PILS - Par ici les sorties cinéma du 06/03/2024
Transcript
00:00 *Musique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à la fiche.
00:22 Biopic, comédie, drame et comédie dramatique sont au programme cette semaine.
00:26 Avec tout d'abord "Boléro" d'Anne Fontaine. Nous prendrons 14 jours pour aller mieux.
00:31 Nous découvrirons le premier film de Nora L. Ursch, HLM Poussy.
00:35 Nicolas Boucriève viendra nous parler de "Comme un fils".
00:38 Nous prendrons la direction de Londres en 1914 pour les carnets de Siegfried de Terence Davis.
00:43 Nous nous rendrons dans la salle des profs d'Hilker Satak.
00:46 Et nous serons confrontés à "La vie de ma mère", premier film de Julien Carpentier.
00:50 *Musique*
00:52 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:58 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
01:01 En troisième position, "Débâcle" obtient 3,7 sur 5.
01:06 Juste au-dessus, avec 4,1 sur 5, on retrouve "Revivre".
01:12 Et cette semaine se place en première position d'une deuxième partie qui obtient 4,5 sur 5.
01:19 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:21 *Musique*
01:24 "Boléro d'Anne Fontaine" est un biopic sur Maurice Ravel.
01:28 Durant les années folles, en 1928, la danseuse Ida Rubinstein commande au compositeur la musique de son prochain ballet.
01:35 Et cela va donner lieu à une oeuvre universelle, "Le Boléro".
01:39 - Félicitations, Monsieur Ravel. - Merci.
01:41 - Cher maître, votre musique m'a électrisée.
01:43 - Vous êtes sûr que vous ne voulez pas rejoindre la fête ?
01:46 - Pas moi qui vais le voir, c'est Maurice Ravel.
01:49 - Et qui êtes-vous, sinon Maurice Ravel ? - Pas grand-chose, je le crains.
01:52 J'ai commencé à aborder Ravel par l'action.
01:54 Je joue du piano, je dirige des orchestres, je vais perdre du poids, ça c'est une chose.
01:59 C'est des actions très concrètes.
02:01 Mais, après, c'est avec tout ça, quelle est mon intériorité, qu'est-ce qu'il pense à ce moment-là ?
02:06 - On va reconnaître ton excellence.
02:08 - Sont éliminés au premier tour, Ravel.
02:12 - J'ai toujours préféré les perdants, c'est eux qui ont du panache.
02:19 - Un jour, tous ces imbéciles du jury leur regretteront.
02:21 - À l'échec !
02:22 - Ce qui est très intense dans la personnalité de Ravel, c'est son rapport à la composition et à la musique,
02:30 puisque c'est vraiment sa vie.
02:32 Toute sa vie est polarisée par la création, et on le prend à un moment où il est en panne.
02:39 Et donc, du coup, il est sur quelque chose de vertigineux.
02:44 La modernité de cette œuvre est incroyable, en fait.
02:47 - Vous êtes un brillant technicien, mais je vous crois incapable de produire la moindre émotion.
02:51 - Vous n'avez pas assez confiance en la vie, Maurice.
02:54 Osez, on va mieux quand on ose.
02:56 - Je pense que "Bolero", c'est l'œuvre, en effet, où il n'a pas eu de temps pour la faire.
03:01 Il a eu trois mois, il a été un peu acculé, donc obligé de sortir quelque chose
03:05 qui, finalement, il ne pouvait plus contrôler les choses.
03:07 Donc, c'est quelque chose qui lui échappe, et c'est, à mon avis, en ça qu'elle est révolutionnaire,
03:10 avec une modernité folle.
03:12 - Tous les sons, tous les bruits deviennent musique.
03:17 - Je crois à quelque chose qui doit surgir, une idée.
03:20 - Les sons de la vie réelle inspirent cet homme pour faire une œuvre extrêmement contemporaine,
03:26 puisque le "Bolero", c'est totalement moderne.
03:29 Et pourtant, ça a été conçu à une époque assez lointaine, on peut dire.
03:33 - Vous avez libéré votre nature volcanique.
03:36 - Ce morceau n'a aucun sens, c'est un exercice de skill, ça n'est même pas de la musique.
03:40 - Je n'ai rien écrit de ce que je voulais écrire, rien du tout.
03:43 - Une centaine... Mais ce qui l'intéressait, c'est, à mon avis, l'écoute, ouais, l'écoute de ce personnage.
03:48 La manière dont il est attentif aux choses, la manière dont il est au monde, en fait.
03:53 Et puis, cette manière d'être sans être là, en permanence.
03:56 Frustrante, pour les autres.
03:58 On ne peut pas l'attraper.
04:00 Toujours pas, d'ailleurs.
04:12 14 jours pour aller mieux d'Edouard Pluvieux met en scène un cadre ambitieux au bord du burn-out,
04:17 embarqué par son futur beau-frère dans un stage de bien-être,
04:21 entouré de stagiaires plus lunaires les uns que les autres.
04:24 Une histoire vécue par Maxime Gasteuil.
04:26 - J'en peux plus de tes humeurs.
04:28 - C'est justement le thème du stage que je vais faire.
04:30 Comprendre les énergies qui nous gouvernent pour mieux les dominer.
04:33 - C'est super, prends-la avec toi.
04:34 - Ah mais super idée !
04:35 - C'est une histoire vraie que j'ai vécue avec mon producteur, qui produit le film aussi,
04:39 mais il produit mes spectacles, et mon co-auteur et metteur en scène qui réalise le film.
04:43 - Tu vois, c'est joli !
04:44 - Ouais, c'est joli, on va à Poudlard.
04:45 - Ils ont découvert un univers incroyable.
04:47 Ils ont fait le stage que tu vois dans le film.
04:49 Au bout de trois jours, ils se sont dit "c'est un sketch",
04:51 au bout d'une semaine, ils se sont dit "bah non, c'est un film".
04:52 - Je te préviens, je tiendrai pas quatre jours, désolé.
04:54 - Ah, on t'a dit quatre jours !
04:55 - C'est 14.
04:56 - Allez, ciao !
04:57 - Tous les personnages du film sont inspirés de personnages réels.
05:00 Il y en a qui ont été un peu mixés pour les besoins de la fiction,
05:03 mais c'est vraiment des gars que Maxime, Edouard et Benjamin ont croisés.
05:08 - Je vais aller fouiller dans vos tripes pour faire bouger vos énergies.
05:12 - Je suis instable, en fait.
05:13 - Wow !
05:14 - Quand tu regardes ce qui a été fait sur le monde du bien-être depuis les années 70
05:17 dans la comédie française, c'est souvent de la parodie, en fait.
05:19 C'est des gourous, des gens perchés avec des toges, enfin, c'est pas ça la vraie vie.
05:23 Quand tu fais des stages de bien-être, ce sont des vrais gens qui souffrent,
05:26 qui viennent là avec des bagages qui sont lourds,
05:28 et qui, d'une manière que tu ne peux pas forcément comprendre si t'es pas dans son lac,
05:34 mais vont mieux.
05:35 - Vous êtes en danger, j'ai vu un reportage sur 90 minutes d'enquête exclusive.
05:38 Si vous sentez un danger, faites le code.
05:40 - Il y a des moments très absurdes et assez drôles,
05:42 parce que forcément, un stage de bien-être, ça amène ça.
05:45 Mais il y a aussi surtout un fond qui n'est pas drôle du tout,
05:48 donc qui amène la vraie comédie.
05:50 Le fond, c'est quand même un mec qui va super mal, quoi.
05:52 Et les gens ne vont pas très bien.
05:54 Donc le fil pour la comédie est très juste et très bien tendu tout le temps, je trouve.
05:59 - Je vais encastrer tout le monde.
06:01 - Pour son premier film, HLM Poussy,
06:08 Nora et l'ourche suivent un trio d'adolescentes qui postent sur les réseaux sociaux
06:12 une vidéo mettant en cause l'agresseur de l'une d'entre elles.
06:15 Elles devront choisir entre sauver leur amitié ou céder face aux pressions.
06:20 - T'inquiète, il y a des meufs derrière, quoi.
06:21 - Princess Jasmine, t'as Instagram ?
06:24 - C'est grave belle.
06:25 - Toi t'es Aladin, tu vas le faire tourner le tapis, vous allez brûler.
06:28 - Je milite pour qu'un maximum de collégiens et lycéens voient ce film.
06:32 C'est pas juste parce que c'est un film sur leur génération,
06:34 mais c'est un film qui peut, je pense, éveiller et aider.
06:37 Parce que sa portée peut peut-être sauver, ne serait-ce qu'une fille un jour,
06:41 qu'elle ait le courage de dire non, qu'elle ait le courage de parler.
06:44 - Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi t'es comme ça ?
06:46 - Jacques m'a bloquée dans la salle de bain.
06:49 Et il m'a embrassée sur la bouche.
06:51 - On peut pas laisser passer ça. On a qu'à le filmer.
06:53 Y a jamais de preuves. C'est pour ça que la justice, elle se fait pas.
06:55 - Le film est extraordinaire.
06:56 Les trois actrices sont phénoménales de vérité, de spontanéité, de justesse.
07:01 - Passe la nuit avec moi.
07:03 Tu verras, je te mens pas. Je vais prendre soin de toi, je te jure.
07:05 Je vais te faire l'amour comme un ouf.
07:07 - Nora, elle a su le capter, elle a su le travailler, les emmener.
07:11 Et évidemment, au-delà de ça, il y a le sujet du consentement.
07:15 Un baiser de force, c'est déjà un baiser.
07:18 - On n'est pas prêts à embrasser quelqu'un. On n'est pas prêts.
07:21 - Dans mes smoothies, je m'achalame pussy.
07:26 - Achalame pussy.
07:28 - Quand on a un âge comme ça, on a toujours notre petit nom de gang.
07:32 Et déjà, je voulais que ce soit un trio,
07:33 parce que les trois personnalités sont un peu trois de mes personnalités.
07:37 Et je trouvais ça intéressant de parler d'un trio,
07:39 parce que c'est toujours le chiffre un peu bâtard.
07:41 Quand il y a une dispute, il y en a une contre deux.
07:44 Et aussi, symboliquement, selon les chiffres officiels,
07:47 une femme sur trois se fait agresser sexuellement.
07:49 Donc pour moi, c'était le bon chiffre.
07:51 - On ne se fait pas justice soi-même. Faire quoi, alors ?
07:53 Attendre que la justice se fasse tout ça ?
07:54 - Mais je crois que tu n'as pas conscience de ce que tu viens de faire.
07:56 - Mais qu'est-ce que tu as appris, grosse folle ?
07:58 - Je voulais juste aider Zineb. Je t'ai rien demandé, moi.
08:01 - C'est des amis qui passent de l'âge d'enfance à l'âge d'adulte
08:03 et qui vont découvrir la vraie vie.
08:05 - Je vais supprimer ta putain de vidéo.
08:07 - Trois amis d'enfance qui se pensent inséparables
08:09 et qui vont malheureusement devoir se battre pour leur amitié.
08:13 - Il n'y a pas de révolution sans prise de risque,
08:15 sans violence, sans victime. C'est comme ça.
08:17 - Révolution de merde, ouais.
08:19 - Comme un fils de Nicolas Boukrièv,
08:26 suit un professeur qui a perdu sa vocation.
08:28 Témoin d'une agression dans une épicerie,
08:30 il permet l'arrestation de l'un des voleurs.
08:32 En découvrant le sort de ce gamin déscolarisé que l'on force à voler,
08:36 le professeur va tout faire pour le remettre dans le droit chemin,
08:39 grâce à l'éducation.
08:41 - Il a pris quoi, sous ta gueule ?
08:43 - Il prend ce qu'il a pris, c'est tout.
08:45 - Il y avait d'un côté de parler des Roms,
08:52 parce que je me disais que j'avais envie de faire un film sur le racisme,
08:55 et donc je me suis interrogé sur qui sont les gens
08:57 qui subissent le plus grand racisme,
08:59 et clairement c'est les Roms qui prennent le racisme de tout le monde.
09:02 - Je sais à quoi je le rapporte, quoi, moi.
09:06 Tu déroules ton programme, et tant mieux pour ceux qui suivent.
09:09 - Il faut penser comme ça, moi.
09:11 - Oh, police. - Non, je ne suis pas appelé la police.
09:16 - Quand il y a eu Samuel Paty, je me suis dit, mais en fait...
09:19 J'ai pensé à tous les professeurs que j'avais eus, en fait.
09:22 J'ai pensé à ceux qui avaient marqué ma vie,
09:24 et puis je me suis dit, mais en fait, on a tous un maître,
09:26 un prof au collège, au lycée, un maître d'école,
09:30 qui nous a marqués, qui a changé notre vie, en fait.
09:33 Et donc je me suis dit, mais en fait, il est temps de leur rendre hommage.
09:35 - Où dîtes-vous que tu es ?
09:37 - Dans Blinkev, il est puni.
09:39 - Où punis-tu ?
09:41 - Mon oncle.
09:42 - Il y a plein de polars qui ne se passent pas dans les commissariats.
09:45 Mais on prend le flic comme héros, et on dit, voilà, je prends le flic,
09:47 puis je vais faire son histoire, mais je ne suis pas obligé
09:49 de passer dans un commissariat.
09:50 Et là, je me suis dit, tiens, si je fais un film sur un prof
09:52 qui soit extérieur, qui sort de son établissement,
09:55 ça devient intéressant, parce que je parle du professeur.
09:58 Et à partir de là, il fallait que je le confronte
10:00 à un élève absolu, donc un enfant sauvage.
10:02 Donc à ce moment-là, les deux sujets ont commencé à se rapprocher.
10:04 - Yes, good.
10:06 - Donc je fais quoi ? Je le relâche ?
10:08 - Il est malin, il est attentif.
10:10 He's very good.
10:11 - Je le laisse retourner chez lui pour qu'il se fasse tabasser, c'est ça ?
10:14 - We know how to read, we know how to write.
10:16 Et pour aller à l'école, ce serait une chance pour lui.
10:18 You are in the world.
10:19 - C'était...
10:21 - Qu'est-ce qu'on fait avec ces enfants ?
10:23 Et ce que dit le film, qui est une évidence,
10:25 mais qui est, je pense, important à dire, qui est de dire,
10:27 si on ne rentre pas dans le principe d'éducation,
10:29 on inévitablement les poussera vers l'obscurantisme.
10:33 Enfin, voilà, la seule solution qui nous est offerte,
10:36 c'est de passer par un principe d'éducation
10:38 et d'éduquer ces enfants à nos valeurs de la République,
10:40 qui sont des valeurs, quand même, qu'on pourrait dire très saines.
10:43 - C'est Victor. Il a besoin de toi.
10:45 - Terrence Davis, spécialiste anglais des films d'époque,
10:52 est décédé en octobre 2023.
10:54 Il est carné de Siegfried et son dernier long-métrage.
10:57 Siegfried Sassoon, poète en devenir,
10:59 est enroulé dans l'armée britannique en 1914.
11:02 De retour du front, il devient objecteur de conscience,
11:05 mais ses pamphlets pacifistes lui valuent mis au banc par sa hiérarchie.
11:09 - Cela reste toujours un mystère pour beaucoup de ceux qui le connaissaient.
11:18 Pourquoi Terrence n'est pas plus connu
11:21 d'un plus grand nombre de personnes dans le monde ?
11:24 Ses films sont phénoménaux,
11:26 mais c'est étonnant parce que lui-même n'avait pas une grande estime de lui.
11:31 - Je suis un soldat.
11:33 Je crois que la guerre sur laquelle j'ai entré
11:35 comme une guerre de libération
11:37 est maintenant une guerre d'agression et de conquistion.
11:40 - Siegfried Sassoon également ne s'estimait pas beaucoup.
11:43 Quant à moi, je ne suis pas quelqu'un de très confiant en moi-même.
11:46 La boucle est bouclée.
11:48 - Nom ? - Sassoon Siegfried.
11:50 - Rang ? - Deuxième gauche.
11:52 - Aide ? - 30.
11:54 - Nous avons lu votre statement, lieutenant, avec un certain alarme.
11:57 Pourquoi avez-vous fait ça ?
11:59 - Je ne peux pas rester silent face à ces casualties.
12:02 - Il avait choisi de raconter des histoires
12:04 sur des personnes qui gardaient tout pour eux,
12:07 ou bien avaient trop peur d'exprimer leurs sentiments.
12:10 C'était très représentatif de qui était Terrence.
12:13 Je ne l'ai pas connu longtemps seulement pour jouer le personnage de Sassoon,
12:16 mais en fait, Sassoon, c'est Terrence.
12:18 - Est-ce que vous êtes pro-allemand ?
12:20 - Non, je suis pro-humain.
12:22 - Vous êtes hors ordre !
12:24 - Vous devriez être envoyé à un hôpital pour des maladies nerveuses en Scotland.
12:28 - La raison pour laquelle Terrence et Siegfried Sassoon se ressemblaient tant,
12:32 c'est que parmi les nombreuses souffrances de Sassoon,
12:35 il y avait la culpabilité du survivant.
12:37 Il avait profondément ressenti, après la Première Guerre mondiale,
12:40 en survivant à des contemporains,
12:43 qui, à ses yeux, étaient des meilleurs artistes,
12:46 de plus brillants poètes, et qui étaient morts.
12:48 - Votre fame d'hommage vous précède.
12:51 - Bonjour, docteur.
12:53 - Pourquoi avez-vous éliminé le croix militaire ?
12:55 - J'ai discuté de mes propres standards,
12:57 et je crois que Terrence ressentait la même chose avec son travail.
13:01 Il n'avait pas tort, car comme je le disais tout à l'heure,
13:04 très peu de personnes connaissent son travail.
13:07 - Votre premier poème, dans Hydra !
13:09 - Votre fame s'écoule, Siegfried.
13:12 Le moment passe, mais la douleur reste.
13:14 - Juste avant ce film, j'ai travaillé avec le réalisateur Steve McQueen,
13:17 et Steve m'a demandé ce que je tournais ensuite.
13:21 J'ai répondu "Je fais un film avec Terrence Davis".
13:24 Steve a fait "Oh mon Dieu, c'est un des plus grands signales de tous les temps".
13:28 - La question de la vérité est au centre de la salle des profs d'Ilker Satak.
13:42 Alors qu'une série de vols a eu lieu en salle des profs,
13:45 un professeur mène l'enquête dans le collège où elle enseigne.
13:48 - Oui, s'il vous plaît ?
13:51 - Allo, allez tous ensemble,
13:53 nous devons interrompre le cours pour un instant.
13:55 Nous aimerions voir vos poignets.
13:58 - A l'école, on essaie de transmettre quelque chose aux enfants,
14:04 la vérité en quelque sorte.
14:07 On leur dit "Il y va ainsi".
14:09 On essaie de leur expliquer notre monde
14:12 et d'être ces personnes qu'ils peuvent admirer.
14:15 - Je vais maintenant avec mon couteau
14:19 cette liste des noms et tout ce que tu dois faire,
14:22 c'est de rire quand tu as une idée.
14:25 - "Ali Mberda" ?
14:48 - D'abord, comment est-ce que nous avons été juges ?
14:51 - Je crois que la vérité et la quête de vérité
14:58 est un enjeu primordial
15:00 auquel nos sociétés vont devoir faire face
15:03 à ces prochaines années.
15:05 C'est pour cette raison que nous avons créé ce film.
15:17 - Aussi, j'ai vu une interview de Justine Trier.
15:20 Elle y parlait de son film et de la question de la vérité.
15:23 Je crois que ça explique qu'il y a autant de films
15:26 qui traitent de ce sujet en ce moment.
15:29 - Pour son premier film, "La vie de ma mère",
15:38 Julien Carpentier propose une histoire personnelle,
15:41 celle du rapport entre un fils et sa mère,
15:44 une histoire de la vie de sa mère.
15:47 - C'est un film qui est très bien fait.
15:50 - C'est un film qui est très bien fait.
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17:02 - C'est un film qui est très bien fait.
17:05 - Désolé.
17:07 - Tu te rends compte de ce que tu fais là ?
17:10 - Tu crois que c'est facile ?
17:12 - Tu penses que c'est cool d'avoir une mère comme toi ?
17:15 - Quand il m'a dit qu'Agnès allait jouer le rôle de la mère,
17:18 - Quand il m'a dit qu'Agnès allait jouer le rôle de la mère,
17:21 - J'étais l'équivalent des feux de la Saint-Jean.
17:24 - J'ai plus l'impression d'être un flic qu'un fils.
17:27 - On peut pas la forcer à soigner.
17:30 - Mais ce qui est certain, c'est qu'avec votre soutien,
17:33 - Vous avez réussi à faire un film qui est très bien fait.
17:36 - C'est un film qui est très bien fait.
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19:42 - C'est un film qui est très bien fait.
19:45 - C'est un film qui est très bien fait.
19:48 Les sorties c'est fini, rendez-vous la semaine prochaine et en attendant n'oubliez pas d'aller au cinéma.