Macron bientôt assigné à résidence ? - JT du mercredi 19 avril 2023

  • l’année dernière
Au programme, retour sur l’impopularité d’Emmanuel Macron. Après 6 ans au pouvoir, le chef de l’Etat ne peut plus envisager un seul déplacement sans recueillir le rejet des Français. Une situation de plus en plus délicate à gérer pour tout l’exécutif.

Une page sécurité ensuite avec les PMC, les produits de marquage codés. Un outil de police intrusif qui n’a pas d’encadrement légal.

Et enfin, une page américaine avec l’espérance de vie qui s’y réduit d’année en année. Alors que le pays de l’oncle Sam est en proie à la criminalité et à la mauvaise alimentation, il devient de plus en plus difficile d’y vivre vieux.
Transcript
00:00 [Musique]
00:20 Madame, Monsieur, bonsoir, ravie de vous retrouver ce soir pour une nouvelle édition du journal Télévisé.
00:25 Comme chaque soir, pensez à commenter cette édition, à la partager à vos proches et puis bien sûr, cliquer sur le pouce en l'air.
00:32 Au programme ce soir, retour sur l'impopularité d'Emmanuel Macron.
00:36 Après six ans au pouvoir, le chef de l'État ne peut quasiment plus envisager un seul déplacement
00:41 sans recueillir le rejet des Français.
00:43 Une situation de plus en plus délicate à gérer pour tout l'exécutif.
00:47 Une page sécurité ensuite avec les PMC, les produits de marquage codé.
00:52 Un outil de police intrusif utilisé sans cadre législatif.
00:56 Et puis une page américaine avec l'espérance de vie qui s'y réduit d'année en année
01:00 alors que le pays de l'oncle Sam est en proie à la criminalité et à la mauvaise alimentation.
01:05 Il devient de plus en plus difficile d'y vivre vieux.
01:08 [Musique]
01:13 Macron, Persona, Non Grata.
01:15 À chaque déplacement officiel, son lot de protestations.
01:18 Depuis quelques semaines, Emmanuel Macron et ses ministres ont systématiquement un comité d'accueil
01:22 pour témoigner rejet et colère de la part des Français.
01:26 Une situation d'impopularité impressionnante qui pourrait conduire à un point de non-retour.
01:30 Le point tout de suite.
01:32 Les déplacements se suivent et se ressemblent.
01:35 En visite ce mercredi en Alsace chez Matisse, une usine spécialisée dans le bois,
01:39 Emmanuel Macron a pu encore prendre la mesure de sa popularité.
01:42 Un comité d'accueil était alors posté devant l'entreprise
01:46 pour s'adonner au désormais traditionnel concert de casseroles.
01:49 Que Macron arrête son cinéma.
01:51 Il n'a plus que trois choses à faire.
01:54 Démissionner, référendum, dissolution.
01:57 Et au minimum, virer borne.
01:59 D'autres manifestants étaient dotés d'une pancarte "Jupy" pour Jupiter.
02:04 Dégage !
02:05 Quelques minutes après l'arrivée du chef de l'État pour son opération communication,
02:08 c'est ensuite une coupure de courant qui a animé son déplacement,
02:12 rendant donc impossible la transmission des flux aux télévisions en direct pendant quelques temps.
02:16 De quoi enseigner au président les désagréments de la sobriété énergétique.
02:21 Ce dernier a toutefois pu reprendre son périple ensuite,
02:24 essentiellement en répondant aux journalistes présents sur place qui eux ne témoignent aucune hostilité.
02:29 Si Emmanuel Macron a depuis toujours suscité un rejet vif chez ses opposants,
02:33 le phénomène s'est globalisé depuis les dernières semaines.
02:37 Avant, les accueils mouvementés étaient plus rares.
02:39 Rappelez-vous.
02:40 Allez, allez venez là, un petit coup.
02:46 Oula oula oula oula.
02:52 De l'œuf au salon de l'agriculture à la tarte à thym l'ermitage.
02:56 Dans l'adrome, les saïds contre le président étaient longtemps restés isolés.
03:00 Dorénavant, il devient bien difficile d'envisager un déplacement présidentiel
03:05 sans un comité d'accueil bien préparé.
03:07 Même aux Pays-Bas, un homme s'est mis à chanter l'hymne des Gilets jaunes
03:10 à l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'université d'Amsterdam.
03:13 Oh la la, oh la la, oh la la la.
03:20 Oh la la, oh la la, oh la la la.
03:27 Sans surprise, si le président est la cible principale du ressentiment des Français et des autres,
03:32 son équipe gouvernementale n'est pas en reste.
03:35 Alors même qu'Emmanuel Macron goûtait au plaisir alsacien,
03:37 le ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau,
03:40 a annulé son déplacement à Saclay en région parisienne en raison de la mobilisation.
03:45 On est là, on est là, on est là, on est là, on est là.
03:51 Même si Macron ne veut pas, nous on est là.
03:55 Une coupure d'électricité a également été organisée
03:57 pour éviter l'inauguration par le ministre d'un nouveau bâtiment.
04:01 Cet accueil, c'est désormais le lot quotidien de l'exécutif.
04:04 En début de semaine, c'était le ministre de l'Industrie,
04:07 Roland Lescure à Orléans dans l'usine Duralex,
04:09 qui profitait d'un chaleureux accueil.
04:11 On est là, on est là, on est là, on est là, on est là.
04:21 À Langon, en Gironde, même ambiance pour le ministre de la Santé, François Brune.
04:25 On est là, on est là, on est là, on est là, on est là.
04:35 Vendredi, c'était Elisabeth Borne, le Premier ministre,
04:38 qui prenait la température de sa popularité dans un supermarché en Eure-et-Loire.
04:42 On part de l'Eure-et-Loire, on part de l'Eure-et-Loire.
04:52 L'objectif est donc bien clair pour de plus en plus de Français,
04:55 empêcher les représentations de l'exécutif partout,
04:58 pour s'aborder toutes les opérations de communication du pouvoir.
05:02 Des opérations évoquées par le président du collectif Peuple libre,
05:05 Rémi Tell, dans le dernier numéro du samedi politique.
05:08 Le gouvernement nous a confinés, confinons le gouvernement.
05:11 Et confinons Emmanuel Macron.
05:13 Rendons l'exercice de sa fonction, dont il est indigne, impossible dans les faits.
05:21 Et alors il ne pourra plus tenir.
05:23 Parce que même les maîtres d'Emmanuel Macron comprennent
05:26 que par ses excès, sa provocation,
05:30 il est en train de scier la branche sur laquelle ils sont tous assis.
05:34 Des excès présidentiels que les Français n'ont pas non plus décidé de passer,
05:38 pas davantage que l'opposition.
05:40 Si Emmanuel Macron ne fait pas un geste,
05:43 s'il ne demande pas l'arbitrage du peuple,
05:46 il faudra lancer la destitution de cet homme dangereux et déséquilibré à la tête de l'État.
05:49 Une destitution qui n'est toutefois pas encore à l'ordre du jour.
05:53 PMC, pour Produits de marquage codé.
06:01 C'est le nom de liquides invisibles qui marquent les tissus,
06:04 mais aussi les personnes, pour faciliter les arrestations.
06:08 Explication d'Olivier Frèrejacques sur une pratique
06:10 qui ne connaît aujourd'hui pas d'encadrement légal.
06:13 Souriez, vous êtes marqué avec les PMC, les produits de marquage codé,
06:17 la répression des manifestants et opposants pourrait prendre un virage orwellien.
06:22 En mars, à Saint-Souline, lors des manifestations contre les mégabassines,
06:26 la gendarmerie a eu recours à ce procédé
06:29 qui lui a servi à justifier des arrestations et des garde-à-vue.
06:33 C'est le site d'information de gauche écologiste Reporters
06:36 qui a tiré la sonnette d'alarme.
06:38 Le procédé est simple, du liquide est lancé sur des manifestants
06:43 et ils peuvent ensuite être repérés grâce à une lampe à UV.
06:47 L'envoi du liquide peut être opéré, comme ce fut le cas à Saint-Souline,
06:51 avec un projectile tiré par un équipement s'apparentant à une arme de paintball.
06:56 Invisible, incolore et inodore, le produit assure une certaine discrétion au procédé.
07:01 Le média reporter toujours estime qu'à Saint-Souline,
07:04 c'est la première fois que l'utilisation de ce matériel a justifié des arrestations.
07:09 Son usage a pourtant déjà pu être constaté.
07:12 En effet, en août 2021, la gendarmerie nationale
07:15 évoquait déjà des premières expérimentations sur des manifestants.
07:19 En 2022, déjà au cours de manifestations contre des bassines,
07:22 un photographe avait identifié un matériel adapté à l'usage de ce dispositif.
07:27 Une apparition progressive qui fait suite à des recherches menées depuis 2011
07:32 par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie
07:35 et qui avait été annoncé en 2019 par le Premier ministre Edouard Philippe
07:39 et son ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
07:42 Du côté du privé, le procédé est utilisé par les banques pour les attaques aux distributeurs
07:47 et par certains commerces pour marquer les potentiels voleurs.
07:51 Comme pour la gendarmerie, il est compliqué de justifier un tel recours à ce marquage,
07:56 car ce marquage n'a pas d'encadrement légal et ne constitue pas une preuve matérielle,
08:01 même si la tendance à la surveillance généralisée
08:04 pourrait rapidement faire entrer cet élément dans le cadre légal.
08:08 En la matière, comme pour les caméras de surveillance,
08:10 le passage en force du sécuritaire écrasant les libertés semble inéluctable.
08:15 Le syndicat Force ouvrière magistrat soutient ainsi le dispositif.
08:19 Le directeur général de la gendarmerie, Christian Rodriguez, auditionné en 2020,
08:23 émettait lui des réserves sur le dispositif s'il n'était pas doublé d'images de caméra.
08:29 Toujours plus.
08:30 Une course à la surveillance et à la répression qui a de quoi inquiéter.
08:35 Aujourd'hui, aucun cadre légal ne permet de justifier l'arrestation d'une personne
08:39 présente lors d'une manifestation sur la base d'une détection d'un marqueur codé.
08:43 Ce marqueur n'a d'ailleurs pas la légitimité d'une image vidéo.
08:47 Une vidéo peut en effet montrer un individu commettre un délit,
08:51 alors que le marqueur, lui, n'explique que le marquage de la personne par un policier ou un gendarme.
08:57 Être marqué n'implique en rien la commission d'un crime ou d'un délit.
09:01 Cela revient simplement pour le fonctionnaire de police
09:03 à pointer du doigt quelqu'un et de le faire arrêter.
09:06 Avec le dispositif PMC, les taux sécuritaires se resserrent.
09:11 Et s'il peut être toujours très tentant de se dire que ce n'est finalement pas grave
09:15 puisque cela touche le camp d'en face.
09:17 En matière de sécurité, quand une ligne est franchie pour les uns, elle le sera pour les autres.
09:22 Les principes et les lignes rouges doivent être clairs pour préserver les libertés de tous.
09:27 En sacrifiant la liberté de l'autre, on commence déjà à amputer la nôtre.
09:35 Rêve américain raccourci, miné par l'insécurité, les problèmes de santé.
09:40 La population voit petit à petit son espérance de vie se réduire.
09:44 Décryptage de Renaud de Bourleuf.
09:46 Échapper à la drogue, aux criminels et aux problèmes cardiovasculaires,
09:50 est-ce une mission impossible aux États-Unis ?
09:53 Selon une estimation du journal britannique Financial Times,
09:56 un Américain moyen a les mêmes chances de vivre longtemps et en bonne santé
10:00 qu'une personne née dans la ville la plus pauvre et la plus défavorisée d'Angleterre.
10:03 De telles affirmations ne supprènent guère lorsqu'on pense à la crise des opioïdes qui grand graine ce pays.
10:08 Entre 1980 et 2017, le taux de décès engendré par ouvert-dose a été multiplié par 5.
10:15 Des chiffres qui ont continué à augmenter durant la crise liée au Covid.
10:19 82 000 personnes sont mortes d'une ouvert-dose d'opiacé entre février 2021 et février 2022,
10:26 une hausse de 15% par rapport à l'année précédente.
10:29 L'abus de drogue est en outre la première cause de décès chez les 18-49 ans.
10:34 À cela s'ajoute une très grande criminalité.
10:36 Le nombre de jeunes victimes y est toujours plus grand d'année en année,
10:40 comme le souligne Gérard Dolivier, journaliste spécialiste des États-Unis.
10:44 Ce qu'on sait clairement, c'est que malheureusement, depuis quelques années,
10:49 et notamment depuis l'arrivée des démocrates à la Maison-Blanche,
10:52 on a eu une explosion de la criminalité dans les centres urbains,
10:55 avec une explosion du nombre des homicides et donc des décès par homicide.
11:01 Et on est en train de retrouver des chiffres qui étaient ceux d'il y a 30 ans,
11:06 qui étaient assez à l'époque alarmants,
11:09 mais qui avaient connu une baisse absolument considérable à partir des années 90,
11:15 notamment sous l'exemple de la gestion de la criminalité à l'époque
11:19 par celui qui était le maire de New York,
11:21 et qui est en fait Rudy Giuliani, aujourd'hui conseiller de Trump,
11:25 et qui avait, je dirais, institué un certain nombre de règles
11:30 qui avaient considérablement fait baisser la petite et la grande criminalité à New York.
11:35 Depuis quelques années, on a un laxisme absolument sans précédent
11:40 sur la petite criminalité et sur la grande criminalité.
11:44 De quoi restreindre les chances pour les Américains d'atteindre un grand âge,
11:47 alors que la santé publique suffit à abréger de nombreuses vies.
11:50 En effet, d'après les données de 2022 du Centre national de statistiques sur la santé,
11:54 l'espérance de vie est à un niveau extrêmement bas.
11:57 81 ans pour les femmes, 76 ans pour les hommes.
12:00 À titre de comparaison, en France, l'espérance de vie est de 85 ans pour les femmes,
12:04 80 ans pour les hommes.
12:05 D'année en année, cet âge baisse pour les Américains.
12:08 Le niveau n'avait jamais été aussi faible depuis 1996.
12:11 Et la pandémie n'a pas montré de telle chute ailleurs.
12:13 Les explications sont donc bien à trouver à l'intérieur même du pays,
12:16 alors que 10% de la population souffre de diabète
12:19 et que la mauvaise alimentation est un sujet de société majeur.
12:22 Le problème de la santé aux États-Unis, il est connu depuis toujours
12:27 et personne n'arrive à le résoudre et il est double.
12:30 Le premier, c'est que la santé coûte excessivement cher,
12:34 parce que pour ceux qui peuvent se l'offrir,
12:37 elle est extrêmement poussée, premièrement.
12:40 Malheureusement, et c'est bien ce que les démocrates avaient cherché à résoudre
12:45 en imposant la loi sur l'Obamacare,
12:49 un certain nombre d'Américains préfèrent vivre sans assurance santé.
12:53 Et d'ailleurs, rien ne les oblige à prendre une assurance santé.
12:57 Rien dans la Constitution n'oblige un Américain à prendre une assurance santé.
13:02 Et le gouvernement n'a pas constitutionnellement le droit
13:05 d'imposer cette obligation à qui que ce soit.
13:09 Et à partir de là, les assurances coûtent très cher,
13:11 parce que justement, le phénomène, je dirais,
13:14 de solidarité imposée par l'État n'a pas lieu.
13:18 C'est-à-dire que dans un système de sécurité sociale classique,
13:22 tout le monde est tenu de cotiser.
13:24 Les jeunes, les vieux, ceux qui sont malades, ceux qui sont en bonne santé,
13:28 ceux qui se nourrissent bien et ceux qui se nourrissent mal.
13:30 Et on cherche à faire une moyenne pour, à partir de là,
13:33 rembourser un certain nombre de gens.
13:35 Aux États-Unis, cette obligation n'existe pas.
13:37 Et vous avez un certain nombre de gens, notamment tous ceux qui sont en très bonne santé,
13:41 les jeunes, souvent les hommes qui ont peu de problèmes,
13:44 vont préférer tout simplement ne pas payer le prix d'une assurance santé
13:49 et le cas échéant, se soigner par eux-mêmes ou bien payer la note lorsqu'il y en aura.
13:55 Et puis à l'opposé, ces gens-là, en général, prennent soin d'eux
13:58 et sont des gens qui sont plutôt éduqués.
14:01 A l'opposé, vous avez une minorité qui est extrêmement inéduquée et extrêmement pauvre,
14:06 qui n'a pas forcément non plus accès à un service de santé,
14:09 qui sont quand même très coûteux,
14:10 même s'il y a un certain nombre d'États qui sont très généreux dans ce sens-là,
14:14 et qui non seulement se soignent mal,
14:16 mais vivent également avec des habitudes de vie qui ne sont pas forcément profitables,
14:21 je dirais à un comportement au sein, et je pense à un manque d'exercice,
14:25 une alimentation avec des quantités de sucre relativement excessives,
14:30 de sel, de gras et d'autres choses comme ça,
14:33 voire d'éléments qui sont assez nuisibles à la santé dans la façon dont cette alimentation est préférée.
14:40 Bref, vous avez une hygiène de vie aux États-Unis qui est particulière,
14:44 et un système de santé qui est extrêmement coûteux, très bien fait, très précis,
14:50 pour tous ceux qui peuvent en profiter,
14:53 mais pas forcément accessible à tous,
14:56 et qui fait que très souvent les gens se font soigner trop tard,
14:59 et du coup ça coûte encore plus cher, et parfois ça ne résout pas le problème.
15:03 C'est l'ironie du sort lorsqu'on pense que les dépenses de santé aux États-Unis
15:06 représentent environ 18% du PIB,
15:09 encore plus qu'en France, pour encore pire.
15:11 Et nous partons à présent faire le tour de l'actualité en bref.
15:17 La réforme des retraites peut-elle encore sauter ?
15:23 Le groupe Liott Liberté, indépendant outre-mer et territoire,
15:27 envisage d'utiliser sa niche parlementaire pour faire une proposition de loi
15:31 visant à abroger la réforme des retraites.
15:34 Déjà à l'origine de la motion de censure transpartisane,
15:37 à laquelle il n'a manqué que 9 voix,
15:39 le groupe Liott est décidément sur le pied de guerre.
15:42 Il planche ainsi sur un texte à remettre au service de l'Assemblée nationale
15:46 pour validation d'ici le 20 avril prochain.
15:48 Il sera ensuite soumis au vote le 8 juin prochain.
15:52 La proposition de loi n'aurait besoin que d'une majorité simple
15:55 à l'Assemblée nationale pour être approuvée.
15:57 Elle n'a toutefois aucune chance au Sénat.
16:00 Retour à l'envoyeur pour un clandestin, un Afghan de 26 ans,
16:05 condamné en France en 2020 pour apologie du terrorisme
16:08 après s'être réjoui de la décapitation du professeur Samuel Paty,
16:12 a été renvoyé à Kaboul en mars dernier.
16:15 C'était la première fois qu'un clandestin afghan
16:17 était expulsé dans son pays depuis le retour au pouvoir des talibans.
16:22 Les associations immigrationnistes se sont dites « scandalisées »
16:25 et voudraient visiblement s'arroger le droit de « statuer » sur la politique d'asile.
16:29 En effet, elles considèrent que la France ne devrait pas pratiquer d'expulsion
16:33 vers l'Afghanistan, l'Iran ou encore la Syrie et la Russie.
16:37 Le profanateur danger retrouvé.
16:41 Mardi, le parquet de la ville de Menéloire a annoncé avoir interpellé un homme
16:44 suspecté d'être l'auteur des graves dégradations dans l'église Sainte-Madeleine,
16:49 le 12 avril dernier.
16:51 L'individu, âgé de 50 ans, est connu des services de police.
16:54 Il a été hospitalisé pour des troubles psychiatriques
16:57 et sera auditionné à sa sortie.
17:00 Il est soupçonné d'avoir décapité plusieurs statues,
17:03 cassé des croix et saccagé le maître-hôtel.
17:05 Deux statues du Christ, dérobées le 30 mars à l'église de Trélasé, près d'Angers,
17:10 ont également été retrouvées et restituées.
17:13 Moins de ménage à Radio France.
17:16 Une note interne adossée au règlement de la Maison de la radio vient durcir les conditions
17:21 pour que les journalistes arrondissent leur fin de mois.
17:23 La présidente de Radio France, Sybille Veil, a en effet récemment confié
17:27 au directeur de l'information Vincent Giray et au directeur des ressources humaines,
17:31 Michel Cassiani, la lourde tâche de limiter et d'encadrer les prestations extérieures
17:36 des journalistes des ondes.
17:38 Ainsi à compter du 1er juin, ces derniers, embauchés en CDI,
17:42 devront obligatoirement formuler une demande officielle en ligne
17:46 pour être autorisés à travailler à l'extérieur de la radio.
17:49 La direction vérifiera ainsi qu'il n'y a pas de situation de conflit d'intérêt.
17:54 Les animations de table ronde ou de coloc pour un petit billet
17:57 devraient donc ralentir, tout comme les prestations de médiatraining
18:01 souvent facturées à grands frais dans les grosses entreprises
18:04 pour apprendre au PDG à pratiquer la langue de bois.
18:07 En réalité, tout porte à croire que le dispositif permettra d'appliquer
18:10 un vernis d'acceptabilité sur une pratique incestueuse
18:13 connue depuis longtemps dans les médias du système.
18:16 Américanisation et africanisation font la paire.
18:20 Le ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye, s'écharpe avec la présidente de la région
18:25 Île-de-France, Valérie Pécresse, sur le nom d'un établissement scolaire de Saint-Denis.
18:30 Un lycée a en effet choisi le nom d'Angela Davis, une militante afro-américaine
18:34 communiste, féministe et ancienne militante de l'organisation extrémiste noire Black Panther.
18:39 Elle avait notamment participé à une prise d'otage dans les années 70
18:43 et acheté des armes dans une affaire criminelle qui fit une victime.
18:47 Le ministre Pap Ndiaye défend ce nom d'établissement
18:50 alors qu'il s'affiche pourtant contre la cancel culture.
18:53 Valérie Pécresse, de son côté, s'offusque.
18:55 Que soit donné le nom d'une militante extrémiste qui, je cite,
18:59 "traite l'État français d'État raciste".
19:01 Elle suggère de donner plutôt le nom de Rosa Parks,
19:04 une autre figure noire américaine qui n'a rien à voir avec l'histoire de France.
19:08 L'ex-banquier Macron tremble.
19:11 Le 21 avril prochain, l'agence de notation Moody's va se prononcer sur le score français.
19:17 Une semaine plus tard, ce sera la note de Fitch.
19:20 Il faudra attendre le 2 juin pour celle de Standard & Poor's.
19:23 Pour le moment, la France serait affublée d'un double A
19:26 avec une perspective négative par deux des trois institutions.
19:30 Moody's est plus sévère avec un double A2.
19:34 Si beaucoup de Français ignorent jusqu'à l'existence de ces institutions,
19:37 elles n'ont pas moins une portée colossale pour l'économie.
19:40 En effet, la note qu'elles attribuent aux économies des pays
19:43 détermine les taux d'emprunt des États,
19:45 en d'autres termes, le coût de l'argent de la dette.
19:47 Ces agences ont également la puissance de déterminer le spread,
19:51 l'écart entre les taux d'emprunt entre la France et l'Allemagne.
19:54 Sans grande surprise, les prévisions pour notre pays ne sont pas excellentes.
19:58 De quoi voir un effet démultiplicateur.
20:00 En 2023, la France émettra une dette record de 270 milliards.
20:05 En 10 ans, le coût de ses emprunts est passé de 0,3% à 3%.
20:09 La Banque suisse rail condamne à 5,75 millions d'euros d'amende.
20:15 Mardi, l'établissement bancaire a été condamné pour avoir participé
20:19 à un montage de blanchiment de fraude fiscale dans une affaire en lien
20:23 avec le scandale autour de Jérôme Cahuzac,
20:25 l'ancien ministre délégué au budget français, condamné en 2016,
20:29 notamment pour fraude fiscale.
20:31 La Banque rail avait d'ailleurs déjà été condamnée à une amende
20:34 de près de 2 millions dans le premier volet de l'affaire.
20:37 Le patron de la Banque, François Rail, a également écopé
20:40 d'un an de prison de sursis de 500 000 euros d'amende.
20:42 Sont également condamnés Alexandre Allard, ancien propriétaire
20:45 de l'hôtel parisien Le Royal-Monceau, et Philippe Houman,
20:49 un ancien conseiller financier.
20:51 Le premier paiera 2 millions d'amende, le second 500 000 euros,
20:54 en plus d'un an de prison avec sursis chacun.
20:57 Les Russes et les Biélorusses privaient de basket olympique.
21:02 Mardi, la Fédération internationale de basket a annoncé
21:05 que les équipes de ces deux pays étaient interdites de participation
21:09 au tournoi de préqualification pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.
21:13 La Bulgarie va donc récupérer un ticket.
21:16 Par ailleurs, deux autres équipes qui ne sont pas qualifiées
21:19 pour la Coupe du Monde auront donc finalement leur chance.
21:21 De quoi fausser les compétitions.
21:23 Une préoccupation sportive qui ne semble pas beaucoup inquiéter
21:26 le comité international olympique, qui a invité les fédérations
21:30 internationales à ne pas retenir les athlètes dotés d'un passeport russe
21:33 et biélorusse.
21:36 Un nouveau transgenre interdit de compétition féminine.
21:39 En Australie, Lexie Rogers ne pourra pas participer
21:42 au match féminin de la Fédération nationale.
21:45 La ligue s'est en effet prononcée mardi sur son cadre,
21:48 tout en reconnaissant, je cite, la complexité du dossier.
21:51 La décision a été prise après réflexion d'un comité d'experts médicaux.
21:55 La Fédération a toutefois estimé qu'il les était encore sur la voie de l'éducation.
22:00 Lexie Rogers a appris la nouvelle avec tristesse,
22:03 mais espère que ce n'est que partie remise.
22:05 [Musique]
22:09 Et voilà, nous arrivons déjà à la fin de cette édition.
22:12 Ce soir, à partir de 21h, retrouver un nouveau numéro de Bistrot Liberté.
22:16 Éric Morillot et ses chroniqueurs reçoivent l'actrice Véronique Genest.
22:21 Je pense réellement que c'est un gros foutage de gueule qu'on a eu là.
22:25 Je ne sais pas si c'est un test.
22:26 [Applaudissements]
22:31 Je ne sais pas si on a voulu nous tester, tester notre résistance,
22:35 tester notre résilience, tester notre façon de se laisser faire.
22:41 Chaque guerre, en fait, est déclenchée par des gens qui ne veulent pas être l'agresseur.
22:46 C'est-à-dire qu'en fait, ils se démerdent pour faire chier tellement l'autre que l'autre va agresser.
22:51 Et le grand jeu, le grand jeu de tous ces pouvoirs-là,
22:55 c'est de ne jamais être celui qui va agresser, celui qui va envahir.
22:58 On ne s'en sort pas tout d'un coup.
22:59 C'est par petites touches.
23:01 En démocratie, c'est par petites touches.
23:03 C'est-à-dire qu'il y a un sujet sur lequel vous ne pouvez pas parler.
23:05 C'est quoi par exemple ?
23:07 Si je le dis, la chaîne peut sauter, par exemple.
23:10 Tu parles du Covid, par exemple ?
23:12 Par exemple.
23:12 Donc au début, il ne fallait pas dire certaines choses sur l'injection.
23:17 Et puis, il fallait moins dire de choses sur les mesures sanitaires et sur le pass.
23:24 Et puis, petit à petit, à force d'enlever une chose, deux choses, trois choses, quatre choses,
23:28 on ne pouvait plus rien dire sur la pandémie.
23:32 [Générique]
23:34 Également au programme de votre soirée, dès à présent retrouvée Perle de Culture,
23:38 Anne Brassy reçoit l'écrivain Frédéric Andréou pour son ouvrage "Les brumes de Greningue".
23:43 Tout de suite, c'est François Billaud de Lochner pour mes libertés politiques.
23:46 Et c'est maintenant la fin de cette édition.
23:48 Merci pour votre fidélité.
23:50 A demain. Bonsoir.
23:52 [Générique]
24:09 En écoutant ce que disent depuis plusieurs semaines l'adolescent attardé de l'Élysée
24:14 ou les membres de son pseudo-gouvernement,
24:16 j'avoue avoir été saisi par une petite déprime.
24:20 Comment nos pseudo-élites pouvaient-elles atteindre ce niveau stratosphérique de crétinitude,
24:26 comme pourrait le dire la royale Ségolène ?
24:29 Car enfin, l'analyse de ce qu'ils racontent tous est édifiante.
24:34 Ils disent tous à peu près n'importe quoi et le contraire de n'importe quoi.
24:39 Récemment, notre ami Leflog Prigent, dans sa grande indulgence,
24:44 expliquait aimablement à Élise Blaise que tous ses clampins
24:48 n'étaient sans doute pas stupides, mais manquaient probablement de connaissances.
24:53 Voulant en avoir le cœur net, j'ai appelé ma tante Gertrude,
24:56 ma conseillère politique de choc, pour lui demander ce qu'elle en pensait.
25:00 Comme d'habitude, elle n'y est pas allée par quatre chemins.
25:03 "Mon petit gars", qu'elle a causé de la tentinette,
25:05 "là, je ne suis pas d'accord avec ton ami Leflog Prigent.
25:08 Oui, tous ces clampins qui nous gouvernent n'ont aucune connaissance sur rien
25:13 et là, je suis d'accord avec lui.
25:15 En revanche, quand ils pensent qu'ils ne sont pas stupides,
25:18 ils se trompent, c'est certain, pomme de pin.
25:20 Car ce que disent en clair tous ces clampins
25:25 est véritablement stupide à manger du foin.
25:28 Ils sont tous bêtes à manger du foin.
25:30 Leurs déclarations sont d'une stupidité accablante.
25:34 Ils ne savent jamais de quoi ils parlent
25:36 et ils parlent sans savoir ce qu'ils vont dire.
25:38 Mais pour eux, la seule chose qui compte est de parler
25:41 pour dire systématiquement n'importe quoi.
25:43 Tiens, je vais te remonter le moral.
25:46 Il y a quelque temps, j'étais en province
25:49 et je commençais une petite discussion avec une charmante jeune femme
25:53 qui était derrière un guichet.
25:54 Très vite, j'ai compris que nous étions sur la même longueur d'onde
25:58 et j'ai eu le grand plaisir de savoir qu'elle regardait TV Liberté
26:02 et qu'elle s'appelait Stéphanie.
26:04 Nous avons discuté à bâton rompu
26:06 et j'ai pu mesurer l'écart extraordinaire d'intelligence
26:10 entre ces clampins qui nous gouvernent
26:12 et une Stéphanie bien représentative
26:15 de la vraie intelligence d'un grand nombre de Français.
26:18 Et la tata a rajouté
26:20 "Alors, grand crétin, je t'ai remonté le moral ?"
26:24 et comme d'habitude, elle a raccroché brutalement
26:26 sans me dire au revoir.
26:28 J'ai beaucoup réfléchi à ce que la tata m'a dit
26:30 et je pense effectivement qu'il y a beaucoup de Stéphanie en France
26:34 et donc que rien n'est fichu.
26:36 Le sondage indiquant récemment qu'en cas d'élection présidentielle aujourd'hui,
26:40 Marine Le Pen au second tour écraserait l'adolescent attardé
26:45 montre bien que les Français sont intelligents
26:48 et que les carottes ne sont pas cuites.
26:50 Et je remercie Stéphanie de m'avoir remonté le moral
26:53 par l'intermédiaire de ma chère tante Gertrude.
26:57 Je vous souhaite une très bonne soirée.
26:59 [Musique]

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