Arlette Chabot : "Elisabeth Borne est condamnée à terme"

  • l’année dernière
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##L_EDITO_POLITIQUE-2023-04-03##
Transcript
00:00 - Il est 7h47 avec Arlette Chabot comme chaque lundi matin, bien sûr l'édito politique.
00:06 - On se dit bonjour d'abord, oui.
00:08 - Oui, bonjour donc Arlette.
00:10 L'agenda d'Elisabeth Borne qui est chargée.
00:14 Bon, ça fait déjà un petit bout de temps, cela dit, mais il y a les suites de la réforme des retraites.
00:19 Ce n'est pas complètement fini, loin de là.
00:21 Elisabeth Borne qui reçoit donc cette semaine les syndicats et les groupes parlementaires, notamment de l'opposition.
00:26 Officiellement, quand ça avait été lancé, ce n'était pas sur les retraites, c'était plutôt sur la suite.
00:31 Mais c'est globalement le dialogue social et finalement on parlera peut-être des retraites.
00:35 - Sûrement, c'est vrai que le gouvernement voulait à l'origine parler de la mise en oeuvre de la réforme
00:41 qu'elle juge effectivement adopter et surtout de la suite, par exemple de cette fameuse loi travail que le gouvernement prépare.
00:49 Finalement, principe de réalité, tout le monde parlera des sujets qu'il veut mettre sur la table.
00:54 Et ça, ça tombe bien parce que les syndicats ne veulent parler que des retraites.
00:58 Donc, Elisabeth Borne, eh bien, entendra demander au moins la suspension de la réforme que me l'a proposée Laurent Berger, la pause.
01:08 Et puis, la plus dure dans cette rencontre sera sûrement la nouvelle secrétaire générale de la CGT.
01:13 Sophie Binet, élue vendredi à la surprise générale, qui devra montrer qu'elle est encore plus déterminée que son prédécesseur, Philippe Martinez,
01:22 dont le rapport d'activité n'a pas été approuvé lors de ce congrès.
01:27 C'est une première. Il a été jugé trop consignant, Philippe Martinez.
01:32 Donc, la réunion pourrait évidemment tourner court.
01:35 Côté politique, les concertations n'iront pas très loin non plus.
01:38 D'abord parce que tous les groupes parlementaires membres de la NUPES ont décidé de boycotter le rendez-vous.
01:45 Marine Le Pen, elle, va se rendre à Matignon pour demander, devinez quoi ?
01:49 Le retrait de la réforme des retraites ou un référendum sur le sujet.
01:55 Restent donc les Républicains avec lesquels on parle toujours de la possibilité d'élargir la majorité.
02:01 C'est la mission que le président de la République a confiée à Elisabeth Borne.
02:04 Seulement, on sait qu'un tiers du groupe à l'Assemblée a voté la censure contre ce gouvernement.
02:10 Et on ne voit pas comment aujourd'hui, il pourrait voler au secours d'un gouvernement encore plus affaibli.
02:17 - C'est ça. Alors en cas d'échec, est-ce que Elisabeth Borne pourrait rester à Matignon ?
02:21 - Alors elle est condamnée à terme, pas tout de suite.
02:24 Le président ne va pas censurer celle qui a échappé à neuf voix justement à la censure de l'Assemblée, la censure parlementaire.
02:32 Mais si le président de la République ne veut ni dissoudre ni organiser un référendum,
02:37 il va devoir trouver sans doute un nouveau Premier ministre pour incarner les nouvelles orientations.
02:44 On en parle beaucoup dans la majorité du quinquennat.
02:48 Et puis aussi mettre en œuvre une nouvelle méthode de travail.
02:52 Alors là, il y a deux hypothèses dans ce cas.
02:55 Soit le président de la République va à nouveau se tourner du côté des Républicains,
03:01 mais trouver quelqu'un avec lequel il pourra passer un contrat de gouvernement.
03:07 Quelques priorités encore une fois, sur lesquelles il pourra s'engager.
03:13 Quelqu'un marqué opposition à Emmanuel Macron.
03:16 Ce ne sera pas un rallié.
03:17 C'est pour ça que des noms circulent.
03:19 Jean-François Copé, voire même le nom du président du Sénat, Gérard Larcher, à Matignon.
03:24 Ça signifierait quoi ?
03:25 Moi, je n'y crois pas beaucoup, mais surtout pas à Gérard Larcher.
03:28 Mais bon, voyez le profil, c'est-à-dire avec lequel ce sera une véritable cohabitation choisie ou imposée à Emmanuel Macron.
03:38 Si ça ne marche pas, si le président veut continuer à ne pas partager le pouvoir,
03:43 il ira piocher du côté des LR déjà ralliés.
03:46 Vous avez remarqué, il y a quelqu'un qui s'agit de beaucoup ces derniers jours.
03:49 C'est sa fonction, c'est normal, il y a des sujets.
03:51 Il s'appelle Gérald Darmanin.
03:53 Il se voit très bien incarné au fond de main, cette droite populaire, à Matignon, avant de rêver à l'Élysée.
03:59 - Oui, sauf qu'il n'est plus LR, lui, mais c'était un ancien LR.
04:02 - Eh oui, c'est ça. Pour clair au LR, faut-il un ancien LR ou pas ? C'est la question.
04:07 - Vous me rappelez combien on fait des LR à la présidentielle ?
04:10 - Euh... - Bon, d'accord.
04:13 - Ils ont eu beaucoup de dettes, ils n'ont pas été remboursés, ça a coûté très cher cette campagne.
04:18 - Merci Arlette Chameau, vous revenez tout à l'heure à 9h moins 20.

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