Le maire de Saint-Brévin-les-Pins, commune de Loire-Atlantique où un projet concernant un centre d’accueil de demandeurs d’asile suscite une vive opposition, a annoncé mercredi 10 mai sa démission après l’incendie criminel de son domicile en mars.
« Ce mardi 9 mai, j’ai adressé à Monsieur le préfet de Loire-Atlantique un courrier informant ce dernier de mon souhait de démissionner de mon mandat de maire de Saint-Brévin-les-Pins », a écrit mercredi Yannick Morez (DVD) sur la page Facebook de la commune, confirmant une information du site internet de Ouest-France.`
« Ce mardi 9 mai, j’ai adressé à Monsieur le préfet de Loire-Atlantique un courrier informant ce dernier de mon souhait de démissionner de mon mandat de maire de Saint-Brévin-les-Pins », a écrit mercredi Yannick Morez (DVD) sur la page Facebook de la commune, confirmant une information du site internet de Ouest-France.`
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00:00 [Musique]
00:17 Nous avons eu raison d'applaudir Yannick Moraise,
00:20 mais il faut, et je le dis sans esprit polémique,
00:23 se rappeler les termes qui ont été les siens.
00:25 Il a dénoncé ce qu'il a considéré être l'abandon de l'État
00:28 dans la situation qui était la sienne.
00:31 Et donc à chaque fois que l'État est défaillant
00:33 dans le maintien de l'ordre ou dans la protection des élus
00:36 qui exercent avec conviction leur mission,
00:38 nous avons raison de questionner.
00:41 [Musique]
00:46 D'abord, évidemment, ce qui s'est produit est très choquant
00:48 et je voudrais assurer le maire de tout mon soutien.
00:52 La ministre en charge des collectivités territoriales de Minifort
00:55 a contacté ce maire.
00:57 Ça montre que notre volonté de mieux protéger les maires,
01:03 de répondre plus efficacement quand il y a des menaces,
01:05 ça répond à une vraie problématique.
01:08 Et donc avec Gérald Darmanin, avec Dominique Faure,
01:11 on va continuer à renforcer notre action
01:13 pour intervenir plus tôt, pour pouvoir soutenir les maires,
01:17 pour repérer leurs difficultés et mieux les accompagner.
01:20 Une situation que lui décrit, et donc je ne vais pas revenir sur son sentiment
01:23 parce que s'il l'a ressenti, c'était probablement en partie vrai.
01:26 Je ne vais pas revenir là-dessus.
01:28 Ce que je peux vous dire, c'est que dans nos services
01:31 pour combattre l'extrême droite et ses méthodes,
01:33 on a d'abord des services de renseignement qui sont extrêmement mobilisés,
01:36 des services policiers qui sont tout à fait mobilisés également,
01:38 des députés qui se sont saisis de la question,
01:40 et que du reste, il y a quand même une volonté de l'État
01:42 et financière d'accompagner les communes pour ces centres d'accueil
01:45 et une volonté aussi administrative pour que l'on monte ces projets-là.
01:48 Et qu'ils ont lieu en dépit du fait que les manifestations
01:51 qui tentent de les empêcher sont extrêmement violentes.
01:54 En témoignent les menaces et les graves incidents
01:57 que le maire a dû essuyer à Saint-Brévent-les-Pins.
01:59 La question qui est posée, elle est donc beaucoup plus large.
02:01 C'est la question de la protection de nos élus.
02:04 C'est la question aussi de l'habitude qui a été prise à cette forme de violence,
02:08 ces insultes, ces menaces que malheureusement
02:11 la quasi-totalité des élus de la République reçoivent.
02:14 Et notamment les maires qui sont en première ligne,
02:18 en vérité, face à leurs concitoyens.
02:20 Mais justement, il a écrit à Olivier Véran, Yannick Moresse,
02:23 pour se plaindre du manque de soutien de l'État,
02:25 d'un manque de protection. Vous l'avez laissé tout seul ?
02:28 Moi je ne connais évidemment pas malheureusement ce maire, cet ancien maire.
02:32 Donc si jamais il y avait eu des manquements,
02:34 évidemment je pense qu'on saura exactement et précisément ce qui s'est passé.
02:39 Il faut impérativement évidemment que nos préfets soient en soutien,
02:44 je sais qu'ils le sont, de nos élus.
02:46 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:49 "La vérité, c'est de l'amour." - Jérôme Fautré
02:52 [SILENCE]