Le philosophe Raphaël Enthoven était l’invité de BFMTV pour réagir à l’allocution d’Emmanuel Macron, à travers laquelle le président de la République a appelé aux “100 jours” de l’apaisement, pour tourner la page de la réforme des retraites.
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00:00 Qui voudrait d'un président qui soit constamment soumis aux aléas de l'opinion ?
00:05 On interprète comme une crise démocratique le fait que le président n'écoute pas ou ne suive pas la majorité de son opinion.
00:11 Mais qui voudrait d'un gouvernant se donner un gouvernant dont le cahier des charges serait uniquement déposé à tout instant ?
00:19 Les sautes d'humeur de l'opinion publique.
00:22 Pour vous c'est une saute d'humeur les manifestations en ce moment contre la réforme de la contrat ?
00:26 Je retire l'expression qui n'est pas bonne. Pas les sautes d'humeur, les grandes tendances de l'opinion.
00:33 Quand vous êtes élu en démocratie, vous recevez mandat par des gens de gouverner et non pas d'être...
00:41 Vous êtes l'obligé des gens qui vous élisent mais vous n'en êtes pas la prostituée, vous n'en êtes pas...
00:47 C'est pas un truc de fou.