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Ivan Rioufol et Véronique Jacquier passent en revue l’actualité de la semaine dans #FaceARioufol

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00:00 Quasiment 20h sur CNews, dans un instant c'est Fassarri et Folles,
00:03 mais avant cela le point sur l'information avec Isabelle Puyboulot.
00:06 La mobilisation de mardi s'annonce massive
00:13 et certains routiers pourraient se mettre en grève dès ce soir 22h.
00:17 Des blocages de plateformes logistiques et de zones industrielles
00:20 pourraient avoir lieu demain matin dans les Hauts-de-France et en région parisienne,
00:25 tout comme des opérations escargots aux abords des grandes métropoles.
00:29 La colère ne redescend pas en Grèce,
00:32 près de 12 000 personnes ont manifesté devant le Parlement d'Athènes pour la quatrième fois,
00:37 alors que le chef de gare mis en cause dans la catastrophe ferroviaire de mardi soir
00:41 était auditionné devant un juge d'instruction.
00:44 Des heurts ont éclaté entre policiers et manifestants
00:47 qui ne croient pas à une erreur humaine et dénoncent un gouvernement assassin.
00:51 Et puis en mode Formule 1, Max Verstappen inaugure la saison en beauté,
00:57 le néerlandais a remporté le Grand Prix de Bahreïn devant son coéquipier chez Red Bull, Sergio Perez.
01:03 Fernando Alonso complète le podium pour sa première course avec Aston Martin.
01:08 Mauvais démarrage en revanche pour Charles Leclerc,
01:10 contraint d'abandonner en raison d'un problème mécanique.
01:14 À la une de Face à RioFolk ce dimanche, Emmanuel Macron comprend-il les Français ?
01:24 Après les Gilets jaunes, la question se pose une nouvelle fois,
01:27 alors qu'une majorité de citoyens refuse la réforme des retraites
01:30 et sont prêts à mettre le pays à l'arrêt.
01:32 Pourquoi ce jusqueboutisme du chef de l'État entend-il la colère de son peuple ?
01:36 On en parle dans un instant.
01:38 À la une également, ils sont politiques, artistes, journalistes, prônes.
01:41 Le pas de vague ont un discours police et prêchent la bonne parole
01:44 égards à ceux qui tentent de sortir des rangs.
01:47 La morale les sanctionnera.
01:49 Vous l'avez compris, l'édito d'Ivan Réoufolle sera sur ce camp du bien.
01:52 Tromperie ou non ? Éléments de réponse dans cette émission.
01:55 Enfin, vous recevez, Ivan, ce dimanche, Pierre Chaillot, statisticien,
02:01 auteur de Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.
02:04 Trois ans, quasiment jour pour jour, après le premier confinement.
02:07 L'heure de faire un premier bilan.
02:09 Voilà le programme de Face à RioFolk, cher Ivan.
02:12 Bonsoir. - Bonsoir.
02:13 Vous allez bien ? - Très bien.
02:14 Gabriel Cluzel, ravi de vous retrouver. - Bonsoir, Yvette.
02:18 On va commencer avec Emmanuel Macron.
02:19 Emmanuel Macron, comprend-il, les Français.
02:21 Le Figaro, Ivan, a dévoilé lundi l'intention d'Emmanuel Macron
02:26 de réformer les institutions après avoir réformé les retraites.
02:29 Comment vous jugez cette annonce ?
02:32 Je me suis arrêté à cette annonce parce qu'elle est très révélatrice,
02:35 dans le fond, de la crise de la politique,
02:37 je dirais presque de la crise de régime,
02:39 et même révélatrice de la fin d'une époque,
02:41 c'est-à-dire une époque qui est maintenant totalement déconnectée de la vie des gens.
02:45 Et effectivement, on peut très bien,
02:47 et je comprends Macron quand il veut réformer les institutions
02:51 et démocratiser davantage la démocratie,
02:53 elle pourrait naturellement être davantage démocratisée,
02:55 c'est-à-dire en y injectant davantage de participation,
02:58 de référendum, de proportionnel, que sais-je encore.
03:04 Mais ce n'est pas la priorité,
03:05 et la priorité n'est même pas d'ailleurs les retraites.
03:08 Enfin certes, les retraites sont une priorité pour Emmanuel Macron
03:11 parce qu'il veut y imprimer sa marque de président réformateur.
03:15 Il n'a pas réformé grand-chose depuis qu'il a été élu et même réélu.
03:19 Il est également poussé par les marchés financiers
03:22 afin de montrer qu'il cherche à gérer la France du mieux possible
03:28 afin d'avoir des taux d'intérêt au plus bas.
03:29 Ça a été révélé par Alain Minc,
03:31 qui a craché le morceau très récemment sur une radio.
03:33 Donc on peut comprendre ceci,
03:35 mais ce ne sont pas les priorités des Français.
03:37 Et d'ailleurs, je trouve que les syndicats jouent un jeu un peu trouble
03:41 en faisant croire que la retraite elle-même serait prioritaire.
03:44 Non, les priorités des Français, ce sont le rappauvrissement,
03:47 c'est la paupérisation de la population,
03:49 c'est l'inflation colossale, en tout cas sur les biens d'alimentation.
03:53 C'est une inflation à deux chiffres maintenant
03:55 qui dépasserait largement les prévisions
03:57 qui avaient été annoncées par Bruno Le Maire,
03:58 qui annonçait que des inflations officielles à 6 ou 7 %,
04:01 je ne sais plus où on en est.
04:03 C'est un sentiment de dépossession,
04:05 c'est un sentiment d'insécurité,
04:07 c'est un sentiment de crise civilisationnelle,
04:09 c'est un sentiment de perdition de la part de beaucoup de gens
04:13 qui se sentent oubliés précisément de ces dirigeants.
04:18 Et donc, il est navrant de voir qu'en effet,
04:21 Emmanuel Macron ne comprend rien,
04:24 visiblement, à la grande détresse de son peuple.
04:30 Encore mardi, par exemple, je l'ai entendu s'impliquer
04:32 pour vanter l'obligation, quasi non,
04:37 la vaccination des cinquièmes contre le papillomavirus.
04:42 Mais attendez, qu'est-ce que vient faire un président de la République
04:45 pour dire aux élèves de cinquième
04:46 qu'ils doivent se vacciner contre le papillomavirus,
04:49 sinon de perpétuer encore une fois sa politique sanitaire,
04:53 sa politique hygiéniste, de montrer qu'il entend
04:57 ne pas perdre la face sur l'efficacité des vaccins,
04:59 vu qu'il s'était tant impliqué sur les vaccins anti-Covid.
05:01 On y reviendra tout à l'heure avec mon invité,
05:03 où l'on voit que ces vaccins anti-Covid
05:04 ne sont pas aussi mirobolants qu'il avait été dit,
05:07 qu'il avait été présenté.
05:08 Donc, on voit bien qu'il est à côté de la plaque,
05:10 en tout cas sur ces sujets-là,
05:12 qu'il cherche à dépolitiser les grands débats,
05:16 dans le fond avec des politiques de petits gestes.
05:18 J'avais déjà fait un épisode là-dessus, je n'y reviens pas.
05:21 Et quand il feint la proximité en allant,
05:24 par exemple, passer 13 heures,
05:26 ce qui est une performance au Salon de l'agriculture,
05:29 il y va pour dire "je ne sens pas la colère, je sens une inquiétude".
05:36 C'est très intéressant ce mot "je ne sens pas la colère",
05:38 cette phrase "je ne sens pas la colère",
05:40 car c'est très précisément cette phrase-là
05:41 qu'il avait dite également six mois avant
05:44 que les gilets jaunes ne déboulent sur les Champs-Élysées.
05:46 Il avait fait un tour de France et il avait dit
05:48 "je ne sens pas la colère".
05:49 Et la colère a été venue évidemment six mois plus tard,
05:52 avec les conséquences que l'on sait.
05:53 Je ne veux pas faire une théorie de cet aveuglement-là,
05:57 mais si les mêmes causes produisent les mêmes effets,
05:59 c'est-à-dire que si le déni produit la révolte,
06:02 ça peut annoncer le pire.
06:03 Alors est-ce que la révolte sera symbolisée mardi par ce mardi noir,
06:08 ce que l'on annonce comme étant un mardi noir ?
06:10 Ça, je n'en sais rien, parce que, encore une fois,
06:13 là du coup j'ai un doute sur la mobilisation,
06:16 pour les raisons que je vous ai dites, sur la seule retraite,
06:19 car il me semble que la retraite n'est pas du tout le sujet
06:21 qui passionne le plus les Français,
06:23 même si c'est un sujet naturellement qui révèle
06:25 l'incapacité des pouvoirs publics à comprendre naturellement
06:28 la difficulté à vivre des Français.
06:30 Mais je trouve que l'OPA qui est faite par le progressisme
06:33 et les syndicats, très singulièrement, sur cette révolte organisée,
06:36 est une OPA qui, d'abord, éjecte toute une partie
06:39 d'une autre population, puisque le Rassemblement national
06:41 est indésirable dans ses grands défilés,
06:43 alors que le Rassemblement national, malgré tout,
06:45 représente cette part d'une France qui, justement,
06:48 ne se reconnaît plus dans ce pouvoir politique
06:50 ni dans ce pouvoir syndical.
06:52 Donc je ne suis pas sûr que ce soit effectivement
06:54 les syndicats qui vont réussir à mobiliser la France,
06:57 mais en tout cas, la France, en effet, est maintenant
07:00 sur les starting blocks, si je puis dire,
07:02 et elle est prête, bien sûr, à faire comprendre à l'État
07:04 que l'État doit descendre le plus urgemment de son nuage
07:08 et de comprendre comment vivent les gens.
07:10 Or, je ne suis pas sûr que ce message-là soit entendu,
07:12 en tout cas, de la part d'Emmanuel Macron.
07:14 Gabriel Cluzel, on dit souvent que c'est un président jupitérien,
07:17 mais à force d'être haut, très haut, finalement,
07:19 il n'a plus de contact avec les Français, c'est ça qu'il faut comprendre ?
07:21 Je ne sais pas s'il cherche à comprendre les Français,
07:23 très honnêtement. Je pense qu'il cherche à les contenir.
07:26 Il me semble assez clair qu'Emmanuel Macron se sent à l'étroit
07:30 dans son costume de président de la République.
07:32 On voit bien qu'il n'est jamais plus au fait de sa forme
07:36 que quand, par exemple, il s'adresse à l'Europe.
07:38 C'est important pour lui de représenter l'Europe.
07:40 Mais la France, c'est un peu les bouseux, vous voyez.
07:42 Vous vous souvenez de cette chanson, on dirait que ça gêne de marcher dans la boue.
07:44 C'est un petit peu, c'est plus le loir et le cher, c'est la France.
07:46 La France, c'est un pays qui n'est pas à la hauteur de ce Jupiter dont vous parlez.
07:52 Moi, j'ai été très frappée de sa visite au Salon d'agriculture.
07:55 Il s'adressait au petit matin, à la France des travailleurs,
08:01 enfin de ceux qui travaillent tôt le matin, encore une fois.
08:04 Et il leur disait, vous allez voir, on va faire un petit geste pour le diesel.
08:08 On aurait dit une dame patronesse au 19e, on se serait cru dans un roman de Zola
08:12 qui ouvrait son petit réticule pour jeter quelques pièces à ses œuvres.
08:16 Et ça m'a énormément frappée.
08:18 Honnêtement, ce qui lui manque fortement, et je crois que ça inquiète sourdement les Français,
08:23 c'est une vision.
08:25 Alors pour sa défense, il n'est pas le seul.
08:27 Il a un héritage de politiques qui l'ont précédé, de gouvernants en France
08:34 qui n'ont pas eu de vision, qui ont marché à la godille et aux doigts mouillés.
08:38 C'est d'ailleurs l'expression qui a été utilisée par un ancien patron d'ODF à propos du nucléaire.
08:43 Et de suite, il continue, vous voyez, on voudrait un pilote dans l'avion,
08:46 on a un steward, une hôtesse de l'air, qui essaie d'aménager notre confort pendant la chute.
08:52 Mais ce n'est pas vraiment ça qu'on voudrait, c'est vraiment une vision.
08:55 Et en cela, je pense qu'il est extrêmement inquiétant.
08:57 Alors vous parliez des retraites, moi je trouve qu'il y a un angle qui a été absolument occulté.
09:01 Ça repose sur un truisme, c'est que pour avoir envie de ne pas travailler trop longtemps, il faut travailler.
09:10 Et finalement, c'est toujours sur les mêmes vaches salées, les mêmes bonnes poires qu'on tape.
09:15 Et c'est les Français qui travaillent et qui se disent, mais en même temps, il y a de la fraude sociale,
09:19 il y a des gens qui profitent du système, des assistés, pourquoi encore nous ?
09:22 Et je crois que ce sujet-là est vraiment l'angle mort d'Emmanuel Macron.
09:25 Le gouvernement promet quand même un projet de loi sur l'immigration.
09:28 Ça veut dire, Yvan, qu'il entend certaines inquiétudes.
09:31 Le sujet de l'immigration, s'il avait à illustrer la déconnexion des élites, on prendrait le sujet de l'immigration.
09:38 Encore dans le monde, très récemment, il y avait une pétition signée par 400 scientifiques,
09:44 pour ne pas se présenter comme étant scientifiques, qui assurait qu'il n'y avait pas de submersion migratoire
09:52 et donc que ce que l'on voyait n'était pas ce que l'on voyait et que l'on était un petit peu des sortes d'abrutis
09:58 à se laisser emballer par des propos complotistes, parce que c'était un petit peu ça ce que voulait dire cette pétition-là.
10:05 Et donc, on voit qu'Emmanuel Macron est dans cette filiation.
10:09 Alors certes, son projet de loi qui va être discuté très prochainement,
10:14 sur certains points, va faire en sorte qu'il y aura des délais raccourcis, etc.
10:19 et donc que cela pourra améliorer à la marge, très à la marge, l'efficacité peut-être des retours aux frontières,
10:24 encore je n'en suis pas si sûr, mais enfin, on connaît maintenant le projet.
10:27 Il consiste effectivement à faire en sorte de régulariser des clandestins qui répondent à des emplois sous tension.
10:33 Eh bien, Macron n'ira jamais beaucoup plus loin, n'ira jamais plus loin que ceci-là,
10:38 parce que Macron s'est plié à l'aude à l'immigration.
10:42 Il ne faut pas oublier que Macron est celui qui a signé le pacte de Marrakech en 2019.
10:49 Et le pacte de Marrakech en 2019 était précisément pour faire comprendre que l'immigration de peuplement
10:54 était une immigration nécessaire à la vieille Europe et qu'il y avait à la limite plus de différences à faire
10:59 entre le citoyen et l'étranger. Je vous en donne quelques phrases qui ont été signées par Emmanuel Macron.
11:05 Nous reconnaissons qu'à l'heure de la mondialisation, les migrations sont facteurs de prospérité, d'innovation
11:10 et de développement durable. Il faut optimiser ces effets positifs et donner aux migrants
11:14 les moyens de devenir des membres à part entière de nos sociétés.
11:16 Donc il s'est engagé sur ce pacte-là, même si on dit que ce pacte n'engage rien.
11:21 Si, ce pacte engage moralement, naturellement.
11:24 Et de notre part, s'il y avait un autre élément à donner pour montrer qu'Emmanuel Macron s'est converti
11:29 à l'immigrationnisme naturellement et que son projet de loi est un projet de loi qui va feindre une rigueur,
11:34 c'est qu'il l'a nommé ces jours derniers. Et je l'avais d'ailleurs annoncé dans la précédente émission,
11:40 M. Thuot, au Conseil d'État, à la section intérieure du Conseil d'État.
11:45 C'est-à-dire que M. Thuot sera celui du Conseil d'État qui aura à gérer les grandes questions d'immigration.
11:50 Or, M. Thuot a été connu en 2013 pour avoir signé le rapport éponyme, le rapport Thuot,
11:56 qui faisait l'éloge de l'inclusion. L'éloge de l'inclusion, ça veut dire l'éloge de la société multiculturelle.
12:01 C'est-à-dire l'éloge d'une société qui abandonne tous les processus d'assimilation,
12:05 mais également les processus d'intégration, et au profit d'une société métissée,
12:10 d'une société qui ne ferait plus de différence non plus entre les étrangers et les citoyens,
12:14 et avec des phrases du genre "rejetant la célébration du passé révolu d'une France chevrotante
12:22 et confie dans des traditions imaginaires", ou "moquant la frénétique invocation du drapeau français", etc.
12:32 Donc, on voit bien quelle est l'idéologie qui imprègne, en tout cas, le pouvoir en place,
12:39 et Emmanuel Macron, par ses signatures et par ses nominations.
12:42 Et donc, je ne crois pas un quart de seconde, naturellement, que ce projet de loi sur l'immigration
12:48 changera quoi que ce soit à sa politique, naturellement.
12:52 Donc, encore une fois, alors que l'immigration est vraiment le point d'ancrage d'une grande partie
12:57 de l'angoisse existentielle des Français, on voit bien que le président de la République
13:02 t'en accueure et qu'il voit dans cette angoisse-là simplement des sentiments populistes
13:06 ou des sentiments nauséabonds qui n'ont pas lieu d'être corrigés.
13:09 Et sur l'insécurité ?
13:10 Sur l'insécurité, c'est la même chose. On pourrait également faire la même démonstration.
13:15 C'est-à-dire qu'en effet, sur l'insécurité, il y a un discours qui est de reconnaître
13:19 qu'il y a maintenant une insécurité. Darmanin prend quelques mesures sur le terrain
13:24 pour faire en sorte de montrer qu'il y a une insécurité. Il a même fait le lien
13:28 entre l'insécurité et l'immigration. Il y a encore quelques temps, il disait
13:33 "je suis à son milieu de faire le lien entre l'immigration et l'insécurité".
13:36 Mais on voit que là aussi, le pouvoir a du mal à se confronter aux réalités.
13:40 On a vu par exemple qu'à Nantes, l'insécurité est telle aujourd'hui.
13:43 Nantes qui est une ville qui a été saccagée précisément par une politique d'immigration
13:48 menée par notamment Jean-Marc Ayrault depuis les années 90.
13:53 Et on a vu qu'il y avait deux bonnes sœurs qui également devaient quitter leur église.
13:57 Ça se passe à Sainte-Croix dans le quartier du Bouffet parce qu'elles ne peuvent plus
14:00 répondre à elles seules à une insécurité qui devient insupportable à tous les rivrats
14:06 et maintenant qui prend pour cible une église catholique.
14:10 Donc on voit bien que ce problème de l'insécurité est un problème majeur.
14:16 Or, qu'est-ce que l'on apprend aujourd'hui ?
14:18 Enfin, c'est ce que l'on apprend. Le président de la République lui-même
14:22 a choisi de faire de la Seine-Saint-Denis qui est vraiment le terreau même de l'insécurité.
14:26 La Seine-Saint-Denis c'est 130 nationalités, 600 000 étrangers, 37 agressions par jour.
14:33 Et c'est en Seine-Saint-Denis que Macron a comparé à la Californie la mer en moins.
14:38 C'est en Seine-Saint-Denis que les Jeux olympiques, les prochains olympiques
14:42 seront accueillis, en tout cas à travers un village olympique avec 17 000 sportifs
14:49 notamment et avec une partie des prestations sportives qui seront mises.
14:55 Donc, dans ce terreau de l'insécurité où on a vu que lors de la coupe...
15:00 La finale de la Ligue des champions.
15:02 La Ligue des champions, je ne suis pas très fort en foot.
15:04 En mai dernier, le Stade de France avait été pris pour cible par des voyous des cités de Seine-Saint-Denis.
15:12 Et Darmanin n'avait pas voulu commenter ces faits-là qui étaient visibles à l'œil nu.
15:16 Il avait accusé les supporters espagnols et anglais, on se souvient de ce scandale-là,
15:20 donc avec un déni officiel.
15:22 C'est donc dans ce terreau de l'insécurité qu'Emmanuel Macron a choisi d'implanter la France
15:29 comme symbole d'une sécurité avec une perspective d'une tolérance zéro, d'une insécurité zéro
15:35 qui, de la part de tous les responsables que vous interrogez, paraît inatteignable.
15:41 Je vais simplement citer Patrick Caram, qui est le vice-président de la région Île-de-France
15:46 et qui disait dans le Figaro très récemment que les bandes et les vendeurs de drogue
15:49 vont revenir en force et que l'on risque des vagues d'agression
15:52 avec précisément cet étalement de richesses qui sera le lot de cette ouverture,
15:59 naturellement, à un spectacle mondial qui attirera des milliards de téléspectateurs.
16:05 Donc je pense que là encore, l'aveuglement est tel,
16:08 et là c'est du coup l'aveuglement du président de la République devient terriblement dangereux
16:12 parce que cela va faire courir des risques non seulement à tous les policiers
16:16 qui seront naturellement mobilisés, mais également à tous les supporters
16:19 qui auront à se confronter à une société en ébullition en Seine-Saint-Denis
16:23 parce que cette société de Seine-Saint-Denis, en effet, est une société
16:26 qui rejette, pour une partie d'entre elles en tout cas, l'autorité de l'État.
16:29 Autre thématique, et là vous voulez qu'on parle du camp du bien.
16:34 Est-il toujours exemplaire ?
16:35 Et vous prenez l'exemple de l'ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot,
16:39 qui a vu dans l'affaire Palmade une haine des riches.
16:42 Est-ce que vous partagez ce point de vue ?
16:44 Écoutez, j'ai pris cet exemple parce que j'ai trouvé que Roselyne Bachelot
16:49 se caricaturait dans le fond dans son rôle de bourgeoise progressiste
16:54 méprisant le petit peuple.
16:56 C'était vraiment une sorte de Madame Verdurin et j'ai trouvé que cela reflétait assez bien
17:01 quelle était cette gauche morale, moralisatrice, cette gauche du camp du bien
17:04 qui se réfugie dans la caste et qui se bouche le nez au point même
17:10 et qui désigne tous ceux qui protestent comme étant des populistes, voire des racistes.
17:15 Parce qu'elle a dit également que ceux-là qui avaient protesté contre l'attitude de Palmade
17:20 étaient également des racistes parce que deux de ses amis portaient des prénoms
17:25 visiblement non français.
17:26 Donc c'est elle qui en a déduit que les critiques qui pouvaient être faites
17:31 sur ce petit groupe-là étaient visées, et la condition de riche de Palmade
17:37 est effectivement était issue d'anti-racisme.
17:39 Donc on voit qu'il y a eu une incapacité de la part de Madame Bachelot
17:43 mais plus généralement de la part du camp du bien à comprendre
17:46 quelle était la grande indignation de cette France qui a découvert
17:50 non pas que Palmade était riche, je pense que les Français se foutent éperminement
17:53 de savoir si Palmade était riche ou pas, mais de savoir qu'il y avait toute une famille
17:57 qui avait été bousillée par le comportement complètement irrationnel
18:02 de cet humoriste qui faisait partie lui aussi du camp du bien,
18:06 c'est-à-dire de ce camp qui donne des leçons à la terre entière
18:09 et dont on s'aperçoit quand on gratte un peu qu'ils vivent des vies
18:13 qui leur appartiennent naturellement, mais avec une sorte d'omerta
18:16 et avec une sorte de protection, si je puis dire, à laquelle Madame Bachelot
18:24 a participé afin de ne pas aller au-delà des critiques admissibles sans doute
18:29 à ses yeux sur le comportement de Pierre Palmade, alors que naturellement
18:34 le comportement de Pierre Palmade méritait toutes ces indignations-là.
18:37 Donc je trouve que ça a été effectivement très révélateur de cette grande hypocrisie
18:40 du camp du bien, de ces faux gentils qui donnent des leçons à la terre entière.
18:46 Vous voyez Papandyaï par exemple également qui met ses enfants dans des écoles privées
18:51 très chères alors qu'il prône l'ouverture de l'école républicaine à la diversité, etc.
18:57 Donc on pourrait faire l'inventaire de toute cette grande hypocrisie
19:00 et cela me paraît effectivement narrant.
19:03 Gabriel Cluzel, sur ce camp du bien, est-ce que vous aussi vous considérez
19:07 que c'est une tromperie ?
19:09 Évidemment, alors reprenons l'affaire Palmade, c'est quand même hallucinant
19:13 que de dénier le droit aux Français de s'émouvoir des turpitudes d'un individu
19:21 qui a conduit à la mort d'un bébé in utero, enfin pardon, mais ce n'est pas la haine du riche,
19:25 c'est simplement une indignation tout à fait légitime et s'ils s'en sont indignés,
19:31 c'est parce que ça leur a semblé assez révélateur d'un climat
19:34 et au lieu d'analyser ce climat et de se demander ce qui ne va pas dans notre société,
19:38 eh bien tout de suite on a dit "ah oui, soit ils étaient racistes, soit c'était la haine du riche".
19:43 C'est quand même assez gonflé, je crois au contraire qu'il faudrait être très vigilant
19:47 sur les signaux que nous envoie cette indignation.
19:50 Je vous renvoie au film "Que la fête commence", un très vieux film avec Jean Rochefort
19:54 où on voit juste avant la révolution toute une société dépravée,
20:01 notamment Jean Rochefort sur la fin part avec son carrosse
20:04 et tue dans une charrette de foin un petit enfant
20:08 et on voit la soeur du petit enfant qui met le feu à cette charrette
20:11 et ce sont les prémices de la révolution.
20:13 Je crois qu'il faut faire attention à tous ces signaux
20:15 et le camp du bien il est tellement imbu de lui,
20:17 tellement persuadé qu'il a raison, tellement persuadé qu'il est le bien,
20:20 qu'il ne voit pas tous ces signaux, il n'a pas l'humilité d'analyser tout cela
20:24 et ça me paraît en ce sens extrêmement dangereux.
20:27 Et le camp du bien peut tout s'autoriser.
20:29 Moi j'ai été très frappée de voir qu'aujourd'hui par exemple,
20:32 je crois que c'était aujourd'hui, il y a une tribune dans le JDD
20:35 pour soutenir Adèle Haenel qui est l'actrice,
20:39 qui a tenu des propos quand même assez hallucinants.
20:42 Moi je n'ai pas l'habitude de défendre outrageusement ce gouvernement,
20:45 mais enfin dire que le gouvernement est composé de violeurs
20:48 et que c'est même un objet du casting,
20:51 enfin c'est un des points qui sert au casting,
20:56 c'est quand même proprement hallucinant.
20:58 Dans le cadre d'une université, celle de Paris 8,
21:00 le ministre de l'enseignement n'a pas réagi,
21:03 la direction de Paris 8 n'a pas réagi.
21:06 Aujourd'hui cette actrice a toute une tribune de gens
21:10 qui viennent la soutenir comme Annie Ernaux
21:14 et autres célébrités, du même à Cabi,
21:16 et c'est proprement hallucinant.
21:18 Le camp du bien a toujours raison,
21:20 jamais il n'est dans l'outrance,
21:22 jamais il ne présente d'excuses,
21:24 c'est quand même assez confondant.
21:26 Je vous en veux parce que je n'avais pas vu ni lu cette tribune
21:29 et j'aurais pu commencer avec cet après-midi.
21:31 Yvan Rioufol, il peut quand même y avoir des gens sincères dans ce...
21:34 Bien sûr il y a des gens sincères,
21:36 mais effectivement il y a quand même parfois des salopards.
21:39 Très rapidement parce que je vois qu'on a...
21:41 Allez-y, on prendra une minute de plus.
21:43 Très bien. Dans la presse, très récemment,
21:46 la presse a révélé deux scandales de la charity business,
21:49 c'est-à-dire effectivement de ce business qui est fait sur les bons sentiments.
21:52 Les bons sentiments c'est parfait,
21:53 mais on ne fait pas de bons sentiments ni en littérature,
21:55 ni en politique, ni même dans les affaires.
21:57 Et là nous avons appris par exemple qu'il y a l'association Equalis
22:00 qui vient en aide aux sans-abri et aux migrants,
22:03 qui a été épinglée pour sa gestion des fonds publics.
22:06 Elle reçoit 83 millions de subventions,
22:08 dont 14 millions pour l'accueil des demandeurs d'asile,
22:12 et on a appris qu'en 2020, son directeur,
22:14 qui a été licencié depuis,
22:15 percevait de plus de 200 000 euros par an,
22:19 bénéficiés naturellement d'un logement de fonction,
22:21 d'une voiture de fonction,
22:22 avait des frais de 5 000 euros par mois,
22:25 une carte de crédit,
22:27 et que cette association avait 29 directeurs avec voiture
22:30 et carte de crédit très généreuse,
22:32 et que l'autre association, l'association Viltaïs,
22:35 qui a été épinglée par la Cour des comptes de l'Allié,
22:38 Viltaïs s'est fait connaître parce que c'est elle
22:39 qui avait incité au repeuplement du village de Calac,
22:43 en Ile-et-Vilaine,
22:44 ce projet qui avait été refusé par les habitants eux-mêmes,
22:47 et on a appris que Viltaïs, elle,
22:50 avait un parc automobile de 136 voitures,
22:54 dont 7 BMW pour la direction et ses adjoints.
22:59 Et donc, voilà, c'est tout simplement pour vous dire
23:02 que cette artuferie devient absolument horripilante
23:05 et que parmi les nombreuses motivations,
23:07 les nombreuses causes qu'il y aurait à vouloir se révolter,
23:10 effectivement, de la situation actuelle,
23:12 la cause, effectivement, de l'hypocrisie
23:14 de ces donneurs de leçons en est une supplémentaire.
23:17 La publicité, on revient dans un instant,
23:19 on va parler du Covid, on est quasiment,
23:20 vous imaginez, c'était le 16 mars 2020,
23:22 si je ne m'abuse, le début du premier confinement,
23:25 trois ans quasiment jour pour jour,
23:27 donc là, on va faire le bilan avec M. Chaillot,
23:30 statisticien, auteur de Covid-19,
23:32 ce que révèlent les chiffres officiels.
23:34 A tout de suite sur CNews pour la suite de Face à Riofold.
23:37 La deuxième partie de Face à Riofold,
23:44 toujours avec Yvan Rioufold, bien sûr,
23:46 avec Gabriel Cluzel, nous a rejoints sur le plateau,
23:49 Pierre Chaillot, merci d'être avec nous,
23:51 Pierre Chaillot, vous êtes statisticien,
23:53 vous avez été formé à l'INSEE,
23:55 auteur de Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.
23:59 Pourquoi vous avez invité Pierre Chaillot,
24:01 cher Yvan Rioufold ?
24:02 – Quand j'ai reçu son livre, il y a deux mois,
24:06 et que je l'ai lu, j'ai trouvé que ses révélations
24:08 étaient vraiment étonnantes, et je me suis dit,
24:10 naturellement, que ça allait susciter un débat,
24:12 et je voulais attendre un peu pour voir,
24:14 pour trier un peu le bon grain de livret.
24:20 Et j'ai été stupéfait de voir qu'en fait,
24:22 c'est une véritable omerta qui s'est plaquée sur votre livre.
24:25 Alors certes, vous avez été invité sur CNews,
24:27 Pascal Praud vous a invité, vous avez été invité
24:29 sur une ou deux radios périphériques, si je puis dire,
24:34 mais je suis étonné de voir qu'une sorte de censure,
24:37 en tout cas la censure du silence, a accueilli votre livre,
24:39 alors que votre livre, celui d'un statisticien,
24:42 est de dire que cette crise du Covid a été très largement exagérée,
24:46 pour aller vite, et vous en donnez, vous en donnez les chiffres,
24:49 et vous expliquez, à partir du moment
24:52 où les chiffres ne trompent pas, vous donnez tous les chiffres,
24:54 et j'aurais pu penser que cette démonstration
24:58 aurait suscité ou des contradictions ou des dénégations,
25:03 mais en fait, vous n'avez rien, confirmez-le-moi,
25:05 vous n'avez rien eu de contradictoire dans les débats,
25:08 ni même de négation de ce que vous pouvez avancer.
25:13 Non, je n'ai absolument aucune remarque, aucune critique.
25:16 Il y a très récemment, L'Express qui a fini par se fendre d'un article
25:20 pour expliquer qu'il ne voulait pas parler de mon livre,
25:22 puisque c'était un livre forcément de complotistes,
25:25 puisqu'il ne disait pas la même chose que les autres,
25:27 et donc il expliquait que c'était la raison pour laquelle il ne fallait pas en parler.
25:30 L'Express avait lu votre livre, malgré tout ?
25:33 La journaliste de l'Express avait lu mon livre,
25:35 m'a envoyé une série de questions à lesquelles j'ai répondu dans le détail,
25:38 et n'a pas repris le moindre mot de mes réponses d'ailleurs,
25:40 donc je me suis permis d'une réponse qui a été publiée ensuite par François
25:43 pour montrer les réponses que j'avais faites à la journaliste,
25:45 et qui n'avaient pas été reprises.
25:47 Donc oui, c'est bien ça qui se passe, j'ai aucune contradiction de mes propos,
25:51 alors que pourtant le livre, ça fait maintenant six semaines
25:53 qu'il est dans le top des ventes, des livres les plus vendus en France
25:56 dans la catégorie des essais, publié d'ailleurs par l'Express,
25:59 donc pour la première fois depuis six semaines, commenter cet état de fait.
26:03 Et donc votre livre est en effet de démonter, si je puis dire,
26:06 le récit officiel qui était de dramatiser cette épidémie,
26:09 de dramatiser ses conséquences, et de dramatiser même les réponses
26:13 qui avaient été données par le président de la République lui-même,
26:16 avec une avalanche de milliards qui ont été déversées
26:19 afin d'éteindre la crainte des Français.
26:21 Et si l'on vous lit, on vous dit que tout ceci était inutile,
26:25 et donc vous nous dites que cette crise du Covid n'était pas aussi grave
26:29 qu'elle a été présentée.
26:31 Comment peut-on la mesurer ?
26:32 Quels sont les chiffres que vous avancez,
26:34 et qui pourraient être contestés, qui ne le sont pas ?
26:37 Comme tout ce qu'il y a dans mon livre, ce sont les chiffres officiels,
26:41 et ça utilise les rapports officiels, donc c'est difficile de contester,
26:43 puisque tout est sourcé, ce sont les méthodes habituelles.
26:46 Donc si on veut pouvoir dire qu'il y a une épidémie grave
26:49 et qu'il s'est passé quelque chose, il faut qu'il y ait des morts.
26:51 Ça c'est la première chose normalement à regarder.
26:53 Il se trouve que quand on télécharge les chiffres officiels de décès
26:57 et que l'on fait les calculs habituels,
26:59 on se rend compte qu'il n'y a des cas tombent nulle part,
27:01 ni en France, ni en Europe, ni nulle part au Nouveau-Brunswick.
27:03 On annonce quand même 150 000 morts en France durant cette épidémie.
27:07 Alors ça c'est autre chose, c'est un deuxième point,
27:09 c'est-à-dire qu'a-t-on compté comme étant des morts Covid ?
27:12 Ça c'est autre chose.
27:13 Mais on peut compter tous les morts Covid qu'on veut,
27:15 si on veut dire qu'il s'est passé quelque chose de nouveau,
27:17 il faut qu'il y ait plus de morts que d'habitude et de manière significative.
27:20 Et ça n'est pas le cas.
27:21 Ce qui a été fait, c'est qu'on a comparé les décès qu'il y a eu en 2020
27:25 avec ceux de l'année précédente sans prendre de précautions,
27:27 alors que tous les ans en France, le nombre de décès augmente
27:30 tout simplement parce que la population vieillit.
27:32 Il y a ce qu'on appelle les baby-boomers.
27:34 Donc ça fait dix ans que quasiment tous les ans,
27:36 on bat le record du nombre de décès.
27:38 Et donc on ne fait pas ça, on ne compare jamais les décès d'une année sur l'autre
27:41 sans prendre en compte la population, la taille de la population et l'âge des gens.
27:44 Et donc il y a un calcul qui s'appelle le taux de mortalité standardisé par âge
27:48 qui est utilisé, c'est le calcul officiel que vous pouvez trouver sur l'OMS,
27:51 sur Eurostat, sur les Statistiques Statistiques Canada.
27:53 Et c'est comme ça que l'on compare les décès d'une année sur l'autre.
27:56 Et si on fait ça, on se rend compte qu'il n'y a pas de surmortalité.
27:58 - Et alors donc, cela donne combien de décès en plus, en moins, en 2020, en 2021, en 2022 ?
28:03 - Eh bien, par exemple, en 2020, il y a exactement le même nombre de décès standardisé
28:06 que par rapport à l'année 2015. Il n'y en a pas plus.
28:08 Donc c'est-à-dire que si on se dit que l'année 2015, ce n'est pas le Moyen-Âge
28:11 et qu'il ne s'est pas passé une grande guerre en France,
28:13 il n'y a pas de surmortalité en France. C'est bien ce que je montre.
28:16 Et donc on ne compare pas l'année 2020 à une seule année.
28:20 Par exemple, en ne comparant que à l'année 2019, on regarde par rapport à un ensemble d'années
28:24 parce qu'il peut se passer des voies tésifères un peu rudes ou des canicules.
28:27 Et donc si on regarde de manière objective l'année 2020 dans son ensemble
28:31 avec des années précédentes, on se rend compte qu'il n'y a absolument rien d'alarmant en France en 2020
28:35 ni dans aucun des pays d'Europe sur lesquels on a des données.
28:38 Et ça, c'est le premier chapitre de mon livre.
28:40 Et je pense qu'il faut en terminer avec cette histoire où on fait croire aux gens
28:43 qu'il s'est passé une hécatombe quelque part.
28:45 Il ne s'est passé d'hécatombe nulle part où l'on dispose de données de décès.
28:48 Enfin, tous les pays du monde, si je puis dire, en tout cas une grande partie des pays du monde,
28:52 ont relaté cette grande panique universelle presque en disant que c'était un virus
28:58 qui tuait énormément de monde. Et on a vu même des scènes,
29:01 souvenez-vous en Italie au tout début du Covid, où l'on voyait malgré tout des corps
29:06 dans des couloirs d'hôpitaux. Donc on n'a pas rêvé d'avoir vu ces scènes-là.
29:14 On n'a pas rêvé, on les a vues à la télé.
29:16 Le deuxième chapitre de mon livre d'ailleurs s'intéresse à la saturation hospitalière.
29:20 Puisque moi, j'étais persuadé de ce que je voyais à la télé,
29:23 qu'il y avait bien une saturation hospitalière en France.
29:25 Et j'en étais persuadé jusqu'à avoir le rapport de l'ATIH,
29:27 qui est l'Agence technique de l'information hospitalière,
29:29 qui a sorti en octobre 2021 un rapport pour nous expliquer que sur l'année 2020,
29:33 le Covid-19, c'est 2% de l'activité hospitalière.
29:36 Ce sont les chiffres officiels. 2%. Je me souviens qu'on avait effectivement donné ce chiffre.
29:40 Et que pendant les périodes de confinement, on a les caméras qui se déplacent
29:43 pour nous montrer justement les hôpitaux qui sont saturés.
29:46 Les hôpitaux sont à moitié vides. Les hôpitaux sont à 50% vides.
29:50 Ce qui s'est passé, c'est que...
29:52 Je vous interromps là. On se souvient des images où l'on voyait des trains affrétés
29:56 afin de faire venir des malades dans d'autres départements, etc.
29:59 Parce que les hôpitaux étaient soi-disant saturés sur place.
30:03 Vous nous dites que ce théâtre-là était un théâtre faux
30:06 et qu'il n'y avait pas la saturation qui était avancée par les pouvoirs publics.
30:11 C'est ce que vous nous dites.
30:12 Si on met dans son contexte, il se trouve que ça fait maintenant plus de 20 ans
30:17 que la politique de l'État, c'est quand même de baisser le nombre de lits à l'hôpital.
30:20 Et que de manière assez régulière, quand il y a des hivers un peu rudes,
30:23 il y a des hôpitaux qui sont saturés pendant les périodes dites épidémiques,
30:26 quand il fait un peu froid. Ça, c'est classique.
30:28 D'ailleurs, je vous rappelle que quand on est en 2020,
30:31 ça fait presque un an qu'on a des services d'urgence un peu partout en France
30:34 qui sont en grève parce qu'ils manquent de moyens
30:35 et qu'ils n'arrivent pas à se venir aux besoins des malades en permanence
30:39 et des malades d'infection respiratoire, notamment pendant les périodes épidémiques.
30:42 Donc il ne se passe rien de nouveau.
30:43 Donc l'hôpital est saturé en permanence en France parce que c'est la stratégie,
30:47 c'est une stratégie financière qui a été mise en place,
30:49 où il s'agit de ne pas perdre d'argent,
30:51 c'est-à-dire d'avoir en permanence des lits qui soient à 100% occupés par des malades.
30:55 Donc quand il y a des tensions, fatalement, ça déborde
30:59 et c'est en permanence qu'on envoie des malades ailleurs.
31:01 Donc ça, c'est un classique.
31:03 Ce qui s'est passé en début de cette histoire,
31:05 c'est qu'on a mis en février le plan OrsanREB qui a été mis en place
31:08 et qui a dit qu'en France, il va y avoir une épidémie très grave, COVID-19,
31:12 et il n'y a que 38 hôpitaux qui seront habilités à recevoir du COVID.
31:15 En France, il y a 1500 établissements hospitaliers,
31:17 en France, il y a 3 millions et une personnes
31:19 qui ont des problèmes respiratoires chroniques en permanence.
31:21 Si on commence à leur faire peur, à tous ces gens-là,
31:23 et qu'on leur dit qu'il y a une épidémie grave qui arrive,
31:25 et qu'on concentre une maladie mal connue
31:29 sur laquelle les symptômes peuvent être tout et n'importe quoi
31:31 sur seulement 35 hôpitaux, c'est normal qu'on fasse de la saturation.
31:33 D'accord.
31:34 Ça a tellement saturé qu'au bout d'une semaine, ils ont abandonné
31:36 parce que tout était saturé dans ces hôpitaux-là.
31:38 Ils en sont passés à 108.
31:39 Et puis après, on est passé à tous les hôpitaux en France,
31:41 mais en disant qu'il fallait mettre dans des couloirs spéciaux les gens.
31:43 Donc ce qu'on apprend avec le rapport de l'IATIH,
31:45 qui n'a jamais eu de saturation hospitalière au niveau français,
31:47 absolument à aucun moment, et même à aucun niveau régional.
31:50 En revanche, il y a pu y avoir des saturations particulières
31:53 liées au protocole qui a été mis en place.
31:55 Mais ça, c'est très différent.
31:56 Donc ce n'est pas un problème d'un virus qui est plus grave que d'habitude,
31:59 c'est un problème d'organisation où les gens paniquent.
32:01 Gabrielle Cuisel.
32:02 Vous nous développez une explication franco-française,
32:06 mais il se trouve que le problème du Covid,
32:08 il va au-delà de nos frontières, on l'a bien vu,
32:10 il est international.
32:11 Alors pourquoi tous les pays auraient réagi collectivement de la même façon,
32:16 avec du reste des bords politiques divers et variés ?
32:20 Il y a quand même eu cette réaction commune face à cette épidémie.
32:25 L'explication ne peut pas être seulement franco-française.
32:27 Non.
32:28 Alors il y a eu des pays qui ont réagi de manière différente,
32:30 les uns avec les autres.
32:31 Et d'ailleurs, on le voit sur ces périodes-là,
32:33 dans les pays qui ont paniqué,
32:34 on a tendance à avoir des bosses de mortalité plus importantes
32:36 que dans les pays qui ne font rien.
32:38 Et on a des pays qui nous sont voisins,
32:40 comme l'Allemagne,
32:41 qui ne fait pas de confinement du tout pendant la période de mars-avril 2020,
32:44 qui ne réagit pas en lançant la panique,
32:46 qui réagit assez calmement
32:47 et qui n'a aucune bosse de mortalité sur la période,
32:49 tout simplement parce qu'elle n'abandonne pas les gens
32:51 en créant du n'importe quoi.
32:53 Et donc on peut bien se référer à nos voisins,
32:55 à ceux qui ont paniqué,
32:56 comme les Italiens,
32:57 notamment très précocement,
32:59 et qui ont en effet confiné les gens,
33:00 qui ont dit que c'était une maladie grave
33:01 et qui se sont mis à faire un peu n'importe quoi,
33:04 aux Français, aux Belges.
33:06 Mais il y a d'autres contre-exemples,
33:07 comme notamment l'Allemagne et la Norvège,
33:08 qui n'ont pas fait de ça du tout
33:09 et qui ont des résultats bien meilleurs que nous.
33:11 - Mais d'où est venue...
33:12 Est-ce que vous avez pu remonter la filière,
33:14 si je puis dire,
33:15 de cette fabrique de la peur ?
33:16 D'où est venue initialement cette panique-là ?
33:18 Qui l'a insufflée au départ ?
33:20 - Dans mon livre, je parle notamment de...
33:23 Je me remets en question l'histoire initiale
33:25 avec le virus chinois qui est retrouvé en Chine.
33:28 Si on repart dans les chiffres dans l'ordre,
33:30 ce qui s'est passé,
33:31 on a d'abord une quarantaine de malades en Chine
33:33 qui souffre d'une infection respiratoire
33:36 qui est dite atypique.
33:38 On est sur une pneumopathie,
33:39 on est à Wuhan,
33:40 ce qui est un des territoires du monde
33:41 qui est le plus pollué.
33:42 À un moment, il fait très froid,
33:44 c'est-à-dire un moment où il y a le plus de particules fines,
33:46 des gens qui respirent mal.
33:47 Et il se trouve qu'on se met à se paniquer à ce moment-là
33:49 pour 40 malades,
33:50 ce qui est assez étrange.
33:51 Et la seule explication qui se trouve
33:54 sur quelque chose qui est pourtant,
33:55 à cet endroit-là, parfaitement habituel,
33:57 c'est de dire que c'est un nouveau méchant virus qui arrive.
33:59 Et dans ces cas-là,
34:00 et là, on lance la batterie des laboratoires
34:02 qui se mettent à étudier ce qu'il y a dans les poumons des malades
34:04 et qui finissent par,
34:05 par diverses techniques,
34:07 trouver une séquence en disant
34:08 voici un nouveau SARS
34:10 et c'est ça qui va lancer la panique mondiale.
34:12 Et l'OMS,
34:13 dès que la séquence du prétendu virus
34:16 qui a l'air de correspondre à ce qu'on est en train de dire est lancée,
34:18 il y a l'OMS qui lance une panique en disant
34:20 regardez, c'est un nouveau virus,
34:21 on va l'appeler SARS-CoV-2,
34:22 qui ressemble au SARS-1.
34:24 Et donc c'est de là que démarre la panique,
34:26 exactement comme ça s'est passé pour H1N1 il y a 10 ans
34:30 où sur certaines traces et certaines annonces de l'OMS et de laboratoires,
34:34 on dit qu'il va y avoir une pandémie mondiale
34:36 sur la base d'un virus, cette fois-ci, grippal.
34:38 Cette fois-ci, c'est un coronavirus.
34:39 Mais c'est une panique de bonne foi
34:41 ou est-ce que dès le départ,
34:42 il y avait une volonté de désinformer dans le faux
34:44 ou en tout cas d'instiller une peur artificielle
34:47 afin de terroriser une partie de la population,
34:50 ce qui a été fait d'ailleurs ?
34:51 Alors ça, on dit en statistique,
34:52 les faits n'expliquent pas les causes.
34:53 La seule chose que je peux dire,
34:54 c'est qu'en tout cas,
34:55 ceux qui ont mis le plus d'huile sur le feu sur la panique,
34:58 ce sont ceux qui ont été les plus gagnants au final,
35:00 à savoir les laboratoires pharmaceutiques,
35:02 les politiques évidemment,
35:04 ont tout intérêt à ce que la population soit dans un état
35:07 de sidération et de peur
35:08 de façon à se rendre le plus indispensable possible.
35:10 C'est assez vieux comme le monde,
35:11 le fait d'avoir des crises de façon à se rendre indispensable.
35:14 Donc il y a une grande partie quand même des instigateurs
35:17 qui ont été gagnants de la crise.
35:18 Oui, pardon, Gabrielle.
35:21 Non, je m'étonne simplement si vos chiffres sont officiels,
35:24 comme vous le dites.
35:25 Pourquoi êtes-vous le seul à vous en saisir ?
35:27 Et pourquoi d'autres que vous ne le font pas ?
35:30 On ne va pas imaginer que vous soyez le seul chevalier blanc
35:34 à faire cela.
35:35 Non, il y a énormément de scientifiques.
35:38 D'ailleurs, je n'écris pas tout seul le livre.
35:40 On est une dizaine à participer au livre,
35:42 à étudier les chiffres et arriver aux mêmes conclusions.
35:44 Et il y a tout un tas de scientifiques
35:45 avec qui j'ai travaillé, internationaux d'ailleurs,
35:47 qui sont arrivés aux mêmes conclusions dans leur pays.
35:50 Il y a une différence entre dire que je suis seul
35:52 ou bien plutôt que je suis le premier
35:54 à qui on pose la question sur une antenne.
35:55 Mais il y a de nombreuses personnes, en tout cas.
35:57 Pour que je comprenne bien, vous êtes en train de nous dire
36:00 que le plan anti-Covid qui a été décidé par le gouvernement,
36:04 par Emmanuel Macron,
36:05 afin de pallier les manques à gagner du confinement,
36:08 est un plan qui a coûté des milliards aux Français,
36:12 est un plan qui était inutile,
36:14 en fonction des données que vous nous proposez.
36:16 Il était inutile sur le plan de la santé,
36:18 il était certainement utile sur un plan politique.
36:20 C'est-à-dire qu'il y avait une crise qui était politique,
36:22 avec des gens qui paniquaient,
36:24 beaucoup de gens qui réclamaient le fait de se faire protéger.
36:27 Et le gouvernement a répondu à cette crise-là.
36:29 Mais ça n'a rien à voir avec quelque chose de sanitaire.
36:31 Et quand on regarde les chiffres à postériori,
36:33 sur le nombre de morts, sur le nombre de malades,
36:35 là on se rend compte que non, la crise était beaucoup plus...
36:37 En tout cas, elle est invisible statistiquement.
36:39 Permettez-moi de vous prêter juste...
36:41 Oui, pardon.
36:42 Puisque vous avez parlé des chiffres, par exemple.
36:44 Vraiment, en toute transparence,
36:45 quand vous regardez l'INSEE 2020,
36:47 une hausse des décès inédites depuis 1970.
36:50 En raison de l'épidémie de Covid,
36:51 la mortalité a été exceptionnelle en 2020,
36:54 avec près de 669 000 décès,
36:56 toutes causes confondues,
36:57 soit 56 000 décès de plus qu'en 2019,
37:00 plus 9 %.
37:01 Ça, vous contredisez l'analyse et l'appréciation de l'INSEE, c'est ça ?
37:06 Ce sont, j'utilise exactement les mêmes chiffres.
37:08 Ce que ne fait pas l'INSEE dans cet article-là,
37:11 c'est de prendre en considération l'augmentation de l'âge des gens
37:14 et le fait que les baby-boomers arrivent à des âges auxquels on décède.
37:17 Et ils ne font que la comparaison que par rapport à 2019
37:20 et en chiffres bruts, là où, je vous le redis,
37:22 il faut regarder la taille de la population et l'âge des gens
37:25 avant de dire s'il s'est passé quelque chose.
37:27 Et en l'occurrence, le taux de mortalité standardisé 2020,
37:30 je le redis, c'est le même qu'année de 2015.
37:32 Vous avez entendu parler de l'espérance de vie,
37:34 qui est un autre calcul de mortalité standardisée,
37:36 est la même en 2020 qu'en 2015,
37:37 c'est-à-dire qu'en 2020 et en 2015,
37:38 les Français sont morts exactement pareil.
37:42 À propos de la vaccination,
37:44 est-ce que vous avez des chiffres sur les effets indésirables
37:47 qui ont été causés par cette vaccination ?
37:49 Est-ce qu'il est possible d'avoir une évaluation de ces effets-là ?
37:52 Et est-ce que même il est possible d'avoir peut-être une évaluation
37:54 des morts qui auraient été causées éventuellement par cette vaccination ?
37:59 Ça, c'est extrêmement difficile.
38:00 Dans le livre, je passe un certain temps
38:02 à regarder les évolutions de décès,
38:04 semaine après semaine, par tranche d'âge,
38:06 et je mets en face les nombres de vaccins
38:08 qui ont été distribués à ces populations-là,
38:10 partout en Europe, par tranche d'âge.
38:12 Et je remarque qu'il y a une corrélation
38:14 qui marche très bien entre des doses distribuées
38:16 et une surmortalité pour les tranches d'âge concernées.
38:19 Ça concerne des jeunes, mais aussi des anciens.
38:21 Et donc ça, c'est un indice.
38:22 C'est-à-dire que pendant qu'on vaccine des gens,
38:24 on a trop de morts sur les populations qu'on est en train de vacciner.
38:27 En parallèle de ça, on a aussi une pharmacovigilance,
38:30 c'est-à-dire des gens qui déclarent des effets indésirables graves
38:33 auprès des autorités, et même avec des décès.
38:35 Des gens qui déclarent des décès.
38:37 Donc ça, on ne peut jamais savoir
38:38 si c'est bien le vaccin qui a tué la personne,
38:40 mais ça donne un indice.
38:41 Et selon l'industrie pharmaceutique,
38:43 il n'y a que 10% maximum des effets indésirables qui sont déclarés.
38:47 Donc il faudrait multiplier chiffre par 10.
38:49 Donc on a une pharmacovigilance qui est extrêmement grave,
38:51 extrêmement importante, et qui est un record jamais connu.
38:53 Au moment où on vaccine des gens...
38:55 Tout est pharmacovigilance, c'est-à-dire que tous les effets indésirables
38:59 sont bien mesurés et sont bien répertoriés dans cette pharmacovigilance.
39:02 Il n'y a pas de dissimulation, il n'y a pas de déni.
39:05 C'est une pharmacovigilance passive.
39:07 Je ne sais pas si vous connaissez des gens qui ont eu des effets indésirables,
39:09 mais il y en a très peu qui déclarent,
39:10 parce que c'est extrêmement fastidieux, ça prend deux heures,
39:12 et il n'y a jamais personne qui va voir les gens pour leur demander de déclarer.
39:15 Donc c'est une démarche qui est personnelle,
39:17 qui est extrêmement lourde et fastidieuse,
39:18 ce qui fait que quasiment personne ne le fait.
39:19 C'est pour ça que l'industrie pharmaceutique considère qu'il y a moins de 10% des effets...
39:24 Donc on ne peut pas savoir s'il y a eu des effets indésirables plus que la moyenne ?
39:28 Il faut considérer...
39:29 Là, ces vaccins-là sont un record d'effets indésirables,
39:32 si on les compare par rapport aux autres vaccins,
39:34 et on n'a jamais eu autant de déclarés.
39:35 Donc ça, il se passe bien quelque chose de spécifique.
39:37 Et a priori, même les chiffres qui sont proposés,
39:40 l'industrie dit qu'il faudrait multiplier par 10.
39:42 Donc pendant qu'on vaccine les gens,
39:43 on a des records de pharmacovigilance avec des gens qui se plaignent
39:45 qu'ils ont des effets indésirables graves,
39:47 des morts qui remontent en pharmacovigilance post-vaccinaux.
39:50 Et on a sur ces périodes-là aussi des petites hausses de mortalité
39:53 décelables statistiquement des populations qu'on est en train de vacciner.
39:56 Donc ça, c'est un indice qu'il se passe quelque chose.
39:58 Ce sont des corrélations statistiques.
39:59 Ce que l'on demande, et on est plusieurs à le demander à l'État,
40:02 c'est de faire un grand bilan de tous les décès qui ont eu lieu depuis trois ans
40:06 et de regarder qui était vacciné, qui n'était pas vacciné dans ces statistiques-là.
40:10 Mais là, on ne le sait pas pour l'instant.
40:11 Ça, ils refusent de le communiquer.
40:13 On refuse de le communiquer ou on ne le sait pas ?
40:16 On pourrait le savoir.
40:17 Tout cela, c'est disponible dans des bases de données
40:20 auprès du ministère de la Santé qui s'appelle le SNDS.
40:21 On a fait une demande avec Laurent Toubiana auprès de l'ACADA
40:24 pour avoir accès à ces données qui nous a été refusées.
40:26 La ministre a refusé de nous les donner en disant dans la même phrase
40:29 qu'à la fois ces statistiques n'existaient pas
40:31 mais que tout le monde pouvait y excéder quand même.
40:32 Les deux choses sont fausses.
40:34 On demande à avoir ça de façon à vérifier deux choses.
40:37 Un, s'il y a une pandémie mortelle qui circule avec un vaccin sur-efficace,
40:41 normalement les vaccinés meurent moins que les non-vaccinés.
40:43 Ça, c'est la première chose à vérifier.
40:45 Si on trouve l'inverse, il se passe quelque chose.
40:47 La deuxième chose, c'est qu'il faut regarder s'il y a un lien ou non
40:49 entre la date de vaccination et la date de décès.
40:51 Si la vaccination, c'est sur-efficace, vous aurez autant de décès
40:55 le lendemain de la vaccination que trois jours après, une semaine ou un an après.
40:59 Donc, il faut regarder s'il y a une statistique.
41:01 Si vous voyez un lien statistique, c'est que vous avez un problème.
41:04 C'est-à-dire que les statistiques vous disent qu'il y a bien un lien
41:06 entre les deux événements.
41:07 A priori, il y a assez peu de chances qu'on meurt avant de se faire vacciner.
41:10 Donc, le lien serait plutôt un lien de causalité dans l'autre sens.
41:12 Ce que vous nous dites, c'est que vous laissez comprendre
41:15 que le gouvernement paierait dans le fond des données qu'il connaît
41:20 mais qu'il viendrait contredire le récit officiel qui a été le sien
41:23 de dire que les vaccins protégés étaient efficaces.
41:27 C'est ce que vous laissez entendre ?
41:28 Il est possible que personne n'ait absolument regardé
41:30 mais c'est quand même assez étonnant quand on vaccine,
41:32 en poussant très fort une grande partie de la population à le faire,
41:35 de ne se poser la question à aucun moment de savoir s'il y aurait un lien
41:39 entre le décès et la vaccination, sachant que ce sont des données accessibles
41:42 et que personne n'a absolument regardé.
41:44 Moi, ce qui m'étonne, c'est que ce que vous nous dites là,
41:48 je veux bien vous croire naturellement, je n'ai aucun élément pour vous contredire
41:51 mais si ces chiffres sont accessibles à ce point, pourquoi est-ce qu'en effet,
41:54 et je reprends la question de Gabriel, pourquoi vous êtes seul ou si peu
41:58 à les étaler et quand vous les étalez, vous êtes contredit par cette facilité
42:03 de dire que vous seriez complotiste.
42:05 Je voudrais comprendre le mécanisme de l'OMERTA, le mécanisme du déni
42:08 qui pour l'instant est assez désagréable dans une démocratie
42:12 parce qu'on a l'impression qu'on est incapable de débattre d'une donnée fondamentale
42:16 qui a bouleversé la vie des Français et également l'économie française.
42:20 Il y a des pays qui ont diffusé le statut vaccinal des décédés,
42:23 notamment l'Ecosse, et quand ils se sont rendus compte
42:25 que les chiffres n'étaient pas en faveur de la vaccination,
42:27 ils l'ont masqué extrêmement vite.
42:29 Il y a les Anglais qui ont continué, qui ont pendant assez longtemps
42:33 proposé ce calcul-là et qui au tout début de leur premier chiffre
42:38 montraient que notamment chez les jeunes, les vaccinés mouraient plus
42:40 que les non-vaccinés, ce qui était quand même un problème.
42:42 Il n'y a eu aucune reprise presse sur ce sujet, mais assez rapidement,
42:46 ils ont déclaré avoir changé de méthode pour montrer le résultat inverse,
42:49 sans jamais y avoir dit comment est-ce qu'ils avaient changé leur méthode.
42:51 Aujourd'hui, il n'y a que l'Angleterre qui propose ça,
42:54 où on a des questions à leur poser sur la méthode qu'ils utilisent,
42:57 puisqu'ils vont se donner deux résultats différents à deux moments différents.
42:59 Et puis il y a un chercheur qui s'appelle le professeur Norman Fenton
43:02 qui a montré qu'on voyait d'énormes biais à l'intérieur de ces données.
43:06 Donc il y a très peu de pays qui se lancent dans l'exercice
43:08 de donner le statut vaccinal des décédés pour qu'on puisse regarder,
43:10 puisque les données n'ont pas l'air d'être dans le bon sens.
43:12 Il n'y a qu'un seul pays qui le fait et les données n'ont pas l'air terribles.
43:15 Donc il y a en effet un silence, un silence des autorités sur ce sujet
43:18 et qui pose question, et c'est pour ça que notre but,
43:21 c'est quand même de poser la question au maximum
43:23 et d'essayer d'avoir ces données de façon à savoir.
43:25 Oui, pardon.
43:26 Oui, simplement une interrogation, moi je suis absolument néophyte,
43:29 mais vous disiez que l'Allemagne et la Norvège avaient pratiqué
43:32 une politique différente, il ne s'agit pas de vaccination,
43:34 mais par exemple de confinement.
43:36 Il est assez étonnant qu'aujourd'hui ces gouvernements
43:38 qui ont pu être critiqués, je pense notamment à la Norvège,
43:40 ne mettent pas en valeur des chiffres pour montrer que finalement
43:44 leur politique a été la bonne.
43:45 Si vous dites que tout semble leur donner raison,
43:49 eux auraient intérêt à abonder dans votre sens.
43:52 Ça ne les a pas empêchés dans le suite de demander à leur population
43:55 de se faire vacciner.
43:56 Donc ça dépend du but qu'il y avait derrière.
43:58 Évidemment, si on regarde les chiffres de la Suède,
44:01 mais ce n'est pas les seuls, notamment de l'Allemagne,
44:03 il n'y a aucune raison de lancer une campagne de vaccination
44:05 si on n'est pas capable de justifier des morts en plus,
44:07 même aucune dose.
44:08 J'aimerais revenir à un moment, parce que c'est mon rôle aussi
44:11 dans le médiateur de cette discussion et de l'antenne.
44:16 Vous avez parlé du confinement, vous avez dit qu'il n'y a aucune raison
44:18 sanitaire, mais des raisons politiques de confiner.
44:22 C'est une interprétation que vous faites.
44:24 Quelles sont vos sources, par exemple, pour considérer que le confinement
44:30 était un enjeu politique, seulement politique et non sanitaire ?
44:34 S'il n'y a pas de morts, qu'il n'y a pas de problèmes dans les hôpitaux,
44:36 qu'il n'y a pas plus de malades que d'habitude,
44:38 ça c'est un autre chapitre du livre où je montre que le réseau sentinel
44:41 des médecins qui remontent les malades n'ont à aucun moment
44:44 depuis le début de cette crise remonté plus de malades
44:46 que ce qu'ils avaient d'habitude dans les fameuses grippes.
44:49 Donc c'est-à-dire, s'il n'y a pas de morts, s'il n'y a pas de problèmes
44:51 d'hospitalisation, s'il n'y a pas plus de malades que d'habitude,
44:53 pour quelle raison faudrait-il confiner les Français ?
44:55 C'est vraiment la question que je pose.
44:57 Donc je ne vois qu'une réponse politique, à savoir une peur
45:00 qui est exacerbée, des gens qui ont peur de quelque chose,
45:02 des médias qui jouent le jeu de la peur et du virus-tueur
45:05 en montrant certaines images, et ensuite le politique qui répond
45:08 en disant "je vais prendre son coup d'une manière..."
45:10 Est-ce qu'il faut comprendre également que les firmes pharmaceutiques
45:12 ont en fait imposé dans le fond les grandes lignes d'un discours
45:16 officiel qui a été repris ensuite politiquement ?
45:18 J'en parle un peu dans le dernier chapitre.
45:21 Maintenant c'est connu, puisqu'il y a un rapport du Sénat sur le sujet,
45:24 que la totalité de la politique sanitaire française a été mise en place
45:27 par des cabinets de conseil.
45:28 Ce n'est pas d'ailleurs la seule politique qui est mise en place
45:30 par des cabinets de conseil, même pour ce qui est de l'armement,
45:33 de l'armée, ils interviennent dans beaucoup de choses.
45:35 Donc ça veut dire que ce sont bien des cabinets privés externes
45:38 qui notamment gèrent les fonds et les fusions-acquisitions
45:41 entre laboratoires pharmaceutiques, qui vont décider de ce qui est bon
45:44 pour les Français et les Français en France.
45:46 Il y a un conseil scientifique si je ne m'abuse, pardonnez-moi.
45:48 Le conseil scientifique, oui.
45:49 C'est des membres de McKinsey le conseil scientifique ?
45:51 Ce ne sont pas des membres de McKinsey, d'ailleurs ils ont produit une étude
45:54 qui a été... Il y a une étude qui justifie le confinement d'ailleurs,
45:57 il y a le mathématicien Vincent Pavan qui fait une brillante exposition
45:59 sur le sujet, où ils utilisent des formules qui ne sont pas mathématiquement viables.
46:03 Il y a des erreurs mathématiques au sein des formules qui sont dans le rapport
46:06 qui pourtant sert à justifier le confinement,
46:08 et il y a même des courbes qui sont maquillées à l'intérieur.
46:10 Donc il faut regarder la présentation de Vincent Pavan.
46:12 On a eu un problème dans cette période avec le conseil scientifique
46:14 qui fournissait des prétendues études au gouvernement
46:17 sur lesquelles il n'y avait pas de chercheurs qui pouvaient aller regarder
46:20 ce qu'ils faisaient pour pouvoir les commenter et proposer un débat contradictoire.
46:23 Écoutez c'est terminé.
46:25 Le débat est ouvert, les téléspectateurs se feront un avis.
46:30 Ce qui serait intéressant c'est d'avoir face à vous
46:33 quelqu'un qui puisse avoir l'expertise et le regard différent.
46:37 Ce serait bien effectivement que l'on se confronte à vos données.
46:40 J'étais un peu... Pardon.
46:42 Je vous dis en toute transparence lorsque je vous ai entendu,
46:44 j'étais un peu surpris.
46:46 Pas sur les données statistiques, c'est sur l'interprétation après que vous en faites.
46:50 Merci beaucoup Yvan.
46:51 Merci Gabriel.
46:53 Cluzel, je rappelle quand même votre ouvrage.
46:56 Pierre Chaillot, Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.
47:00 L'info se poursuit sur CNews.
47:02 [Musique]