• l’année dernière
Avec Steven E. Koonin, physicien et auteur de “Climat la part d’incertitude” Édité chez l’Artilleur.

Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4

##LE_FACE_A_FACE-2023-03-22##

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites.
00:04 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états.
00:07 Vous êtes bien dans le face à face du mercredi 22 mars, un face à face très particulier.
00:12 André Berkhoff reçoit Steve Gounin, physicien, ancien conseiller scientifique de Barack Obama,
00:17 pour son livre "Climat, la part d'incertitude" édité chez l'Artiller. Bonjour Steve Gounin.
00:23 Hello, glad to meet you Steve Gounin.
00:26 Oui, on est très très heureux de recevoir un scientifique. Vous savez, il y a des scientifiques, il y a des vrais scientifiques.
00:33 Et puis, il y a ce que j'appellerais, allez, on va pas parler des médecins de plateau ou des généraux de plateau.
00:39 Enfin, il y a des gens qui prétendent avoir réponse à tout et qui ne connaissent pas grand chose.
00:45 Par exemple, je pense à certains néphrologues ou urologues ou autres qui parlent du virus.
00:52 Savez-vous ce qui s'est passé au nom de la science ? Alors, il est professeur de physique à Caltech California Institute of Technology, Steve Gounin,
01:00 et à l'Université de New York, et il est vraiment un des scientifiques les plus reconnus des Etats-Unis.
01:05 Il est de passage à Paris pour présenter ce livre remarquable, passionnant, "Climat, la part d'incertitude",
01:10 parce que lui, il a question à tout, vous savez ce que ça veut dire ?
01:13 Et il a, il rappelle qu'en science, en science, il y a une véritable vertu qui s'appelle le doute.
01:20 Alors, c'est quoi la science et c'est quoi le doute ? Parce que vous dites vous-même, Steve Gounin,
01:26 qu'au nom de la science, on dit beaucoup de choses et on dit quelquefois n'importe quoi.
01:31 C'est quoi la science, comment peut-on la définir ? C'est important.
01:34 Parce que tout le monde parle au nom de la science pour parler de n'importe quoi.
01:40 - André, c'est génial d'être ici et de parler avec vous. Je suis un scientifique et j'ai pratiqué la science depuis 50 ans.
01:50 La science est souvent apprise dans les écoles comme une collection de faits.
02:06 And it is that. But when you practice science, it's a tool for reducing uncertainty.
02:29 And scientists have a language for describing how certain or uncertain things are.
02:36 Some things we understand very well.
02:39 When the apple drops from the tree, as Newton is famous for, we understand that in great detail.
02:47 And we have a language to describe how certain or uncertain things are.
02:54 When the apple drops from the tree, as Newton is famous for, we know exactly why it happens.
03:03 But when you get to more complicated systems, such as our own bodies for example, all of living things, biology, or the climate,
03:14 we can only make very few statements with great certainty.
03:21 - Alors, pourtant, justement, Steve Cohen, on a entendu beaucoup de choses sur le climat.
03:28 Je rappelle que dès les années 50, on nous disait qu'en l'an 2000, ou même avant, la terre allait être sèche,
03:37 qu'il y aurait des millions d'immigrants qui allaient venir.
03:40 Et on a entendu beaucoup de choses sur le climat.
03:43 Dès les années 50, on nous disait qu'en l'an 2000, ou même avant, la terre allait être sèche, qu'il y aurait des millions, des millions de morts,
03:53 que certaines villes seraient recouvertes par les océans, que nous aurions ensuite une migration climatique terrible,
04:03 que nous allions, et aujourd'hui, notamment un certain nombre de rapports, dont le GIEC, disent "attention, le réchauffement climatique,
04:13 et bien écoutez, c'est très simple, c'est, voilà par exemple, le GIEC dit de manière absolument incontestable,
04:20 dit le GIEC, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, de l'ONU,
04:26 il dit qu'on sait de façon sûre qu'un réchauffement de la température moyenne sur Terre de +1,1°C,
04:34 est établi par rapport à la période 1850-1900.
04:39 Et voilà, et que la hausse attribuée aux activités humaines est de 1,7°C.
04:45 C'est 1,7°C, et l'autre c'était 1,1°C.
04:49 Qu'est-ce que vous pensez de ces assertions, et considérez comme incontestables et absolument sûres ?
04:56 C'est ce qu'on appelle incontestable.
04:58 Pour arriver à la science véritable, il faut passer les affirmations politiques,
05:07 les affirmations médiatiques, la plupart des médias, les NGOs,
05:15 et vraiment lire les papiers de recherche.
05:18 Pour voir ce qu'est la science vraiment, il faut aller au-delà, dépasser les discours politiques,
05:27 le discours des médias, de la plupart des médias en tout cas,
05:31 ce que disent les associations, les ONG.
05:34 Et aller dans les papiers de recherche, c'est ce qu'il vient de dire, oui.
05:41 Dans les ressorts, oui c'est ça.
05:44 Oui, les papiers scientifiques et les données sur lesquelles ils sont basés sont la vérité scientifique.
05:52 Et très peu de gens ont le soutien ou la patience pour lire tout cela.
06:09 Il y a très peu de gens qui ont soit la formation, soit la patience pour aller lire ces immenses documents,
06:15 ces documents de base de données.
06:17 Un des objectifs que j'avais quand j'ai écrit ce livre,
06:21 c'était de donner aux experts de non-experts une vue de ce qui était vraiment dit dans les papiers, dans les données,
06:31 et à un grand éleveur dans les rapports IPCC,
06:36 pas les summaries, mais les rapports en fait.
06:40 Et un de mes objectifs dans l'écriture de Sleeve, c'était de donner aux non-experts
06:46 la vision de ce qu'il y a justement dans ces articles scientifiques, dans ces données,
06:51 et y compris dans les rapports du GIEC, mais pas simplement dans les rapports de synthèse,
06:57 dans les vrais rapports qui sont sous-jacents.
07:00 Pas les rapports à dix pages, mais les gros rapports.
07:02 Alors justement, ce que je voudrais demander à Steve Coonan,
07:07 et il en parle dans son bouquin et c'est passionnant,
07:09 c'est que pendant 15 ans, il s'est plongé donc dans ses études sur le climat.
07:14 Et par rapport au discours dominant, ou au discours majoritaire,
07:20 qu'on entend un peu partout en France, aux Etats-Unis, ailleurs,
07:24 de Greta Thunberg jusqu'à un certain nombre d'auteurs,
07:28 qu'est-ce qu'il a lui, qu'est-ce qu'il peut dire, qu'est-ce qu'il a constaté,
07:35 et ce qu'on peut dire aujourd'hui sur le climat,
07:39 qui ne soit pas sujet à caution comme d'habitude ?
07:42 Et qui est en fait indéniable ?
07:44 Il y a quelques choses qui sont assez certaines sur le climat.
07:49 Je pense que c'est assez clair que, au cours des dernières 120 ans,
07:55 la température moyenne sur Terre a été de 1 à 1,2 degrés.
08:03 C'est assez clair.
08:05 Il y a un certain nombre de choses qui sont assez certaines.
08:08 Par exemple, sur les dernières 120 années,
08:11 les températures moyennes ont augmenté de 1 à 1,2 degrés.
08:17 Ça, c'est assez certain.
08:20 Une autre chose dont on est certain,
08:24 c'est que les gaz à effet de serre dans l'atmosphère,
08:28 en particulier le carbone dioxyde,
08:31 ont augmenté assez significativement,
08:34 et que cette augmentation est en grande partie due aux fossiles fossiles que les humains brûlent.
08:41 Autre chose dont on est certain,
08:44 c'est que les gaz à effet de serre dans l'atmosphère,
08:47 et notamment le CO2,
08:49 ont augmenté de façon importante,
08:52 et essentiellement pour des raisons liées à l'utilisation de combustibles fossiles.
08:59 Et c'est aussi assez certain, tout le monde s'y comprend,
09:03 que cette augmentation des gaz à effet de serre
09:06 exerce une influence chauffante sur la planète.
09:11 Mais on peut voir,
09:25 juste en regardant la température,
09:29 que les choses ne sont pas si simples.
09:32 Mais il suffit de regarder la courbe exacte d'augmentation de la température
09:37 pour constater que les choses ne sont pas aussi simples que ça.
09:40 Car alors même que cette influence, dont je disais qu'elle conduit au réchauffement,
09:56 cette influence s'est fait sentir pendant un siècle entier,
10:00 le réchauffement n'est pas observé sur un siècle.
10:05 Oui, on va arrêter une petite pause publicitaire pendant 1-2 minutes,
10:11 et nous en reprendrons, c'est passionnant.
10:14 Vous nous appelez au 0826 300 300 à Toutil sur Sud Radio.
10:18 Les Français parlent au français.
10:21 Je n'aime pas la blanquette de veau.
10:24 Je n'aime pas la blanquette de veau.
10:27 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
10:30 Et je ne suis pas le seul, la Terre est dans tous ses états,
10:33 le climat est dans tous ses états,
10:35 mais là on est avec un livre qui remet les choses à leur place,
10:39 et les pendule à l'heure, le livre de Stephen Coonan,
10:42 paru aux éditions L'Artilleur,
10:44 "Climat, la part d'incertitude".
10:47 Et je rappelle qu'il est professeur de physique théorique
10:50 à California Institute of Technology, l'université de New York.
10:53 Il a été sous-secrétariat à la science d'administration Obama,
10:57 et surtout il nous dit "attention, attention à écouter certains discours".
11:02 Et justement, Stephen Coonan,
11:05 beaucoup de gens vous parlaient effectivement de la hausse de température,
11:10 que nul ne conteste, entendez, 1°C, etc., on s'entend.
11:14 Vous parlez aussi des effets de serre,
11:18 et l'émission de gaz à effet de serre,
11:21 et des "fossil fuels", comme on dit, des énergies fossiles.
11:25 Mais est-ce que tout ceci,
11:28 est-ce que ça nous amène, comme le dit certains rapports,
11:33 à l'apocalypse climatique dans 20 ans, 30 ans, ou moins ?
11:39 Est-ce que c'est le cas ?
11:43 Il y a une longue séquence d'influences
11:51 que nous devons faire pour comprendre les impacts.
11:55 Il y a comment le climat va répondre aux gaz à effet de serre,
12:00 pas seulement au niveau de la chaleur, mais aussi à la fréquence des tempêtes,
12:03 le niveau de l'eau, la glace, etc.
12:07 Et puis, il y a la question de comment la chaleur,
12:11 peu importe ce qu'elle va être,
12:13 et il y a déjà des incertitudes sur le nombre,
12:15 comment cette chaleur va affecter les écosystèmes,
12:18 mais plus important, la société humaine.
12:21 On voit beaucoup de migrations,
12:23 on voit des villes inundées, etc.
12:27 Ça nous oblige à faire tout un tas de sauts logiques,
12:31 ou d'inférences, en tout cas.
12:34 Cette accumulation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère,
12:38 qui modifie le climat,
12:40 déjà de quelle façon ?
12:42 Le réchauffement ?
12:44 Y a-t-il plus de cyclones ?
12:46 La fonte des glaces ?
12:48 Les villes noyées sous la mer ?
12:50 Et puis les conséquences de tout cela,
12:53 à la fois sur les écosystèmes,
12:55 et plus important encore pour nous,
12:57 sur la société.
13:00 La migration, le climat, etc.
13:04 Et la grande incertitude, c'est surtout comment réagir à tout ça,
13:16 et peut-être qu'on aura l'occasion d'en parler tout à l'heure.
13:20 La notion que nous affrontons une catastrophe,
13:23 une crise dans le prochain siècle,
13:26 n'est pas soutenue par ce qui est écrit dans l'IPCC.
13:48 Par exemple, si on regarde l'impact économique
13:53 de l'échauffement,
13:55 de quelques degrés,
13:57 à la fin du siècle,
13:59 l'IPCC a dit, dans son cinquième rapport,
14:03 qu'il y aurait un impact de quelques pour cent
14:07 sur l'économie mondiale.
14:10 Par exemple, si on suppose un réchauffement
14:14 de quelques degrés d'ici la fin de ce siècle,
14:18 pour ce qui est de l'impact sur l'économie,
14:21 le cinquième rapport du GIEC estime
14:25 que cet impact serait de quelques points de pourcentage.
14:29 Et ils disent,
14:31 dans le 10e chapitre du 2e rapport du GIEC,
14:35 qu'il y a d'autres facteurs,
14:38 comme la technologie, les démographies,
14:41 les échanges, la gouvernance,
14:44 qui auront un plus grand impact sur le bien-être humain.
14:48 Et le chapitre 10 dit qu'il y a bien d'autres choses,
14:51 notamment les aspects technologiques,
14:54 démographiques, commerciaux,
14:56 les aspects de gouvernance,
14:58 qui auront un impact beaucoup plus élevé
15:00 sur l'économie mondiale.
15:02 Et il y a 4 ans, quand j'ai trouvé ces informations,
15:21 qu'en général les gens ne lisent pas
15:23 parce que c'est à la toute fin du rapport,
15:25 j'ai été sidéré de lire ça.
15:27 Et d'ailleurs, cette estimation a été confirmée ensuite
15:30 par d'autres études.
15:33 Et c'est ce qu'on appelle en américain
15:35 un "nothing burger", c'est un burger,
15:37 mais il n'y a pas de viande dedans.
15:39 - C'est un sandwich où il y a deux bouts de pain,
15:41 mais pas de viande.
15:43 - Oui, c'est ça.
15:45 Donc, si vous dites qu'il faut suivre la science,
15:47 et que le IPCC est allégeablement
15:50 le meilleur jugement des meilleurs scientifiques du monde,
15:53 c'est ce que ça dit.
15:55 Et puisqu'on nous dit qu'il faut suivre la science,
15:57 et qu'on nous dit dans le même temps
15:59 que le JIC, ce sont les meilleurs scientifiques,
16:01 la meilleure instance scientifique,
16:03 et bien c'est cela que dit le JIC, et pas autre chose.
16:05 - Donc, il faut...
16:07 Alors, qu'elle est, justement,
16:09 pour Steve Koonin,
16:11 qu'elle est à ce moment-là, puisqu'on parle de science,
16:13 et là tout se fait soi-disant au nom de la science,
16:16 comment peut-on définir la science,
16:19 c'est-à-dire l'exercice de la science,
16:21 comprendre que la science,
16:24 si j'ai bien compris, mais corrigez-moi si je me trompe,
16:27 est-ce que la science, ce n'est pas la recherche,
16:30 l'interrogation, la mise en question,
16:33 la contestation, et pas affirmer des vérités
16:36 toutes les semaines, comme étant des vérités éternelles ?
16:41 - Science is a process, as I said before,
16:45 for reducing uncertainty about the world.
16:49 It rests on the data first,
16:52 what we observe about nature,
16:55 in this case the temperature, the precipitation,
16:58 sea level, ice, and so on.
17:01 And then it is about understanding
17:05 the patterns in those observations,
17:08 through known physical principles,
17:11 we know Newton's law, for example.
17:14 - Oui, as I said before,
17:17 science is a process
17:20 that allows to reduce uncertainty,
17:23 and it is based on data.
17:26 First of all, it is data,
17:29 it is the observation of data,
17:32 in this case, the temperature,
17:35 the precipitation, the sea level,
17:38 the ice, and then,
17:41 to understand those curves,
17:44 those evolutions,
17:47 through physical laws,
17:50 for example, we were talking about Newton's apple.
17:53 - Yes, of course.
17:56 I would like to ask Steve Cohen
17:59 to talk about an example,
18:02 for example,
18:05 what was supposed to happen in Pakistan,
18:08 the Pakistan floods,
18:11 that were supposed to take place,
18:14 it is an example that illustrates
18:17 a certain way of delirium.
18:20 - So let me give you an example
18:23 of how the historical record of observations
18:26 is misrepresented by politicians and the media.
18:29 - Alors, laissez-moi vous donner un exemple
18:32 de la façon dont les séries historiques de données
18:35 sont ensuite, disons, dénaturées dans la présentation
18:38 qu'en font les médias et les hommes politiques.
18:41 - So this past summer, September,
18:44 there were terrible floods in Pakistan.
18:47 - Cet été, en septembre, il y a eu des inondations
18:50 terribles au Pakistan.
18:53 - It occurred, the Pakistani environmental minister
18:56 gets on the media and says
18:59 "This is the worst since 1961".
19:02 - Et quelques jours après,
19:05 le ministre pakistani de l'environnement
19:08 va voir les médias et dit "Ce sont les pires inondations
19:11 que le pays ait vécues depuis 1961".
19:14 - And it's all due to human influences,
19:17 greenhouse gases, and you in the rich countries
19:20 you owe us money.
19:23 - Et tout ça est dû à l'influence humaine,
19:26 aux gaz à effet de serre, et vous dans les pays riches,
19:29 vous nous devez de l'argent.
19:32 - And as a scientist, when I hear "worst since 1961",
19:35 my natural inclination is to ask "What happened before 1961?"
19:38 - Et moi, évidemment, comme je suis scientifique,
19:41 mon premier réflexe quand j'entends quelqu'un
19:44 qui me dit "il est pire depuis 1961",
19:47 c'est "Qu'est-ce qui a fait ça?"
19:50 - Et malheureusement, nous avons des records
19:53 qui remontent à 1850.
19:56 - Et fort heureusement pour la mousson,
19:59 nous avons des séries météorologiques
20:02 qui remontent à 1850.
20:05 - Des observations.
20:08 - Et il y a eu des moussons aussi graves
20:11 ou même pire il y a un siècle,
20:14 quand les influences humaines
20:17 étaient en réalité à peu près négligeables.
20:20 - Mais ce qui a fait que la flotte récente
20:23 ait eu si grand impact,
20:26 c'était trois choses.
20:29 Une, il y avait beaucoup plus de gens
20:32 au Pakistan qu'il y avait.
20:35 Deux, tous les arbres sur les montagnes
20:38 avaient été coupés, et donc la flotte a disparu.
20:41 Et la troisième, les gens vivaient sur des plaines de flotte.
20:44 - Mais il y a trois choses qui sont importantes
20:47 - Mais il y a trois choses
20:50 qui ont rendu la situation
20:53 beaucoup plus grave cette année.
20:56 C'est d'abord la population du Pakistan
20:59 qui n'est plus du tout la même,
21:02 le déboisement qui fait que l'eau a ruissellé
21:05 très facilement depuis les montagnes,
21:08 et puis le fait que les gens habitent
21:11 dans des zones inondables.
21:14 Donc beaucoup des catastrophes dont on nous parle aujourd'hui
21:17 ont des causes humaines, mais ces causes humaines
21:20 n'ont rien à voir avec les gaz à effet de serre.
21:23 - On se retrouve après une petite pause
21:26 avec Steve Cunin, Climat à la part d'Incertitude.
21:29 A tout de suite.
21:32 Nous continuons donc ce dialogue,
21:35 cet entretien avec Steven Cunin sur le climat
21:38 à la part d'Incertitude, et nous étions en train de parler
21:41 justement sur les représentations, sur la manière
21:44 dont on parle, et nous avons parlé justement
21:47 de ce qui se passait avec les
21:50 inondations au Pakistan. On a dit "voilà, l'Occident,
21:53 c'est vous le responsable, où est-ce l'Occident ?
21:56 Et vous devez payer." Et Steve Cunin a montré
21:59 que le problème n'était pas là
22:02 du tout. Et il y a justement
22:05 d'autres exemples, Steve Cunin, que vous vouliez donner.
22:08 Un autre exemple.
22:11 - Donc, l'exemple du Pakistan est un politique
22:14 qui misrapprochait les sciences, mais
22:17 parfois, l'IPCC lui-même misrapproche
22:20 les sciences.
22:23 - Dans l'exemple du Pakistan, c'est un ministre, donc un politique
22:26 qui déformait, qui faussait un peu les données scientifiques,
22:29 mais parfois c'est le GIEC lui-même qui fait ça.
22:32 - Par exemple, si vous lisez le plus récent
22:35 rapport qui a été publié par l'IPCC
22:38 le lundi, il y a
22:41 un statement là-dedans
22:44 qu'il y a plus de morts à cause des
22:47 flux de chaleur. C'est un statement complètement
22:50 vrai. Mais c'est le seul
22:53 statement sur les morts à cause des flux de chaleur
22:56 dans le rapport. Quand vous lisez
22:59 les papiers de recherche qui décrivent les morts
23:02 à cause des températures extrêmes, ce que vous apprendrez
23:05 c'est qu'il y a 10 fois plus de gens qui mourront
23:08 à cause des flux de chaleur que des morts à cause de la chaleur
23:11 autour du monde.
23:14 Et comme le monde s'éteint,
23:17 les morts à cause des flux de chaleur
23:20 déclinent plus vite que les morts
23:23 à cause des étoiles extrêmes.
23:26 - Oui, par exemple, dans le dernier rapport du GIEC
23:29 publié lundi, il est affirmé
23:32 qu'il y a plus de gens qui meurent
23:35 en raison des canicules. Alors c'est l'affirmation du rapport
23:38 et elle est vraie, elle est même complètement vraie.
23:41 Mais c'est la seule affirmation qu'on trouve
23:44 qui fasse le lien entre les morts humaines
23:47 et les températures. Sauf que si vous lisez
23:50 l'intégralité du rapport, si vous lisez
23:53 les données... - Les données, pas, je veux dire le rapport
23:56 lui-même, oui. - Il y a dix fois plus
23:59 de gens qui meurent de froid que de gens
24:02 qui meurent de vagues de chaleur.
24:05 Donc le réchauffement, ce que l'on sait
24:08 c'est que le réchauffement de la planète
24:11 conduit à une diminution du nombre de ces morts
24:14 par le froid, plus importante que l'augmentation du nombre
24:17 des morts par les vagues de chaleur. - Il y a presque dix fois plus de morts
24:20 par le froid que de morts par le heatwave, c'est ça ?
24:23 - Oui. - Donc, il faut garder en tête
24:26 en lisant au moins les résumés
24:29 des rapports, que l'IPCC essaie
24:32 de persuader les non-experts
24:35 de ne pas les informer.
24:38 - Et donc, à chaque fois que nous lisons ces "summaries",
24:41 ces résumés du rapport de base, du rapport sous-gestant...
24:44 - C'est synthèse en quelque part. - C'est synthèse. Il faut bien nous rappeler
24:47 que le GIEC cherche à persuader des gens
24:50 qui sont des non-experts et pas à les informer.
24:53 - Et que tout ce qu'ils écrivent
24:56 doit être pris avec un grain de sel
24:59 et scrutinisé profondément.
25:02 - Et que tout ce qui est écrit dans ces rapports
25:05 doit être pris avec des pincettes et regardé
25:08 de très très près.
25:11 - Et alors, donc, pour revenir à l'essentiel,
25:14 à votre livre, mais au fond du problème,
25:17 aujourd'hui, très sincèrement,
25:20 Steve Coonan, parce qu'on a
25:23 vraiment été... Il y a eu le Covid,
25:26 maintenant, il y a la guerre, Russie,
25:29 Ukraine, et toutes ces répercussions.
25:32 Et puis, en permanence, et depuis des années,
25:35 voire des décennies, on nous dit
25:38 "Si vous ne faites pas attention, rappelez-vous
25:41 Cyrus Vance, vous allez mourir,
25:44 vous allez tous mourir à cause du réchauffement,
25:47 à cause des effets de serre."
25:50 Et je rappelle simplement que la France,
25:53 que justement les COP, vous savez, COP 21, COP 22,
25:56 COP 23, ils nous disent
25:59 "Oui, c'est terrible, même la France et l'Europe,
26:02 or la France émet 0,9%,
26:05 même pas 1% de gaz à effet de serre
26:08 et de CO2, même pas 1%
26:11 et on ne parlait que de la France. Et que quand on dit
26:14 "Mais alors les pays qui émettent énormément de CO2
26:17 comme la Chine, les États-Unis, la Russie
26:20 ou l'Inde, eh bien, est-ce qu'il ne faudrait pas les sanctionner ?
26:23 Non ! Dans tous les COP et dans tous les accords,
26:26 il n'y a aucune sanction. Donc,
26:29 on va continuer comme ça. Donc, tout ça,
26:32 est-ce que ce n'est pas de créer une espèce de panique
26:35 entretenue, organisée, et à son avis,
26:38 pourquoi ? Voilà, ma question est longue,
26:41 mais je crois que je voulais résumer tout cela.
26:44 [Voix off]
26:47 [Voix off]
26:50 [Voix off]
26:53 Il y a un journaliste
26:56 qui écrivait à la fin des années 1920 à la US,
26:59 H. L. Mencken.
27:01 Il était incroyable.
27:04 Il était très astute,
27:07 mais aussi sinistre.
27:10 Il a écrit un quotidien dans lequel il dit
27:13 que le but de la politique pratique
27:16 est de garder les électeurs s'inquiétant
27:19 et de faire en sorte que les électeurs s'inquiètent.
27:22 Il a écrit un quotidien dans lequel il dit
27:25 que le but de la politique pratique
27:28 est de garder les électeurs s'inquiétant
27:31 et de faire en sorte que les électeurs s'inquiètent.
27:34 Il a écrit un quotidien dans lequel il dit
27:37 que le but de la politique pratique
27:40 est de garder les électeurs s'inquiétant
27:43 et de faire en sorte que les électeurs s'inquiètent.
27:46 Il a écrit un quotidien dans lequel il dit
27:49 que le but de la politique pratique
27:52 est de garder les électeurs s'inquiétant
27:55 et de faire en sorte que les électeurs s'inquiètent.
27:58 Il a écrit un quotidien dans lequel il dit
28:01 que le but de la politique pratique
28:04 est de garder les électeurs s'inquiétant
28:07 et de faire en sorte que les électeurs s'inquiètent.
28:10 Quand on regarde le paysage politique
28:13 on ne peut pas dire que l'on est dans un paysage politique.
28:16 Le climat est un exemple parfait de cela
28:19 car il est distant, vague,
28:22 mais il involue de l'énergie
28:25 qui touche tout, partout, tout le temps.
28:28 Si vous prenez le paysage politique,
28:31 tout le monde le fait, tous les partis,
28:34 je pourrais vous donner des exemples américains
28:37 mais je ne vous en donne pas.
28:40 C'est quelque chose de distant,
28:43 de vague, mais qui touche en réalité à l'énergie
28:46 c'est-à-dire à toute notre activité,
28:49 et à tout, tout le temps, partout.
28:52 - C'est très intéressant et on voit très bien
28:55 à quel point c'est important.
28:58 Mais au-delà de ça, qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui ?
29:01 Alors Steve Coonin, sans résumer votre livre,
29:04 je renvoie à votre livre que je conseille
29:07 et que je recommande,
29:10 qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui à ceux
29:13 qui, en fait, on leur dit que ça va être terrible
29:16 mais on ne leur dit pas comment s'en sortir.
29:19 On leur dit simplement, voilà, très bien, il faut faire
29:22 sur...
29:25 Regardez la voiture électrique, sauf que
29:28 la voiture électrique a les batteries. On leur dit
29:31 isolez vos appartements et vos immeubles
29:34 ça va coûter très cher, mais relancez à la voiture
29:37 thermique, c'est-à-dire qu'ils voient, peut-être
29:40 à raison, ils voient s'ériger une avalanche
29:43 de barricades, d'interdictions,
29:46 de dire "on ne peut plus faire ceci, on ne peut plus faire cela,
29:49 il faut arrêter ceci, arrêter cela", est-ce que
29:52 vraiment c'est la bonne voie pour lutter
29:55 contre effectivement les facteurs de réchauffement
29:58 ou les facteurs de pollution ?
30:01 - You know, if one
30:04 acknowledges that on balance we should be doing something
30:07 and not just continuing business
30:10 as usual, there are
30:13 you have to realize first
30:16 that we've got time, there is no imminent
30:19 catastrophe, that's the first statement.
30:22 - Alors, si on est d'accord pour dire
30:25 qu'il faut faire quelque chose
30:28 plutôt que rien, d'abord, première chose
30:31 et c'est très important, nous avons le temps, il n'y a pas
30:34 de catastrophe imminente.
30:37 - The biggest question
30:40 that you have to answer if you want to reduce
30:43 greenhouse gases, is what do you do about
30:46 the developing world ? Those of us
30:49 in the developed world, OECD,
30:52 we're about one and a half billion
30:55 people.
30:58 La grosse question, si on veut réduire
31:01 les gaz à effet de serre, c'est qu'est-ce qu'on va faire
31:04 pour les pays en développement ? Nous sommes des pays développés
31:07 des pays de l'OCDE, on représente
31:10 1,5 milliard d'habitants
31:13 and there are six and a half billion people
31:16 who don't enjoy the abundant
31:19 adequate, relatively inexpensive energy
31:22 that we enjoy.
31:25 - Ça signifie qu'il y a 6,5 autres milliards
31:28 de personnes sur la planète qui, elles, n'ont pas
31:31 accès à une énergie abondante
31:34 suffisante, relativement abordable.
31:37 - And for those people, the best way
31:40 to get them the energy they need to improve
31:43 their lives, is through fossil fuels.
31:46 - Et pour eux, la meilleure façon dont nous pouvons améliorer
31:49 leur vie, en leur fournissant l'énergie dont ils ont besoin,
31:52 c'est à travers les combustibles fossiles.
31:55 - So it is the height of arrogance
31:58 and maybe even immoral
32:01 to tell those people they cannot get
32:04 the energy that they need.
32:07 - Et donc, quoi de plus arrogant, quoi de plus immoral
32:10 peut-être, que de dire aux habitants de la planète
32:13 "non, vous ne pourrez pas avoir cette énergie dont vous avez besoin
32:16 pour vivre mieux". - And they know that.
32:19 The people in Africa, the head of India, they're all saying
32:22 "no more carbon colonialism".
32:25 - Et les gens le savent bien, en Afrique ou ailleurs,
32:28 les Africains le disent, et disent
32:31 "stop, on en a assez de ce
32:34 colonialisme carbone".
32:37 - So I know France gave up colonialism a long time ago,
32:40 but it should be thinking about this aspect
32:43 of the greenhouse gas problem, if it's going to
32:46 advocate large and rapid reductions in emissions.
32:49 - Et donc, je sais bien que la France a abandonné
32:52 ses politiques coloniales il y a très longtemps,
32:55 mais peut-être qu'il faudrait que la France réfléchisse un petit peu
32:58 aux impacts pour
33:01 ces populations de la planète, si
33:04 la politique française à l'international
33:07 consiste à exiger une réduction
33:10 importante et rapide des gaz à effet de serre.
33:13 - Alors est-ce que tout ça n'est pas dû ?
33:16 On va juste, avant de parler
33:19 de ce que dit Steve Cohen,
33:22 je crois que ça résume vraiment le fond du problème,
33:25 est-ce que c'est pas devenu tout cela religieux
33:28 et moraliste, moraline, plutôt que scientifique ?
33:31 Et c'est tout le problème, on va en parler tout de suite
33:34 après une toute petite pause.
33:37 - Parlons vrai. - Parlons vrai.
33:40 - Parlons vrai.
33:43 - Je n'aime pas la blanquette de veau.
33:46 Je n'aime pas la blanquette de veau.
33:49 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
33:52 - Et là, c'est un scientifique américain qui parle au français,
33:55 il en parle de façon très intéressante,
33:58 passionnante, sur le climat, la part d'incertitude, son livre.
34:01 Et effectivement, Steve Cohen,
34:04 vous avez posé la question de ces 6 milliards et demi
34:07 à qui l'on dit "mais non, faut plus polluer, faut plus polluer".
34:10 Et alors qu'est-ce qu'on fait ?
34:13 Est-ce que là-dedans, qu'est-ce qu'il y a comme part
34:16 d'hypocrisie et surtout, quand vous parlez de
34:19 "on leur donne des leçons", est-ce que là,
34:22 quelque part, la question du climat,
34:25 n'est-elle pas devenue une question religieuse,
34:28 une question millénariste, une question presque "Apocalypse Now" ?
34:31 - Je pense que c'est certainement
34:34 un goût religieux pour les gens
34:37 qui s'advocatent à l'action climatique,
34:40 mais il y a aussi un intérêt de soi-même.
34:43 Vous savez, nous, dans le travail développé,
34:46 nous perçevons que la meilleurement de la plupart
34:49 du monde est une menace environnementale
34:52 pour nous. Et donc, nous sommes heureux
34:55 de continuer d'utiliser l'énergie.
34:58 Oui, nous pouvons afforder de l'énergie plus propre,
35:01 mais la plupart du monde ne peut pas, et donc,
35:04 si nous arrêtons le reste du monde de polluer,
35:07 nous serons mieux.
35:10 - Oui, il y a certes un parfum un peu religieux
35:13 dans ce discours de ceux qui prônent
35:16 l'action climatique, mais il n'y a pas que ça.
35:19 Il y a aussi un certain égoïsme et des intérêts
35:22 bien compris dans le monde occidental.
35:25 Nous voyons l'amélioration des conditions de vie
35:28 du reste du monde comme une menace pour nous.
35:31 Donc l'énergie, l'énergie abondante, etc.,
35:34 pour nous, ça ne pose aucun problème,
35:37 pour les autres, c'est problématique.
35:40 - C'est comme dans toutes les religions,
35:43 il y a un élément de fantaisie.
35:46 Quand on regarde les tendances dans la population,
35:49 dans le développement et dans la technologie,
35:52 il est assez évident de conclure
35:55 que le net zéro par 2050
35:58 ou même 2100
36:01 est une fantaisie.
36:04 Et tout le monde, même 20 ou 30 ans plus tard,
36:07 conclurerait cela.
36:10 Ce qui est intéressant, c'est que le reste du monde
36:13 au cours des derniers années ou deux, commence à comprendre
36:16 que c'est impossible de ne pas aller à zéro émission.
36:19 - Et comme dans toute religion,
36:22 il y a un élément un peu fantastique, un peu fantasmatique.
36:25 Si on regarde un peu les tendances démographiques,
36:28 les tendances du développement économique,
36:31 de la technologie, il est évident
36:34 qu'on peut conclure que ce but,
36:37 cet objectif affiché du net zéro en 2050
36:40 et même en 2100 est absolument
36:43 irréaliste.
36:46 Ce qui est étonnant, c'est qu'il y a encore 20, 30, 40 ans,
36:49 les scientifiques qui se penchaient sur ces questions-là
36:52 le savaient. Mais aujourd'hui, c'est le reste du monde
36:55 qui est en train de se rendre compte que tout ça est fantasmatique.
36:58 - Oui, et que ce n'est pas en quelques années
37:01 que nous allons résoudre ce problème
37:04 et surtout que nous allons sortir de l'hypocrisie.
37:07 Un mot, on pourrait en parler pendant des heures,
37:10 c'est passionnant, mais je voudrais demander
37:13 à Steve Cooney, poser une dernière question.
37:16 Au fond, à ceux qui ne savent pas,
37:19 vous leur recommandez quoi ?
37:22 À ceux qui ont envie de savoir, à ceux qui ont envie d'être lucides.
37:25 Et nous en avons des dizaines, des centaines de milliers
37:28 voire des millions ici qui nous écoutent.
37:31 Qu'est-ce qu'on peut leur dire ? Est-ce qu'il faut étudier ?
37:34 Comment rester lucide dans un monde
37:37 qui ne nous a pas entraîné à être des scientifiques ?
37:40 Comment rester lucide, vigilant et ne pas se laisser avoir
37:43 par la manipulation
37:46 ou la propagande ?
37:49 - Je pense que si vous voulez
37:52 être plus informé et mieux informé,
37:55 si vous êtes capable,
37:58 les données sont là-haut.
38:01 Et quand le ministre pakistanais dit que c'est le pire
38:04 depuis 1961, c'est assez facile à vérifier.
38:07 Une autre façon, c'est d'écouter.
38:10 Il y a des scientifiques, moi-même et d'autres,
38:13 qui essayent de trouver la vraie situation
38:16 pour le public.
38:19 Ecoutez ce que nous disons ou ce que nous avons écrit
38:22 et demandez-le aux scientifiques
38:25 ou aux politiciens.
38:28 Le rapport de Kuhn est ceci.
38:31 Est-ce que ça dit vraiment ça ? Et si c'est le cas,
38:34 pourquoi n'ai-je pas entendu ça ?
38:37 - Oui, d'abord, si on veut être
38:40 plus informé, mieux informé,
38:43 les données existent, on peut les consulter.
38:46 Par exemple, dans mon exemple de tout à l'heure,
38:49 si on a un journaliste qui dit que c'est le pire depuis 1961,
38:52 c'est assez facile à vérifier par soi-même.
38:55 Deuxièmement, il y a des scientifiques, dont moi,
38:58 mais pas que moi, qui vous expliquent les choses
39:01 clairement. Je dirais tout simplement, écoutez-nous,
39:04 lisez-nous, et tournez-vous ensuite
39:07 vers les représentants du consensus climatique
39:10 et posez-leur des questions.
39:13 Stephen Kuhn nous dit ça,
39:16 qu'est-ce que vous lui répondez ?
39:19 - Toujours avoir question à tout et toujours lire,
39:22 lire, lire, se documenter, se documenter, se documenter.
39:25 Merci Steve Kuhn.
39:28 - Merci beaucoup de nous avoir écoutés. Merci à Steve Kuhn,
39:31 physicien pour son livre "Climat à la part d'incertitude"
39:34 édité chez Artier. Tout de suite l'émission de Brigitte Lay, à tout de suite sur Sud Radio.
39:37 de l'Ontario.

Recommandations