« On passe à un autre stade ». Lundi 13 mars, le mouvement contre la réforme des retraites entame une semaine possiblement décisive, alors que le texte devrait être soumis au vote du Sénat et de l’Assemblée nationale. Pendant ce temps, Emmanuel Macron refuse toujours de recevoir les syndicats, malgré les centaines de milliers de personnes qui manifestent hebdomadairement.
Face à un gouvernement inflexible, certains secteurs stratégiques, comme l’énergie et le transport, menacent de durcir le mouvement pour se faire entendre. Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, des dizaines d’entre eux se sont réunis lundi devant la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), à l’appel des branches énergie de la CGT et de la CFDT, pour discuter de la suite de la mobilisation.
Face à un gouvernement inflexible, certains secteurs stratégiques, comme l’énergie et le transport, menacent de durcir le mouvement pour se faire entendre. Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, des dizaines d’entre eux se sont réunis lundi devant la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), à l’appel des branches énergie de la CGT et de la CFDT, pour discuter de la suite de la mobilisation.
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00:00 Là, il parle à la démobilisation et à la démoralisation des camarades.
00:04 On vient au mouvement historique, mais par contre ce qui est clair aussi, il faut le dire,
00:09 les manifestations, ça ne suffit pas.
00:12 Il faut durcir le mouvement.
00:14 Il faut qu'on continue, qu'on lâche rien.
00:16 Cette réforme est injuste, on le sait tous.
00:18 C'est inadmissible de nous demander de travailler plus longtemps pendant qu'on agresse les actionnaires.
00:21 Les revenus du capital, ils sont là.
00:24 Allons chercher l'argent là où il y est, et là-dessus n'ayons aucun scrupule.
00:28 En tout cas sur l'énergie.
00:30 On a énormément de baisses de production d'électricité.
00:33 On a les stockages et les terminaux méthaniers et gaziers qui sont bloqués.
00:38 On a des coupures ciblées qui s'organisent dans le pays.
00:40 On a décidé de passer à un autre stade.
00:42 Les manifs hebdomadaires, il y en a un peu ras le bol.
00:45 On est massivement dans la rue et on voit que ça ne suffit pas.
00:49 Et nous on pense qu'il faut avoir un plus gros impact sur l'économie.
00:53 [Musique]
01:08 Il faut vraiment passer par là pour se faire entendre ?
01:10 Je crois que oui, parce que depuis le début, M. Macron fait la sourde d'oreille.
01:14 On ne veut pas couper les usagers.
01:16 Évidemment, nos collègues de la Distrib' pourront faire des coupures ciblées
01:21 sur des endroits bien particuliers pour éventuellement ralentir l'économie ou l'administration.
01:28 Ce qui fait bouger les choses, c'est d'embêter les gens.
01:30 Les gens réagissent quand ils sont embêtés.
01:32 Si vous mettez à l'arrêt certains secteurs en France dont l'énergie,
01:39 les gens vont se dire "merde, vous faites chier".
01:42 Et donc si vous faites chier, il faut faire quelque chose.
01:45 On n'a rien sans rien et c'est une bataille.
01:48 Il faut que ça pèse sur l'économie de la France, donc du pays.
01:51 Et pour cela, on a véritablement besoin qu'on ait un maximum de professions en grève,
01:56 du public comme du privé, pour bloquer la France.
01:59 Je ne connais pas d'autre solution que le rapport de force.
02:02 On est un groupe productif, on est un groupe productif et on ne lâche sur rien.
02:06 Et nous, les Lunes, on va gagner !
02:09 L'État est un acte.
02:13 L'État est un acte.
02:17 L'État est un acte.
02:20 ♪ ♪ ♪