Journée internationale des femmes : Guy Carlier dédie sa chronique à notre journaliste

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Transcript

00:00 - Victor 52, retour de Laurie et de Guy Carlier pour son thème de chronique aujourd'hui.

00:05 Et ma chère Laurie ?

00:06 - Eh bien nous sommes le 8 mars, journée internationale des droits des femmes et Guy

00:10 a décidé de nous rendre l'hommage que nous méritons toutes.

00:13 Bonjour Guy !

00:14 - Bonjour Laurie, bonjour Patrick, bonjour à tous.

00:17 Et oui, c'est une journée mondiale de la femme.

00:19 A qui d'autre que vous, Laurie, pouvais-je consacrer cette chronique ?

00:23 Alors, pour la préparer, je vous ai demandé de me parler de vous.

00:26 J'ai précisé que c'était professionnel.

00:28 Parce que ça, "parlez-moi de vous", c'est un vieux truc de drague devenu ringard, tombé

00:33 en désuétude et qui n'est plus guère utilisé que par Patrick Roger lorsque de jeunes journalistes

00:38 le contactent en lui écrivant "Oh, je vous admire tellement, j'aimerais prendre un café

00:43 avec vous pour que vous me donniez quelques conseils, etc."

00:45 Ils finissent par se rencontrer, la fille commence en rougissant "Vous êtes tellement

00:49 impressionnée, encore plus beau qu'à la télé, je suis sûr que vous avez vécu des

00:52 moments passionnants."

00:53 Bon, évidemment, vous imaginez bien que Patrick Roger ne va pas lui dire "Oui, j'ai vécu

00:56 des moments passionnants, c'est vrai, pas plus tard que le week-end dernier, la soirée

01:00 talkage au Body Body Love, c'était magnifique."

01:02 Non, non, il répond avec une modestie surjouée "Ouf, des grands moments, oui, il y en a tellement,

01:08 peut-être ce jour où j'ai interviewé Barack Obama dans le bureau oval de la Maison Blanche

01:12 avec d'autres journalistes français, mais notamment Bruno Mazur, Claude Cabane, et pour

01:16 faire marrer Obama, j'ai dit "Barack Mazur, Cabane, on se croirait dans un village de

01:20 la Creuse après l'exode rural."

01:22 Bon, il ne s'est pas marré.

01:23 Bref, parlons de choses plus importantes, dit Patrick, qu'une réunion avec le président

01:28 des Etats-Unis.

01:29 "Parlez-moi de vous, mon petit."

01:31 Et la fille dit "Oh, il n'y a pas grand-chose à dire, j'ai un frère, Jackie, qui travaille

01:34 chez Feuvert, il est technicien qualifié, il charge des pneus, quoi."

01:38 Et là, Patrick "Oh, chez Feuvert, mais comme c'est passionnant."

01:42 Alors forcément, la fille est encouragée, enchaîne "Oui, il nous raconte ses histoires

01:45 le dimanche quand on va manger chez mémé, l'autre jour il a monté des 205/55 sur une

01:49 Twingo au lieu de 165.

01:50 Qu'est-ce qu'on a ri comme vous avec Barack et Mazir Kaban."

01:54 Enfin bref, venons-en à Laurie, car vous savez, Laurie, c'est le romantisme absolu.

01:58 Cette Adèle Hache, elle nous a avoué la semaine dernière qu'elle attendait son prince

02:03 charmant, je le connais, d'ailleurs vous le connaissez tous, car c'est un personnage

02:07 connu dont on ne peut révéler le nom par pudeur.

02:10 Si vous voulez une piste, je peux juste vous dire que par une coïncidence dont Cupidon

02:14 a le secret, cet homme qui ajoutera le pluriel à la vie de Laurie, eh bien le nom de ses

02:20 tomes sonne comme le pluriel de Laurie.

02:23 Alors Patrick, le pluriel de Laurie, une Laurie de…

02:26 De Loris quoi ! Non c'est ça ? Loris le gardien de Tote-et-Dame ou quoi ?

02:31 Eh oui, le gardien de but, ça me rappelle un ancien gardien de but du PSG, c'est vrai

02:35 qu'il sortait avec une animatrice télé, j'avais dit "Oh, une passoire avec une

02:38 gourde, ils vont ouvrir une droguerie".

02:40 Mais non, ce n'est le cas, ni de Laurie, ni de Loris.

02:43 Donc Laurie a répondu à ma demande sur les choses de sa vie, elle m'a répondu, j'attendais

02:48 évidemment quelque chose de très romantique, elle m'a répondu "Hier je me suis brûlé

02:53 en faisant des muffins au jambon, sinon les chats ont froid, ils sont sous la couette,

02:58 hier Grébouille est monté sur le lit, il s'est mis à ronronner tellement fort qu'il

03:01 m'empêchait de dormir".

03:02 Là j'ai dit "Merci Laurie", j'ai donc cherché quelque chose de plus romantique

03:05 que les muffins au jambon.

03:06 Il m'est revenu un poème, quelques vers qui flottent dans ma mémoire, qui dit "Femme

03:12 sublime, suprême, femme douceur, violence extrême, comme un diamant, un diadème, je

03:18 veux offrir pour emblème un adagio requiem pour vous dire je vous aime, s'il me reste

03:24 encore un espoir comme un feu, comme un phare dans le brouillard d'un monde barbare, rien

03:29 qu'aux femmes je veux croire et chanter à leur gloire pour qu'un jour grâce à elles,

03:32 déesse, princesse, renaissent tous les hommes en détresse".

03:36 Qui a chanté ce chef-d'oeuvre ? Demis Rousseau.

03:39 Écoutez.

03:40 [musique]

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