Hugo Décrypte est dans Small Talk avec David Castello-Lopes

  • l’année dernière
Spoiler : aujourd'hui dans Small Talk, on apprend qu'Hugo Décrypte a déjà séché les cours pour assister au procès Kerviel !
Dans cet épisode, David Castello-Lopes parle de déterminisme des aptonymes, d'engueulades en anglais, de l'impact de la taille des bras pendant les slows et de plein d'autres choses.
Transcript
00:00 Est-ce que tu t'es déjà engueulé en anglais ?
00:04 Quelle mort violente est-ce que tu choisis ?
00:06 T'es jamais triste sans raison, objectif d'être triste.
00:09 T'es premier tout le temps.
00:11 Est-ce que tu t'es déjà battu ?
00:11 T'es musclé des joues ?
00:12 Alors bonjour et bienvenue dans Small Talk.
00:21 Small Talk, c'est un podcast avec un concept assez simple.
00:25 Je reçois des gens connus et on parle de tout sauf de ce pourquoi ces gens sont connus.
00:33 Ok, parfait.
00:34 Hugo Décrypte Travers.
00:37 Est-ce qu'il y a des gens qui t'appellent bonjour Hugo Décrypte ?
00:41 Oui, ça arrive quand même.
00:42 Il y a même des "Monsieur Décrypte" qu'on reçoit par mail.
00:44 Là, on atteint un niveau un peu ridicule.
00:47 Je ne sais pas, les gens doivent être persuadés que c'est mon nom alors qu'évidemment que non.
00:50 Mais je reçois parfois des "Bonjour Monsieur Décrypte".
00:52 Oui.
00:52 Soit c'est une vanne, soit c'est en tout cas...
00:54 Non mais en fait je comprends.
00:55 Moi j'ai cru que à un moment tu t'appelais Décrypte aussi.
00:58 Parce qu'en fait le truc c'est que ton nom Travers, ça veut dire quelque chose.
01:00 Et donc en fait, tu as juste remplacé un nom qui voulait dire quelque chose par un autre nom qui voulait dire quelque chose.
01:04 Donc en fait, on hésite quoi.
01:06 Mais Décrypte ça aurait été parfait d'avoir ça, un nom de famille qui colle exactement avec ce que tu fais.
01:10 Je ne sais pas si j'ai d'autres exemples de noms de famille où ça collerait parfaitement.
01:13 Là, je n'en ai pas comme ça.
01:14 Ça s'appelle des aptonymes.
01:15 Oh, je n'avais pas cette notion.
01:17 Il y en a un qui est quand même... C'est le nom préféré du monde.
01:19 Je pense que c'est inégalable comme aptonyme.
01:22 C'est Mickaël Gélabal.
01:23 Il était basketeur.
01:25 Très fort.
01:25 Il s'appelait Gélabal.
01:28 Benimi, je pense qu'il a été conditionné dans son enfance.
01:31 Ses parents se sont dit "en vrai, tant qu'à faire, autant l'inscrire et on verra".
01:35 Et ça a continué, c'était parti comme ça.
01:37 Et Travers, est-ce que je le prononce correctement ou alors est-ce que...
01:41 Je ne sais pas. Mon père dirait non parce qu'il est anglais.
01:43 Donc il veut qu'on prononce le S.
01:45 Mais en vrai, je pense qu'on s'en fout.
01:47 En plus, il y en a un qui est moins ridicule que l'autre.
01:50 Les deux ne sont pas fous.
01:51 Franchement, ce n'est pas un nom de famille incroyable.
01:53 Et Travers, Travers, les deux veulent dire quelque chose.
01:54 Donc, bon, tu ne peux pas éviter ça.
01:57 Donc franchement...
01:58 Et donc ton père, il dit comment ?
01:59 Il dit "Hugo Traverse".
02:00 Travers, ouais.
02:02 Ça fait "Travis" quasiment quand c'est mal prononcé.
02:04 Mais ouais, en gros, c'est ça.
02:05 Je le prononce au S.
02:06 Donc toi, tu as un niveau d'anglais très, très bon.
02:09 Ouais, et très, très bon, je ne sais pas.
02:11 Mais je parle... Je peux faire des interviews en anglais.
02:14 Je peux faire des trucs...
02:15 Si tu veux basculer en anglais tout de suite, on peut.
02:16 Mais je ne pense pas que c'est une bonne idée.
02:18 Ah...
02:19 Et tu as un accent comment en anglais ?
02:20 Tu as l'accent de l'Angleterre ?
02:22 Ou tu as l'accent de...
02:22 J'ai un accent trop bizarre qui...
02:24 En fait, je mélange du français, de l'anglais,
02:27 parce que forcément britannique,
02:29 et une sorte d'accent américain
02:31 parce que je me suis perdu en regardant une série ou un truc.
02:33 Et donc, ça donne un petit mélange où parfois,
02:36 t'as l'impression "Oh, il doit parler couramment".
02:37 Et parfois, il y a un petit truc mal prononcé.
02:40 Parce que bon, je me sens beaucoup plus français
02:41 et je parle beaucoup mieux français.
02:43 Et il y a un petit truc mal placé, je suis en mode...
02:44 Ah non, en fait, il n'est pas vraiment britannique.
02:47 Tu sens qu'il y a une petite courue dans le truc.
02:48 Donc, c'est un petit mélange.
02:49 Est-ce que tu t'es déjà engueulé en anglais ?
02:51 Ah non.
02:52 Parce que ça, c'est un truc où on voit le niveau,
02:54 c'est genre...
02:55 Tu sais, tu peux...
02:55 Mais tu t'en...
02:56 Et t'as ton truc comme ça.
02:57 Tu t'engueules pas en anglais.
02:59 Et même, j'ai du mal avec certaines séries en anglais,
03:01 mais surtout avec l'accent américain.
03:02 Là, je suis en train de re-regarder Succession.
03:05 C'est la dixième fois
03:06 qu'il y a une des meilleures séries pour moi.
03:08 Et franchement,
03:10 mon compte bugué,
03:11 j'avais pas les sous-titres.
03:13 J'avais pas les sous-titres ce week-end.
03:14 Et sans les sous-titres, j'avais des rêves
03:15 que je ne captais pas et j'étais un peu perdu.
03:17 Ouais, ouais, d'accord.
03:19 Mais voilà, les sous-titres sont quand même un peu bédés.
03:21 Alors là, on est dans la cafétéria de Konbini.
03:23 T'as dû venir à Konbini pour venir me parler.
03:25 Première fois que je viens.
03:26 Ouais, c'est pas mal.
03:27 Il y a des...
03:28 Ouais, il y a des néons.
03:29 Des néons partout.
03:30 Est-ce que ça devient une giga soirée par moment
03:32 ou est-ce que c'est du fake ?
03:34 C'est vous qui avez l'info ?
03:35 Parce que pour dire aux gens qui...
03:37 Parce que quand même, les gens, ils écoutent quand même...
03:39 En fait, il y a un bar à Konbini
03:41 et en fait, le socle du bar,
03:43 un peu la table,
03:44 c'est des énormes enceintes.
03:46 Et on se demande, est-ce qu'il y a du son qui sort ?
03:48 Est-ce qu'il y a du son qui sort ?
03:48 Il y a une d'entre elles en plus.
03:49 On peut s'imaginer,
03:51 vu qu'il n'y a plus le grillage,
03:52 que les basses ont été tellement fortes
03:54 que le grillage a explosé
03:55 et que ça a peut-être tombé sur quelqu'un d'ailleurs.
03:57 Et ça colle un peu avec l'image qu'on a de Konbini.
03:59 C'est genre, ouais, Konbini,
04:00 tu vois, on se couche pas à 20h30.
04:04 Et donc c'est quoi ?
04:04 Personne veut nous répondre.
04:06 Donc il y a un très très bon son système.
04:08 Ouais.
04:09 Et on a déjà fait des énormes teufs,
04:10 dont la dernière où le DJ est monté sur le bar
04:13 et a cassé le niveau, etc.
04:14 Ah !
04:15 Oh putain !
04:16 Mais donc c'est des vraies enceintes ?
04:18 Ça, c'est des vraies enceintes.
04:19 Alors parce que peut-être que Robin était trop loin
04:21 pour qu'on l'entende là,
04:22 mais il nous a expliqué que effectivement...
04:23 Je sais pas si on l'avait entendu.
04:25 Ouais, on l'a pas entendu du tout.
04:28 Il nous a expliqué que oui,
04:29 ce sont bien des vraies enceintes qui défoncent
04:31 et qu'il y a des DJs qui viennent faire des soirées de fous
04:35 et qui cassent des choses.
04:36 Voilà.
04:36 Donc Hugo, t'as dû venir à Konbini.
04:41 Comment t'es venu ?
04:42 Je suis venu à vélo.
04:43 Tu es venu à vélo ?
04:43 Je suis venu à vélo.
04:44 Donc tu es une personne décarbonée un petit peu.
04:46 Ouais, un petit peu.
04:47 J'aime bien, en fait à Paris, c'est tellement plus pratique.
04:49 Oui.
04:50 Métro, flemme,
04:52 taxi, Uber, une fois sur deux, c'est trop bouché.
04:54 Et surtout, je me retrouve à bosser quand je suis en déplacement.
04:57 Et donc, en fait, j'ai aucune pause et ça me fait chier.
04:59 Et vélo, c'est le bon entre deux.
05:00 Ouais.
05:01 L'été, je pense, je douille.
05:02 Mais l'hiver, à la limite, ça me fait du bien
05:03 parce que tu prends une vague de frais,
05:04 ça te réveille un peu.
05:06 Donc j'aime bien.
05:07 Ton empreinte carbone, elle est comment ?
05:10 Elle est...
05:11 Est-ce que t'es...
05:13 T'es irréprochable ?
05:14 Non, je suis pas irréprochable.
05:15 Je pense que personnellement, de toute façon,
05:16 tu peux pas prétendre l'être.
05:18 Je fais attention de plus en plus.
05:20 Je suis végétarien depuis quasiment un an.
05:21 Il y a quand même des trucs où j'essaie de faire des efforts.
05:24 J'essaie de limiter au maximum,
05:26 de pas prendre l'avion pour un week-end ou pour un truc.
05:28 Mais je suis pas parfait.
05:29 Et ne serait-ce que dans mon travail aussi,
05:30 je suis conscient que...
05:32 Je sais pas, on est allé en Ukraine il y a quelques mois pour un reportage,
05:35 on est allé en avion.
05:36 On va aller aux Etats-Unis pour d'autres reportages TT,
05:37 on ira en avion.
05:38 Donc je sais aussi que ne serait-ce que mon travail
05:42 fait que j'ai une empreinte carbone qui est désastreuse.
05:44 Et d'ailleurs, c'est assez fou parce que...
05:46 Désolé, ça devient très sérieux.
05:47 Non, je m'en rouge.
05:48 Je lisais pas mal de trucs là-dessus
05:50 parce qu'on prépare des vidéos sur ces sujets-là.
05:52 Et en fait, l'empreinte carbone d'un Français moyen,
05:57 d'un habitant en général en France,
05:58 même s'il fait des giga efforts,
06:00 il y a des chances qu'il soit bien au-dessus
06:02 de ce qu'il faudrait en théorie.
06:03 Mais bref, c'est quand même important de faire attention.
06:06 Et ce qui t'arrive, des fois tu parles à des gens
06:08 qui sont vraiment très à cheval
06:10 et des fois tu dis pas trop des trucs.
06:12 Tu dis "non, non, mais je suis allé en train, c'est bon".
06:15 Si, si, c'est clair.
06:16 Tu sais, tu dissimules un petit peu
06:19 ton empreinte carbone.
06:20 Bah non, mais oui, mais évidemment,
06:21 de toute façon, t'as une forme de culpabilité
06:23 sur des trucs où tu te dis "merde,
06:23 est-ce que ça, j'aurais dû le faire".
06:25 Mais après, je sais pas, je pense que c'est...
06:27 Tu peux pas être parfait sur le truc.
06:29 Faut juste...
06:29 Moi, je me dis, il faut que je fasse gaffe.
06:31 Et il y a des trucs typiquement, être végétarien.
06:34 Pendant longtemps, je me disais "c'est impossible"
06:35 parce que je mangeais de la viande
06:36 à chaque repas, tous les jours, machin.
06:38 Et au bout d'un moment, je me suis dit
06:39 "en vrai, plein de potes à moi ont réussi à le faire.
06:42 Ça va pas être si dur que ça.
06:43 C'est pas quelque chose qui change ma vie.
06:45 Ça, je peux le faire, quoi.
06:46 Fondamentalement, c'est pas trop dur
06:47 et ça a un vrai impact.
06:48 Donc, c'est cool.
06:50 Ça se passe très bien.
06:52 T'es né dans les années 90 ?
06:53 Ouais, 97.
06:54 Ouais, t'es né en 97.
06:55 En fait, je dis ça, mais je connais ta date de naissance
06:57 parce que je l'ai regardé.
06:58 T'es né le 6 avril 1997.
07:02 Exactement 24 jours avant le 30 avril 1997.
07:07 Jour dont je me souviens parfaitement
07:08 parce que c'est le jour où j'ai embrassé
07:10 une fille pour la première fois.
07:11 Oh !
07:12 Ok.
07:13 Alors, j'ai calculé,
07:14 j'avais 15 ans, un mois et 14 jours.
07:16 Ce qui est pas si jeune.
07:20 Et je me demandais,
07:22 j'ai calculé, toi, t'avais 15 ans, un mois et 14 jours
07:24 le 20 mai 2012.
07:26 Ouais.
07:28 Est-ce que le 20 mai 2012,
07:29 tu avais déjà embrassé quelqu'un avec ?
07:31 J'avais pas déjà embrassé une fille en 2012, non.
07:34 Maintenant, j'étais, bah oui, j'avais 15 ans.
07:36 Non.
07:37 Ça s'est arrivé un peu...
07:39 Non, ça s'est arrivé au lycée, moi.
07:40 Ça s'est arrivé en seconde,
07:42 seconde, première.
07:42 Ouais.
07:43 Ça me fait plaisir.
07:44 Félicitations, bravo.
07:46 Bravo, bravo.
07:47 Non, parce que je...
07:48 Je...
07:49 Non, en fait, c'est parce que, tu sais, c'est un peu...
07:51 C'est ce moment, alors je sais pas si c'est pour tout le monde pareil,
07:54 mais moi, il y avait le truc de faire un bisou avec la langue.
07:56 Il y a un moment où c'était un peu comme...
07:58 C'était l'équivalent de faire l'amour.
07:59 C'est-à-dire, il y avait des gens qui avaient déjà fait que des smacks.
08:02 Et puis, il y avait, oh là là, lui, il a fait avec la langue.
08:04 Il y a des étapes, il y a des étapes au truc.
08:05 Et puis surtout, moi, je me souviens qu'embrasser avec la langue,
08:08 il y avait un...
08:10 Il y avait des théories sur la façon de le faire.
08:12 C'est-à-dire que tu savais pas vraiment comment ça fonctionne.
08:15 Autant, tu vois, faire un smack, un bisou sur la bouche,
08:17 on peut dire c'est facile, même tu le vois visuellement,
08:19 il y a un côté, voilà.
08:21 Embrasser avec la langue, c'est un autre défi.
08:23 Et je sais qu'il y avait des discussions, des débats avec des potes sur...
08:26 Mais comment on fait, quoi ?
08:27 Est-ce qu'on est sûr d'avoir la bonne méthode, le bon truc ?
08:30 Et ça engendrait tout un tas de stress, je pense, chez beaucoup de personnes,
08:33 sûrement moi y compris.
08:35 Mais écoute, c'est venu un peu plus tard, je pense au lycée, ouais.
08:38 Fin de collège au lycée.
08:39 Et je n'en ai pas de mauvais souvenirs, donc je pense que ça s'est bien passé.
08:43 - Qui était la personne, si c'est pas indiscret ?
08:47 - Une fille au lycée.
08:48 Ouais, ouais, ça se passait très bien.
08:49 Et donc voilà.
08:51 - Vous avez franchi le cap.
08:52 - Voilà, franchi le cap, on a passé le cap.
08:54 Mais je me souviens aussi de l'époque des...
08:57 des booms qu'on avait, enfin des booms.
08:59 Si, c'était encore... On appelait ça des booms, ça, ce que je comprends pas.
09:02 On était en 2012, donc 2011-2012, donc on pourrait se dire
09:05 c'était fini l'époque de la boom ou je ne sais quoi.
09:08 Mais on appelait ça des booms.
09:10 Et on avait quand même des slow.
09:11 On avait quand même ce truc de slow où tu te sens à...
09:14 à quand même une petite distance de...
09:16 assez large d'ailleurs, si tu sais, t'as des grands bras comme moi,
09:18 c'est finalement assez large.
09:21 - Tu es favorisé.
09:22 - Je suis favorisé.
09:23 - Merci.
09:24 - Merci.
09:25 - Merci.
09:26 - Merci.
09:27 - Merci.
09:28 - Merci.
09:29 Je vous souhaite une bonne soirée et à la prochaine !

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