Tristan Edelman "Avec le Covid, on a intensifié la peur jusqu'à la terreur pour manipuler les gens"
Avec Tristan Edelman, auteur compositeur, chorégraphe, énergéticien
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00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face à face.
00:05 Et je vous précise auditeurs du Sud Radio que évidemment au 0826 300 300, vous le disiez Morgane,
00:11 et que vous pouvez intervenir aussi bien sur notre face à face, et vous aurez, ce sera passionnant avec Tristan Edelman,
00:17 que sur ce qui se passe actuellement en France et que nous avons commenté avec Laurent Auberton en première partie.
00:23 Ça vous concerne, ça nous concerne.
00:26 Tristan Edelman, alors effectivement vous êtes auteur, compositeur, chorégraphe, énergéticien,
00:32 mais surtout vous êtes quelqu'un qui parlait d'humanité.
00:37 Vous savez Arthur Adamoff, le grand dramaturge Arthur Adamoff avait un mot, il disait "chalume".
00:44 Alors quand on lui a demandé qu'est-ce que ça veut dire la chalume, il disait "la chalume c'est la chaleur humaine".
00:49 Et effectivement c'est le fond, et c'est le fond de mon deux livre "Les Indomptables, au delà de l'effondrement"
00:56 avec une préface de Louis Fouché qui est parue chez Thalma et le plus récent, mais c'est un même tenant je dirais,
01:03 "Civilisation mal-être, en finir avec le capitalisme", là vous jouez un peu votre Freud.
01:08 Gentiment, c'est pas malaise "civilisation", c'est la civilisation mal-être, également chez Thalma.
01:14 Et c'est intéressant parce que justement, je voudrais sortir avec vous de l'actualité au jour le jour,
01:21 mais dont on est teinté, et raconter un peu, parce que ce que vous racontez, ce que vous dites dans vos livres,
01:28 c'est d'abord, il y a un côté personnel avec ce qui s'est passé avec votre mère, avec votre père, notamment avec le Covid,
01:34 et on va en parler, et puis il y a quelque chose, vous dites, comment sortir par le haut de cette espèce de,
01:41 je dirais de marasme, il y a heureusement des tas d'instants de bonheur, on va pas faire dans l'effondrement et l'apocalypse.
01:48 En revanche, oui, effondrement il y a, effondrement de narratif, effondrement effectivement d'éthique ou de projet commun.
01:55 Alors, d'abord, est-ce que c'est parti d'une histoire personnelle, Friston et Delman ?
02:00 - Oui, oui, tout à fait, et le premier livre, ils ont été écrits ensemble, le premier livre, quand je dis au-delà de l'effondrement,
02:09 - Les Indomptables - Les Indomptables, c'est-à-dire comment, quand sa maman se trouve dans le système infernal des hôpitaux,
02:18 - Alors, racontez-nous, qu'est-ce qui s'est passé avec votre mère ? Elle est tombée malade ?
02:22 - Elle est tombée malade, elle est venue me voir, elle m'appelle, je vais pas bien, je prends son pouls,
02:26 en énergétique, on a ce genre de technique, je me dis, oh là là, il y a quelque chose dans les poumons qui va pas du tout,
02:32 on appelle les urgences qui répondent pas, les médecins...
02:35 - Le terme, c'était quand ? En 2020 ? - En janvier.
02:38 - En janvier 2020 ? Ah oui, juste au début ? - Juste au début.
02:42 - D'accord. - Et... alors, le Covid était déjà déclaré en Italie, puisque je faisais des allers-retours,
02:48 - Entre la France et l'Italie. - Entre la France et l'Italie,
02:52 et puis finalement, je la mets dans l'ambulance, et là commence un véritable calvaire.
02:57 C'est-à-dire qu'en un mois et demi, elle fait cinq hôpitaux, publics, privés, à trois heures de son domicile,
03:04 - Pourquoi cinq hôpitaux ? - Elle est renvoyée d'hôpital en hôpital.
03:10 Ça commence à la salle Pétrière, qui est après devenue l'hôpital spécialiste du Covid,
03:18 et là, on assiste à une torture, avec ma famille, à une agonie, une torture,
03:26 avec quelque chose de très étrange, c'est-à-dire que le Covid, moi je le connaissais, de par la Chine,
03:33 et l'Italie, qui déjà était déclarée maladie du siècle, et la Chine en tant qu'énergieticien,
03:39 j'ai toujours été lié à la Chine, et on connaissait la chloroquine aussi déjà.
03:44 Et j'avais proposé aux médecins "Mais vous croyez pas que c'est cette maladie, le coronavirus, il y a des traitements ?"
03:52 - Et vous avez dit "Non, non, c'est pas le problème." - Impossible, de toute façon c'est une petite maladie,
03:56 c'est une petite grippe, déjà la grippe c'est jamais petit pour les gens d'un certain âge,
04:01 et puis là, moi je vois ma mère quand même dans un triste état, et non, non, non,
04:05 donc j'étais l'illuminée de service, et puis elle est morte le jour du confinement.
04:10 - Le jour même du début du confinement ? - C'est ça.
04:13 C'était assez incroyable parce que les médecins ont changé de casquette, ont viré de discours,
04:20 mais d'un extrême à l'autre. - Ah bon ?
04:22 C'est-à-dire, avant ils disaient "Ce petit virus c'est rien",
04:24 et puis rappelez-vous, on disait "Le masque ça sert à rien", "Le débus c'est ça",
04:28 "Les chaussures à rien", bon tout ça, "Vaquez vos occupations, allez au théâtre", etc.
04:33 Et vous avez vu le changement de tout au tout ?
04:36 - Ah le changement en une nuit, finalement, où d'une grippette banale, c'est devenu la peste noire.
04:44 Et là pareil, je leur dis "Mais vous exagérez quand même un peu",
04:47 surtout qu'en plus avec mes frères on avait beaucoup travaillé la grippe espagnole,
04:53 parce qu'on l'a comparé à la grippe espagnole, un de mes frères est spéciste de la guerre d'Espagne,
04:57 et de la guerre de la Première Guerre Mondiale,
04:59 enfin c'était complètement délirant.
05:01 Et il n'y avait plus de juste mesure, il n'y avait plus de concret,
05:04 et on est passé du déni à la dramatisation, voire à la diabolisation.
05:11 Donc ça c'était très impressionnant, on est en plus allé au cimetière qui a été interdit,
05:16 on ne pouvait même pas rentrer, parce que soi-disant toucher les cercueils ça pouvait être...
05:21 - C'était dangereux.
05:22 - C'était très très impressionnant, et comme je vous l'ai dit,
05:28 moi-même étant lié à la Chine, ayant beaucoup voyagé en Afrique,
05:31 où on prenait de la chloroquine tout le temps,
05:34 un truc que je n'ai jamais supporté,
05:36 il y avait quelque chose de surréaliste,
05:39 et en plus ça me faisait rire parce qu'en Italie,
05:42 qui avait déclaré ça trois semaines avant à peu près,
05:44 donc je voyais bien que c'était quand même une maladie bizarre,
05:48 bizarre et dangereuse, surtout pour des gens de cet âge,
05:51 et je me souviens des Français dire "ah les Italiens, ils sont idiots,
05:56 nous on ne réagira jamais comme ça, tu parles...
05:58 - Nous qui avons le meilleur système de santé du monde...
06:00 - Nous voilà, nous qui sommes des cartésiens...
06:02 - Et alors ça vous a inspiré, donc, après ça, il y a eu le drame,
06:06 votre mère, effectivement, la perte, on sait ce que c'est,
06:10 chacun d'entre nous peut savoir ce que c'est que la perte d'un père ou d'une mère, des deux,
06:14 mais ça vous a inspiré, alors quand vous dites justement,
06:18 au-delà des ventrements, c'est-à-dire que vous êtes énergéticien,
06:23 donc vous occupez de coups, on va en parler de ce que c'est d'ailleurs,
06:27 cette énergie, ces énergies, mais ça vous a inspiré,
06:30 c'est-à-dire que vous avez pensé, assez vite, d'écrire ce livre,
06:33 c'est venu comment ?
06:35 - Alors, en plus mon père a suivi, six mois après,
06:38 - Ah six mois après votre mère ?
06:40 - Six mois après, alors ils n'étaient pas ensemble,
06:42 donc c'était même pas dans un...
06:44 - Oui, vous n'allez plus ensemble, etc.
06:46 - Donc il m'a parlé trois jours avant, en me disant,
06:49 j'ai vécu la seconde guerre mondiale comme enfant caché,
06:54 j'ai l'impression, c'est de Karim Ansila,
06:57 je veux pas revivre ça.
06:59 - Ah oui, Karim a dit ça ?
07:01 - Karim a dit ça, je veux pas revivre ça, ça me rappelle la terreur,
07:03 alors qu'il n'en parlait pratiquement jamais,
07:05 vous savez pour cette génération c'est toujours compliqué de parler de la guerre,
07:09 et puis trois jours après, il s'est laissé mourir, quoi.
07:12 Donc, en fait ça m'est venu d'abord pour passer le trauma,
07:18 c'était quelque chose de très personnel,
07:20 je voulais me souvenir, c'était assez hallucinant,
07:24 donc ça a été une thérapie.
07:26 Et puis, malgré cette violence,
07:31 c'est vrai que j'ai trouvé des ressources
07:35 que je comprends même pas moi-même,
07:37 pour passer une torture pratiquement programmée,
07:42 parce qu'en plus ma mère n'est pas du tout la seule à avoir subi ça,
07:46 et même avant la pandémie,
07:51 mon père n'est pas le seul à avoir subi le syndrome du glissement,
07:55 qui est une forme de suicide, on dit ça, c'est joli.
07:58 Donc en fait, je me suis dit,
08:01 il y a la thérapie personnelle, il y a le lien avec les autres,
08:05 c'est toujours important de se dire,
08:07 mais en fait nous ne sommes pas les seuls.
08:09 Et puis, j'avais envie de dire,
08:11 mais même dans un calvaire, une torture extrême,
08:15 on a les ressources de passer ça.
08:19 - Non seulement de survivre, mais de vivre.
08:21 - De vivre, de retrouver de la joie sans culpabilité,
08:25 voire même d'intensifier ça.
08:28 Alors moi ça m'a lancé ensuite dans ce deuxième livre,
08:31 c'est-à-dire les collectifs...
08:33 - La civilisation du mal-être, là vous avez étendu le champ,
08:37 le premier était plus personnel,
08:39 vous racontez un peu ce qui s'est passé,
08:41 et d'ailleurs effectivement, hélas,
08:43 des milliers de gens ont vécu un peu,
08:45 nous avons reçu ici des personnes
08:49 qui disaient qu'ils n'ont même pas pu voir leur père ou leur mère,
08:52 même pas voir le visage,
08:54 ils étaient déjà dans un sac qui était, vous savez,
08:56 avec une fermeture éclair,
08:58 on leur a interdisé de voir,
09:00 ce qui est quand même terrifiant.
09:02 - On va en parler, on va continuer à en parler avec vous,
09:04 Tristan Edelman, et puis ensuite on aura les éditeurs,
09:07 au 0826-300-300, après cette petite pause.
09:11 - Et vous avez la parole en direct sur Sud Radio, à tout de suite.
09:14 - Je n'aime pas la blanquette de mon...
09:17 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
09:20 - Je ne suis pas le seul, Tristan Edelman,
09:22 également avec "Les Indomptables au-delà de l'effondrement",
09:26 et la civilisation mal-être, effectivement,
09:29 il est auteur, compositeur, chorégraphe, énergéticien,
09:32 il se balade partout dans le monde,
09:34 il est entre l'Italie et la France,
09:36 actuellement à Marseille, je crois,
09:38 Tristan Edelman.
09:40 Alors, continuons un peu, qu'est-ce que, au fond,
09:43 qu'est-ce que, je dirais, pour paraphraser quelqu'un,
09:47 de quoi le Covid-19, non pas la maladie elle-même,
09:50 est-elle le nom,
09:52 de quoi les effets induits par le Covid-19
09:55 dans notre civilisation,
09:57 est-elle le nom, aujourd'hui ?
10:00 Qu'est-ce que ça induit pour vous ?
10:02 Et je parle à l'énergieticien, d'ailleurs,
10:04 juste un mot, peut-être avant,
10:06 qu'est-ce que c'est "énergieticien", qu'est-ce que ça veut dire,
10:08 pour les gens qui ne le savent pas,
10:10 et on est nombreux, moi-même ?
10:12 - Non, l'énergietique, c'est une pratique
10:14 où on va s'occuper du rythme profond de la personne.
10:17 Donc on a fait de l'énergie,
10:19 quand tu vois une plante qui s'élève, qui croît,
10:22 en fait, il y a une énergie vitale,
10:25 voilà, et donc on a accès facilement à ça,
10:28 on le sent en nous aussi, des baisses d'énergie,
10:30 des montées d'énergie,
10:32 bon après, l'énergietique est beaucoup plus vaste, juste que...
10:34 - Bien sûr, bien sûr.
10:36 - Donc on s'occupe de, par divers moyens,
10:38 magnétisme, même la parole,
10:40 des exercices, il y a tellement de...
10:42 d'aider la personne à se retrouver elle-même.
10:45 - D'accord. Alors justement,
10:47 là, on s'est retrouvés, effectivement,
10:50 avec cette pandémie,
10:52 ce qu'on a appelé une pandémie,
10:54 le confinement, les gestes barrières,
10:57 les mesures, les ceci, les vaccins, etc.
11:00 Mais sur le plan de la civilisation,
11:03 sur le plan de nos comportements,
11:05 qu'est-ce que vous, Tristan Edelman,
11:07 qui êtes plutôt pour la vie,
11:09 plutôt la vie, comme on dit,
11:11 comment vous l'avez ressenti,
11:13 vous l'avez raconté, d'ailleurs, dans votre premier livre,
11:15 et aussi le second ?
11:17 - Bon, ça a été, pour moi, une évidence.
11:19 Quand c'est arrivé,
11:21 j'ai compris que cette maladie
11:24 était multi-usage.
11:26 Ça permettrait,
11:28 et je l'ai dénoncé tout de suite,
11:30 une accélération du capitalisme
11:33 dans sa transformation entre l'industrie et le digital,
11:36 que ça permettrait un contrôle des populations,
11:39 que ça permettrait aussi,
11:41 dans la santé,
11:43 de tout passer au digital,
11:45 une mainmise des Etats-Unis
11:47 encore plus dure
11:49 sur l'Europe et sur le monde,
11:51 autant qu'ils peuvent.
11:53 Voilà, donc c'est un multi-usage, comme ça.
11:55 - Et vous l'avez senti, comme ça ?
11:57 - Ben oui.
11:59 La distanciation sociale,
12:01 c'est quand même un terme assez incroyable.
12:03 Pour un énergéticien, c'est contre-nature,
12:05 la distanciation sociale.
12:07 Au contraire, on va chercher la fluidité
12:09 entre l'autre et soi-même,
12:11 c'est comme ça qu'on va comprendre l'autre.
12:13 Vous disiez,
12:15 je me balade dans les pays,
12:17 en effet, c'est toujours pour rencontrer les autres,
12:19 que ce soit dans ma pratique.
12:21 - Mais pour rencontrer quelqu'un, il ne faut pas qu'on soit
12:23 sous masque et distancé.
12:25 - Non, ce n'est pas possible.
12:27 L'énergie, c'est quelque chose de très concret.
12:29 Ce n'est pas du tout mystique, on la sent avec les mains,
12:31 on sent les humeurs des gens,
12:33 on sent leurs émotions.
12:35 Là, c'était...
12:37 Alors si on pousse encore plus loin,
12:39 il y a tout ce projet post-humain
12:41 qui est de transformer la matière vivante,
12:43 notamment l'homme, en biologique,
12:45 en machine, en objet inerte,
12:47 en objet marchand, en objet inerte.
12:49 On est vraiment dans l'anti-énergie,
12:51 et d'ailleurs, il y a la terreur.
12:53 C'est un...
12:55 On va dire,
12:57 c'est un statut très particulier
12:59 dans l'énergie, puisque c'est
13:01 une motion,
13:03 un mouvement qui empêche le mouvement.
13:05 - La terreur. - La terreur.
13:07 Ce n'est pas la peur.
13:09 - Ah oui, c'est très différent.
13:11 - Là, on vivait un peu dans la terre.
13:13 - La peur de la mort, quand même.
13:15 - C'est ça. - La contagion, la contamination.
13:17 Alors, c'est quoi la terreur ?
13:19 - Alors, la peur,
13:21 en tout cas en énergétique, c'est un sentiment
13:23 tout à fait utile, indispensable.
13:25 Une voiture te fonce dessus,
13:27 tu as peur, tu dégages. En tout cas, je l'espère pour toi.
13:29 La terreur
13:31 va te sidérer, va arrêter
13:33 la circulation des émotions.
13:35 Donc à partir du moment où
13:37 on arrête la circulation des émotions,
13:39 on fait de toi une forme de zombie.
13:41 C'est-à-dire qu'on te vide justement de ton énergie
13:43 vitale, donc de ton psychisme,
13:45 donc de ta faculté critique,
13:47 de ta faculté d'écouter l'autre, d'être en empathie,
13:49 et on te dirige.
13:51 Donc la terreur, elle te fixe.
13:53 Et à partir de là... - Donc, quelque part,
13:55 la terreur peut être un instrument de manipulation.
13:57 - Ah, c'est... Alors là, ça a été
13:59 évidemment un instrument de manipulation.
14:01 Et non pas la peur, parce que la peur,
14:03 elle est plutôt saine. Donc on a, en quelque sorte,
14:05 intensifié la peur
14:07 jusqu'à la terreur, on l'a même rationalisé.
14:09 On a vu, il y avait toutes ces mesures...
14:11 On avait l'impression que c'était la 3ème guerre mondiale.
14:13 - Qui allait rester. D'ailleurs, on poursuivait
14:15 des gens sur les plages, dans les montagnes,
14:17 chemins de montagne, etc.
14:19 - Et puis vous vous souvenez de cette histoire
14:21 de ce producteur
14:23 qui a été tabassé parce qu'il allait chercher...
14:25 Il allait acheter quelque chose à l'épicier
14:27 sans masque, et les policiers se sont
14:29 permis de le maltraiter
14:31 dans son studio. Enfin, tout a été permis.
14:33 Mais pas seulement en France, en Italie,
14:35 c'était encore pire.
14:37 Donc, ah oui, là on a atteint des...
14:39 - Mais alors, est-ce que c'est quelque part,
14:41 Tristan Edelman,
14:43 une forme de management par la terreur ?
14:45 - Oui, le management, c'est un bon mot.
14:47 D'ailleurs, le management, c'est une technique militaire,
14:49 à l'origine, il ne faut jamais l'oublier.
14:51 Et le 3ème Reich
14:53 a été juste le premier de la classe
14:55 des techniques de management
14:57 venant des Etats-Unis.
14:59 Il faut lire Mark Bloch, "L'étrange défaite",
15:01 qui analyse sur le terrain
15:03 l'efficacité
15:05 des troupes nazies.
15:07 Et d'ailleurs, il est très impressionné en se disant
15:09 qu'il y a une forme de démocratisation dans ces troupes-là.
15:11 C'est-à-dire que
15:13 le chef a vraiment tout pouvoir
15:15 sur ses troupes, et a même une faculté de décision.
15:17 Ce qui lui donne
15:19 une responsabilité, une responsabilisation,
15:21 qui donne encore plus d'efficacité.
15:23 - Le côté maléfique
15:25 de la chose. - Le côté magnifique.
15:27 - Le côté sombre de la France. - Voilà, il faut les regarder
15:29 parce qu'ils ont beaucoup de choses à nous apprendre
15:31 dans leur efficacité, même dans leur mysticisme
15:33 sur fait, mais
15:35 qui n'en reste pas moins puissant.
15:37 Wagner, Nietzsche, etc. - Oui, bien sûr.
15:39 - Donc... - Encore que Nietzsche, il faudrait nuancer.
15:41 - La récupération de Nietzsche,
15:43 absolument, la récupération de Nietzsche.
15:45 - Donc, pour revenir à cette expérience,
15:47 par rapport d'abord à ce qui s'est passé
15:49 avec votre mère, qui était dramatique,
15:51 et vous, ça vous a amené
15:53 en fait à quoi,
15:55 vous, personnellement, Tristan Edelman,
15:57 dans vos choix de vie,
15:59 et dans vos choix de carrière,
16:01 enfin de parcours ?
16:03 - Bon, déjà, c'est le rapport à la mort.
16:05 Le rapport à la mort aussi direct,
16:07 ça réveille.
16:09 Et je me suis rendu compte
16:11 à quel point, justement,
16:13 pour éviter la terreur qui fait
16:15 comme si la mort était du néant, non,
16:17 la mort et la vie sont liées.
16:19 Et c'est vrai que quand ma mère et mon père
16:21 sont morts, je ressens
16:23 toujours leur présence. C'est quelque chose
16:25 et c'est pas une croyance,
16:27 parce que j'ai pas de croyance particulière, c'est vraiment
16:29 énergétique, pour le coup, je sais qu'ils sont là.
16:31 Donc ça, ça m'a beaucoup réveillé
16:33 sur nos potentialités
16:35 de voyage
16:37 entre les morts,
16:39 entre les territoires,
16:41 avec l'autre, les collectifs.
16:43 Donc, à partir de là,
16:45 et la transformation de ces énergies,
16:47 ça donne un sens, ça donne vraiment un sens fort à la vie.
16:49 Je me suis dit, mais en fait, ce sens-là,
16:51 c'est ça qu'il faut transmettre, et notamment aux jeunes.
16:53 Il faut que je côtoie tout le temps,
16:55 parce que je fais beaucoup d'art martiaux, de MMA,
16:57 et de danse, je suis tout le temps avec des jeunes.
16:59 - Mais vous faites des sports de combat aussi ?
17:01 - Oui, depuis toujours. Un peu violent,
17:03 mais ça me permet d'être tout le temps
17:05 avec eux, et c'est assez rigolo, parce que pendant
17:07 les combats,
17:09 ou dans le MMA, il y a quand même un rapport...
17:11 - Ah, le MMA, c'est...
17:13 - C'est très violent, et il y a
17:15 un rapport à la mort aussi,
17:17 on sent qu'on peut mourir.
17:19 Et là, je rencontre les jeunes,
17:21 et au-delà de la victoire, ou de la défaite,
17:23 ils s'approchent,
17:25 et ils sentent que j'ai un autre rapport,
17:27 finalement, au combat, avec eux,
17:29 qui est beaucoup plus spirituel, on va dire.
17:31 Donc ça m'a amené à me dire, "mais en fait,
17:33 il faut transmettre ça, il faut redonner le sens,
17:35 il faut redonner la respiration",
17:37 parce que c'est là, c'est même pas
17:39 à chercher dans des programmes politiques
17:41 dont on n'a que faire, on ne saura même pas ce que ça devient,
17:43 mais c'est autour de nous. C'est très simple.
17:45 - Mais alors, ce que vous dites, justement,
17:47 parce que c'est peut-être un programme politique,
17:49 ou métapolitique, c'est pas politique,
17:51 au sens des partis,
17:53 ce que vous dites aujourd'hui aux gens,
17:55 parce que ça transpire
17:57 dans vos bouquins,
17:59 c'est même pas le dessin caché de votre épicerie,
18:01 vous le dites, vous le formulez,
18:03 c'est-à-dire,
18:05 "soyez ensemble, n'attendez rien des autres",
18:07 enfin des autres, "n'attendez rien du gouvernement",
18:09 pardon, "n'attendez rien de l'État, n'attendez rien de l'autorité suprême",
18:11 mais
18:13 "énergétisez-vous les uns les autres",
18:15 c'est un peu ça, pas "aimez-vous", mais "énergétisez-vous".
18:17 - Oui, absolument,
18:19 absolument André, parce que déjà,
18:21 tu vois ta mère,
18:23 qui est en quelque sorte assassinée
18:25 par un système, et qu'il y en a
18:27 beaucoup avant elle, et beaucoup après elle,
18:29 ton propre père,
18:31 qui a subi une des pires périodes
18:33 de la... - Il était enfant.
18:35 - Oui.
18:37 Et qui décide de...
18:39 Donc tu te dis, "ok,
18:41 les institutions ne sont pas de notre côté".
18:43 Et puis j'avais eu l'expérience des Gilets jaunes.
18:45 L'expérience des Gilets jaunes,
18:47 l'expérience des ronds-points, puisqu'à Marseille, j'avais ouvert
18:49 avec une amie, le Théâtre Tourski,
18:51 on avait accueilli tous les Gilets jaunes,
18:53 on a fait des centaines, centaines de
18:55 manifs d'assemblées, etc.
18:57 Et là, j'ai rencontré tout un chacun,
18:59 tout un chacun avec une force
19:01 indomptable, parce que mon avis, après ça a été...
19:03 La gauche a essayé de récupérer, puis la droite,
19:05 mais non, en fait, pas du tout.
19:07 Moi, je peux vous assurer,
19:09 c'était indomptable, les Gilets jaunes.
19:11 Mais au début, on se rencontrait, on était
19:13 de toutes les classes sociales, ça s'engueulait beaucoup,
19:15 parfois ça en venait au point, mais c'est très bien,
19:17 c'est normal. Et puis à la fin, on est arrivés
19:19 avec nos fiches de paye, chacun comparait le truc,
19:21 et puis on arrivait quand même à se dire "mais en fait, il y en a
19:23 un qui nous arnaque tous,
19:25 qui s'appelle l'État privé,
19:27 puisqu'il est maintenant... il appartient au lobby,
19:29 en plus, et ça a commencé
19:31 à créer énormément
19:33 d'unions. Donc en fait, c'était
19:35 un mouvement indomptable, profondément
19:37 indomptable, et alors ça, ça m'a...
19:39 - Oui, ça... - ... qui m'a adoré. - On va en parler
19:41 de ces indomptables, vous en avez parlé,
19:43 effectivement, après
19:45 une petite pause, je crois, Morgane.
19:47 - Oui, une petite pause, et vos réactions à vous
19:49 qui nous écoutez en direct sur Sud Radio,
19:51 le numéro, le 0 826
19:53 300 300.
19:55 Parlons ensemble de l'actualité,
19:57 des émeutes de la nuit dernière dans plusieurs villes de France,
19:59 et posez vos questions en direct
20:01 à André Bercoff et son invité
20:03 Tristan Edelman. On vous attend
20:05 au Standard, à tout de suite.
20:07 - Ici Sud Radio.
20:09 Les Français
20:13 parlent au français.
20:15 Les carottes sont cuites.
20:17 Les carottes sont cuites.
20:19 - Sud Radio
20:21 Bercoff dans tous ses états.
20:23 - Les indomptables au-delà de l'effondrement,
20:25 aux éditions
20:27 Talma,
20:29 civilisation mal-être, en finir
20:31 avec le capitalisme, aux éditions
20:33 Talma également, ce sont les
20:35 deux plus récents ouvrages
20:37 de Tristan Edelman,
20:39 qui est... qui fait les sports
20:41 de combat jusqu'au MMA, il faut le dire.
20:43 D'ailleurs,
20:45 l'énergie est un sport de combat,
20:47 l'énergie éthique est un sport de combat aussi.
20:49 - Alors disons que
20:51 le sport de combat fait partie de l'énergie éthique.
20:53 Mais comme je dis souvent, je suis
20:55 chorégraphe, et je pense qu'aujourd'hui
20:57 chacun doit découvrir à la fois
20:59 son côté combattant,
21:01 pas guerrier, combattant
21:03 et danseur. Je pense qu'il faut
21:05 savoir toujours être souple, aller de l'un
21:07 à l'autre. Il ne faut pas être naïf
21:09 dans un monde violent, il faut savoir
21:11 faire face à ça, mais aussi un monde
21:13 où, en carence de lien,
21:15 en carence de proximité.
21:17 - Alors justement, parlons
21:19 de ce malaise dans la civilisation.
21:21 Sigmund Edelman
21:23 et Tristan Freud se retrouvent
21:25 de temps en temps. Alors,
21:27 c'est quoi, justement, si vous
21:29 élargissez...
21:31 D'abord...
21:33 D'abord, non, pardon, parce que
21:35 pendant la pause, Tristan Edelman
21:37 m'a raconté ce que vous avez raconté,
21:39 l'histoire que vous avez inventée,
21:41 il faut le dire, pour votre mère,
21:43 avant qu'elle... Justement,
21:45 dans ses derniers jours, pour
21:47 l'aider à garder espoir.
21:49 - Alors c'était compliqué
21:51 parce que ma mère avait fait deux thromboses,
21:53 donc elle ne pouvait plus parler. Donc, en tant
21:55 que prof de philo en sciences politiques à l'université,
21:57 c'était compliqué. On parlait par les yeux.
21:59 Et ça, l'énergie éthique m'avait...
22:01 Les massages, aussi, on parlait
22:03 par le toucher.
22:05 Et en fait, j'ai... Avec mes frères,
22:07 ma sœur, on se réunissait avant,
22:09 tous les jours, pour refaire
22:11 l'information. Parce que ma mère
22:13 étant communiste,
22:15 très philorusse,
22:17 adorant Poutine,
22:19 croyant dans les Gilets jaunes...
22:21 - C'était donc dans les années 20, je rappelle.
22:23 - Voilà. - En 2000.
22:25 - En 2000.
22:27 Et donc, je réinventais
22:29 l'actualité
22:31 pour aller dans son sens.
22:33 Par exemple, Poutine venait
22:35 en France
22:37 déclarer son soutien aux Gilets jaunes,
22:39 régler la crise ukrainienne,
22:41 et virer les néo-nazis.
22:43 On envahissait l'Assemblée nationale
22:45 sans se faire couper des mains.
22:47 - Ah oui, vous inventiez tout ça.
22:49 - Mais très précisément, parce que
22:51 elle avait l'œil, je voyais, à chaque mouvement
22:53 de paupière, si c'est
22:55 cohérent, c'est pas cohérent, avec sa
22:57 culture politique. Et donc,
22:59 je refaisais l'actualité pour qu'elle puisse
23:01 partir avec espoir dans l'humanité.
23:03 - C'est beau.
23:05 Au-delà de ça, justement, comme vous dites,
23:07 il y a votre mère, votre père, et puis
23:09 il y a les autres, tous les autres.
23:11 Au-delà même
23:13 du Covid,
23:15 ce mal-être, comment vous le
23:17 définiriez, aujourd'hui ?
23:19 Cette civilisation mal-être, parce que
23:21 il y a heureusement des instants de bonheur, et chacun
23:23 est apte au bonheur, vous le dites vous-même.
23:25 Mais c'est quoi ce mal-être, en fait ?
23:27 Vous le liez au capitalisme.
23:29 Alors, c'est quoi ? C'est
23:31 votre tradition communiste, père et mère,
23:33 ça, en finir avec le capitalisme ?
23:35 - Bon, moi je suis pas du tout communiste.
23:37 Et mon père était plutôt
23:39 souverainiste. Mais en fait,
23:41 j'ai repris le thème capitalisme, parce que
23:43 j'en ai pas trouvé un meilleur. Mais c'est vrai que je l'ai
23:45 redéfini de manière énergétique.
23:47 C'est-à-dire, j'ai repris
23:49 le sens étymologique.
23:51 Capitalisme, ça vient de "kaput",
23:53 qui veut dire "la tête".
23:55 Et qui est notamment la tête
23:57 qui gère le bétail.
23:59 Donc je suis revenu comme ça, à l'étymologie
24:01 très très ancienne, qui est
24:03 la tête, le mental, qui va gérer le corps.
24:05 Le corps considéré comme un bétail.
24:07 Et pour moi, à ce moment-là,
24:09 commence la première dissociation de la civilisation.
24:11 - C'est-à-dire, c'est la tête qui
24:13 compte, le corps c'est un instrument...
24:15 - Voilà, exactement. Et c'est ça.
24:17 Et c'est ce qu'on a vécu avec le Covid,
24:19 où on a mis tout à coup
24:21 les mathématiques,
24:23 les probabilités... - Les modélisateurs,
24:25 gérer nos corps
24:27 biologiques, ou comme on m'a dit,
24:29 faut respecter... Notre corps, c'est comme une voiture,
24:31 faut respecter le code de la route. J'ai entendu des choses folles
24:33 comme ça. Alors que le corps, la puissance
24:35 du corps est quelque chose d'énorme. Et puis,
24:37 notre tête fait partie du corps. Donc, dans l'énergie
24:39 éthique, il n'y a pas cette dissociation. Donc je suis parti
24:41 de là. Et à partir de là, c'est vrai que j'ai
24:43 revisité
24:45 l'histoire humaine à partir de cette première
24:47 dissociation, où après
24:49 elle s'enchaîne toute.
24:51 Voilà, donc
24:53 ça n'a rien à voir avec prolétaire,
24:55 bourgeois ou travail capital, même si
24:57 ensuite, dans ces dissociations, bien entendu,
24:59 on arrive à une division générale
25:01 de la civilisation, et donc au mal-être.
25:03 - Et puis l'économie joue...
25:05 - L'économie, bien sûr. Et l'économie est
25:07 une... Dans ma perspective, l'économie
25:09 est une des facettes du capitalisme.
25:11 Et non pas... Je ne réduis
25:13 pas du tout le capitalisme à l'économie, comme
25:15 beaucoup d'interprétations marxistes
25:17 l'ont faite. - L'ont faite, oui.
25:19 Alors vous avez fait une série d'articles
25:21 ou de chroniques dans divers
25:23 revues, journaux,
25:25 à la web-télé,
25:27 enfin sur Internet et partout.
25:29 Et au fond,
25:31 oui, vous parlez effectivement du Covid,
25:33 de la guerre en Ukraine, enfin
25:35 la guerre en Russie, Ukraine et partout.
25:37 Et disons que
25:39 quelles seraient, si vous aviez
25:41 à dire, quelles seraient les
25:43 lignes rouges
25:45 de votre argumentation,
25:47 de votre combat ?
25:49 C'est quoi, en fait ?
25:51 - Pour moi, c'est sortir de la
25:53 dissociation. Là, vous citez l'Ukraine.
25:55 C'est un dossier que je
25:57 connaissais bien parce qu'en 2014, avec ma
25:59 maman, on allait faire les manifestations
26:01 après le coup d'État.
26:03 En 2014 ! - Ah, vous alliez en 2014 ?
26:05 Vous étiez au Maïdan, par exemple ?
26:07 - Oui, oui ! Et donc,
26:09 parce que la CIA, elle était énorme,
26:11 c'était évident pour qu'il y ait un peu de culture.
26:13 Ça sortait aux yeux. - Vous êtes allés
26:15 à Kiev avec votre... - Non, non, non,
26:17 on faisait les manifestations à Paris. - Ici, à Paris, d'accord.
26:19 - Et mon frère
26:21 est resté à Moscou.
26:23 Donc, on avait
26:25 beaucoup d'informations, mais du direct.
26:27 J'insiste sur ça. C'est-à-dire que
26:29 quand il y a quelque chose qui se passe, je m'arrange pour appeler
26:31 les amis. Du direct, de la proximité.
26:33 Et puis, comme artiste, on a toujours beaucoup
26:35 voyagé. Donc, on était ici aux manifestations
26:37 en banlieue, on était 200. Et on s'échangeait,
26:39 on appelait dans toutes les langues
26:41 pour savoir un peu ce qui se passait. Et pour moi,
26:43 du coup, c'était assez évident,
26:45 cette histoire d'Ukraine, qu'en 2020, c'est devenu
26:47 la guerre.
26:49 Déjà,
26:51 on savait que le premier peuple
26:53 à en souffrir, ça allait être les Ukrainiens.
26:55 Qui vont être, qui sont
26:57 dans un état incroyable.
26:59 - Ils sont massacrés. - Massacrés, mais depuis...
27:01 - 2014.
27:03 - Et même avant. Depuis 90
27:05 et 2004. Et 2008, où ils ont subi la crise
27:07 immobilière. Bon, je vais pas rentrer dans les détails,
27:09 je vais écrire sur ça.
27:11 Donc, on savait déjà qu'il y avait
27:13 cet épeuple à en pâtir.
27:15 On savait déjà que le deuxième peuple à en pâtir,
27:17 ça allait être les Européens, évidemment.
27:19 Puisque les Américains
27:21 avaient besoin de récupérer
27:23 leurs sous suite
27:25 à la crise de 2008, qu'ils n'ont jamais résorbés.
27:27 Donc, pour nous, c'était assez évident
27:29 ce qui se jouait là, que c'était des forces
27:31 impérialistes, donc des forces
27:33 macro-économiques, qui ne s'intéressent
27:35 pas à leur peuple de toute manière.
27:37 Et en plus, ce qui plus est, on n'a jamais
27:39 demandé, d'ailleurs, surtout pas demandé l'avis des peuples,
27:41 qui probablement diraient "non, on se souvient
27:43 en 2005, la Constitution européenne,
27:45 quand on leur... et bravo les Français,
27:47 quand ils ont dit "non", tout le monde
27:49 a été décroissé. - On s'est assis dessus.
27:51 - Donc, voilà, on sait bien que le peuple, quand il s'y met,
27:53 il a toute son intelligence.
27:55 Donc, c'était assez évident que
27:57 ça allait être contre
27:59 nous, au bout du compte,
28:01 avec les bandes d'armes,
28:03 ensuite les biolaboratoires, mais on le savait déjà.
28:05 J'ai gardé les tracts.
28:07 - Toute l'histoire des biolaboratoires, tout ça, on en parlait déjà?
28:09 - Alors, les biolaboratoires, non.
28:11 Ça, c'est vraiment sorti là.
28:13 Mais en tout cas,
28:15 tout ce que j'ai dit avant, on le savait,
28:17 que c'était aussi une plaque tournante, que...
28:19 - Donc, toujours conscientisation, prise de
28:21 conscience et action là-dessus.
28:23 Morgane, on va peut-être recevoir
28:25 et entendre
28:27 les auditeurs de ce radio.
28:29 - Les auditeurs qui nous appellent au 0 826
28:31 300 300 pour réagir
28:33 sur ce passionnant échange avec Tristan
28:35 et Delman, artiste, vous l'avez
28:37 dit, un peu conduit hyperactif et auteur
28:39 de "Civilisation mal-être", "En finir avec
28:41 le capitalisme", mais réagir
28:43 également André sur l'actualité du moment,
28:45 l'actualité de la nuit dernière,
28:47 notamment les émeutes dans plusieurs villes de France.
28:49 Jean-François est au bout du fil pour nous en
28:51 parler. Bonjour Jean-François. - Bonjour Jean-François.
28:53 - Bonjour André, bonjour à tous.
28:55 Merci de me laisser la parole. Tout d'abord,
28:57 merci pour vos émissions et la liberté
28:59 qu'elles donnent aux auditeurs.
29:01 - Merci, merci beaucoup.
29:03 - Un appel pour dire
29:05 ma désinvolture,
29:07 mon incompréhension de tout ce qui
29:09 se passe en France actuellement et depuis
29:11 longtemps.
29:13 Des actes négatifs sont
29:15 produits par exemple par de jeunes gens
29:17 et ils donnent des actes qui sont encore
29:19 plus dramatiques et personne
29:21 ne s'insurge contre cela.
29:23 Être la nuit à
29:25 15 ou 16 ans sur une moto,
29:27 remonter un sens unique et mourir
29:29 d'une manière dramatique,
29:31 la police est derrière,
29:33 les villes brûlent,
29:35 c'est incompréhensible. Encore aujourd'hui,
29:37 ce jeune homme, c'est vraiment dramatique.
29:39 - Oui, il a l'aile.
29:41 - De par son comportement, il a induit
29:43 un résultat qui est encore plus
29:45 dramatique. Et quand je vois
29:47 les villes brûlées,
29:49 j'entends tout à l'heure
29:51 les commissariats incendiés,
29:53 pillés, c'est juste un peu
29:55 le monde à l'envers quand même.
29:57 On fait tous preuve de civisme,
30:01 on fait attention les uns aux autres,
30:03 on sait qu'on ne peut pas faire n'importe quoi,
30:05 il y a une autorité
30:07 policière, mais je n'aimerais
30:09 pas faire partie de la police.
30:11 Je pense que si je faisais partie de la police
30:13 aujourd'hui, je démissionnerais.
30:15 Même les politiques,
30:17 les lâches...
30:19 - On en a parlé avec Laurent Berton
30:21 tout à l'heure, effectivement.
30:23 Il y a un vrai problème aujourd'hui,
30:25 comme vous dites.
30:27 - Et on retourne la situation,
30:29 les grandes phrases,
30:31 tous ils pleurent.
30:33 Mais je pense que je ne suis pas
30:35 du tout pour la sévérité.
30:37 Moi-même, je suis issu de l'immigration
30:39 par mon grand-père.
30:41 Quand il est arrivé en France, la France est devenue son pays,
30:43 il a toujours respecté les règles.
30:45 Et c'est comme ça que ça doit marcher.
30:47 Donc à un moment, il faudra essayer de se voiler
30:49 la face, de se dire
30:51 l'intégration, quoi que ce soit.
30:53 Il faut que les gens aiment
30:55 le pays dans lequel ils vivent, où ils sont nés,
30:57 et ils le respectent,
30:59 et ils respectent les autres habitants.
31:01 - Merci Jean-François.
31:03 Merci pour ce que vous avez dit.
31:05 Je pense qu'on a plusieurs auditeurs.
31:07 Avant de redonner la parole à Tristan,
31:09 je voudrais qu'on écoute
31:11 quelques auditeurs.
31:13 Morgane, nous avons... - Oui, nous avons Loïc,
31:15 qui nous appelle de Lourdes. Il souhaite échanger
31:17 avec vous, André Bercoff,
31:19 et votre invité, Tristan Edelman,
31:21 l'artiste engagé. Bonjour. - Bonjour Loïc.
31:23 - Bonsoir André, bonsoir Tristan.
31:25 Déjà, je suis ravi
31:27 d'entendre une personne énergéticienne
31:29 dans votre émission. Ça fait du bien.
31:31 Moi, j'ai une image que j'avais vue il y a quelque temps
31:33 sur Internet, en fait,
31:35 où c'est très bien
31:37 imagé. Au début, on a une personne face à un mur
31:39 qui ne voit rien. Après, elle monte sur quelques livres
31:41 et là, elle voit tout la guerre,
31:43 tout ce qu'on parle très souvent.
31:45 Et elle monte encore sur d'autres livres, et là, elle voit le cosmos,
31:47 tout ce qui est un peu univers,
31:49 et tout ce que le système nous cache et ne veut pas
31:51 que nous sachions à savoir qui on est vraiment.
31:53 - Jolie image.
31:55 - Ça, c'est un peu la base du système,
31:57 comment il nous manipule et comment il nous monte
31:59 depuis tout petit. C'est des lois qu'il connaît,
32:01 c'est que nous, on ne connaît pas, comme la première
32:03 que l'on crée notre vie avec notre pensée.
32:05 Donc voilà pourquoi, dans toutes les infos,
32:07 il y a toujours autant de négatifs
32:09 pour amener les gens à co-créer ce monde négatif,
32:11 d'horreur, dans lequel on vit.
32:13 Et sinon, juste une petite parenthèse,
32:15 tout à l'heure, vous avez demandé pourquoi
32:17 il y a autant de... une société,
32:19 cette société est autant
32:21 ahurissante, comme on le voit maintenant,
32:23 avec autant de personnes énervées, stressées,
32:25 pour moi le problème,
32:27 il vient avant tout de ce
32:29 que l'on mange, parce qu'on
32:31 est ce que l'on mange, et normalement
32:33 nous devrions manger de la nourriture
32:35 qu'on appelle "cosmothélorique",
32:37 qui vient du ciel et de la terre.
32:39 Je pense que Tristan est d'accord avec moi sur ça.
32:41 Et qu'en fait, toute la nourriture qu'on mange,
32:43 elle est faite de produits chimiques,
32:45 donc on ne se sent jamais bien,
32:47 les gens ne se sentent pas bien, ils sont énervés,
32:49 parce qu'on mange de la viande.
32:51 - Loïc, on ne va pas s'étendre trop, c'est bien,
32:53 mais c'est très bien.
32:55 - Voilà, voilà, j'ai d'autres trucs à dire,
32:57 mais je pense que ça vient du fait que Tristan sera d'accord avec moi
32:59 que c'est un peu le problème, et justement,
33:01 ils veulent nous déunir, alors réunissons-nous un peu.
33:03 - Très bien, très bien.
33:05 Merci à vous Loïc.
33:07 Tristan, est-ce que vous êtes d'accord ?
33:09 - Ah bah oui, bien sûr, et pas seulement la nourriture,
33:11 mais l'air, l'eau,
33:13 les relations sociales, c'est vrai que tout est
33:15 détérioré par ce capitalisme.
33:17 Bien sûr qu'il faut qu'on soit
33:19 dans un environnement
33:21 sécurisé, si je puis dire,
33:23 où on se sent bien, où on a envie de vivre.
33:25 - En fait, ce capitalisme, pour vous, c'est la déshumanisation.
33:27 - Oui, oui, au fond, c'est ça.
33:29 C'est cette première dissociation qui fait qu'on ne se ressent plus.
33:31 Comme disait l'auditeur,
33:33 on ressent même plus ce qu'on mange,
33:35 si vraiment c'est bon.
33:37 Moi, j'ai fait une expérience très intéressante
33:39 avec des animaux,
33:41 où on leur donnait de la viande
33:43 qu'on croyait bonne, ils sentent,
33:45 mais ils ne l'apprennent pas.
33:47 Et ça, c'est un instinct.
33:49 Et ça, il faut qu'on récupère notre instinct,
33:51 et même notre instinct
33:53 de légitime défense.
33:55 Parce que c'est aussi ça qui nous a manqué
33:57 pendant tout ce moment-là. Du coup, on nous raconte
33:59 des lubies contre
34:01 notre propre instinct.
34:03 - C'est clair. Morgane ? - Vos réactions en direct
34:05 sur Sud Radio André, on le rappelle,
34:07 0 826 300 300.
34:09 Réaction sur
34:11 cet échange que vous avez avec Tristan Edelman,
34:13 artiste engagé, auteur de
34:15 "Civilisation, ma lettre",
34:17 "En finir avec le capitalisme",
34:19 appelez-nous au 0 826 300 300.
34:21 A tout de suite sur Sud Radio.
34:23 - C'est Sud Radio.
34:25 Les Français parlent au français.
34:29 Je n'aime pas la blanquette de veau.
34:33 Je n'aime pas la blanquette de veau.
34:35 - Sud Radio Bercov,
34:37 dans tous ses états.
34:39 - Et c'est le face-à-face aujourd'hui avec
34:41 Tristan Edelman, énergéticien,
34:43 auteur, chorégraphe,
34:45 et bien au-delà, auteur notamment
34:47 de "Civilisation, ma lettre",
34:49 "En finir avec le capitalisme". C'est l'heure des auditeurs
34:51 aussi, au 0 826
34:53 300 300. Nous avons
34:55 en ligne Pépito, qui nous appelle
34:57 de Brive. - Bonjour Pépito.
34:59 - Bonjour André, M. Bercov.
35:01 Je voulais poser,
35:03 demander un conseil à votre invité.
35:05 - Oui, très bien. - Parce que les
35:07 deux premiers confinements, parce que
35:09 maintenant je suis à la retraite,
35:11 j'étais très énergique
35:13 au niveau, parce qu'il n'y a pas de nourriture,
35:15 il y a aussi être positif.
35:17 Moi, au boulot,
35:19 j'avais un nez de clown.
35:21 Et là maintenant, mes collègues de boulot me disent
35:23 "Où est-ce qu'il est Pépito ?" Alors les deux
35:25 premiers confinements m'ont fait tomber un genou.
35:27 Je suis dépressif.
35:29 Alors je voudrais
35:31 retrouver mon énergie,
35:33 positive, avoir le sens de l'humour,
35:35 faire rigoler les gens,
35:37 et là je suis dépressif.
35:39 Comment faire pour retrouver mon énergie positive ?
35:42 - C'est pas facile, mais voilà.
35:46 - Alors il y a en effet,
35:48 tout ce qui est de l'ordre de la nourriture et de
35:50 remettre le système immunitaire en marche,
35:52 parce que, non seulement le Covid
35:54 dans la protéine Spike, d'autres en parleront mieux que moi,
35:56 fait descendre ça. - Je suis très au courant
35:58 de la protéine Spike.
36:00 - Et aussi,
36:02 et là vous avez raison, l'aspect social.
36:04 Et on a voulu nous faire croire que
36:06 l'aspect social, c'était secondaire,
36:08 c'était inessentiel, alors qu'en fait
36:10 c'est une des premières nourritures de l'homme.
36:12 Donc moi ce que je peux vous conseiller,
36:14 c'est d'aller rencontrer beaucoup de gens à nouveau.
36:16 De sortir
36:18 de chez vous, d'aller rencontrer des gens
36:20 avec qui vous puissiez parler,
36:22 qui la pensent plus ou moins comme vous,
36:24 et de reprendre un petit peu, tout doucement,
36:26 de l'activité physique. Parce que rien que l'activité
36:28 physique, que ce soit la danse,
36:30 enfin pour moi ce sera la danse, pour vous je ne sais pas,
36:32 ça va aussi restimuler
36:34 tout votre système,
36:36 on va dire le système physique,
36:38 et votre capacité à la joie.
36:40 Donc vraiment, il faut multiplier
36:42 les liens
36:44 sociaux, et puis sachez
36:46 que vous n'êtes pas seul. Parce que
36:48 on a tous été dépressifs,
36:50 ça a même fait une sorte de collectivité de la dépression,
36:52 et on va
36:54 s'en sortir collectivement,
36:56 ça je peux vous l'assurer.
36:58 - Je suis d'accord avec vous, parce que moi en fait,
37:00 comme je ne suis pas vacciné, je n'avais pas le pass vaccinal,
37:02 je suis très social,
37:04 et mes copains étaient là
37:06 en train de discuter à la terrasse d'un bar,
37:08 et moi j'étais mis à part,
37:10 parce que j'étais isolé.
37:12 Et moi comme je suis très social,
37:14 ça m'a mis à genoux, parce que j'adore discuter
37:16 avec les copains.
37:18 - C'est le problème,
37:20 on a essayé d'isoler,
37:22 et il faut désisoler,
37:24 c'est clair.
37:26 - Oui, mais là je pars en Espagne bientôt,
37:28 donc ça va.
37:30 - Plongez dans la mer,
37:32 dites bonjour aux gens que vous ne connaissez pas,
37:34 n'hésitez pas à parler,
37:36 vous allez voir en quelques semaines,
37:38 allez en trois semaines.
37:40 - Et je n'incite pas la consommation alcoolisante,
37:42 mais prenez quelques verres,
37:44 ça fait toujours du bien.
37:46 - Mais ça me fait plaisir que vous soyez au courant
37:48 de la protéine spike,
37:50 parce qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui sont au courant.
37:52 - Oui, ça commence à se savoir.
37:54 Merci Pépito, Morgane,
37:56 à bientôt.
37:58 - Merci à vous Pépito, évidemment.
38:00 0 826 300 300,
38:02 vos réactions en direct sur Sud Radio.
38:04 Jean, on nous appelle de Montpellier.
38:06 - Bonjour Jean.
38:08 - Oui bonjour M. Vercoff et votre invité.
38:10 J'ai vu quelques allusions
38:12 sur la nourriture,
38:14 donc je voulais rebondir là-dessus.
38:16 Je pensais qu'avec la crise,
38:18 on améliorerait le sort des animaux,
38:20 c'est l'inverse qui se passe,
38:22 maintenant on les vaccine carrément avec les vaccins,
38:24 sans qu'à faire.
38:26 Je suis persuadé, je l'étais avant,
38:28 mais je le suis encore plus,
38:30 qu'on s'en sortira le jour où on respectera
38:32 toute vie sur Terre.
38:34 Comment on peut se connecter spirituellement ?
38:36 C'est la solution pour s'en sortir.
38:38 Ce n'est pas d'être terre à terre.
38:40 Si on sait qu'on va manger des bêtes
38:42 qui seront les plus gentilles possible au monde,
38:44 qui ne demandent rien qu'à vivre,
38:46 et nous on les massacre 2000 par jour,
38:48 par seconde par an.
38:50 Pour moi la solution c'est
38:52 respecter les animaux,
38:54 les plantes et tout.
38:56 Dans la Genèse il est écrit
38:58 "Je vous ai donné les plantes,
39:00 pourtant semences et les arbres, pourtant fruits,
39:02 ce sera votre nourriture."
39:04 Voilà, donc c'est clair.
39:06 - Vous dites "respectons les êtres vivants".
39:08 - Alors c'est pas un problème de chrétien, pas chrétien,
39:10 capitaliste, comédie, c'est pas le problème de ça.
39:12 Du argent, vaccins, produits lourds,
39:14 on peut tout dire.
39:16 Mais le respect des animaux c'est fondamental.
39:18 - Oui, mais après,
39:20 il faut savoir effectivement,
39:22 vous, je suppose que vous êtes végétarien,
39:24 vous-même Jean.
39:26 - Oui, bien sûr.
39:28 - Oui, après ce sont des choix individuels,
39:30 je crois que, alors justement je voudrais que Tristan,
39:32 parce que nous arrivons, hélas,
39:34 à la fin de cette émission, on aurait pu parler pendant des heures,
39:36 mais au fond, est-ce que le problème
39:38 n'est pas surtout au-delà des choix
39:40 nourriture,
39:42 etc.
39:44 Comment aller vers la vie,
39:46 plutôt que vers le mortifère ?
39:48 - C'est ça. En fait,
39:50 on n'a pas tant un problème d'animaux,
39:52 les animaux font
39:54 partie du packaging,
39:56 on va dire, mais c'est, on a fait
39:58 une relation au monde, parce que
40:00 transformer les plantes, l'industrialisation,
40:02 les OGM,
40:04 où l'eau, on est à 70 ou 90%
40:06 d'eau, l'air,
40:08 en fait c'est vraiment la relation
40:10 au monde dans son intégralité.
40:12 Du minéral,
40:14 l'aquatique, le végétal,
40:16 les animaux, et nous-mêmes nous sommes faits de tout ça.
40:18 Donc, c'est vrai que dans l'énergie,
40:20 et dans ce que je propose,
40:22 c'est de se connecter
40:24 à tout ça, et de ne surtout pas
40:26 faire les divisions entre végétariens et non-végétariens,
40:28 parce qu'un
40:30 végétal OGM, c'est aussi
40:32 un gros problème au bout du compte, c'est pour ça que je parle
40:34 de capitalisme. Il faut au contraire se réunir sur ça,
40:36 chacun après à ses manières de s'alimenter,
40:38 - Oui, à ses goûts et ses inclinations,
40:40 - Mais on sera tous d'accord, - Mais pas condamnés,
40:42 - Exactement, et voilà, ne pas reproduire
40:44 un autoritarisme,
40:46 un corps de division,
40:48 - Un sectarisme, - Un sectarisme, mais on s'aperçoit
40:50 bien que ce mode de production
40:52 de dissociation
40:54 va modifier et faire du mal à tout ce
40:56 qui existe. C'est là où on doit
40:58 se réunir, et ça on peut
41:00 le ressentir, et je dirais
41:02 même que quand tu es
41:04 proche de ce que tu ressens,
41:06 donc de tes émotions à qui tu n'es pas dissocié,
41:08 tu ressens quand est-ce que
41:10 tu as besoin de boire, est-ce que tu as besoin de manger
41:12 telle ou telle chose, comme les chats, ils mangent rien,
41:14 par exemple quand ils sont malades,
41:16 ou moi quand j'ai de la fièvre, je ne prends pas de thermomètre,
41:18 mais je sais déjà à quelle température
41:20 je suis. - Ah oui, sans
41:22 - Sans thermomètre, et c'est
41:24 pas de la magie, c'est juste une présence
41:26 à soi, une présence au monde, une présence
41:28 à l'autre, avec une
41:30 manière de vivre déjà différente
41:32 et qui ne sort pas d'un dogme
41:34 communiste, que je ne suis pas,
41:36 ou d'un autre, qui est vraiment
41:38 une manière d'être que j'ai apprise
41:40 dans les voyages, que j'ai apprise dans les rencontres,
41:42 que j'ai apprise dans les expériences,
41:44 dans les confrontations.
41:46 - Voilà, c'est pour ça que je vous recommande les deux livres
41:48 de Tristan et d'Hellman,
41:50 "Civilisation, mal-être et les indomptables
41:52 au-delà de l'effondrement", c'est
41:54 simplement un mode de vie
41:56 et c'est très très très important
41:58 de connaître les modes de vie, après
42:00 à vous d'adapter, de prendre ce que vous avez
42:02 à prendre, de ne pas prendre ce que vous
42:04 n'avez pas à prendre, mais c'est toujours
42:06 important de se confronter.
42:08 N'oubliez pas notre devise, c'est la devise de
42:10 la montagne, nous sommes pour le frottis
42:12 des cerveaux. - Et puis dans l'apaisement.
42:14 Dans l'apaisement.
42:16 - C'est vrai, c'est très important.
42:18 Le frottis des cerveaux,
42:20 du corps, des âmes. - Voilà, c'est ça.
42:22 Il ne faut pas éviter le conflit, mais
42:24 on peut aussi faire tout ça
42:26 dans une
42:28 forme de sérénité qu'on peut rejoindre.
42:30 Ce n'est pas du tout un idéal fou.
42:32 - Ainsi soit-il.
42:34 - On défrottit, apaisé donc. Merci
42:36 beaucoup messieurs, merci à tous de nous avoir
42:38 suivis. Rendez-vous demain à
42:40 12h30 pour Berkhoff et sa culture
42:42 dans tous ses états. Passez une excellente
42:44 journée à l'écoute de Sud Radio.