• il y a 4 mois
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##GUY_CARLIER-2024-08-27##

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News
Transcription
00:00Guy Carlier.
00:01Lui, il se gouverne tout seul, de toute façon il est ingouvernable, là c'est Guy Carlier.
00:05Il est 7h43, 53, 50 pardon, l'heure à laquelle Guy nous raconte une histoire de chanson.
00:11Et d'ailleurs, il y a Laurie qui est là, comme chaque matin, pour nous donner le thème
00:14de cette chronique.
00:15Alors à ce propos, d'ailleurs, je dois avouer que je n'ai toujours pas compris en quoi la
00:17présence de Laurie était si indispensable, puisque Guy Carlier va lire sa chronique
00:22en direct.
00:23Il peut parfaitement nous en donner le thème.
00:24Oui, alors je ne suis pas du tout, je suis pour rien, moi, dans cette demande de Guy,
00:29il a exigé ça dans son contrat, au même titre que les tickets restaurants.
00:32Et j'avoue, pour moi, la transition est parfois difficile, on s'amuse à 7h50, et puis après
00:37à 8h, il faut parler de la situation, par exemple, au Moyen-Orient, donc des sujets
00:41beaucoup plus compliqués.
00:42Mais justement, Laurie, c'est la raison pour laquelle j'exige votre présence.
00:49Vous êtes, en quelque sorte, un sas de décompression entre la légèreté de cette chronique divertissante
00:55et le code anxiogène du journal de 8h, comprenez ?
00:59Un sas de décompression, donc, ok, merci, ça fait plaisir comme qualificatif.
01:03Alors, le sas de décompression vous annonce que Guy Carlier va parler aujourd'hui de
01:07Pink Floyd.
01:08Bonjour Guy !
01:09À ce moment-là, je me faisais une joie de voir Pink Floyd qui donnait un concert dans
01:16les anciens abattoirs de la Villette, reconverti en immense salle de concert rock.
01:22Je me faisais une joie, mais ça n'a pas duré, car j'ai commis une erreur terrible
01:27et ne la commettez jamais, mes amis, ne sortez jamais avec votre compagne, votre amoureuse,
01:34plus sa meilleure amie, car la complicité qui les unit depuis l'enfance et dont vous
01:38êtes exclus, vous devient très vite insupportable.
01:41Ce sont deux petites filles excitées par le concert qui sont à vos côtés, elles
01:47se rappellent des gags qui datent de l'époque de l'école primaire, elles éclatent de
01:51rire au souvenir d'un prof dont elles imitent le bégaiement, et puis les voilà qui soudain
01:57baissent le ton pour échanger des secrets de filles, bref, vous avez compris que ce
02:02soir-là, aux abattoirs, c'est ma dignité qu'on mettait à mort.
02:06La tension ne fit que s'aggraver tout au long du concert, je leur en voulais de le
02:10gâcher, alors que c'est ma jalousie stupide qui était la cause de cette tension.
02:13En attendant, on ne profitait pas de concert, ni de la musique, ni de la mise en scène incroyable,
02:19Pink Floyd n'avait pas les inés sur les moyens, des lumières magnifiques, des décors somptueux,
02:24un énorme cochon rose accroché sur un rail au plafond traversait la salle, je vous jure,
02:30c'est la réalité, je n'avais pas pris de substances qui me fassent chanter un petit
02:33cochon pendu au plafond, et puis soudain, une boule lumineuse, comme vous les aimez,
02:39leur rire descendit du plafond et remplaça le cochon, et par un jeu de lumière, les
02:46projecteurs sur cette boule lumineuse créaient, s'ils voulaient, éclairaient la salle dans des
02:55myriades de points blancs qui tournaient sur le public, voyez, donc ça plongeait la salle
03:01alternativement dans une lumière en pointillé, puis dans le noir absolu.
03:07Le volume sonore était extrême et on n'entendait même pas s'engueuler,
03:15moi et ma fiancée, mais je savais qu'elle criait, car à chaque passage des points blancs de cette
03:20boule, je voyais le mouvement de ses lèvres sur son visage déformé par la colère, et puis soudain,
03:26au passage suivant de la boule, les myriades de points blancs n'éclairaient que du vide,
03:32de sièges vides, car elle était partie avec son ami. Voilà, c'était mon anecdote Pink Floyd,
03:39elle n'est pas terrible, j'aurais mieux fait de vous parler de l'histoire du groupe, le membre
03:43le plus doué se nommait Sid Barrett, bien nommé, puisqu'il a plongé très vite dans des substances
03:49illicites au point que les autres durent l'écarter du groupe, il manifestait des signes de folie de
03:55plus en plus inquiétants, il paraît même qu'un jour en plein concert, il s'est mis à hurler
03:59« Vive Édouard Balladur ! », enfin bref, grâce à Pink Floyd, toute une génération passa le plus
04:04clair de son temps à fumer des pétards dans des chambres avec au mur des tentures indiennes,
04:09des lumières orangées en disant des conneries du genre « Tu vois là, la limite, je veux dire,
04:14j'ai du mal à ouvrir totalement mes chakras ». Ce soir-là, aux abattoirs de la Villette,
04:20j'ai essayé désespérément d'ouvrir mes chakras, tandis qu'une boule à facettes
04:24éclairait deux sièges vides et que la sono interprétait cette chanson.

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