PILS - Par ici les sorties cinéma du 19/04/2023

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00:00 *Musique*
00:16 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédies dramatiques, drames, documentaires, films historiques et comédies sont au programme cette semaine.
00:27 Avec tout d'abord "Avant l'effondrement" co-réalisé par Alice Zeniter et Benoît Volnay.
00:32 Nous ferons la connaissance de "Chien de la casse" de Jean-Baptiste Durand.
00:35 Nous nous rendrons en Angleterre pour le premier film de Georgia Oakley, "Blue Jean".
00:39 Nous irons sur l'Adaman en compagnie de Nicolas Philibert.
00:43 Nous ferons la connaissance de "La dernière reine".
00:45 Benoît Mariage viendra nous parler de "Habib, la grande aventure".
00:49 Nous serons la plus belle pour aller danser grâce à Victoria Bedos.
00:52 Et nous découvrirons "La vie pour de vrai" de Danny Boon.
00:57 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
01:00 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:03 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:07 En troisième position, "The Quiet Girl" obtient 4/5.
01:13 Juste au-dessus, avec 4,1/5, on retrouve "Une histoire d'amour".
01:19 Et cette semaine se place en première position "Suzume" qui obtient 4,3/5.
01:26 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:29 À l'affiche d'avant l'effondrement, co-réalisée par Alice Zeniter et Benoît Volnay,
01:34 Nils Schneider interprète le directeur de campagne d'une candidate aux législatives.
01:38 Un jour, il reçoit un courrier anonyme contenant un test de grossesse positif.
01:44 - 15ème jour de calicule, c'est du jamais vu pour un bois de chien.
01:48 - J'arrive pas à me faire arrêter. Paris, ce sera comme ça tout le temps maintenant.
01:50 Faut partir, c'est pas possible de vivre là-dedans.
01:52 - On voulait, à travers un destin individuel,
01:54 à quelqu'un qui est confronté à une mort imminente possible,
01:57 évoquer de manière plus générale une société qui est en train de s'effondrer.
02:04 - Quand je vois ça, j'arrive même pas à savoir s'il faut vraiment que j'arrête
02:08 ou si ça fait plus de différence de toute manière.
02:10 - On a toujours été bouleversés par des oeuvres d'art,
02:13 qu'elles soient livres, films ou séries,
02:16 où les personnages sont un peu hantés par cette grande question du "comment vivre".
02:22 Et en fait, pour nous, cette question, elle devenait mille fois plus urgente et brûlante
02:30 quand on se disait "comment vivre avec un avenir qui est bouché et qui est menaçant".
02:34 - Ce matin, j'ai reçu une lettre anonyme avec un test de grossesse positive dedans.
02:40 J'allais vraiment d'étonnement en étonnement à la lecture du scénario.
02:43 - J'ai retourné le problème toute la journée, toute absurde !
02:46 J'ai couché avec 4 filles dans les derniers mois et à chaque fois, OK, il y a eu un risque !
02:48 - C'est toi ?
02:49 - Je ferai jamais un truc pareil !
02:51 - J'ai tout de suite très fort accroché parce que je trouve ça rare,
02:54 des personnages qui ont des préoccupations contemporaines d'aujourd'hui,
02:59 de ma génération, qui ne correspondent pas à une sorte d'archétype vue et revue.
03:06 - Tu te souviens vraiment de rien du tout ?
03:07 - Il ne réagissait jamais comme je pouvais l'attendre.
03:12 - L'effondrement dont tu parles n'a pas encore eu lieu.
03:14 Vous êtes tous des déçus de la gauche et vous ne croyez plus à la révolution.
03:18 "Chien de la case" de Jean-Baptiste Durand traite du rapport dominant-dominé
03:28 à travers deux amis d'enfance qui vivent dans un petit village du sud de la France.
03:32 Mais leur amitié va être mise à mal par l'arrivée au village d'une jeune fille.
03:37 - Néralès et moi, on se connaît depuis longtemps.
03:39 En fait, on était en 6e ensemble, après on s'est pu lâcher.
03:41 - J'avais pas perçu autant de toxicité entre les deux.
03:44 - Tu m'aimes ?
03:45 - Moi, j'aime tout le monde.
03:46 - Et comme il assume pas de m'aimer, c'en est tout champ de pudeur.
03:49 - Je sais pas si c'est de la perversion, si c'est d'une autorité excessive, un truc et tout,
03:55 mais j'avais pas vu qu'il y avait autant de lourdeur dans leur rapport au début,
04:01 avant que je me rende compte qu'ils étaient en amour.
04:04 - L'amour, c'est une amour, c'est une amour.
04:07 - Et la lourdeur dans leur rapport au début,
04:09 avant que le personnage de Galata vienne dénouer cette bulle de merde,
04:15 c'est quand même un gros sachet de merde dans lequel ils ont la tête,
04:19 dans un sac plastique de merde, ils y sont tous les deux, quoi.
04:22 - J'ai pas besoin de toi, moi.
04:25 - Vas-y, hein. T'as pas besoin de moi, pars-toi.
04:31 T'as pas besoin de moi.
04:33 - Relation d'amitié dysfonctionnelle ou d'amour, on finit aussi par s'y complaire.
04:40 - Euh, Doug, là, regarde.
04:42 - Oh ! Vous avez pas regardé, hein ?
04:46 - Ah, si.
04:47 - C'est comme un vieux coup.
04:49 - Vas-y, viens, on bouge, là. Tiens, les gars.
04:51 - On sait que de toute façon, ils sont indéboulonnables comme ça,
04:53 donc je pense que tout le village sait que leur relation, elle est pas saine,
04:56 mais qu'en fait, c'est leur problème à eux.
04:58 - Elle est tout le temps comme ça, à faire le bonhomme ?
05:00 - Moi, je sais pas. C'est Miralès, quoi.
05:02 - Il y a deux Miralès. Il y a celui qui se comporte avec Doug devant les gens
05:07 et avec Doug quand ils sont que tous les deux.
05:09 - Tu le connais pas. Ça fait 15 ans que je traîne avec lui, je sais qu'il s'est d'accord.
05:12 - Pour son premier film, "Blue Jean",
05:25 Georgia Oakley évoque l'Angleterre de Margaret Thatcher en 88,
05:29 où une loi stigmatisant la communauté gay a été adoptée.
05:32 Une professeure d'éducation physique est obligée de cacher son homosexualité,
05:37 mais la venue d'une nouvelle étudiante va mettre son secret en péril.
05:57 - Le film montre à quel point la paranoïa s'empare de sa vie.
06:01 La plupart des femmes de cette époque à qui nous avons parlé
06:05 nous ont confié qu'elles sont tombées en dépression
06:07 après avoir enduré cette situation pendant des années.
06:11 Mener une double vie comme le fait le personnage de Jean
06:27 entraîne des conséquences psychologiques.
06:29 Il ne s'agit pas avant tout de la perte de son travail.
06:33 Le film met en avant la dépression,
06:49 qui découle directement de la situation sociale et politique
06:53 que l'on connaît encore aujourd'hui.
06:55 On ne peut pas s'empêcher de voir le film
06:59 sans faire un parallèle avec ce que l'on vit maintenant.
07:03 C'est malheureusement évident.
07:05 C'est consciemment que j'ai décidé de réaliser un film
07:24 qui dialoguerait avec le passé.
07:27 Ce que je n'avais pas prévu, c'est que les thèmes que j'aborde dans l'histoire
07:31 ont fait boule de neige et que la situation s'est aggravée en 5 ans,
07:35 date à laquelle j'ai pitié le film pour la première fois.
07:39 - Nicolas Philibert a obtenu l'Ours d'Or à Berlin
07:45 pour son documentaire sur l'Adamant.
07:47 Il s'agit d'un centre de jour unique en son genre,
07:50 un bâtiment flottant sur la Seine
07:52 qui accueille des adultes souffrant de troubles psychiques.
07:56 - On est dans un lieu qui est vraiment à proximité de l'eau.
08:05 L'eau, elle a une fonction apaisante, en tout cas.
08:09 Les patients souvent le disent.
08:16 En effet, sur l'Adamant, il n'y a pas de signe distinctif,
08:20 il n'y a pas de blouse blanche, etc.
08:21 Et c'est au fond important qu'il n'y ait pas de ligne de démarcation.
08:26 Les patients ne sont pas réduits à leurs symptômes.
08:29 - Je prends un traitement très fort, que je ne désire pas,
08:32 que je peux tenir un dialogue avec vous, au guillaume.
08:35 Sinon, je me prends pour un jésus, moi.
08:37 - Soigner dans un endroit comme celui-là,
08:40 c'est souvent s'appuyer sur ce qui peut intéresser quelqu'un.
08:46 De trouver comment aider chacun à renouer un lien avec le monde.
08:52 En s'appuyant sur ce qu'il ou elle peut aimer faire.
08:58 - Personne n'est parfait.
09:00 - Personne n'est parfait.
09:03 - Alors, je m'appelle Sabine Berlière, je suis psychiatre.
09:07 - Ah, je serais contente à votre place.
09:09 - Alors, égyptien, je voulais vous dire que je suis très contente d'arriver sur le bateau.
09:15 - Vous, peut-être, vous qui filmez, nous aussi, les arts nous font du bien.
09:21 La culture, la peinture, le dessin.
09:25 Si on était face du matin au soir à la noirceur du monde, on se suffoquerait.
09:30 - Personne n'est parfait.
09:37 - Entre histoire et légende, la dernière reine est centrée sur une femme
09:44 ayant tenu tête au pirate Barberousse,
09:46 qui a libéré Alger de la tyrannie des Espagnols pour s'emparer du pouvoir.
09:51 - Les Espagnols nous ont attirés.
09:54 Nous devons prendre du temps pour les armer.
09:56 - Ne t'en fais pas, je suis seule.
09:58 Que Dieu vous protège.
10:00 - Nous devons renouer avec l'Arrogance.
10:04 - Je ne suis pas une seule.
10:06 - La dernière reine, c'est l'envie de voyager très loin dans le temps
10:11 et de retrouver une Algérie romanesque, aventurière.
10:15 - Que ce soit Zafira ou Barberousse, on est face à des légendes.
10:24 Même si Barberousse a existé historiquement,
10:28 il y a cette chose de ces monuments, et du coup, comment les incarner.
10:35 - Barberousse, il y a d'excellents et de très mauvais échos sur le personnage.
10:41 - Il arrive à Alger et il se dit que c'est peut-être un tournant de sa vie,
10:51 que cette fois-ci il va s'installer et arrêter de sillonner la Méditerranée
10:55 et faire le pirate, le barbare, ou comme on peut le décrier, du côté des ennemis.
11:00 - Je ne veux pas qu'ils nous tuent.
11:02 - Il faut que nous nous cachions.
11:04 - Nous allons faire le contraire, mon fils.
11:07 - Il n'y a jamais eu de film sur le XVIe siècle en Algérie.
11:11 C'est quand même étrange de ne rien avoir jamais vu de notre histoire ancienne au cinéma.
11:19 On n'a pas de représentation de nous-mêmes, de nos ancêtres,
11:22 de nos héros en fait, et de nos histoires.
11:25 Et ça, ça crée un trou noir, ça crée un vide, ça crée une pièce manquante.
11:31 Habib, la grande aventure de Benoît Mariage, est une fable sur l'identité.
11:50 Habib est un jeune acteur qui n'enchaîne que des rôles sans envergure
11:53 jusqu'au jour où il décroche un petit rôle de gigolo aux côtés de Catherine Deneuve.
11:58 - Tu vas jouer avec l'intention que je te donne.
12:01 - Quand tu dis Philippe, tu renies ta condition d'arabe.
12:03 - Ce n'est pas anodin.
12:05 - Je définirais ce film comme une fable, un conte,
12:08 qui traite de personnages qui ne sont pas à leur place.
12:12 Chaque personnage vise quelque chose, et fait autre chose, et pense autre chose.
12:20 - Comment trouver la sincérité si on ne se soucie pas de l'authenticité ?
12:23 - Toi, tu veux que j'embrasse un Grimlins ?
12:25 - Merde, l'anachier !
12:27 - Une fable sur l'identité, avec le message "Deviens ce que tu es".
12:32 - Comment tu t'appelles ? - Philippe.
12:34 - Magistral ! - On le tient, notre gigolo.
12:37 - En plus, il n'est pas très arabe.
12:39 - Je pense que c'est un film qui parle vraiment de comment est-ce qu'on va accepter
12:43 à être qui on est au-delà du métier de l'acteur.
12:47 - Je suis acteur, mes frères, mes frères les oiseaux.
12:51 - La base, ça vous le dit ? - Hum ?
12:53 - T'es sûr ?
12:55 - C'est la quête d'apprendre à se trouver, à sa juste place.
12:59 - Tu bosses ou tu te dégages de cette baraque.
13:01 - Qu'est-ce que je suis, qu'est-ce que je veux,
13:03 est-ce que je peux me permettre d'être ça dans l'environnement dans lequel je vis ?
13:06 - Je vais tourner avec Deneuve. - Avec Catherine Hale.
13:08 - Grande Catherine Deneuve.
13:09 - Faites pas l'amour avec une femme, faites l'amour avec le cinéma.
13:12 - C'est ça une vie, c'est qu'on est dans un éclatement d'émotions,
13:16 on peut être en conflit avec ses parents, le soir renverser un ch...
13:20 La vie n'est qu'un désordre.
13:22 - Comment tu t'appelles ? - Philippe.
13:24 - Pourquoi tu lui as dit que tu t'appelais Philippe ?
13:26 - C'est dans le scénario.
13:28 - On règle tellement d'énergie à ce qu'on n'est pas.
13:30 C'est idiot, non ?
13:32 - La plus belle pour les dansettes de Victoria Bedos
13:39 met en scène une jeune fille de 14 ans,
13:41 élevée par son père dans une pension de famille pour senior,
13:44 dont il est le directeur.
13:46 Poussée par son meilleur ami de 80 ans,
13:48 elle s'incruste à la soirée déguisée de son collège,
13:51 habillée en homme.
13:53 - Ah, vous êtes de nouveau ?
13:56 - Emile Durand ? - Oui, c'est ça.
13:58 - Ah, mais vous n'en doutez que je ne vous connais pas.
13:59 Vous vous appelez comment ?
14:00 - Marie-Luce Bison.
14:01 - Marie-Susse !
14:02 - C'est un film familial sur la recherche de soi.
14:06 - Pourquoi on n'aime pas ?
14:08 - C'est un film qui regroupe toutes les personnes de la famille,
14:11 de tout âge, parce que c'est un film auquel tu peux t'identifier.
14:13 À n'importe quel personnage, parce qu'il y en a plein.
14:15 - Transgénérationnel.
14:16 - Ici, c'est une pension de famille.
14:19 - C'est mieux là.
14:20 - Oui.
14:21 - C'est un bon chien, ça.
14:22 - Elle se déguise en garçon, parce qu'en fille,
14:25 on ne la regarde pas comme elle devrait être regardée.
14:28 Et elle se déguise en garçon pour être intégrée
14:32 dans le monde des jeunes et pour séduire Emile.
14:36 - Ça va ?
14:37 - Emile ?
14:38 - Léo.
14:40 - J'avais envie d'utiliser le travestissement
14:43 pour déjà un peu de comédie, travailler ça de manière comédie.
14:46 Et en même temps, le travestissement est quelque chose de profond,
14:49 parce que ça traduit visuellement l'envie d'être quelqu'un d'autre.
14:52 - Une fois qu'on se rapproche, je lui dirais que je suis Marie-Lucie.
14:55 - C'est quand même bien tordu, ce truc.
14:57 - C'est quand même un film qui, pour une fois, c'est assez rare.
15:01 Un film où vous avez des seniors, des seniors.
15:05 - Anniversaire, joyeux anniversaire.
15:09 - Et des teens.
15:11 - C'est vrai, hein ?
15:12 - Oui, bien sûr.
15:13 - C'est rare de voir ça dans les films.
15:15 - Et puis alors...
15:16 - Il y a toi au milieu, en tant que boomer.
15:18 - Danny Boon est des deux côtés de la caméra avec la vie pour de vrai.
15:36 Il interprète Trident, un géo né au Club Méditerranée au Mexique,
15:40 qui démissionne à 50 ans pour retrouver son amour d'enfance.
15:43 À Paris, il est hébergé chez son demi-frère, dont il ignorait l'existence.
15:47 Et pour se débarrasser de lui, son demi-frère supplie une de ses conquêtes,
15:51 de se faire passer pour le grand amour de Trident.
15:54 - J'étais au Club Med de ma naissance à maintenant.
15:57 - Je m'appelle Trident.
15:58 Trident, du Club Med.
16:01 - Raconter une histoire, tout simplement, avec du fond,
16:04 c'est-à-dire sur les relations, sur l'amour,
16:07 sur comment on vit l'amour aujourd'hui,
16:09 comment on tombe amoureux,
16:11 comment on s'attend à...
16:13 comment ce personnage est d'un seul coup très naïf
16:15 à vouloir retrouver son amour d'enfance.
16:17 - Tu pourrais quand même m'accueillir tant que t'es frère.
16:19 - Demi-frère.
16:20 - Encore mieux, je prends moins de place.
16:21 - Et ça faisait 9 ans, en fait, depuis Supercondria,
16:24 qu'on n'avait pas joué ensemble.
16:26 Et moi, je suis...
16:27 J'étais... Je suis gâté.
16:29 - Je veux retrouver mon amour d'enfance de mes 8 ans, Violette.
16:31 - Je peux dormir ici, alors ?
16:33 - Oui. Je le savais, je le savais.
16:35 - Allez, à toi, toi, là. Voilà, voilà.
16:36 - C'est assez jubilatoire de créer des scènes de comédie
16:39 entre 2 acteurs, puisqu'ils se connaissent.
16:42 Moi, ce que j'aime, c'est que...
16:44 L'antagonisme qu'ils créent entre les personnages
16:46 pour créer de la comédie.
16:47 - Eh ben !
16:48 - Je lui ressemble pas du tout, Louis.
16:50 - Bien sûr que tu lui ressembles.
16:52 - Tu lui dis que t'es mariée, que t'as des enfants,
16:54 que pour trouver, c'est une erreur,
16:55 que sa vie, elle est là-bas, là, en com' med.
16:57 - J'ai pas eu trop la trouille.
16:59 Euh... J'aurais pu être intimidée,
17:02 mais je pouvais utiliser qui j'étais aussi.
17:06 - Mon Trident. - Non !
17:08 - Mon... Mon Stri... Ma...
17:10 Tri... Trident. Tiens.
17:12 Oh, il y a Trident, mais...
17:14 Ça fait si longtemps !
17:15 - Trident.
17:17 - Oh, Trident ! Oui, pardon.
17:19 C'est l'émotion de le revoir.
17:21 Le premier jour, on a fait une grosse scène,
17:23 la grosse scène où je...
17:25 Je rencontre Trident pour la première fois.
17:28 Et tout se jouait dans cette scène,
17:30 donc c'était marrant de... De sauter dedans.
17:33 - Sublime premier amour, celui qui dure toujours.
17:38 - Oh !
17:39 J'ai été en confiance grâce à eux deux, tout de suite.
17:43 Grâce à leur complicité,
17:45 de les voir, d'abord, c'est très mar...
17:47 Ils sont très marrants à voir, enfin...
17:50 Ils ont une alchimie, tous les deux,
17:52 qui est... Ils sont touchants, ils sont drôles.
17:54 - Oh ! Oh ! Oh !
17:56 Il a été violé !
17:58 - Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en image.
18:21 ♪ ♪ ♪
18:28 (rire)
18:30 ♪ ♪ ♪
18:37 (bruit de moteur)
18:40 ♪ ♪ ♪
18:47 ♪ ♪ ♪
18:51 (bruit de pas)
18:54 (bruit de porte)
18:57 (bruit de moteur)
19:00 (bruit de pas)
19:02 - Ça va, frangine ?
19:04 (bruit de pas)
19:06 - J'ai fait un rêve...
19:08 Merveilleux.
19:10 (bruit de pas)
19:12 C'était une journée parfaite.
19:14 (bruit de pas)
19:16 La seule chose que j'avais à l'esprit
19:18 était cette envie folle...
19:20 de vous ouvrir...
19:22 et de me faufiler dans vos corps.
19:25 - Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:27 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant,
19:29 n'oubliez pas d'aller au cinéma.

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