Avec Gérard Klein, comédien et Antoine Mazère, journaliste.
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NewsTranscription
00:00 - SUD RADIO, le 10h midi média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05 - Bonjour à toutes et à tous.
00:08 - Bonjour Valérie, oh là là !
00:10 Comme vous êtes bronzée, de loin j'ai cru que c'était Bernard Montiel qui arrivait à Sud Radio pour travailler.
00:15 Je soutiens, il y a une nouvelle embauche.
00:17 - J'ai eu un peu de soleil effectivement.
00:19 - Mais oui, vous êtes très bronzée, allez sur YouTube.
00:21 - Voilà, bonjour Gilles, ça va bien ?
00:23 - Très bien, je suis heureux de vous retrouver pour une nouvelle saison.
00:25 - Une nouvelle saison, un nouvel horaire pour les débats.
00:29 On va se retrouver vers 11h moins le quart pour nos débats.
00:33 - Juste avant l'apéro.
00:35 - Voilà, juste avant l'apéro effectivement.
00:37 - C'est encore l'été pour beaucoup de nos habitants.
00:39 - Avec modération, je vous le rappelle, Gilles, l'apéro c'est plutôt le soir.
00:42 Merci à vous qui nous rejoignez, nouvel horaire.
00:45 - Tout l'apéro c'est le soir, c'est le midi.
00:47 - Oui, oui.
00:49 - Allez, vous voulez nous faire taper dessus par le CS1.
00:53 Ça y est, ça commence.
00:55 - Je fais mon Gérard Klein, je suis en roue libre.
00:57 - Oui, nos invités aujourd'hui, Gérard Klein, bonjour.
01:00 Vous êtes avec nous ?
01:02 - Bonjour.
01:04 J'ai vachement bien d'entendre, je fais mon Gérard Klein.
01:10 - Mais je vous écoutais tous les fêtes.
01:12 Je vous ai adorés, vous étiez incroyables.
01:14 - Vous avez été tout le mois d'août aux côtés d'Antoine Mazère,
01:18 bonjour, qui est avec nous sur Sud Radio.
01:22 - C'est un plaisir de vous retrouver.
01:23 - Un vrai bonheur de vous entendre, Gérard Klein,
01:25 et c'est pour ça, et vous aussi Antoine,
01:27 c'est pour ça qu'on a eu envie de vous inviter ce matin,
01:30 après ces trois semaines d'antenne, de balade dans le Sud-Ouest.
01:35 Et c'était une radio qu'on a eu plaisir à écouter.
01:38 Vous avez pris du plaisir, on va en parler plus longuement avec vous dans un instant,
01:41 mais vous avez eu du plaisir, autant qu'on en a eu à vous écouter ?
01:45 - Evidemment, sinon je serais parti au bout de deux jours.
01:50 - Ah ouais, vous auriez pu ?
01:52 - Moi, en général, j'ai un retour extraordinaire,
01:59 c'est-à-dire que je parle et je m'entends à peu près deux secondes après.
02:02 - Vous savez quoi, on va régler ça, Antoine.
02:05 - Non, mais le meilleur pour tout ça, c'est Antoine.
02:09 Antoine, il arrive dans l'endroit où on travaille, où on travaillait,
02:13 enfin où on faisait la radio, il installe tout,
02:16 les micros, la table, le café, tout le bordel,
02:19 et moi, je fais le reste, c'est-à-dire rien.
02:22 - C'était une complicité qu'on avait,
02:25 et comme il disait, c'est vrai que le matin, j'avais mes missions,
02:28 et je devais à chaque fois m'occuper, surtout m'assurer qu'on ait la connexion
02:31 pour pouvoir émettre jusqu'à Sud Radio.
02:33 C'est vrai qu'aujourd'hui, on peut, avec des moyens assez faciles,
02:36 arriver à faire des émissions partout, donc je faisais vraiment tout.
02:38 - Est-ce que vous étiez vraiment parfois au fin front de la France ?
02:41 - Des fois, j'arrivais même pas à appeler Jamel, notre réalisateur,
02:44 pour lui dire que j'étais connecté, parce que des fois, j'avais vraiment pas de réseau.
02:48 On était des fois dans des cours de château, en altitude, en montagne,
02:51 dans des grottes, dans des choses comme ça, où vraiment, on avait zéro réseau,
02:54 et on avait des appareils, grâce notamment à Starlink, on va en parler,
02:57 qui était un petit peu notre attraction, mais c'est vrai que ça nous a permis
03:00 de pouvoir émettre jusqu'ici.
03:02 - On va en reparler dans un instant, mais rien ne change.
03:05 - On commence par le zapping.
03:07 - On annonce des nouveautés partout, nous, on est dans la pérennité,
03:10 dans les habitudes, on aime bien nos habitudes,
03:13 et il y a le zapping, Gilles qui vaillamment regarde, observe,
03:17 ce qui se passe sur les différentes antennes.
03:20 - Sud Radio, le 10h midi média, l'instant zapping.
03:24 - Il a fait l'actualité à plus de 80 ans, alors c'est pas vous, Gérard Klein,
03:28 c'est Michel Drucker, il s'accroche à sa case Valérie de Vivement Dimanche,
03:32 on dirait un militant écolo qui aurait collé sa main sur le tarmac,
03:36 lui il a collé sa main sur le studio, vous savez, on peut pas la décoller,
03:39 il est heureux d'être là, il est de retour après ses incidents cardiaques,
03:43 aujourd'hui, il a eu, hier, en tout cas avant-hier, il a eu le cœur qui battait.
03:48 - Merci de votre accueil qui me voit droit au cœur,
03:52 un cœur qui bat un peu plus vite aujourd'hui,
03:55 parce que j'attends ça depuis si longtemps, et vous êtes là, fidèles,
03:59 merci de vos encouragements, de m'avoir soutenu pendant ces longs mois,
04:03 je suis content d'être là.
04:06 Merci aux équipes de DMD bien sûr,
04:10 merci également à mes patrons,
04:13 parce que mes patrons m'ont tenu debout,
04:16 ils m'ont encouragé, ils m'ont pas lâché,
04:18 et c'est bien parce qu'il y a des moments où je me demandais
04:20 si j'allais un jour revoir ce beau plateau que j'aime tant.
04:24 - Et vous trouvez pas qu'à 80 ans, il faudrait aller à la retraite ?
04:28 Qu'est-ce que vous pensez de Michel Drucker qui veut un peu mourir sur scène ?
04:32 - Gérard Klein ?
04:34 - On a le même âge,
04:37 j'ai une femme, 4 filles, 6 petits-enfants,
04:42 et ça m'apporte beaucoup d'énergie,
04:47 ça prend du temps, je les trahis quand je vais faire de la radio de temps en temps,
04:52 mais en même temps c'est peut-être ça qui aide à être différent,
04:56 il y a plein de monde autour de moi,
04:59 et c'est vrai que le métier c'est pas ma priorité en fait.
05:02 - Oui, mais ça vous a donné envie de refaire de la radio,
05:06 comme ça sur Sud Radio, d'avoir une émission peut-être plus régulière,
05:10 ou là l'été c'était bien de le faire pendant ces 3 semaines ?
05:14 - Oui c'était bien de le faire,
05:18 oh le retour, c'est pas possible, je parle et je m'entends 2 secondes après.
05:24 - On va passer directement par téléphone.
05:26 - Non mais c'est pas grave.
05:27 - Bah si si on va le faire par téléphone parce que c'est compliqué pour vous effectivement,
05:30 parce que vous vous êtes, où est-ce que vous êtes d'ailleurs physiquement en ce moment ?
05:34 - J'enlève ça et je prends le téléphone, d'accord ?
05:38 - Bon ok, on vous rappelle.
05:39 - On continue le zapping.
05:40 - Merci beaucoup.
05:41 - Merci, alors on continue le zapping.
05:44 - Alors lui a 54 ans, à la différence de Michel Drucker,
05:48 lui il a fait le choix de partir pour aller pas faire l'émission de trop justement,
05:53 Nicolas Saliagas après 16 ans de bon et loyaux services,
05:56 a choisi d'arrêter son émission People du samedi, 50 minutes inside,
06:00 bah bon tiens c'était sa dernière, vous avez vu, je fais des rimes.
06:03 - Vous êtes où, vous êtes là ?
06:05 - À le journal de 20h, comme tous les samedis depuis 16 ans déjà,
06:09 c'était super, c'était un honneur,
06:12 et je suis heureux de passer la main à Isabelle Iturburu la semaine prochaine,
06:19 prenez-en soin, c'est une fille brillante, solaire, sérieuse,
06:24 faites un bout de chemin, autant d'années et encore plus longue vie
06:27 à cette émission que j'ai vu naître et que j'ai accompagnée pendant 16 ans,
06:30 on se retrouvera d'une façon ou d'une autre,
06:32 c'est une belle émission que je vous confie, je vous embrasse très fort,
06:35 et c'était un honneur, merci.
06:37 - C'était une belle émission, je comprends pas des fois 50 minutes inside,
06:45 ils ont fait un gros doc sur Épissa, pourquoi ils ont pas fait La Grèce ?
06:48 Pourquoi ils ont pas thématisé ?
06:50 - Vous devriez être directeur des problèmes de TF1,
06:55 vous pourrez lui poser la question.
06:57 - Et on aura Isabelle Iturburu vendredi prochain,
06:59 - On va parler rugby !
07:00 - Ah bah oui, on va accompagner le premier match de l'équipe de France
07:04 sur l'antenne de Sud Radio, vous verrez,
07:06 il y aura plein d'autres émissions qui seront thématisées.
07:09 Bon alors, je suis sûr que vendredi soir, vous étiez devant votre écran, Valérie,
07:14 je suis sûr que vous étiez là pour assister à la finale de la saison 2 de Drag Race France,
07:18 on a la grande gagnante, vous avez regardé ?
07:21 - Bien sûr.
07:22 - Elle s'est battue toute la soirée, un coup de lip-sync,
07:24 un coup d'ongle et de méchanceté,
07:28 mais dans la bienveillance, la grande gagnante est Keyona !
07:32 - La gagnante de Drag Race France saison 2 est Keyona !
07:39 - Je tremble.
07:45 Je ne sais pas ce que dire, c'est beaucoup d'émotion qui se mélange,
07:49 c'est un long chemin, 10 ans que je fais ça,
07:51 et je ne peux que dire merci à tous les gens qui sont là,
07:54 qui ont participé à ce chemin,
07:56 qui me suivent depuis super longtemps,
07:58 et je vous dis merci, mais je suis aussi très fier de moi,
08:02 parce que, en entrant dans la compétition, c'est quelque chose que je voulais,
08:05 je ne l'ai pas caché dès le début, vraiment merci, je suis tellement ému.
08:11 - C'est super ce son, c'est indispensable.
08:14 - Ah, mais pourquoi je savais ?
08:16 - Vous avez passé le son d'une émission qui a fait un flop monumental,
08:20 mais un flop monumental !
08:22 - Non, Valérie, pas du tout, déjà la finale a plutôt bien marché,
08:26 le replay fonctionne bien, et vous allez comprendre pourquoi je vous ai passé ce son,
08:30 juste avant je voulais savoir s'il avait suivi,
08:33 vous savez ce que c'est Drag Race France, Gérard Clin ?
08:37 - Comment ça ?
08:39 - L'émission Drag Race France sur le concours de Drag Queen,
08:42 non, vous ne suivez pas ça à la télé ?
08:44 - Non, mais en fait, nos journées, vous m'entendez là ?
08:46 - Oui, on vous entend.
08:48 - Nos journées avec Antoine étaient assez longues,
08:53 dans la mesure où pendant une heure on préparait,
08:55 il préparait tout, deux heures d'émission,
08:57 ensuite on envolait notre petit bordel,
08:59 on mettait une heure, et tout de suite on prenait la voiture,
09:02 et on s'en allait, de manière à faire 50 ou 100 kilomètres
09:05 pour aller à l'endroit où on se trouvait le lendemain,
09:08 et donc l'après-midi, le soir en général, on dormait très tôt,
09:13 moi je me couchais vraiment tôt, sinon on était crevés,
09:16 donc j'ai pas regardé, on a pas regardé la télé,
09:18 on a regardé, moi j'ai regardé l'athlétisme et lui aussi.
09:21 - Le seul passion c'est de l'athlétisme.
09:23 - Une victoire que les militantes de la NUP,
09:26 je parle évidemment de Kéyonna, n'ont pas tardé à récupérer,
09:29 évidemment elle expliquait qu'à 31 ans,
09:31 la difficulté d'être Black et de Drag Queen,
09:34 c'était une aubaine pour la NUP, vous savez quoi ?
09:36 Ecoutez bien le slogan avec lequel la NUP a défilé à l'université d'été,
09:40 ça va vous étonner Valérie.
09:42 - Retraite ! - Kéyonna !
09:48 - On comprend pas.
09:49 - Ils ont été retraite, Kéyonna, ça faisait partie des revendications,
09:55 c'est devenu un flambeau, Kéyonna est devenue un flambeau de la NUP.
10:00 - J'ai lu une interview d'elle où elle raconte,
10:02 je sais pas si on peut dire il ou elle, qu'elle était à l'Elysée,
10:06 le soir où il y a eu cette fameuse soirée,
10:08 vous savez, qui avait choqué à la fête de la musique.
10:10 - Absolument, parce qu'elle fait partie d'une association
10:12 qui s'appelle le Ballroom, où elle apprend à danser le voguim,
10:15 le voguim ça vient de Madonna, le vog.
10:17 C'est bien, je suis en train de faire votre éducation LGBT,
10:20 c'est très bien Valérie.
10:21 Et pour finir, alors, évidemment, je voulais vous rendre hommage
10:26 à vous, à tous ce que vous avez fait cet été.
10:28 - Je vous parlais de Gérard Klein et d'Antoine Mazère.
10:31 - Vous avez rencontré évidemment tout le monde agricole,
10:36 vous avez rencontré des gens formidables.
10:39 Et bien moi, je pourrais vous parler de Julien Boutillot,
10:41 c'est un vrai phénomène, c'est un maraîcher bio de Tugnueux,
10:44 c'est dans le PIO, et il en avait marre qu'on lui dise
10:47 que ses haricots, qui étaient des haricots bio,
10:49 étaient trop chers, et que les gens ne se rendaient pas compte
10:52 de la tâche, de ce que c'était, de la façon de se baisser.
10:55 Il a décidé de faire une chanson qui cartonne sur les réseaux sociaux.
10:59 Il a repris le hit mondial "Dépacito" et c'est devenu "Des haricots".
11:03 - Des haricots, c'est la saison de l'été où y'a trop de boule d'eau.
11:09 Pas le temps de rêver à bronzer au bord de l'eau.
11:11 On va essayer d'éviter le labago.
11:15 Des haricots, je sais que t'aimes ça avec un petit gigot.
11:19 Tu les écotes à ta table avec un grand mojito.
11:22 - C'est pas mal ?
11:23 - Elle est 19 euros le kilo quand même, les haricots en ce moment.
11:27 - Donc vous voulez que je fasse la liaison ?
11:30 - Les haricots, je vous ai repris mon rôle de maîtresse d'école.
11:36 On se retrouve dans un instant avec Gérard Klein et Antoine Mazer,
11:41 l'un des duos de l'été sur Sud Radio.
11:45 Stéphane a raison, on salue Laurence Perrault qui a été là au mois de juillet,
11:48 qui a fait une superbe émission également.
11:51 Merci à tous ceux qui ont tenu l'antenne pendant l'été,
11:55 et en particulier à vous deux avec qui nous allons parler de cet été pas ordinaire que vous avez eu.
12:03 A tout de suite.
12:04 Ils ont 101 ans, eux deux, Gérard Klein et Antoine Mazer.
12:12 Vous les avez entendus sur Sud Radio cet été au mois d'août.
12:15 Gérard Klein qui a 80 ans a décidé de revenir faire un petit tour à la radio
12:21 avec le jeune Antoine Mazer qui va nous raconter un petit peu comment ça s'est passé.
12:25 Mais déjà Gérard Klein, qu'est-ce qui vous a fait la proposition
12:28 et qu'est-ce qui a fait que vous avez accepté cette proposition de Sud Radio ?
12:32 - A l'EHPAD nous avons fait un concours du vieux qui parlait le plus fort et j'ai gagné.
12:40 Oh j'étais content.
12:42 En deux mots, Patrick Roger, Patrick que je connais depuis très peu,
12:45 quand on est âgé avec Hugo Fréon, on se dit ça,
12:47 on connaît vachement de monde depuis très longtemps,
12:49 mais en même temps on a beaucoup de mort autour de nous.
12:53 Donc Patrick, qu'on se connaît depuis longtemps,
12:55 il m'a appelé en me disant "est-ce que tu voudrais cet été faire un radio ?"
12:59 Je lui ai dit "ouais".
13:00 Il me dit "ça t'ennuie pas de faire des allers-retours entre là où j'habite à Oudon et Paris ?"
13:04 Je lui ai dit "si".
13:06 "Oh merde, j'ai une DS que j'ai peinte en jaune, une DS une voiture,
13:10 je pourrais faire une virée en France."
13:12 Et là il m'a dit "d'accord".
13:14 Donc ça m'a bien plu.
13:16 Je suis très bavard, mais c'est vous.
13:18 Et tout de suite après, il m'a dit "j'ai quelqu'un à te présenter".
13:23 Donc il m'a présenté Antoine, Antoine qui a 21 ans,
13:26 qui a de l'ambition, qui est vif, qui est intelligent et tout.
13:29 J'ai dit "ben d'accord".
13:30 On est partis tous les deux et quand je dis en rigolant "en fait c'est sérieux",
13:34 Antoine fait tout, je fais le reste.
13:37 Mais vraiment !
13:38 Mais le reste c'était assez original quand même.
13:43 En tout cas, jouer Antoine qui...
13:46 Deux heures d'antenne à faire tous les jours, sans musique,
13:48 avec juste des petites pubs, c'est quand même le reste.
13:50 Il faut le faire quand même.
13:51 Et puis trouver avec des interlocuteurs que tu n'as jamais vus.
13:53 Il me disait "je ne veux pas savoir qui vient, je veux les découvrir comme les auditeurs".
13:57 Parce que les auditeurs souvent ne connaissaient pas les invités,
14:00 parce que c'est des gens, ce qu'on appelle des gens.
14:02 Et il ne voulait rien savoir, même des fois du lieu où on était.
14:05 Et il découvrait un petit peu comme les auditeurs.
14:08 Et c'était vraiment ça, c'était cette magie-là de trouver des liens entre les gens.
14:11 Et c'était ça qui faisait la réussite de l'émission.
14:13 Vous étiez en co-animation, en programmation, à la technique, ça a été...
14:18 La logistique, le GPS, la programmation des invités.
14:23 Et alors, il est comment Gérard Clin ? Il est sympa ?
14:26 Il est bon vivant, il est joyeux et il est sincère, je pense aussi.
14:32 Et surtout, il est agréable à vivre.
14:35 Parce que quand on est dans un "marathon" comme on était,
14:38 parce que c'était vraiment un marathon,
14:40 j'ai appris beaucoup de choses.
14:42 La récupération, c'est ultra important.
14:44 Ne pas se laisser forcément à l'alpaguer par des gens qui sont contents de vous voir.
14:48 Ils vous donnent beaucoup d'amour très rapidement,
14:50 surtout Gérard, entre guillemets.
14:52 Et ne pas oublier la mission principale,
14:56 qui était de faire une émission de 10h à midi.
14:58 Alors on voyait quand même beaucoup de choses tous les jours,
15:00 des décors incroyables.
15:01 Vous avez rencontré des gens incroyables.
15:02 Et ne pas oublier cette mission-là.
15:03 Alors on va revenir sur ce que vous avez vu,
15:05 parce que moi j'ai écouté l'émission.
15:06 Déjà, vous avez beaucoup mangé.
15:08 La question que je vous ai posée Antoine,
15:10 c'est si vous avez pris des kilos.
15:11 Oui, quelques-uns.
15:12 On m'a dit que vous avez beaucoup grossi.
15:14 Et alors il m'a raconté un secret, Antoine, Gérard,
15:17 c'est qu'à un moment, vous vous êtes quand même offert un restaurant étoilé.
15:21 Et alors là, vous n'étiez pas du tout à votre aise, Gérard.
15:24 Alors c'était, on peut le dire, oui.
15:27 C'était un restaurant avec une étoile,
15:29 avec des situations que je ne connais pas du tout.
15:32 Avec Françoise, on a été rarement dans des endroits étoilés.
15:36 Parce que moi je trouve ça très très long et très empoulé.
15:39 C'est-à-dire que la première bouchée de quelque chose,
15:42 d'abord elle est présentée par une jeune fille ou un garçon
15:44 qui vous explique avec des mots latins, grecs ou hollandais.
15:47 "Mathukutititnmardutit"
15:50 Tu dis oui, tu secoues la tête, tu es content.
15:52 Et puis tu manges, c'est bon, d'accord, voilà.
15:55 Après une autre personne vient avec un verre de vin blanc
15:58 dont il vous explique que sur les papilles,
16:00 il va vous faire un truc extraordinaire et tout.
16:02 Vous buvez la moitié du verre
16:04 et en fait c'est vachement trop long.
16:06 Avec Antoine, il a bien...
16:08 Non mais ce qu'on avait ensemble, c'était le côté sportif.
16:11 C'est-à-dire, il l'a dit, récupération.
16:13 Il ne faut pas s'essayer de piger par la picole.
16:15 Picoler et trop manger, ce n'est pas possible.
16:17 Donc on ne buvait pas du tout.
16:19 - Et il y a beaucoup de sollicitations.
16:21 - Et oui, c'est normal en même temps.
16:23 Les gens sont vachement contents.
16:24 Ils me prennent pour le mec de la télé.
16:26 - Oui, c'est ça.
16:28 - Il me parait que je ressemble à un mec qui a fait
16:30 une série qui s'appelait "L'Institut" pendant 12 ans.
16:33 - On ne l'a pas rappelé mais ça me semblait...
16:35 - Victor Novak !
16:36 - Ah non, il est fiant ! Ne l'appelez pas !
16:38 - Et qu'est-ce qu'on vous dit ?
16:40 Qu'est-ce que vous disent les gens ?
16:41 Vous nous manquez ? On aurait envie de vous revoir ?
16:43 - Et bien non !
16:45 Antoine, tu dis-le toi.
16:47 On vit l'instant en fait dans la vie.
16:49 Vous comprenez ce que je veux dire ?
16:51 Le passé, ça ne m'intéresse pas.
16:52 Je dis "je gomme", donc ça fait beaucoup rire ma femme.
16:54 Je dis "je gomme".
16:56 Je m'en fous du passé.
16:57 L'avenir c'est bien, mais c'est le présent qui compte.
17:00 - Même le fait d'avoir tourné avec Romy Schneider
17:02 et d'avoir fait du cinéma
17:04 et d'avoir marqué, d'avoir été nommé au César,
17:06 même ce passé-là, il ne vous intéresse plus ?
17:08 - En fait, c'est un passé qui peut encombrer
17:10 dans la mesure où on se prend pour quelqu'un d'autre
17:12 en disant, avec Romy Schneider, oui bien sûr,
17:14 j'ai tourné avec Harrison Ford,
17:16 avec Polanski, avec Mastroianni.
17:18 Mais en fait, c'est des choses comme des petits bonbons.
17:21 Et puis c'est tout.
17:23 Si on s'attarde là-dessus, on se prend pour un acteur.
17:26 Et je ne préfère pas, honnêtement, je ne préfère pas.
17:29 Mais vraiment, de temps en temps,
17:31 une fois ou deux, à une personne comme ça,
17:34 qui vraiment discrètement, timidement,
17:36 disait "Romy Schneider",
17:38 je disais "on a bien rigolé".
17:40 C'est des choses...
17:42 Si on reste dans le passé, je pense,
17:44 on fatigue en fait.
17:46 - Moi, ce que j'ai trouvé formidable dans l'émission,
17:48 c'est le décalage qu'il y a avec ce que vous êtes,
17:52 la façon dont vous avez animé,
17:54 et ce qu'on peut entendre à la radio
17:56 ou à la télévision aujourd'hui,
17:58 c'est-à-dire le formatage, la préparation,
18:00 ce que nous raconte Antoine,
18:02 c'est-à-dire, vous ne vouliez pas connaître les invités.
18:04 Quand on connaît la façon dont souvent se préparent les émissions,
18:07 où tout est très sous contrôle,
18:10 très sous contrôle,
18:12 ce n'était pas du tout le cas.
18:14 - Non, et alors,
18:16 il y a longtemps, j'ai fait de la radio
18:18 pendant une douzaine d'années,
18:20 sur les trois radios,
18:22 et mon truc, ça a toujours été la même chose.
18:26 C'est-à-dire que j'arrivais vraiment,
18:28 les mains dans les poches,
18:30 et je n'avais absolument rien préparé.
18:32 Je ne sais pas pourquoi,
18:34 j'ai toujours fait comme ça.
18:36 Pas par paresse,
18:38 mais en fait, je me suis toujours dit
18:40 que la personne qui est d'abord à la radio,
18:42 on parle à une personne,
18:44 on ne parle pas à mille personnes,
18:46 on parle à une femme ou à un homme,
18:48 et cette personne, évidemment,
18:50 elle n'est pas au courant.
18:52 Si vous recevez un homme politique,
18:54 la fille, le gars ou la femme,
18:56 je ne sais pas pourquoi,
18:58 instinctivement, je suis l'auditeur.
19:00 - Vous me posez les questions
19:02 que tout le monde se pose.
19:04 Alors on a un auditeur qui nous dit
19:06 "Un vrai régal, les routes de l'été,
19:08 avec Gérard Klein et Antoine,
19:10 j'espère qu'il y aura une saison 2,
19:12 c'était une émission à la bonne franquette
19:14 avec des invités vrais."
19:16 Alors, comment réagissait Antoine
19:18 quand vous avez préparé l'émission ?
19:20 - Parce qu'on allait dans des territoires
19:22 où les gens n'avaient quasiment,
19:24 pas vraiment de choses à dire.
19:26 Dans les territoires, on va dire, ruraux,
19:28 parce que des fois, c'est des villages
19:30 de 500 habitants, des choses comme ça,
19:32 mais qui avaient vraiment, je pense,
19:34 des choses à dire.
19:36 Et je pense qu'ils ont vraiment aimé
19:38 notamment notre slogan qui est "Parlons vrai",
19:40 parce qu'ils avaient cette parole-là
19:42 qui pouvait faire peut-être même passer des messages.
19:44 Des fois, Gérard leur disait "Votre ministre,
19:46 par rapport à l'agriculture, est-ce que vous avez
19:48 des contacts, est-ce que vous avez des choses
19:50 à leur dire ?" Et il nous disait souvent
19:52 que cette émission avait aussi ce sens-là,
19:54 cette parole-là, pour pouvoir faire passer
19:56 aussi des messages de gens qui,
19:58 en fait, comme dit Gérard, je le cite
20:00 souvent parce que c'est vrai, ce qu'il dit, c'est que
20:02 les gens qui contrôlent un peu tout depuis Paris
20:04 vont très rarement dans ces coins-là et ne vont pas voir
20:06 ce qui se passe. Et nous, on est allés voir ce qui se passait.
20:08 - Quel personnage vous a marqué ?
20:10 - Oh, il y en a beaucoup.
20:12 Il y a même des personnages hors antenne aussi
20:14 qui nous ont marqué, mais déjà, dès la première émission,
20:16 Linda, qui est une jeune Suédoise
20:18 qui fait du fromage
20:20 en Haute-Loire.
20:22 - Des vaches avec son mari à Autrac.
20:24 - Exactement, à Autrac,
20:26 qui justement a expliqué que ce n'était pas forcément
20:28 facile d'arriver dans les territoires
20:30 ruraux quand on est entre des étrangers
20:32 et d'arriver, heureusement que ce qu'elle fait, c'est excellent
20:34 et qu'elle a réussi à gagner sa place
20:36 grâce à son savoir-faire et grâce à sa compétence.
20:38 Mais c'est des personnages qui nous ont
20:40 marqué, moi je pense notamment Linda, peut-être que tu as
20:42 Gérard, d'autres personnes qui t'ont marqué,
20:44 mais il y en a énormément tous les jours, il y avait des gens qui nous marquaient
20:46 et justement, le soir, on débriefait qui nous a marqués.
20:48 - Et vous, Gérard,
20:50 qu'est-ce qui vous a frappé, Gérard Klein,
20:52 pendant ces trois semaines ? - Sur cette France, la vraie France.
20:54 - Oui, sur cette France, est-ce qu'il y a
20:56 des choses qui vous ont étonné,
20:58 dans ce que vous avez pu entendre ?
21:00 - Oui, étonnant,
21:02 à chaque fois que j'ai fait
21:04 de la radio sur une radio, quelle qu'elle soit,
21:06 je me suis évertué à faire
21:08 une sorte de tournée, entre guillemets, où je me baladais,
21:10 un peu ce qu'on a fait là, exactement.
21:12 Et je me suis rendu compte là, 30 ans ou 40 ans
21:14 après, que c'était la même situation, c'est-à-dire
21:16 qu'il y a des petits comités de tourisme
21:18 qui se débrouillent dans leurs coins,
21:20 il y a des gens qui ont des initiatives
21:22 personnelles pour essayer de faire exister
21:24 un coin, une région, une chose
21:26 comme ça, et puis
21:28 en fait, ils ont beaucoup de difficultés.
21:30 Et puis, une chose, quand même,
21:32 moi, je suis comme Columbo, je parle de ma femme, toujours,
21:34 elle me disait "mais dis-donc,
21:36 c'est idyllique, alors, dans telle région,
21:38 tout le monde est bien accueilli, dans telle région,
21:40 tout le monde est dorloté et tout,
21:42 c'est pas vrai, du tout, du tout,
21:44 en France, quelle qu'elle soit, dans la France,
21:46 quelle qu'elle soit, si vous êtes un étranger,
21:48 un parisien ou un mec qui n'est pas de là,
21:50 vous n'êtes pas bien accueilli, toujours.
21:52 Il y a des régions, on était à l'Est, où en effet,
21:54 les mecs, toute la région, mais là, ça veut dire
21:56 que c'est le maire, tous les
21:58 politiques, en fait, les politiques ont écrit
22:00 beaucoup de choses, il faut le comprendre quand même,
22:02 et c'est peut-être ça un petit peu le problème,
22:04 c'est eux qui décident de tout
22:06 à leur convenance, on va dire. Bon, il y a des coups
22:08 où ça marche bien à l'Est, ça marche vachement bien,
22:10 et en effet, les gens sont vachement bien accueillis,
22:12 mais vraiment bien, et les étrangers, entre guillemets,
22:14 je veux dire, parisiens compris,
22:16 si tu veux, si vous avez un projet,
22:18 vous allez être vraiment aidés et accueillis,
22:20 et ce n'est pas le cas partout, il faut être franc,
22:22 si vous dites "parlons vrai"
22:24 sur le radio, si on veut parler vrai,
22:26 on dit qu'on n'est pas partout bien accueillis,
22:28 il est vécu et tout le monde le vit.
22:30 Donc, demander aux gens des villes d'aller
22:32 habiter dans les campagnes, sans doute, parce qu'un jour,
22:34 on changera d'air, vraiment,
22:36 mais alors, il faut que l'effort soit
22:38 collectif, quoi.
22:40 - Alors, on va marquer une toute petite pause...
22:42 - Ça va chier, là !
22:44 - Ça va chier, ça va chier !
22:46 - Vous allez voir, j'ai une petite surprise pour vous,
22:48 après la pub, j'irai.
22:50 - On se retrouve dans un instant, à tout de suite.
22:52 - Sud Radio, le 10h midi média,
22:56 Valérie Expert, Gilles Gansman.
22:58 - Le clair.
23:00 - Ce matin, j'ouvre le placard,
23:02 et je trouve le paquet de céréales trésor vide.
23:04 - Ben, ça, c'est encore tes enfants !
23:06 Mais regarde, pour l'achat d'un paquet de trésor
23:08 de 750 grammes, il y a 60% de réduction
23:10 sur le deuxième. Choco au lait,
23:12 choco roulette, choco noisette.
23:14 - Alors, j'en rachète ?
23:16 - Moins 60% sur le deuxième, je te dis !
23:18 - Ah ben, si tu me prends par les sentiments !
23:20 - Tout ce qui compte pour vous, existe à prix Leclerc.
23:22 Du 29 août au 9 septembre,
23:24 modalité magasin et drive participant
23:26 sur www.e.leclerc.
23:28 Pour votre santé, bougez plus.
23:30 - Ça, c'est tout moi. A chaque rentrée, pour pas exploser mon budget,
23:32 je compare tout, tout, tout.
23:34 10% de X-2 divisé par 7.
23:36 Mais quand je vois qu'SFR sélectionne pour moi
23:38 des smartphones Honor à petit prix,
23:40 là, c'est... EURECA !
23:42 - Eh oui, vous avez tout bon.
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23:58 5G sous réserve de couverture.
24:00 - À tous ceux qui trouvent que ce serait bien
24:02 de retrouver un peu de pouvoir d'achat un jour,
24:04 ou même deux jours, ou trois,
24:06 ou même quatre, hein, c'est bien quatre !
24:08 Et pourquoi pas cinq, tiens ?
24:10 Eh ben, on a encore mieux que ça.
24:12 Intermarché lance les 100 jours pouvoir d'achat.
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24:18 soit seulement 99 centimes la bouteille d'un Litre 5,
24:20 avantage carte déduit.
24:22 Intermarché, tous unis contre la vie chère.
24:24 Jusqu'au 3 septembre, 1,50 euro prix payé,
24:26 soit 1 euro le litre. Modalité sur intermarché.com.
24:28 Pour votre santé, évitez de grignoter.
24:30 - Sud Radio Ayer, en DAP+
24:32 - Carrefour,
24:34 si je vous dis Nutella...
24:36 - Bon, j'avoue, je finis toujours le pot à la cuillère.
24:38 - Et si je vous dis qu'il y a
24:40 50% de remise immédiate
24:42 sur le deuxième pot de pâte à tartiner Nutella,
24:44 les deux pots d'un kilo sont à 8,83 euros seulement,
24:46 soit 4,42 euros le kilo.
24:48 - Ce petit goût de noisette inimitable.
24:50 - Et c'est dès demain et jusqu'au 4 septembre
24:52 chez Carrefour, Carrefour Market et Land Drive.
24:54 C'est ça, le défi anti-inflation.
24:56 Carrefour. Vendu seul, 5,89 euros.
24:58 Dans la limite des stocks disponibles,
25:00 détail sur carrefour.fr. Pour votre santé,
25:02 limitez les aliments gras, salés, sucrés.
25:04 - InterSport, tous promotivés.
25:06 - Préparer la rentrée, c'est bien,
25:08 mais penser au week-end, c'est bien aussi, non ?
25:10 - C'est vrai qu'un dimanche, avec mon nouveau VTT Nakamura,
25:12 on promote... - Hop, hop, hop, hop !
25:14 Les clients d'abord.
25:16 Avec InterSport, vous avez le pouvoir de rentrer moins cher.
25:18 Jusqu'au 10 septembre, le VTT Nakamura Summit 700
25:20 est à 299,99 euros,
25:22 au lieu de 339,99 euros,
25:24 soit 40 euros de réduction.
25:26 - InterSport, le sport,
25:28 la plus belle des rencontres. Et le meilleur magasin
25:30 de sport de l'année. - Conditions-services
25:32 et magasins participants sur intersport.fr.
25:34 - Sud Radio,
25:36 le supplément média. - Le supplément média,
25:38 oui, on a récupéré un petit peu de temps,
25:40 André Bercoff aussi a récupéré
25:42 une demi-heure de plus,
25:44 donc il va retrouver son 12h14.
25:46 Vous savez que Jean-Jacques Bourdin, désormais,
25:48 est à 8h30, donc on ne lui rendra plus en retard.
25:50 Et nous, on a réussi à grappiller
25:52 quelques petites secondes supplémentaires.
25:54 Alors Gilles, vous vouliez revenir
25:56 avec, je rappelle à nos invités,
25:58 si vous nous rejoignez, Antoine Mazère
26:00 et Gérard Clun, qui vous ont accompagné
26:02 pendant les dernières semaines du mois d'août.
26:04 Gilles, vous vouliez interpeller Gérard Clun.
26:06 - Oui, moi, il y a un moment
26:08 que j'ai adoré. Vous êtes au musée
26:10 Jacques Chirac, avec Claude Chirac.
26:12 Vous avez visité ce musée
26:14 et franchement, il y a des œuvres
26:16 qui sont des œuvres offertes par les pays
26:18 quand Jacques Chirac était président dans ce musée.
26:20 Et il y a plein d'œuvres qui ne vous ont pas plu.
26:22 Et vous étiez très cachés à l'antenne,
26:24 écoutez cet extrait, puis vous pourrez réagir
26:26 parce que la responsable du musée est venue
26:28 et est venue vous engueuler.
26:30 - On a été visiter ça tous les deux,
26:32 j'ai fait des réflexions, je ne sais pas si je peux les refaire quand même.
26:34 - Au point où vous en êtes, je vous en prie.
26:36 - Je me suis dit "vous allez vous fâcher avec la Chine"
26:38 parce qu'il y a des cadeaux, c'est le goût de chiottes.
26:40 Non mais c'est moi qui le dis,
26:42 c'est moi qui le dis.
26:44 Il y a des trucs, elle m'a montré des trucs en or.
26:46 En or !
26:48 Qui sont...
26:50 - Et c'est vrai qu'il y a des forts en or
26:52 que vous avez bien appréciés ce matin.
26:54 La Winchester, la fontaine de table du Qatar
26:56 que vous avez également bien regardé.
26:58 Et que vous avez dit
27:00 que c'était une daube, monsieur Klein,
27:02 qu'elle était hideuse.
27:04 - D A U B E ?
27:06 Non mais j'ai un langage de la rue, pardonnez-moi.
27:08 Mais je lui ai dit ça.
27:10 - Donc la guerre est déclarée aussi avec le Qatar.
27:12 - Confidentiellement.
27:14 Et elle le raconte.
27:16 - C'est pas bien.
27:18 - Non, non, c'est pas bien.
27:20 - Mais elle est magnifique cette fontaine.
27:22 Peut-être pas esthétiquement, elle ne vous plaît pas,
27:24 ça c'est votre droit bien entendu, mais elle est magnifique.
27:26 - Merci infiniment.
27:28 - Oui alors moi je vous remercie beaucoup
27:30 pour les guerres déclenchées ce matin.
27:32 Donc s'ils m'appellent, je les renvoie vers vous.
27:34 - Je vais vous laisser mon numéro, il n'y a aucun problème.
27:36 - Aucun problème, donc merci de votre passage
27:38 et j'espère à bientôt, monsieur Klein.
27:40 - A très bientôt, Catherine, merci.
27:42 - Et ça on n'entend plus ça à la radio,
27:44 on n'entend plus les gens dire ce qu'ils pensent,
27:46 Gérard Klein.
27:48 - Non, non, mais c'est vrai.
27:50 - C'est vraiment moche, dites-nous.
27:52 - Mais vous ne pouvez même pas imaginer,
27:54 il y a des trucs dans...
27:56 En fait on avait une table
27:58 avec des micros autour
28:00 et Antoine installait.
28:02 On arrivait relativement tôt,
28:04 donc pour visiter un musée, on ne pouvait pas,
28:06 on n'avait pas de micro HF si vous voulez.
28:08 Donc je partais très très vite, Antoine il se démerdait
28:10 et je faisais des photos, tac tac tac,
28:12 dans le musée avec la patrouille du musée,
28:14 la dame qui était la guide.
28:16 "Oh la vache, ça c'est moche !"
28:18 Et puis après pendant l'émission, j'essayais de montrer
28:20 les photos à Claude Chirac, son mari
28:22 ou la femme.
28:24 Mais comme je suis nul, je ne retrouvais jamais les photos.
28:26 Donc je disais "Attendez, attendez, ah merde, je ne l'ai pas retrouvé !"
28:28 Et comme on parlait, il n'y a pas de musique,
28:30 il n'y a pas de pause musicale, donc en fait
28:32 je me piégeais tout seul.
28:34 Mais on ne peut pas s'empêcher de...
28:36 On ne peut pas retenir ça.
28:38 "C'est moche, mais il y a des trucs que vous n'imaginez pas !"
28:40 - Et Claude Chirac, elle a réagi comment ?
28:42 - Oh ben elle rigolait,
28:44 elle rigolait en même temps.
28:46 - Elle était mort de rire ?
28:48 - Oui, oui.
28:50 - Antoine Mazère.
28:52 - C'est vrai qu'on était, comme il le disait déjà,
28:54 un peu stressés d'avoir quand même Claude Chirac
28:56 parce qu'on ne sait pas toujours comment appréhender
28:58 ces personnes-là,
29:00 parce qu'on voit des gens, entre guillemets,
29:02 de tous horizons pendant 15 émissions.
29:04 Et c'est vrai qu'on nous a dit "Il y a Claude Chirac qui va venir"
29:06 alors on était contents et en même temps
29:08 on se disait "Comment ça va se passer ?"
29:10 Et puis au final, très nature-pensure j'ai envie de dire...
29:12 - Gérard Klein qui a dit "Vos trucs c'est de la doube".
29:14 - Exactement, et puis au final, nous avons fait la bise à la fin,
29:16 on a raconté plein d'histoires,
29:18 on a bien rigolé et on a passé un super moment
29:20 amusé à sa rame.
29:22 - Qu'est-ce que vous partez Gérard Klein sur la télé d'aujourd'hui,
29:24 sur les fictions,
29:26 si vous la regardez quand vous êtes chez vous ?
29:28 Et sur les émissions en général,
29:30 sur ce qu'est devenue la télé ?
29:32 - Je t'avais dit Antoine, c'est des questions qui tuent ça !
29:34 - Ah ouais, ouais, ouais...
29:36 - Non, non, j'essaie de regarder la télé.
29:38 C'est vrai qu'à la télé, par exemple,
29:40 l'athlétisme,
29:42 là, c'est absolument magnifique
29:44 pour moi. Après, il y a des séries,
29:46 je regarde un peu tout
29:48 à la télé, mais sans gourmandise en fait,
29:50 il n'y a rien qui m'interpelle vraiment.
29:52 Et puis il y a un moment où on ne peut plus...
29:54 Bon, c'est bon, encore une fois, je ne suis pas dans le passé,
29:56 donc je ne vais pas juger une série.
29:58 Il y a des trucs vachement bien.
30:00 Capitaine Marleau, évidemment, avec Sacha Cap,
30:02 qui fait toujours référence à l'actrice
30:04 qu'on adore.
30:06 Moi, maintenant, Antoine,
30:08 il est excellent au rugby,
30:10 donc... - Et toi maintenant,
30:12 depuis quelques jours, je t'y ai mis,
30:14 tu es un initié, à la radio du rugby.
30:16 - Et dans la radio du rugby,
30:18 donc j'ai regardé des matchs de rugby
30:20 et en effet, quand c'est compris
30:22 et commenté, c'est extraordinaire.
30:24 Mais c'est vrai que la télé, bon,
30:26 je la regarde quand même.
30:28 J'essaie de tout regarder, mais bon, il n'y a rien
30:30 qui me touche vraiment, vraiment...
30:32 Non, non, non. Honnêtement,
30:34 l'athlétisme, si vous prenez le temps
30:36 de regarder ça, pour moi, c'est ce qu'il y a de plus extraordinaire.
30:38 - Oui, enfin, pas pour les Français.
30:40 - Une médaille, il y a un premier médaille.
30:42 - Une médaille, oui.
30:44 - Non, non, mais ça ne fait rien.
30:46 - Qu'est-ce que vous allez faire maintenant que l'émission s'est arrêtée ?
30:48 Vous n'avez pas peur de vous faire un peu chier ?
30:50 - Non, non, pas du tout.
30:52 - Vous vous embêtez, par contre.
30:54 - Non, à l'EHPAD, j'ai commencé la Tour Eiffel en allumettes.
30:56 [Rires]
30:58 Non, pas du tout.
31:00 Là, je suis rentré...
31:02 Je suis en Auvergne, je vais rentrer là où on habite.
31:04 Je ne vais pas m'occuper de tondre.
31:06 Je fais des bruits, mais on a
31:08 beaucoup de choses. Frida rentre en sixième,
31:10 on n'est pas con, nous, moi, je veux être là.
31:12 Je veux être là, caché dans un coin pour...
31:14 On a une vie.
31:16 C'est pour ça que faire de la radio comme ça,
31:18 de façon ponctuelle, pour moi, en tout cas...
31:20 - C'est sympa. - Ah ouais, vraiment,
31:22 j'adore ça. Avec un peu de musique,
31:24 Patrick Juillet, sans arrêt.
31:26 - Et vous avez commencé à se terminer
31:28 l'émission de Gérard Klein ? - Non.
31:30 - Non ? Avec la chanson de lui
31:32 et de ses petits-enfants et de ses enfants, ça donnait ça.
31:34 - Quatre filles, six petits-enfants,
31:36 c'est un boulot à plein temps,
31:38 le plus beau rôle
31:40 de ma vie.
31:42 Ça commence aujourd'hui.
31:44 J'ai pas le rôle principal, c'est la vie.
31:46 Et c'est normal.
31:48 - Un, deux,
31:50 trois. - Quand on aura
31:52 dix ans, moi, j'aurai quatre-vingts ans.
31:54 - T'es mouvant, hein ? - C'est très mouvant.
31:56 - C'est très bon. - Et votre
31:58 voix n'a pas bougé, Gérard Klein,
32:00 quand on vous écoute comme ça.
32:02 - Ouais, c'est bizarre.
32:04 Moi, je sais pas, je...
32:06 Je ne fume pas, en fait, et puis...
32:08 C'est très bizarre. En fait, je chante tout le temps.
32:10 - Oui. Voilà, une nouvelle
32:12 carrière qui s'ouvre à vous. Très joli.
32:14 Très joli message d'un auditeur
32:16 qui dit "depuis que Gérard Klein et Antoine ont quitté le
32:18 sud-ouest, le ciel est triste et il pleut".
32:20 - C'est gentil, hein ?
32:22 - Ah oui, mais on a été vraiment
32:24 reçus avec
32:26 tendresse et gentillesse.
32:28 C'était bien, ils ont compris qu'on ne voulait pas
32:30 ni manger beaucoup,
32:32 ni se saouler. C'est vrai, c'est très important,
32:34 quand les gens comprennent, c'est le plus important.
32:36 Sinon, en effet,
32:38 on n'a pas maigri, on a mangé
32:40 à l'arrache. Non, non.
32:42 - Et vous vous êtes amusé ?
32:44 - Vous avez mangé du boudin, vous avez mangé
32:46 un pâté de
32:48 pommes de terre qui m'a donné très envie.
32:50 Vous n'avez pas été au régime,
32:52 Gérard Klein ? - J'étais à Bourg-à-Neuf. Non, non, mais
32:54 on en parle quand on parle des choses,
32:56 mais les vivres, c'est autre chose.
32:58 Le petit morceau de pâté aux pommes de terre de Bourg-à-Neuf,
33:00 de la boulangerie Mondy,
33:02 de Bourg-à-Neuf, il est excellent. Mais tu vois,
33:04 quand tu vas remonter dans ta voiture pour partir,
33:06 tu es debout, dans le petit bout
33:08 de carton, tu en manges un petit morceau. Non, non, mais
33:10 c'était vraiment bien.
33:12 - Et Nathalie nous dit "Cette chanson me donne
33:14 des frissons à chaque fois". Vous alors pensez à l'enregistrer,
33:16 la chanson Gérard Klein.
33:18 - Avec qui ? - Avec vos petits-enfants.
33:20 - Avec Frida ? - Avec vos petits-enfants.
33:22 - Oui, c'est Madame Frida. Elle est top.
33:24 - Allez, on vous remercie
33:26 d'avoir été avec nous pour cette première
33:28 et on espère vous retrouver
33:30 très bientôt sur l'antenne de Sud Radio.
33:32 Nous, on reste ensemble parce qu'il y a les débats
33:34 politiques, on devient
33:36 un peu plus sérieux. - Et nous, demain, on parlera
33:38 des Jeux Olympiques avec Carole Gessler.
33:40 - Très bien, on va en entendre parler des Jeux Olympiques.
33:42 - Ah oui, ça aussi. - Merci Gérard Klein
33:44 et merci Antoine Mazère. Et puis bonne route,
33:46 parce qu'on reprenait le rugby. - On va se retrouver,
33:48 exactement, la semaine prochaine sur Sud Radio.
33:50 On va commencer les magues à partir de lundi, ça va être
33:52 grandiose. - Le soir. - Tous les soirs.
33:54 - À 20h. - Du lundi 8h du matin
33:56 avec Daniel Ayrault jusqu'au dimanche soir 23h.
33:58 Ça va être un dispositif exceptionnel
34:00 sur Sud Radio. - Allez, les débats
34:02 On revient dans un instant avec vous sur Sud Radio.