La Matinale du 23/05/2023

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée à la une.
00:00:06 Ce matin, l'infirmière et la secrétaire médicale agressées hier par un déséquilibré dans le CHU de Reims,
00:00:14 eh bien elles sont toutes les deux dans un état grave. Ce matin, toujours dans un état grave,
00:00:20 le ministre de la Santé annonce un groupe de travail sur la sécurité des soignants.
00:00:24 La colère après les révélations sur le taux d'alcoolémie du chauffard qui était au volant de la voiture,
00:00:30 qui a percuté le véhicule de police dimanche matin à Villeneuve-Dasques, tuant trois policiers.
00:00:35 Un hommage national se tiendra en fin de semaine.
00:00:38 Le gouvernement lance aujourd'hui une consultation sur le climat. On vous donne la parole.
00:00:45 On craint une augmentation de 4 degrés en France d'ici à la fin du siècle.
00:00:49 À quoi peut-on s'attendre concrètement ? Michel Chevalet avec nous. A tout de suite, Michel.
00:00:54 Les deux tiers des augmentations de salaires pour les petits revenus ne se retrouvent pas sur les fiches de paye.
00:01:01 On vous augmente, mais ça ne se voit pas sur votre fiche de paye.
00:01:03 Le patronat a fait des propositions sur lesquelles on va revenir avec vous.
00:01:07 Le Mic, Guillaume. A tout de suite, Le Mic.
00:01:09 Et puis Neymar. Neymar ne devrait plus être parisien l'année prochaine. Mais où va-t-il atterrir ?
00:01:15 On parle de Manchester United.
00:01:18 L'émotion, le choc au CHU de Reims après l'agression d'une infirmière et d'une secrétaire médicale.
00:01:24 Elles ont toutes les deux été agressées au couteau hier après-midi par un homme de 59 ans connu pour ses antécédents psychiatriques.
00:01:32 Chana.
00:01:33 Hospitalisées, elles étaient toujours dans un état critique hier soir.
00:01:36 Le mis en cause a été interpellé et semble avoir agi sans mobile apparent.
00:01:40 Le ministre de la Santé, François Braune, réunira un comité sur la sécurité des soignants en fin de semaine.
00:01:45 Les précisions de Sarah Fenzary.
00:01:48 De toute urgence, le ministre de la Santé, François Braune, s'est rendu au CHU de Reims.
00:01:54 Quelques heures plus tôt, une infirmière et une secrétaire médicale ont été agressées au couteau par un homme déjà connu pour ses troubles psychiatriques.
00:02:03 J'ai tenu à venir le plus vite possible pour me trouver auprès de ces victimes, auprès de leur famille, auprès des équipes de soignants
00:02:10 qui, vous l'imaginez, sont extrêmement choqués par la violence de cette agression.
00:02:16 Alors qu'elles étaient en train d'enfiler leur blouse, l'homme s'est dirigé vers le vestiaire et les a poignardées sans raison apparente.
00:02:23 Elles ont toutes les deux été prises en charge ensuite par l'équipe du SAMU qui est à proximité.
00:02:28 Les deux personnes sont encore dans un état extrêmement critique.
00:02:31 Cette scène d'horreur a bouleversé tout le personnel hospitalier.
00:02:36 Une émotion énorme auprès de la communauté hospitalière, de toute la communauté.
00:02:42 Quand on s'en prend à un des nôtres, c'est toute la communauté qui est agressée.
00:02:47 Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat et l'auteur présumé de l'agression a été placé en garde à vue.
00:02:54 L'enquête se poursuit à Roubaix après la mort de trois jeunes policiers.
00:02:58 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool et au cannabis.
00:03:03 Son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes. Il roulait à contre-sens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
00:03:12 Les derniers éléments de l'enquête avec Corentin Brio.
00:03:14 Les circonstances du drame se précisent à Roubaix.
00:03:18 Le conducteur de l'Alfa Romeo, lui-même décédé et qui a percuté un véhicule tuant trois fonctionnaires de police,
00:03:24 était positif à l'alcool et à la drogue.
00:03:26 Il était également connu des services de police pour consommation d'alcool, usage de stupéfiants et outrage.
00:03:32 Comme pour tout accident corporel de la circulation routière, des prélèvements sanguins ont été effectués.
00:03:40 Les premiers résultats sont tombés. Le conducteur de l'Alfa Romeo présente un taux d'alcool dans le sang de 2,08 grammes.
00:03:51 Et il est par ailleurs positif au cannabis.
00:03:55 Concernant le passager de 22 ans, son pronostic vital est toujours engagé, selon les premiers éléments de l'enquête.
00:04:01 Il a refusé de décliner son identité et a insulté un pompier après l'accident.
00:04:06 Des pompiers qui ont d'ailleurs annoncé porter plainte.
00:04:09 Alors que l'enquête continue de progresser, ici à Roubaix l'émotion reste vive.
00:04:14 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage serait rendu aux policiers d'ici la fin de la semaine.
00:04:20 Voilà Gérald Darmanin qui a donc annoncé un hommage national.
00:04:23 Il sera rendu aux victimes en fin de semaine.
00:04:26 On va regarder leur visage.
00:04:28 A gauche il y a Paul qui avait 25 ans. Il attendait un enfant avec sa compagne.
00:04:33 Au centre Manon, 24 ans, venait de terminer sa formation.
00:04:36 Ça faisait moins d'un an qu'elle était au commissariat de Roubaix.
00:04:39 Et puis Steven, 25 ans, il laisse un enfant de un an derrière lui.
00:04:42 Et on sera avec le directeur général de l'Amicale de la police nationale, Marc Silveira.
00:04:49 Il sera avec nous à 6h45 en direct.
00:04:52 On rendra hommage à ces trois jeunes policiers de 24 et 25 ans.
00:04:57 Il faut sortir de la politique du chèque.
00:05:00 C'est le souhait du premier président de la Cour des comptes.
00:05:02 Pierre Moscovici qui s'exprime ce matin dans Le Parisien.
00:05:06 Gauthier Lebret, l'ancien ministre de l'économie de François Hollande, s'inquiète du niveau de la dette en France.
00:05:10 Vous savez que la dette en France va atteindre bientôt les 3 000 milliards.
00:05:13 Pour Pierre Moscovici, ça suffit. Il faut arrêter la politique du chèque.
00:05:18 On ne peut plus continuer à dépenser sans compter.
00:05:22 Nous sommes entrés dans des zones de déficit et de dette qui ne sont pas à la hauteur de la place que la France occupe en Europe.
00:05:29 Nous avons la dette qui diminue le moins.
00:05:31 Nous devons et nous pouvons faire mieux.
00:05:33 Il ajoute le premier président de la Cour des comptes.
00:05:36 Nous ne sommes plus dans le quoi qu'il en coûte, mais dans le ça coûte très cher.
00:05:40 Il faut tourner la page de la politique du chèque.
00:05:43 Il faut des politiques publiques moins coûteuses.
00:05:45 C'est ce qu'il explique.
00:05:46 Quelque chose qui coûte de l'argent, c'est une baisse d'impôt.
00:05:49 Elle vient d'être promise par Emmanuel Macron.
00:05:52 2 milliards d'euros sur le quinquennat.
00:05:55 Est-ce le moment sur tout problème ?
00:05:57 Elle n'est pas financée pour le moment, cette baisse d'impôt.
00:06:00 C'est ce que dit Pierre Moscovici.
00:06:02 On va voir cette déclaration.
00:06:04 Il dit qu'il n'est pas fermé à une baisse d'impôt, mais encore faut-il la financer.
00:06:08 En attendant le 2 juin, l'agence Standard & Poor's pourrait dégrader la note de la France,
00:06:14 comme vient de le faire l'agence Fitch.
00:06:17 Une décision injuste pour le gouvernement,
00:06:19 qui vient de faire passer une réforme des retraites pour tenter de faire des économies.
00:06:23 Merci Gautier.
00:06:25 La pollution aux particules fines dans le métro parisien inquiète.
00:06:29 Elle atteint des valeurs 5 fois supérieures aux recommandations de l'OMS.
00:06:34 C'est le résultat d'une étude menée par des volontaires pour France Télé.
00:06:38 L'ARATP conteste ces chiffres, les précisions de Corentin Brio et Maureen Vidal.
00:06:43 Une présence de particules fines mesurées à 24 microgrammes par mètre cube d'air,
00:06:49 soit près de 5 fois le seuil de 5 microgrammes recommandés par l'OMS depuis 2021.
00:06:55 C'est le résultat d'une étude qui alerte sur la pollution dans le métro parisien.
00:07:00 Essentiellement le problème c'est le milieu confiné,
00:07:06 le fait que l'exposition dans les milieux du métro constitué par les rames,
00:07:16 mais aussi par les systèmes souterrains, est un environnement où on est très exposé,
00:07:23 avec des concentrations relativement fortes, mais pendant peu de temps.
00:07:28 Une étude critiquée et remise en cause par l'ARATP.
00:07:31 Pourtant les salariés du métro parisien, premiers touchés, alertent sur la situation.
00:07:37 Nous ce qu'on dit depuis 2015 c'est qu'il nous faut une étude sur l'état de santé.
00:07:40 Aujourd'hui ce qu'on veut c'est connaître les répercussions de cette pollution,
00:07:45 de ces PM2.5 ou PM10 sur notre santé.
00:07:48 Aujourd'hui on ne l'a pas.
00:07:50 Les particules fines seront sûrement le prochain scandale sanitaire comme elle a pu être l'alimente.
00:07:55 Selon Santé publique France, chaque année,
00:07:58 40 000 décès peuvent être attribués à l'exposition de l'air pollué en France.
00:08:02 Le gouvernement lance aujourd'hui une consultation pour parler réchauffement climatique.
00:08:08 Selon le GIEC, le réchauffement pourrait atteindre les 4 degrés d'ici 2100 en France métropolitaine.
00:08:15 3 degrés au niveau mondial, 4 degrés en Europe et notamment en France.
00:08:19 L'exécutif veut demander aux Français comment faire pour s'adapter.
00:08:22 Bon, ça va tout changer.
00:08:24 Michel Chevalet avec nous.
00:08:25 Plus 4 degrés d'ici à 2100, c'est un scénario possible ?
00:08:29 Possible, pas certain, mais envisageable.
00:08:33 Il vaut mieux aller jusqu'à 4 degrés et prévoir plutôt que d'être limite.
00:08:38 Alors rapidement dit, à Corse de Paris on les est 1,5 degré.
00:08:42 Bon, on est déjà à 1,7 degré.
00:08:44 Oubliez.
00:08:45 Les spécialistes du GIEC disent après 1,5 degré,
00:08:49 nous avec les scientifiques du CNRS on va faire 2,5, 2,8, presque 3 au niveau mondial à l'horizon 2005.
00:08:58 Mais ce réchauffement n'est pas uniforme, on ne sait pas pourquoi encore,
00:09:04 c'est une modification de la circulation de l'atmosphère et des océans.
00:09:07 L'Europe et surtout la France chauffent plus vite.
00:09:11 Et donc c'est pour ça qu'on dit qu'on risque d'atteindre 4 degrés.
00:09:15 Et 4 degrés c'est quasiment un bouleversement complet, un changement climatique qui nous attend.
00:09:20 En deux mots expliquez-nous pourquoi est-ce qu'on chauffe plus vite en France et en Europe ?
00:09:24 Vraisemblablement, il y a une modification, on s'aperçoit, les océans sont plus chauds,
00:09:30 il y a une fonte des glaces dans l'hémisphère nord,
00:09:33 il y a un changement dans la circulation atmosphérique et les océans.
00:09:37 C'est très complexe.
00:09:39 Evidemment.
00:09:40 On va vous retrouver dans un instant sur les conséquences concrètes du réchauffement.
00:09:44 Tiens, le niveau de la mer va remonter, oui, mais jusqu'où en France ?
00:09:47 Les réponses de Michel dans un instant.
00:09:49 A tout de suite Michel.
00:09:51 Et on vous a interrogé sur ce réchauffement.
00:09:53 Oui et vous, est-ce que ces prévisions alarmistes vous inquiètent ?
00:09:56 Écoutez vos réponses.
00:09:58 Je dirais qu'ils font rien pour changer, pour régler ce problème-là,
00:10:01 mais sinon moi personnellement pas plus que ça.
00:10:04 Je ne suis pas touché directement par le réchauffement climatique comme un agriculteur.
00:10:07 C'est inquiétant, après il en va de que l'État se mobilise plus.
00:10:11 C'est ennuyeux pour nos enfants et petits-enfants.
00:10:14 Oui, oui, on y pense quand même.
00:10:16 Je ne suis pas angoissé au quotidien.
00:10:19 Je pense que si on est tous mobilisés pour comprendre politiquement
00:10:23 ce qu'il faut essayer de faire et la transformation du système énergétique qui est nécessaire,
00:10:27 c'est un des problèmes parmi plein d'autres que nous avons sur Terre qu'on pourra régler.
00:10:31 10 000 billets Wigo, train classique vendus 1 euro.
00:10:37 Attention, cette offre n'est valable qu'aujourd'hui.
00:10:41 À partir de quelle heure ?
00:10:43 À partir d'aujourd'hui, toute la journée.
00:10:45 À partir de 7 heures ce matin.
00:10:47 Je suis trop optimiste.
00:10:49 L'enseigne veut célébrer le premier anniversaire de Wigo, train classique.
00:10:53 Vous pourrez réserver des trajets effectués entre le 24 mai et le 5 juillet prochain.
00:10:58 Conseil, je me connecterai dès maintenant.
00:11:01 On va faire 10, 50 minutes et on clique, on clique, on clique, on revient jusqu'à ce que ça s'ouvre.
00:11:06 La Coupe du monde de rugby et les JO de Paris approchent.
00:11:10 La sécurité civile se prépare à accueillir ces événements.
00:11:13 À Bordeaux, un grand exercice a été organisé au stade Matmut Atlantique
00:11:16 dans le cadre de la gestion des risques attentats.
00:11:19 Plus de 800 personnes ont participé à cette simulation.
00:11:22 Voyez ce reportage signé Jérôme Rampenaud.
00:11:24 Un mouvement de foule au Matmut Atlantique à Bordeaux.
00:11:30 C'est l'heure de commencer pour un exercice de sécurité civile
00:11:33 organisé en prévision des grands événements qui vont se dérouler à Bordeaux prochainement.
00:11:36 Une attaque terroriste a été simulée dans ce stade
00:11:39 pour permettre aux autorités de tester les procédures d'intervention.
00:11:42 Cet exercice va regrouper 800 personnes qui participent.
00:11:47 L'objectif c'est de faire en sorte que l'ensemble des services
00:11:51 testent leurs réactions, leur bon sens, leurs réflexes.
00:11:55 Les différents services des forces de l'ordre sécurisent le site
00:11:58 avant que les premiers médecins du SAMU ne puissent intervenir.
00:12:01 Pour eux c'était une situation très particulière.
00:12:03 C'est une médecine de guerre, de catastrophe,
00:12:05 où on va être obligé de laisser sur place les patients les plus graves
00:12:10 pour donner une chance aux blessés moyens ou les blessés légers
00:12:14 qui eux ont une chance d'arriver à l'hôpital aux urgences et d'être sauvés.
00:12:19 La police judiciaire participe à la sécurisation du site
00:12:22 avec des équipes comme la BRI, mais leur mission sur les attentats est plus large.
00:12:26 On va commencer les victimes et les différentes personnes impliquées
00:12:31 à engager les premières recherches afin d'identifier les terroristes
00:12:34 et d'éviter un deuxième attentat ou un sur-attentat.
00:12:38 A partir de l'été 2023, c'est pas moins de 17 événements
00:12:41 qui sont organisés au matemut atlantique.
00:12:43 Des grands concerts, des matchs de la coupe du monde du rugby
00:12:45 et des matchs masculin et féminin de football pour les Jeux Olympiques 2024.
00:12:49 Une première pour une chanson française, le clip d'Indila.
00:12:54 La première danse qu'on va réécouter vient de dépasser le milliard de vues sur Youtube.
00:12:58 Oui, c'est la première artiste française à détenir ce record.
00:13:01 Sortie en 2013, la chanson avait connu un franc succès à l'époque de sa sortie.
00:13:06 * Extrait de l'album "Je ne suis pas une femme" de Indila *
00:13:35 Un milliard de vues pour "Dernière danse" d'Indila.
00:13:39 Vous êtes fan, vous, Chazal ?
00:13:41 J'adore ! J'adore Indila et ce titre avait vraiment bien fonctionné à l'époque
00:13:45 et je trouve qu'il n'a pas vieilli.
00:13:46 Non, il n'a pas trop vieilli. J'avoue que je m'en souvenais moyennement.
00:13:50 Pas vraiment, pour être très honnête.
00:13:52 Donc, un milliard de vues pour Indila.
00:13:54 Bon, allez, le sport avec Neymar qui pourrait quitter le PSG.
00:13:57 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:14:01 Installation photovoltaïque garantie 25 ans.
00:14:04 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:14:06 Neymar, Neymar qui semble sur le départ.
00:14:11 Il devrait quitter le Paris Saint-Germain.
00:14:13 C'est à la lune du quotidien.
00:14:14 L'équipe aujourd'hui des discussions aurait été enclenchée avec des clubs de première ligue,
00:14:19 donc en Grande-Bretagne et notamment avec Manchester United.
00:14:23 United qui en pince pour Neymar qui pourrait aller à Manchester United.
00:14:28 Foot toujours avec la justice espagnole qui a ouvert une enquête hier au lendemain
00:14:31 des nouvelles insultes proférées contre Vinicius.
00:14:34 Oui, Vinicius l'attaquant brésilien du Real Madrid.
00:14:36 C'était pendant un match du championnat d'Espagne dimanche dernier.
00:14:39 Le joueur aurait été provoqué par des insultes racistes et des cris de singes.
00:14:43 Et puis regardez ces images à Rio de Janeiro.
00:14:45 La célèbre statue du Christ Rédempteur a éteint ses lumières pendant une heure,
00:14:49 hier soir, en solidarité avec le joueur.
00:14:51 C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:14:55 Isolation par l'extérieur avec aide de l'État.
00:14:57 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:15:01 C News, il est 6h15.
00:15:03 Merci d'être avec nous et de nous avoir choisi pour démarrer cette journée.
00:15:06 Dans un instant, on va aller à Marseille après la fusillade de dimanche matin.
00:15:11 Les gens ont peur dans certains quartiers, dans de nombreux quartiers de Marseille.
00:15:14 Vous entendrez un témoignage effarant d'un habitant qui dit avoir peur des gamins de 13 ans.
00:15:19 Oui, on le comprend parce que les gamins de 13 ans, désormais 13, 14, 15 ans,
00:15:23 peuvent être armés et très violents.
00:15:26 Restez avec nous sur C News.
00:15:28 A tout de suite.
00:15:30 C News, il est 6h15.
00:15:34 Merci d'être sur C News.
00:15:36 Tout d'abord, le point faux.
00:15:37 Avec vous, Chana Lusso.
00:15:38 L'infirmière et la secrétaire médicale poignardée au CHU de Reims sont toujours dans un état critique.
00:15:46 Elles ont toutes les deux été agressées hier par un homme de 59 ans,
00:15:49 connu pour ses antécédents psychiatriques.
00:15:51 Il a été interpellé et semble avoir agi sans mobile apparent.
00:15:54 Le ministre de la Santé, François Braune, réunira un comité sur la sécurité des soignants en fin de semaine.
00:16:00 L'enquête se poursuit à Roubaix.
00:16:02 Après la mort de trois jeunes policiers, le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool et au cannabis au moment des faits.
00:16:09 Son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes.
00:16:12 Il roulait à contresens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
00:16:16 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage national sera rendu aux victimes en fin de semaine.
00:16:22 Et puis les fouilles pour retrouver la petite Maddy reprennent aujourd'hui au Portugal.
00:16:26 La police portugaise va mener de nouvelles recherches près d'un barrage à proximité du lieu où a disparu la fillette britannique en 2007.
00:16:33 Des plongeurs avaient déjà ratissé cette zone en 2008 mais n'y avaient trouvé que des vestiges d'animaux.
00:16:38 Il y a 16 ans, je le rappelle, Maddy disparaissait de sa chambre d'hôtel.
00:16:41 Elle n'avait que 4 ans.
00:16:43 L'inquiétude des Marseillais après la nouvelle fusillade du week-end dernier qui a fait trois morts.
00:16:50 On vous en parlait hier dans la matinale.
00:16:52 Trois personnes tuées dans le 11e arrondissement marseillais dimanche dernier à la sortie d'une boîte de nuit.
00:16:57 Les habitants ont le sentiment que les violences se répandent désormais dans tous les quartiers de la ville de Marseille.
00:17:02 Vous allez entendre des témoignages glaçants.
00:17:05 Reportage de Stéphanie Rouquier.
00:17:07 À 5 heures du matin dimanche dernier, trois hommes à bord d'un véhicule ont été abattus devant ce croisement.
00:17:15 Ils sortaient d'une discothèque située à 500 mètres plus loin.
00:17:19 Ce quartier du 11e arrondissement de Marseille était jusque-là épargné par les violences.
00:17:25 Les habitants vivent désormais dans la peur.
00:17:28 On n'ose plus sortir. Même moi sortir manger, je ne peux plus.
00:17:31 Je ne sais plus comment me faire en fait.
00:17:33 On a toujours peur. Tout à l'heure on a entendu des coups de klaxon, on s'est retourné plus souvent.
00:17:38 Mais on ne peut pas rester à la maison non plus.
00:17:41 Adèle vit dans cette résidence tranquille mais il côtoie quotidiennement les trafiquants.
00:17:47 Il est artisan vitrier et réalise de nombreux chantiers dans les cités.
00:17:51 J'avais un de mes employés, on lui a demandé une cigarette, il a tendu le paquet de cigarettes
00:17:55 et malheureusement on lui a pris le paquet de cigarettes et pas la cigarette.
00:17:59 On lui a mis une gifle et on lui a dit "Casse-toi".
00:18:02 Il ne faut surtout rien dire, il faut dire merci.
00:18:04 Sinon les conséquences peuvent être malheureusement violentes.
00:18:08 J'ai plus peur d'un enfant de 13 ans que d'un adulte.
00:18:10 L'enfant je ne sais pas ce qu'il va se passer dans sa tête.
00:18:13 Pour lui la référence c'est la violence.
00:18:16 Il a eu le déf de rentrer en prison ou en garde à vue.
00:18:18 C'est comme s'il se rajoutait des galons.
00:18:21 Il a pris de l'importance dans le système ou dans le réseau.
00:18:27 Comme de nombreux habitants, Adèle pense quitter Marseille
00:18:31 pour s'installer dans une petite commune pour retrouver la sérénité.
00:18:35 Voilà témoignage d'Adèle effarant mais glaçant de vérité, de sincérité.
00:18:41 Oui ça se passe comme ça.
00:18:43 Un gamin de 13 ans qui vous prend une cigarette,
00:18:45 et si vous dites non, on prend le risque qu'il soit extrêmement violent.
00:18:49 Voilà comment ça se passe dans certains quartiers de Marseille.
00:18:51 Allez, on change de sujet.
00:18:53 Le gouvernement lance aujourd'hui une consultation pour parler réchauffement climatique.
00:18:56 On en parlait à l'instant dans le journal.
00:18:58 Selon le GIEC, le réchauffement pourrait atteindre les 4 degrés d'ici à la fin 2100,
00:19:02 en Europe et en France.
00:19:04 Michel Chevalet, donc, quelles seraient les conséquences très concrètes de ce réchauffement ?
00:19:10 C'est énorme.
00:19:11 Vous avez vu déjà les coups de chaleur que l'on a eus,
00:19:14 et les canicules qui durent 15 jours.
00:19:17 Alors, 4 degrés rapidement, ça va amener quoi ?
00:19:21 Ça va amener par exemple avoir presque deux mois de canicules.
00:19:25 Le bassin rhodanien, la Garonne et l'arc méditerranéen.
00:19:28 C'est-à-dire que c'est des sécheresses, des manques d'eau,
00:19:31 par contre des excès d'eau dans le nord, donc des inondations, des orages, des trombes, tornades.
00:19:36 Vous voyez, un changement complet.
00:19:38 Les conséquences, c'est d'abord l'agriculture qui est touchée.
00:19:41 C'est une nouvelle agriculture avec de nouvelles plantes, des baisses de rendement.
00:19:44 Pour le bleu, on estime à 10% des récoltes.
00:19:48 Il faut repenser nos villes, qui sont de véritables fours, avec 4 degrés, mais c'est invivable.
00:19:54 Mais ça se fait à les végétaliser, ça ne se fait pas du jour au lendemain.
00:19:57 Il faut penser à l'élévation du niveau de la mer,
00:19:59 c'est-à-dire à l'érosion des côtes et donc des zones inondables.
00:20:04 On le sait, mais il va falloir envisager, il va falloir modifier le règlement des assurances.
00:20:09 Les assurances vont pas pouvoir payer l'énorme facture, on va y revenir.
00:20:14 Modifier les transports, par exemple la climatisation des TGV n'est pas adaptée à de telles températures.
00:20:20 Dans les corails, elle rend l'âme.
00:20:23 Vous voyez, ça va jusque là.
00:20:26 Donc je résume, c'est un bouleversement complet de notre société,
00:20:30 c'est-à-dire c'est un gigantesque chantier que le gouvernement, au moins, va s'y attaquer.
00:20:36 C'est ça qui est nouveau.
00:20:37 – Alors, que fait le gouvernement pour s'y préparer ? Quel va être le plan d'action ?
00:20:41 – Il faut modifier, je veux dire, mettre en place des recherches dans le domaine de l'habital,
00:20:47 dans le domaine des transports, etc., dans l'agriculture, etc.
00:20:51 On va penser que les glaciers vont reculer, on va avoir moins d'eau,
00:20:54 la neige, il n'y aura pas de neige en dessous de 2500 mètres,
00:20:58 donc les stations de sport d'hiver, il faut qu'elles se réunissent.
00:21:01 Les Suisses déjà prennent des mesures pour modifier la montagne,
00:21:04 donc c'est tous les coûts touristes qui est à repenser.
00:21:07 Vous voyez, tous les secteurs d'activité sont touchés.
00:21:10 Et le dernier point, je me tourne vers lui, c'est la facture, la note.
00:21:14 Et la note, on l'estime, le conseiller Jean Pisani de Macron,
00:21:20 il dit 250 à 300 milliards de dettes à l'horizon 2030.
00:21:27 C'est-à-dire, c'est dans 7 ans.
00:21:28 Donc qui va payer ? La moitié des industriels, un quart l'État,
00:21:33 et puis un quart les particuliers, donc un impôt sécheresse, sans le dire.
00:21:38 Merci beaucoup Michel Chevalet. L'écho effectivement dans un instant.
00:21:42 Qui va payer ? On en parlera avec vous, 6h50, la chronique politique.
00:21:46 Et le double discours d'Emmanuel Macron qui fluctue en fonction des semaines.
00:21:50 Voilà. 6h50, Édito politique avec Gautier Lebret.
00:21:53 Dans un instant, on va parler salaire.
00:21:55 On va parler salaire avec l'homique Guillaume. À tout de suite.
00:21:57 L'économie, on parle salaire et salaire des seniors notamment,
00:22:04 avec l'homique Guillaume. Tout de suite.
00:22:06 Votre programme avec Jean de Confiance.
00:22:08 Pour les vacances ou pour une nouvelle vie, loué en toute sérénité.
00:22:11 Jean de Confiance, petites annonces, grande confiance.
00:22:15 L'homique Guillaume est avec nous.
00:22:17 La première menace a reçu hier les organisations patronales.
00:22:20 Il a été question de l'emploi des seniors.
00:22:22 Quelles sont ces propositions, les propositions du patronat
00:22:26 pour améliorer le taux d'emploi des salariés les plus âgés
00:22:29 qui est, on le sait, ce taux d'emploi le plus bas en France qu'ailleurs.
00:22:33 Oui, c'est vrai. On l'a beaucoup dit pendant les débats sur la réforme des retraites.
00:22:37 L'emploi des seniors est un vrai problème en France
00:22:39 où le taux d'emploi des salariés en fin de carrière
00:22:41 est largement inférieur aux autres pays européens.
00:22:44 C'est une épine dans le pied de la réforme des retraites
00:22:46 puisqu'il s'agit de faire travailler tout le monde plus longtemps.
00:22:49 Les organisations patronales sont donc venues hier à Matignon
00:22:51 avec quelques suggestions pour faire remonter ou essayer de faire remonter
00:22:54 ce taux d'emploi pour le MEDEF.
00:22:56 Il serait ainsi possible de discuter de la retraite progressive,
00:22:59 c'est-à-dire le moyen de maintenir dans l'emploi des seniors
00:23:01 tout en leur permettant de commencer à mettre un pied dehors.
00:23:05 Il faudrait aussi parler du coût des salaires de ces salariés.
00:23:08 Ils sont plus expérimentés, donc mieux payés que les autres.
00:23:11 Or, cela freine leur embauche possible, ce coût des salaires.
00:23:15 Et puis enfin, le MEDEF voudrait aborder la dégressivité des allocations chômage,
00:23:19 maintenir cette forte dégressivité qui a été mise en place par la réforme
00:23:23 pour inciter les seniors sans emploi à accepter des offres.
00:23:26 On le sait, les entreprises ont du mal à recruter.
00:23:29 Alors, quelles sont les autres pistes proposées par les organisations patronales ?
00:23:33 La CPME, cette fois la Confédération des petites et moyennes entreprises,
00:23:36 propose une idée qui semble quand même très intéressante,
00:23:39 celle d'exonérer de cotisations assurances chômage les seniors à partir de 57 ans.
00:23:44 En effet, ça ne sert à rien de les faire cotiser à une assurance
00:23:47 qu'ils ne devraient plus toucher s'ils restent dans l'emploi.
00:23:50 Et la contrepartie pour les entreprises, ce serait de devoir les garder
00:23:53 ou sinon de rembourser ces cotisations non versées.
00:23:58 Le patronat demande aussi des aides pour mieux anticiper les situations difficiles
00:24:02 qui sont liées à l'usure professionnelle et pouvoir par exemple
00:24:05 aménager des postes de travail ou encore faciliter les projets de reconversion.
00:24:10 Qu'est-ce qui s'est dit question salaire ?
00:24:12 C'était un point important effectivement de la discussion hier,
00:24:15 mais au-delà de la question des seniors pour lesquels le patronat aimerait,
00:24:18 je le disais, des charges allégées, le thème des salaires,
00:24:21 c'est un thème sur lequel visiblement gouvernement et dirigeants se rejoignent,
00:24:25 la nécessité de faire en sorte que le travail paye plus
00:24:28 et notamment pour les classes moyennes.
00:24:30 Le patron des patrons, Geoffroy Roudbézieux, a ainsi expliqué
00:24:33 qu'il n'y avait pour lui pas assez de différence entre un salarié
00:24:36 qui touche le SMIC et un salarié payé deux SMIC.
00:24:40 En effet, en doublant un salaire brut, passant d'un SMIC à deux SMIC,
00:24:44 une grosse partie de l'augmentation est totalement absorbée
00:24:47 par la hausse de l'imposition et la suppression de certaines aides
00:24:50 comme la prime d'activité.
00:24:52 En clair, on augmente le salaire de 100%
00:24:55 et le salarié ne reçoit qu'un tiers de cette augmentation.
00:24:58 Ça semble effectivement très très peu.
00:25:00 Si on donne 100 euros à un salarié, il ne retrouve que 30 à 40 euros.
00:25:04 Au-delà de quand on passe d'un SMIC à deux.
00:25:07 Le patron du Medef a aussi rappelé que face à l'inflation,
00:25:10 les entreprises privées avaient plus augmenté les salaires
00:25:13 que ce qu'a fait l'État avec une hausse moyenne de 5,8% dans le privé
00:25:17 contre seulement 2% dans le public.
00:25:20 C'était votre programme avec Jean de Confiance.
00:25:22 Pour les vacances ou pour une nouvelle vie, louez en toute sérénité.
00:25:25 Jean de Confiance, petites annonces, grandes confiances.
00:25:28 Le temps sera encore agité dans le Sud, on voit ça tout de suite.
00:25:32 Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:25:35 Partez tranquille avec la météo et Point S-Glace.
00:25:38 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:25:41 Des averses et des orages dans le Sud aujourd'hui, Claire Delorme.
00:25:44 Exactement, tout le monde ne sera pas allongé à la même enseigne.
00:25:47 Dans un premier temps, certes, ce sera très nuageux dans l'ensemble du pays,
00:25:51 même plutôt calme avec un début d'averse en direction du Sud-Ouest.
00:25:54 Mais vous allez voir que dans l'après-midi, non seulement ces averses
00:25:57 vont à nouveau se multiplier et se dégrader sous forme d'averses orageuses,
00:26:00 avec localement quelques chutes de grêle qui pourraient encore s'annoncer fort.
00:26:04 Donc soyez évidemment vigilants si vous êtes dans les régions du Sud-Ouest
00:26:07 en remontant vers le Massif Ogien.
00:26:09 Partout ailleurs, ce sera beaucoup plus calme.
00:26:11 De belles éclaircies vont pouvoir se développer
00:26:13 avec ce vent de nord-est assez sensible.
00:26:15 50 km/h le long des côtes.
00:26:17 Pour les températures, on dépasse la barre des 10 degrés pour la matinée.
00:26:21 Là, c'est pour tout le monde.
00:26:22 10 degrés, la minimale pour le Pays de Côte,
00:26:24 pour les régions centrales, 17 degrés pour Nice.
00:26:26 Dans l'après-midi, des températures à peu près situées dans les moyennes de saison
00:26:30 avec 20 degrés à Paris, 25 degrés à Bordeaux, 24 degrés à Toulouse,
00:26:33 27 degrés, la maximale pour la Méditerranée.
00:26:36 Donc là, l'ambiance sera quand même assez lourde.
00:26:38 - Et une situation qui va perdurer toute cette semaine.
00:26:41 Encore cette instabilité qui va se maintenir pour les régions du sud.
00:26:44 Beaucoup plus calme et ensoleillé au nord.
00:26:46 Et avant de nous quitter, je voulais vous partager des images prises la veille,
00:26:50 notamment à Aix-en-Provence.
00:26:52 Des chutes de grêles qui étaient assez impressionnantes sous les orages.
00:26:55 Mais c'est un phénomène qui est assez habituel pour le printemps,
00:26:58 davantage pour l'été.
00:27:00 Il pourrait être encore plus violent.
00:27:02 - Les chutes de grêles étaient de 1 à 2 cm de diamètre pour les grêlons.
00:27:08 Je vous donnerai la suite dans les prochains bulletins.
00:27:11 - Problème de pare-brise ? Pas de stress.
00:27:15 Repartez tranquille après la météo avec Point S-Glace.
00:27:18 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:27:20 - Vous regardez la matinale de CNews.
00:27:23 Merci d'être avec nous.
00:27:24 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée à la une ce matin.
00:27:27 Un jeune chirurgien dentiste de 25 ans,
00:27:31 tué au lit près de Paris dans un règlement de compte,
00:27:33 alors qu'il n'y était pour rien.
00:27:35 Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.
00:27:37 C'est dramatique.
00:27:38 Reportage dans un instant.
00:27:40 L'hommage national aux trois policiers de Roubaix
00:27:42 tués par un chauffard aura lieu en fin de semaine.
00:27:44 En attendant, c'est la colère qui règne,
00:27:46 car on a appris que le conducteur de l'Alfa Romeo roulait
00:27:49 avec plus de 2 grammes d'alcool par litre de sang.
00:27:54 On sera avec Marc Silveira,
00:27:56 directeur général de l'Amicale de la Police nationale.
00:27:59 Le gouvernement veut monter sur l'écologie.
00:28:02 Il va falloir passer à la caisse.
00:28:04 Qui va payer ?
00:28:05 On en parle avec Gautier Lebret.
00:28:06 6h50, à tout de suite Gautier.
00:28:08 Des drones pourront survoler la manifestation
00:28:10 contre la réforme des retraites qui aura lieu aujourd'hui à Arène.
00:28:13 Un arrêté préfectoral vient de l'autoriser.
00:28:16 On vous explique tout dans un instant.
00:28:18 Et puis les restrictions d'eau mises en place un peu partout en France.
00:28:21 L'état de crise sécheresse se déploie dans de nombreux départements
00:28:25 et vous verrez que les terrains de golf n'échappent pas.
00:28:27 Reportage.
00:28:29 On vous en parlait hier.
00:28:31 Un chirurgien dentiste de 25 ans a été poignardé à mort en pleine rue,
00:28:35 au Lilas, en Seine-Saint-Denis.
00:28:37 Le docteur Ryan Lemouchy semble être victime collatérale,
00:28:41 une victime collatérale dans une affaire de rivalité entre quartiers.
00:28:45 Le maire de la ville se sent démuni face à la montée de la violence dans sa commune.
00:28:49 Voyez ce reportage de Célia Barotte, Charles Bajet,
00:28:52 Maureen Vidal et Sarah Fenzary.
00:28:56 Ryan Lemouchy, une victime collatérale d'une guerre de gang.
00:29:00 C'est sur ce trottoir que ce chirurgien dentiste s'est fait poignarder sans raison.
00:29:04 Une victime qui n'avait pourtant rien à voir dans les histoires de rivalité de bande.
00:29:09 On a ce qu'on appelle le phénomène des descentes des quartiers.
00:29:12 On a habité les Lilas depuis 2017.
00:29:15 Et depuis 2017, il y a au moins 3 ou 4 phénomènes du genre
00:29:18 qui ont entraîné justement la mort d'adolescents.
00:29:21 Le voisinage, habitué à ce genre de drame, n'est même plus surpris.
00:29:25 Les morts, ça ne m'étonne pas.
00:29:26 Ils sont voyous, c'est ça, ils attaquent.
00:29:28 C'est des lâches, de toute façon c'est des lâches.
00:29:29 Un tout seul, ils ne sont pas capables de le faire.
00:29:31 Ils sont plusieurs sur un.
00:29:32 Il y a des conflits, comme ils m'ont raconté,
00:29:34 certaines personnes qui habitent ici.
00:29:35 C'est depuis des générations, des générations.
00:29:37 Mon fils aussi s'est fait attaquer par des jeunes, comme ça.
00:29:41 Ça fait envie de frapper quelqu'un.
00:29:45 Le maire, démuni, demande de toute urgence l'aide de l'Etat.
00:29:48 Lille est une ville de 23 000 habitants.
00:29:50 Elle a les moyens d'une ville de 23 000 habitants.
00:29:52 Elle a besoin d'être aidée, d'être secondée dans son action
00:29:56 par des acteurs plus puissants, par l'Etat,
00:29:58 qui pourront lui apporter des moyens supplémentaires.
00:30:00 La scène de l'agression a été captée par des caméras de vidéosurveillance
00:30:04 et l'enquête confie à la police judiciaire.
00:30:06 A ce stade, aucune personne n'a été interpellée.
00:30:10 Cela fait deux mois que Karine Esquivelien n'a donné aucun signe de vie
00:30:15 si son mari croit à une disparition volontaire.
00:30:18 C'est ce qu'il dit. L'inquiétude monte.
00:30:20 Oui, cette mère de trois enfants a envoyé quatre SMS
00:30:23 dans les trois jours qui ont suivi sa disparition.
00:30:25 Depuis, plus rien.
00:30:27 Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Vendée.
00:30:30 Voyez ce reportage signé Michael Chailloux.
00:30:32 Michel Pial ne veut plus montrer son visage
00:30:34 pour protéger les trois enfants qu'il a eus avec Karine.
00:30:37 Il est convaincu d'un départ volontaire de son épouse
00:30:40 le 27 mars dernier, vers 16h30.
00:30:43 On habite dans un lieu dit, on ne peut pas partir à pied.
00:30:46 Elle avait sa voiture, sa voiture est restée là.
00:30:48 Par contre, elle est partie avec les clés, elle est partie avec tout.
00:30:50 Il n'y a pas de souci.
00:30:51 Elle n'a pas oublié ses chargeurs, sa cigarette, sa brosse à dents.
00:30:56 Enfin, tout ce dont est nécessaire.
00:30:58 Elle avait un rendez-vous avec quelqu'un pour venir la chercher.
00:31:00 Élément étonnant, le téléphone de Karine, sans sa carte SIM,
00:31:04 a été retrouvé dans un fossé deux semaines après son départ,
00:31:07 à trois kilomètres du domicile, par le maire de la commune.
00:31:11 Il n'y a pas plusieurs jours qu'il était là.
00:31:12 C'est un téléphone qui était là depuis peu.
00:31:15 Encore une fois, je ne suis pas un professionnel.
00:31:17 En tout cas, on voit bien que ce n'est pas un téléphone
00:31:19 qui avait passé la nuit dans le fossé.
00:31:20 C'est un téléphone très propre, sec, qui s'allumait,
00:31:24 qui avait un niveau de batterie qui était confortable.
00:31:27 Le 9 mai, la gendarmerie lance un appel à témoins
00:31:29 qui, pour le moment, n'a rien donné.
00:31:31 Michel Pial veut aujourd'hui s'adresser directement à sa femme.
00:31:35 Si maintenant j'ai quelque chose à dire à Karine,
00:31:37 si elle nous écoute, c'est si elle veut revenir,
00:31:40 qu'elle sache aussi qu'on l'aidera du mieux qu'on peut.
00:31:46 Voilà, la porte est ouverte.
00:31:48 Le domicile a été fouillé de fond en comble par les enquêteurs,
00:31:51 comme ce lac qui se trouve à proximité.
00:31:54 Le 11 mai, pour les 20 ans de sa fille, Karine n'a pas appelé.
00:31:58 Nouvelle manifestation contre la réforme des retraites à Rennes,
00:32:03 en attendant la journée d'Action Nationale du 6 juin.
00:32:06 L'intersyndicale Die Lewilen a appelé à se mobiliser aujourd'hui.
00:32:09 Et pour la première fois, un arrêté préfectoral
00:32:11 autorise la captation d'images par drone,
00:32:14 toutes les explications de Juliette Sada.
00:32:17 Ils pourront désormais encadrer les manifestations
00:32:22 dans le périmètre de Rennes.
00:32:24 Pour la première fois ce mardi, des drones pilotés par la police
00:32:27 pourront filmer le cortège et les manifestants anti-retraite
00:32:30 à partir de 11h jusqu'à 18h.
00:32:33 Objectif, maintenir l'ordre public et sécuriser
00:32:36 ce genre de rassemblement susceptible de dégénérer.
00:32:39 Ça va être un outil qui est quand même assez intéressant
00:32:42 sur ce sujet, puisqu'on est bien aujourd'hui tous d'accord
00:32:45 pour dire que la police nationale est là pour lutter
00:32:48 contre la criminalité. Et moi j'appelle ça de la criminalité
00:32:51 aujourd'hui quand on voit tout ce qui est cassé,
00:32:53 quand on voit les magasins cassés, les voitures brûlées.
00:32:55 Donc ça c'est de la criminalité.
00:32:57 Alors organisée par les extrêmes, extrême gauche, blocs, etc.
00:33:00 Mais en fait c'est vrai que ces drones vont vraiment nous permettre
00:33:03 de faire un travail plus précis, j'irais presque chirurgical.
00:33:06 Une autorisation qui pourrait être renouvelée après ce mardi.
00:33:09 Un nouvel appel à la mobilisation a été lancé
00:33:12 pour le samedi 27 mai à Rennes.
00:33:14 L'état de crise sécheresse se déploie en France.
00:33:19 Dans de nombreux départements, des restrictions d'eau
00:33:22 ont été mises en place et ça touche forcément les golfs.
00:33:25 Oui, à CNews dans les Landes, un technicien mesure l'humidité
00:33:28 du green et calibre l'arrosage du golfe.
00:33:31 Sa mission, économiser l'eau et la réutiliser
00:33:34 pour s'adapter aux futures sécheresses.
00:33:36 Toutes les explications de Louise Beccizza et Michael Martheim.
00:33:40 Ce n'est pas un club de golf que j'en tiens entre ses mains,
00:33:43 mais un hygromètre.
00:33:45 Cet outil permet de mesurer l'humidité présente dans le sol
00:33:48 et d'ainsi savoir quand arroser les greens de golf.
00:33:51 On va les planter dans notre sol, sur les greens.
00:33:54 24% c'est assez élevé, cette nuit on a eu une grosse pluie.
00:33:57 Donc on ne va pas arroser pendant de nombreux jours
00:34:01 pour descendre jusqu'à une valeur de 12 à 15.
00:34:06 Lorsqu'on va être à 12, on va faire un cycle d'arrosage nocturne.
00:34:10 A la demande de la Fédération française de golf,
00:34:13 plusieurs régions ont signé une convention de l'eau.
00:34:16 Elle propose de bonnes pratiques à adopter pour réduire
00:34:19 la consommation des terrains.
00:34:21 Parmi ces solutions, on retrouve l'arrosage de nuit
00:34:24 ou encore la récupération d'eau.
00:34:26 Pour l'exemple de la réduction de l'utilisation de l'eau,
00:34:29 on a décidé d'accompagner les golfs avec un objectif
00:34:32 de réduction de 30% des volumes d'eau qui sont utilisés.
00:34:35 Souvent cible de critique à cause de sa grande consommation d'eau,
00:34:38 le secteur du golf semble enfin prendre en compte
00:34:41 la préservation de l'environnement.
00:34:43 Encore du beau monde sur le tapis rouge de Cannes.
00:34:48 Hier, Lily Rosedep a monté les marches
00:34:50 accompagnée de The Weeknd à l'occasion de la sortie
00:34:53 de la série The Idol.
00:34:55 Elle est le personnage principal.
00:34:57 - On a d'autres personnalités aussi sur le tapis rouge,
00:35:00 notamment la chanteuse Luanne que vous allez voir
00:35:03 dans un instant ou encore l'influenceuse Lena Situation.
00:35:06 - Voilà, Luanne et Lena Situation.
00:35:11 - Exactement.
00:35:13 - En maillot de bain.
00:35:15 - C'est élégante.
00:35:17 En maillot de bain mais avec une traîne, donc ça va.
00:35:20 - En maillot de bain avec une traîne, voilà.
00:35:22 Tiens, une Ferrari en Lego.
00:35:24 Une Ferrari en Lego, grandeur, nature.
00:35:26 - Elle va pas être donnée mais moins chère que la vraie, je pense.
00:35:29 - Oui, il a fallu près d'un an.
00:35:31 - Elle a peut-être moins vite aussi.
00:35:33 - Oui, ça c'est sûr.
00:35:35 Quoique les Lego ça coûte cher.
00:35:37 - Elle va rouler moins bien maintenant.
00:35:39 - Elle va rouler beaucoup moins bien maintenant.
00:35:41 Je vois que vous connaissez vos classiques Gauthier.
00:35:43 #lecornio.
00:35:44 - Il a quand même fallu 380 000 briques
00:35:46 et l'aide d'ingénieurs de chez Ferrari pour la construire.
00:35:49 Elle a été dévoilée aux visiteurs d'un parc d'attractions
00:35:52 danois consacré aux Lego.
00:35:54 - On va parler tennis à quelques jours du début de Roland Garros.
00:35:57 - Victoire d'Arthur Fyss hier à Lyon pour l'ATP 250.
00:36:11 - Une victoire expéditive 6-3, 6-2 face aux joueurs chinois Zhang Xinzhen.
00:36:15 Et à une semaine du début de Roland Garros,
00:36:17 Arthur Fyss a signé sa dixième victoire
00:36:20 et affrontera le Suédois Michael Immer
00:36:22 pour une place en quart de finale de l'ATP.
00:36:24 A noter également la victoire d'Arthur Ryderknecht
00:36:27 contre le Sud-Africain Harris.
00:36:29 - Manchester United serait en discussion avec Neymar
00:36:36 selon le journal L'Equipe.
00:36:38 Neymar qui quitterait donc le PSG.
00:36:41 - Oui, c'est une information de nos confrères de l'équipe
00:36:43 qui le titrent en une ce matin.
00:36:45 - Des discussions ont été enclenchées avec des clubs de Première Ligue
00:36:48 et notamment Manchester United.
00:36:52 - C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:36:56 Isolation par l'extérieur avec Aide de l'Etat.
00:36:59 - Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:37:02 - Le chauffard à l'origine de la mort de trois policiers
00:37:05 à Villeneuve-Dasques, trois policiers de Roubaix
00:37:08 de 24 et 25 ans, roulait avec plus de 2 grammes d'alcool
00:37:13 par litre de sang.
00:37:14 Il avait également pris du cannabis.
00:37:16 Hommage de toute la France, hommage national en fin de semaine.
00:37:20 Dans un instant, on sera avec Marc Sylvérat,
00:37:23 directeur général de l'Amicale de la Police Nationale.
00:37:26 A tout de suite. Merci d'être avec nous.
00:37:29 L'hommage national en fin de semaine aux policiers morts à Villeneuve-Dasques
00:37:36 dimanche matin. On en parle dans un instant.
00:37:38 Mais tout d'abord, le point info.
00:37:39 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin avec Chana Lusso.
00:37:43 - De nouvelles arrestations après la mort d'un gendarme en Guyane.
00:37:48 Ils ont été arrêtés par la police du Brésil
00:37:50 alors qu'ils tentaient de fuir vers ce pays.
00:37:53 Les suspects âgés de 28 et 32 ans ont été placés en détention provisoire.
00:37:57 Le gendarme Arnaud Blanc avait été tué le 25 mars dernier
00:38:01 pendant une opération de lutte contre l'orpaillage illégal.
00:38:04 La pollution en particules fines dans le métro parisien inquiète.
00:38:08 En moyenne, elle a été mesurée à 24 microgrammes par mètre cube d'air.
00:38:12 C'est cinq fois plus que les recommandations de l'OMS.
00:38:15 C'est en tout cas le résultat d'une étude menée
00:38:17 par un volontaire pour France Télé.
00:38:19 De son côté, la RATP conteste ces chiffres.
00:38:21 10 000 billets WeGo, train classique, vendus 1 euro.
00:38:25 Attention, cette offre n'est valable qu'aujourd'hui à partir de 7h.
00:38:28 Alors n'attendez pas, l'enseigne veut célébrer le premier anniversaire
00:38:31 de WeGo, train classique.
00:38:33 Alors vous pourrez réserver des trajets effectués entre le 24 mai et le 5 juillet prochain.
00:38:38 - Marc Silveira est avec nous. Bonjour Marc Silveira.
00:38:46 - Bonjour, merci beaucoup d'être avec nous.
00:38:48 Directeur général de l'AMICAL, de la Police nationale.
00:38:51 On va revenir évidemment sur ce qui s'est passé à Ville-Neuve-Dasque dimanche matin.
00:38:55 On le soupçonnait, on le sait désormais, le conducteur de la voiture de l'Alfa Romeo
00:38:59 qui roulait à contresens, qui a percuté la voiture de vos collègues.
00:39:02 Il roulait avec deux grammes d'alcool par litre de sang.
00:39:06 Qu'est-ce que vous ressentez ?
00:39:08 Qu'est-ce que vous avez ressenti quand vous avez appris ça ?
00:39:10 - Dès l'annonce, bien évidemment, une vive émotion dans les rangs de la Police nationale
00:39:15 et au sein même du ministère de l'Intérieur tout entier.
00:39:18 C'est un événement tragique qui vient "bousculer" tout le moral des forces de l'ordre
00:39:24 et ceux qui sont "du côté" des forces de sécurité intérieure engagées.
00:39:28 - Est-ce que vous avez pu vous entretenir avec les familles des défunts ?
00:39:33 - Pas encore. Nous avons laissé ce protocole pour l'instant au sein des chefs de service
00:39:39 et de monsieur le ministre de l'Intérieur.
00:39:41 Nous allons prochainement entrer en contact avec eux pour leur témoigner notre total soutien
00:39:47 et affection particulière.
00:39:49 Et au niveau de la même, au niveau des effectifs qui ont connu ces policiers,
00:39:52 soit en école de police, de près ou de loin, profondément également touchés.
00:39:56 - Ils démarraient leur carrière. L'hommage est unanime.
00:40:02 Évidemment, ils avaient 24 et 25 ans, ils avaient de l'enthousiasme.
00:40:06 On n'est pas policier par hasard, on ne fait pas cette carrière par hasard.
00:40:10 Ce n'est pas vous qui allez nous démentir.
00:40:12 - Non. La plupart des policiers, bien évidemment, rentrent par vocation,
00:40:16 par envie d'assister, servir et protéger la population,
00:40:20 donner un sens citoyen et de sécurité à leur vie, à celle des autres.
00:40:27 Et ils s'engagent au périple de leur vie, ce qui est arrivé malheureusement à Villeneuve-Dasques,
00:40:32 à nos trois collègues héros du quotidien.
00:40:37 - Quelle forme doit prendre selon vous l'hommage national prévu en fin de semaine ?
00:40:42 Quelle forme doit-il prendre ? Il a été annoncé hier matin par Gérald Darmanin.
00:40:46 - Je pense une forme de respect et en même temps d'alerte sur notre profession
00:40:54 qui comporte de plus en plus de risques, qui comporte de plus en plus malheureusement
00:40:58 de suicides dans le rang et de démissions, parce que c'est aussi des mots très très forts.
00:41:04 Nous sommes tous une famille de policiers, pompiers, gendarmes
00:41:08 qui épouseront notre carrière avec vraiment les tripes et la vocation qu'il se doit.
00:41:14 Et voilà, nous avons trois collègues, Paul, Manon et Steven,
00:41:18 qui nous quittent âgés de 24 et 25 ans, qui laissent derrière eux, pour certains,
00:41:23 un enfant et un autre qui ne pourra pas être présent lors de la naissance de son fils.
00:41:28 - Des Roubaisiens ont déposé des fleurs, on l'a vu sur les images immédiatement.
00:41:33 Il y a eu une solidarité qui s'est mise en place.
00:41:38 Ça vous touche ? Ça touche les collègues évidemment ?
00:41:41 - Bien évidemment. Une délégation d'Amicale s'est présentée immédiatement
00:41:47 sur le commissariat de Roubaix pour déposer un bouquet de fleurs.
00:41:52 Mais le témoignage que l'on reçoit sur notre réseau, amicaledelapolice-nationale.fr,
00:41:57 est très touchant de la part des citoyens.
00:41:59 Ça vient de partout, ça réchauffe le cœur, surtout dans ces moments difficiles
00:42:04 où je pense que la sécurité doit être le maître mot en France.
00:42:08 - Quel message la hiérarchie, même au niveau local, doit-elle tenir aux policiers de Roubaix
00:42:16 qui sont forcément chamboulés, attristés, en colère après la mort de leurs collègues ?
00:42:21 Qu'est-ce qu'on dit pour que les gars puissent repartir sur le terrain ?
00:42:27 - La motivation est toujours présente. Comme vous le disiez tout à l'heure,
00:42:31 la vocation est pleine et entière. C'est un événement dramatique,
00:42:35 vraiment, qui touche tous les policiers de France.
00:42:38 Et au-delà même, ceux qui sont parfois en opération étrangère.
00:42:42 C'est toute la police nationale qui est en deuil, c'est tout un ministère,
00:42:46 toute une grande maison, toute une grande famille.
00:42:48 On a besoin de ces mots chaleureux, de cette attention particulière
00:42:53 pour pouvoir "nous redonner un petit peu de sens" et en même temps,
00:42:58 nous aider à continuer nos missions.
00:43:00 - Marc Silveira, directeur général de l'Amicale de la Police Nationale,
00:43:04 merci d'avoir accepté de réagir, de témoigner ce matin dans la matinale de CNews.
00:43:08 Merci à vous, bonne journée à vous.
00:43:10 Et on pense évidemment aux familles des trois policiers, bien sûr.
00:43:14 Dans un instant, on va parler écologie. L'écologie, c'est bien joli, j'allais dire,
00:43:19 mais ça coûte, va falloir payer. Qui va payer ? Qui va devoir sortir le chéquier ?
00:43:24 On en parle dans un instant avec Gauthier Lebret. A tout de suite.
00:43:27 La politique, la politique avec vous, Gauthier Lebret.
00:43:42 Un nouveau rapport sur la transition écologique a été remis hier à Elisabeth Borne.
00:43:47 Le gouvernement veut accélérer pour baisser nos émissions de CO2.
00:43:51 Pourtant, Gauthier, vous ne dites qu'en matière d'écologie.
00:43:54 Emmanuel Macron continue à dire tout et son contraire.
00:43:57 - Oui, il y a à peine dix jours au moins, quand le président était dans sa grande période
00:44:01 réindustrialisation, Emmanuel Macron appelait à faire une pause
00:44:06 avec les normes environnementales à l'échelle européenne,
00:44:09 qui freinait, selon lui, la réindustrialisation du pays.
00:44:13 Ça avait provoqué la colère des écolos. Et aujourd'hui, dix jours après,
00:44:17 pas dix ans, dix jours après, on nous explique que l'augmentation de 4 degrés
00:44:21 à l'horizon 2100 n'est plus le scénario le plus pessimiste, mais le plus réaliste.
00:44:27 Parole de Christophe Béchu dans le JDD, ministre de la Transition écologique.
00:44:31 Et qui dit donc qu'il va falloir prendre des mesures drastiques.
00:44:35 Et vous savez sur qui va peser le plus gros effort ? Les entreprises.
00:44:39 50% de la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France
00:44:44 devront venir des entreprises, a expliqué hier Elisabeth Borne.
00:44:48 Les mêmes qui, il y a dix jours, subissaient trop de normes, selon Emmanuel Macron.
00:44:53 Comment voulez-vous, après ça, que les Français comprennent ce que veut faire
00:44:57 le gouvernement en matière d'écologie ? Ça part dans tous les sens.
00:45:00 On a comme l'impression que le président adapte son discours en fonction de la séquence
00:45:05 dans laquelle il est, du thème qu'il aborde ou du déplacement qu'il fait.
00:45:09 Et justement, un déplacement se prépare pour jeudi et devrait avoir comme thème l'écologie.
00:45:15 Alors, Elisabeth Borne était à la manœuvre hier sur ces questions d'écologie.
00:45:19 Oui, vous l'avez dit tout à l'heure Romain, Elisabeth Borne réunissait un conseil national
00:45:23 de la transition écologique. C'est vrai qu'on a oublié avec les retraites
00:45:26 que la Première ministre est directement en charge de la planification écologique et énergétique.
00:45:32 C'est dans son titre. Encore faut-il qu'Emmanuel Macron lui laisse de l'espace.
00:45:36 Il y a dix jours, c'est Matignon qui avait tenté de faire une explication de texte
00:45:40 après les propos du président sur les normes environnementales,
00:45:44 jurant qu'il n'était pas question de faire une pause.
00:45:47 Elisabeth Borne qui a donc réceptionné hier le rapport de Jean Pisani-Ferry.
00:45:51 Rapport qui explique que croissance et écologie sont compatibles.
00:45:56 Bonne nouvelle pour le gouvernement. Mais rapport qui préconise également
00:46:00 qu'il faut taxer les plus riches, le patrimoine des plus riches.
00:46:04 Moins bonne nouvelle pour le président de la République qui, vous le savez, a supprimé l'ISF.
00:46:08 Parce que, évidemment, la transition écologique, Michel Chevalet le disait tout à l'heure,
00:46:12 ça a un coût. Il faut 60 milliards d'euros d'investissement d'ici 2050 selon ce rapport.
00:46:19 Donc forcément, il faut trouver de l'argent. Mais quand on est Emmanuel Macron
00:46:23 et qu'on se targue de ne jamais avoir augmenté les impôts, au contraire,
00:46:27 de continuer à vouloir les baisser, quand on a 3 000 milliards de dettes
00:46:31 qui est amené à augmenter si le gouvernement met le paquet sur la transition écologique,
00:46:36 eh bien c'est compliqué de trouver la bonne formule.
00:46:39 C'est le moment de la clarification en réalité pour le gouvernement sur ce sujet.
00:46:42 Oui, il faut au bout d'un moment avoir une politique claire et non plus brouillonne
00:46:46 et que les Français, surtout, y comprennent quelque chose.
00:46:49 Il faut sortir des incantations mais visiblement, ce n'est pas pour tout de suite.
00:46:53 Selon l'entourage de la Première Ministre au Figaro ce matin,
00:46:56 il faut faire en 8 ans plus que ce qu'on a fait en 32 années.
00:47:01 Matignon affiche ses ambitions, encore faut-il s'en donner les moyens.
00:47:05 Merci beaucoup Gauthier Lebret.
00:47:08 Effectivement, le président de la République...
00:47:11 C'est en fonction du thème, en fonction du déplacement, en fonction de ses intérêts occulteurs.
00:47:14 C'est comme les éoliennes derrière moi, ça tourne beaucoup.
00:47:17 Comme les éoliennes, voilà. Merci beaucoup Gauthier Lebret.
00:47:20 8h15, Linda Kebab, invitée de Laurence Ferrari. Linda Kebab, policière bien sûr.
00:47:24 Elle a choisi CNews pour parler ce matin à les délégués nationales unités SGP.
00:47:29 8h15 interrogée par Laurence, Linda Kebab dans La Matina. La musique tout de suite.
00:47:34 Et on fait découvrir ce matin un extrait de L'Amour.
00:47:47 Vaste programme de Christophe Maé qui chante avec le duo malien Amadou et Mariam.
00:47:52 Un clip solaire.
00:47:54 Ça fait lever les gens l'amour.
00:47:56 Ça fait mougir, ça fait mentir, ça fait du bien tout court.
00:48:00 Ça fait pleurer les gens l'amour.
00:48:03 Ça fait sourire, ça fait gémir, ça fait du bien autour.
00:48:07 Ça fait chanter les gens l'amour.
00:48:11 Ça fait parler, ça fait le vide autour.
00:48:15 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:19 Ça fait de nous des amies seules.
00:48:21 Ça fait de vous des amoureuses.
00:48:23 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:25 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:27 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:29 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:31 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:33 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:35 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:37 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:39 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:41 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:43 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:45 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:47 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:49 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:51 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:53 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:55 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:57 Ça fait de nous des amoureuses.
00:48:59 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:01 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:03 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:05 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:07 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:09 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:11 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:13 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:15 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:17 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:19 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:21 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:23 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:25 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:27 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:29 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:31 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:33 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:35 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:37 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:39 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:41 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:43 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:45 Ça fait de nous des amoureuses.
00:49:47 - Les températures vont s'élever en direction du sud-ouest.
00:49:50 Mais ces averses vont non seulement remonter du sud-ouest
00:49:53 vers les massifs vosgiens, mais prendre à nouveau
00:49:56 une tournure orageuse.
00:49:58 Donc localement, on n'est pas à l'abri encore
00:50:00 de chutes de grêle assez conséquentes,
00:50:02 de bons cumuls de pluie et un renforcement du vent.
00:50:05 Ça sera beaucoup plus calme en direction du nord,
00:50:08 avec de belles éclaircies qui vont pouvoir se développer,
00:50:11 mais toujours accompagnées de ce vent sensible,
00:50:14 50 km/h, le long de la Manche.
00:50:16 - 10 degrés, la minimale pour le Pays de Côte,
00:50:18 pour les régions centrales.
00:50:20 13 degrés pour la capitale, 17 degrés à Nice.
00:50:22 Dans l'après-midi, des températures qui sont à peu près
00:50:25 conformes aux normales de saison.
00:50:27 Ça se traduit par 18 degrés à Lille, 20 degrés à Brest,
00:50:30 18 degrés également à Strasbourg.
00:50:32 23 degrés pour Saint-Etienne.
00:50:34 La maximale revient près de la Méditerranée avec 25 degrés.
00:50:37 Le ressenti sera bien lourd pour ces régions-là.
00:50:40 Une situation qui va perdurer tout au long de la semaine.
00:50:43 - Cette instabilité va se maintenir pour les régions du sud.
00:50:46 Vu qu'on est plus sous l'influence d'un anticyclone
00:50:49 pour le nord, ça va favoriser un temps très agréable
00:50:52 avec des températures allant de 20 à 24 degrés
00:50:55 pour la moitié nord.
00:50:57 Ça augmente sensiblement pour la fin de la semaine.
00:51:00 25 degrés pour la moitié sud.
00:51:02 Je voulais vous emmener du côté de Tulle, en Corrèze.
00:51:05 C'était des images prises la veille.
00:51:07 Des orages assez violents qui ont apporté des cumuls de pluie
00:51:10 pouvant par moment atteindre plus de 2 semaines de pluie
00:51:13 en l'espace de quelques heures.
00:51:15 Des pluies assez conséquentes.
00:51:17 Vu que les sols sont assez secs, cela conduit
00:51:20 à des débordements, mais aussi à des inondations
00:51:23 et également à des coulées de bouche.
00:51:26 - Problème de pare-brise? Pas de stress.
00:51:31 Repartez tranquilles après la météo avec Point S-Glace.
00:51:34 Réparation et remplacement de pare-brise.
00:51:38 - Il est bientôt 7h.
00:51:40 Merci d'être avec nous.
00:51:42 Merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée.
00:51:45 À la une, ce matin, l'infirmière et la secrétaire médicale
00:51:48 agressées hier par un déséquilibré dans le CHI de Reims
00:51:51 sont toujours dans un état grave.
00:51:53 Ce matin, le ministre de la Santé annonce un groupe de travail
00:51:56 sur la sécurité des soignants.
00:51:58 On retrouvera nos équipes sur place.
00:52:01 On sera avec Marine Sabourin.
00:52:03 Ensuite, un témoignage.
00:52:05 - La colère après les révélations sur le taux d'alcoolémie
00:52:08 du chauffard au volant de la voiture qui a percuté
00:52:11 le véhicule de police à Villeneuve-d'Ascq,
00:52:14 tuant 3 policiers.
00:52:16 Pierre Chasseret sera avec nous.
00:52:18 - Le gouvernement lance aujourd'hui une consultation
00:52:21 sur le climat.
00:52:23 On craint une augmentation de 4 degrés en France
00:52:26 d'ici à la fin du siècle.
00:52:28 A quoi peut-on s'attendre?
00:52:30 - On ne peut pas croire que le climat va s'améliorer
00:52:33 dans les prochaines années.
00:52:35 - Qu'est-ce qu'on doit craindre?
00:52:37 Michel Chevalet avec nous.
00:52:39 A tout de suite, Michel.
00:52:41 Et puis Neymar.
00:52:43 Neymar ne devrait plus être parisien l'année prochaine.
00:52:46 Mais où va-t-il atterrir?
00:52:48 On parle de Manchester United.
00:52:51 A quelle période est-ce le moins cher pour partir?
00:52:55 On se pose la question.
00:52:57 Quelle est la semaine la moins chère de cet été?
00:53:00 L'homme du guillot vous explique comment obtenir
00:53:03 les meilleurs prix.
00:53:05 - L'émotion et le choc au CHU de Reims
00:53:10 après l'agression d'une infirmière et d'une secrétaire médicale.
00:53:13 Elles ont toutes les deux été agressées au couteau hier
00:53:16 par un homme de 59 ans, connu pour des antécédents psychiatriques.
00:53:20 - On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale sur place,
00:53:23 Marine Sabourin.
00:53:25 Que sait-on de cette affaire?
00:53:27 - Il y a beaucoup de colère et d'émotion au CHU de Reims
00:53:31 après l'agression au couteau de cuisine d'un individu de 59 ans
00:53:35 sur deux membres du personnel du CHU.
00:53:38 La première, une infirmière de 37 ans,
00:53:41 dont le pronostic vital est toujours engagé.
00:53:44 La seconde, une secrétaire médicale âgée de 56 ans
00:53:47 qui est sortie du bloc opératoire hier,
00:53:50 dont le pronostic vital n'est pas engagé.
00:53:53 Les témoins expliquaient qu'un individu est entré
00:53:56 dans les vestiaires du CHU de Reims
00:53:59 et a agressé cette secrétaire médicale.
00:54:02 Cet individu présente des troubles psychiatriques graves.
00:54:05 Il a d'abord été mis en examen il y a quelques années
00:54:08 pour des faits de violence avérés.
00:54:11 Il a ensuite bénéficié d'un non-lieu pour troubles psychiatriques.
00:54:15 Cet individu est sous curatel et présente des troubles sévères.
00:54:19 Beaucoup d'inquiétude au CHU de Reims.
00:54:22 Nous avons rencontré le personnel soignant.
00:54:26 Je vous propose de les écouter.
00:54:29 Je n'ai pas peur, mais hier, on était tous mal.
00:54:32 On s'est dit que ça ne pouvait pas nous arriver.
00:54:35 Je suis étudiante infirmière, ça fait un peu peur pour la suite.
00:54:38 On se dit qu'il n'y a pas trop de sécurité.
00:54:41 On est tous exposés face aux patients à chaque moment.
00:54:44 On laisse rentrer n'importe qui.
00:54:47 Il n'y a pas assez de protection pour nous.
00:54:50 Il y a trop de gens qui rentrent avec trop de liberté.
00:54:54 Une enquête a été ouverte pour assassinat par le parquet de Reims.
00:54:58 Une cellule psychologique a été mise en place
00:55:01 pour tous les témoins ayant assisté à ces deux agressions.
00:55:04 Merci beaucoup, Marine.
00:55:07 On sera à 7h10, 7h15 dans un instant en direct avec Eric Revu,
00:55:11 chef des urgences à l'hôpital Lariboisière à Paris.
00:55:14 Il va témoigner de ce qu'il vit, témoignage de ceux qui ont été
00:55:19 assassinés, de ceux qui vivent la réalité.
00:55:22 C'est sur CNews.
00:55:24 Hier, le ministre de la Santé, François Braune, a annoncé
00:55:27 qu'il réunirait un comité sur la sécurité des soignants en fin de semaine.
00:55:30 À Roubaix, l'enquête se poursuit après la mort des trois jeunes policiers.
00:55:33 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool
00:55:37 et positif au cannabis au moment des faits.
00:55:40 Son taux d'alcoolémie était de 2,08 g par litre de sang.
00:55:44 Il roulait à contresens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
00:55:48 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage national sera rendu aux victimes
00:55:52 en fin de semaine.
00:55:54 Regardez leur visage.
00:55:56 À gauche, Paul avait 25 ans.
00:56:00 Il attendait un enfant avec sa compagne.
00:56:03 Manon, 24 ans, venait terminer sa formation.
00:56:06 Ça faisait moins d'un an qu'elle était au commissariat de Roubaix.
00:56:09 Et Steven, 25 ans, laisse un enfant de un an derrière lui.
00:56:12 Les fouilles pour retrouver la petite Maddy reprennent aujourd'hui au Portugal.
00:56:16 La police portugaise va mener de nouvelles recherches près d'un barrage
00:56:21 à proximité du lieu où a disparu la fillette britannique en 2007.
00:56:27 La pollution aux particules fines dans le métro parisien inquiète.
00:56:30 Elle atteint des valeurs cinq fois supérieures aux recommandations de l'OMS.
00:56:34 C'est en tout cas le résultat d'une étude menée par des volontaires pour France Télé.
00:56:38 L'ARATP conteste ces chiffres.
00:56:40 Le gouvernement lance aujourd'hui une consultation pour parler de réchauffement climatique.
00:56:45 Selon le GIEC, il pourrait atteindre +4°C d'ici à 2100 en France métropolitaine.
00:56:53 Bon, l'exécutif veut demander aux Français en clair comment faire pour s'adapter.
00:56:56 Michel Chevalet avec nous déjà. +4°C en 2100, c'est un scénario possible ?
00:57:02 - Envisageable. - C'est le plus dramatique ?
00:57:05 - C'est pas certain, évidemment.
00:57:07 Mais compte tenu de ce qui se passe actuellement, de l'augmentation à nouveau du gaz carbonique,
00:57:12 vu les sécheresses que l'on a, les canicules depuis trois ans,
00:57:16 eh bien on s'achemine, on pensait que c'était 1,5°C.
00:57:19 Alors les accords de Paris portent, on est déjà à 1,7°C.
00:57:22 Et puis le premier scénario du GIEC, c'était 2,5°C, 2,8°C.
00:57:27 Voilà, il y a un 5. Après, de 2,8°C, on pourrait y aller.
00:57:32 Mais le réchauffement n'est pas uniforme.
00:57:34 Et curieusement, l'Europe, et surtout la France, se réchauffe deux fois plus vite.
00:57:39 Et voilà pourquoi, au lieu de 2,8°C à 3,2°C, on dit qu'on risque d'atteindre 4°C.
00:57:45 Et 4°C, c'est un changement complet de climat.
00:57:48 Juste une idée, quand on parle des glaciations, il y a eu des glaciations.
00:57:53 La dernière était à 12-15 000 ans.
00:57:55 C'était une baisse de température de seulement 5°C.
00:57:59 Vous vous rendez compte ? On va être dans ces conditions-là, mais dans le sens inverse.
00:58:05 C'est fou. Et ça va vous mettre par terre toute l'économie, on en reparlera.
00:58:10 Il faut une autre société. C'est un chantier énorme.
00:58:14 Il faut tout réinventer.
00:58:16 Les villes, les moyens de transport, l'économie des montagnes, il n'y aura plus de neige, il n'y aura plus de glaciers, etc.
00:58:23 Et puis le problème de la sécheresse, le problème de l'eau.
00:58:25 Restez bien avec nous, Michel. On va vous retrouver juste après la publicité.
00:58:29 On va voir justement ce qu'il va falloir changer concrètement.
00:58:32 Il va falloir en tout cas sortir le chéquier pour la révolution climatique.
00:58:40 Mais attention, le budget de l'État n'est pas sans fin.
00:58:43 C'est ce que rappelle ce matin Pierre Moscovici, le premier président de l'accord des comptes dans le Parisien.
00:58:49 Gauthier Lebret.
00:58:50 Surtout quand on va atteindre les 3 000 milliards de dettes.
00:58:53 Pour Pierre Moscovici, ça suffit. Il faut arrêter la fameuse politique du chéquier.
00:58:58 Regardez ce qu'il dit dans les colonnes du Parisien. On ne peut plus continuer à dépenser sans compter.
00:59:02 Nous sommes entrés dans les zones de déficit et de dettes qui ne sont pas à la hauteur de la place de la France.
00:59:09 Nous avons la dette qui diminue le moins en Europe. Nous devons et nous pouvons faire mieux.
00:59:13 Alors il ajoute, nous ne sommes plus dans le quoi qu'il en coûte, mais dans le ça coûte trop cher.
00:59:18 Il faut tourner la page, la politique du chéquier.
00:59:21 Alors, il faut des politiques publiques moins coûteuses. On l'a bien compris.
00:59:24 Quelque chose qui coûte de l'argent, une baisse d'impôt. Promise il y a encore quelques jours par Emmanuel Macron.
00:59:30 Pour les classes moyennes, 2 milliards de baisse d'impôt sur le quinquennat.
00:59:34 Problème, le président n'a toujours pas dit comment il allait financer cette baisse d'impôt.
00:59:38 Et c'est ce que pointe Pierre Moscovici, ancien ministre de François Hollande et premier président de l'accord des comptes.
00:59:43 Il ne dit pas de problème à baisser l'impôt des plus modestes, mais encore faut-il trouver un financement.
00:59:48 Alors en attendant, le 2 juin, l'agence Standard & Poor's pourrait dégrader la note de la France.
00:59:53 Comme vient de le faire Fitch.
00:59:55 Une décision injuste pour le gouvernement qui met en avant que le gouvernement vient de faire passer une réforme des retraites
01:00:01 pour justement tenter de faire des économies.
01:00:03 Gauthier Lebret, merci Gauthier.
01:00:05 L'actualité c'est également le sport avec les dernières informations sur Neymar. C'est tout de suite.
01:00:19 Le départ de Neymar du PSG, on en parle Shana.
01:00:23 Oui c'est à la une du quotidien. L'équipe, aujourd'hui des discussions auraient été enclenchées avec des clubs de première ligue et notamment Manchester United.
01:00:31 C'était votre programme avec Groupe Verlaine. Isolation par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:00:40 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:00:44 Restez bien avec nous. Témoignage sur CNews. Témoignage CNews dans un instant.
01:00:49 D'un médecin, chef des urgences à l'hôpital Lariboisière.
01:00:52 Comment ça se passe au niveau sécurité dans un service d'urgence d'un hôpital parisien ?
01:00:57 Il va témoigner dans un instant après l'agression à Reims évidemment.
01:01:00 Le docteur Revu qui est déjà connecté avec nous. A tout de suite.
01:01:09 7h11, merci d'être avec nous Eric Revu, docteur Revu, chef des urgences à l'hôpital Lariboisière à Paris.
01:01:16 Merci beaucoup d'avoir accepté de témoigner ce matin sur CNews.
01:01:19 Je voulais vous entendre après ce qui s'est passé à Reims.
01:01:22 Violente agression d'une infirmière et d'une secrétaire médicale à l'arme blanche.
01:01:27 Merci donc d'accepter de témoigner.
01:01:30 D'ailleurs à Lariboisière, vous avez déjà eu une infirmière poignardée à la main.
01:01:35 Racontez-nous ce qui s'était passé.
01:01:37 C'est une situation à peu près identique à celle qui s'est produite à Reims.
01:01:41 Avec un patient qui est entré, amené pour des problèmes psychiatriques.
01:01:47 Et donc il y avait un couteau dans sa poche.
01:01:50 Et du coup, qui a sorti ce couteau et qui a commencé à menacer le personnel.
01:01:55 Et malheureusement, une infirmière en voulant se protéger, parce que le but c'est aussi de protéger les patients,
01:02:01 a été poignardée à la main.
01:02:02 Donc elle a été mise en arrêt de travail suite à cet événement-là.
01:02:08 Ce qui nous a fait revoir encore les procédures.
01:02:10 Parce que nous avons des procédures assez strictes justement pour essayer d'identifier des patients qui pourraient être potentiellement armés.
01:02:17 Et du coup, on a revu un peu nos procédures.
01:02:19 Parce qu'on utilise un portique métallique de détecteur de métaux avec des vigiles à l'entrée.
01:02:24 Et ce patient était passé entre les gouttes.
01:02:26 Il y a déjà un détecteur de métaux et il y a déjà un vigile pour un service médical à la base.
01:02:31 C'est un service d'urgence, on sait comment ça se passe.
01:02:34 Mais de manière générale, ce que vous dites, c'est que les agressions commencent sur le personnel paramédical,
01:02:41 les secrétaires, les aides-soignantes.
01:02:45 Exactement.
01:02:46 Les personnes les plus exposées dans un service d'urgence, il faut savoir qu'un service d'urgence,
01:02:51 c'est l'endroit, on va dire, le plus dangereux, je dirais, de l'hôpital.
01:02:54 Parce qu'il concentre un petit peu toute cette violence potentielle.
01:02:58 Les premières exposées sont les soignants, les infirmières et les aides-soignantes,
01:03:03 parce qu'elles sont au premier contact des patients.
01:03:06 Donc c'est les premières exposées.
01:03:07 Et ce qui est fait, c'est qu'on encourage beaucoup, puisqu'il y a une sous-déclaration,
01:03:11 on encourage nos personnels à porter systématiquement plainte
01:03:14 et à enregistrer toute forme d'agression, même verbale.
01:03:18 Ce sont souvent des patients qui ont des problèmes psychologiques, voire psychiatriques.
01:03:24 C'est vrai que la majorité des agressions viennent de patients avec des problèmes psychiatriques.
01:03:29 Maintenant, il faut quand même rajouter une augmentation des incivilités
01:03:33 et des comportements de patients normaux, on va dire, qui n'ont pas de problèmes psychiatriques,
01:03:38 qui sont agressifs, qui sont agressifs aussi bien verbalement qu'ils peuvent l'être physiquement.
01:03:44 Donc c'est vrai qu'il faut distinguer les problèmes psychiatriques qui sont fréquents aux urgences
01:03:48 des problèmes d'incivilité qui sont quand même malheureusement en croissance.
01:03:52 Et là, c'est un patient violent parce qu'il ne supporte pas d'attendre.
01:03:57 Quel est le profil ? J'imagine qu'avec votre expérience, vous sentez les situations à risque monter.
01:04:05 Quel est le profil du patient qui fait preuve d'incivilité, de violence et d'agressivité ?
01:04:10 Alors, il ne faut pas croire que ce sont des délinquants.
01:04:13 Il y a Monsieur Tout-le-Monde qui devient agressif et violent.
01:04:17 Tout simplement, la première chose, c'est qu'il peut ne pas supporter l'attente.
01:04:21 Il peut être anxieux, il peut avoir mal.
01:04:23 Donc c'est vrai que c'est notre travail d'identifier très rapidement ce type de choses.
01:04:28 Mais c'est un message aussi à donner.
01:04:30 Ce n'est pas parce que vous hurlez dans les urgences en train de dire "je veux passer en premier"
01:04:34 que c'est comme ça que ça se passe.
01:04:35 C'est vrai que nous faisons des efforts énormes pour trier les patients,
01:04:40 trier c'est un mauvais terme, mais prendre une urgence grave peut être insupportable.
01:04:46 Mais ce n'est pas une raison pour avoir ce comportement de délinquant,
01:04:51 parce que c'est du comportement de délinquant, de venir agresser le personnel soignant.
01:04:55 Évidemment, c'est inacceptable.
01:04:58 Des plaintes sont déposées à chaque fois, c'est ce que vous nous disiez en préparant l'interview.
01:05:03 Vous déposez des plaintes et il y a des messages à l'arriboisier.
01:05:06 Vous prévenez les patients qui s'apprêtent à être violents, on déposera plainte.
01:05:12 Exactement. À l'arriboisier, comme beaucoup de services d'urgence,
01:05:16 malheureusement on est obligé d'afficher dans les salles d'attente
01:05:19 pour dire que toute forme d'incivilité, de violence verbale, d'agressivité, d'insulte
01:05:24 ne seront pas tolérées et donc porte plainte.
01:05:27 Ce qui est terrible, c'est qu'on a beau répéter ce type de messages,
01:05:30 on a des comportements de ce côté-là.
01:05:33 Mais d'une manière ou d'une autre, les consignes sont très strictes,
01:05:37 on porte systématiquement plainte parce qu'il est hors de question d'accepter
01:05:40 toute forme d'incivilité ou de violence vis-à-vis des personnels.
01:05:43 C'est évidemment inacceptable. Merci beaucoup Dr Revu.
01:05:46 Merci d'avoir accepté de témoigner ce matin dans la matinale de CNews.
01:05:49 Bonne journée à vous et bonne journée à tout votre service.
01:05:52 Merci d'avoir apporté ce témoignage.
01:05:56 On comprend ce qui se passe dans un service d'urgence.
01:05:59 Il est 7h16, c'est l'heure du Point Info avec Chanel Ousteau.
01:06:06 L'infirmière et la secrétaire médicale poignardée au CHU de Reims
01:06:10 sont toujours dans un état critique.
01:06:12 Elles ont toutes les deux été agressées hier par un homme de 59 ans,
01:06:15 connu pour ses antécédents psychiatriques.
01:06:17 Il a été interpellé et semble avoir agi sans mobile apparent.
01:06:20 Le ministre de la Santé, François Braune, réunira un comité
01:06:23 sur la sécurité des soignants en fin de semaine.
01:06:26 L'enquête se poursuit à Roubaix après la mort de trois jeunes policiers.
01:06:30 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool
01:06:34 et au cannabis au moment des faits.
01:06:36 Son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes par litre de sang.
01:06:40 Il roulait à contresens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
01:06:44 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage national sera rendu aux victimes en fin de semaine.
01:06:49 Et puis les fouilles pour retrouver la petite Maddy reprennent aujourd'hui au Portugal.
01:06:54 La police portugaise va mener de nouvelles recherches près d'un barrage
01:06:57 à proximité du lieu où a disparu la FIAT britannique.
01:07:00 C'était en 2007 et des plongeurs avaient déjà ratissé cette zone en 2008.
01:07:03 Mais n'y avaient trouvé que des vestiges d'animaux.
01:07:06 Il y a 16 ans, je le rappelle, Maddy disparaissait de sa chambre d'hôtel.
01:07:10 Elle n'avait que 4 ans.
01:07:12 Votre programme avec Jean de Confiance.
01:07:15 Pour les vacances ou pour une nouvelle vie, loué en toute sérénité.
01:07:18 Jean de Confiance, petites annonces, grande confiance.
01:07:21 30% des Français avaient déjà réservé leurs vacances d'été au mois de mars.
01:07:27 Mais il en reste encore une majorité qui n'auront pas tout prévu ni tout bouclé.
01:07:31 Pour cela, l'homme est guillot.
01:07:33 Dites-nous, à quelle période est-il le plus économique de partir cet été ?
01:07:37 Alors Romain, je vais vous le dire, mais petit suspense.
01:07:40 D'abord, la période où c'est le plus cher.
01:07:42 Pour éviter cette zone-là, ce n'est pas toujours facile.
01:07:45 Mais c'est du 15 juillet au 15 août en gros que ça coûte le plus cher.
01:07:49 Sachant qu'en juillet, ça coûte globalement moins cher de partir.
01:07:52 Puisqu'il y a tout simplement moins de monde.
01:07:54 C'est une question d'offres et de demandes.
01:07:56 40% des Français prennent leurs vacances en juillet.
01:07:58 60% en août. Résultat, pour les hôtels, les prix sont 8 à 10% plus élevés en août qu'en juillet.
01:08:05 Mais cette année, il y a deux cas particuliers.
01:08:07 D'abord, si vous n'avez pas d'enfant, la première semaine de juillet sera particulièrement bon marché.
01:08:14 Puisque les vacances scolaires débutent tardivement le 8 juillet.
01:08:17 Il y a donc une semaine entière du mois de juillet pendant laquelle les parents ne peuvent théoriquement pas partir.
01:08:21 Et puis deuxième cas particulier, cette année la rentrée est plus tardive.
01:08:25 Elle est fixée au 4 septembre.
01:08:27 Elle reste donc la dernière semaine d'août entière pour les vacanciers.
01:08:30 Alors qu'habituellement, elle était courtée par la rentrée cette semaine.
01:08:33 Et donc, on peut obtenir de meilleurs prix ?
01:08:35 Absolument. A partir du 15 août, les prix commencent à baisser.
01:08:38 Et en particulier, cette dernière semaine d'août est très intéressante au niveau tarifaire.
01:08:42 Si on prend par exemple les campings qui sont plébiscités cette année en raison de l'inflation.
01:08:47 Les tarifs sont divisés par 3 entre la première et cette fameuse dernière semaine d'août.
01:08:52 Même chose pour les locations de logement de 30 à 40% moins cher.
01:08:56 Cette dernière semaine par rapport à la haute saison.
01:08:58 Mais attention, ne tardez pas parce que le taux de remplissage, la fréquentation est déjà très élevé pour cette période.
01:09:03 Et cette dernière semaine commence à être très demandée.
01:09:06 Du côté des transports, Alpini ?
01:09:08 Pour les avions, tout dépend de la destination.
01:09:10 Pour l'Europe, les prix des billets sont plus élevés en août qu'en juillet.
01:09:13 17 à 19% supplémentaires.
01:09:15 Pour les Etats-Unis, c'est différent.
01:09:17 Le billet est 10% moins cher en août qu'en juillet.
01:09:20 Et puis côté train, il faut savoir que les tarifs sont globalement les mêmes en juillet et en août.
01:09:24 Sachant simplement qu'en août, il y a moins de fréquentations en semaine car il y a moins de déplacements professionnels.
01:09:30 Ça peut donc être très intéressant si vous le pouvez, de privilégier un départ ou un retour un jour de semaine plutôt qu'un week-end.
01:09:36 Vous paierez vos billets beaucoup moins cher.
01:09:39 Et puis attention, contrairement à ce qu'on connaissait il y a quelques années encore,
01:09:42 les offres de dernière minute sont désormais très très rares et souvent assez peu intéressantes.
01:09:47 Il faut réserver idéalement 2 à 3 mois à l'avance pour bénéficier des tarifs les plus intéressants.
01:09:52 Donc dès maintenant pour cette fameuse dernière semaine d'août, la plus intéressante de l'été.
01:09:57 C'était votre programme avec Jean de Confiance.
01:10:00 Pour les vacances ou pour une nouvelle vie, loué en toute sérénité.
01:10:03 Jean de Confiance, petites annonces, grande confiance.
01:10:06 7h20. Merci Lomique Guillot.
01:10:09 Claire Delorme, on sait s'il va faire beau et chaud cet été ou pas ?
01:10:12 Ou c'est tout ce qu'on lit quand on entend il va faire un bel été, un bel été chaud en fait, on n'en sait rien ?
01:10:17 Oui, c'est très difficile de prévoir à l'avance ce genre de scénario.
01:10:21 Donc évidemment il y a des modèles assez poussés qui nous permettent de créer une tendance.
01:10:25 Mais les tendances, ça ne reste qu'une tendance.
01:10:27 Donc la preuve, l'année dernière on avait dit qu'on aurait un été très sec et très chaud.
01:10:32 Donc oui il a été chaud mais il n'a pas été aussi sec que ça.
01:10:35 Enfin ça remonte à il y a deux ans plus.
01:10:37 C'est difficile de prévoir au-delà de quoi ? 15 jours, 3 semaines ?
01:10:41 Déjà, alors ça dépend là aussi des centres d'action lorsque c'est une situation qui est anticyclonique.
01:10:46 Donc là en effet on a une visibilité sur plusieurs semaines car on sait que c'est une situation qui est stable.
01:10:50 Mais lorsqu'on est par exemple au printemps ou en automne, là c'est un petit peu plus compliqué.
01:10:54 On ne sait pas trop où se trouvent les dépressions ou les anticyclones.
01:10:57 À ce moment-là, on ne peut pas anticiper plus de 48 à 72 heures.
01:11:03 Merci beaucoup Claire. Restez bien avec nous. Dans un instant l'automobile.
01:11:07 On va parler de ce qui s'est passé à Roubaix, à Ville-Neuve-Dasque.
01:11:11 Alcool stupéfiant et prise de la voiture. C'est le cocktail mortel.
01:11:16 On en parle avec Pierre Chasseret. À tout de suite.
01:11:19 Rendez-vous avec Pascal Praud dans l'heure des pros. Du lundi au vendredi de 9h à 10h30.
01:11:26 L'automobile avec vous Pierre Chasseret. Bonjour Pierre.
01:11:32 Bonjour Romain.
01:11:33 Délégué général de 40 millions d'automobilistes.
01:11:35 2,08 grammes d'alcool par litre de sang. C'est le taux d'alcool que présentait le conducteur du véhicule impliqué dans l'accident qui a fait trois morts chez les policiers.
01:11:47 Quatre morts si on inclut ce chauffard. Trois morts chez les policiers qui avaient 24 et 25 ans.
01:11:53 Donc dans le nord à Ville-Neuve-Dasque. Dimanche matin.
01:11:57 Vous vouliez revenir sur cette information ce matin bien sûr Pierre.
01:12:00 Oui bien sûr. Déjà présenter toutes nos pensées à tous.
01:12:03 Aux familles des victimes ça me paraît être une évidence dans ce genre de situation.
01:12:07 D'autant que l'alcoolémie est au volant la première cause de mortalité en France chez les 18-24 ans.
01:12:14 Alcool volant première cause de mortalité devant les suicides, les maladies, les arrêts cardiaques ou ce que vous voulez.
01:12:20 Il faut aussi savoir que dans les cas des contresens autoroutiers ou des contresens sur ce type de voie, dans un cas sur trois c'est dû à une consommation excessive d'alcool.
01:12:33 Donc on est bel et bien sur un accident typique d'une surconsommation d'alcool.
01:12:39 Qu'est-ce que cela représente ? 2,08 grammes d'alcool par litre de sang pour qu'on se rende bien compte.
01:12:46 Alors on peut considérer que c'est l'équivalent de 10 doses barres d'alcool.
01:12:52 Mais attention, bu, cul sec les unes derrière les autres en attendant une heure, c'est-à-dire le maximum de la courbe d'absorption de l'alcool.
01:13:00 Donc évidemment ce n'est pas comme ça que ça se passe dans les faits.
01:13:02 Parce que dose barres c'est dose servie dans un bar.
01:13:05 C'est 6 centilitres d'un apéritif à 20 degrés, c'est 25 centilitres de bière, c'est un verre de vin à 12,5 centilitres par exemple, ou un verre de whisky vous voyez de 3 centilitres à 40 degrés.
01:13:18 Mais attention, comme vous consommez tout au long de la soirée, ça veut dire que l'alcoolémie résultait de beaucoup plus de verres que cela.
01:13:26 On était peut-être sur des quantités qui étaient doublées.
01:13:28 Donc là, très clairement, on était dans le cas de quelqu'un qui mettait toutes les malchances de son côté sur la route.
01:13:35 C'est très important de comprendre cette courbe d'absorption de l'alcool.
01:13:38 Une dose d'alcool c'est environ une heure pour l'absorber, une heure et demie pour que votre corps l'absorbe et revenir à un taux zéro.
01:13:47 Le conducteur était également positif aux stupéfiants.
01:13:51 Et là c'est le cocktail explosif Romain.
01:13:55 C'est-à-dire que parmi les conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans un accident mortel, la moitié présente également un taux d'alcool supérieur à 0,5 g.
01:14:04 Le cocktail drogue-alcool multiplie par 29 le risque d'accident.
01:14:09 Voilà sans doute pourquoi mon petit doigt me dit, et mes informations aussi, qu'il ne se passera pas l'été sans un conseil interministériel de la sécurité routière,
01:14:19 suite auquel Gérald Darmanin devrait annoncer des mesures sur les stupéfiants au volant et certainement sur ce cocktail alcool stupéfiant.
01:14:27 Merci beaucoup Pierre Chasseret.
01:14:29 Cette information donnée sur le compte Twitter du ministre de la Santé.
01:14:33 Je viens d'apprendre avec une immense tristesse le décès de Karen, infirmière de 38 ans, violemment agressée hier au CHU de Reims.
01:14:40 Vous voyez le tweet.
01:14:42 Mes pensées vont à ses proches, à ses collègues, ainsi qu'à toutes les équipes de l'hôpital endeuillées ce matin.
01:14:50 L'infirmière agressée par un homme de 59 ans, interpellé depuis au CHU de Reims et donc décédée ces dernières heures, annonce faite ce matin par le ministre de la Santé.
01:15:02 7h28, le temps, on va y revenir bien sûr.
01:15:06 Problème de pare-brise ? Pas de stress, partez tranquille avec la météo et point S-Glace. Réparation et remplacement de pare-brise.
01:15:14 Le temps avec vous Claire Delorme. Peu de changements par rapport à hier, c'est orageux dans le sud, plus calme au nord.
01:15:21 Exactement, donc des orages mais qui sont quand même en régression par rapport à ceux d'hier.
01:15:26 Donc en attendant pour votre matinée, nous aurons un temps globalement nuageux, que ce soit sur l'ensemble des régions, avec déjà des averses qui commencent à se développer en direction du sud-ouest.
01:15:35 Ces averses, vous allez voir qu'elles vont très vite remonter sur l'axe sud-ouest au niveau du nord-est, avec en prime à nouveau une tournure orageuse.
01:15:43 Donc ça pourrait être accompagné encore localement de grêle, de grêle assez forte et aussi du vent qui va pouvoir se renforcer sous les orages.
01:15:50 Partout ailleurs c'est beaucoup plus calme, des belles éclaircies vont pouvoir se développer, avec ce vent sensible, 50 km/h principalement le long de la Manche.
01:15:58 Pour les températures, la barre des 10 degrés est déjà atteinte au réveil sur l'ensemble de nos régions.
01:16:03 Donc que ce soit 10 degrés pour le Pays de Côte, 10 degrés pour les régions centrales, 17 degrés pour la rivière à Francesse.
01:16:08 Dans l'après-midi, des températures qui restent proches des normales de saison, ça se traduit par 20 degrés pour Paris, 23 degrés à La Rochelle, 25 degrés à Grenoble.
01:16:16 La maximale revient près de la Méditerranée, 27 degrés.
01:16:19 Donc on peut vous dire que dans ces régions, l'ambiance sera vraiment lourde.
01:16:22 Cette situation va se maintenir tout au long de la semaine, toujours cette instabilité dans le sud, un temps beaucoup plus calme.
01:16:29 Ceci dû à l'anticyclone qui va ramener un temps beaucoup plus ensoleillé, beaucoup plus stable, avec en prime une hausse des températures pour votre fin de semaine.
01:16:36 De 20 à 24 degrés pour la moitié nord et jusqu'à 25 degrés pour la moitié sud.
01:16:41 Problème de pare-brise ? Pas de stress ! Repartez tranquilles après la météo avec Point S-Glace. Réparation et remplacement de pare-brise.
01:16:51 C'est News, il est 7h30, merci d'être avec nous.
01:16:53 A la une ce matin, cette information que je vous donnais il y a quelques instants, le décès de l'infirmière agressée au couteau hier au CHU de Reims.
01:17:03 On l'a appris il y a quelques minutes par un tweet du ministre de la Santé, Marine Sabourin, en direct avec nous dans un instant.
01:17:10 A tout de suite Marine.
01:17:11 L'hommage national aux trois policiers de Roubaix tués par un chauffard aura lieu en fin de semaine.
01:17:18 En attendant, c'est la colère qui règne car on a appris que le conducteur de l'Alfa Romeo roulait avec plus de 2 grammes d'alcool par litre de sang.
01:17:26 Un jeune chirurgien dentiste de 25 ans tué au Lilas près de Paris dans un règlement de compte alors qu'il n'y était pour rien.
01:17:33 Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. C'est dramatique. Reportage dans un instant.
01:17:39 Des drones vont pouvoir survoler la manifestation contre la réforme des retraites qui aura lieu aujourd'hui à Rennes.
01:17:46 Un arrêté préfectoral vient de l'autoriser. On vous explique tout dans la matinale.
01:17:50 Les deux tiers des augmentations de salaires pour les petits revenus ne se retrouvent pas sur les fiches de paye.
01:17:59 Le patronat a fait des propositions sur lesquelles on va revenir avec Lomiguillot.
01:18:04 A tout de suite Lomig.
01:18:06 Et puis des restrictions d'eau mises en place un petit peu partout en France.
01:18:09 L'état de crise sécheresse se déploie dans de nombreux départements.
01:18:12 Et vous verrez que les terrains de golf n'y échappent pas. Reportage CNews.
01:18:17 On part tout de suite retrouver Marine Sabourin en direct devant le CHU de Reims.
01:18:23 Marine, l'infirmière qui a été agressée avec une secrétaire médicale. L'infirmière est décédée.
01:18:28 Elle avait une trentaine d'années. On l'a appris par un tweet du ministre de la Santé.
01:18:35 Oui, le ministre de la Santé qui vient de publier un message sur Twitter qui annonce le décès de Karen, 38 ans,
01:18:42 violemment agressée hier au CHU de Reims.
01:18:45 Il indique que ses pensées vont évidemment à ses proches, à ses collègues, ainsi qu'à toutes les équipes médicales du CHU de Reims.
01:18:52 Évidemment, l'émotion est grande dans cet hôpital de Reims où cette agression est survenue hier.
01:18:58 Un individu de 59 ans est entré dans le vestiaire d'un des vestiaires du CHU de Reims et s'en est pris violemment à ses deux membres du personnel.
01:19:08 Karen, 38 ans, est décédée. On vient de l'apprendre.
01:19:12 Une secrétaire médicale âgée de 56 ans a été opérée et est sortie du bloc opératoire hier.
01:19:19 Une enquête a été ouverte par le parquet de Reims pour assassinat.
01:19:23 Une cellule psychologique a été mise en place hier soir pour le personnel soignant choqué au CHU de Reims.
01:19:31 Merci beaucoup Marine Sabourin.
01:19:33 Docteur Revu, vous étiez avec nous il y a quelques instants en direct chef du service des urgences de la Riboisière.
01:19:39 On n'avait pas encore appris le décès de l'infirmière. Quelle est votre réaction ?
01:19:43 Déjà, c'est une réaction absolument terrible parce que c'est une soignante qui était dans l'exercice de ses fonctions.
01:19:50 Je pense que la première réaction c'est de toutes les pensées à sa famille et à ses proches
01:19:57 ainsi qu'à toute l'équipe qui travaille avec cette collègue.
01:20:01 Parce que c'est un événement qui touche toujours les équipes et qui nous touche,
01:20:04 je ne connaissais pas cette infirmière, mais qui touche tous les services et les personnels associés.
01:20:09 Donc c'est absolument terrible.
01:20:12 C'est tout le monde des blouses blanches, j'allais dire, qui est en deuil ce matin.
01:20:18 C'est exactement ça. Et au-delà ?
01:20:20 L'ensemble de la communauté hospitalière, parce qu'encore une fois c'est une infirmière qui est dans l'exercice de ses fonctions,
01:20:27 qui est décédée et malheureusement c'est absolument insupportable.
01:20:31 Dr Eric Revu, merci d'avoir accepté de revenir témoigner ce matin.
01:20:37 On vous en parlait hier, un chirurgien dentiste de 25 ans a été poignardé à mort en pleine rue, au Lilas, en Seine-Saint-Denis.
01:20:44 Le docteur Ryan Lemouchy semble être une victime collatérale dans une affaire de rivalité entre quartiers, Chana.
01:20:51 Et le maire de la ville se sent démuni face à la montée de la violence dans sa commune.
01:20:55 Voyez ce reportage de Célia Barotte, Charles Bagé, Maureen Vidal et Sarah Fenzary.
01:21:00 Ryan Lemouchy, une victime collatérale d'une guerre de gang.
01:21:05 C'est sur ce trottoir que ce chirurgien dentiste s'est fait poignarder sans raison.
01:21:09 Une victime qui n'avait pourtant rien à voir dans les histoires de rivalité de bande.
01:21:14 On a ce qu'on appelle le phénomène des descentes des quartiers.
01:21:17 On a habité les Lilas depuis 2017 et depuis 2017 il y a au moins 3 ou 4 phénomènes du genre qui ont entraîné la mort d'adolescents.
01:21:26 Le voisinage, habitué à ce genre de drame, n'est même plus surpris.
01:21:30 Non, ça ne m'étonne pas. Ils sont des voyous, c'est ça. C'est des lâches. De toute façon, c'est des lâches.
01:21:34 Un tout seul, ils ne seront pas capables de le faire. Ils sont plusieurs sur un.
01:21:37 Il y a des conflits, comme ils m'ont raconté, certaines personnes qui habitent ici. C'est depuis des générations, des générations.
01:21:42 Mon fils aussi s'est fait attaquer par des jeunes, comme ça. J'avais envie de frapper quelqu'un.
01:21:50 Le maire, démuni, demande de toute urgence l'aide de l'Etat.
01:21:53 Lille est une ville de 23 000 habitants. Elle a les moyens d'une ville de 23 000 habitants.
01:21:57 Elle a besoin d'être aidée, elle a besoin d'être secondée dans son action par des acteurs plus puissants, par l'Etat, qui pourront lui apporter des moyens supplémentaires.
01:22:05 La scène de l'agression a été captée par des caméras de vidéosurveillance et l'enquête confie à la police judiciaire.
01:22:12 A ce stade, aucune personne n'a été interpellée.
01:22:15 Et puis à Roubaix, l'enquête se poursuit après la mort de trois jeunes policiers.
01:22:20 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool et au cannabis au moment des faits, Chana.
01:22:26 Oui, son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes par litre de sang. Il roulait à contresens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
01:22:35 Et Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage national sera rendu aux victimes en fin de semaine.
01:22:39 La pollution aux particules fines dans le métro parisien inquiète.
01:22:42 Elle atteint des valeurs cinq fois supérieures aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé.
01:22:48 Oui, c'est en tout cas le résultat d'une étude menée par des volontaires pour France Télé.
01:22:52 L'ARATPL conteste ces chiffres. Alors comme tous les matins, on vous consulte, on vous donne la parole dans la matinale.
01:22:58 Et ce matin, on vous pose cette question. Est-ce que la pollution aux particules fines dans le métro vous inquiète ?
01:23:03 Écoutez vos réponses, c'est votre avis.
01:23:05 Oui, je pense qu'effectivement il y a des particules qui, quand on freine, s'évaporent.
01:23:09 Mais je ne pense pas que ce soit toxique plus que ça, en tout cas pour ceux qui utilisent le métro quotidiennement.
01:23:13 Plus peut-être pour ceux qui travaillent dans le métro.
01:23:16 Non, je n'ai pas eu de sensation de ça. Par contre, le fait d'être enfermé, qui est plein de monde et tout,
01:23:21 effectivement, je ne trouve pas ça très agréable. Je ne suis pas claustrophobe, mais là, j'ai senti que j'étais bien mieux à l'air libre.
01:23:28 Ce n'est pas que ça me fait peur, mais du point de vue sanitaire, je pense qu'il y a quand même de quoi avoir peur,
01:23:35 pour la santé et également pour les dégâts climatiques.
01:23:40 10 000 billets Wigo, train classique vendus 1 euro depuis 36 minutes maintenant.
01:23:46 Oui, attention, c'est 7 heures ce matin.
01:23:48 Il en reste.
01:23:51 Il paraît que c'est déjà fini.
01:23:53 C'est déjà terminé.
01:23:55 Nous, c'est fini.
01:23:57 Fini de lire. L'histoire est terminée.
01:23:59 Le matin, on nous a empêché de prendre des billets en euros.
01:24:01 L'enseigne veut célébrer le premier anniversaire de Wigo, train classique.
01:24:05 Vous pourrez réserver des trajets, enfin vous pouviez du coup, réserver des trajets effectués entre le 24 mai et le 5 juillet prochain.
01:24:11 10 000 billets vendus en quelques minutes.
01:24:14 Bon, vous pouvez dire 1 euro le billet de train, 1 euro.
01:24:18 Il y avait du monde pour profiter de la bonne affaire.
01:24:21 Nouvelle manifestation contre la réforme des retraites à Rennes en attendant la journée d'action nationale du 6 juin.
01:24:27 L'intersyndicale Dilevilen a appelé à se mobiliser aujourd'hui.
01:24:30 Et pour la première fois, un arrêté préfectoral autorise la captation d'image par drone, les explications de Juliette Sada.
01:24:40 Ils pourront désormais encadrer les manifestations dans le périmètre de Rennes.
01:24:44 Pour la première fois ce mardi, des drones pilotés par la police pourront filmer le cortège et les manifestants anti-retraite à partir de 11h jusqu'à 18h.
01:24:53 Objectif, maintenir l'ordre public et sécuriser ce genre de rassemblement susceptible de dégénérer.
01:24:59 Ça va être un outil qui est quand même assez intéressant sur ce sujet.
01:25:04 On est bien aujourd'hui tous d'accord pour dire que la police nationale est là pour lutter contre la criminalité.
01:25:10 Et moi j'appelle ça de la criminalité aujourd'hui quand on voit tout ce qui est cassé, les magasins cassés, les voitures brûlées.
01:25:15 Donc ça c'est de la criminalité.
01:25:17 Alors organisée par les extrêmes, extrême gauche, blocs, etc.
01:25:20 Mais en fait c'est vrai que ces drones vont vraiment nous permettre de faire un travail plus précis, j'irais presque chirurgical.
01:25:27 Une autorisation qui pourrait être renouvelée après ce mardi.
01:25:30 Un nouvel appel à la mobilisation a été lancé pour le samedi 27 mai à Rennes.
01:25:35 Du beau monde sur le tapis rouge à Cannes hier, il y avait notamment Lily-Rose Depp.
01:25:41 Qui a monté les marches accompagnée du chanteur The Weeknd à l'occasion de la sortie de la série The Idol dont elle est le personnage principal.
01:25:49 Et puis il y avait d'autres personnalités comme la chanteuse Louane par exemple ou encore l'influenceuse Lena Situation.
01:25:56 Il y avait Johnny Depp, Benjamin Biollet et Rossi de Palma aussi.
01:26:01 Alors en fait c'est parce qu'on voulait vous présenter la plus petite vedette du tapis rouge romain ce matin.
01:26:05 Elle s'appelle Savannah et c'est un chihuahua et elle est suivie par plus de 3000 personnes sur Instagram.
01:26:11 Et regardez justement, elle a posé avec Johnny Depp mais aussi avec Benjamin Biollet ou encore Rossi de Palma.
01:26:18 Elle fait partie du gang des escabeaux.
01:26:20 Exactement.
01:26:21 C'est vraiment le festival de Cannes des Depp.
01:26:23 Des quoi ?
01:26:24 Père et fille.
01:26:25 Ah oui.
01:26:26 Johnny Depp et Lili-Rose Depp.
01:26:27 Ah oui effectivement.
01:26:28 Les Depp.
01:26:29 Effectivement il est Depp.
01:26:30 La famille Depp.
01:26:31 La famille Depp.
01:26:32 Voilà.
01:26:33 Je ne sais pas dire autrement.
01:26:34 Et ce petit chihuahua s'appelle Savannah et il pose avec les...
01:26:37 Bon c'est vrai que maintenant les chiens sont vedettes sur les réseaux sociaux.
01:26:41 C'est vrai, ça marche bien.
01:26:42 Ça marche ?
01:26:43 Ça marche bien.
01:26:44 Bon allez, il faut sourire un petit peu.
01:26:46 Il est 7h39.
01:26:48 Restez maintenant avec nous.
01:26:49 Dans un instant l'économie.
01:26:51 On va parler salaire.
01:26:52 Ah oui, les organisations patronales étaient reçues à Matignon.
01:26:57 Qu'est-ce qui a été proposé ?
01:26:59 Notamment, c'est le serpent de mer, il va falloir faire quelque chose un jour.
01:27:02 Ce qui a été proposé c'est que le travail paye plus.
01:27:04 Que le travail paye plus.
01:27:06 Vraiment.
01:27:07 Sur la fiche de paye.
01:27:08 En bas à droite de la fiche de paye.
01:27:09 On en parle avec le Mic Guillaume dans un instant.
01:27:10 A tout de suite.
01:27:11 CNews, il est 8h moins le quart.
01:27:16 Merci d'être avec nous.
01:27:17 Tout d'abord le point info.
01:27:18 Chana Lusso.
01:27:20 De nouvelles arrestations après la mort d'un gendarme en Guyane.
01:27:23 Ils ont été arrêtés par la police du Brésil alors qu'ils tentaient de fuir vers ce pays.
01:27:27 Les suspects âgés de 28 et de 32 ans ont été placés en détention provisoire.
01:27:31 Le gendarme Arnaud Blanc avait été tué le 25 mars dernier
01:27:34 pendant une opération de lutte contre l'orpaillage illégal.
01:27:37 La pollution aux particules fines dans le métro parisien inquiète.
01:27:42 En moyenne, elle a été mesurée à 24 microgrammes par mètre cube d'air.
01:27:45 C'est 5 fois plus que le métro de Paris.
01:27:47 C'est en tout cas le résultat d'une étude menée par des volontaires pour France Télé.
01:27:50 De son côté, la RATP conteste ces chiffres.
01:27:53 Avec Jean de Confiance.
01:27:56 Pour les vacances ou pour une nouvelle vie, noués en toute sérénité.
01:27:59 Jean de Confiance, petites annonces, grande confiance.
01:28:02 La Première ministre a reçu hier des organisations patronales.
01:28:06 Les principales, la CPME et le MEDEF.
01:28:09 Il est des questions de salaire.
01:28:11 Notamment le Miguillot.
01:28:12 Quel sera le prix de l'eau ?
01:28:14 Quelles sont les propositions du patronat ?
01:28:17 C'est un thème sur lequel le gouvernement et les organisations patronales se rejoignent.
01:28:21 La nécessité de faire en sorte que le travail paye plus.
01:28:24 Notamment pour les classes moyennes.
01:28:26 Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, a expliqué hier à Matignon
01:28:30 qu'il n'y avait pas assez de différence entre ce que perçoit un salarié au SMIC
01:28:34 et un salarié qui touche le double.
01:28:36 Quand on passe d'un salaire payé au SMIC à un salaire payé deux fois le SMIC,
01:28:40 on devrait toucher ces logiques.
01:28:42 2 600 euros au lieu des 1 300 euros du SMIC.
01:28:45 Sauf que non.
01:28:46 La hausse des cotisations, des impôts et la baisse de certaines aides
01:28:49 comme la prime d'activité font qu'au final,
01:28:52 le salarié ne va percevoir que 1 700 à 1 900 euros,
01:28:55 soit à peine 30 à 40 % de plus.
01:28:58 Alors que du côté du patron, l'augmentation est bien payée entièrement.
01:29:02 Le coût a bel et bien été doublé.
01:29:05 Ce n'est pas tenable, ni pour les salariés, ni pour les employeurs,
01:29:08 explique le MEDEF, qui souhaite un double de la prix.
01:29:11 Le MEDEF souhaite des allègements de cotisations, par exemple,
01:29:14 pour faire en sorte que le salarié touche réellement ce que l'on lui verse.
01:29:19 Il a également été question de l'emploi des seniors.
01:29:21 Oui, parce que l'emploi des seniors reste un véritable problème en France
01:29:25 où le taux d'emploi des salariés en fin de carrière est largement inférieur au reste de l'Europe.
01:29:29 C'est un vrai problème parce qu'avec l'allongement,
01:29:32 le recul de l'âge de départ à la retraite,
01:29:34 il s'agit de faire travailler tout le monde plus longtemps pour le MEDEF.
01:29:37 Le MEDEF a des solutions.
01:29:38 Il faudrait notamment discuter de la retraite progressive,
01:29:41 c'est-à-dire le moyen de maintenir dans l'emploi des seniors
01:29:43 tout en leur permettant de commencer à mettre un pied dehors.
01:29:46 Il faudrait aussi parler du coût des salaires de ces salariés.
01:29:49 Ils sont plus expérimentés, ils sont donc mieux payés.
01:29:52 Ça rend compliqué de les embaucher.
01:29:54 Et puis enfin, il faudrait parler de la dégressivité des allocations chômage,
01:29:58 en tout cas poursuivre dans cette voie parce que c'est un moyen pour le MEDEF
01:30:02 d'inciter les seniors sans emploi à accepter des offres,
01:30:06 et on le sait, les entreprises en ce moment
01:30:07 ont du mal à recruter.
01:30:09 Ces mesures peuvent vraiment inciter à l'embauche des seniors ?
01:30:12 Oui, ça peut inciter au retour à l'emploi ou au maintien dans l'emploi.
01:30:15 Notamment une mesure portée par la CPME,
01:30:17 la Confédération des petites et moyennes entreprises.
01:30:20 Une mesure de bon sens pourrait-on dire.
01:30:22 La CPME propose d'exonérer les cotisations assurant le chômage
01:30:25 des seniors à partir de 57 ans.
01:30:28 C'est logique, l'idée ce serait de ne plus faire cotiser
01:30:30 à une assurance des salariés qui ne devraient pas la toucher
01:30:33 puisque l'entreprise est censée les conserver jusqu'à la retraite.
01:30:37 La condition, ce serait que l'entreprise rembourse
01:30:40 ses cotisations non versées si jamais elle se séparait
01:30:43 de ses salariés avant la retraite.
01:30:45 Ça permettrait de faire baisser immédiatement le coût de l'emploi
01:30:47 pour ses salariés et donc d'inciter à leur embauche
01:30:50 ou à leur maintien dans l'emploi.
01:30:52 Le patronat demande aussi des aides pour mieux anticiper
01:30:54 les situations difficiles liées à l'usure professionnelle
01:30:57 et pouvoir procéder par exemple à des adaptations de postes de travail
01:31:00 ou accompagner la reconversion de salariés en interne ou en externe.
01:31:05 7h47, bonjour Thierry Amroux, merci d'être en direct avec nous.
01:31:18 Vous êtes porte-parole du syndicat national des infirmiers.
01:31:21 Je voulais vous entendre évidemment suite à l'annonce du décès
01:31:25 de votre collègue, enfin de votre consoeur plus précisément.
01:31:28 Votre consoeur qui travaillait au CHU de Reims.
01:31:31 C'est le ministre de la Santé qui a annoncé son décès, elle avait 38 ans.
01:31:35 Oui, nous sommes peinés de cette situation.
01:31:47 Nous apportons toute notre solidarité aux deux familles concernées
01:31:52 et plus largement à l'ensemble des soignants qui se trouvent frappés
01:31:59 par cet acte. L'hôpital doit être un sanctuaire.
01:32:07 Et là, voir qu'on peut se faire agresser à l'hôpital comme ça,
01:32:13 c'est quelque chose de terrible.
01:32:17 Donc on attend des mesures pour protéger de ce genre de situation.
01:32:28 Les agressions n'ont fait qu'augmenter ces dernières années,
01:32:35 à la fois en nombre et en gravité.
01:32:39 C'est-à-dire que là où il y avait des insultes,
01:32:43 il y a de plus en plus de passage à l'acte.
01:32:47 Et pour nous, la violence ne fait absolument pas partie des risques du métier.
01:32:53 Pour nous, c'est inacceptable.
01:32:56 Et donc on attend d'une part des directions, des mesures de protection,
01:33:06 avec un renfort en termes de vidéosurveillance, d'agents de sécurité aux urgences,
01:33:17 et puis la nécessité que les établissements, lorsque des faits sont commis,
01:33:25 qu'il y ait une plainte immédiate, alors que c'est souvent compliqué
01:33:30 d'avoir un soutien des directions en dehors de cadres aussi violents que ceux d'aujourd'hui.
01:33:38 Merci beaucoup Thierry Amouroux, merci d'avoir réagi à ce drame.
01:33:43 Vous nous dites en clair que ce drame doit servir d'électrochoc,
01:33:46 qu'il faut de nouvelles mesures, des plaintes systématiques quand il y a une agression,
01:33:50 quand il y a une incivilité, on va continuer à en parler.
01:33:52 Merci beaucoup Thierry Amouroux, merci d'avoir accepté de témoigner.
01:33:57 Dans un instant La Politique avec Jérôme Béglé, directeur général de la rédaction du journal du dimanche
01:34:02 quant à les Républicains, le LR, quand les LR prennent tout le monde de cours,
01:34:07 et notamment le gouvernement. A tout de suite.
01:34:09 Rendez-vous avec Sonia Mabrouk dans Midi News du lundi au jeudi de midi à 14h.
01:34:18 La Politique avec vous Jérôme Béglé, bonjour Jérôme.
01:34:24 Bonjour Romain.
01:34:25 Vous revenez Jérôme sur l'embarras que suscitent dans la majorité,
01:34:28 comme au Rassemblement National d'ailleurs,
01:34:30 les deux propositions de loi des Républicains pour qu'enfin la France reprenne le contrôle de l'immigration.
01:34:36 Oui Romain, on croyait la droite engluée dans ses querelles de personnes et de chapelles,
01:34:40 condamnée à s'épuiser en se posant éternellement la même question,
01:34:43 rejoindre ou ne pas rejoindre l'actuelle majorité relative présidentielle.
01:34:46 Mais voilà que ce week-end elle a étonné tout le monde,
01:34:49 en proposant deux projets de loi pour se donner les armes réglementaires et légales
01:34:54 pour agir efficacement sur notre politique migratoire.
01:34:57 Le premier est une proposition de loi constitutionnelle visant à modifier nos textes de 1958
01:35:02 afin de restaurer notre souveraineté en matière migratoire,
01:35:05 en gros pour éviter de s'entendre dire à chaque fois qu'une initiative est proposée
01:35:10 qu'elle n'est pas conforme à notre constitution et se heurte aux lois européennes.
01:35:14 Le second est tout aussi décoiffant, c'est une loi simple si je puis dire,
01:35:18 qui propose entre autres que ce soit le Parlement qui fixe chaque année le nombre d'étrangers admis en France,
01:35:23 le remplacement d'un généreuse AME par une aide médicale d'urgence.
01:35:26 Les Républicains veulent également entre autres le rétablissement du délit de séjour irrégulier
01:35:31 ou le dire suissement des conditions d'octroi de la nationalité ou du statut de réfugié politique.
01:35:36 Mine de rien, ces propositions sont un séisme politique,
01:35:40 elles viennent court-circuiter la loi travail et immigration que le gouvernement peine,
01:35:44 c'est moins qu'on puisse dire, à mettre sur pied,
01:35:46 et elles prennent de vitesse le Rassemblement national et reconquêtent,
01:35:49 ne sont pas juridiquement et législativement aussi avancées sur un sujet qui pourtant leur tient ô combien à cœur.
01:35:55 Voilà pourquoi les différents partis politiques se sont montrés gênés
01:35:58 et même un peu mal à l'aise pour contre-attaquer ce début de semaine.
01:36:01 Alors l'effet de surprise a joué et gouvernement comme opposition n'ont pas trouvé les bonnes armes pour répondre à ce blitzkrieg.
01:36:09 Exactement, Eric Zemmour a vu dans ses propositions, je le cite, des points très positifs,
01:36:13 avant de critiquer ce qu'il croit être un remake de l'immigration choisie,
01:36:17 mais il n'a pas vraiment contre-attaqué.
01:36:19 La majorité aussi a fait preuve d'embarras.
01:36:21 Alors Sacha Houllier, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale,
01:36:25 a commencé par dire qu'on n'allait pas faire un référendum sur un sujet,
01:36:28 et a crié sur ce sujet et a crié au populisme.
01:36:30 A côté de la plaque quand même.
01:36:31 Olivier Dussopt, ministre du Travail, s'est contenté de dire qu'il était, je cite,
01:36:36 "assez impossible" de réviser notre constitution sur ce sujet.
01:36:39 Soit c'est impossible, soit ça l'est pas, mais "ah c'est impossible" c'est bizarre comme expression.
01:36:42 D'ailleurs on se demande bien pourquoi.
01:36:44 Tandis que Bruno Le Maire, quand même numéro 2 du gouvernement,
01:36:47 enjoint ses amis d'être beaucoup plus ferme sur ce sujet.
01:36:50 Je le cite encore, "Nos compatriotes attendent de la fermeté, de la fermeté, de la fermeté,
01:36:56 alors soyons basiques, faisons de la fermeté".
01:36:58 La sortie d'Emmanuel Déric Sautier et de ses amis a au moins déjà réussi à créer deux lignes
01:37:04 au sein du gouvernement, c'est quand même une vraie victoire.
01:37:07 La vérité c'est qu'à l'heure où je vous parle,
01:37:09 le véhicule législatif des LR est le seul texte officiellement déposé.
01:37:13 Les autres sont en cours de réflexion, de fabrication si je puis dire.
01:37:17 Et que sur ce sujet, le sujet de l'immigration, la majorité a quand même été un peu prise de vitesse.
01:37:23 Elle espérait s'entendre avec la droite, mais voilà que c'est maintenant à elle la majorité
01:37:28 de se positionner sur un texte de son allié, son éventuel allié,
01:37:32 car elle doit à la fois l'écarter ce texte, mais pas trop violemment,
01:37:35 au risque de perdre la seule réserve de voix dont elle dispose
01:37:38 pour mener à bien éventuellement son propre texte.
01:37:41 Bref, l'initiative gagnante des LR est particulièrement visible,
01:37:45 car tous les autres partis sont tactiquement et politiquement fort embarrassés.
01:37:49 Jérôme Béglé, merci beaucoup Jérôme.
01:37:52 8h15 dans la matinale, on sera avec Linda Kebab.
01:37:56 Linda Kebab, qui est policière bien sûr, déléguée nationale unité SGP,
01:38:00 qui reviendra sur ce qui s'est passé à Roubaix.
01:38:02 Elle sera interrogée évidemment par Laurence Ferrari.
01:38:04 7h56, la musique.
01:38:07 * Extrait de « L'amour » de Christophe Maé *
01:38:11 Vous regardez votre programme avec Piccolinos.
01:38:15 Et on écoute « L'amour », « L'amour » de Christophe Maé qui chante avec Amadou et Mariam.
01:38:20 Vous avez le duo malien, un clip solaire qu'on découvre ensemble ce matin.
01:38:25 * Extrait de « L'amour » de Christophe Maé *
01:38:28 * Extrait de « L'amour » de Christophe Maé *
01:38:52 * Extrait de « L'amour » de Christophe Maé *
01:38:57 Vous avez regardé votre programme avec Piccolinos.
01:39:00 C News, il est 7h57. Restez bien avec nous.
01:39:03 Dans un instant, on va retourner à Reims,
01:39:05 évidemment après l'annonce de la mort de l'infirmière de 38 ans,
01:39:08 poignardée hier au CHU.
01:39:10 On retrouvera Marine Sabourin, notre envoyée spéciale.
01:39:13 Envoyée spéciale de C News, juste après la météo. Claire Delorme.
01:39:17 * Extrait de « L'amour » de Christophe Maé *
01:39:26 Bonjour à tous.
01:39:27 - La météo avec vous, Claire.
01:39:29 - Oui, bonjour à tous.
01:39:30 Ce sera à nouveau une France coupée en deux,
01:39:33 mais de manière presque parfaite,
01:39:35 avec d'un côté un temps ensoleillé, avec un peu de vent, mais beaucoup plus calme,
01:39:40 et surtout de l'instabilité qui perdure, que ce soit du sud-ouest en remontant vers le nord-est.
01:39:45 Accompagnée avec ces averses, avec la tournure orageuse,
01:39:48 nous pourrions avoir encore des chutes de grêle
01:39:50 et aussi un renforcement du vent sous les orages.
01:39:52 Donc évidemment, soyez prudents.
01:39:54 En ce qui concerne les températures, autant ce sera assez lourd au sud, sous les orages,
01:39:59 avec 27 degrés la maximale près de la Méditerranée, 24 à 25 degrés près de la vallée de la Garonne.
01:40:04 Et là, concernant la moitié nord, nous sommes proches aussi des valeurs de saison,
01:40:08 avec 20 degrés pour Paris, 20 degrés également à Brest, 18 degrés à Lille, 17 degrés pour Cherbourg.
01:40:13 Et donc une situation qui va perdurer, puisque regardez, à la mi-journée de demain,
01:40:17 toujours cette instabilité sur les régions du sud, du sud-ouest,
01:40:21 cette fois-ci en direction des Alpes, la Corse aussi sera sous le signe de l'instabilité,
01:40:25 mais tout de même avec des orages qui seront moins forts que les jours précédents,
01:40:29 le calme reste bien en place concernant une bonne moitié nord du pays,
01:40:33 avec même davantage de soleil.
01:40:35 Les températures 20 degrés en moyenne pour la moitié nord et jusqu'à 24 degrés pour la moitié sud.
01:40:40 Problème de pare-brise ? Pas de stress !
01:40:43 Repartez tranquilles après la météo avec Point S-Glace.
01:40:46 Réparation et remplacement de pare-brise.
01:40:49 Vous regardez la matinale de CNews, merci d'être avec nous.
01:40:52 Actualité dramatique, cette information donnée ce matin par le ministre de la Santé.
01:40:57 L'infirmière agressée hier par un déséquilibré dans le CHU de Reims est décédée.
01:41:03 On va retrouver Marine Sabourin en direct de Reims, en direct du CHU dans un instant.
01:41:07 A tout de suite Marine.
01:41:08 La colère, la colère après les révélations sur le taux d'alcoolémie du chauffard
01:41:13 qui était au volant de la voiture qui a percuté le véhicule de police à Ville-Neuf-Dasques,
01:41:17 tuant trois policiers.
01:41:19 Un hommage national se tiendra en fin de semaine.
01:41:21 L'inquiétude pour la population et pour la pollution aux particules fines dans le métro parisien.
01:41:29 En moyenne, la pollution a été mesurée à 24 microgrammes par mètre cube d'air.
01:41:35 C'est cinq fois plus que les standards recommandés par l'OMS, des chiffres contestés par l'AERATP.
01:41:40 Neymar, Neymar ne sera peut-être plus parisien l'année prochaine.
01:41:43 Et où va-t-il atterrir ?
01:41:45 On parle de Manchester United.
01:41:48 L'émotion, l'émotion et le choc au CHU de Reims.
01:41:52 On rejoint tout de suite notre renvoyé spécial sur place, Marine Sabourin.
01:41:56 Marine, l'infirmière de 38 ans, poignardée hier par un déséquilibré, est décédée, on l'a appris ce matin.
01:42:02 Oui Romain, vive émotion ici au CHU de Reims après l'annonce du décès de Karen, 38 ans,
01:42:08 qui est décédée cette nuit selon nos informations.
01:42:12 Ce qui s'est passé hier, c'est qu'un individu déséquilibré est arrivé aux alentours de 13h30 dans ce CHU de Reims.
01:42:21 Il a pénétré dans un des vestiaires de l'hôpital.
01:42:24 Apo a d'abord donné plusieurs coups de couteau à une secrétaire médicale
01:42:28 avant de parvenir à accéder à un couloir et donc de s'en prendre avec son couteau de cuisine à Karen, 38 ans.
01:42:35 Alors évidemment l'émotion est vive dans ce CHU.
01:42:38 Nous avons pu échanger avec du personnel soignant.
01:42:41 Je vous propose de les écouter.
01:42:43 Très triste de savoir qu'on n'est pas plus sécurisé que ça.
01:42:48 C'est choquant, c'est choquant parce que c'est une collègue.
01:42:53 Et vous allez au travail dans quel état d'esprit ce matin ?
01:42:56 Il faut aller travailler, mais c'est sûr qu'on n'est pas en sécurité quand on passe dans les sous-sols.
01:43:05 Un peu choqué, c'est un sentiment un peu bizarre.
01:43:09 Ça ne fait pas comme chaque matin qu'on y va.
01:43:13 C'est vrai que c'est triste de venir sur son lieu de travail et de ne pas être en sécurité.
01:43:19 C'est un petit peu angoissant.
01:43:22 Tout à l'heure nous échangeons avec une étudiante infirmière
01:43:26 qui nous expliquait le vent de panique qu'il y a eu hier après l'annonce de ces deux agressions
01:43:30 du membre du personnel soignant à essayer de se barricader pour que cet individu déséquilibré
01:43:36 ne parvienne pas à accéder à de nouveaux services.
01:43:38 Une enquête pour assassinat a été ouverte et une cellule psychologique mise en place
01:43:43 pour le personnel soignant qui a assisté à ces deux agressions.
01:43:46 Merci beaucoup Marine Sabourin avec Léo Marcheguet pour les images.
01:43:51 Le ministre de la Santé François Braune réunira un comité sur la sécurité des soignants en fin de semaine.
01:43:58 Réaction politique, réaction Jérôme Béglé ?
01:44:01 L'une des raisons d'être d'un hôpital, d'un établissement de soins,
01:44:04 c'est de pouvoir rentrer sans trop de difficultés, soit parce que vous êtes malade,
01:44:07 soit parce que vous accompagnez un malade, soit parce que vous rentrez en visite.
01:44:11 Et certainement que cette tradition de porte ouverte est malheureusement obligée de s'arrêter
01:44:16 parce qu'il y a une violence omniprésente partout et qui s'exerce aussi, peut-être même surtout,
01:44:22 sur des gens qui portent l'uniforme.
01:44:24 Je vous rappelle qu'un médecin, une infirmière, personnelle soignant,
01:44:27 ce ne sont pas des professions comme les autres, ce sont des gens qui viennent nous soigner,
01:44:32 éviter notre mort et évidemment qu'il va falloir revoir les conditions d'accès à ces établissements rapidement.
01:44:39 On était avec le chef du service des urgences de l'hôpital Larry Boisier à Paris en direct à 7h10,
01:44:43 vous avez peut-être entendu, il racontait qu'il y avait déjà des portiques,
01:44:47 des détecteurs de métaux et des agents de sécurité, on parle d'un hôpital.
01:44:52 On ne sait pas comment ça se passe à l'hôpital mais il va falloir faire plus, évidemment.
01:44:57 L'enquête se poursuit à Roubaix après la mort des trois jeunes policiers chana.
01:45:01 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool et au cannabis au moment des faits.
01:45:07 Son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes par litre de sang.
01:45:11 Il roulait à contre-sens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
01:45:15 Les derniers éléments de l'enquête avec Corentin Brio.
01:45:19 Les circonstances du drame se précisent à Roubaix.
01:45:22 Le conducteur de l'Alfa Romeo, lui-même décédé et qui a percuté un véhicule,
01:45:26 tuant trois fonctionnaires de police, était positif à l'alcool et à la drogue.
01:45:30 Il était également connu des services de police pour consommation d'alcool, usage de stupéfiants et outrages.
01:45:36 Comme pour tout accident corporel de la circulation routière, des prélèvements sanguins ont été effectués.
01:45:44 Les premiers résultats sont tombés. Le conducteur de l'Alfa Romeo présente un taux d'alcool dans le sang de 2,08 grammes.
01:45:55 Et il est par ailleurs positif au cannabis.
01:45:59 Concernant le passager de 22 ans, son pronostic vital est toujours engagé.
01:46:04 Selon les premiers éléments de l'enquête, il a refusé de décliner son identité et a insulté un pompier après l'accident.
01:46:10 Des pompiers qui ont d'ailleurs annoncé porter plainte.
01:46:14 Alors que l'enquête continue de progresser, ici à Roubaix l'émotion reste vive.
01:46:18 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage serait rendu aux policiers d'ici la fin de la semaine.
01:46:24 Les fouilles pour retrouver la petite Maddy reprennent aujourd'hui au Portugal.
01:46:30 La police portugaise va mener de nouvelles recherches près d'un barrage à proximité du lieu où a disparu la fillette britannique en 2007.
01:46:38 Le plongeur avait déjà ratissé cette zone en 2008 mais n'y avait trouvé que des vestiges d'animaux.
01:46:42 Je rappelle qu'il y a 16 ans, Maddy disparaissait de sa chambre d'hôtel alors que ses parents dinaient avec des amis dans un restaurant voisin.
01:46:48 Elle n'avait que 4 ans.
01:46:50 La pollution en particules fines dans le métro parisien inquiète.
01:46:54 Elle atteint des valeurs 5 fois supérieures aux recommandations de l'OMS.
01:46:58 C'est en tout cas le résultat d'une étude menée par des volontaires pour France Télé.
01:47:02 L'ARATP quant à elle conteste tous ces chiffres.
01:47:04 Les précisions avec Corenta Brio et Maureen Vidal.
01:47:08 Une présence de particules fines mesurées à 24 microgrammes par mètre cube d'air.
01:47:13 Soit près de 5 fois le seuil de 5 microgrammes recommandés par l'OMS depuis 2021.
01:47:19 C'est le résultat d'une étude qui alerte sur la pollution dans le métro parisien.
01:47:24 Essentiellement le problème c'est le milieu confiné, le fait que l'exposition dans les milieux du métro constitué par les rames mais aussi par les systèmes souterrains
01:47:42 est un environnement où on est très exposé avec des concentrations relativement fortes mais pendant peu de temps.
01:47:51 Une étude critiquée et remise en cause par l'ARATP.
01:47:55 Pourtant les salariés du métro parisien, premiers touchés, alertent sur la situation.
01:48:00 Nous ce qu'on dit depuis 2015 c'est qu'il nous faut une étude sur l'état de santé.
01:48:03 Aujourd'hui ce qu'on veut c'est connaître les répercussions de cette pollution, de ces PM2.5 ou PM10 sur notre santé.
01:48:11 Aujourd'hui on ne l'a pas. Les particules fines seront sûrement le prochain scandale sanitaire comme elle a pu être l'aliente.
01:48:18 Selon Santé publique France, chaque année 40 000 décès peuvent être attribués à l'exposition de l'air pollué en France.
01:48:25 Il faut sortir de la politique du chèque, c'est le souhait du premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici,
01:48:32 qui s'exprime ce matin dans le Parisien, Gauthier Lebret, l'ancien ministre de l'économie de François Hollande, s'inquiète du niveau de la dette en France.
01:48:38 Oui qui va atteindre bientôt 3000 milliards d'euros.
01:48:41 Alors pour Pierre Moscovici ça suffit effectivement, il faut sortir de la politique du chèque.
01:48:45 Regardez ce qu'il dit "on ne peut plus continuer à dépenser sans compter, nous sommes entrés dans des zones de déficit et de dette
01:48:52 qui ne sont pas à la hauteur de la place que la France occupe en Europe. Nous avons la dette qui diminue le moins, nous devons et nous pouvons faire mieux".
01:48:58 Alors il ajoute "nous ne sommes plus dans le fameux quoi qu'il en coûte mais dans le ça coûte trop cher".
01:49:03 Alors il faut des politiques publiques moins coûteuses, vous l'avez compris.
01:49:06 Bon bah quelque chose qui coûte de l'argent, une baisse d'impôt.
01:49:08 Promesse il y a quelques jours d'Emmanuel Macron, 2 milliards d'euros de baisse d'impôt sur le quinquennat pour les classes moyennes.
01:49:15 Problème, le gouvernement n'a toujours pas dit comment il allait financer cette baisse d'impôt.
01:49:19 C'est ce que note le président de la Cour des comptes qui dit "ok pour une baisse d'impôt, surtout pour les plus modestes, mais comment la financer ?"
01:49:26 Alors en attendant les réponses gouvernementales, le 2 juin l'agence Standard & Poor's pourrait dégrader la note de la France comme vient de le faire l'agence Fitch.
01:49:35 Une décision injuste à réagir le gouvernement qui vient de faire passer sa réforme de la retraite pour justement tenter de faire des économies.
01:49:42 Merci beaucoup Gauthier Lebret. Effectivement pour baisser les impôts il va falloir baisser les dépenses publiques.
01:49:48 Pour baisser les dépenses publiques quand on est dans l'opposition on a souvent beaucoup d'idées.
01:49:52 Il y en a moins quand on est aux manettes.
01:49:54 Ce que dit Pierre Mouskovic c'est une jurisprudence constante chez lui.
01:49:59 Son prédécesseur Didier Migaud disait exactement la même chose.
01:50:02 C'est à l'efficacité que l'on connaît. Moi ce qui m'a étonné dans leur rapport c'est qu'on a trop de vaches en France.
01:50:07 Mais de quoi je me mêle ?
01:50:09 Non mais c'est eux maintenant qui vont nous dire combien de moutons il faut élever, où, quoi, comment,
01:50:13 parce que soi-disant c'est pas bon pour notre empreinte carbone.
01:50:15 Je rappelle qu'il y a 25 ans un quart de l'humanité mourrait de faim.
01:50:19 Aujourd'hui c'est plus le cas parce qu'on a des moyens de production alimentaires supérieurs, que ce soit des vaches ou des légumes, peu importe.
01:50:27 Bravo à la Cour des comptes dans certains points mais vous êtes ingénieur agronome, vous êtes agriculteur, vous êtes ministre de l'agriculture.
01:50:35 Qui s'occupe de leur chiffre.
01:50:37 Merci Jérôme Béglé.
01:50:39 Du football. Bon peut-être le départ de Neymar du PSG. C'est un gros contribuable Neymar.
01:50:44 Oui, c'est vrai.
01:50:45 Il s'en va.
01:50:46 En tout cas le sujet fait la une.
01:50:47 Un gros salaire qui va quitter la France.
01:50:49 Le sujet fait la une de l'équipe. Ce matin des discussions auraient été enclenchées avec des clubs de Première Ligue et notamment Manchester United.
01:50:56 8h09, restez bien avec nous. Dans un instant Linda Kebab sera l'invité de Laurence Ferrari. A tout de suite.
01:51:01 C'est Newzelle 8h15, merci d'être avec nous. Dans un instant Laurence Ferrari, vous recevrez Linda Kebab.
01:51:11 Mais tout d'abord c'est le Point Info avec vous, Chana Lusto.
01:51:14 L'infirmière de 38 ans qui a été poignardée au CHU de Reims par un déséquilibré hier est morte ce matin, annonce faite par le ministre de la Santé.
01:51:25 La secrétaire médicale également agressée est toujours dans un état critique.
01:51:29 Le suspect de 59 ans, connu pour ses antécédents psychiatriques, a été interpellé.
01:51:34 L'enquête se poursuit à Roubaix après la mort de trois jeunes policiers.
01:51:38 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool et au cannabis au moment des faits.
01:51:43 Son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes par litre de sang.
01:51:47 Il roulait à contresens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
01:51:51 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage national sera rendu aux victimes en fin de semaine.
01:51:55 Les fouilles pour retrouver la petite Maddy reprennent aujourd'hui au Portugal.
01:52:00 La police portugaise va mener de nouvelles recherches près d'un barrage à proximité du lieu où a disparu la fillette britannique en 2007.
01:52:07 Des plongeurs avaient déjà ratissé cette zone en 2008 mais n'y avaient trouvé que des vestiges d'animaux.
01:52:12 Je rappelle qu'il y a 16 ans, Maddy disparaissait de sa chambre d'hôtel. Elle n'avait que 4 ans.
01:52:19 Il est 8h15, Laurence, vous recevez ce matin la déléguée nationale du syndicat de police unité SGP, Linda Kebab.
01:52:25 Bonjour Linda Kebab, merci d'être là ce matin dans la matinale de CNews.
01:52:29 On va évoquer ce qui s'est passé à Roubaix, ce dramatique accident qui a coûté la vie à 3 de vos très jeunes collègues.
01:52:34 Steven, Paul, Manon, 24 et 25 ans, c'est important de dire leur prénom parce que c'est important de dire que c'était des êtres humains absolument exceptionnels.
01:52:42 Le temps est à l'émotion ce matin du côté des policiers ou à la colère parce que depuis on a appris le profil de celui qui a provoqué l'accident, qui est décédé dans l'accident.
01:52:51 Oui, vous avez raison, Paul, Manon, Steven. Steven est le papa d'un petit bébé qui ne connaîtra pas son père, en tout cas qui grandira sans lui.
01:53:00 Et Paul était supposé devenir père aussi dans quelques temps. Des vies brisées, des familles décimées.
01:53:07 Et puis évidemment, la tristesse, les mois, le choc. Dimanche, lorsqu'on a reçu les premières informations pratiquement en direct, je pense qu'il y avait une sorte de sidération de notre part qui recevait les messages en direct.
01:53:20 On n'y croyait pas. On se disait non, ce n'est pas possible de se retrouver dans ce type de situation.
01:53:25 Et c'est exactement le sentiment qui a ensuite été celui de la plupart de nos collègues dans les services, puisqu'on a été rapidement interpellés par nos collègues, qui n'y croyaient pas tout simplement.
01:53:34 Évidemment que ça prend plus de... La colère aujourd'hui prend beaucoup plus de place. Pourquoi ? Parce que nos collègues, trois de nos collègues, sont victimes de ce que nous donnait non-soin en permanence,
01:53:46 c'est-à-dire des chauffards qui prennent la route pour un terrain de jeu en faisant fi de la vie des autres.
01:53:51 Alors on précise que cet homme, donc, qui est décédé dans l'accident, était positif au cannabis avec deux grammes d'alcool dans le sang et qu'il roulait à 120 km/h en contre-sens sur une bretelle d'autoroute.
01:54:02 Donc ça c'est évidemment le parcours, et il était évidemment connu des services de police, c'est le parcours classique d'un drame annoncé, malheureusement ?
01:54:09 Malheureusement, oui. Quelqu'un qui est connu pour trafic de stupéfiants et malgré tout qui n'a pas eu la réponse nécessaire d'une société qui ne sait pas répondre en réalité aux délits, aux crimes qui sont commis, et en tout cas à leurs auteurs.
01:54:21 Et ces personnes-là qui se sentent totalement impunies parce qu'il n'y a pas de réponse et qui montent d'un grade supplémentaire.
01:54:27 Aujourd'hui l'homicide involontaire est un délit, alors on ne va pas polémiquer, mais quand on pense à ce qui vient de se passer, je pense également à notre collègue Romain Boulange qui, également à Villeneuve d'Ascq en septembre 2020, a été tué par une conductrice fortement alcoolisée qui n'a pas accordé la priorité au véhicule de police.
01:54:45 Je rappelle que Romain Boulange et sa patrouille se rendaient sur un cambriolage de nuit, donc c'est dire l'importance de sa mission à ce moment-là pour protéger des victimes qui probablement étaient en train de suivre un crime.
01:54:55 Eh bien cette dame aujourd'hui, elle est libre. On a tous pensé l'année dernière, on a tous parlé l'année dernière, vous savez, de ce chef étoilé dont le fils a été également tué par un récidiviste qui venait de voler une voiture, qui était sous l'emprise de l'alcool et des stupéfiants.
01:55:09 Aujourd'hui, il est libre. Et puis on a évidemment, vous savez, cette affaire qui a fait les choux, les choux grades de toute la presse.
01:55:17 Pierre Palmade qui a décimé, brisé une famille avec un enfant polytraumatisé. Aujourd'hui, il est libre. Pourquoi ? Parce qu'en France, ce type d'infractions en réalité sont considérées comme des délits.
01:55:27 Et qui dit délit dit maintien au mieux.
01:55:29 Donc il faut criminaliser ces délits.
01:55:31 Je pense que oui, il faut. On ne va pas polémiquer aujourd'hui parce que les faits sont extrêmement récents et que la place doit être d'abord à l'hommage et à tout ce que l'on doit rendre à nos collègues qui aujourd'hui sont décédés,
01:55:40 à la pensée que l'on doit avoir pour leur famille, leurs enfants, en tout cas leur enfant et l'enfant à venir également, les parents, les conjoints, les frères, les sœurs,
01:55:48 mais également de réfléchir à comment éviter que des personnes prennent la route pour un terrain de jeu pour la simple raison que l'homicide involontaire est considéré comme un délit.
01:55:55 Oui, en effet, il faut y réfléchir.
01:55:57 Homicide routier, avait proposé Gérald Darmanin. Est-ce que c'est une solution ? Ou est-ce que ça changerait quelque chose ou pas ?
01:56:03 Oui, ça changerait quelque chose parce que c'est plus de 3000 morts par an, Madame. C'est plus de 700 qui le sont du fait des stupéfiants.
01:56:10 Et ce sont des personnes qui aujourd'hui brisent des vies entières, des vies des familles. On ne peut pas se permettre et s'offrir le luxe de dire que les personnes ne voulaient pas tuer.
01:56:20 Mais quand vous prenez le volant en ayant consommé de l'alcool, en ayant consommé du stupéfiant, en roulant au-delà des limitations de vitesse, dans ces conditions-là, vous ne pouvez pas vous contenter de dire que vous ne vouliez pas tuer.
01:56:32 Ce n'est pas possible. Ce n'est plus entendable pour nous. Ce n'est plus entendable pour nous qui intervenons au quotidien sur ces homicides de la route et qui les subissons également.
01:56:42 Donc oui, en effet, il faudrait changer les choses pour que les gens prennent conscience de la dangerosité que représente une voiture.
01:56:47 C'est un choc. C'est un drame national. Il y aura un hommage national qui sera rendu à vos trois collègues.
01:56:52 Ça met en lumière, si ça n'avait pas déjà été fait largement, la difficulté du métier de policier. Comment aujourd'hui encore on peut accepter le prix à payer pour être policier ?
01:57:02 Partir le matin, ne pas savoir si on rentre le soir. Il y a eu 6 000 départs dans les forces de l'ordre en 2022, selon les derniers chiffres. C'est énorme. Les gens craquent, en fait, c'est ça ?
01:57:12 Oui, on rentre souvent dans la police les étoiles plein les yeux avec la commission qu'on va défendre la veuve et l'orphelin. Et d'ailleurs, je rends hommage aussi à nos collègues qui sont morts en prenant en charge une jeune fille mineure
01:57:25 qui venait se présenter pour des faits de viol en flagrance et qui l'ont pris en charge au-delà de leurs obligations pour éviter qu'elle ne soit absolument victime de son bourreau.
01:57:36 Et du fait d'une enquête qui n'aurait pas pu être bien menée, ils l'ont menée à l'hôpital pour qu'elle puisse subir les constatations médico-judiciaires nécessaires pour pouvoir établir la procédure.
01:57:44 Et c'est malheureusement dans ce contexte héroïque qu'ils sont décédés. Et oui, les policiers rentrent avec des étoiles plein les yeux et malheureusement, ils vivent des déconvenues.
01:57:52 Ils vivent des déconvenues dans leur administration qui n'est pas reconnaissante. Je dirais même qui est ingrate, qui est froide à leur égard, qui voit les policiers comme de simples numéros
01:58:00 et qui malheureusement parfois aussi, quand ils disparaissent, voit de simples numéros à devoir remplacer. Et puis il y a évidemment ce métier qui est de plus en plus difficile au quotidien
01:58:09 avec une société qui est de plus en plus violente. Il ne s'agit pas de pécuniaire ou de rémunération. Il s'agit juste d'être confronté au quotidien à une société qui est difficile.
01:58:16 Et évidemment, nos collègues souvent nous disent qu'ils n'y arrivent plus. Ils ne sont pas entendus par une administration qui ne fait pas de suivi psychique ou psychologique à la hauteur.
01:58:24 Et puis souvent, les collègues nous disent "Eh bien, on a le sentiment d'être immobilisés dans notre vie de policier". On a beaucoup de policiers qui sont ici, vous savez, des régions
01:58:33 qui ne sont pas forcément de la plaque parisienne ou des grosses agglomérations, qui aspirent qu'à rentrer chez eux, à retrouver leur famille parce qu'ils vivent au quotidien dans un métier
01:58:40 qui les désociabilise totalement. Et donc ces personnes-là, ne pouvant bénéficier souvent de mobilité dans le cadre de notre administration, se tournent vers les polices municipales
01:58:48 qui, montant en puissance du fait de l'État qui a progressivement abandonné ce privilège, se tournent vers les polices municipales.
01:58:56 La difficulté du métier de policier, qui est aussi celle des pompiers qui interviennent sur le terrain, des soignants. On a cet exemple dramatique à Reims, au CHU, où une infirmière est décédée.
01:59:07 Elle s'appelait Karen, elle avait 38 ans. Le ministre de la Santé lui rend hommage ce matin en nous apprenant son décès. C'est un homme qui s'est présenté à l'hôpital et qui a poignardé deux femmes,
01:59:17 dont cette infirmière. Là encore, on est sur une violence gratuite aveugle sur tout ce qui représente l'État. Ou est-ce qu'on a un profil, a priori, limite psychiatrie ?
01:59:27 Écoutez, la personne a été désignée comme étant irresponsable en 2017. Il avait déjà été interpellé par mes collègues sur place, non pas pour des violences volontaires aggravées,
01:59:37 comme ça a été annoncé par le communiqué de presse du procureur hier, mais pour tentative d'homicide.
01:59:42 Pour rappeler aux personnes qui nous écoutent, souvent les faits graves qui sont d'ordre criminel vont être requalifiés. Ça permet de les juger en correctionnel et ça évite de mobiliser des assises qui sont aujourd'hui saturées.
01:59:55 Donc souvent, les viols, malheureusement, et on entend souvent dans l'opinion publique le scandale des viols qui sont requalifiés en agressions sexuelles, des homicides volontaires qui sont requalifiés en violences volontaires ayant entraîné la mort,
02:00:06 et puis des tentatives d'homicide qui sont requalifiés en violences volontaires aggravées. Et donc cette personne qui avait été interpellée pour tentative d'homicide s'est vue, au cours de l'instruction certainement,
02:00:15 voir son infraction requalifiée en violences volontaires aggravées. En 2022, il bénéficie d'une irresponsabilité pénale, sauf qu'on le relâche dans la nature.
02:00:24 Alors le procureur disait que normalement, il devait être statué sur des mesures de protection, en tout cas des mesures de sûreté qui devaient être prises à son compte.
02:00:31 Ça veut juste dire en gros qu'on a libéré dans la nature quelqu'un de dangereux, quelqu'un qui est potentiellement capable de passer à un acte criminel, et on a laissé faire en se disant "de toute manière, on est dans les clous administratifs,
02:00:43 donc quoi qu'il en soit, qu'est-ce qu'on vous fera comme réponse, Madame Ferrari ? Que fera le garde-et-se comme réponse si jamais vous lui demandez des comptes ?"
02:00:49 Mais la procédure a été respectée. Aujourd'hui, la procédure, elle est complètement à la ramasse. Il va falloir aussi la changer.
02:00:54 Notamment sur ce cas de requalification de cette tentative d'homicide, il y a trop de gens qu'on relâche et il n'y a aucune responsabilité de ceux qui prennent la décision de relâcher ces personnes dans la nature.
02:01:04 Il y a la question de la requalification, la question du temps de détention provisoire, la question aussi de la prise en charge des personnes qui ont des problèmes psychiatriques graves, qui sont un danger pour la société.
02:01:14 Aujourd'hui, on est dans un pays dont les victimes payent des politiques qui consistent à fermer des lits en hôpital psychiatrique, à fermer des places de prison pendant trop longtemps,
02:01:24 et aujourd'hui, on se retrouve démunis. Et puis, on se dit que de temps en temps, perdre quelqu'un du fait d'une personne déséquilibrée qui s'en prendrait à une victime, ça vaut le coup.
02:01:33 C'est ainsi que notre société française fonctionne, Madame Ferrari. Elle se dit que de toute manière, il vaut mieux faire des économies.
02:01:38 Et puis, de toute manière, vous savez, le qui-dame lambda qui perd la vie parce que finalement, on a fermé des lits, ce n'est pas grave.
02:01:44 Ça coûte toujours moins cher que des lits à maintenir ouverts.
02:01:47 C'est absolument terrible le constat que vous faites ce matin, Linda Kebab. J'aimerais aussi qu'on parle de Marseille.
02:01:51 Il y a eu une nouvelle fusillade hier soir. Il y en avait eu une déjà dimanche qui avait provoqué trois morts.
02:01:56 Ça n'arrête pas à Marseille. C'est la guerre des gangs. 21 morts depuis le début de l'année.
02:02:01 Est-ce qu'il y a un moyen de stopper cet ennui dans l'échelle-là ?
02:02:04 Samia Ghali, qui est maire adjointe de Marseille, réclamait hier sur CNews l'intervention de l'armée dans les quartiers.
02:02:09 Qu'est-ce que vous lui dites ?
02:02:10 Oui, enfin, Madame Ghali est complètement déconnectée. Qu'est-ce que l'armée va faire de plus que la police ?
02:02:15 Elle va aller sur le terrain, en tout cas.
02:02:16 Elle va pas se mettre en opération extérieure. Elle va pas tirer dans le tas.
02:02:22 En réalité, c'est complètement une mesure populiste. Je pense que Madame Ghali connaît assez bien Marseille et connaît très bien les rouages de sa ville.
02:02:28 Pour savoir que, un, c'est une mesure qui est juste là pour faire du buzz. Preuve en est, on en parle.
02:02:33 Deuxièmement, elle a peut-être aussi sa part de responsabilité. Elle est quand même issue de la politique locale depuis des décennies.
02:02:39 Et qu'est-ce qui a été fait depuis tout ce temps à Marseille ?
02:02:41 Eh bien, on a rincé les quartiers en fermant les yeux sur la criminalité grandissante, sur ces enfants qui sont devenus des ados,
02:02:48 puis des adultes criminels qui règlent leur compte entre eux, mais pas seulement contre eux,
02:02:51 parce que parfois, il y a aussi des balles perdues avec des victimes qui passent par là et qui n'ont pour autre crime que d'être trop pauvres pour habiter ailleurs.
02:02:59 En réalité, c'est une question d'interpellation. Je ne m'inquiète pas, mes collègues vont identifier et interpeller.
02:03:05 Ce week-end, il y a déjà eu cinq interpellations avec des kalachnikovs, des fusils mitrailleurs, des armes de poing qui ont été récupérées.
02:03:11 Et puis après, il y a le travail de la justice. Qu'est-ce qu'on fait d'eux ? Combien de temps est-ce qu'ils sont incarcérés ?
02:03:16 Qu'est-ce qu'on fait des réseaux, des personnes qui sont en contact avec eux ?
02:03:18 Quels sont les moyens qui sont déployés, aussi bien du côté pénitentiaire que du côté police,
02:03:22 pour permettre de démanteler les réseaux et de mettre hors d'état de nuire toutes ces personnes derrière les barreaux ?
02:03:27 De ce côté-là, on ne fait rien encore. On ne fait absolument rien.
02:03:30 On fait le constat depuis le début de notre interview de cette montée de la violence qui touche les policiers,
02:03:35 le personnel soignant, qui touche les habitants des quartiers.
02:03:38 Est-ce que le point commun de tout ça, ce n'est pas le fléau des stupéfiants, du trafic de stupéfiants dans notre pays ?
02:03:43 On a des flux entrants de drogue qui sont de plus en plus importants, qui perturbent nos enfants dès l'adolescence.
02:03:49 Qu'est-ce qu'on peut faire pour lutter contre ce fléau ?
02:03:52 Je l'ai dit à plusieurs reprises, nous sommes en incapacité aujourd'hui d'empêcher d'entrer dans notre territoire des produits stupéfiants,
02:04:00 que ce soit d'Amérique latine, du Maroc ou d'ailleurs, ou même parfois fabriqués sur place.
02:04:04 Je pense notamment au Moudou, qui arrive aujourd'hui à fabriquer le produit qu'il vend directement,
02:04:09 notamment sur les grandes agglomérations comme Paris.
02:04:11 Et évidemment, une fois qu'on a dit ça, on se rend compte juste qu'on a demandé aux policiers de remplir ou de vider un tonneau de Danaïde,
02:04:22 sans donner les moyens d'une politique globale.
02:04:24 Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de politique de répressive extrêmement forte à l'égard des trafiquants de stup,
02:04:29 à l'égard de ceux qui protègent les trafics de stup, et notamment ceux qui tirent à l'arme létale.
02:04:35 Et puis, il y a un sujet tout simple en fait, madame Farahy.
02:04:38 C'est qu'aujourd'hui, quand vous dites "le stupéfiant doit être combattu",
02:04:43 vous vous prenez quand même une flopée de militants, d'associations et aussi de mouvements politiques qui vous disent "mais il faut dépénaliser".
02:04:50 Il y a Emmanuel Bompard, de la France Insoumise, qui disait "légalisons".
02:04:53 Alors j'invite M. Bompard à se rendre à Barbès, voir ce qu'il en est concernant le trafic de cigarettes contrefaite.
02:05:00 Pourtant, la cigarette c'est bien légalisé, ça n'empêche pas la vente de produits contrefaite.
02:05:05 Et qu'est-ce qui va se passer avec le produit stupéfiant, aussi doux soit-il d'après leurs propos ?
02:05:09 Eh bien, il sera plus fort, il sera de meilleure qualité que celui qui sera vendu légalement, il sera peut-être moins cher,
02:05:15 et puis il y aura toujours, vous savez, cette envie de braver l'interdit, d'aller toujours plus loin.
02:05:20 Et puis quand on aura dépénalisé le cannabis, eh bien les gens passeront à l'héroïne,
02:05:23 et puis on dépénalisera l'héroïne, et puis après on passera au crack. Enfin, c'est sans fin.
02:05:27 On sait aujourd'hui que le cannabis, il n'y a pas de drogue douce.
02:05:30 Le cannabis provoque à long terme une schizophrénie.
02:05:33 Le cannabis a des incidents, on est en train d'en parler il y a quelques minutes,
02:05:36 de quelqu'un qui conduit sous stup et qui est complètement désinhibé.
02:05:39 À quel moment est-ce qu'on autorise encore un produit supplémentaire qui va désinhiber les personnes
02:05:44 et les amener à commettre des crimes ? Parce que au moins, homicide involontaire, ce n'est pas un délit, c'est un crime.
02:05:48 Enfin, c'est complètement insensé comme discours, ce n'est pas possible.
02:05:51 Et malheureusement, ce type de discours, je veux juste avoir un petit mot,
02:05:54 et revenir sur ce qui s'est passé à Villeneuve-Dasquesque ce week-end,
02:05:57 nos trois collègues de Roubaix qui sont décédés.
02:06:00 Je veux juste dire que M. Mélenchon, qui était candidat à la présidentielle l'année dernière,
02:06:05 il est arrivé troisième du classement.
02:06:07 C'est quelqu'un qui se supposait être responsable.
02:06:09 Hier, il se trouvait à Tourcoing, à l'occasion d'un mouvement social averbodé.
02:06:14 Des conditions de travail des salariés, des questions économiques et sociales,
02:06:18 il a eu l'obligation, il s'est senti obligé de faire un point.
02:06:21 De mettre en cause les policiers.
02:06:22 Il a mis en cause les policiers, il a tenu des propos juste dégueulasses,
02:06:25 en disant, en parlant, je cite, qu'il ne voulait pas d'une police qui bat les femmes.
02:06:29 Je rappelle juste que nos collègues sont morts en héros,
02:06:32 parce qu'ils ont recueilli une femme, une jeune fille en l'occurrence,
02:06:35 victime potentielle d'un viol.
02:06:37 Je trouve ça juste dégueulasse que l'hommage n'ait même pas encore été rendu,
02:06:40 et que cet homme, qui l'année dernière est arrivé troisième du classement,
02:06:43 se permette d'avoir des propos aussi désastreux.
02:06:46 C'est juste une injure supplémentaire à l'égard de nos collègues,
02:06:49 et c'est bien la démonstration qu'en réalité, il n'est pas respectueux des institutions.
02:06:52 C'est important de le dire, parce que quand on a une personne d'une importance aussi grande
02:06:56 qui tient de tels propos, on considère qu'au final, les policiers pour lui ne comptent pas.
02:07:00 Je précise qu'il faisait allusion à des syndicalistes qui auraient été agressés,
02:07:03 selon lui, par des policiers, dans le cadre de ce conflit social à Verbaudet.
02:07:07 Le constat de la violence qui monte en la fait, il y a les victimes,
02:07:10 on a évoqué vos collègues, les infirmiers, il y a aussi ce jeune dentiste de 25 ans, Ryan,
02:07:15 qui est mort au lilas d'un coup de couteau à l'aile,
02:07:18 parce qu'il était au même endroit et au mauvais moment.
02:07:20 Tout simplement.
02:07:21 Victime d'un rabais de longs noms de comptes auxquels il n'était absolument pas mêlé.
02:07:24 C'est insupportable cette violence-là. Les Français ne la supportent plus en fait.
02:07:28 Oui, certains départements, le 93 en particulier, sont malheureusement victimes
02:07:32 de ce qu'on appelle les guerres de bans, de rivalités de quartiers,
02:07:35 de choses qui ont souvent des origines complètement stupides et superficielles,
02:07:39 qui durent des dizaines d'années, et pour lesquelles des gens meurent.
02:07:42 Et puis, il suffit d'être dans un quartier, au moment où le concurrent arrive et fait une descente,
02:07:48 pour malheureusement se retrouver victime.
02:07:50 Alors, ce jeune homme, comme il vous l'avait dit, a été tué,
02:07:52 parce qu'il était là au mauvais moment, au mauvais endroit.
02:07:54 Il n'est même pas originaire d'Élila, il est originaire du sud de la France, il me semble.
02:07:59 Il est jeune dentiste, il travaillait dans le même cabinet,
02:08:02 je crois que sa tante, qui est chirurgien-dentiste.
02:08:04 C'est un jeune homme qui était prometteur, travailleur, studieux,
02:08:06 et qui est victime juste de la déficience aussi en matière de traitement des bandes, des gangs.
02:08:12 Je rappelle qu'à Paris, on a eu aussi ce fléau avec des arrondissements
02:08:15 qui s'affrontaient très lourdement, et la mairie de Paris a eu la présence d'esprit
02:08:18 de mettre en place un plan bande en coopération avec la préfecture,
02:08:22 l'éducation nationale, des médiateurs, l'ASE également.
02:08:25 Et donc du coup, progressivement, sans que ce ne soit parfait,
02:08:27 on a pu démanteler, en tout cas les plans bandes, et anticiper les actions violentes.
02:08:31 Peut-être que le 93 aura aussi besoin de cela,
02:08:33 mais pour ça, il faut aussi la coopération des mairies,
02:08:36 et malheureusement, on ne l'a pas toujours, voire même au contraire.
02:08:39 Absolument. Merci beaucoup, Linda Kebab, d'être venue ce matin.
02:08:41 Hommage à vos trois collègues, évidemment, et à tous les policiers et gendarmes de France
02:08:45 qui risquent leur vie tous les jours pour notre sécurité.
02:08:48 Merci à vous d'être venu sur CNews, à vous Romain Désart pour la suite.
02:08:51 CNews, il est 8h30, merci à vous Laurence Ferrari, à Linda Kebab, votre invitée,
02:08:59 déléguée nationale du syndicat Unité SGP.
02:09:02 Il a été question évidemment de ce qui s'est passé à Avilneuf-Dask ce week-end,
02:09:06 et puis de ce qui s'est passé hier à Reims, au CHU de Reims.
02:09:11 Émotion, tristesse, on a appris ce matin le décès de l'infirmière qui a été poignardée,
02:09:17 et également une secrétaire médicale qui a été poignardée.
02:09:20 L'infirmière est décédée, elle a été poignardée par un déséquilibré.
02:09:25 Marine Sabourin en direct devant ce CHU de Reims.
02:09:30 Marine, quelles sont vos informations ?
02:09:31 C'est le ministre de la Santé qui l'a annoncé peu avant 7h30, ce décès.
02:09:38 Oui Romain, alors évidemment beaucoup d'émotions au CHU de Reims
02:09:41 après l'annonce du décès de Karen, 38 ans, qui travaillait hier en tant qu'infirmière au CHU de Reims.
02:09:46 Alors ce que l'on sait bien, c'est qu'un individu a pénétré dans ce CHU aux alentours de 13h30,
02:09:52 il a accédé à l'un des vestiaires, a donné plusieurs coups de couteau, un couteau de cuisine,
02:09:56 à une secrétaire médicale âgée de 56 ans, avant d'entrer dans un couloir
02:10:00 où là il a donné plusieurs coups de couteau à Karen, 38 ans, qui est donc décédée.
02:10:05 Alors évidemment beaucoup d'émotions, nous avons évoqué le décès de Karen
02:10:09 avec plusieurs membres du personnel du CHU de Reims, je vous propose de les écouter.
02:10:13 C'est très triste de savoir qu'on n'est pas plus sécurisé que ça.
02:10:19 C'est choquant, c'est choquant parce que c'est une collègue.
02:10:24 Et vous allez au travail dans quel état d'esprit ce matin ?
02:10:27 Il faut aller travailler, mais c'est sûr qu'on n'est pas en sécurité quand on passe dans les sous-sols.
02:10:36 Un peu choqué, c'est un sentiment un peu bizarre, ça ne fait pas comme chaque matin qu'on y va.
02:10:43 C'est vrai que c'est triste de venir sur son lieu de travail et de ne pas être en sécurité, c'est un peu angoissant.
02:10:53 Une enquête a été ouverte pour assassinat par le parquet de Reims,
02:10:57 c'est une cellule psychologique mise en place pour les témoins qui ont assisté à ces deux agressions hier après-midi.
02:11:02 Merci beaucoup Marine Sabourin avec Léo Marcheguet, on est en direct avec Grégory Leduc.
02:11:07 Bonjour Grégory Leduc, merci d'être en direct avec nous.
02:11:11 Vous êtes responsable du syndicat FO Santé, vous représentez l'ensemble des personnels hospitaliers de la fonction publique.
02:11:22 Merci d'être en direct avec nous.
02:11:24 Déjà votre commentaire quand vous avez appris le décès de votre collègue, énormément de tristesse bien sûr.
02:11:33 Écoutez, évidemment, et je tiens à dire tout de suite mes condoléances pour l'infirmière décédée,
02:11:40 ainsi que toute mon émotion pour la secrétaire médicale qui est toujours hospitalisée.
02:11:45 Évidemment, on se rend compte que c'est aussi un métier à risque et qu'on est là pour soigner des vies,
02:11:52 pour accueillir tout le monde et que parfois l'immanquable et l'accident d'une personne déséquilibrée rend notre métier encore plus difficile.
02:12:04 Comment est-ce qu'on peut augmenter le niveau de sécurité à l'hôpital ?
02:12:08 Il y a déjà dans certains services bien sûr des portiques, il y a déjà des agents de sécurité.
02:12:15 Comment est-ce qu'on pourrait faire mieux ?
02:12:18 Écoutez, de toute façon, on est un service public hospitalier.
02:12:22 On ne peut pas fermer, on n'est pas une prison, donc on ne peut pas fermer, on ne peut pas tout contrôler.
02:12:26 Ça, c'est ce que je voulais dire.
02:12:27 Mais là, on le sait, c'est un patient déséquilibré de psychiatrie.
02:12:32 Ce que l'on sait aussi, c'est que vous savez, l'hôpital est en crise, mais la psychiatrie est aussi en crise.
02:12:36 La question qui pourrait se poser, et est-ce que, comme apparemment son traitement n'était pas suivi, mais ça je n'ai pas les informations,
02:12:42 mais est-ce que la psychiatrie était dans une telle crise, un tel abandon ?
02:12:47 On a un nombre de psychiatres, un nombre d'infirmiers aussi de spécialités.
02:12:51 Est-ce qu'il était bien suivi ? Est-ce qu'on avait les moyens de le suivre ? Est-ce qu'il avait bien un médecin généraliste ?
02:12:56 Est-ce qu'on allait à son domicile pour vérifier ?
02:12:58 Et c'est la question des moyens, et c'est ce qu'on réclame à M. Braun depuis un certain temps.
02:13:02 Non seulement il y a l'aspect salarial, mais il y a aussi l'aspect effectif.
02:13:05 Et je pense que pour améliorer la prise en charge de l'ensemble des patients de n'importe quel secteur, c'est d'augmenter les effectifs dans les hôpitaux.
02:13:12 Et là, je pense qu'il y aura un peu plus de surveillance de fait.
02:13:16 Il y a un témoignage à l'instant qu'on vient d'entendre, vous l'avez peut-être entendu d'ailleurs, recueilli par Marine Sabourin à Reims,
02:13:22 ce personnel soignant de l'hôpital de Reims qui dit "on n'est pas toujours en sécurité quand on passe dans les sous-sols".
02:13:29 Ça veut dire quoi ?
02:13:31 En fait, c'est assez simple. C'est-à-dire que là, c'est un CHU, donc vous avez un gros établissement.
02:13:37 Et évidemment, il y a toujours des secteurs qui ne sont pas fréquentés, des coins, puisque vous savez, c'est comme une ville de 10 000 habitants.
02:13:45 Vous avez tous les corps de métier. Et donc, il faut passer par des tunnels, par des parkings.
02:13:51 Parfois, ils ne sont pas bien éclairés. Alors c'est vrai que là, on pourrait améliorer la sécurité d'éclairage, de surveillance.
02:13:57 Mais en même temps, vous savez, on a supprimé les CHSCT dans les établissements de santé, qui était leur rôle d'essayer d'améliorer la sécurité.
02:14:06 Aujourd'hui, vous savez, ça a été transformé en une formation qui donne beaucoup moins de moyens aux organisations syndicales et aux représentants des personnels.
02:14:13 Donc je pense que voilà, c'est le rôle des CHSCT qu'on a supprimé.
02:14:16 Évidemment, il y a des coins, des recoins. Mais je pense que réellement, il faut remettre partout des moyens.
02:14:27 Et vous le savez, les moyens, c'est du personnel. Parce qu'on pourra bien mettre des caméras, il faudra quand même du monde derrière les caméras.
02:14:32 Et je ne pense pas que ce soit la seule solution.
02:14:35 Merci beaucoup, Grégory Leduc, secrétaire fédéral santé au syndicat Force Ouvrière.
02:14:40 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews.
02:14:44 Cette information de la nuit, nouvelle fusillade à Marseille, Chanar.
02:14:47 Oui, ça s'est passé vers 23h près de la cité Consola, dans le 15e arrondissement.
02:14:51 Au moins une personne a été blessée pendant cette fusillade.
02:14:54 Il y a eu trois morts dimanche matin dans le 11e arrondissement, devant une discothèque.
02:15:00 Oui, les habitants ont le sentiment que les violences se répandent un peu partout dans la ville de Marseille.
02:15:05 Reportage signé Stéphanie Rouquet.
02:15:09 À 5h du matin dimanche dernier, trois hommes à bord d'un véhicule ont été abattus devant ce croisement.
02:15:15 Ils sortaient d'une discothèque située à 500 mètres plus loin.
02:15:19 Ce quartier, du 11e arrondissement de Marseille, était jusque-là épargné par les violences.
02:15:25 Les habitants vivent désormais dans la peur.
02:15:27 On n'ose plus sortir. Même moi, sortir manger, je ne peux plus. Je ne sais plus comment me faire en fait.
02:15:33 On a toujours peur. Tout à l'heure, on a entendu des coups de klaxon, on s'est retourné plus souvent.
02:15:38 Mais on ne peut pas rester à la maison non plus.
02:15:40 Adel vit dans cette résidence tranquille, mais il côtoie quotidiennement les trafiquants.
02:15:46 Il est artisan vitrier et réalise de nombreux chantiers dans les cités.
02:15:50 J'avais un de mes employés, on lui a demandé une cigarette, il a tendu le paquet de cigarettes.
02:15:55 Malheureusement, on lui a pris le paquet de cigarettes et pas la cigarette.
02:15:58 On lui a mis le gifle et on lui a dit "Casse-toi".
02:16:01 Il ne faut surtout rien dire, il faut dire merci.
02:16:03 Sinon, les conséquences peuvent être malheureusement violentes.
02:16:08 J'ai plus peur d'un enfant de 13 ans que d'un adulte.
02:16:10 L'enfant, je ne sais pas ce qu'il va se passer dans sa tête.
02:16:12 Pour lui, la référence, c'est la violence.
02:16:15 Le fait de rentrer en prison ou en garde à vue, c'est comme s'il se rajoutait des galons.
02:16:20 Comme quoi, il a pris de l'importance dans le système ou dans le réseau.
02:16:27 Comme de nombreux habitants, Adèle pense quitter Marseille pour s'installer dans une petite commune, pour retrouver la sérénité.
02:16:34 L'enquête se poursuit à Roubaix, après la mort de trois jeunes policiers.
02:16:39 Le conducteur qui a percuté leur véhicule était positif à l'alcool et au cannabis au moment des faits.
02:16:44 Oui, son taux d'alcoolémie était de 2,08 grammes par litre 200.
02:16:48 Il roulait à contre-sens à 120 km/h sur une route limitée à 90.
02:16:52 Gérald Darmanin a annoncé qu'un hommage national sera rendu aux victimes en fin de semaine.
02:16:58 Et Marc Silveira, directeur général amical police nationale, était avec nous en direct à 6h45.
02:17:04 Et il nous a parlé avec émotion de la disparition de ses trois collègues. Écoutez.
02:17:08 Je pense une forme de respect et en même temps d'alerte.
02:17:14 Nous sommes tous une famille de policiers, pompiers, gendarmes qui épouseront notre carrière avec les tripes et la vocation qu'il se doit.
02:17:24 Et voilà, nous avons trois collègues, Paul, Manon et Steven, qui nous quittent, âgés de 24 et 25 ans,
02:17:31 qui laissent derrière eux pour certains un enfant et un autre qui ne pourra pas être présent lors de la naissance de son fils.
02:17:39 Le gouvernement lance aujourd'hui une consultation pour parler réchauffement climatique.
02:17:44 Selon le GIEC, le réchauffement climatique pourrait atteindre +4°C d'ici à 2100 en France métropolitaine.
02:17:52 L'exécutif veut demander aux Français comment faire pour s'adapter.
02:17:56 Le monde va totalement changer, c'est ce que vous allez nous dire, Michel Chevalet.
02:18:00 Bon, quelles sont les conséquences très concrètes d'un tel réchauffement ?
02:18:03 On dit bien +4°C en France d'ici à 2100, c'est le scénario le pire.
02:18:07 Mais bon, il faut s'y préparer, même si c'est 2,5°C, il faut s'y préparer.
02:18:10 C'est envisageable.
02:18:12 Certains sont envisageables.
02:18:14 Alors, juste pour bien situer les idées de ce qui va se passer, c'est un véritable bouleversement climatique.
02:18:20 Autrement dit, Paris va avoir le climat de Séville.
02:18:23 La ville de Paris, qui est une ville du Nord, si vous voulez, son climat tempéré n'est pas du tout, du tout adapté à ça.
02:18:30 Donc vous voyez l'enjeu. Qu'est-ce qu'il va falloir ?
02:18:33 Il faut repenser l'agriculture, il va y avoir des périodes de sécheresse, il va y avoir des périodes de canicule de 2 mois.
02:18:40 Et quand on vous dit la température moyenne va monter de 4°C, température moyenne,
02:18:44 ça veut dire que vous allez avoir des pointes à 40-45°C, que vous allez connaître des nuits tropicales.
02:18:50 C'est-à-dire qu'il est impossible de dormir.
02:18:53 Donc il faut repenser les villes, il faut repenser la verdure dans les villes,
02:18:59 il faut penser aux écoulements des eaux parce qu'il va y avoir de gros orages, le dimensionnement des égouts.
02:19:04 Vous voyez, il faut repenser les cités, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain.
02:19:08 Il faut repenser les moyens de transport, il faut repenser la climatisation, les alimentations, l'énergie,
02:19:12 il faut repenser la gestion de l'eau, il faut penser que les glaciers vont disparaître,
02:19:17 la plupart des glaciers alpins vont disparaître, il n'y aura jamais de neige en dessous de 2500-3000 mètres.
02:19:23 Donc il faut repenser la gestion des stations de sport d'hiver.
02:19:26 Donc vous voyez, je résume, c'est tout un bouleversement de notre société vers lequel on s'engage et avec.
02:19:33 Et là je me tourne vers les économistes, une belle ardoise en prévision.
02:19:36 On estime que les investissements publics ça va être de 34 milliards par an,
02:19:41 pendant 30 ans d'investissement public.
02:19:43 Et qui va payer ? Eh bien ça va être la moitié, les industriels, les grosses entreprises.
02:19:50 Après l'autre moitié c'est l'État un quart et puis les particuliers.
02:19:56 Et je sens venir une espèce d'impôt climat dans les airs.
02:20:01 Oui, que fait le gouvernement pour s'y préparer ? Quel va être le plan d'action ?
02:20:05 Oui, ça va coûter une fortune.
02:20:07 Bien sûr.
02:20:08 Oui, ça va coûter une fortune.
02:20:09 Donc bon, ça c'est sûr.
02:20:10 Qu'est-ce que fait le gouvernement pour s'y préparer ?
02:20:12 Maintenant que vous nous avez présenté ce scénario, catastrophe en tout cas, de bouleversement.
02:20:19 C'est un bouleversement.
02:20:20 Mais on y va.
02:20:22 Donc alors le gouvernement il est en train de mettre un comité, un groupe de travail.
02:20:26 Alors là je dirais, pour qu'il va remettre la copie en septembre, octobre, un énième groupe de travail.
02:20:35 Non mais attendez, soyons sérieux, on sait où on va, on sait ce qui va se passer,
02:20:39 et on sait ce qu'il faut faire.
02:20:41 Il n'y a pas de miracle à attendre dans ce domaine-là, vous voyez, c'est ça.
02:20:44 Mais ce qui est bien, c'est qu'on en prend conscience, qu'on va modifier, on va s'occuper par exemple des assurances.
02:20:51 Vous vous rendez compte, l'ardoise pour les assurances, c'est colossal, elles ne pourront pas couvrir tous les couloirs.
02:20:57 Il y a déjà énormément de maisons qui se fissurent par exemple.
02:20:59 Oui, mais la culture on ne peut pas cultiver de la même façon et au même endroit.
02:21:04 Il y a la gestion de l'eau, le problème des barrages, le problème de l'alimentation en énergie.
02:21:09 Si vous multipliez le nombre de climatiseurs, il va falloir plus d'électricité.
02:21:13 Vous voyez, je résume, Chirac a dit "la maison brûle, on regarde ailleurs".
02:21:19 Moi je dirais "on sait que la maison va brûler" et là on appelle les pompiers.
02:21:24 C'est bien bien.
02:21:25 Merci beaucoup Michel Chevalet.
02:21:27 Encore du beau monde sur le tapis rouge à Cannes hier.
02:21:30 Lily Rosedep a monté les marches accompagnée de The Weeknd.
02:21:33 Oui, à l'occasion de la sortie de la série The Idol, dont elle est le personnage principal.
02:21:37 Et puis il y avait d'autres personnalités comme la chanteuse Luanne ou encore l'influenceuse Lena Situation.
02:21:44 Là c'est Luanne, Lena Situation. Il y avait la fille de Benjamin Bioulet aussi ?
02:21:48 Oui, exactement, tout à fait.
02:21:51 Et là voilà, Lena Situation.
02:21:53 Vas-y oui alors...
02:21:55 Je ne sais pas bien quoi dire.
02:21:58 Oui, c'est le court-viscuit.
02:21:59 C'est un maillot de bain, ça ressemble à un maillot de bain avec une traîne derrière.
02:22:02 Elle le porte très bien.
02:22:03 Elle le porte très très bien, oui oui ça...
02:22:05 Elle se voit commode dans le but.
02:22:07 Il n'y a aucun doute.
02:22:09 C'est toujours... voilà, Lena Situation.
02:22:11 Bon, la santé tout de suite avec le docteur Brigitte Millon.
02:22:14 Bonjour Brigitte.
02:22:26 Bonjour.
02:22:27 Bonjour docteur.
02:22:28 Vous nous parlez aujourd'hui de la journée européenne de lutte contre l'obésité.
02:22:31 Ce matin, vous nous parlez du surpoids chez les enfants,
02:22:34 le surpoids chez les enfants qui est en augmentation.
02:22:36 Oui, il a été multiplié par 4 en une centaine d'années.
02:22:39 On a environ 20% d'enfants en surpoids,
02:22:43 dont 4% en état d'obésité.
02:22:47 Donc on va le rappeler.
02:22:50 Les principaux facteurs de ce surpoids, il y en a d'autres,
02:22:54 mais là je vous ai mis les principaux, c'est une prédisposition génétique.
02:22:58 Tout ce qu'on a dit sur les hormones, tout ça,
02:23:01 on oublie que c'était les glandes, que c'était tout ça.
02:23:04 Il arrive qu'il y ait quelques maladies, on fait un dosage,
02:23:07 on les détecte tout de suite, donc on oublie ce facteur-là.
02:23:10 Une alimentation déséquilibrée qualitativement et quantitativement.
02:23:15 Quantitativement, les enfants mangent trop,
02:23:18 on les resserre, ils grignotent,
02:23:20 et après du coup, ils perdent le signal de satiété.
02:23:23 Donc en fait, plus on mange, plus on mange, plus on mange, plus on a faim,
02:23:26 le signal de stop, fin, F.I.N., on arrête de manger,
02:23:30 ça, ils le perdent.
02:23:32 Et puis totalement déséquilibrée qualitativement aussi,
02:23:36 parce qu'on a des aliments de plus en plus gras,
02:23:39 de plus en plus sucrés, des sodas,
02:23:41 et tout ce qu'on appelle l'alimentation transformée,
02:23:44 qui sont aussi très mauvais.
02:23:46 Et aussi, et surtout, vous le savez, le problème de poids,
02:23:49 c'est les entrées, ce qu'on mange, et ce qu'on dépense, les sorties.
02:23:52 Et là, les enfants ne bougent plus.
02:23:54 Il faut arrêter, quoi. Un enfant, c'est fait pour courir.
02:23:57 Un enfant, c'est fait pour aller dehors.
02:23:59 Il faut arrêter de les laisser devant les écrans,
02:24:02 les jeux vidéo, etc.
02:24:04 Il faut absolument remettre les enfants à une activité physique,
02:24:08 mais même pas un sport, mais au moins qu'ils courent, qu'ils s'amusent,
02:24:11 qu'ils se dépensent, qu'ils aillent dehors, etc.
02:24:13 - J'ai l'impression qu'on le dit depuis X années,
02:24:16 et F.I.N. s'est constaté que ça ne fonctionne pas.
02:24:19 En tout cas, ce n'est pas entendu comme message.
02:24:21 - Oui, ce n'est pas entendu, et puis il y a de bonnes idées.
02:24:23 30 minutes d'activité physique, le plan était prévu pour être généralisé
02:24:27 à la rentrée en septembre 2022, rappelez-vous,
02:24:31 30 minutes quotidiennes d'activité physique dans les écoles.
02:24:34 - C'était Jean-Michel Blanquer qui...
02:24:36 - Oui, mais on ne voit pas, on ne s'est pas très répondu.
02:24:39 Ça devait être généralisé.
02:24:40 - Parce qu'on a dû nous expliquer que ce n'était pas possible.
02:24:42 - Peut-être un effet d'annonce, je ne sais pas.
02:24:45 - Ce n'est pas bien compliqué de faire 30 minutes de sport.
02:24:48 - Donc il faut absolument, ça c'est essentiel, remettre les enfants.
02:24:51 Évidemment, encore une fois, un enfant c'est fait pour courir.
02:24:53 Après, ce qu'il faut comprendre, c'est que chez les enfants,
02:24:55 l'évolution du poids est assez particulière.
02:24:58 Déjà à la naissance, ils maigrissent un tout petit peu la première semaine,
02:25:01 mais ils reprennent tout de suite le poids.
02:25:02 Ensuite, à cinq mois, ils ont quand même doublé le poids.
02:25:04 Heureusement qu'après, ce n'est pas comme ça dans la vraie vie.
02:25:07 Et après, en fait, un enfant, il va plus grandir que grossir
02:25:18 jusqu'à à peu près, je dis une bêtise, il va plus grossir.
02:25:22 Il est potelé jusqu'à un an.
02:25:24 Bon cuisseau, bien donnu, bien potelé, c'est très bien.
02:25:27 Et puis ensuite, après, il va plus grandir que grossir jusqu'à six ans.
02:25:32 Et après, à partir de six ans, il va recommencer à grossir.
02:25:38 Pourquoi ? En prévision de la puberté, où il faut des réserves,
02:25:43 parce qu'après, il va y avoir une croissance terrible.
02:25:46 Donc voilà un petit peu comment se passe le poids d'un enfant.
02:25:50 Or, ce que l'on sait, c'est qu'il y a ce qu'on appelle le rebond à dit peu.
02:25:55 Le rebond à dit peu, c'est justement à six ans,
02:25:58 chez tous les enfants qui n'ont pas de problème de poids,
02:26:00 il se passe vers l'âge de six ans.
02:26:02 C'est-à-dire qu'en fait, quand on veut savoir quel est le poids
02:26:05 si l'enfant est en surpoids ou obèse, on calcule ce qu'on appelle,
02:26:08 pareil pour les adultes d'ailleurs, on calcule ce qu'on appelle l'IMC,
02:26:11 c'est l'indice de masse corporelle, qui tient compte du poids et de la taille.
02:26:17 On est d'accord ? Après, donc, à six ans,
02:26:20 vous allez regarder sur cette courbe, le rebond à dit peu,
02:26:24 c'est-à-dire avant que l'enfant ne reprenne du gras pour préparer l'obésité,
02:26:28 il est à six ans, normalement, il se trouve...
02:26:30 - Préparer la puberté.
02:26:31 - Vous voyez le rond bleu ? C'est sur l'autre courbe, mais ce n'est pas grave.
02:26:34 Le rond bleu, c'est le rebond à six ans normal, le rebond à dit peu.
02:26:38 Et le rond noir, c'est le creux de la courbe.
02:26:41 Vous voyez, ça, c'est un rebond précoce qui se passe à trois ans.
02:26:44 Trois ans, rebond précoce.
02:26:46 Et quand on a un rebond précoce, maintenant, on sait que si on fait ce rebond avant six ans,
02:26:51 on aura des problèmes du poids.
02:26:53 Regardez la courbe de l'indice de masse corporelle,
02:26:55 on est là dans le surpoids et dans l'obésité.
02:26:58 Vous voyez la courbe en rose qui monte ce couloir-là ?
02:27:00 Donc voilà.
02:27:01 Donc maintenant, on sait qu'il faut surveiller ses enfants
02:27:04 et surveiller ce fameux rebond à dit peu qui fait le lien entre une obésité future,
02:27:10 un problème de surpoids ou d'obésité future.
02:27:13 Donc il faut arriver à dépister.
02:27:14 Mais dépister chez les enfants tout petits, on a envie de leur donner à manger,
02:27:17 on a envie de leur faire plaisir, c'est assez difficile.
02:27:21 Alors évidemment, c'est jamais malveillant, mais il faut vraiment faire attention.
02:27:25 Il faut surveiller le grignotage, il faut surveiller surtout la taille.
02:27:29 Au niveau de la taille, si vous voyez que votre enfant a un peu pris, pareil.
02:27:32 Regardez aussi les photos.
02:27:34 Et leur dire que ce n'est pas un cadeau que de leur offrir à trois ans une barre chocolatée.
02:27:38 Bien sûr, du soda, des choses comme ça.
02:27:40 Et surtout les faire bouger.
02:27:42 Mais en plus, ces enfants-là, il ne faut pas oublier, ils sont déjà essoufflés.
02:27:46 Un enfant qui est essoufflé à quatre ans parce qu'il a monté deux étages, ce n'est pas normal.
02:27:51 Donc il faut vraiment arriver à dépister ces tout petits signes comme ça
02:27:55 qui vont faire que là, on consulte assez vite.
02:27:58 Et d'ailleurs, il y a toute une mission qui se met en place pour les enfants de 3 à 10 ans.
02:28:03 Regardez, vous pouvez avoir des surveillances, des repas, voir des diététiciens, une surveillance psychologique.
02:28:10 Mission "Retrouve ton cap".
02:28:13 Vous allez sur amelie.fr, sur le site.
02:28:16 Et comme ça, vous avez tout un programme qui concerne les enfants de 3 à 12 ans qui ont des problèmes de poids.
02:28:22 Merci docteur.
02:28:25 Votre programme avec Groupe Verlaine.
02:28:27 Installation photovoltaïque garantie 25 ans.
02:28:30 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
02:28:33 On se retrouve demain matin dès 5h55 avec toute l'équipe, comme tous les matins.
02:28:38 Avec, j'allais dire le docteur.
02:28:40 Le docteur Brigitte Mio qui est là.
02:28:42 Sean Alousteau qui est là.
02:28:43 Gautier Lebret qui est là.
02:28:45 Michel Chevalet. Vous n'êtes pas le médecin.
02:28:47 Non, non.
02:28:48 Michel Chevalet et le Mic Guillaume.
02:28:53 Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Pro et tous ses invités.
02:28:55 cnews.fr pour l'actualité et les replays.
02:28:58 Et puis le meilleur de l'info, tiens le meilleur de l'info.
02:29:00 Tous les soirs, 21h avec évidemment Olivier Benkimoun.
02:29:04 Allez, belle journée à vous sur cnews.
02:29:07 Tout de suite, Pascal Pro, dans l'heure des pros.
02:29:12 ♪ ♪ ♪