• il y a 2 ans
A la une de cette édition, un rapport accablant sur l’influence de George Soros auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme.

Nous reviendrons ensuite sur la tentative de séduction des enseignants par le président Macron.

Et enfin, nous nous intéresserons à l’affaire du vol Paris-Rio avec l’éclairage d’un pilote d’avion.

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00:00 [Générique]
00:20 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:21 À la une de cette édition, un rapport accablant sur l'influence de George Soros
00:25 auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.
00:27 Nous reviendrons ensuite sur la tentative de séduction des enseignants
00:31 par le président Macron.
00:32 Et enfin, nous nous intéresserons à l'affaire du vol Paris-Rio
00:36 avec l'éclairage d'un pilote d'avion.
00:38 [Générique]
00:42 Soros à l'assaut de la CEDH.
00:44 Un rapport fait état d'un vaste système d'influence
00:47 de la sphère du milliardaire hongrois auprès de cette institution supranationale.
00:51 Élément d'explication.
00:52 George Soros, empereur de l'ombre de la Cour européenne des droits de l'homme.
00:55 Comme la CEDH, le CLJ, le Centre européen pour le droit et la justice
00:59 a mené une étude sur l'impartialité des juges de la CEDH.
01:03 Une deuxième étude sur le sujet puisque cette ONG chrétienne
01:07 avait déjà travaillé sur ce dossier en 2020.
01:10 Depuis, la situation ne s'est pas arrangée
01:13 et la sphère Soros se trouve toujours au cœur de la machine judiciaire.
01:17 Grégor Pupink, directeur de la CLJ,
01:20 nous explique les différents types de conflits d'intérêts
01:23 qui existent au cœur de la CEDH.
01:25 Ce sont deux types de conflits.
01:26 Les premiers des conflits institutionnels,
01:28 c'est lorsque un juge issu d'une organisation non gouvernementale
01:32 ou d'une fondation qui a fondé cette ONG,
01:34 active à la Cour européenne des droits de l'homme antérieurement,
01:36 une fois qu'il devient juge à la Cour européenne des droits de l'homme,
01:38 il accepte de juger des affaires introduites par son ancienne organisation.
01:42 Ce type de conflit est le plus facile à identifier.
01:45 C'est aussi de ce fait le plus nombreux.
01:47 Nous avons compté 54 cas dans lesquels l'un des juges de la Cour
01:51 a tranché une affaire introduite ou soutenue par l'ancienne organisation
01:55 avec laquelle il a travaillé, collaboré ou fondé.
01:57 Par exemple, le juge Bulgare,
01:59 qui a plusieurs reprises a jugé des affaires introduites
02:02 par l'organisation qu'il a lui-même fondée et dirigée pendant des années.
02:05 Ensuite, il y a un autre cas de conflits qui sont plus thématiques.
02:08 C'est lorsque les juges, également issus des ONG militantes,
02:12 tranchent des affaires qui portent précisément sur des sujets
02:15 sur lesquels leur organisation a milité précédemment.
02:18 Des conflits d'intérêt et au cœur de la machine des ONG
02:22 et organisation de la sphère Soros,
02:24 que ce soit à travers l'Open Society ou d'autres ONG
02:27 disposant d'une philosophie progressiste analogue
02:30 et œuvrant à l'avènement de leurs projets politiques.
02:32 Notre premier rapport de 2020 avait démontré
02:36 que 12 juges sur les 100 ayant siégé depuis 2009
02:41 étaient directement issus d'organisations
02:44 soit dirigeant de l'Open Society de M. Georges Soros,
02:47 soit fondée également par M. Soros.
02:49 Les 10 autres juges identifiés comme étant d'anciens collaborateurs
02:53 de ces ONG actives à la Cour européenne de l'Homme
02:56 viennent de 6 organisations qui ont toutes en commun
02:59 d'être aussi financées par l'Open Society.
03:01 Il faut comprendre que l'Open Society,
03:03 c'est d'une part la fondation principale de M. Soros,
03:07 mais M. Soros finance aussi d'autres organisations,
03:10 d'autres fondations, en particulier les fondations Helsinki
03:12 ou bien Human Rights Watch.
03:15 Ce moyen de financement arrive à exercer un contrôle direct
03:19 ou indirect sur un grand nombre d'organisations
03:22 qui ensuite agissent auprès des instances internationales,
03:25 soit d'abord en introduisant des recours,
03:27 bien sûr en soutenant des affaires,
03:29 mais aussi parfois en finançant les institutions,
03:32 comme on l'a montré s'agissant des Nations Unies,
03:35 ou au mieux encore en plaçant certains de leurs collaborateurs
03:38 à des postes clés au sein de ces institutions,
03:41 que ce soit au sein du greffe de la Cour.
03:43 C'est une nouvelle révélation de ce rapport,
03:46 ou au sein directement même des juges.
03:48 Des postes clés dans les rouages institutionnels
03:51 qui garantissent une suprématie des idées défendues par Georges Soros.
03:54 Pour Grégoire Pupinck, le problème de fond relève ici
03:58 de l'absence de professionnalisme des juges de la Cour.
04:01 En effet, certains ne sont même pas juristes,
04:03 quand d'autres ont eu des parcours militants
04:05 avant de prendre cette fonction.
04:07 Il s'agirait pour une juridiction suprême d'avoir de véritables juges,
04:11 puisque aujourd'hui, plus de la moitié des personnes
04:14 qui siègent à la Cour européenne de droit de l'Homme
04:16 ne sont pas des juges de métier.
04:18 Ce sont des avocats, des militants, des universitaires,
04:21 ce qui n'empêche pas parfois aussi d'être militant.
04:23 Seule la moitié des juges de la Cour européenne
04:25 sont effectivement de véritables juges
04:27 qui, pendant leur carrière, ont démontré leur capacité
04:30 à exercer cette fonction, et aussi ont été soumis
04:33 à certaines obligations de réserve.
04:35 Ce qui n'est évidemment pas le cas d'une personne
04:37 qui a fait sa carrière à l'Open Society.
04:39 Un problème d'indépendance et de compétence des juges
04:42 qui peut aussi s'expliquer par la diversité des États en présence.
04:46 En la matière, il s'agit d'un véritable nivellement par le bas
04:49 pour les États occidentaux comme la France,
04:51 qui, en dépit des lacunes de leurs appareils judiciaires,
04:54 disposent généralement de systèmes bien moins corrompus
04:57 que certains autres États.
04:59 Ce rapport s'est penché aussi à l'occasion des conflits d'intérêts
05:03 sur les profils de certains juges.
05:06 On n'a pas pu tous, bien sûr, les analyser.
05:08 Ce n'était pas de notre intention.
05:10 Mais évidemment, on a vu quelques problèmes majeurs.
05:13 Ce qui apparaît, c'est qu'il est difficile
05:16 de faire fonctionner une cour avec 46 États,
05:19 donc des juges qui viennent des 46 pays,
05:21 et il est difficile de trouver des personnes aptes
05:25 à assumer la fonction de juge à la Cour européenne de l'Homme
05:28 dans des pays comme précisément l'Albanie,
05:31 ou l'Azerbaïdjan, ou la Georgie, l'Ukraine, la Bulgarie.
05:36 Nous, Français, avons l'habitude d'avoir beaucoup de ressources,
05:41 de juristes de grande qualité, de grands talents,
05:43 d'avoir une administration judiciaire
05:45 qui, quoi qu'on en dise, est quand même une vraie institution,
05:49 qui repose sur un code de déontologie.
05:51 Eh bien, il y a beaucoup de pays membres du Conseil de l'Europe
05:53 qui n'ont pas cet héritage.
05:54 Un guêlement par le bas qui empêche la bonne administration de la justice
05:58 et surtout qui a laissé s'enfoncer dans la brèche
06:01 les réseaux Soros et les fondations anglo-saxonnes.
06:03 Ça a donné un vecteur d'influence considérable aux fondations américaines
06:08 qui ont investi en Europe centrale et en Europe de l'Est
06:11 dès la fin du communisme, voire quelques années avant la fin du communisme,
06:15 pour former une nouvelle élite.
06:16 Et cette nouvelle élite est financée par ces grandes institutions mondialistes,
06:21 qu'on appellerait aujourd'hui mondialistes, ultra-libérales, extrême-gauche,
06:24 c'est comme on les appelait, qui en fait, aujourd'hui,
06:27 tirent bénéfice des investissements qu'ils ont faits il y a 30 ans, il y a 20 ans,
06:31 en formant cette nouvelle élite.
06:33 Emmanuel Macron tente de séduire les professeurs
06:39 en revenant une nouvelle fois avec une augmentation à destination des enseignants.
06:43 Le président tente de rebondir.
06:45 Raté.
06:46 Les professeurs vont-ils donner une bonne note au président de la République ?
06:51 Jeudi, Emmanuel Macron et le ministre de l'Éducation nationale,
06:54 Pape Ndiaye, ont fait leurs annonces sur la revalorisation
06:57 de la rémunération des enseignants.
06:59 Deux volets sont à distinguer.
07:01 Il y a d'abord ce qui est appelé le socle, la rémunération fixe des enseignants.
07:05 Rappelons qu'un enseignant titulaire du public
07:07 gagne comme revenu net en moyenne 2400 euros en école primaire,
07:11 2870 euros en collège-lycée.
07:13 Un enseignant du privé sous contrat gagne quant à lui en moyenne
07:16 2130 euros dans le premier degré, 2490 euros dans le second degré.
07:20 Un débutant gagne quant à lui environ 1600 euros la première année.
07:23 L'augmentation annoncée sera de 100 à 230 euros net par mois.
07:26 Si les enseignants sont satisfaits que l'augmentation concerne l'ensemble des professeurs,
07:29 le syndicat des enseignants UNSA note qu'il ne rattrape pas
07:32 les retards de pouvoir d'achat provoqués par l'inflation.
07:35 En outre, nous restons extrêmement loin du niveau d'il y a 40 ans.
07:38 En 1980, un jeune enseignant percevait un salaire équivalent à 2,3 fois le SMIC.
07:43 Aujourd'hui, ce revenu est d'1,2 fois le SMIC.
07:47 Mais surtout, le syndicat national des enseignements de second degré, FSU,
07:51 dénonce le fait qu'Emmanuel Macron ne tient pas sa promesse
07:54 de 10% d'augmentation pour l'ensemble des enseignants.
07:57 C'est une note plutôt moyenne pour ces augmentations jugées positives, mais insuffisantes.
08:02 Ensuite, il y a ce qui est appelé le pacte.
08:04 Il s'agit de missions supplémentaires réalisées sur la base du volontariat.
08:08 A titre d'exemple, on trouve le remplacement de courte durée en collèges et lycées,
08:12 la participation au dispositif devoir fait pour les collégiens,
08:15 ou encore des stages de réussite lors des vacances.
08:17 Les enseignants choisissant de participer pourront toucher jusqu'à 500 euros supplémentaires par mois.
08:22 Cette proposition, issue du Conseil national de la refondation,
08:25 avait suscité la colère des organisations syndicales.
08:28 De nombreux enseignants s'accordent à dire que ce projet est hors sol et déconnecté.
08:32 Le syndicat national des lycées et collèges parlait même, je cite, d'une "insulte aux professeurs".
08:36 Il ne s'agirait en effet pas d'une revalorisation du travail effectué,
08:39 mais seulement d'une augmentation de leur charge de travail.
08:42 D'autres critiques portent sur un aspect pratique.
08:44 Ce pacte pourrait désorganiser les établissements scolaires
08:47 qui devront composer avec des missions correspondant à ce pacte,
08:49 et avec d'autres activités n'y correspondant pas.
08:51 Des incohérences sont aussi évoquées.
08:53 Un professeur faisant une activité avec sa classe ne toucherait rien,
08:56 alors qu'un autre qui effectuerait une mission dans le cadre du pacte toucherait quelque chose.
09:00 Malgré toutes les critiques émanant de professionnels,
09:02 l'exécutif signe et persiste pour établir ce pacte.
09:05 Aujourd'hui, cette attitude est perçue comme une provocation.
09:08 D'une manière générale, la note pour le pacte est très faible.
09:11 Entre incohérences et propositions déconnectées des attentes des professionnels,
09:14 l'ancien premier de la classe, Emmanuel Macron, est aujourd'hui bien en dessous de la moyenne.
09:19 [Générique]
09:23 Responsable mais pas coupable,
09:25 c'est ainsi que les sociétés Airbus et Air France ont été reconnues par les juges
09:29 dans le contexte du vol à Rio-Paris et de ses 228 morts.
09:33 Élément d'explication avec l'éclairage d'un pilote.
09:36 Un drame aérien qui devient un scandale judiciaire pour les familles des victimes.
09:41 Lundi 17 avril, le tribunal correctionnel de Paris
09:44 a rendu son jugement concernant la chute de l'avion reliant Rio à Paris
09:48 le 1er juin 2009, qui a provoqué la mort des 216 passagers et 12 membres d'équipage.
09:53 Airbus et Air France étaient jugés pour homicide involontaire.
09:56 Leur responsabilité pénale a été écartée.
09:59 Les deux entreprises ont été relaxées malgré l'existence de fautes reconnues.
10:03 Les juges ont relevé quatre imprudences ou négligences commises par Airbus,
10:07 ainsi que des imprudences fautives d'Air France.
10:09 Toutefois, aucun lien de causalité certain n'a été démontré avec l'accident.
10:13 Plus précisément, les magistrats ont retenu que les fautes avaient entraîné
10:16 une augmentation de la probabilité que l'accident se produise,
10:19 mais qu'il n'est pas pour autant certain que sans ces fautes,
10:22 l'accident ne se serait pas produit.
10:24 Le problème auquel étaient confrontés les magistrats était plus complexe qu'en apparence,
10:27 puisqu'ils étaient amenés à se prononcer sur un sujet concernant l'intelligence artificielle,
10:31 comme le souligne l'ancien pilote Romain Croesse.
10:33 Les magistrats avaient à juger, en fait, ce qu'on peut appeler une idéologie,
10:39 c'est-à-dire l'opinion largement répandue selon laquelle on pourrait remplacer
10:43 l'intelligence humaine par ce qu'on appelle l'intelligence artificielle.
10:48 En l'occurrence, on a débarqué l'officier mécanicien qui exerçait sur les machines classiques
10:56 pour le remplacer par un logiciel.
10:58 Mais le problème, c'est que lorsque le logiciel cherche une panne,
11:06 il fait ce qu'on appelle un scanning, c'est-à-dire une analyse de tous les systèmes,
11:12 toujours dans le même sens, toujours à partir d'un certain point jusqu'à un autre,
11:18 quelle que soit la panne.
11:19 La machine n'est pas capable de trier les priorités.
11:23 Et en l'occurrence, le verdict de la machine, enfin le diagnostic de la machine,
11:28 n'est intervenu qu'au bout de 50 secondes.
11:30 Au bout de ces 50 secondes, il était trop tard, l'avion était au chute libre, il avait décroché.
11:36 Et sur ces appareils, on ne sort pas d'un décrochage.
11:40 On ne sort pas d'un décrochage parce qu'ils sont instables,
11:43 c'est-à-dire qu'écartés de leur position d'équilibre, ils ne peuvent pas y revenir d'eux-mêmes.
11:48 D'où l'existence des aides électroniques, dites aides au pilotage,
11:54 qui sont là pour créer une stabilité artificielle.
11:59 Mais lorsqu'il y a perte des indications de vitesse,
12:03 toutes ces protections électroniques disparaissent.
12:07 Et le pilote se retrouve avec une machine instable,
12:11 très difficile à piloter, surtout en haute altitude.
12:16 Et le pilote aux commandes s'est donc battu avec la machine, en quelque sorte.
12:22 Cependant, il attendait que son collègue, qui lisait un écran,
12:26 lui annonce le verdict de la machine, qui est donc arrivé trop tard.
12:31 Le problème, c'est le changement de philosophie
12:37 de traitement de la panne sur les avions modernes.
12:40 Auparavant, c'était l'équipage qui raisonnait, qui cherchait la panne.
12:45 A partir de maintenant, on transforme en quelque sorte les pilotes en robots.
12:51 Puisqu'on ne peut pas les remplacer complètement par des robots,
12:55 on les robotise, en les obligeant à suivre une procédure.
12:59 Un sujet qui soulève un problème épineux.
13:01 L'intelligence artificielle peut-elle remplacer l'intelligence humaine ?
13:04 Des logiciels particulièrement sophistiqués peuvent être sujets à des défaillances techniques.
13:08 Or, dans ce cas précis, c'est la sécurité de plus de 200 personnes qui est en jeu.
13:11 Est-il prudent de confier un tel enjeu à une intelligence artificielle ?
13:15 C'est l'histoire de l'apprenti sorcier.
13:17 On a inventé un système en pensant qu'il allait remplacer le cerveau humain.
13:22 Et bien non, il ne peut pas le remplacer.
13:24 Et ce n'est d'ailleurs pas la seule catastrophe qu'il y ait eu sur ce genre de machine,
13:29 à cause de ce principe.
13:31 C'est un principe qui a visiblement montré ses limites.
13:33 A la suite d'un tel drame, y-a-t-il eu une réflexion dans le secteur aéronautique
13:36 autour de ces méthodes et de leurs défaillances ?
13:38 Alors, du côté des constructeurs et des compagnies, certainement pas.
13:43 Pour une raison bien simple, c'est qu'elles sont liées par ce principe
13:46 qu'ils ont imposé de remplacement d'un homme par un logiciel.
13:50 Et les compagnies ont cru qu'elles allaient faire une économie,
13:54 ce qui n'est pas vrai parce que finalement, elles payent les avions beaucoup plus cher.
13:57 C'est-à-dire qu'il y a eu un simple transfert de valeur ajoutée,
14:00 c'est-à-dire de travail, de l'exploitant vers le constructeur.
14:03 De son côté, le constructeur ne peut pas remettre en question,
14:07 sans une intervention, j'allais dire politique, au sens large du terme,
14:13 ne peut pas remettre en question sa philosophie.
14:16 Il fonctionne comme ça.
14:17 Toutes ces bureaux d'études sont axés vers le remplacement
14:21 de l'intelligence humaine par ce qu'on appelle l'intelligence artificielle.
14:25 C'est une impasse. On peut dire que c'est une impasse.
14:28 Et passons à l'actualité en bref.
14:34 L'immigration remenue de Bruxelles avant Paris.
14:40 Jeudi, le Parlement européen a voté en faveur du pacte européen
14:44 sur le Brésil et l'immigration.
14:46 Ce texte, en négociation depuis 2019, doit donner à l'Union européenne
14:50 le pouvoir d'imposer des quotas de migrants aux pays membres
14:53 selon une clé de répartition fondée sur la population des États et leur PIB.
14:58 Les députés européens en Rassemblement national vont,
15:01 avec plusieurs élus, notamment ceux du parti hongrois Fidesz,
15:04 tenter de lancer une procédure pour bloquer l'évolution de cette loi
15:08 et demander un débat immédiat.
15:10 De leur côté, les Italiens de la coalition de Giorgia Meloni ont voté pour ce texte.
15:15 Darmanin le transfuge fait son méa culpa.
15:19 Le ministre de l'Intérieur, Exceller, a affirmé dans le journal La Voix du Nord
15:24 qu'il regrettait d'avoir voté contre le mariage pour personnes de même sexe,
15:28 devenues plus royalistes que le roi.
15:30 Le ministre, qui a écrit par le passé dans la revue monarchiste Politic Magazine,
15:34 affirme se donner un an pour que l'intégralité des policiers et gendarmes
15:38 passe au moins une journée ou une demi-journée de formation
15:41 pour comprendre la question dite LGBT
15:44 et d'installer partout des référents LGBT.
15:47 Et enfin de cartographier des lieux où il y a le plus de dites violences contre les LGBT,
15:53 ce qui pourrait s'avérer piquant.
15:55 Désertion chez les Bleus.
15:58 La police et la gendarmerie font face à un phénomène de départ et peine à recruter.
16:02 Le record du nombre de départs dans les deux institutions a été battu en 2021,
16:06 puis de nouveau dépassé en 2022.
16:09 La Cour des comptes, dans un rapport sur l'exécution budgétaire de la mission dite "sécurité" pour l'année 2022,
16:15 évoque un phénomène de fonds installés depuis la fin de la crise sanitaire.
16:19 Danone n'est plus le roi de l'agroalimentaire.
16:23 L'entreprise cotée en bourse a été détrônée par Lactalis,
16:26 connu notamment pour les marques Président et Bridelis,
16:29 qui devient le numéro 1 français de l'agroalimentaire
16:32 et entre même dans le top 10 mondial.
16:34 L'entreprise familiale, située en Mayenne, a annoncé jeudi des résultats records,
16:39 28,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2022,
16:42 une progression de 28,4% par rapport à 2021.
16:46 Lactalis a prospéré avec de nombreuses acquisitions récentes,
16:50 telles que l'Airdamer, mais a tout de même réduit sa rentabilité
16:53 en raison de la hausse des coûts du lait, de l'emballage et de l'énergie.
16:56 La main à la poche pour l'Ukraine, réunie à Ramstein en Allemagne
17:01 en présence du patron de l'OTAN, Jens Stoltenberg,
17:04 fraîchement rentré de Kiev, les alliés européens de l'Ukraine
17:07 entendent coordonner leur aide militaire, alors que le conflit semble parti pour durer.
17:12 Au cœur des discussions devrait se trouver la livraison d'avions de chasse,
17:16 une requête insistante de Volodymyr Zelensky,
17:18 alors que la Pologne et la Slovaquie ont déjà livré de tels équipements,
17:22 mais que l'Allemagne se montre réticente.
17:25 La Belgique a toujours un coup d'avance dans le morbide,
17:28 alors que les défenseurs de la vie s'échinent en France à promouvoir les soins palliatifs.
17:32 Nos voisins, eux, illustrent l'incompatibilité entre ces soins et l'euthanasie.
17:37 Une campagne publique fait ainsi la promotion du suicide assisté dans le plat pays.
17:42 Pas d'hommes, mixité ethnique et piqûres pour partir, toutes les cases sont cochées.
17:47 Oui, en fait je suis toujours perturbée par la situation de ma tante.
17:51 Les soins palliatifs c'est long et difficile.
17:55 Ouais je comprends, et est-ce qu'elle souffre beaucoup ?
17:58 Oui, énormément.
18:00 Je me demande d'ailleurs si elle ne désire pas choisir l'euthanasie.
18:04 Et ça marche comment ?
18:06 Vous savez qu'en Belgique la loi autorise l'euthanasie dans certaines situations,
18:11 cependant c'est pas un droit acquis.
18:13 Oui c'est le choix de la personne, mais si la personne n'est plus capable de décider par elle-même ?
18:18 C'est la raison pour laquelle il est possible d'enregistrer une déclaration anticipée en présence de deux témoins.
18:24 Et il faut faire cela quand ?
18:26 Vous pouvez le faire quand vous voulez, si vous êtes majeure ou mineure émancipée.
18:30 La déclaration a une durée de validité illimitée.
18:33 Allez voir sur "déclaration-euthanasie.be".
18:35 Ouais je vais aller voir.
18:37 Si vous voulez enregistrer votre déclaration, vous pouvez le faire dans votre commune.
18:40 D'accord ?
18:41 Oui je comprends.
18:43 Et l'important c'est d'anticiper sereinement.
18:46 Garde-mémoire en Espagne.
18:50 Le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez a décidé d'exhumer la dépouille de José Antonio Primo de Rivera,
18:55 fondateur de la phalange, et mort fusillé en 1936.
18:59 Il reposait dans la vallée des Los Caídos, là où fut également exhumé le général Franco.
19:03 Le gouvernement espagnol parle d'une loi de mémoire démocratique et déclare qu'aucun lieu remarquable
19:09 ne peut accueillir les dépouilles des personnes impliquées dans ce qu'il nomme la dictature franquiste et le coup d'État de 1936.
19:15 Ces vexations mémorielles se déroulent dans un contexte de montée en puissance du sentiment républicain en Espagne,
19:20 où la part de défenseurs du régime monarchique est désormais minoritaire.
19:24 Joe Biden en veut encore.
19:27 Le président des États-Unis, dont la santé mentale fait l'objet de multiples controverses,
19:31 souhaiterait remettre une pièce dans la machine.
19:33 Jeudi, le Washington Post et CNN ont affirmé que Joe Biden devrait lancer sa campagne présidentielle pour 2024
19:39 à partir d'une vidéo la semaine prochaine.
19:41 Un choix étonnant, mais moins fou qu'il n'y paraît pour le camp démocrate.
19:45 En effet, si Biden est complètement rincé, il n'en demeure pas moins un personnage de compromis dans un camp extrêmement divisé.
19:51 Reste que sa candidature pourrait s'avérer fragile si les Républicains font bloc derrière un candidat, Donald Trump ou un autre.
19:58 L'évêque de Strasbourg démissionne.
20:01 Enfin, Mgr Ravel, macroniste convaincu et manager autoritaire, a finalement cédé jeudi aux demandes insistantes du Vatican qui le poussait à partir.
20:09 Soutenu par le président de la République alors que son diocèse est soumise au régime concordataire,
20:13 le prélat s'était notamment fait remarquer en évincant sans manière Mgr Kratz, un évêque auxiliaire assez largement apprécié en Alsace.
20:20 L'évêque Ravel avait été nommé en 2017.
20:23 Il pourra toujours postuler pour une place au gouvernement en cas de remaniement.
20:27 Un rite maya pour l'Église catholique au Mexique, alors que dans les pays occidentaux s'organise un apartheid liturgique.
20:34 Contre la forme tridentine de la messe, le Vatican planche sur un rite maya en Amérique centrale.
20:39 Au programme, recul du rôle du prêtre, intégration de la femme à la liturgie et danse maya.
20:44 Le projet, préparé au mois de février, sera soumis aux évêques mexicains avant d'être renvoyé à Rome au mois de mai.
20:50 Béatification des martyrs de la Commune à Paris, samedi 22 avril.
20:55 A Paris, en l'église Saint-Sulpice, cinq prêtres catholiques fusillés le 26 mai 1871 vont être présentés comme des modèles de foi aux fidèles.
21:03 Les abbés Planchat, Radigue, Tuffier, Rouchouze et Tardieu, tous martyrs, ont été inhumés au cimetière de Picpus dans le 12e arrondissement de la capitale.
21:12 Leurs corps vont être déposés dans la chapelle de Picpus, à l'exception de celui de l'abbé Planchat qui se trouve dans le sanctuaire de la paroisse Notre-Dame de la Salette dans le 15e arrondissement.
21:20 Des reliques des cinq bienheureux seront exposées à la vénération à la paroisse Notre-Dame des otages dans le 20e arrondissement de Paris Toujours.
21:30 Objectif lune manqué. Jeudi, au Texas, l'entreprise américaine SpaceX a procédé au lancement de Starship, sa nouvelle fusée.
21:37 Un essai pour la plus grande fusée du monde qui devrait à terme aller sur la Lune et sur Mars.
21:43 Quelques minutes après son décollage, la fusée a explosé en plein vol.
21:46 Elon Musk, fondateur de SpaceX, n'en demeure pas moins satisfait et déclare qu'il a beaucoup appris de cet essai.
21:53 Le prochain lancement devrait avoir lieu dans quelques mois.
21:57 Le marathon des Jeux Olympiques de Paris 2024 à destination des amateurs se déroulera en soirée.
22:02 Initiative permettant à des coureurs lambda de courir sur le même tracé que les champions, ce marathon débutera le 10 août à 21h.
22:10 Des tirages au sort et des courses permettent d'obtenir un précieux dossard pour cette course mythique.
22:14 On arrive à la fin de cette édition. Au programme ce soir, un nouveau numéro de cette année-là.
22:22 Demain, dans le samedi politique, Élise Blaise reçoit le fondateur du courrier des stratèges, Éric Vérag,
22:28 pour évoquer la révolte populaire contre Emmanuel Macron.
22:31 Dimanche, un zoom sur l'action de SOS Chrétien d'Orient en Arménie et un épisode de Terre de Mission sur la conversion de Charles Maurras.
22:39 Mais tout de suite, mes libertés politiques avec François Biode-Lochner.
22:42 C'est la fin de cette édition. Merci de votre fidélité.
22:45 Bonne fin de semaine à tous et à lundi.
22:47 [Musique]
23:03 Nous le savons depuis des années, le ministre Bruno Le Maire est brouillé avec les chiffres.
23:09 C'est ainsi qu'il avait magistralement décrété à la télévision qu'un hectare faisait 1000 m²,
23:15 car pour lui, 100 m x 100 m, cela fait 1000 m² et non 10 000 m².
23:23 Qu'on se le dise, chers amis téléspectateurs, un hectare à la sauce Le Maire, cela fait 1000 m².
23:31 Plus récemment, et même tout récemment, notre sémillant ministre a lancé au hasard des chiffres mirabolants
23:38 et les a commentés de façon abracadabrantesque.
23:42 Les déficits budgétaires, commerciaux et tous les autres déficits atteignent des proportions inouïes,
23:48 mais pour le Bruno, tout va très bien, madame la marquise.
23:52 En résumé, pour le bon Bruno, tout va très bien, tout va toujours très bien, avec ou sans marquise.
23:59 Je voudrais ce soir faire un petit zoom sur l'inflation.
24:02 À en croire ce bon Bruno, l'inflation en France est maîtrisée, serait actuellement de l'ordre de 6 ou 7%
24:09 et devrait diminuer dans les prochains mois.
24:11 Pourtant, ce bon Bruno devrait savoir que l'inflation en France n'est pas du tout maîtrisée
24:18 et qu'il n'est pas du tout certain qu'elle diminue au fil du temps.
24:22 Tout d'abord, le chiffre officiel de l'inflation ne correspond pas à grand chose.
24:26 En effet, il résulte de puissants calculs, parfaitement contestables, car mélangeant allègrement les choux et les carottes
24:35 et ne correspondant absolument pas à la réalité de l'évolution des prix pour les biens de consommation les plus courants,
24:43 les plus nécessaires, permettant de vivre convenablement.
24:47 En réalité, il faudrait deux indices d'inflation.
24:51 Un indice pour l'inflation concernant les produits de première nécessité
24:56 et un indice pour l'inflation concernant les produits de convenance.
25:01 Intéressons-nous aux produits de première nécessité.
25:05 Pour vivre au jour le jour, il nous faut une nourriture de base, des habits de base,
25:11 de l'eau pour faire sa petite toilette, du chauffage pour ne pas mourir de froid, de l'énergie pour se déplacer.
25:18 Sur la nourriture de base, nous assistons à une forte augmentation des prix.
25:24 Sur les habits de base, l'accroissement est plus mesuré.
25:28 En revanche, sur l'eau, le gaz, l'électricité, le fuel, l'envolée des prix est assez effrayante.
25:36 Vous mettez tous ces chiffres dans un Magimix, vous secouez furieusement la bête
25:41 et il en ressort un chiffre de hausse des prix annuels.
25:45 Pour tous les produits que consomme un ménage moyen pour assurer simplement sa vie quotidienne,
25:50 et ce chiffre est plus proche des 20% que des 6 ou 7% annoncés par le très déconnecté Bruno Le Maire.
26:00 La Macronie en marche, qui comme Jean Giscan détruit à peu près tout sur son passage,
26:06 s'attaque désormais au budget des Français en les appauvrissant considérablement
26:12 sous les prétextes fallacieux du Covid d'un jour, de la guerre en Ukraine le lendemain
26:17 et du sauvetage de la planète le surlendemain.
26:20 Pour la Macronie en marche, cela durera ce que cela durera,
26:25 mais peut-être pas aussi longtemps que cela.
26:28 Je vous souhaite une très bonne soirée.
26:31 (Générique)

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