Directeur de recherches au CNRS, Christian Amblard considère qu'il faut trouver des solutions afin de préserver l'agriculture française sans passer par les bassines. Il explique que les subventions que touche la France sont suffisantes pour opérer un changement qui sera, de toute façon, inévitable : «L'agriculture, si elle veut avoir un avenir durable et responsable, ce n'est pas en faisant des bassines»
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00:00 L'agriculture, si elle veut avoir un avenir durable et responsable,
00:04 ce n'est pas en faisant des bassines,
00:06 c'est en changeant les pratiques agricoles de façon progressive,
00:09 en ne mettant aucun agriculteur dans une impasse,
00:12 mais on a pour cela des subventions de la PAC
00:14 qui sont extrêmement importantes.
00:16 L'agriculture française touche 9 milliards de la PAC
00:20 et 5 à 6 milliards de subventions au niveau national.
00:23 Avec cet argent-là, on a de quoi faire cette transition
00:26 qui est de toute façon indispensable.
00:29 Une transition vers ce qu'on appelle de l'agroécologie.
00:31 On connaît les techniques,
00:33 on connaît les façons dont il faut procéder
00:35 et là, on a la chance d'avoir le fonds financier
00:39 pour pouvoir faire cette transition
00:41 sans mettre personne sur la paille, si j'ose dire.
00:43 -Christian Blanc... -Ce qu'il faut,
00:44 c'est que ces subventions, pardon, je finis ma phrase,
00:47 il faut que ces subventions aillent vers des pratiques
00:49 qui soient respectueuses de l'environnement
00:51 et respectueuses de la santé humaine.
00:54 ...
00:58 [SILENCE]