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Dans son édito du 12/04/2023, Gauthier Le Bret revient sur l'interpellation des manifestants lors du discours d'Emmanuel Macron, hier à La Haye. 

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Transcription
00:00 La politique, rien ne va plus pour le président de la République,
00:03 où qu'il aille, la réforme des retraites lui empoisonne la vie, Gauthier Lebret.
00:07 Même à l'international, c'est compliqué en ce moment pour Emmanuel Macron.
00:11 Et oui Romain, c'était la dernière chose qui lui restait, l'international,
00:14 la carte qu'il avait décidé de privilégier face au contexte justement national.
00:19 Et depuis plusieurs jours, on n'est pas loin de la catastrophe.
00:22 Il y a déjà eu ses propos sur Taïwan qui ont fâché tous nos alliés.
00:26 Pile au moment où la Chine commence ses opérations, il donne l'impression de s'en laver les mains
00:31 et de ne pas soutenir Taïwan.
00:33 C'est comme ça que ça a été perçu aux États-Unis et un peu partout en Europe.
00:37 Une victoire en fait pour le président chinois.
00:40 Et alors il y a un autre président qui a réagi, c'est un ancien président américain, Donald Trump.
00:44 Tout en vulgarité, je m'excuse pour ce que je vais citer,
00:48 Macron qui est un ami est avec la Chine en train de lui lécher le cul.
00:52 Voilà, fin de citation de l'ancien président des États-Unis.
00:56 Et puis il y a évidemment ce qui s'est passé hier aux Pays-Bas.
00:59 Il est en plein discours et il va être chahuté par plusieurs manifestants.
01:03 Regardez.
01:05 [Exemple de la démonstration]
01:31 [Exemple de la démonstration]
01:40 La réforme des retraites qui le rattrape même à l'étranger.
01:43 Oui, la réforme des retraites et le 49.3 le rattrape absolument partout.
01:47 Une présidence de violence et d'hypocrisie.
01:49 Voilà ce qu'on pouvait lire sur la banderole déployée hier par ces étudiants.
01:54 On avait un président bunkerisé en France quand il va dans les Alpes
01:58 pour présenter un plan où il ne peut plus aller au contact de la population.
02:01 Et désormais il a des comités d'accueil même à l'étranger.
02:04 Et même si c'est quelques personnes, ça entache durablement l'image de la France et du président.
02:10 Et Emmanuel Macron qui pense apercevoir le bout du tunnel.
02:13 Oui, vendredi on n'en parle plus. C'est le pari du président de la République.
02:16 Le Conseil constitutionnel valide l'essentiel. L'intersyndicale se sépare.
02:20 Les mobilisations s'essoufflent. On passe définitivement à autre chose.
02:24 Et ce que souhaite Emmanuel Macron restera sans doute un caillou dans sa chaussure.
02:28 Le RIP, le référendum d'initiative partagée.
02:31 S'il est validé par le Conseil constitutionnel, la NUPES aura 9 mois pour trouver 5 millions de signatures,
02:36 10% du cours électoral, de quoi lui empoisonner la vie durablement.
02:41 [Musique]
02:45 [SILENCE]

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