:21 bien sûr, au collège lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luzon.
00:38:26 On sera avec une policière, Amandine Vanois du syndicat de police Alliance.
00:38:32 Est-ce que c'était imparable ou pas, un élève dans son collège, son lycée,
00:38:38 en l'occurrence avec un couteau ?
00:38:40 Beaucoup de questions à vous poser, Amandine Vanois.
00:38:42 À tout de suite.
00:38:43 C'est nous, il est 7h moins le quart.
00:38:50 On va revenir, bien sûr, sur l'enquête après le terrible assassinat d'une professeure,
00:38:56 hier, dans le collège lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luzon.
00:38:59 On est avec une policière.
00:39:01 Mais tout d'abord, le point faux avec Audrey Bertheau.
00:39:03 Au lendemain de la demande d'Emmanuel Macron de faire un geste,
00:39:08 Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energy,
00:39:10 annonce le plafonnement du prix des carburants jusqu'à la fin de l'année.
00:39:14 À partir du 1er mars, le litre de Super ou de Diesel ne dépassera pas 1,99€
00:39:19 dans les 3 400 stations services du groupe.
00:39:23 Le procès de l'incendiaire de la rue Erlanger, le verdict est attendu aujourd'hui.
00:39:27 27 ans de réclusion criminelle ont été réclamés hier contre l'accusé.
00:39:32 Le drame avait fait 10 morts et des dizaines de blessés.
00:39:34 L'avocat général a admis que le discernement de l'incendiaire était altéré au moment des faits.
00:39:40 Et puis, le gouvernement compte récupérer 14,6 milliards d'euros au titre de la fraude fiscale.
00:39:45 C'est ce qu'a annoncé hier le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.
00:39:48 En 2022, notre lutte contre la fraude a produit des résultats historiques.
00:39:52 S'est félicité le ministre.
00:39:55 Une professeure assassinée par un élève de 16 ans dans un lycée,
00:39:59 le lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz.
00:40:02 C'est dramatique évidemment.
00:40:04 On est avec Amandine Vanois, déléguée communication du syndicat de police Allianz.
00:40:08 Bonjour Amandine Vanois.
00:40:09 Bonjour.
00:40:10 Merci beaucoup d'être en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews.
00:40:13 Beaucoup de questions à vous poser bien sûr.
00:40:16 Déjà sur l'élève.
00:40:19 L'élève est allé à l'école avec un couteau qu'il avait dans un sac.
00:40:24 Bon, ça c'est imparable.
00:40:28 Alors on est à 24 heures, même pas 24 heures de l'affaire.
00:40:32 Donc du coup, on va rester vraiment très prudent sur les investigations qui sont en cours.
00:40:37 Les premiers éléments effectivement, c'est que l'élève, donc cet élève de 16 ans qui était en classe d'espagnol,
00:40:42 s'est levé, a fermé la porte et aurait sorti un couteau.
00:40:48 Et s'est directement en fait approché de sa professeure pour la moinarder d'un seul coup.
00:40:53 Ce couteau visiblement était dans un sac.
00:40:56 Maintenant, il se peut qu'il l'ait ramené de l'extérieur.
00:41:00 Mais ça, c'est vraiment encore...
00:41:02 On est tout au début de l'enquête.
00:41:03 Ça ne fait même pas 24 heures que ce drame est arrivé.
00:41:07 Donc voilà, on a une première garde à vue qui est en train d'arriver à son terme.
00:41:13 Il y aura certainement une prolongation avec une deuxième garde à vue de 24 heures
00:41:17 qui permettra aussi d'avoir plus de précision à ce sujet.
00:41:21 On peut garder un mineur pendant 48 heures au maximum ?
00:41:25 Oui, en plus, il a 16 ans révolu.
00:41:27 Donc du coup, on a une minorité qui est avérée, mais il pourrait même être jugé comme un majeur.
00:41:32 Donc on peut partir sur 24 heures avec une prolongation de 24 heures, donc 48 heures au total,
00:41:37 avant sa mise à disposition du magistrat, sa présentation.
00:41:41 Sa présentation à la justice.
00:41:43 Comment mène-t-on une telle enquête quand l'auteur semble atteint de troubles psychiatriques ?
00:41:50 À l'enquête, au départ, il y a une interpellation qui se passe de manière classique.
00:41:54 L'individu, en plus, n'oppose aucune résistance.
00:41:57 Rapidement, il va effectivement se confier comme quoi il a entendu des voix.
00:42:01 Donc il y a toutes les précautions qui sont mises en place, comme dans toute garde à vue d'ailleurs.
00:42:06 Il y a un médecin qui est passé dans la première heure pour déterminer s'il était compatible,
00:42:13 si son état était compatible avec une mesure de garde à vue.
00:42:16 Et ensuite, il va y avoir toute une expertise médicale qui va déterminer si oui ou non,
00:42:21 il était en plein discernement lorsqu'il a commis cet acte ou pas.
00:42:26 Mais ça, c'est vraiment à terme.
00:42:28 L'enquête ne fait que commencer.
00:42:30 C'est vrai qu'on travaille énormément dans l'urgence au départ,
00:42:33 pour vraiment figer la situation, faire les premières constatations,
00:42:36 essayer de prendre à chaud tous les témoignages des personnes qui étaient sur place.
00:42:43 Et ensuite, d'une manière concomitante, il va y avoir cette expertise qui va être diligentée
00:42:48 pour déterminer s'il était en discernement ou non.
00:42:52 S'il était en discernement ou non.
00:42:54 Il va falloir entendre les élèves témoins.
00:42:57 Il faut attendre le feu vert des médecins parce que certains élèves sont extrêmement choqués.
00:43:02 Et comment ne pas l'être dans pareil cas, bien sûr.
00:43:06 C'est exactement ça.
00:43:08 Ils ont vu en direct l'assassinat de leur professeur.
00:43:12 Personne n'est vraiment préparé à ça.
00:43:14 Et donc hier, déjà, il y a eu une prise en charge assez rapidement.
00:43:18 Vous en avez pu voir sur vos images d'aide aux victimes.
00:43:21 On a eu une prise en charge aussi de nos policiers qui sont intervenus assez rapidement.
00:43:25 Donc on a eu les effectifs intervenants, les effectifs qui ont sécurisé les lieux,
00:43:28 les effectifs qui ont interpellé, mais aussi tous ceux qui ont pris en charge les élèves
00:43:33 dans des classes à côté, qui ont essayé de rassurer aussi.
00:43:37 Donc il y a une prise en charge à ce niveau-là qui va continuer d'ailleurs aujourd'hui
00:43:40 pour les élèves qui le souhaiteraient, les parents et tout le corps enseignant qui était sur place.
00:43:48 On a aussi parallèlement aujourd'hui qui va se mettre en place un soutien aussi aux policiers qui étaient sur place.
00:43:53 Donc il y a vraiment une prise en charge globale qui va aussi perdurer dans le temps si besoin.
00:43:58 Les policiers qui mènent ces auditions subissent-ils des formations spéciales ?
00:44:04 Alors là, pour le coup, on a eu les premiers intervenants.
00:44:07 Donc ça va être la BSU de Saint-Jean-de-Luz, du commissariat, qui sont intervenus.
00:44:11 C'est des officiers de police judiciaire qui sont, je ne vais pas dire rodés à l'exercice,
00:44:16 mais qui ont au quotidien des victimes.
00:44:19 Et malheureusement, dans ce genre de cas, de plus en plus violents arrivent à procéder à l'audition
00:44:27 et à calmer, surtout à rassurer.
00:44:29 Ensuite, l'affaire a été rapidement, la police judiciaire de Bayonne a rapidement été saisie.
00:44:34 Et donc eux, ce sont vraiment des professionnels dans ce genre d'affaires-là.
00:44:39 Donc oui, ce n'est pas évident pour personne.
00:44:43 Effectivement, les policiers sont, on va dire, habitués à ce genre de faits,
00:44:48 mais c'est évident pour personne.
00:44:50 Tout dépend après la personnalité du policier.
00:44:54 Amandine Vanhoie, déléguée communication du syndicat de Police Alliance,
00:44:57 merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous, nous avoir éclairé sur certains points de cette enquête.
00:45:01 Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin dans la matinale CNews.
00:45:04 Bonne journée à vous.
00:45:05 Dans un instant, l'édito politique avec Florian Tardif, établissement scolaire,
00:45:10 toujours plus de violence, les informations et l'analyse, le point de vue de Florian dans un instant.
00:45:16 A tout de suite.
00:45:17 Rendez-vous avec Jean-Marc Morandini dans Morandini Live, du lundi au vendredi de 10h30 à midi.
00:45:29 6h54, la politique avec vous Florian Tardif après le meurtre d'une enseignante.
00:45:33 Poignardée hier à Saint-Jean-de-Luz, la question des violences au sein des établissements scolaires
00:45:38 est de nouveau au cœur du débat.
00:45:40 Quelle est la réalité des chiffres ?
00:45:42 Oui Romain, en septembre dernier, après l'agression d'une enseignante au couteau,
00:45:46 c'était taquant par un lycéen.
00:45:48 Le ministre de l'Éducation nationale, Pape Ndia, avait déclaré que la violence n'avait pas sa place
00:45:53 dans l'école de la République.
00:45:54 Si sur le fond, il a raison de rappeler une évidence, la réalité est tout autre.
00:45:58 Au cours de l'année dernière, vous allez le voir, année scolaire 2021-2022,
00:46:01 selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale,
00:46:05 12,3 incidents graves ont été déclarés pour 1000 collégiens et lycéens,
00:46:09 un chiffre en augmentation de 20%.
00:46:11 Vous le voyez en un an, la violence au milieu scolaire se manifeste principalement Romain,
00:46:16 par des atteintes verbales aux personnes, ainsi dans le second degré public.
00:46:19 Les violences verbales comptent pour la moitié environ des atteintes aux personnes.
00:46:23 Les violences physiques représentent 25% du total dans les collèges et lycées.
00:46:29 Dernier point, les violences commises par des collégiens et lycéens
00:46:32 concernent majoritairement les adultes de l'établissement.
00:46:35 C'est le cas dans 44% des cas, c'est un peu moins entre élèves, 38% des cas seulement.
00:46:41 Quelle réponse politique apportée à cette situation que vous nous décrivez ?
00:46:45 Oui Romain, c'est toute la question qui se pose aujourd'hui au sein de l'exécutif.
00:46:48 On reste très prudent, c'est ce qu'on m'explique pour l'heure,
00:46:51 suite au meurtre de cette enseignante à Saint-Jean-de-Luz.
00:46:53 Un ministre de premier plan estimait hier qu'il ne fallait pas forcément
00:46:57 apporter une réponse politique dans l'immédiat.
00:46:59 Il y a un vrai traumatisme, m'expliquait ce ministre.
00:47:02 Il ne faut pas faire de politique avec cela, avait-il ajouté à droite.
00:47:05 On estime au contraire, Romain, que ce qui s'est passé hier doit nous alerter
00:47:10 sur la montée de la violence dans la société et plus particulièrement
00:47:13 au sein des établissements scolaires.
00:47:16 Ainsi, Éric Ciotti, le patron des Républicains, a par exemple estimé
00:47:19 sur les réseaux sociaux qu'il était urgent, je le cite,
00:47:22 de revoir la graduation des peines des mineurs en évoquant
00:47:25 un ensauvagement de la société.
00:47:27 Marine Le Pen a repris, elle, le terme d'ultra-violence
00:47:30 et demande au gouvernement d'agir.
00:47:31 Vous le voyez, l'ultra-violence a conquis toute notre société.
00:47:34 Jusqu'à l'école, il est urgent d'agir pour la sécurité des Français.
00:47:37 Pour l'heure, le ministre de l'Éducation nationale, Romain,
00:47:40 ne s'est pas exprimé sur cette question.
00:47:42 Mais en septembre dernier, justement, suite à l'agression
00:47:45 de cette enseignante que j'évoquais tout à l'heure,
00:47:47 il faisait le même constat que ses élus de droite que je viens de citer.
00:47:51 Les enseignants, vous le voyez, n'ont plus la même place
00:47:53 dans la société française qu'ils pouvaient avoir jadis.
00:47:55 Ils sont parfois injustement victimes d'agressions.
00:47:58 Ça ne dépend pas que de moi, ça dépend de l'ensemble de la société.
00:48:01 Un constat lucide sur ce qui se passe actuellement
00:48:04 au milieu scolaire, mais qui n'est malheureusement
00:48:06 que le reflet de ce qui se passe actuellement dans notre société.
00:48:09 La réponse à apporter est donc globale, Romain,
00:48:12 et ne se cantonne pas uniquement au milieu scolaire.
00:48:15 Merci beaucoup, Florian Tardif.
00:48:17 6h57, merci d'être avec nous.
00:48:19 On va revenir évidemment sur ce drame abominable
00:48:22 dès le début du journal de 7h, avec toutes nos informations
00:48:25 et nos envoyés spéciaux.
00:48:26 On sera également avec Mgr Ayer, évêque de Bayonna, à 7h10.
00:48:30 Tout d'abord, le temps avec Karine Durand.
00:48:31 La météo, Karine, avec un temps humide et nuageux
00:48:45 sur une grande partie de la France aujourd'hui.
00:48:48 Oui, justement, avec le retour de la pluie depuis hier
00:48:51 sur une grande partie du pays, mais des précipitations
00:48:54 qui restent quand même assez faibles comparées à l'étendue,
00:48:57 à l'intensité de la sécheresse.
00:48:59 On a pu relever notamment une vingtaine de millimètres
00:49:01 sur le Puy-de-Dôme, 17 sur la Dordogne, 14 sur l'Élan,
00:49:05 des quasiment rien sur Paris, à peine 0,2 millimètres.
00:49:09 Il faudrait des centaines de millimètres pour pouvoir
00:49:12 enfin améliorer la situation des sols complètement desséchés.
00:49:16 Il y a de la pluie aujourd'hui sur le sud-ouest en abondance,
00:49:19 d'ailleurs, le long de l'arc atlantique.
00:49:22 Et également de la neige à 600-800 mètres sur les Pyrénées.
00:49:26 Attention, risque d'avalanche d'ailleurs de ce côté-là.
00:49:28 Cette pluie se décale vers le golfe du Lyon,
00:49:31 mais également vers les Pays-de-la-Loire
00:49:32 au cours des prochaines heures.
00:49:33 Partout ailleurs, c'est assez nuageux avec cette bise
00:49:36 bien présente sur les côtes de la Manche.
00:49:39 On aurait une petite amélioration avec davantage d'éclaircies
00:49:41 sur l'est au cours de l'après-midi.
00:49:43 Toujours de fortes pluies sur l'arc atlantique, de la neige.
00:49:46 À nouveau sur les Pyrénées, sur le Massif central
00:49:48 et également quelques flocons sur les Alpes.
00:49:51 L'affraîcheur est au rendez-vous ce matin.
00:49:52 Les températures ont bien baissé sur le nord-ouest, sur la Bretagne,
00:49:56 notamment avec à peine 1 degré sur Brest et sur Rennes
00:49:59 et un maximum de 9 pour Nice et Cannes.
00:50:02 Au cours de l'après-midi, les températures sont en baisse,
00:50:05 mais le ressenti est quand même printanier, surtout à l'est.
00:50:08 Avec de la douceur sur l'est, sur Grenoble, 16 degrés notamment.
00:50:11 16 également sur le pourtour méditerranéen,
00:50:14 9 à 12 degrés sur la moitié nord.
00:50:17 Au cours des jours suivants, encore un temps perturbé ce vendredi,
00:50:20 spécialement sur le sud, mais ensuite place à un temps plus calme,
00:50:24 plus sec, un vrai temps hivernal avec déjeuner le matin,
00:50:27 du froid de saison l'après-midi pour le week-end.
00:50:30 Et pour cette fin de bulletin, je vous emmène cette fois-ci
00:50:32 dans le Finistère, à Plouescat, avec cette vue bien maritime.
00:50:37 Un ciel variable partagé entre nuages et éclaircies aujourd'hui.
00:50:40 Température de 3 degrés, assez fraîche ce matin,
00:50:42 et 8 degrés au cours de l'après-midi.
00:50:44 Vous avez regardé La Météo avec Groupe Verlaine.
00:50:48 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:50:51 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:50:53 C'est Newsy, il est 6h59.
00:50:56 Bienvenue à tous et merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:50:59 Tous les élèves de France vont rendre hommage aujourd'hui
00:51:02 à Agnès Lassalle dans les établissements scolaires,
00:51:04 ceux qui ne sont pas en vacances.
00:51:06 Une minute de silence sera respectée.
00:51:08 Aujourd'hui à 15h, l'émotion est immense.
00:51:12 A Saint-Jean-de-Luz où l'on retrouvera Régine Delfour.
00:51:15 Envoyé spécial de CNews à tout de suite, Régine.
00:51:17 Et puis à 7h10, on sera en direct avec Monseigneur Marc Hayé,
00:51:21 évêque de Bayonne.
00:51:23 L'élève qui a tué la professeure souffre de problèmes psychiatriques.
00:51:27 Il s'était rendu en cours avec un couteau.
00:51:29 Que sait-on de lui ?
00:51:31 On verra ça dans un instant.
00:51:33 Total Énergie fait un geste à la pompe.
00:51:35 Le PDG du groupe Patrick Pouyanné annonce qu'il plafonne
00:51:37 le prix du litre de 100 plomb 95
00:51:39 et celui du litre de gasoil à 1,99€.
00:51:42 Une aide qui va s'appliquer dans toutes les stations services totales
00:51:45 jusqu'à la fin de l'année.
00:51:47 Le gouvernement en veut-il plus ?
00:51:49 Florian Tardif pour répondre à cette question.
00:51:53 Et puis les agriculteurs tirent la sonnette d'alarme.
00:51:55 Dans 10 ans, la moitié des agriculteurs partiront à la retraite.
00:51:59 Et les fermes ne trouvent pas toujours de repreneurs.
00:52:02 On va parler de cette situation très compliquée dans un instant.
00:52:09 Ce drame survenu hier matin.
00:52:10 Agnès Lassalle, professeure d'espagnol,
00:52:12 qui s'est donc fait poignarder par un de ses élèves pendant un cours.
00:52:16 Voici son visage.
00:52:18 Elle avait 52 ans.
00:52:19 Elle vivait à Biarritz.
00:52:20 Elle travaillait à Saint-Jean-de-Luz,
00:52:22 à quelques dizaines de kilomètres de chez elle.
00:52:25 Évidemment, les deux villes sont très proches dans le sud-ouest de la France.
00:52:29 Que sait-on du suspect ?
00:52:31 Regardez, il est âgé de 16 ans.
00:52:32 Il n'est pas connu des services de police et de justice
00:52:34 et son état est compatible avec une garde à vue.
00:52:37 On va partir sur place, retrouver Régine Delfour en direct avec nous.
00:52:40 Régine, vous êtes à Saint-Jean-de-Luz, là où le drame est survenu.
00:52:44 La garde à vue du jeune homme se poursuit encore ce matin.
00:52:47 Oui, la garde à vue de ce jeune homme se poursuit à Bayonne,
00:52:55 à quelques kilomètres ici de Saint-Jean-de-Luz.
00:52:57 Et ici, les réveils sont des plus douloureux,
00:53:00 puisque cette région est des plus calmes.
00:53:03 Les habitants...
00:53:04 C'est une petite ville, Saint-Jean-de-Luz.
00:53:06 Il y a 15 000 habitants et tout le monde se connaît.
00:53:09 Cet établissement de Saint-Thomas d'Aquin, qui est des plus réputés,
00:53:13 tout le monde a eu quelqu'un qui a été scolarisé ici.
00:53:16 Alors, nous avons pu échanger avec les habitants de Saint-Jean-de-Luz,
00:53:20 qui nous dit être sous le choc,
00:53:22 puisque c'est une des régions les plus calmes.
00:53:24 Les élèves qui ne peuvent pas rester chez eux
00:53:27 ou qui ont envie d'être avec leurs camarades
00:53:30 seront accueillis aux alentours de 9h.
00:53:32 Ici, dans l'établissement, il n'y aura pas de cours.
00:53:34 C'est une cellule psychologique qui a été mise en place.
00:53:37 Les professeurs seront présents.
00:53:38 Nous les avons vus hier.
00:53:40 Ils ont tenu une réunion très longue.
00:53:42 Ils sont partis aux alentours de 20h30.
00:53:44 Et les hommages vont se poursuivre aujourd'hui,
00:53:48 tout au long de la journée et notamment à 15h.
00:53:51 Il y aura une ligne de silence au sein de cet établissement,
00:53:53 mais aussi au sein de tous les établissements scolaires de France.
00:53:57 Merci beaucoup, Régine Delfour.
00:53:59 Pour le moment, l'heure est au recueillement,
00:54:02 évidemment, à Saint-Jean-de-Luz, Marine Sabourin.
00:54:04 Après le choc, l'émotion.
00:54:08 À Saint-Jean-de-Luz, commune de 15 000 habitants,
00:54:10 la mort d'une professeure d'espagnol reste difficile à croire.
00:54:14 L'établissement privé dans lequel elle a perdu la vie,
00:54:17 particulièrement réputé et prestigieux,
00:54:18 était jusque-là sans histoire.
00:54:20 Créée en 1949, plus de 1 000 élèves étudient de la 6e au lycée.
00:54:25 Les élèves actuels, comme les anciens, sont abasourdis.
00:54:27 Je n'arrive pas vraiment à réaliser ce qui se passe.
00:54:31 Si je ne pensais jamais vivre ça, ce n'est pas quelque chose qui arrive.
00:54:34 Je n'arrive pas vraiment à réaliser.
00:54:36 On est tous troublés, tous choqués.
00:54:38 On a tous eu la même réaction, que ça arrive ici,
00:54:40 que ça lui arrive à elle.
00:54:43 Ça nous a tous troublés.
00:54:44 Même dans la région, il se passe très peu de choses.
00:54:47 C'est très calme.
00:54:49 C'est une région très calme.
00:54:51 Et le lycée encore plus, forcément.
00:54:53 Depuis hier, l'heure est au recueillement,
00:54:55 comme pour cet adolescent venu déposer à l'abri des regards
00:54:57 une rose avec sa mère.
00:54:59 La rose, c'est l'initiative de ma mère.
00:55:01 Mais je lui ai demandé si on pouvait faire quelque chose
00:55:03 pour rendre hommage.
00:55:04 Toute la journée, les Luséens, soudés,
00:55:06 viendront déposer des fleurs et des messages de soutien
00:55:09 à la famille de la victime et au personnel éducatif.
00:55:12 Une minute de silence sera observée
00:55:13 dans tous les établissements français à 15h.
00:55:16 Que s'est-il passé exactement dans cette salle de classe hier,
00:55:21 aux alentours de 9h45, 9h50 ?
00:55:24 Écoutez le récit d'un élève, de la professeure assassinée.
00:55:28 Il a raconté le déroulé des événements.
00:55:30 Il a témoigné sur C8, dans "Touche pas à mon poste".
00:55:34 En fait, on était en cours d'histoire.
00:55:37 Au bout de deux heures de cours, c'était l'heure d'aller en récréation.
00:55:40 Mais, lorsque nous étions prêts à partir,
00:55:42 il y a une surveillante qui est venue nous dire
00:55:44 qu'on avait un soi-disant exercice de sécurité
00:55:47 qu'il fallait rester dans les classes.
00:55:49 Il y avait certaines rumeurs qui commençaient à tourner.
00:55:52 On a un élève dans la classe, sa mère est professeure.
00:55:56 Donc, il a appelé et elle a dit que notre professeure espagnole
00:56:00 s'était faite poignarder.
00:56:02 En fait, on est resté deux heures cloîtrées dans la classe,
00:56:06 donc de dix heures à midi, mais sans qu'on puisse sortir.
00:56:10 C'était une prof qui est ce que j'ai respecté,
00:56:12 qui s'est posé très bien son plot.
00:56:14 C'est une bonne prof d'espagnol,
00:56:16 elle a insigné à ses élèves, qui est très proche de nous,
00:56:20 et qui a adoré faire son métier,
00:56:21 et qui se souciait de nos problèmes et de nos difficultés.
00:56:24 Voilà, témoignage de l'intérieur de la salle de classe,
00:56:30 de quelqu'un qui était à l'intérieur de la salle de classe
00:56:32 au moment de cet assassinat.
00:56:34 Le fils de la mère de Biarritz avait eu cette professeure
00:56:37 il y a quelques années, Audrey.
00:56:38 Oui, elle nous raconte que c'était une enseignante
00:56:40 à l'écoute de ses élèves.
00:56:42 Écoutez la mère de Biarritz à ce sujet.
00:56:45 Mes deux enfants ont été scolarisés à Saint-Thomas
00:56:49 et mon aîné a eu cette professeure comme professeure principale.
00:56:55 Donc, je l'ai rencontrée lors des réunions par un professeur
00:56:57 il y a déjà quelques années.
00:57:00 En tout cas, elle a marqué mon fils que j'ai eu au téléphone ce soir
00:57:03 et qui, malgré les années passées, est très affecté.
00:57:07 Je pense qu'elle avait plus de 15 ans d'enseignement à Saint-Thomas.
00:57:12 C'était une professeure qui était là depuis assez longtemps.
00:57:17 Beaucoup de professeurs, évidemment, comptaient à Saint-Thomas,
00:57:22 mais elle a marqué ses étudiants, enfin les jeunes en tout cas.
00:57:26 C'est ce que mes enfants et les amis de mes enfants
00:57:29 nous disent aujourd'hui, puisque beaucoup de jeunes autour de moi
00:57:34 ont connu Saint-Thomas d'Aquin et cette professeure également.
00:57:37 Dans un instant, on sera en direct avec Mgr Ayer de Bayonne,
00:57:43 qui sera avec nous.
00:57:45 Le Salon de l'agriculture ouvre ce samedi.
00:57:48 La paysannerie française, comme on dit, va mal.
00:57:51 Les agriculteurs croulent sous le travail et la pression des exigences environnementales
00:57:54 avec souvent des revenus insuffisants.
00:57:58 Résultat, de nombreuses fermes disparaissent chaque année
00:58:01 parce qu'elles ne trouvent pas de repreneurs.
00:58:03 Jean-Michel Decaze.
00:58:04 Claude, 65 ans, s'était installé en 1980 pour faire naître des poules pondeuses.
00:58:12 Le bâtiment est à l'arrêt depuis plus de 6 mois, 8 mois.
00:58:16 La ferme est en vente.
00:58:17 Sur les 4 bâtiments abritant des poussins,
00:58:20 la moitié, comme celui-ci, resteront désormais vides.
00:58:23 Je vais fermer la ferme.
00:58:25 Maintenant, il faut du temps pour faire les choses.
00:58:27 Ça fait 3 ans que c'est en vente.
00:58:29 On fait son deuil.
00:58:30 C'est un gâchis d'arriver là.
00:58:33 Nous n'entrerons pas dans les autres poulaillers.
00:58:36 Mesures sanitaires à cause de la grippe aviaire qui frappe la région.
00:58:40 Encore un élément qui décourage les candidats à l'installation.
00:58:43 Selon cet agriculteur, les contraintes administratives et environnementales
00:58:48 découragent les jeunes.
00:58:49 On est esclave.
00:58:51 On est obligé de courber les chènes, de vendre à moins cher
00:58:53 parce qu'on est rentré dans le système.
00:58:55 En l'air, il y a quoi ?
00:58:57 3-4 producteurs qui ont encore arrêté l'année dernière sur Cliguerrec.
00:59:01 Et on n'a que 3 jeunes qui ont doublé leur production.
00:59:07 Mais, bon, je ne sais pas, mais ils sont jour et nuit au travail.
00:59:10 En 3 ans, Claude n'a vu qu'un seul candidat au rachat.
00:59:13 Il s'est finalement désisté.
00:59:15 Pour compléter sa petite retraite d'agriculteur,
00:59:18 il équipe ses bâtiments en panneaux solaires
00:59:21 et revend l'électricité à EDF.
00:59:24 Voilà, des fermes qui disparaissent par manque de repreneurs.
00:59:27 Les tailles des exploitations grandissent d'année en année
00:59:31 et de décennie en décennie.
00:59:33 On pouvait vivre avant avec 10 hectares.
00:59:34 Maintenant, il en faut au minimum 150, 200.
00:59:37 On sera en direct, bien sûr, samedi matin, dès 7h, avec Anthony Favalli,
00:59:42 en direct du Salon de l'agriculture sur CNews.
00:59:45 Allez, le sport tout de suite avec un match nul
00:59:48 entre Leipzig et Manchester City.
00:59:51 Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:59:54 Des déménagements d'exception, on dit.
00:59:56 Chapeau les bretons.
00:59:57 Information sur lesménageurs-breton.fr
01:00:00 Match de 8e de finale en Allemagne, au Red Bull Stadium.
01:00:06 Score final 1 partout.
01:00:08 Les Sky Blues ont été très forts en première mi-temps
01:00:11 et ont ouvert le score à la 27e minute.
01:00:14 La deuxième période a été dominée par Leipzig,
01:00:16 qui égalise à la 70e.
01:00:18 Tout sera à faire dans 3 semaines à l'Eitel Stadium, en Angleterre,
01:00:23 pour le match retour le 14 mars.
01:00:25 Voilà, 8e de finale de la Ligue des Champions.
01:00:27 L'autre grande rencontre hier soir, toujours en Ligue des Champions.
01:00:30 L'Inter Milan recevait le FC Porto à San Siro.
01:00:32 1-0 pour les Italiens, grâce à un but de l'attaquant à Belge,
01:00:36 Romelu Lukaku en seconde période.
01:00:38 L'international a marqué à la 86e, alors que Porto jouait à 10 joueurs
01:00:43 depuis l'expulsion d'Otavio pour 2 cartons jaunes.
01:00:46 Les deux équipes, 2e de leur championnat respectif,
01:00:48 se retrouveront donc le mardi 14 mars à Porto pour le match retour.
01:00:52 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:00:57 Des déménagements d'exception, on dit.
01:00:59 Chapeau les bretons.
01:01:00 Information sur déménageurs-breton.fr
01:01:02 Monseigneur Ayé sera avec nous dans un instant,
01:01:06 avec De Bayonne au lendemain de ce drame
01:01:08 qui s'est déroulé dans un lycée catholique de Saint-Jean-de-Luz.
01:01:12 Bonjour Monseigneur et à tout de suite.
01:01:14 Bonjour.
01:01:16 - C'est news, il est 7h13. Merci d'être avec nous.
01:01:22 Nous accueillons ce matin dans la matinale C News,
01:01:25 Monseigneur Marc Ayé, évêque de Bayonne.
01:01:28 Bonjour Monseigneur.
01:01:29 Merci d'être avec nous ce matin au lendemain de ce drame
01:01:32 qui frappe toute la France,
01:01:33 qui frappe plus particulièrement Saint-Jean-de-Luz et le Sud-Ouest,
01:01:36 mais qui frappe évidemment toute la France.
01:01:38 Vous connaissez très bien ce lycée,
01:01:40 le lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz.
01:01:43 Quel message avez-vous adressé hier aux professeurs,
01:01:48 aux parents d'élèves, aux élèves que vous avez rencontrés ?
01:01:52 Vous êtes bien sûr rendu sur place.
01:01:54 Bien sûr et j'ai l'impression ce matin
01:01:56 que nous sommes réveillés un peu d'un mauvais rêve
01:01:58 après une journée intense d'émotion
01:02:00 qui a, c'est vrai, suscité un mouvement de solidarité nationale
01:02:03 avec la présence des ministres.
01:02:05 Et moi, je me suis rendu effectivement sur les lieux.
01:02:07 J'ai pu rencontrer les enseignants, une partie des élèves
01:02:10 qui étaient pris en charge de manière remarquable
01:02:13 par les équipes d'accompagnement médico-psychologique.
01:02:16 Et c'est vrai que le message,
01:02:18 évidemment un message de compassion,
01:02:20 ma pensée va d'abord vers cette enseignante et sa famille,
01:02:24 cette enseignante qui a été fauchée brutalement
01:02:27 en plein exercice de sa belle mission,
01:02:29 dans laquelle elle était en effet très investie,
01:02:31 très appréciée et très donnée à ses élèves.
01:02:34 J'ai pu constater aussi,
01:02:35 et je les ai beaucoup remerciés pour cela et félicité,
01:02:38 le sang-froid et le sens des responsabilités,
01:02:41 non seulement du chef d'établissement,
01:02:43 mais aussi des enseignants qui ont su tout de suite prendre en charge
01:02:46 et se sont aussi mobilisés dans une grande solidarité.
01:02:49 C'est aussi l'ADN de notre enseignement catholique,
01:02:52 dans des établissements où l'accompagnement de proximité est très présent
01:02:57 et où les enseignants constituent une vraie communauté,
01:03:00 une vraie communauté éducative au service des jeunes.
01:03:02 Et je leur ai dit évidemment que je leur apportais,
01:03:05 comme toute l'Église catholique qui était aussi très affectée
01:03:09 par ce drame dans un établissement sans catholique, de ma prière.
01:03:14 Je pense qu'il est assez significatif,
01:03:17 et il n'est pas indifférent en tout cas,
01:03:19 que cet événement ait eu lieu le mercredi décembre,
01:03:21 où les catholiques entraient dans ce grand temps liturgique du carême,
01:03:25 qui est un temps d'épreuve et qui fixe nos yeux
01:03:28 vers le mystère de la mort et de la résurrection du Christ.
01:03:31 Je pense bien qu'en dehors de la mort et de la résurrection du Christ,
01:03:35 il est très difficile de trouver un sens à un acte aussi incompréhensible.
01:03:40 Que vous ont dit les professeurs et les élèves que vous avez rencontrés ?
01:03:45 Alors, ils étaient tellement, je pense, dans l'émotion,
01:03:48 par la perte d'une collègue.
01:03:50 Ils avaient besoin certainement surtout d'être accompagnés,
01:03:56 qu'on puisse manifester, qu'on était proche d'eux.
01:03:59 Et je crois que ça se passe sans parole, ça.
01:04:01 Il y avait beaucoup d'émotion, beaucoup de larmes,
01:04:04 pour avoir perdu une collègue qui était très appréciée,
01:04:07 encore une fois, de ses collègues.
01:04:10 Et donc, je pense qu'ils ont manifesté surtout leur sidération,
01:04:13 mais ils étaient là, présents,
01:04:15 et je crois qu'ils seront là, présents,
01:04:17 aujourd'hui et demain, auprès de leurs élèves.
01:04:21 Vous parliez, vous faisiez allusion évidemment à l'instant,
01:04:24 mercredi décembre, hier, et au début du carême,
01:04:28 aujourd'hui, 40 jours, jusqu'à Pâques.
01:04:31 Qu'est-ce que vous dites au mari de la professeure ?
01:04:36 Et je pense au pardon et au message religieux.
01:04:39 Qu'est-ce que vous dites aux compagnons de cette professeure assassinée ?
01:04:44 Alors, j'ai pu le rencontrer quelques instants,
01:04:46 pour lui dire brièvement, après qu'il se soit entretenu
01:04:49 assez longuement avec les ministres
01:04:51 et le secrétaire général de l'Enseignement catholique,
01:04:54 j'ai pu lui dire, en tout cas, mon soutien et ma prière.
01:04:56 Et je dois dire qu'il m'a répondu très brièvement,
01:04:59 qu'il respectait et surtout qu'il pensait que c'était important
01:05:03 pour Agnès et pour ses parents,
01:05:05 et qu'il en était effectivement très touché.
01:05:08 Il est évident que je pense aussi à ce jeune
01:05:11 qui a basculé dans le vide de sa vie,
01:05:14 qui a d'une certaine manière humainement détruit sa vie
01:05:16 et détruit la vie de sa famille.
01:05:18 Nous ne savons pas encore à l'heure qu'il est,
01:05:20 quels sont les mobiles de ce passage à l'acte.
01:05:23 L'enquête le dira assez prochainement sans doute.
01:05:26 Mais voilà, je pense qu'il y a aussi un besoin de réparation
01:05:31 pour ce jeune qui est encore au seuil de son existence.
01:05:34 Et c'est vrai qu'on ne peut pas dire à quelqu'un
01:05:37 qui est blessé de telle manière qu'il doit pardonner.
01:05:41 Mais c'est sûr qu'on sait bien, nous, chrétiens,
01:05:43 que c'est dans la voie du pardon qui est un long processus,
01:05:46 qui est un long processus que se trouvent effectivement
01:05:49 l'apaisement et la guérison.
01:05:52 Merci beaucoup Monseigneur.
01:05:53 Monseigneur Marc Caillet, évêque de Bayonne,
01:05:54 merci d'avoir été en direct avec nous ce matin
01:05:56 dans la matinale de CNews.
01:05:59 Il est 7h18, tout de suite c'est le Point Info de Rébertaud.
01:06:02 Le procès de l'incendiaire de la rue Erlanger,
01:06:07 le verdict est attendu aujourd'hui,
01:06:09 27 ans de réclusion criminelle ont été réclamés hier
01:06:12 contre l'accusé Siabou Larès.
01:06:14 10 personnes avaient perdu la vie en 2019.
01:06:17 L'avocat général a admis que le discernement de l'incendiaire
01:06:20 était altéré au moment des faits.
01:06:22 Ce sondage CSA pour CNews, un tiers des Français
01:06:25 connaissent des personnes dans leur entourage
01:06:26 à qui il arrive de consommer des drogues
01:06:28 et parmi ces Français, la moitié, 51%,
01:06:31 déclarent connaître des consommateurs
01:06:33 qui conduisent leur véhicule après avoir consommé de la drogue.
01:06:36 Enfin, la Caisse nationale d'assurance maladie propose
01:06:39 que la consultation chez le généraliste,
01:06:41 actuellement à 25 euros, passe à 30 euros.
01:06:44 Pour les médecins n'acceptant pas ces engagements,
01:06:46 la consultation serait fixée à 26,50 euros.
01:06:51 Les médecins qui font un effort pour lutter
01:06:52 contre les déserts médicaux auront le droit
01:06:54 de facturer leur consultation à 30 euros.
01:06:56 Bon, tiens, qu'est-ce que vous en dites ?
01:06:58 Sinon, c'est 26,50 euros.
01:06:59 Certains médecins, syndicats de médecins,
01:07:01 réclamaient des consultations jusqu'à 50 euros.
01:07:04 Aujourd'hui, c'est 25 euros.
01:07:05 Bon, c'est important ce que vous donniez comme info, Audrey.
01:07:09 C'est un phénomène de société qui inquiète les entreprises.
01:07:12 Les abandons de postes ont augmenté.
01:07:14 En 2022, Éric Deray de Mattene,
01:07:16 pour nous éclairer, chiffre impressionnant,
01:07:18 les choses vont changer, Éric.
01:07:20 Expliquez-nous.
01:07:21 C'est vrai que les choses vont changer
01:07:22 parce qu'il y a un chiffre qui alerte.
01:07:24 123 000 salariés du privé ont quitté leur emploi
01:07:27 du jour au lendemain sans prévenir leur patron.
01:07:29 C'est un chiffre du ministère du Travail.
01:07:31 Alors, une bonne partie d'entre eux
01:07:32 est allée s'inscrire carrément à Pôle emploi au chômage.
01:07:35 Il y en a environ 50 000.
01:07:37 Et bien, ce qui va changer, c'est que ce ne sera plus possible
01:07:39 de toucher une élocation après abandon de poste.
01:07:42 C'est la nouvelle réforme qui va rendre impossible
01:07:44 cette indemnisation.
01:07:45 Abandon de poste, c'est quoi, Romain, selon vous ?
01:07:47 Eh bien, c'est quand un salarié n'aime plus son travail,
01:07:50 il part, et cela est très fréquent
01:07:52 dans l'hôtellerie et la restauration,
01:07:54 et puis dans des PME.
01:07:55 Alors, je donne quelques exemples.
01:07:56 Dans le transport, les chauffeurs de bus,
01:07:58 il y en a qui partent du jour au lendemain.
01:07:59 Les manutentionnaires dans l'entreposage, fini.
01:08:02 Ou dans les commerces, comme la boulangerie.
01:08:04 J'ai des exemples d'ailleurs très concrets dans Paris,
01:08:06 où ils partent du jour au lendemain sans prévenir personne.
01:08:08 Eh bien, tout cela, ce sera assimilé à une démission.
01:08:11 On pourra quand même s'inscrire au chômage,
01:08:13 mais fini, on ne touchera plus rien.
01:08:15 C'est en fait une façon de responsabiliser
01:08:17 ceux qui ont signé un contrat,
01:08:18 parce qu'on l'oublie, dans une entreprise,
01:08:20 le plus pénalisé, quand un salarié part,
01:08:21 c'est le patron.
01:08:22 Il perd sa compétence, et avec la pénurie aujourd'hui,
01:08:24 c'est quasiment impossible de retrouver rapidement
01:08:27 une main d'œuvre facilement.
01:08:28 D'ailleurs, parce que quand on démissionnait,
01:08:31 on n'avait pas le droit au chômage.
01:08:32 Voilà.
01:08:33 En revanche, abandon de poste, on avait le droit au chômage.
01:08:35 On avait le droit à l'allocation au chômage.
01:08:37 Ça va changer.
01:08:38 C'est la première fois, Éric, que l'on mesure
01:08:40 l'ampleur du phénomène ?
01:08:41 Exactement, parce qu'il n'y avait absolument
01:08:43 aucune statistique au ministère du Travail.
01:08:44 Alors ça, les chiffres sont sortis.
01:08:46 On sait, par exemple, que vous avez des CDI
01:08:48 qui quittent leur emploi malgré la protection qu'ils ont.
01:08:50 Il y a 41 000 personnes environ
01:08:52 qui ont fait, disons-le, un bras d'honneur à leur CDI.
01:08:55 C'est quand même vraiment scandaleux
01:08:57 quand on sait que la France compte encore
01:08:58 3 millions de chômeurs,
01:09:00 et surtout qu'ils ont une protection sociale.
01:09:01 Et ceux-là, ils en abusent,
01:09:03 et c'est vous et moi qui payons pour eux.
01:09:05 Quant aux motivations, pourquoi ils rendent leur tablier ?
01:09:07 Eh bien, ça, on n'en sait pas plus.
01:09:08 Le ministère du Travail ne peut pas donner de raison.
01:09:10 On sait seulement que 37 % ont repris un autre emploi
01:09:13 dans les 3 mois, et les autres touchent l'assurance chômage.
01:09:15 Alors, comme le dit l'étude,
01:09:16 ils ont abandonné leur poste parce qu'ils savaient
01:09:18 que le chômage serait versé.
01:09:20 C'était la raison.
01:09:21 Et ce changement de réglementation,
01:09:23 eh bien, on le doit à un amendement LR,
01:09:26 les Républicains, qui, en octobre dernier,
01:09:28 s'étaient offusqués de cette situation.
01:09:30 Et même Olivier Dussopt, le ministre du Travail,
01:09:32 avait dit qu'il y avait une faille dans le système.
01:09:34 On peut dire que l'État-providence est en voie de fin.
01:09:37 Sinon, on peut dire que ce sera bientôt fini.
01:09:39 Et c'est plutôt bienvenu, c'est plutôt tant mieux.
01:09:42 Merci Éric de Ritmaten.
01:09:43 7h21, restez bien avec nous sur CNews.
01:09:45 Dans un instant, on va parler d'un des gros titres de la matinée.
01:09:50 Total Énergie, qui va faire un geste à partir du 1er mars,
01:09:53 dès samedi, sur les autoroutes, et ensuite à partir du 1er mars.
01:09:57 Plafonnement du prix du litre de Sanplon 95
01:10:00 et du prix du litre de Gasoil.
01:10:03 Pas plus d'un euro 99.
01:10:04 Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:10:05 On vous a posé la question,
01:10:06 vous allez entendre vos réponses dans un instant.
01:10:08 Je vous donne une indication, c'est "peu mieux faire".
01:10:11 A tout de suite.
01:10:12 ...
01:10:40 CNews, il est 7h25, le prix de l'essence, on en parle beaucoup.
01:10:44 Total annonce un geste, le litre de Sanplon 95
01:10:48 et le litre de Gasoil.
01:10:49 Le prix, en tout cas, n'excédera pas un euro 99 par litre,
01:10:55 à partir du 1er mars, partout dans les stations totales,
01:10:58 3 400 stations totales,
01:11:00 et à partir de samedi, sur les autoroutes.
01:11:04 Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:11:05 On est allé vous tendre le micro et la caméra,
01:11:09 dans une station totale ce matin.
01:11:11 C'est un peu bien, mais bon, c'est encore cher quand même.
01:11:15 C'est pas assez suffisant, il faut descendre un peu.
01:11:17 Non, pas assez.
01:11:18 1,99, on est à peu près à 2 euros,
01:11:22 c'est quand même hors de prix.
01:11:24 En fait, toutes ces mesures sur l'essence,
01:11:27 c'est un peu de la poudre aux yeux par rapport à l'augmentation
01:11:30 du coût de la vie qui est quand même très importante.
01:11:32 Non, le geste n'est pas suffisant, ça c'est sûr.
01:11:35 On attend, qu'est-ce qu'on va voir,
01:11:36 quels gestes vont faire le gouvernement.
01:11:38 J'espère qu'ils vont penser à nous,
01:11:39 parce que c'est vrai qu'on travaille à déficit.
01:11:42 On travaille, soit disant, mais on perd beaucoup d'argent avec le gazoir.
01:11:46 Voilà, 1,99, quand même, en fait, ça reste cher 1,99.
01:11:52 Oui, ça reste très cher et on a bien compris que ces automobilistes
01:11:54 attendaient un geste supplémentaire de la part du gouvernement.
01:11:58 Sauf que dans l'exécutif, on m'explique que chacun doit prendre sa part.
01:12:00 C'est pour cela que des négociations ont eu lieu ces derniers jours
01:12:04 pour pousser Patrick Pouyanné à faire ce geste en direction des automobilistes.
01:12:08 Mais pour l'heure, même si Marine Le Pen, par exemple,
01:12:11 ou Fabien Roussel demandent de baisser les taxes pour pouvoir baisser
01:12:14 dans un second temps le prix des carburants, ce n'est pas à l'étude.
01:12:18 Mais expliquons à Bercy, tout simplement parce que ça représente
01:12:23 de l'argent supplémentaire dans les caisses de l'État, vous l'avez compris,
01:12:26 et des dépenses supplémentaires aussi.
01:12:28 On rappelle dans l'entourage de l'exécutif qu'il y a eu une aide, certes modeste,
01:12:32 en direction de certains automobilistes, 100 euros pour 10 millions de Français,
01:12:38 5,5 millions de Français en ont déjà fait de la demande.
01:12:41 Il reste 4,5 millions de Français concernés qui peuvent le faire.
01:12:44 Mais voilà, on a compris que les automobilistes attendent un geste supplémentaire.
01:12:48 Ce n'est pas à l'étude. On verra dans les prochaines semaines.
01:12:51 C'était votre programme avec Eden Boîte, le spécialiste de la boîte de vitesse.
01:12:58 Boîte de vitesse cassée, edenboite.com.
01:13:01 C'est Newsily, c'est 7h27, merci d'être avec nous.
01:13:04 Le temps avec Karine Durand et on commence avec la météo des neiges.
01:13:07 La météo avec Bédéor.
01:13:10 L'agence Bédéor vous donne accès au marché de l'or physique.
01:13:13 L'agence Bédéor, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:13:16 Les observations dans les stations de ski, des températures faiblement positives
01:13:20 et des niveaux d'évolution, un risque d'avalanche faible de niveau 1.
01:13:22 La station propose seulement 1 km d'activité nordique.
01:13:25 36 pistes sur 52 sont ouvertes.
01:13:28 Quelques flocons reviendront des 1800 m d'altitude localement dans les Alpes du Sud.
01:13:33 Une neige dure à la norma, 25 pistes sur 29 à votre disposition.
01:13:36 Un indice de sciabilité de 10 sur 10.
01:13:38 La totalité des remontées mécaniques sont en service.
01:13:41 50% du domaine est couvert en neige de culture.
01:13:44 Une neige de printemps en plein hiver en ce moment au Lioran.
01:13:47 Un risque d'avalanche faible, des températures observées positives.
01:13:50 Le retour en station à ski est assuré sur tous les secteurs.
01:13:54 La météo avec Bédéor.
01:13:56 L'agence Bédéor vous donne accès au marché de l'or physique.
01:13:59 L'agence Bédéor, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:14:02 Le temps, Karine Durand.
01:14:05 La météo avec Groupe Verlaine.
01:14:07 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
01:14:11 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:14:14 - Le temps avec vous Karine, avec du froid au nord-ouest
01:14:17 et de la douceur à l'est du pays ce matin.
01:14:19 - Un gros contraste.
01:14:21 Regardez les températures qu'on a relevées tôt ce matin.
01:14:24 Là où il fait le plus froid, c'est en Bretagne.
01:14:27 Sur le nord-ouest du pays, avec à peine 0°.
01:14:30 Sur Quimper, sur Rennes, deux sur Caen et trois dans l'Oise.
01:14:33 Par exemple à Beauvais.
01:14:35 Ailleurs en France, ce sont les pluies qui font l'actualité.
01:14:38 Elles sont vraiment abondantes.
01:14:40 C'est une bonne chose pour la sécheresse.
01:14:42 Sur l'arc atlantique, on retrouve de la neige sur les Pyrénées.
01:14:46 Tout cela se décale vers le golfe du Lion et les Pays de la Loire.
01:14:50 Ailleurs, un ciel bien nuageux, légèrement humide au nord
01:14:53 avec la bise qui donne un ressenti frais sur les côtes de la Manche.
01:14:56 Quelques flocons également possibles au cours de l'après-midi
01:14:59 sur les Alpes, mais pas grand-chose.
01:15:01 Les températures sont en baisse ce matin en nord-ouest.
01:15:04 Mais pas seulement, partout en France, elles dégringolent de jour en jour.
01:15:07 7° sur Paris, un maximum de 9 pour Nice au cours de l'après-midi.
01:15:11 Elle baisse, mais le ressenti est quand même toujours printanier,
01:15:14 toujours au-dessus des moyennes de saison, avec 12 sur Paris, 11 sur Lille,
01:15:18 16 pour Perpignan.
01:15:20 Au cours des prochains jours, attendez-vous au retour du froid.
01:15:23 Un froid sec et ensoleillé pour le week-end.
01:15:26 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:15:29 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:15:32 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:15:34 C'est Newsy, il est 7h30.
01:15:36 Bienvenue à tous, merci d'être avec nous.
01:15:38 La jeune Agnès Lassalle, elle a marqué plusieurs générations d'élèves à Saint-Jean-de-Luz
01:15:42 avant d'être assassinée par l'un d'entre eux.
01:15:45 On a recueilli plusieurs témoignages émouvants
01:15:48 et puis les interrogations demeurent au sujet du profil du suspect.
01:15:52 Amaury Bucaud, journaliste de Police-Justice de CNews, avec nous sur le plateau.
01:15:56 A tout de suite, Amaury.
01:15:57 Au lendemain de ce drame qui a bouleversé Saint-Jean-de-Luz,
01:16:00 il y a eu plusieurs réactions.
01:16:02 Des réactions qui, vous l'entendrez, prennent parfois un tour politique.
01:16:06 C'est ce que nous dira Jérôme Béglé.
01:16:08 Avant le passage de Pierre Palmade devant la justice demain,
01:16:12 pour une éventuelle incarcération,
01:16:14 l'un des proches du conducteur de la voiture percutée par Pierre Palmade
01:16:18 témoigne ce matin sur CNews.
01:16:20 Il veut que Pierre Palmade aille en prison, vous l'entendrez.
01:16:24 Un tiers des Français connaissent des consommateurs de drogue.
01:16:27 C'est le résultat d'un sondage CSA pour CNews qu'on vous révèle ce matin.
01:16:31 On y revient tout au long de la matinée.
01:16:35 - C'était Agnès Lassalle, l'enseignante tuée hier en plein cours par un élève.
01:16:40 Elle était âgée de 52 ans.
01:16:42 Voici son visage.
01:16:44 Elle vivait à Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques.
01:16:46 Ceux qui l'ont connue nous racontent.
01:16:49 Mathilde Couvillère-Flornois.
01:16:51 - Agnès Lassalle, enseignante à l'espagnol.
01:16:54 Âgée de 52 ans, cette professeure du lycée privé catholique
01:16:57 Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz était appréciée de ses élèves.
01:17:01 - On était tous troublés, tous choqués.
01:17:03 On a tous eu la même réaction, que ça arrive ici, que ça lui arrive à elle.
01:17:06 - C'était une professeure, elle n'avait rien de spécial, elle était gentille.
01:17:12 - C'était une très bonne enseignante à aider les gens qui avaient des difficultés.
01:17:15 J'en garde des très bons souvenirs.
01:17:17 - Une prof passionnée, elle aimait son boulot,
01:17:19 elle voulait tout faire pour qu'on réussisse.
01:17:21 Elle n'était pas très sévère, elle n'était pas très autoritaire avec nous.
01:17:23 Elle était vraiment une prof idéale.
01:17:26 - Une professeure idéale mais également une très belle personne,
01:17:29 selon la mère de Biarritz qui connaissait cette enseignante
01:17:31 par le biais de ses enfants.
01:17:33 - Mon aîné a eu cette professeure comme professeure principale.
01:17:37 Au sens noble du terme, une gentille personne,
01:17:40 et une femme très à l'écoute des élèves et très désireuse
01:17:45 d'accompagner les enfants dans ce qu'on appelle une forme de bienveillance.
01:17:49 En tout cas, elle traduisait cet esprit-là.
01:17:52 - Cette enseignante décrite comme à l'écoute et discrète a perdu la vie hier.
01:17:56 Une enquête a été ouverte pour assassinat.
01:17:59 Amaury Bucot avec nous.
01:18:01 Depuis hier, on s'interroge sur la personnalité du suspect
01:18:05 et sur les raisons qui l'ont poussé à commettre l'irréparable.
01:18:09 Déjà, qu'est-ce qu'on sait de cet adolescent, Amaury ?
01:18:12 - On sait que cet adolescent était en classe de seconde, il avait 16 ans.
01:18:15 C'est un adolescent sans histoire, inconnu des services de police,
01:18:18 pas de problème particulier de discipline dans l'école.
01:18:22 Sur sa personnalité, on a Antoine Esteve qui est sur place,
01:18:25 qui a pu interroger plusieurs de ses camarades.
01:18:27 Il y a plusieurs adjectifs qui reviennent.
01:18:29 Celui de solitaire, celui de fragile et enfin celui de plutôt bizarre.
01:18:36 Ça, c'est les trois adjectifs.
01:18:37 Alors maintenant vient la question, effectivement, vous l'avez dit, du mobile.
01:18:40 C'est qu'est-ce qui a pu pousser cet adolescent à commettre l'irréparable ?
01:18:44 Alors là, de ce côté-là, on a un début d'explication possible.
01:18:49 En tout cas, on sait qu'il a dit au professeur qui est venu le désarmer
01:18:53 après qu'il ait commis son geste, il a dit "j'ai entendu des voix,
01:18:58 je suis possédé et j'ai entendu des voix la nuit précédente
01:19:01 qui m'ont dit de tuer cet professeur".
01:19:03 Alors, est-ce que ça veut dire qu'il est fou ?
01:19:05 Est-ce que ça veut dire qu'il a des problèmes psychiatriques ?
01:19:07 Ça, ce sera bien sûr aux expertises et aux enquêteurs de le déterminer.
01:19:11 En tout cas, ça aura beaucoup d'importance pour le procès, s'il y en a un,
01:19:16 puisque forcément, si le jugement est altéré, la peine est diminuée.
01:19:20 Et si le jugement est aboli, il n'y a pas de procès.
01:19:22 Mais son état de santé physique et mentale était jugé complatible
01:19:25 avec la garde à vue, il a donc pu être placé dans les mains des enquêteurs.
01:19:28 Cet élève était dans la classe de la professeure,
01:19:31 c'est bien comme ça que ça s'est passé, il était dans la classe.
01:19:34 On a dit qu'il était arrivé de l'extérieur, il était dans la classe.
01:19:37 Il y a eu des doutes, effectivement, mais c'était bien un élève de cette classe de seconde.
01:19:40 Ce qu'il a fait, c'est que le cours approchait de son terme,
01:19:44 puisqu'il était aux alentours de 9h45 et que le cours se finissait à 10h.
01:19:47 Là, l'élève s'est saisi de son couteau qui était dans son sac,
01:19:50 s'est dirigé vers l'une des portes de la salle de classe,
01:19:53 l'a fermée à double tour, et s'est dirigé vers sa professeure,
01:19:56 lui a donné au moins un coup de couteau au thorax.
01:19:59 Et alors là, dans la classe, c'est ce que racontent les élèves sur place,
01:20:02 c'est que d'abord il y a eu un stupeur, il y a peut-être des élèves même
01:20:04 qui n'ont pas vu ce que s'était passé, puisque ça s'est passé très rapidement.
01:20:07 Et puis ensuite, mouvement de panique, tout le monde fuit la classe.
01:20:11 Et puis la suite, on la connaît, la professeure est décédée très rapidement
01:20:15 et lui a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Saint-Jean-de-Luz.
01:20:19 - Amandine Vanois, déléguée communication du syndicat de police Allianz,
01:20:23 c'était en direct à 6h45, je l'interrogeais notamment sur l'enquête,
01:20:28 comment mène-t-on une telle enquête ? Écoutez ce qu'elle nous a dit.
01:20:31 - Ils ont vu en direct l'assassinat de leur professeur,
01:20:35 donc personne n'est vraiment préparé à ça,
01:20:38 donc il y a une prise en charge à ce niveau-là,
01:20:40 qui va continuer d'ailleurs aujourd'hui, pour les élèves qui le souhaiteraient,
01:20:43 les parents et tout le corps enseignant qui était sur place.
01:20:49 On a aussi parallèlement aujourd'hui, qui va se mettre en place,
01:20:52 un soutien aussi aux policiers qui étaient sur place.
01:20:54 Donc il y a vraiment une prise en charge globale qui va aussi perdurer dans le temps si besoin.
01:20:59 - L'affaire Pierre Palmade a présent demain, 15 jours après l'accident de la route
01:21:04 dans lequel il était impliqué.
01:21:06 L'humoriste est convoqué devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
01:21:09 Le cousin du conducteur blessé se livre ce matin sur CNews au micro de Jeanne Cancart.
01:21:15 Pour lui, la notoriété de Pierre Palmade joue en sa faveur face à la justice.
01:21:20 Le cousin du conducteur blessé réclame que Pierre Palmade aille en justice
01:21:24 et aille surtout en prison. Écoutez.
01:21:27 - Est-ce que pour vous, le fait que Pierre Palmade soit une célébrité,
01:21:31 le fait qu'il soit connu en France, ça change quelque chose au niveau judiciaire ?
01:21:35 - Bah oui. Pierre Palmade est connu en France. C'est pour ça que la justice,
01:21:42 elle fait parler... "Je suis sûr que tu vas voir vendredi."
01:21:45 Pierre Palmade, il ne va pas prendre en prison.
01:21:47 "Je suis sur que vendredi, je souhaite qu'il va être mis en prison,
01:21:51 pas laissé avec un brancelet."
01:21:53 On n'est vraiment pas content.
01:21:55 Même quand il sortait du tribunal, vraiment, il était trop à l'aise.
01:21:59 Parce qu'il savait comment il allait faire avec un brancelet.
01:22:01 Il savait qu'il ne va pas être emprisonné.
01:22:03 Et vraiment, pour nous, ça nous touchait trop.
01:22:06 - Vous trouvez aujourd'hui qu'avec cette histoire, la justice, elle est injuste ?
01:22:11 - Pour moi, non. Quand j'ai attendu la fille, le brancelet, il va le laisser.
01:22:16 Pour moi, c'est pas juste.
01:22:18 Quand il va être juste, pour moi, la justice, quand il va être mis en prison,
01:22:22 on va dire "OK". Le brancelet, il est déjà malade.
01:22:26 Il ne veut pas sortir de chez lui dans 2 mois.
01:22:28 Tu mets le brancelet, tu ne mets pas le brancelet, c'est rien. Tu vois ?
01:22:31 Tu mets le brancelet, pas le brancelet, ça ne change rien pour lui.
01:22:35 Il est chez lui quand même.
01:22:37 - À l'hôpital ? - Voilà.
01:22:38 L'hôpital, chez lui, c'est la même chose.
01:22:40 Là, dans le Rodella, il n'a pas assez de tribunal.
01:22:43 S'il va être mis en prison, on va voir la justice, si elle est bien,
01:22:47 on va être contents.
01:22:49 Même si mon cousin est malade, il a beaucoup de douleurs dans notre cœur.
01:22:53 Quand il va être mis en prison, il peut souffrir, respirer un peu.
01:22:58 Le procès de l'incendiaire de la rue Erlanger, le verdict est attendu aujourd'hui.
01:23:02 27 ans de réclusion criminelle ont été réclamés hier contre l'accusé Essia Boulares.
01:23:07 Le drame avait causé la mort de 10 personnes, c'était en 2019.
01:23:11 L'avocat général a admis que le discernement de l'incendiaire était altéré au moment des faits.
01:23:16 Noémie Choult suit ce procès pour CNews.
01:23:19 Ce matin, à 9h30, Essia Boulares aura une dernière fois la parole.
01:23:23 Peut-être demandera-t-elle à nouveau pardon aux victimes de l'incendie.
01:23:27 Peut-être répétera-t-elle ce qu'elle a dit à de nombreuses reprises pendant le procès.
01:23:31 Jamais elle n'a voulu la mort de qui que ce soit.
01:23:33 Hier, dans son réquisitoire, l'avocat général a rappelé au juré que selon la loi,
01:23:37 peu importe que l'incendiaire est pensé aux conséquences de son acte,
01:23:40 le crime qui lui est reproché, c'est l'acte invraisemblable d'allumer un feu dans un bâtiment habité
01:23:45 contre une femme qui, selon lui, représente un risque majeur pour la société,
01:23:49 qui ne se soigne que quand elle n'a plus le choix.
01:23:51 Il a requis 27 années de prison assortie d'une période de sûreté des deux tiers.
01:23:55 La défense d'Essia Bourlares, elle, a longuement insisté sur l'état mental de l'accusé,
01:23:59 son passif psychiatrique, 30 hospitalisations en 23 ans, dont une à Saint-Anne,
01:24:04 quelques jours seulement avant les faits.
01:24:06 L'avocat de l'accusé a demandé au juré de prendre la distance nécessaire pour juger,
01:24:11 s'extraire de la souffrance insondable des victimes.
01:24:14 Cette distance qui fait qu'à la fin, vous allez prendre une décision
01:24:17 qui n'est pas qu'un raisonnement intellectuel, mais une alchimie qui s'appelle la justice.
01:24:22 Ce sondage, c'est ça pour CNews, un tiers des Français connaissent des personnes
01:24:26 dans leur entourage à qui il arrive de consommer des drogues.
01:24:30 C'est un sondage qu'on a réalisé suite à l'affaire Palmade, évidemment.
01:24:34 Oui, parmi ces Français, la moitié, 51% exactement, déclarent avoir constaté
01:24:39 qu'il arrivait à l'une ou plusieurs de ses consommateurs de conduire un véhicule
01:24:43 après avoir consommé de la drogue.
01:24:46 Daniel Simeka, médecin généraliste, exprime sur la banalisation autour de la drogue.
01:24:51 On a trop longtemps banalisé à la fois le cannabis et la cocaïne
01:24:55 en disant pour l'un comme pour l'autre, non, finalement, il n'y a pas tellement d'addiction,
01:25:00 ce n'est pas comme l'héroïne, ce n'est pas comme ces drogues dites dures.
01:25:04 Finalement, la cocaïne, ça met en forme, mais il n'y a pas d'addiction.
01:25:07 C'est absolument faux. Il y a une addiction, il y a une altération des capacités de jugement.
01:25:12 Et puis pour le cannabis aussi, il y a une banalisation.
01:25:15 Le sujet, ce n'est pas de savoir s'il faut le légaliser ou pas,
01:25:19 mais il y a de toute façon une altération de la conscience.
01:25:24 Et donc là encore, et on le voit souvent chez les sujets les plus jeunes, addiction.
01:25:31 Ce matin, on vous parle d'un zoo en difficulté dans l'Eure-et-Loire,
01:25:36 le refuge de la Tanière, recueil des animaux issus du trafic,
01:25:40 issus de saisies, issus de maltraitances.
01:25:43 La pérennité du parc est menacée par ces problèmes financiers.
01:25:47 Et les fondateurs font donc appel aux dons pour continuer de faire vivre leur zoo, leur refuge.
01:25:52 Thibault Marcheteau.
01:25:54 Dans les allées de son refuge, Patrick Viola contemple les animaux qu'il a recueillis avec inquiétude.
01:26:00 Et pour cause, le zoo qui a ouvert ses portes juste avant la pandémie,
01:26:04 accuse une dette de 2,5 millions d'euros.
01:26:07 Ce qui s'est passé avec la Tanière, on peut considérer ça comme un faux départ.
01:26:10 Des fois, il y a des courses, il y a un faux départ.
01:26:12 Et un faux départ, il y a un problème de timing.
01:26:14 On n'était pas au bon moment, il y a eu le Covid.
01:26:17 Mais la Tanière fonctionne aujourd'hui, il y a des visiteurs, il y a du monde, ça fonctionne.
01:26:20 Il faut juste qu'on bouge ce trou.
01:26:21 Pour rembourser cette dette, les fondateurs décident de publier une vidéo sur les réseaux sociaux,
01:26:26 dans laquelle ils appellent aux dons.
01:26:28 On a eu la chance que cette vidéo a fonctionné.
01:26:31 Parce qu'on est à plus de 17 millions de vues.
01:26:35 Les gens se sont mobilisés, les particuliers se sont mobilisés, quelques entreprises.
01:26:39 On a eu des petits dons, des gros dons, mais on a surtout eu beaucoup de dons de particuliers.
01:26:44 Aujourd'hui, on a fait la moitié du chemin.
01:26:46 Alors je vous parle, on doit être à peu près à 1,4 millions d'euros récupérés.
01:26:51 Ce refuge qui a déjà sauvé 3 500 animaux issus du trafic, de saisie ou de maltraitance,
01:26:56 emploie 90 personnes toute l'année.
01:26:58 Il est encore possible de faire des dons pour aider financièrement cette structure
01:27:02 sur le site latanière-zorefuge.fr.
01:27:07 Voilà, vous pouvez retrouver l'adresse sur le replay de CNews.
01:27:11 Le partage des bénéfices chez Stellantis.
01:27:14 On sait ce que ça veut dire le partage des bénéfices.
01:27:17 2 milliards d'euros vont être versés aux salariés à travers le monde.
01:27:22 Plus de 4 000 euros nets par salarié, Eric de Reyneth-Mathen.
01:27:27 Alors oui, c'est vrai.
01:27:28 C'est dans un instant.
01:27:29 Ah oui, très bien.
01:27:30 On voit partir là.
01:27:31 Ça sera juste après la petite publicité, Eric.
01:27:35 Voilà, ne dévoilez pas tout.
01:27:37 Allez, à tout de suite.
01:27:38 Allez, dans un instant, Stellantis et les primes versées aux salariés.
01:27:46 Mais tout d'abord, le Point fou avec Audrey Bertheau.
01:27:49 Au lendemain de la demande d'Emmanuel Macron de faire un geste,
01:27:55 Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energy, annonce le placement de la banque.
01:27:58 Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energy, annonce le plafonnement du prix des carburants jusqu'à la fin de l'année.
01:28:03 A partir du 1er mars, le litre de super ou de diesel ne dépassera pas 1,99 euro.
01:28:08 Le procès de l'incendiaire de la rue Erlanger.
01:28:10 Le verdict est attendu aujourd'hui.
01:28:12 27 ans de réclusion criminelle ont été réclamés hier contre l'accusé.
01:28:16 Et si à bout l'arrêt, 10 personnes avaient perdu la vie, c'était en 2019.
01:28:20 Le gouvernement compte récupérer 14,6 milliards d'euros au titre de la fraude fiscale.
01:28:26 C'est ce qu'a annoncé hier le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.
01:28:29 En 2022, notre lutte contre la fraude a produit des résultats historiques.
01:28:33 C'est féliciter le ministre.
01:28:34 C'est 1,2 milliard d'euros de mieux qu'en 2021.
01:28:39 Le partage des bénéfices, il se met en place dans les grandes entreprises avec de grosses primes.
01:28:43 C'est le cas chez Cellantis.
01:28:45 Ancien groupe Peugeot-Citroën, c'est le rapprochement de PSA et de Fiat-Chrysler.
01:28:51 On n'a pas vu de telles primes depuis quand, Eric de Ritmaten ?
01:28:53 Depuis 10 ans. L'année 2022 a été exceptionnelle pour ce groupe.
01:28:58 Ça veut dire des primes exceptionnelles.
01:29:00 Minimum, 4 300 euros brut par salarié partout dans le monde.
01:29:05 Ça fait 3 882 euros net.
01:29:08 Maximum, 6 100 euros brut.
01:29:10 Ça fait 4 575 euros net.
01:29:13 Pour le plus grand nombre, ça équivaut à deux mois et demi de salaire.
01:29:16 Beaucoup pensaient que l'automobile était en crise, que ça n'allait pas, qu'il n'y aurait pas de bombe et d'effice.
01:29:20 C'est vrai que l'an dernier, les ventes en général ont chuté partout dans le monde.
01:29:25 Il y a eu la désaffection pour le diesel, la pénurie de composants qui a bloqué des chaînes de montage.
01:29:30 Et pourtant, les bénéfices sont importants. On a frôlé les 17 milliards d'euros chez Cellantis.
01:29:35 Alors comment ? Je vais vous dire pourquoi.
01:29:38 D'abord, les prix des voitures ont fortement augmenté.
01:29:41 Ça peut paraître bizarre, mais c'est la réalité.
01:29:43 L'électrique et l'hybride se vendent chers, parfois même très chers.
01:29:47 La pénurie de pièces détachées a fait que les modèles les plus chers se sont vendus,
01:29:51 puisque les bas de gamme n'étaient pas privilégiés.
01:29:53 Souvent même, il manquait des pièces.
01:29:55 Donc, les Français préféraient acheter les modèles les plus chers et les plus hauts, quand ils avaient les moyens.
01:30:00 Et puis surtout, Cellantis, c'est quand même 14 marques, parmi lesquelles Opel, Fiat et Jeep, qui bat tous les records de vente.
01:30:07 Donc, vous voyez, c'est tout bénef pour le constructeur, mais c'est aussi tout bénéf pour les salariés.
01:30:11 C'est exceptionnel, ce type de prix, Méric ?
01:30:13 Alors, elles sont bien, quand on compare au luxe LVMH ou Hermès, ce sont des primes dans la norme.
01:30:18 Mais vous avez mieux, chez Ferrari, par exemple, ça atteint 13 000 euros, la prime.
01:30:22 Mais ce qui est intéressant, c'est que malgré ce qui arrive aujourd'hui, les syndicats ne sont pas contents.
01:30:27 Ils jugent les primes insuffisantes.
01:30:29 C'est le cas de la CFDT, qui estime que 2 milliards répartis pour les salariés, c'est trop peu,
01:30:33 alors que le groupe affiche presque 17 milliards de bénéfices.
01:30:36 C'est vrai que ça fait un huitième du gâteau pour les salariés, alors que les actionnaires toucheront un quart du gâteau.
01:30:41 Explication, parmi eux, il y a qui ? Il y a la famille Agnelli, Fiat.
01:30:45 Il y a la famille Peugeot, on connaît.
01:30:47 Il y a BPI France, qui a donné beaucoup d'argent pour sauver Stellantis quand ça allait mal.
01:30:51 Et puis on l'oublie, il y a Dong Feng, qui est un chinois, Dong Feng,
01:30:55 qui est l'actionnaire aussi du groupe Peugeot, disons-le, Stellantis maintenant.
01:30:59 Et ils ont été présents quand l'entreprise sombrait.
01:31:02 Ça allait très très mal à un moment chez Stellantis.
01:31:05 Eh bien aujourd'hui, c'est normal qu'ils récupèrent une partie.
01:31:07 Il faut voir aussi que les salariés actionnaires sont nombreux.
01:31:11 Ils vont toucher 1,34€ par action, ça c'est en plus.
01:31:14 Ils ont vu leur salaire grimper de 5,3%, donc proche de l'inflation cette année.
01:31:18 Ils le verront en tout cas.
01:31:19 Qu'une prime de 1 000€ a été versée au mois d'octobre pour éviter la grève.
01:31:22 C'est oublié aussi que Stellantis a investi 30 milliards d'euros dans l'électrique entre 2021 et jusqu'à 2025.
01:31:29 Donc vous voyez, moi je finirais par un mot, c'est quand même bien.
01:31:32 Et on peut être fier qu'un groupe français comme Stellantis fonctionne bien.
01:31:36 C'est un peu comme Total d'ailleurs.
01:31:37 On peut être fier de ces fleurons qui marchent et qui finalement emploient du monde et rapportent de l'argent à tout le monde.
01:31:42 Merci beaucoup Éric de Ritmaten.
01:31:44 C'est vrai que c'est une belle réussite de Carlos Navarez.
01:31:48 Ah ça c'est clair.
01:31:49 Il y a PSA, il y a Fiat, il y a Chrysler, il y a des marques.
01:31:51 Il a mouillé sa chemise parce que c'est pas évident.
01:31:54 7h48, dans un instant on va reparler de ce drame survenu hier à Saint-Jean-de-Luz.
01:32:00 Les réactions politiques et le point de vue de Jérôme Béglé.
01:32:03 Dans un instant, juste après la publicité. A tout de suite.
01:32:06 Rendez-vous avec Sonia Mabrouk dans Midi News du lundi au jeudi de midi à 14h.
01:32:14 La politique avec vous Jérôme Béglé. Bonjour Jérôme.
01:32:20 Bonjour Romain.
01:32:21 Directeur général de la rédaction du journal du dimanche.
01:32:23 Ce matin Jérôme, vous voulez vous attarder sur les réactions politiques consécutives
01:32:27 à la mort de la professeure d'espagnole de Saint-Jean-de-Luz poignardée par un élève.
01:32:31 Oui, au lendemain d'un drame comme celui-ci, il existe deux types de réactions.
01:32:34 Celle fondée sur l'émotion et celle qui prenne un tour plus politique.
01:32:37 Alors globalement à gauche, on observe un silence que je qualifierais d'embarrassé.
01:32:41 Alors que la droite enfourche son cheval de bataille préféré de l'ensauvagement de la société.
01:32:46 Ce sont les mots d'Eric Ciotti, d'un État qui ne protège pas suffisamment ses professeurs.
01:32:50 Ceux de David Lysnard qui rapproche sans doute un peu vite à mon goût ce drame
01:32:54 avec l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.
01:32:57 Ou la violence à l'école qui atteint un niveau terrifiant.
01:33:00 Là, ce sont les mots de Bruno Retailleau.
01:33:02 À l'inverse, le ministre de l'Education nationale, Pape Ndiaye, parle, je le cite,
01:33:06 d'un jour triste pour l'Education nationale.
01:33:08 Il reste dans le registre de l'émotion, dans une brève allocation que je qualifierais de morde et sans relief.
01:33:13 À la manière de Cyrano Bergerac, nous serions tentés de lui dire "Ah non, c'est un peu court jeune homme".
01:33:17 On pouvait dire "Oh Dieu, bien des choses en somme", en variant le ton, par exemple, tenez.
01:33:22 En évoquant les outils mis à disposition des professeurs pour évaluer les élèves en déshérence.
01:33:27 Outils insuffisants.
01:33:28 En s'interrogeant par exemple sur les conséquences de la fameuse "école inclusive"
01:33:32 qui oblige les classes à intégrer des enfants souffrant de handicap
01:33:36 alors qu'on les a considérés totalement comme les autres.
01:33:40 Ou encore en s'interrogeant sur la dangerosité récente et pas suffisamment prise en compte du métier de professeur.
01:33:46 Tout ceci aurait été plus utile et plus frappant pour l'opinion publique
01:33:50 que de décréter une minute de silence aujourd'hui dans les presque 60 000 écoles de France.
01:33:55 Jérôme Béglé, Jérôme, est-ce que vous pensez que les ministres du gouvernement
01:33:59 ne sont pas suffisamment proches des Français, proches des réalités ?
01:34:04 Pas tous, mais la plupart, oui.
01:34:06 Avons que depuis sa nomination en mai dernier, Papendia y est d'une discrétion qui frise un peu l'abandon de poste.
01:34:12 L'éducation nationale est la grande cause du quinquennat, mais son ministre ne prend presque jamais la parole.
01:34:18 Pour un autre sujet, il a fallu attendre le 32e jour sans pluie en France
01:34:22 pour apprendre que nous avions un ministre de la Transition écologique, Christophe Béchut, je vous donne son nom,
01:34:27 et qu'il allait organiser aujourd'hui même ce jeudi une réunion pour, je cite encore,
01:34:30 "commencer à construire une trajectoire à 4 euros".
01:34:33 C'est vrai que le réchauffement climatique est une nouveauté, on n'en parle jamais, c'est un sujet qu'il découvre aujourd'hui.
01:34:37 Dernier exemple, Éric Dupond-Moretti.
01:34:40 Au lendemain de l'accident qui a été provoqué par Pierre Palmade, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, s'est fait entendre.
01:34:46 Il a annoncé par exemple la suppression du permis pour les conducteurs qui conduisent sous l'emprise de la drogue
01:34:51 et la création éventuelle d'un délit d'homicide routier.
01:34:55 Mais son collègue de la justice est aux abonnés absents.
01:34:57 Pas un mot sur un sujet qui pourtant le concerne au premier chef.
01:35:01 C'est la différence entre un ministre impliqué, soucieux de se montrer,
01:35:04 de montrer aussi qu'il maîtrise son sujet et comprend les Français,
01:35:07 et un ministre éloigné des préoccupations, éloigné de ce que veulent les Français,
01:35:11 soucieux de ne pas prendre de risques et de se planquer quand on a besoin de lui.
01:35:15 On manque des uns, on en a trop des autres.
01:35:17 Merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:35:19 Oui, beaucoup de technos qui travaillent dans leur bureau, mais qu'on ne voit pas,
01:35:22 qu'on ne connaît que très peu, qui ne font pas preuve d'empathie,
01:35:27 qui ne sont pas dans le bon tempo des Français.
01:35:31 Il faut les deux, c'est nécessaire d'avoir les deux, de travailler évidemment,
01:35:34 d'être sur le terrain, de dire qu'on est avec les victimes,
01:35:37 qu'on a pris conscience d'un problème et qu'on va le traiter rapidement.
01:35:40 Jérôme Béglé, merci beaucoup Jérôme, directeur général de la rédaction du journal du dimanche.
01:35:46 8h15, soyez là, Laurence Ferrari recevra Éric Woerth, député Renaissance,
01:35:51 ancien ministre du Travail qui a fait passer une réforme des retraites,
01:35:56 il connaît le dossier des retraites par cœur.
01:35:58 8h15, Éric Woerth, invité de Laurence Ferrari dans la matinale.
01:36:02 7h55, on a le temps d'écouter, tiens regardez, de regarder et d'écouter "Pura Vida",
01:36:09 le nouveau titre de Suzanne, la chanteuse est un rayon de soleil dans les rues de Paris,
01:36:14 elle se balade pleine de joie sur les avenues de la capitale.
01:36:17 Les oiseaux chantent, c'est ça la vie de luxe.
01:36:20 Je ne me laisse plus déborder quand la boue est pleine.
01:36:25 Tant qu'on trinque à la santé, le reste c'est pas un problème.
01:36:30 Tout va bien, tout va bien, tout va bien, je pense que plus tard à demain,
01:36:39 je profite d'aujourd'hui, je prends charge.
01:36:42 Chaque jour comme cadeau, à la vie j'ouvre les portes,
01:36:47 les signes je les reçois, j'ai la Pura Vida.
01:36:52 Chaque jour comme cadeau, j'ai ouvert tous mes châteaux,
01:36:58 les signes je les reçois, j'ai la Pura Vida.
01:37:03 Je passais la base au doigt, à l'heure du coucher de soleil sur une plage en Costa Rica.
01:37:08 Toute la vie en sera de mèche, donc si un jour c'est la dèche, on vivra d'amour et d'eau fraîche.
01:37:14 J'ai des choses à t'éteindre, j'ai des choses à t'éteindre.
01:37:18 C'est le retour des gilets jaunes, nous disait Jérôme Béglé.
01:37:21 Vous n'êtes pas obligé de m'outer comme ça.
01:37:24 Le retour des gilets jaunes, d'une gilet jaune dans Paris.
01:37:27 Allez, 7h56, merci d'être avec nous.
01:37:30 Dans un instant on ira évidemment à Saint-Jean-de-Luz, au lendemain du drame
01:37:33 qui a frappé ce collège, qui a frappé toute la ville et tout le pays, je vais vous dire.
01:37:37 Une professeure d'espagnol, poignardée par un de ses élèves.
01:37:43 On sera en direct avec Régine Delfour dans un instant.
01:37:45 Tout d'abord le temps avec Karine Durand.
01:37:48 La météo avec Groupe Verlaine.
01:37:50 Installation photovoltaïque pour réduire vos factures d'électricité.
01:37:53 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:37:56 Ah ça y est, ça arrive.
01:37:59 Quel bonheur.
01:38:01 ...du pays, le tout en lien avec une dépression sur la péninsule ibérique
01:38:06 qui envoie ce temps agité sur le sud-ouest, en particulier avec des pluies abondantes
01:38:10 qui sont vraiment bénéfiques pour la situation de sécheresse sur tout l'arc atlantique.
01:38:15 De la neige à 600-800 mètres sur les Pyrénées, grosse chute de neige prudence
01:38:19 avec le risque d'avalanche également de ce côté-là.
01:38:22 Quelques flocons assez faibles pourront tomber également sur les Alpes.
01:38:26 En gros déficit de neige sur ce massif ailleurs, un ciel nuageux.
01:38:30 Une petite bise qui donne un ressenti vraiment frais sur les côtes de la Manche.
01:38:34 Au cours de l'après-midi, une amélioration se met en place sur l'est avec quelques éclaircies.
01:38:38 Ainsi que sur la Corse, les températures sont en baisse mais elles restent quand même au-dessus des moyennes.
01:38:44 Encore des valeurs printanières dignes d'avril pour beaucoup avec 12 degrés sur Paris par exemple,
01:38:50 9 sur la pointe bretonne, 13 pour Bourges et 16 du côté de l'arc méditerranéen
01:38:57 avec un très bon ressenti là-bas sous un ciel quand même assez variable.
01:39:02 La journée de demain sera encore marquée par un temps perturbé sur le sud.
01:39:06 Tôt dans la matinée, prudence sur les Pyrénées, des chutes de neige à basse altitude.
01:39:10 Et ensuite, ce temps agité se décale vers le massif central, vers le golfe du Lyon,
01:39:15 également vers les Alpes, l'Épée-la-Loire avec des précipitations qui faiblissent quand même par rapport à aujourd'hui.
01:39:20 Ailleurs, c'est le retour du soleil sur l'île de France, sur le nord-ouest avec toujours cette bise qui donne un ressenti frisquet.
01:39:26 Les températures sont assez similaires à celles d'aujourd'hui.
01:39:29 Avant, un net rafraîchissement, le retour du froid généralisé pour le week-end.
01:39:35 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:39:38 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:39:41 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:39:44 CNews, il est 7h59, merci d'être avec nous.
01:39:47 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée à la une ce matin.
01:39:51 Ce sont tous les élèves de France qui vont rendre hommage aujourd'hui à Agnès Lassalle dans les établissements scolaires.
01:39:57 Ceux qui ne sont pas en vacances, une minute de silence sera respectée.
01:40:00 Aujourd'hui à 15h, l'émotion est immense et à commencer par celle des habitants de Saint-Jean-de-Luz, bien sûr.
01:40:09 On sera en direct de Saint-Jean-de-Luz dans un instant avec vous, Régine Delfoye.
01:40:12 L'élève qui a tué la professeure souffre de problèmes psychiatriques.
01:40:16 Il s'était rendu en cours avec un couteau.
01:40:18 Les interrogations demeurent au sujet du profil du suspect.
01:40:21 Amaury Bucaud, avec nous, pour les derniers détails concernant l'enquête.
01:40:26 Total Énergie fait un geste à la pompe. Le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, annonce qu'il plafonne le prix du litre de 100 plombs 95 et de gasoil à 1,99 euro.
01:40:36 Une aide qui va s'appliquer dans toutes les stations services totale jusqu'à la fin de l'année.
01:40:40 Bientôt des restrictions d'eau à cause de la sécheresse.
01:40:45 Ça fait 32 jours qu'il n'a pas plu en métropole.
01:40:48 Il y a eu quelques pluies hier et ça commence aujourd'hui.
01:40:52 Ça ne sera pas suffisant. On va vous emmener dans le Var où les nappes phréatiques sont à sec.
01:40:56 Agnès Lasalle, professeure d'espagnol.
01:41:01 Elle s'est faite poignarder en classe par un élève.
01:41:04 Regardez son visage.
01:41:06 Les faits ont eu lieu au Collège Lycée Saint-Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz.
01:41:10 Vous pouvez mettre un visage sur ce nom.
01:41:14 Agnès Lasalle, 52 ans.
01:41:16 Régiline Delfour avec nous, avec Dorine Jarnias.
01:41:19 Vous êtes à Saint-Jean-de-Luz où le drame est survenu.
01:41:22 Les émotions sont encore vives.
01:41:24 Oui, l'émotion est des pluies vives ici à Saint-Jean-de-Luz au lendemain du drame.
01:41:31 Saint-Jean-de-Luz est une petite commune de 15 000 habitants où tout le monde se connaît.
01:41:37 Saint-Thomas d'Aquin est l'un des établissements les plus réputés du Pays Basque.
01:41:42 Chacun a eu un membre de sa famille qui a été scolarisé ici.
01:41:47 Les habitants que nous avons pu rencontrer nous ont dit être sous le choc, ne pas comprendre.
01:41:53 C'est une région des plus calmes au Pays Basque.
01:41:56 Vous voyez derrière moi des voitures qui arrivent depuis plusieurs minutes.
01:42:00 Ce sont les professeurs qui reviennent au lycée-collège de Saint-Thomas d'Aquin.
01:42:06 Il n'y aura pas cours, mais il y a des élèves qui vont vouloir venir.
01:42:10 Ils ne veulent pas rester chez eux, ils veulent être en contact avec leurs camarades
01:42:14 ou aussi avec les enseignants.
01:42:17 Une cellule psychologique est mise en place pendant certainement toute la journée.
01:42:22 On parlait d'une matinée, mais probablement toute la journée il n'y aura pas cours
01:42:25 puisqu'à 15h, vous le disiez, une minute de silence va être respectée au sein de l'établissement
01:42:32 mais aussi de tous les établissements scolaires de France.
01:42:35 Merci beaucoup Régine.
01:42:36 La communauté éducative et les riverains et les habitants expriment unanimement
01:42:41 leur effroi et leur soutien aux proches de la victime.
01:42:44 Pour le moment, leur étau recueillement Marine Sabourin.
01:42:48 Après le choc, l'émotion.
01:42:50 A Saint-Jean-de-Luz, commune de 15 000 habitants,
01:42:53 la mort d'une professeure d'espagnol reste difficile à croire.
01:42:57 L'établissement privé dans lequel elle a perdu la vie,
01:42:59 particulièrement réputé et prestigieux, était jusque-là sans histoire.
01:43:03 Créée en 1949, plus de 1000 élèves étudient de la 6e au lycée.
01:43:07 Les élèves actuels, comme les anciens, sont abasourdis.
01:43:10 Je n'arrive pas vraiment à réaliser ce qui se passe.
01:43:14 Je ne pensais jamais vivre ça.
01:43:16 Ce n'est pas quelque chose qui arrive et je n'arrive pas vraiment à réaliser.
01:43:19 On est tous troublés, tous choqués.
01:43:21 On a tous eu la même réaction.
01:43:23 Que ça arrive ici, que ça lui arrive à elle, ça nous a tous troublés.
01:43:27 Dans la région, il se passe très peu de choses.
01:43:30 C'est très calme, c'est une région très calme.
01:43:34 Et le lycée encore plus, oui, forcément.
01:43:36 Depuis hier, leur étau recueillement,
01:43:38 des adolescents venus déposer à l'abri des regards une rose avec sa mère.
01:43:42 La rose, c'est l'initiative de ma mère.
01:43:44 Je lui ai demandé si on pouvait faire quelque chose pour rendre hommage.
01:43:47 Toute la journée, les Lusiens, soudés, viendront déposer des fleurs
01:43:50 et des messages de soutien à la famille de la victime et au personnel éducatif.
01:43:54 Une minute de silence sera observée dans tous les établissements français à 15h.
01:43:59 Amaury Bucaud avec nous, journaliste au service de la police de CNews.
01:44:03 Qu'est-ce qu'on sait de l'adolescent qui a poignardé Amaury ?
01:44:06 Alors Romain, on sait que c'est un élève de seconde, qu'il a 16 ans,
01:44:09 qu'il est inconnu de la police et de la justice.
01:44:12 C'est un garçon, on peut dire, sans histoire.
01:44:15 Les camarades de classe de cet élève que notre correspondance,
01:44:19 Antoine Estève, a pu rencontrer disent qu'il est plutôt bizarre, fragile, solitaire.
01:44:25 C'est les adjectifs qui reviennent.
01:44:27 Et sur la question du mobile, cet élève, il a indiqué juste après son geste
01:44:31 qu'il aurait commis cet acte parce qu'il aurait entendu une voix qui lui disait
01:44:35 "tu es sa professeur", il s'est dit aussi "possédé".
01:44:38 Est-ce dire qu'il a des problèmes psychiatriques ou qu'il a ingéré des drogues ou des médicaments ?
01:44:42 Ça, ce sera aux enquêteurs et aux expertises de le déterminer.
01:44:45 En attendant, les autorités judiciaires ont jugé que son état était compatible
01:44:49 avec une garde à vue, son état à la fois physique et mental.
01:44:52 Merci beaucoup Amaury.
01:44:53 Monseigneur Marc Hayé, évêque de Bayonne, était en direct avec nous à 7h10.
01:44:57 Je l'interrogeais évidemment, il s'est rendu sur place immédiatement.
01:45:00 Il a rencontré les professeurs, il a rencontré des parents d'élèves,
01:45:03 il a rencontré des élèves également. Je l'interrogeais au lendemain de ce drame.
01:45:07 Bien sûr, et j'ai l'impression ce matin que nous sommes réveillés un peu d'un mauvais rêve
01:45:11 après une journée intense d'émotion qui a, c'est vrai, suscité un mouvement
01:45:16 de solidarité nationale avec la présence des ministres.
01:45:18 Moi, je me suis rendu effectivement sur les lieux, j'ai pu rencontrer les enseignants,
01:45:22 une partie des élèves qui étaient pris en charge de manière remarquable
01:45:25 par les équipes d'accompagnement médico-psychologique.
01:45:28 Et c'est vrai que le message, évidemment, un message de compassion,
01:45:32 ma pensée va d'abord vers cette enseignante et sa famille,
01:45:36 cette enseignante qui a été fauchée brutalement en plein exercice de sa belle mission,
01:45:41 dans laquelle elle était en effet très investie, très appréciée.
01:45:44 Monseigneur Marc Hayé avec de Bayonne, qui était en direct avec nous ce matin à 7h10.
01:45:50 Le litre de sang plomb, 95, et le litre de gasoil, le prix sera plafonné à 1,99€
01:45:58 chez Total Energy jusqu'à la fin de l'année, ça a été annoncé hier soir par Patrick Pouyanné,
01:46:03 le PDG, le patron de Total Energy.
01:46:06 Une mesure qui s'appliquera dans les 3400 stations-service de Total Energy en France
01:46:10 et qui va durer jusqu'à la fin de l'année, à partir du 1er mars,
01:46:13 à partir de samedi dans les autoroutes, à partir du 1er mars pour tout le reste des stations-service.
01:46:17 C'est une décision qui fait suite à la demande du président Emmanuel Macron
01:46:21 de faire un geste à la pompe pour les automobilistes.
01:46:24 Et justement, ces automobilistes, pour eux, ce n'est pas suffisant. Écoutez-les.
01:46:28 C'est un peu bien, mais bon, c'est encore cher quand même.
01:46:33 C'est pas assez suffisant, il faut descendre un peu.
01:46:35 Non, pas assez. 1,99€, on est à peu près à 2€, c'est quand même hors de prix.
01:46:42 En fait, toutes ces mesures sur l'essence, c'est un peu de la poudre aux yeux
01:46:46 par rapport à l'augmentation du coût de la vie, qui est quand même très importante.
01:46:50 Non, le geste n'est pas suffisant, ça c'est sûr.
01:46:53 On attend, qu'est-ce qu'on va voir, quels gestes vont faire le gouvernement.
01:46:56 J'espère qu'ils vont penser à nous, parce que c'est vrai qu'on travaille à déficit.
01:46:59 On travaille, soi-disant, mais on perd beaucoup d'argent avec le gasoil.
01:47:03 L'État est actif.
01:47:05 C'est ce qu'on se disait. En ce moment, on se disait que c'est l'État qui demande
01:47:08 à une entreprise privée de faire un effort.
01:47:10 Bon, l'État aurait pu dire, pendant quelques semaines, quelques mois,
01:47:14 je renonce à quelques points de TVA, quelques virgules derrière la zéro de TVA.
01:47:20 Mais non, on demande à Total de le faire.
01:47:22 Ok.
01:47:24 C'est étrange comme concept.
01:47:26 C'est quand même ça.
01:47:28 Ça acte le fait que l'État ne sait plus faire grand-chose.
01:47:33 Et que l'État refile la patate chaude dès qu'il le peut aux collectivités locales,
01:47:37 éventuellement à Bruxelles quand il s'agit d'annoncer une décision antipathique,
01:47:41 et des acteurs privés dont il est actionnaire.
01:47:44 Après tout, est-ce que c'est à Total de faire un effort
01:47:49 que l'État actionnaire et que l'État contribuable ne veut pas faire ?
01:47:54 L'État ne sait pas faire grand-chose, je ne suis pas d'accord avec vous.
01:47:56 L'État sait faire des chèques.
01:47:58 On a 3 000 milliards d'euros de dettes, donc l'État sait faire des chèques.
01:48:01 Là, il demande à quelqu'un d'autre de faire le chèque.
01:48:03 Là, oui, parce que visiblement, il n'y a plus grand-chose.
01:48:06 Mais l'État sait faire des chèques, et les Français qu'on est tous,
01:48:10 on sait en profiter aussi.
01:48:12 Donc on a maintenant 3 000 milliards d'euros de dettes,
01:48:15 donc il faut demander aux privés de faire un effort.
01:48:18 On pourra apprécier le geste.
01:48:22 On est passé du "combien ça coûte" à "combien ça rapporte".
01:48:25 À "combien ça rapporte".
01:48:26 Allez, on manque d'eau en France, avec le nouveau record de 32 jours sans pluie,
01:48:30 jusqu'à hier, il y a de la pluie depuis hier.
01:48:32 32 jours consécutifs sans pluie.
01:48:34 Des restrictions d'eau inédites pourraient être décidées dès le mois de mars,
01:48:38 dès le mois prochain.
01:48:39 La France est en état d'alerte avec environ 2 mois de retard
01:48:43 de remplissage des nappes phréatiques,
01:48:45 c'est ce qu'a déploré le ministre de la Transition écologique hier.
01:48:48 Dans le Var, la commune aux 16 fontaines prend de plein fouet la sécheresse.
01:48:53 Reportage de L'Horre-Para.
01:48:55 Elle ne coule plus depuis les dernières pluies significatives de novembre.
01:48:59 Les 16 fontaines du village ne sont plus alimentées.
01:49:02 La source, l'huivonne, est à sec.
01:49:04 C'est une catastrophe quand même.
01:49:07 Le pire, je pense, ce sera cet été.
01:49:09 Les touristes qui vont venir, le besoin d'eau qui se fera sentir
01:49:13 au mois de juillet-août jusqu'en septembre-octobre.
01:49:15 L'alimentation s'est baissée progressivement quand même.
01:49:18 Il y a bien quelques années que la nappe ne se recharge plus.
01:49:21 Là, maintenant, on est arrivé à un point vraiment critique.
01:49:24 Pour la première fois en hiver,
01:49:26 la commune est en alerte sécheresse renforcée.
01:49:29 Les administrés sont comme moi.
01:49:31 Ils voient très bien que la pluie ne tombe pas.
01:49:33 Mais là, on les sensibilise vraiment d'économiser cette eau.
01:49:37 Alors comment ? En respectant l'arrêté préfectoral,
01:49:40 en ne pas arrosant ou en arrosant à partir de 20 heures.
01:49:43 Mais c'est très compliqué. Je vous avoue que c'est très compliqué.
01:49:46 Compliqué, malgré ce ciel menaçant signe de pluie dans les prochaines heures.
01:49:50 Les précipitations annoncées par Météo France
01:49:53 ne suffiront pas à rattraper le déficit historique
01:49:56 et à recharger les nappes phréatiques.
01:49:58 C'est inquiétant.
01:50:00 C'est News 8h09. Restez bien avec nous.
01:50:02 Dans un instant, Eric Wörth, un invité de Laurence Ferrari.
01:50:05 A tout de suite.
01:50:06 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros.
01:50:11 Du lundi au vendredi, de 9h à 10h30.
01:50:14 C'est News, il est 8h15. Bienvenue à tous.
01:50:20 Merci d'être avec nous.
01:50:21 Dans un instant, Laurence Ferrari, vous recevez Eric Wörth.
01:50:24 Mais tout d'abord, c'est le Point Info avec Audrey Bertheau.
01:50:26 Une professeure d'espagnol, Agnès Lasalle, s'est faite poignarder hier par un élève.
01:50:33 Les faits ont eu lieu au collège Lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz.
01:50:37 Une minute de silence sera respectée à 15h dans tous les établissements scolaires.
01:50:41 L'auteur présumé de l'agression, âgé de 16 ans, a été placé en garde à vue.
01:50:46 Ce sondage, c'est ça pour C News.
01:50:48 Un tiers des Français connaissent des personnes dans leur entourage à qui il arrive de consommer des drogues.
01:50:52 Et parmi ces Français, la moitié déclare connaître des consommateurs qui conduisent leurs véhicules sous consommation de drogue.
01:51:00 Enfin, la Caisse nationale d'assurance maladie propose que la consultation chez le généraliste,
01:51:05 actuellement à 25 euros, passe à 30 euros.
01:51:08 Pour les médecins n'acceptant pas ces engagements, la consultation serait fixée à 26,50 euros.
01:51:17 8h15, Laurence, vous recevez Eric Wörth.
01:51:20 Bonjour Eric Wörth.
01:51:21 Bonjour.
01:51:22 Bienvenue dans la matinale de C News.
01:51:23 On va évoquer la réforme des retraites dans un instant, mais d'abord hommage à Agnès Lasalle,
01:51:26 cette professeure d'espagnol qui a été massacrée hier par un de ses élèves au lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz.
01:51:35 Les professeurs sont véritablement en première ligne aujourd'hui dans notre pays.
01:51:38 Oui, d'abord je m'incline devant la mémoire de cette professeure.
01:51:43 Je pense choquer tout le monde, je pense que tout le monde réagit tous de la même manière.
01:51:48 C'est terrible, c'est terrible pour la famille, je pense évidemment à cette famille.
01:51:53 Je crois que les profs sont de toute façon toujours tout seuls devant leur classe.
01:52:01 Il y a des niveaux hiérarchiques très importants, là on est dans le privé, mais dans le public,
01:52:05 il y a des niveaux hiérarchiques extrêmement importants dans tous les sens,
01:52:07 mais qu'à un moment donné, dans la difficulté, qu'elle soit pédagogique ou qu'elle soit d'ordre disciplinaire,
01:52:13 le prof est souvent seul devant sa classe.
01:52:15 Donc il faut aider les professeurs dans ce métier très difficile, et puis il faut attirer de nouvelles personnes.
01:52:22 Il faut plus d'effectifs, l'éducation nationale a du mal à recruter sur certaines filières, je pense au maths,
01:52:29 mais il y a aussi cette montée de la violence, multiplication des agressions contre les enseignants,
01:52:33 plus 20% d'insignes au grave en un an selon le ministère de l'éducation nationale.
01:52:38 Je pense que l'une des premières priorités, c'est de retrouver l'autorité nécessaire dans l'école.
01:52:44 Ce n'est pas l'autorité dans une caserne, mais ça doit être une autorité très forte, très ferme.
01:52:50 Ça dépend des profs, ça dépend de beaucoup de choses, ça dépend de l'encadrement, de l'administration,
01:52:55 du directeur, du proviseur, du principal, ça dépend de beaucoup de choses,
01:52:59 mais je pense qu'on doit avoir des signes très symboliques du retour de l'autorité dans l'école.
01:53:05 Il y a aussi la question de la montée de la violence chez les jeunes, est-ce que ça c'est un phénomène qui vous alarme,
01:53:10 cette déshidémission parfois vis-à-vis du passage à l'acte ?
01:53:14 Et on ne parle pas du cas précis, puisqu'on n'a pas encore les éléments pour le cas précis.
01:53:17 Oui, et puis on ne peut pas généraliser.
01:53:18 Non, non, mais est-ce que vous notez dans la société une montée de la violence des jeunes ?
01:53:21 En tout cas, elle se mesure, elle fait aussi l'objet de…
01:53:25 on la découvre et donc on la sanctionne, donc elle se mesure évidemment plutôt en accroissement.
01:53:30 Il y a sans doute des phénomènes de drogue, il y a des phénomènes de laisser pour compte,
01:53:36 il y a des phénomènes de toute nature.
01:53:38 Je pense que les jeux vidéo, enfin tout ce qu'on dit de façon très banale là-dessus,
01:53:43 et la vérité, il y a un certain nombre de nos jeunes qui vivent dans un autre monde presque,
01:53:49 et on voit bien que les parents, certains, décrochent, puisqu'on dit toujours que c'est la faute des parents.
01:53:53 C'est vrai que c'est la faute des parents, ce n'est pas l'école d'éduquer, au fond, les enfants.
01:53:57 L'éducation dépend quand même d'abord de la famille des parents.
01:53:59 L'école instruit.
01:54:01 Normalement, c'est quand même son rôle plutôt que d'éduquer, même si elle essaye de le faire.
01:54:06 Mais nous devons être très fermes là-dessus, une société mature, démocratique comme la nôtre,
01:54:13 c'est une société qui s'occupe d'abord de ses jeunes.
01:54:15 La réforme des retraites, elle concerne aussi les jeunes, ils se sentent aussi concernés,
01:54:20 comme vous l'avez montré en défilant pour certains dans la rue.
01:54:23 Est-ce que vous appréhendez cette fameuse journée du 7 mars,
01:54:26 où les syndicats s'apprêtent à bloquer le pays avec des grèves reconductibles ?
01:54:30 Ça va certainement être une journée où il y aura beaucoup de monde dans la rue,
01:54:34 il y aura des blocages, il y aura des transports.
01:54:36 Ça ne vous fait pas peur, ça ?
01:54:38 Vous l'avez affronté pendant 2010 ?
01:54:40 Oui, je l'ai déjà affronté, mais ce n'est pas pour ça que ça ne peut pas faire plaisir.
01:54:44 Bloquer le pays, c'est une drôle d'idée, pour tout vous dire.
01:54:47 Cette idée de bloquer, parce que c'est ça le mot d'ordre.
01:54:49 C'est un mot d'ordre qui a été largement diffusé.
01:54:51 Il suffisait d'entendre les gens de la NUPES à l'Assemblée nationale, encore la semaine dernière,
01:54:56 ils faisaient de la publicité pour cette date.
01:54:59 Mais bloquer le pays, c'est une drôle d'idée quand même.
01:55:02 Dans un pays aujourd'hui qui est soumis à beaucoup d'incertitudes,
01:55:05 et on ne va pas les égrener, il y en a beaucoup,
01:55:08 ça vaut d'ailleurs pour la plupart des pays du monde, ce n'est pas que la France évidemment.
01:55:11 Et bloquer un pays parce que juste on décide de sauvegarder le modèle de retraite,
01:55:17 notamment une sauvegarde pour les jeunes.
01:55:19 Quand vous défilez aujourd'hui, ceux qui choisissent de défiler,
01:55:23 ils ne défilent pas vraiment pour leurs enfants.
01:55:25 Je ne mets pas le côté familial là-dedans, c'est une généralité.
01:55:28 C'est ce qu'ils disent, c'est un terme générationnel.
01:55:31 Mais ils se trompent, ils ne défilent pas pour leurs enfants, ils défilent pour eux-mêmes.
01:55:34 Ils n'ont pas envie de voir l'âge de départ augmenter pour eux-mêmes.
01:55:39 Ils ne savent pas que c'est la garantie, ou ils ne veulent pas savoir en tout cas,
01:55:43 que c'est la garantie du versement d'une retraite à leurs propres enfants et aux enfants de leurs enfants.
01:55:49 Un modèle de retraite, ça se construit dans le temps.
01:55:53 Mais ils sont un peu braqués contre cette réforme, ça ne nous a pas échappé,
01:55:56 70% d'entre eux s'y disent hostiles.
01:55:58 Il y a quelqu'un qui a dit en 2019 que c'était très injuste de décaler l'âge de départ en retraite.
01:56:03 Quand vous avez commencé à travailler à 16 ans, si je vous décale votre départ,
01:56:06 alors même que généralement, si vous avez 16 ans, vous avez moins de diplôme,
01:56:09 vous êtes dans des métiers plus pénibles, c'est profondément injuste.
01:56:12 Qui a dit ça ?
01:56:13 Je ne sais pas, je vais être surpris sans doute.
01:56:16 Emmanuel Macron.
01:56:17 Oui, mais Emmanuel Macron, il a aussi...
01:56:19 Il a changé d'avis.
01:56:21 En tout cas, il a évolué sur le sujet.
01:56:23 Ah ben oui, il trouvait que c'était injuste et aujourd'hui il nous dit c'est injuste.
01:56:26 Oui, mais les prévisions étaient des prévisions probablement moins...
01:56:30 Les prévisions financières étaient des prévisions moins difficiles que celles d'aujourd'hui.
01:56:35 2019, c'était il n'y a pas si longtemps que ça, Monsieur Gart.
01:56:37 Oui, enfin c'était avant la crise du Covid.
01:56:39 La crise du Covid, elle arrive, elle remet en cause beaucoup d'éléments économiques mondiaux.
01:56:46 L'organisation économique mondiale n'est plus la même, l'inflation n'a rien à voir.
01:56:50 Enfin, tous ces sujets n'ont pas grand-chose à voir, la démographie n'a pas beaucoup changé,
01:56:53 mais c'est comme ça.
01:56:54 Mais où est la colonne vertébrale ?
01:56:55 Mais la colonne vertébrale, c'est de temps en temps d'évoluer,
01:56:58 c'est-à-dire de considérer à partir du moment où le Président considérait qu'il fallait un régime universel,
01:57:02 il trouvait des réponses dans ce régime universel de convergence.
01:57:06 Le régime universel, ça n'a pas marché, on ne peut pas dire qu'il ne l'a pas présenté.
01:57:09 Il l'a présenté, moi j'en ai été un des opposants,
01:57:11 parce que je considérais que c'était trop compliqué,
01:57:13 et que les périodes de convergence entre des gens dont on ne touche pas les mêmes retraites
01:57:17 et ne vivent pas sous les mêmes contraintes ou les mêmes règles de retraite,
01:57:20 ça prend 10 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans pour converger.
01:57:23 Donc plus personne n'arrivait à se projeter.
01:57:25 Dans cette réforme-là, c'est une réforme très efficace.
01:57:28 La preuve d'ailleurs, c'est que chacun arrive à se projeter,
01:57:30 et au fond, à se dire "j'en veux pas",
01:57:32 mais j'en veux pas de la même manière que quand on est passé de 60 à 62,
01:57:37 la plupart des personnes disaient "je n'en veux pas car jamais je pourrai travailler jusqu'à 62 ans".
01:57:42 Et la vérité c'est qu'on y arrive parce que la société s'adapte aussi au travail.
01:57:46 Et il faut plus parler du travail au fond que de l'âge au travail.
01:57:50 Parce que c'est le sujet central, c'est effectivement le travail.
01:57:52 Mais encore un tout petit peu sur cette réforme,
01:57:55 le Conseil d'État peut retoquer certaines mesures,
01:57:57 notamment l'index senior,
01:57:59 un motif qui ne produirait pas d'effet financier d'ici fin 2023.
01:58:02 C'est un risque de voir cette mesure faite ?
01:58:04 Moi je ne me prononcerai pas sur des risques du Conseil constitutionnel.
01:58:07 Le Conseil d'État a donné un avis,
01:58:10 le Conseil d'État est conseiller du gouvernement dans les projets de loi.
01:58:13 Donc il l'a l'air.
01:58:14 Je ne sais pas, je n'ai pas lu l'avis du Conseil d'État,
01:58:17 il n'a pas été rendu public.
01:58:19 Je ne sais pas ce qu'a dit le Conseil d'État,
01:58:20 mais le gouvernement en a obligatoirement tenu compte,
01:58:23 ou en tout cas mesuré le risque.
01:58:26 On verra bien, il y a toujours de toute façon,
01:58:28 pour tout projet de loi qui devient une loi,
01:58:30 il y a toujours un risque constitutionnel,
01:58:32 si le Conseil constitutionnel est saisi.
01:58:35 Mais sur des éléments annexes par rapport au cœur du sujet.
01:58:38 L'augmentation de l'âge, évidemment, ne pose pas de problème.
01:58:42 Le texte arrive au Sénat la semaine prochaine,
01:58:44 vous pensez que les sénateurs vont l'adopter en l'État ?
01:58:47 Vont encore le modifier ? Vont l'amender ?
01:58:50 Je pense qu'ils vont l'amender, sans doute.
01:58:52 Le Sénat fait un travail sérieux, solide.
01:58:56 Ce ne sera pas un travail hystérique,
01:58:58 comme on a pu le subir sous les assauts d'une nupèce
01:59:02 déchaînée à l'Assemblée nationale.
01:59:04 Donc là, il y aura un travail, j'espère,
01:59:07 d'ailleurs ils verront absolument tout le texte.
01:59:10 Vous en parlez avec le président Larcher ?
01:59:12 Non, je n'en ai pas parlé avec Gérard Larcher,
01:59:14 mais Gérard Larcher en a parlé avec le président de la République
01:59:17 et surtout la Première Ministre.
01:59:18 Donc je pense que le Sénat va adopter ce projet de loi.
01:59:23 Il va peut-être faire des changements.
01:59:25 On voit bien qu'il y a un attachement par rapport aux droits familiaux,
01:59:27 à certains points, peut-être qu'il va remettre en cause
01:59:29 un certain nombre de choses votées, il n'y en a pas eu tellement,
01:59:32 votées ou pas votées d'ailleurs par l'Assemblée nationale.
01:59:36 Et puis à ce moment-là, il y aura une commission mixte paritaire,
01:59:39 une réunion des députés et des sénateurs,
01:59:41 dont je pense que je ferai partie.
01:59:44 Et ces députés et ces sénateurs,
01:59:46 comme c'est le cas depuis toujours dans la Ve République,
01:59:49 arbitreront sur un texte qui sera représenté à l'Assemblée et au Sénat
01:59:54 si cette commission mixte paritaire est conclusive.
01:59:57 Et il y aura un nouveau vote de l'Assemblée, un nouveau vote du Sénat.
02:00:01 Avec le même cirque à l'Assemblée ?
02:00:04 Il y aura un cirque moins important vu que ça durera moins longtemps.
02:00:08 Ça ne durera que 20 jours là.
02:00:10 Oui, mais les conclusions d'une commission mixte paritaire,
02:00:13 c'est quelques heures.
02:00:14 Donc ça durera moins longtemps.
02:00:16 Et puis je pense aussi que les jeux seront faits.
02:00:20 Je sais bien que certains disent qu'ils ne voteraient pas des conclusions
02:00:23 si cette commission mixte paritaire, encore une fois, est conclusive.
02:00:26 Certains disent, même chez LR, qu'ils ne voteraient pas en l'état.
02:00:31 Aurélien Pradié, vous dévoquez son cas ?
02:00:32 Je crois qu'Aurélien Pradié l'a dit en disant "en l'état".
02:00:36 Les trucs sont toujours en l'état.
02:00:38 Donc je ne sais pas trop ce que ça veut dire,
02:00:39 parce que le texte a quand même pas mal évolué ces derniers temps.
02:00:43 Et il a évolué de façon, je pense, positive pour l'augmentation des droits.
02:00:50 Et l'augmentation des coûts financiers, oui.
02:00:52 La seule ligne rouge, mais c'est la mienne, comme celle de beaucoup,
02:00:55 c'est aussi celle du Sénat et de la plupart des sénateurs,
02:00:58 c'est qu'on ne doit pas dégrader l'objectif d'équilibre financier en 2030.
02:01:03 Là, il n'est pas déjà dégradé avec les concessions faites au LR ?
02:01:06 Non, pas trop.
02:01:08 À hauteur de 6 ou 7 milliards quand même ?
02:01:10 Oui, mais l'idée c'était de rendre 5 à 6 milliards,
02:01:13 c'était-à-dire d'avoir à peu près un tiers rendu,
02:01:15 la réforme rapporte entre guillemets 18 milliards,
02:01:18 et à peu près un tiers de cette somme a été réinjecté dans le système
02:01:22 pour essayer d'en améliorer l'efficacité et surtout la justice ou l'équité.
02:01:26 Donc il ne faut pas aller au-delà.
02:01:28 Évidemment, il ne faut pas aller au-delà.
02:01:30 Et donc ça c'est une ligne rouge.
02:01:31 Aucun des amendements qui seront votés ne doit dégrader l'équilibre financier prévu pour 2030.
02:01:38 On s'est dit tout à l'heure que la réforme centrale c'est celle du travail.
02:01:41 Emmanuel Macron l'a évoqué en allant à Rungis.
02:01:43 Pourquoi ne pas d'abord avoir déjà débattu du travail avant la réforme des retraites ?
02:01:47 C'est la première question que je vous pose.
02:01:48 Et puis deuxièmement, ça veut dire quoi ?
02:01:50 Parler du travail, c'est la valeur du travail ?
02:01:52 Il y a une perte de sens au travail aujourd'hui, on le voit du côté des Français.
02:01:56 Il y a des secteurs qui n'arrivent pas à recruter.
02:01:58 C'est quoi la solution ?
02:01:59 C'est augmenter les salaires ?
02:02:00 En tout cas, le travail, enfin une réforme du travail,
02:02:03 autant qu'on puisse le dire, parce que c'est un sujet, comme vous le dites,
02:02:05 un sujet évidemment assez vaste, ce n'était pas impréalable,
02:02:08 une réforme des retraites.
02:02:10 C'est le socle quand même.
02:02:11 Oui, mais la réforme des retraites, c'est aussi un socle en lui-même.
02:02:14 On a un système qui fonctionne avec des cotisations encaissées, des retraites versées.
02:02:18 Donc, il y a un moment donné, quand le système ne fonctionne plus,
02:02:21 et qu'on vous le dit, ça ne va pas fonctionner pendant 20 ans,
02:02:24 ce n'est pas le gouvernement qui le dit.
02:02:25 Donc, à ce moment-là, évidemment, il y a un devoir d'intervenir sur le système.
02:02:29 Après, vous avez…
02:02:30 Donc, ce n'était pas impréalable.
02:02:31 Je pense qu'après, il faut évidemment accompagner.
02:02:34 Il faut évidemment accompagner.
02:02:35 Oui, mais à force de poser un socle, on ne fait rien après.
02:02:38 Alors, annoncez, qu'est-ce que vous proposez sur le travail ?
02:02:40 Vous ne posez le socle et vous ne construisez rien dessus.
02:02:41 Comment on règle le problème de travail ?
02:02:42 Donc, de toute façon, les gens auront été contre la réforme des retraites.
02:02:44 Donc, il faut faire cette réforme des retraites et il faut qu'elle soit mise en œuvre.
02:02:47 Et puis, il faut travailler.
02:02:49 Essayez, parce que les gens qui ont perdu le sens de leur travail
02:02:52 ne comprennent pas pourquoi ils devraient travailler.
02:02:54 Regardez les débats à l'Assemblée.
02:02:55 Le débat à l'Assemblée, la NUPES, c'est-à-dire essentiellement un peu les socialistes quand même,
02:02:59 les écologistes, c'est sûr, et LFI, c'est évidemment certain,
02:03:03 pas les communistes, ont dévalorisé complètement le travail.
02:03:06 À force d'exemples, comme si le travail était un enfer sur terre.
02:03:09 C'est un enfer sur terre.
02:03:10 Et la vie commençait à la retraite.
02:03:12 Quel message ils envoient à la jeunesse française ?
02:03:15 On vous a dit que vous enliez des années de vie avec cette réforme.
02:03:18 Ils disent, ils en prennent avec cette réforme, deux enfermes.
02:03:21 C'est un enfermement, c'est quasiment un univers carcéral, pénitentiaire, le travail.
02:03:26 C'est quelle vision on peut donner ?
02:03:29 J'oublie le droit à la paresse de Mme Rousseau.
02:03:32 Droit à la paresse, évidemment payé par les autres.
02:03:35 Donc c'est évidemment impossible de pouvoir rentrer là-dedans.
02:03:39 Donc ils ont contribué, la gauche a commencé à contribuer à la dévalorisation du travail.
02:03:44 D'ailleurs la gauche, elle est passée du droit au travail au droit à la paresse.
02:03:47 Donc là, il y a juste un tout petit problème.
02:03:48 Après, il faut changer un certain nombre de règles.
02:03:50 D'abord l'horizon.
02:03:51 D'abord travailler avec les entreprises
02:03:53 pour qu'elles éloignent l'horizon du travail.
02:03:58 C'est-à-dire qu'à 55 ans, on a encore 10 ans ou 54 ans, 10 ans devant soi.
02:04:02 Donc il faut que les systèmes de formation professionnelle,
02:04:05 que tout ça se reconstruise, qu'on change l'horizon.
02:04:08 Deuxième point, il faut évidemment que le droit du travail sans doute évolue.
02:04:11 Peut-être faut-il faire vraiment évoluer les systèmes de formation professionnelle
02:04:15 et notamment de reconversion professionnelle.
02:04:17 Sans doute vous n'êtes pas des ménageurs à 25 ans et vous ne l'êtes pas à 25.
02:04:21 À 25, vous l'êtes peut-être. À 60, vous l'êtes peut-être plus.
02:04:24 Donc vous devez... Ce n'est pas une photographie, les métiers, ils doivent évoluer.
02:04:28 On doit permettre aux gens d'évoluer.
02:04:30 Donc les systèmes de formation professionnelle doivent donner une grande part
02:04:33 à la reconversion aussi professionnelle.
02:04:35 Donc chacun réfléchit à sa propre conversion.
02:04:38 Et puis il y a la gestion de la carrière.
02:04:39 Ok, la gestion de la carrière. Mais il y a aussi les salaires.
02:04:41 Oui, les salaires.
02:04:42 Revaloriser les salaires. Même le MEDEF en compte.
02:04:43 Oui, mais la revalorisation des salaires, c'est par la productivité.
02:04:46 Pardon d'employer de mots barbares,
02:04:48 mais c'est l'idée que le travail crée plus de valeur ajoutée.
02:04:51 Et donc le salaire suit la valeur ajoutée.
02:04:54 Et d'ailleurs, la répartition, contrairement à ce qu'a dit la gauche pendant ce débat,
02:04:58 la répartition de la valeur ajoutée entre le travail et le capital,
02:05:02 elle est stable en France depuis 40 ans.
02:05:04 Elle est stable, en dehors d'un certain nombre de pics dans les années 70 ou 80,
02:05:08 elle est absolument stable.
02:05:10 Deux tiers, un tiers.
02:05:11 Deux tiers vers le travail, un tiers vers le capital.
02:05:14 Mais il faut plus de partage de valeur.
02:05:15 Il y a une proposition qui va arriver, en fait, par le gouvernement,
02:05:18 à base d'un accord passé avec les partenaires sociaux,
02:05:21 qui prévoit la généralisation de l'intéressement en cas de bénéfice d'une entreprise.
02:05:25 La participation pour les entreprises de plus de 11 salariés, ça fait partie de la situation.
02:05:29 Oui, mais je rappelle quand même que la répartition, elle est stable.
02:05:31 Ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays entre le capital et le travail,
02:05:33 sachant que le capital, c'est du risque.
02:05:35 Donc vous dites que les riches ne sont pas plus riches et les pauvres ne sont pas plus pauvres aujourd'hui ?
02:05:38 Je dis que la valeur ajoutée de l'ensemble du pays est répartie sur le travail,
02:05:41 est répartie sur le capital et que cette répartition, cette proportion entre les deux est stable
02:05:47 et va au deux tiers au salaire.
02:05:49 Maintenant, il faut augmenter tous les outils d'intéressement et de participation.
02:05:53 On a des bons outils et ça va être le cas.
02:05:57 Il y a une sorte d'accord national interprofessionnel entre les syndicats.
02:06:01 Il faut maintenant qu'il soit signé.
02:06:02 La Première ministre a indiqué qu'elle le transformerait en une loi
02:06:07 et qu'elle ne changerait pas cet accord.
02:06:09 Je pense que c'est une très bonne chose.
02:06:11 Il faut que, notamment dans les petites entreprises,
02:06:13 puisque c'est déjà le cas dans les grandes,
02:06:15 les salariés puissent participer plus directement à la réussite de leur entreprise.
02:06:19 C'est pour ça que, sans arrêt critiquer la réussite des entreprises,
02:06:23 prendre des entreprises françaises qui réussissent avec leurs propres défauts,
02:06:27 mais qui réussissent comme des boucs émissaires absolus,
02:06:29 on a l'impression qu'on mise sur l'échec, on mise sur le chômage,
02:06:32 on a l'impression qu'on veut d'une France miséreuse et qu'on ne veut pas d'une France qui réussit.
02:06:36 Évidemment, dans une France qui réussit, il y a des personnes qui sont laissées pour compte.
02:06:39 Et évidemment, notre modèle social, c'est de faire en sorte de les rattraper.
02:06:42 Ça va de soi, mais on ne peut pas présenter le pays sans arrêt comme cela.
02:06:45 Et c'est comme cela que la NUPES l'a présenté.
02:06:47 Merci beaucoup Eric Wörth d'être venu ce matin dans la matinale de CNews.
02:06:50 À vous Romain Desarmes pour la suite.
02:06:51 CNews, il est 8h30. Merci d'être avec nous.
02:06:57 Merci à vous, Laurence Ferrari, à votre invité.
02:06:59 Eric Wörth, qui était Agnès Lassalle ?
02:07:03 Qui était Agnès Lassalle, l'enseignante tuée hier en plein cours par un élève ?
02:07:08 Elle était âgée de 52 ans.
02:07:10 Elle vivait à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques.
02:07:13 J'aimerais qu'on voit son visage, qu'on vous montre ce matin.
02:07:16 Agnès Lassalle, voici son visage rayonnant.
02:07:20 Tout le monde, tous ceux qui la connaissaient, s'accordent à dire que c'était une personne incroyable, extraordinaire.
02:07:29 Une très belle personne et une très bonne professeure.
02:07:32 Ceux qui l'ont connue nous racontent.
02:07:34 Mathilde Couvillé, Flornois.
02:07:36 Agnès Lassalle, enseignante à l'espagnol.
02:07:39 Âgée de 52 ans, cette professeure du lycée privé catholique Saint-Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz, était appréciée de ses élèves.
02:07:46 On était tous troublés, tous choqués.
02:07:48 On a tous eu la même réaction, que ça arrive ici, que ça lui arrive à elle.
02:07:51 C'était une professeure, elle n'avait rien de spécial.
02:07:55 Elle était gentille.
02:07:57 C'était une très bonne enseignante à aider les gens qui avaient des difficultés.
02:08:00 J'en garde des très bons souvenirs.
02:08:01 Une prof passionnée.
02:08:02 Elle aimait son boulot, elle voulait tout faire pour qu'on réussisse.
02:08:05 Elle n'était pas très sévère, elle n'était pas très autoritaire avec nous.
02:08:08 Elle était vraiment une prof idéale.
02:08:10 Une professeure idéale, mais également une très belle personne, selon la mère de Biarritz, qui connaissait cette enseignante par le biais de ses enfants.
02:08:17 Mon aîné a eu cette professeure comme professeure principale.
02:08:22 Au sens noble du terme, une gentille personne.
02:08:25 Une femme très à l'écoute des élèves et très désireuse d'accompagner les enfants dans ce qu'on appelle une forme de bienveillance.
02:08:34 En tout cas, elle traduisait cet esprit-là.
02:08:37 Cette enseignante décrite comme à l'écoute et discrète a perdu la vie hier.
02:08:41 Une enquête a été ouverte pour assassinat.
02:08:44 Amandine Vanois est policière.
02:08:48 Elle était en direct avec nous dans la matinale.
02:08:50 Elle est déléguée de la communication au syndicat de police Allianz.
02:08:55 Elle est revenue sur le déroulé des faits.
02:08:58 Les premiers éléments, c'est que cet élève de 16 ans qui était en classe d'espagnol s'est levé, a fermé la porte et aurait sorti un couteau.
02:09:09 C'est directement approché de sa professeure pour la moinarder d'un seul coup.
02:09:15 Ce couteau, visiblement, était dans un sac.
02:09:17 Maintenant, il est ramené de l'extérieur.
02:09:22 On a une première garde à vue qui est en train d'arriver à son terme.
02:09:26 Il y aura certainement une prolongation avec une deuxième garde à vue de 24 heures qui permettra aussi d'avoir plus de précision à ce sujet.
02:09:34 Amaury Bucaud, journaliste police-justice de CNews.
02:09:38 Depuis hier, on s'interroge sur la personnalité de l'élève.
02:09:41 Qu'est-ce qu'on sait de cet adolescent ? Il a 16 ans.
02:09:43 Oui, effectivement. Cet élève a 16 ans. Il est inconnu des services de police et de la justice.
02:09:49 Un élève sans histoire, a priori.
02:09:51 Ses camarades de classe disent que c'est un élève qui était un peu bizarre, plutôt solitaire, plutôt fragile aussi.
02:09:59 C'est sur les adjectifs qui reviennent.
02:10:01 Et puis, sur ce qui a pu le pousser à commettre ça, ce qu'il a dit juste après son acte,
02:10:07 c'est qu'il était possédé et qu'il aurait entendu une voix lui disant de tuer ce professeur.
02:10:13 Est-ce dire qu'il a des problèmes psychiatriques, qu'il aurait pris peut-être des médicaments ou de la drogue qui auraient altéré son jugement ?
02:10:20 Ça, bien sûr, ce sera à la fois aux enquêteurs et aux expertises de le déterminer.
02:10:24 Ça va être très important, bien sûr, pour le procès.
02:10:26 En attendant, les autorités judiciaires ont estimé que son état de santé était compatible avec une mesure de garde à vue.
02:10:33 Cette mesure de garde à vue, comme il s'agit d'un mineur, elle est obligatoirement avec un avocat.
02:10:38 L'avocat participera à toutes ses auditions.
02:10:40 Et puis, une enquête a été ouverte pour assassinat.
02:10:43 Donc, la préméditation est retenue.
02:10:45 Merci beaucoup, Amaury.
02:10:46 Monseigneur Ayé, Marc Ayé, avec De Bayonne, était en direct avec nous également à 7h10.
02:10:53 C'est un cauchemar.
02:10:55 Il l'a témoigné ce matin.
02:10:57 Il est allé rencontrer les parents d'élèves, les professeurs et les élèves, bien sûr, dès hier.
02:11:02 Bien sûr, et j'ai l'impression ce matin que nous sommes réveillés un peu d'un mauvais rêve,
02:11:07 après une journée intense d'émotion qui a, c'est vrai, suscité un mouvement de solidarité nationale avec la présence des ministres.
02:11:14 Moi, je me suis rendu effectivement sur les lieux.
02:11:16 J'ai pu rencontrer les enseignants, une partie des élèves qui étaient pris en charge de manière remarquable
02:11:21 par les équipes d'accompagnement médico-psychologique.
02:11:24 Et c'est vrai que le message, évidemment, un message de compassion, à ma pensée,
02:11:28 va d'abord vers cette enseignante et sa famille, cette enseignante qui a été fauchée brutalement
02:11:34 en plein exercice de sa belle mission, dans laquelle elle était en effet très investie, très appréciée.
02:11:39 Serge Hefez est en direct avec nous.
02:11:42 Docteur Hefez, psychiatre, bonjour.
02:11:44 Merci d'être avec nous ce matin dans la matinale CNews.
02:11:47 Le tueur, l'adolescent de 16 ans, souffre de troubles psychiques, psychiatriques.
02:11:56 Il dit avoir entendu des voix.
02:11:59 Une telle montée de violence est indétectable.
02:12:03 Quel est votre point de vue de médecin sur ce que vous entendez, de ce que vous savez de ce qui s'est passé ?
02:12:09 Ce qui est probable, c'est toujours un petit peu difficile de parler de quelqu'un qu'on ne connaît pas et qu'on ne peut pas examiner.
02:12:14 Mais en attendant les faits, ce qui est le plus probable, c'est qu'il s'agisse de ce qu'on appelle une bouffée délirante.
02:12:19 Une bouffée délirante, c'est comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.
02:12:22 C'est-à-dire qu'il y a très très peu de signes avant-coureurs.
02:12:27 Les signes qu'on décrit paraissent assez convaincants.
02:12:30 C'est un élève qui est assez solitaire, qui a l'air d'avoir des problèmes, qui est fragile.
02:12:34 J'ai entendu dire que tous ces derniers jours, ses camarades le trouvaient un petit peu plus bizarre que d'habitude.
02:12:40 Et tout à coup, le jeune, parce que ça arrive chez des jeunes qui ont entre 16 et 18 ans, est pris par une bouffée délirante.
02:12:48 C'est-à-dire qu'il perd totalement contact avec la réalité.
02:12:50 Il est comme possédé, il est possédé par un délire.
02:12:53 Et ce délire, effectivement, le plus souvent les amène à commettre des actes contre eux-mêmes.
02:12:58 Des suicides, ils se jettent par la fenêtre ou des choses comme ça.
02:13:01 Et parfois, c'est très rare, mais ça arrive, des actes d'une extrême violence, comme celui qui vient de se passer, et une agression comme celle-là.
02:13:09 Que dire de la prise en charge psychiatrique au lycée ?
02:13:12 Parce que ce que vous décrivez, c'est quelque chose qui est connu.
02:13:16 Qu'est-ce qui est prévu ?
02:13:18 Il y a des médecins, des infirmières.
02:13:21 Comment détecter ça et quels conseils donnez-vous aux professeurs qui peuvent détecter un malaise, j'allais dire anormal, chez leurs élèves ou chez leurs élèves ?
02:13:35 Là, vous touchez le point le plus sensible.
02:13:38 J'entendais une infirmière scolaire en parler encore ce matin.
02:13:41 C'est qu'on peut parfois détecter les élèves qui vont mal, l'infirmière scolaire, les professeurs, les conseillers d'éducation, etc.
02:13:49 Mais le problème, c'est les questions d'orientation aujourd'hui.
02:13:52 C'est-à-dire que le système de santé psychiatrique des jeunes est totalement saturé et n'arrive plus à répondre aux demandes.
02:14:00 Ce malaise psychique et psychiatrique des jeunes s'est multiplié par deux ces trois dernières années.
02:14:05 Il y a un doublement des tentatives de suicide, un doublement des dépressions, un doublement des scarifications, des passages à l'acte, des consommations de stupéfiants, etc.
02:14:14 Ce qui montre qu'il y a ce malaise qui est lié au contexte dans lequel nous sommes.
02:14:18 On peut le repérer, mais après il faut orienter.
02:14:22 Et le système vers lequel on peut orienter ces jeunes, il est totalement saturé.
02:14:25 Il y a des délais d'attente dans les centres médicaux psychologiques qui sont de trois mois, six mois, un an selon les lieux.
02:14:31 Vous imaginez pour quelqu'un qui va mal à quel point ça ne répond pas à ce besoin.
02:14:36 Oui, oui. Qu'est-ce qu'il faut dire aux élèves qui ont assisté à cette scène ?
02:14:41 Ce qu'il faut dire aux élèves, c'est leur expliquer ce qu'est la maladie mentale.
02:14:45 C'est-à-dire parce que c'est quelque chose qu'on connaît mal.
02:14:47 Tout le monde sait ce que c'est que la dépression, l'anxiété, les insomnies, des choses comme ça qui sont plus banales.
02:14:53 Mais on ne connaît pas vraiment ce qu'est la folie, c'est-à-dire le fait qu'on n'est plus en possession de ses propres moyens.
02:15:00 Et qu'on est agi par des forces extérieures, comme on voit dans les films, qu'on est agi par des forces démoniaques ou des choses comme ça.
02:15:07 Eh bien, ça existe dans la réalité. C'est très rare, mais il faut savoir que ça existe.
02:15:12 Ce qui permet peut-être de mettre des mots et de comprendre un petit peu mieux ce qui est incompréhensible.
02:15:19 Docteur Effès, j'ai une dernière question à vous poser. Il y a un cadre moral dans ce lycée, qui est un lycée catholique.
02:15:27 Tout le monde s'accorde à dire que c'est un bon lycée où les élèves sont bien pris en charge.
02:15:32 Saint-Jean-de-Luz, c'est une ville paisible, dans une région qui est paisible, d'où le choc qui est encore plus fort, qui est évidemment immense parmi les habitants.
02:15:44 Mais ce cadre moral, appelons-le comme ça, est-ce que ça aide pour se reconstruire ?
02:15:51 Certainement, il vaut mieux être dans… Il y a des lycées, des collèges, on le sait bien, où la violence est quotidienne,
02:15:59 où les agressions sont quotidiennes, où les élèves sont en bagarre permanente les uns avec les autres et avec les profs.
02:16:06 Donc, il y a quelque chose de plus familier à la violence. Ici, c'est une violence totalement irrationnelle.
02:16:12 Et on peut effectivement penser que le cadre moral, comme vous dites, de l'établissement dans lequel sont ses élèves,
02:16:19 vont peut-être plus facilement permettre de donner du sens à quelque chose qui n'en a pas beaucoup, parce que c'est insensé.
02:16:26 C'est insensé. Merci beaucoup, docteur. Merci, docteur Hefez, psychiatre.
02:16:30 Merci de nous avoir apporté votre éclairage ce matin et votre expertise médicale.
02:16:35 8h41, on va parler à présent de l'annonce faite par Patrick Pouyanné, le PDG de Total Énergie, qui veut plafonner le prix de certains carburants jusqu'à la fin de l'année.
02:16:45 Dites-nous tout, Eric de Haït-Mathen.
02:16:46 Oui, donc un 99 maximum. Ça, c'est pour le samplon 95 et le diesel gazole standard.
02:16:53 Par contre, ça ne concernera pas le premium gazole ni le SP 98.
02:16:58 Alors, ça va démarrer d'ailleurs tout de suite, enfin, dès ce week-end, dans les stations d'autoroute.
02:17:03 Et puis ensuite, le 1er mars, pour le reste du réseau, ça fait quand même 3 400 stations et ça va durer jusqu'à la fin de l'année.
02:17:09 Voilà, c'est la promesse qui est faite par Total Énergie, suite aussi à la demande hier d'Emmanuel Macron,
02:17:15 qui disait que les compagnies pétrolières devaient faire un effort après, vous savez, les ristournes qui avaient été faites l'an dernier.
02:17:21 Là, c'est vrai que l'État possède 15 % de total, donc pour lui, c'est plus facile d'agir.
02:17:25 En revanche, pour ESSO, Mobil et les autres, est-ce qu'ils suivront ? Rien n'est moins sûr.
02:17:30 Merci beaucoup, Éric Derrête-Mathen. L'affaire Pierre Palmade et des témoignages ce matin, recueillis par Jeanne Cancard.
02:17:37 Demain, 15 jours après l'accident dans lequel est impliqué Pierre Palmade,
02:17:41 l'humoriste est convoqué devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris.
02:17:45 Ça, c'est un rendez-vous judiciaire.
02:17:47 K, Pierre Palmade. Et puis, je vous le disais, des témoignages ce matin dans la matinale.
02:17:52 Oui, le cousin du conducteur blessé s'est livré sur CNews au micro de Jeanne Cancard.
02:17:57 Il nous a confié l'état de santé déplorable de son neveu. Écoutez.
02:18:02 Son enfant, il est toujours dans le choc. Moi, j'ai parti le voir direct.
02:18:06 Il a opéré sur le cerveau, un côté ici, un côté de l'autre côté.
02:18:11 Le méchoir, il a été coupé comme ça.
02:18:14 Quand je regardais, il a mis un truc sur le coude pour ne pas bouger trop.
02:18:18 Je sais qu'il est mal. Et quand je l'ai vu, il est toujours dans le choc.
02:18:22 Il arrive à manger ?
02:18:24 Il arrive à manger. Pas trop. Comme un petit soupe mis dans sa bouche.
02:18:28 C'est pas comme avant. C'est pas comme il veut.
02:18:32 Il arrive à parler ?
02:18:34 Non, il ne m'a pas parlé. J'ai parlé plusieurs fois. Il ne m'a pas parlé.
02:18:37 André, je ne suis pas avec lui.
02:18:39 Ils vous disent qu'il pourra reparler normalement, qu'il pourra manger normalement ?
02:18:43 Pas. Il n'a rien dit pour l'instant.
02:18:45 Ils disent qu'on ne peut pas vous donner de renseignements pour l'instant.
02:18:51 Et ce sondage, CSA pour CNews, un tiers des Français connaissent des personnes
02:18:56 dans leur entourage à qui il arrive de consommer des drogues.
02:18:59 C'est un sondage qu'on vous révèle ce matin dans la matinale.
02:19:02 Premier chiffre, 33% de oui.
02:19:04 Est-ce que vous connaissez des personnes dans votre entourage à qui il arrive de consommer des drogues
02:19:07 de manière occasionnelle ou régulière ?
02:19:10 Oui à 33%.
02:19:12 Bon, première information.
02:19:15 Deuxième information, parmi ces personnes, ces Français qui disent connaître des gens
02:19:20 qui prennent de la drogue, 51% déclarent avoir constaté qu'il arrivait à ces personnes
02:19:25 de conduire un véhicule après avoir consommé de la drogue.
02:19:28 Je ne sais pas si ça va vous rassurer.
02:19:30 C'est un sondage inquiétant, on peut le dire.
02:19:32 Sondage CSA qu'on a réalisé pour CNews et qu'on vous révèle ce matin
02:19:37 et qu'on va décortiquer tout au long de la journée sur CNews.
02:19:41 Allez, la santé tout de suite.
02:19:43 Bonjour Docteur Mio.
02:19:45 Bonjour Docteur Mio, avec Zia Garmencia Compagnie,
02:19:47 gestion du poids avec contrôle du glucose.
02:19:50 Premier produit à base de Zia Garmencia, disponible sur Bionutrics.fr.
02:19:53 Bonjour Brigitte.
02:19:55 Au moment où on nous annonce des résultats positifs sur un anti-migraineux en spray nasal,
02:20:01 vous nous faites part de votre étonnement sur la non prise en charge de certains médicaments en France.
02:20:06 Pour commencer, rappelez-nous ce qu'est la migraine.
02:20:10 Oui, la migraine, ce n'est pas un mal de tête comme les autres.
02:20:13 La migraine, c'est une maladie.
02:20:14 Les maux de tête que l'on connaît, si je vous tape sur la tête, Romain, vous aurez mal à la tête.
02:20:18 Mais je ne le ferai pas.
02:20:20 Quand vous êtes malade, vous avez mal à la tête.
02:20:23 Quand il y a ce qu'on appelle les céphalites de tension, vous avez mauvaise position, etc.
02:20:27 Là, la migraine, ça répond à des critères très précis.
02:20:31 C'est une maladie.
02:20:33 Il faut déjà avoir eu plusieurs crises.
02:20:35 Si vous n'avez qu'une crise de migraine, ce ne sera pas une migraine.
02:20:38 Vous n'aurez pas la maladie migraineuse.
02:20:40 Donc, il faut qu'il y ait déjà eu au moins cinq crises.
02:20:43 C'est une douleur, comme son nom l'indique, migraine.
02:20:46 C'est la moitié du crâne.
02:20:48 C'est une douleur pulsative.
02:20:49 C'est-à-dire que vous avez l'impression d'avoir comme un cœur qui bat dans la tête
02:20:52 parce qu'il y a une composante vasculaire dans la migraine.
02:20:55 Elle dure de 4 à 72 heures.
02:20:59 Si vous avez ces symptômes pendant une heure, ce n'est pas une migraine.
02:21:02 Si vous les avez pendant cinq jours, ce n'est pas une migraine.
02:21:05 Donc, c'est vraiment des critères très précis.
02:21:07 De 4 à 72 heures, c'est accompagné de signes digestifs, de nausées, de vomissements.
02:21:12 Vous êtes gêné à la lumière, vous êtes gêné au bruit.
02:21:14 Bien souvent, pendant les crises de migraine, les personnes s'enferment dans leur chambre,
02:21:18 recroquevillent comme ça en chaîne physique, demandent à tout le monde de faire le silence.
02:21:21 Ça peut être vraiment très gênant, très handicapant.
02:21:26 Et c'est aggravé à l'effort.
02:21:27 Vous ne pouvez plus rien faire.
02:21:28 Donc, vous imaginez bien que lorsque vous avez une vraie crise de migraine
02:21:32 et qu'elle est accompagnée de tous ces symptômes, vous ne pouvez plus rien faire.
02:21:36 La migraine est classée par l'Organisation mondiale de la santé
02:21:40 parmi les 20 maladies aux plus forts impacts sociétaux.
02:21:44 En France, c'est 20 millions de journées de travail perdues à cause de la migraine.
02:21:49 Vous ne pouvez plus rien faire.
02:21:50 Vous ne pouvez pas vous occuper de vos enfants, vous ne pouvez pas aller travailler.
02:21:52 Vous ne pouvez rien faire du tout quand vous avez une crise de migraine.
02:21:55 Et ça, c'est important de comprendre.
02:21:58 Attention, il y a migraine et migraine.
02:22:00 Certaines formes sont un peu plus légères que celles-ci.
02:22:02 Mais c'est important de bien comprendre que c'est une maladie.
02:22:06 En fait, la migraine, il y a un terrain génétique.
02:22:08 D'ailleurs, vous pouvez demander à vos parents s'ils sont migraineux.
02:22:11 Et malheureusement, vous aurez un risque sur deux de l'être vous aussi,
02:22:15 avec des facteurs déclenchants.
02:22:17 C'est souvent des facteurs déclenchants.
02:22:18 Chez certains, ça va être le vin blanc, d'autres le chocolat.
02:22:21 D'autres, ça va être... Il y a ce qu'on appelle les migraines...
02:22:23 L'odeur du parfum.
02:22:24 Voilà, d'essence, de parfum, de tabac.
02:22:27 Ça peut être le vent, ça peut être...
02:22:29 Il y a plein de facteurs déclenchants.
02:22:31 C'est-à-dire qu'il faut la rencontre entre ce terrain génétique
02:22:33 et des facteurs déclenchants qui arrivent.
02:22:36 Chez certaines, ce qu'on appelle la migraine du week-end.
02:22:39 Parce que le cerveau n'aime pas les changements.
02:22:41 Et donc, quand vous vous réveillez tous les jours,
02:22:43 par exemple à 6h du matin, et que le week-end, vous vous réveillez à 10h,
02:22:46 eh bien, il y a ce qu'on appelle la migraine du week-end.
02:22:49 Après, il y a la migraine cataméniale, au moment des règles chez les femmes.
02:22:53 Enfin, vous voyez, il y a tout un tas de facteurs déclenchants.
02:22:55 Donc, pour le traitement, l'idéal, c'est de retrouver
02:22:58 quel est le facteur déclenchant.
02:23:00 Si c'est le vin blanc, on peut arrêter le vin blanc.
02:23:03 Si c'est autre chose, ça va être compliqué.
02:23:05 Si c'est le climat, le vent, vous n'avez pas changé tout ça.
02:23:07 Donc, bref, il existe des traitements.
02:23:10 L'arrivée de certains médicaments qui sont bien connus des migraineux,
02:23:13 que l'on appelle les triptans, ont vraiment changé la prise en charge des migraines.
02:23:19 Mais ces médicaments ont des contre-indications.
02:23:22 Parce que, comme je vous le disais, dans la migraine,
02:23:24 il y a une composante vasculaire, les vaisseaux,
02:23:26 et il y a une composante neurologique.
02:23:28 Et donc, ces médicaments vont resserrer les vaisseaux.
02:23:31 Mais après, justement, le fait de resserrer les vaisseaux,
02:23:33 on ne va pas le donner à quelqu'un qui est à risque d'infarctus
02:23:36 ou de problèmes vasculaires.
02:23:39 Donc, voilà.
02:23:40 Et depuis quelques années, sont arrivés des médicaments,
02:23:43 des anticorps monoclonaux.
02:23:45 On en a beaucoup parlé, de ces anticorps.
02:23:47 Parce qu'en fait, il y a une molécule dans la migraine,
02:23:50 qu'on appelle le CGRP, bref,
02:23:52 qui arrive à lutter contre cette molécule.
02:23:54 Ce sont des anti-CGRP.
02:23:57 Et ces médicaments, ils existent soit sous forme injectable,
02:24:00 soit sous forme orale.
02:24:03 Il y en a plusieurs.
02:24:05 En France, depuis 2018, autorisation de mise sur le marché
02:24:09 pour trois de ces médicaments.
02:24:11 Mais ils sont non remboursés.
02:24:14 On ne les a toujours pas pris en charge.
02:24:16 En Europe, 24 pays les prennent en charge.
02:24:19 En France, on ne les prend pas en charge.
02:24:21 Et c'est quand même 200 à 300 euros l'injection.
02:24:24 Donc, comme il s'agit de traitements très efficaces,
02:24:27 à 70 %, une efficacité à 70 %,
02:24:30 qui sont bien sûr réservés aux migraines sévères.
02:24:33 Mais comme on l'a dit, 20 millions de journées de travail perdues,
02:24:36 un handicap terrible, un retentissement terrible.
02:24:39 - Ça, c'est tu dis. - Ah oui, c'est quand même un moment...
02:24:42 Voilà. Donc, oui, il y a des règles.
02:24:45 On compare à d'autres traitements.
02:24:47 On voit si c'est plus cher, moins cher.
02:24:48 Mais là, donc, ces médicaments, encore une fois,
02:24:50 dans 24 pays en Europe, c'est pris en charge.
02:24:52 Dans d'autres pays dans le monde, c'est pris en charge.
02:24:54 Et nous, on ne les prend pas en charge.
02:24:56 Et pour en revenir à cette annonce, là,
02:24:58 on pense aux autres migraineux,
02:25:00 c'est aussi ces résultats positifs pour un anti-migraineux.
02:25:05 Ce n'est pas encore définitif, il n'a pas encore eu l'autorisation.
02:25:08 Mais ça va être formidable.
02:25:10 C'est-à-dire qu'en fait, vous faites, pof, un petit petit chute,
02:25:13 ça marche en 15 minutes et c'est efficace sur 24 heures,
02:25:16 d'après les résultats qui ont été annoncés, encore une fois.
02:25:19 Là, vous suscitez énormément d'espoir chez tous les spectateurs qui...
02:25:23 Mais voilà, encore une fois, on en a à la phase 3.
02:25:26 Les résultats sont positifs à la phase 3.
02:25:28 On va voir ce que ça va donner.
02:25:30 Mais voilà ce que l'on pouvait dire,
02:25:32 et cette incompréhension sur ce non-remboursement des anti-migraineux.
02:25:35 Merci Brigitte.
02:25:37 Bonjour Docteur Millot, avec The Acarmansia Company,
02:25:39 gestion du poids avec contrôle du glucose.
02:25:41 Premier produit à base d'Acarmansia, disponible sur Bionutrix.fr.
02:25:45 9h moins 10, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
02:25:49 On se retrouve demain matin, dès 5h55,
02:25:51 avec Audrey Berthot, avec le Docteur Millot, avec Florian Tardif, Amaury Bucaud,
02:25:54 Eric Derritte-Mathenne, Karine Durand pour le temps.
02:25:57 Dans un instant, c'est l'heure des pros, avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:26:01 Vous pouvez aller sur cnews.fr pour revoir la matinale en replay.
02:26:04 Et puis le meilleur de l'info, les meilleurs moments de la matinale
02:26:07 et les meilleurs moments de toute la journée sur CNews,
02:26:09 c'est avec Olivier Benkemoun, tous les jours à 21h.
02:26:11 Allez, belle journée à vous, à demain.
02:26:14 Tout de suite, Pascal Praud, dans l'heure des pros.
02:26:18 des pros.
02:26:19 ...