Marc Feuillée (Directeur Général du groupe Figaro) : "En 2022, le Figaro a fait une année solide"

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Avec Marc Feuillée, Directeur Général du groupe Figaro

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Transcription
00:00 - Et notre invité aujourd'hui, on va parler presse écrite et surtout de l'un des plus anciens journaux de France, c'est bien ça Marc Veillet ?
00:07 - Bonjour. - Bonjour.
00:08 - Vous êtes le directeur du groupe Le Figaro, quand je dis le plus ancien, c'est le plus ancien ?
00:12 - C'est le plus ancien. - Qui reste aujourd'hui ?
00:14 - C'est le plus ancien qui reste aujourd'hui, 1826.
00:17 - Incroyable. - Et c'est vous dire que ce journal a dû se transformer ?
00:20 - Bah oui. - Et le charme du Figaro, c'est qu'on a l'impression qu'il est toujours le même,
00:26 alors qu'en réalité il s'est beaucoup transformé pour être presque 200 ans, on va fêter le 200e anniversaire en 2026,
00:33 un grand quotidien et un grand média d'information de ce pays.
00:37 - Et un grand quotidien qui se porte bien, enfin le groupe en tous les cas,
00:40 je vais donner ces quelques chiffres que vous avez communiqués là en début d'année, les chiffres 2022,
00:45 vous avez un chiffre d'affaires en hausse de 15%, 570 millions d'euros, c'est ce que réalise comme chiffre d'affaires le groupe Le Figaro,
00:53 alors vous dites des résultats excellents et qui reviennent à un niveau d'activité avant 2009,
00:59 vous diriez que tout rentre dans l'ordre, la page du Covid est passée ?
01:03 - Je dirais la page du Covid est tournée, bien sûr il y a des nouveaux défis,
01:08 en particulier ceux des coûts industriels et du coût du papier, vous savez qui affecte beaucoup la presse,
01:14 notamment suite à la crise en Ukraine, mais disons l'épisode Covid est maintenant derrière nous,
01:19 toutes nos activités sont revenues à leur niveau de 2019, voire même à un niveau supérieur,
01:26 et c'est la raison pour laquelle d'ailleurs on a réalisé cette année solide.
01:30 - Quand on dit que le groupe Le Figaro réalise donc une très belle année 2022, derrière vous il y a beaucoup de choses ?
01:37 - Oui on a beaucoup d'activités, historiquement le groupe a toujours développé autour de sa grande marque Figaro beaucoup d'activités,
01:44 vous connaissez nos magazines, Le Figaro Magazine, le Madame Figaro qui a fait d'ailleurs une très belle année l'année dernière,
01:50 le TV Magazine, ce supplément télévision, et puis nous avons aussi beaucoup d'activités digitales,
01:56 beaucoup de sites internet, d'activités de marketing à la performance,
02:00 nous avons aussi des activités classifiées sur l'immobilier, sur l'emploi, sur les électrications,
02:07 et historiquement vous le savez nous organisions des voyages, des croisières, des voyages de groupe,
02:13 et nous avons aussi des agences de voyage qui viennent compléter avec une billetterie spectacle notre univers,
02:20 toujours sur des thématiques qu'on connaît évidemment,
02:23 toujours utiliser les audiences de l'ensemble de nos sites internet et la marque Figaro évidemment.
02:31 - Alors vous réalisez, vous le dites, 60% de vos activités sont désormais réalisées dans le digital,
02:35 est-ce que c'est ça qui vous permet de passer, en tous les cas qui vous a permis de passer,
02:40 je ne vais pas dire la crise du papier ou la crise de la presse aujourd'hui,
02:45 un modèle économique qui se cherche encore, on pense à la PQR qui a du mal à aller récupérer ses abonnés sur le digital,
02:53 comment vous avez réussi cette, on va dire cette transformation ?
02:56 - Alors c'est beaucoup de travail, c'est une stratégie je crois déterminée qu'on mène chaque année,
03:04 on est des médias qui se transforment, les médias traditionnels se transforment,
03:09 leur usage est en érosion, de nouveaux usages apparaissent,
03:12 mais la force d'une marque comme le Figaro c'est son offre éditoriale, c'est sa rédaction,
03:17 et notre travail est de porter les contenus, les articles, les reportages, le travail de la rédaction,
03:25 sur tous les canaux de distribution, c'est ça au fond notre stratégie,
03:29 et c'est ce qui nous a amenés à digitaliser notre offre, en appli, sur les réseaux sociaux,
03:34 bien sûr sur internet, sur toutes les formes, y compris les formes vidéo, le son,
03:41 comme le font bien les radios, et puis demain peut-être, et j'en suis sûr, l'audiovisuel.
03:47 - On va y revenir sur les projets 2023, parce que vous avez des annonces qui vont arriver très très prochainement,
03:53 mais est-ce que, on va dire, moi je fais partie d'une génération où on avait l'habitude d'acheter nos paquets de journaux,
03:59 est-ce que vous vous pensez que c'est une forme qui va encore exister,
04:05 ou qui est en train, tout doucement, mais sûrement, de disparaître ?
04:11 - Alors, je pense que cet usage est en érosion, et qu'il est maintenant réservé à des publics plus exigeants,
04:18 peut-être qui ont plus de moyens, qui ont plus de temps aussi, pour lire, pour approfondir,
04:24 donc je dirais que nous, notre travail, c'est pas d'arbitrer à la place de nos lecteurs ou de nos internautes,
04:32 c'est de leur offrir tous les moyens possibles pour être en contact avec le travail de nos journalistes,
04:38 et de ne pas décider à leur place quel est le canal de lecture qu'ils doivent utiliser.
04:45 Les journaux papiers ont une grande vertu, vous le savez, ils engagent plus, comme on dit maintenant en marketing,
04:51 ils engagent plus les lecteurs, la lecture est plus longue, elle est plus approfondie,
04:57 chaque canal de distribution des contenus de l'information a sa propre grammaire,
05:02 et c'est notre travail que de l'établir et de proposer à nos lecteurs.
05:06 - C'est un lectorat ou des abonnés différents, vous le voyez ça ?
05:11 - Oui, alors ils sont aimés aussi par le même désir de s'informer,
05:15 aussi ils recherchent à travers le Figaro des points de vue, des angles,
05:21 un peu comme Sud Radio d'ailleurs, à trouver son originalité et ses angles,
05:25 je crois que c'est ça qui est important pour le lecteur.
05:27 - Est-ce que la seule digitalisation et la multiplicité des offres que vous proposez
05:32 est l'explication de vos bons résultats, ou est-ce que c'est aussi porté par une appétence ces dernières années ?
05:38 On sait que les gens avaient besoin de comprendre ce qui était en train d'arriver avec le Covid,
05:43 avec la guerre en Ukraine, avec les répercussions du changement climatique,
05:47 est-ce que tous ces sujets-là sont porteurs aujourd'hui ?
05:49 Je rappelle, vous avez une rédaction de 500 journalistes, ce qui est quand même colossal.
05:53 - Oui, alors le Covid, l'année 2020, a été évidemment une année de très grandes difficultés économiques
06:00 pour les médias, puis pour l'économie en général, mais elle a été pleine d'opportunités,
06:04 les audiences digitales ont beaucoup progressé,
06:08 la lecture, et même les diffusions des journaux imprimés se sont particulièrement bien portées
06:15 en 2020-2021, avec des intérêts nouveaux pour la santé, pour la maison,
06:21 pour le climat aussi, on le voit, pour les enjeux écologiques,
06:26 et puis bien sûr une actualité politique assez extraordinaire,
06:29 et notamment l'année dernière ce conflit qui continue toujours évidemment
06:35 et qui anime un peu l'offre éditoriale,
06:38 donc je crois que, oui, l'intérêt des lecteurs ne se dément pas,
06:42 nos audiences sont fortes, et de ce point de vue, on peut être confiant.
06:47 - Ce matin, le hasard de l'apparution des quotidiens, comme on dit aujourd'hui,
06:51 fait que vous, Le Figaro, mais aussi Libération,
06:54 qui sont à l'opposé de l'échiquier politique l'un et l'autre,
06:58 font la même une, et quasiment la même enquête en tous les cas,
07:00 le même constat autour de Jean-Luc Mélenchon,
07:02 vous dites qu'il est de plus en plus isolé à gauche,
07:05 et Libération parle de la même chose, écrasant M. Mélenchon,
07:08 qui est aussi très isolé à gauche.
07:11 Jean-Luc Mélenchon, qui d'ailleurs a eu des mots très durs concernant Le Figaro,
07:16 et vous lui avez répondu à l'époque, en tous les cas,
07:19 c'était quelque chose qui n'était pas resté sans réponse.
07:22 - Moi je me réjouis de voir qu'aussi bien Libération et Le Figaro
07:27 abordent ces sujets d'actualité,
07:30 je pense que les lecteurs ne confondent pas,
07:33 il n'y a pas évidemment de complot, de connivence,
07:36 vous pensez bien, nos lignes éditoriales sont très différentes,
07:39 c'est ça aussi l'importance des médias d'information,
07:42 c'est ce pluralisme, c'est cette capacité à aborder les mêmes sujets,
07:47 mais sous des angles différents,
07:50 de manière à ce que tous les Français et tous les lecteurs s'y retrouvent.
07:54 Et donc Jean-Luc Mélenchon, qui est un habitué de la presse,
07:58 qui connaît très bien le monde des journalistes,
08:01 qui est un vieux routier de la politique, c'est bien ça, et c'est son intérêt.
08:04 - Alors autre chose, et autre débat concernant aussi l'actualité,
08:08 mais l'actualité économique aussi, on entend beaucoup parler aujourd'hui,
08:11 le débat est sur la table, sur le partage de la valeur,
08:14 toutes les entreprises annoncent des résultats,
08:16 et annoncent leurs résultats, Stellantis ce matin c'était le cas,
08:19 et annonce une redistribution,
08:22 vous annoncez aussi des résultats, une bonne santé financière,
08:26 comment ça se passe au sein du groupe Le Figaro par rapport à ça ?
08:29 - Alors d'abord il y a plusieurs activités,
08:32 plusieurs sociétés au sein du groupe Le Figaro,
08:34 et nous on a toujours été partisans,
08:37 que chaque entreprise, chaque entité discute avec sa représentation,
08:41 et des politiques propres,
08:44 ça je crois que c'est aussi indépendant,
08:46 même si dans le groupe évidemment il y a une coordination à ce sujet,
08:49 d'abord beaucoup de sociétés ont des accords de participation,
08:53 d'ailleurs il y en aura une sur la société du Figaro,
08:56 qui est éditrice du quotidien,
08:59 ça c'est très important pour nous,
09:01 tous les accords de participation existent au sein des entités,
09:05 ensuite évidemment, quand il y a des bons résultats,
09:08 et c'est cette logique qu'on entretient dans le dialogue avec les élus,
09:11 il y a des primes, donc là il y a une prime,
09:14 évidemment une PPV comme on dit maintenant,
09:17 qui est une prime de partage de la valeur,
09:19 et puis bien sûr, et c'est un vrai souci pour nous,
09:22 qui avons de gros besoins de recrutement,
09:24 notamment dans la tech, le sujet des salaires,
09:27 puisque pour nous, c'est la matière humaine,
09:30 on n'achète plus comme autrefois des machines,
09:32 on achète des talents, des expertises,
09:35 et pour ça il faut convaincre.
09:37 - D'un mot, Chadjipiti, ça vous inquiète ?
09:39 C'est quelque chose auquel on réfléchit quand on a tête un groupe,
09:43 qui se digitalise beaucoup ?
09:44 - Oui, évidemment, parce que toute adoption,
09:46 alors ces outils d'automatisation de production de l'information,
09:49 on les connaît bien sur la vidéo, ils existent depuis très longtemps,
09:51 notamment un logiciel qui s'appelle WeBeats,
09:53 qui permet d'aider à concevoir plus rapidement des séquences de vidéos,
09:58 donc ces outils existent depuis longtemps,
10:01 mais surtout, l'inquiétude qu'on peut avoir,
10:04 c'est la manière dont les plateformes américaines,
10:06 qui sont souvent en position de monopole,
10:08 ou de position dominante sur le marché, vont les appliquer.
10:13 Et l'intelligence artificielle, notamment dans les contenus,
10:17 elle résume, elle utilise des contenus déjà existants.
10:22 Et donc pour nous, se pose la question du droit de propriété,
10:27 à la fois du droit moral, puisque nos textes sont réingurgités,
10:30 découpés, synthétisés,
10:32 mais en même temps, évidemment, un droit financier,
10:35 et ça nous inquiète, évidemment,
10:37 tout en étant nous-mêmes acteurs et observateurs.
10:40 - Marc Feuillet, directeur du groupe Figaro,
10:42 on va parler de demain, vous allez investir massivement cette année,
10:45 plus de 30 millions d'euros,
10:46 notamment pour enrichir votre offre,
10:48 alors en région, on va y revenir,
10:50 vous allez créer une chaîne de télévision hertzienne,
10:53 et également une radio sur le dable,
10:55 le numérique de la radio.
10:59 Tout simplement, question toute simple,
11:00 pourquoi le Figaro se concentre aujourd'hui
11:04 sur ce projet de créer une chaîne de télé ?
11:07 - On souhaite être présent sous tous les formats,
11:11 et sous tous les canaux de distribution de l'information.
11:15 Voilà, c'est notre plan 2026,
11:19 au moins la transformation digitale
11:21 nous a donné cette perspective
11:23 d'étendre notre audience,
11:26 et ça a été une véritable opportunité,
11:28 je dois dire, pour des médias comme le nôtre,
11:30 de toucher tous les publics,
11:31 mais pour ça, il faut qu'on puisse apprendre
11:33 à distribuer cette information,
11:35 à la fabriquer, à la distribuer,
11:37 sur tous les canaux et tous les formats.
11:39 Il nous manquait le canal audiovisuel.
11:41 - Et comment ça va concrètement,
11:43 pour nos auditeurs,
11:44 comment ça va se passer ?
11:45 Il va y avoir une chaîne de plus ?
11:47 - On va communiquer en mars.
11:49 Qu'est-ce qu'on a fait ?
11:50 On a déposé, comme les radios le font,
11:53 des dossiers d'obtention de fréquences localement,
11:56 c'est le cas en Ile-de-France,
11:59 alors en DAB,
12:00 vous savez cette technologie qui est encore naissante,
12:04 - Et qui permet à beaucoup de radios,
12:05 dont celui de radio,
12:06 d'émettre au-delà de ces fréquences.
12:08 - Voilà, au-delà de la fréquence FM qui est saturée,
12:10 où il n'y a pas de disponibilité.
12:12 Et donc, nous faisons le pari que ce canal
12:16 va petit à petit devenir le canal dominant
12:18 de diffusion du son et de la radio.
12:21 Et donc nous avons des autorisations sur l'Ile-de-France,
12:25 sur Nice, sur Marseille,
12:27 et nous espérons en avoir dans d'autres grandes villes.
12:30 Ça c'est le premier point.
12:31 Le second point, c'est que nous avons repris,
12:34 avec l'aide de notre partenaire CECOM,
12:36 qui est une société qui édite des chaînes de télévision thématiques,
12:39 et qui est aussi active dans la radio FM,
12:41 nous avons repris une fréquence hertzienne
12:46 dans l'Ile-de-France,
12:47 qui nous permettra de franchir le cap
12:50 et de linéariser notre offre,
12:52 qui est déjà existante, de plateaux, de débats...
12:55 - Oui, ça existe déjà, c'est en live...
12:57 - ...et que nous allons compléter avec une offre
13:00 de documentaires et de culture sur l'Ile-de-France,
13:03 et nous espérons l'étendre au niveau national.
13:05 - La marque de fabrique, ça sera le ton ?
13:08 - La rédaction du Figaro.
13:10 Tout ce qui sera, ce sont des chaînes Figaro,
13:13 c'est hors de question pour nous de faire
13:15 soit une chaîne d'info nouvelle,
13:17 soit une autre chaîne généraliste, bien évidemment.
13:20 Pour nous, c'est un complément de ce que nous faisons déjà,
13:24 nous multidiffusons nos émissions, nos débats,
13:28 c'est ça un peu notre objectif,
13:29 et puis bien sûr, une offre plus culturelle et musicale.
13:32 - Alors, je le disais, il y a cette chaîne de télévision hertzienne,
13:35 cette radio, mais également cette implantation en région,
13:38 en fait vous allez à contre-courant de beaucoup de ce qu'ont fait
13:41 vos confrères de la presse quotidienne nationale,
13:44 c'est de quitter finalement, ou de faire sortir leurs bureaux régionaux.
13:47 Vous, vous les réinstallez ?
13:49 - Oui, on pense que c'est très important, pour plusieurs raisons.
13:52 D'abord, les médias nationaux souffrent de parisianisme,
13:56 et nous on veut évidemment faire tout le contraire,
14:01 s'intéresser aux territoires, trouver de nouveaux champs d'actualité,
14:05 être plus réactifs aussi, être au plus près de l'information,
14:09 moins parisiens, de travailler plus en profondeur,
14:13 plutôt que d'envoyer nos journalistes qui après repartent le lendemain,
14:17 et on ne creuse rien, on ne constitue rien.
14:22 - Donc, vous croyez à la force du terrain, en fait ?
14:24 - Beaucoup. Alors, comment ça va se passer ?
14:26 Il y a une dizaine de journalistes qui ont été embauchés l'année dernière,
14:30 ils sont installés dans quatre villes, Lyon, Bordeaux, Nantes, Nice,
14:37 et nous faisons le point de leur activité,
14:42 et le point de cette expérience, je dirais, on fera le point mi-2023,
14:47 et puis on continuera à faire notre effort en complétant notre offre.
14:50 Donc, c'est une offre éditoriale, c'est une offre 100% digitale,
14:56 même si on ne s'interdit pas après de publier les papiers surimprimés,
15:02 mais qu'on aura d'abord produits pour des verticales digitales par ville.
15:06 - Juste une précision, vous faites partie des journaux qui proposent
15:09 le plus d'articles gratuits en digital.
15:12 - Alors, on est à, je dirais, 50/50.
15:15 - Oui, c'est ça.
15:16 - Voilà. C'est-à-dire que nous, on veut mener le combat sur deux fronts,
15:19 sur l'offre gratuite pour le plus grand nombre,
15:22 et ne pas réserver uniquement notre travail et cette information
15:26 à des happy few qui paieraient très cher,
15:28 et puis en même temps, une offre payante,
15:31 parce que c'est aussi l'avenir des journaux.
15:33 - Voilà. Merci beaucoup Marc Feuillet d'avoir été avec nous ce matin
15:36 dans l'émission Média sur Sud Radio, directeur du groupe Le Figaro,
15:38 et donc vous allez annoncer prochainement la création de cette chaîne de télé, radio,
15:42 Le Figaro, on y reviendra très certainement avec Gilles Gansman, bien sûr.
15:46 Merci beaucoup.
15:47 - Merci.
15:48 - Dans un instant, sur Sud Radio, Jean-Jacques Bourdin est tout à l'heure à midi,
15:51 d'ici il recevra un débat d'actualité, Marie de Haenzel notamment.
15:55 Très belle matinée, moi je vous dis à demain.
15:57 à demain.

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