• il y a 2 ans
Le maire de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick Morez (DVD) a annoncé mercredi soir sa volonté de démissionner de son mandat de maire, après l'incendie criminel de son domicile, en lien avec le déménagement d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile. L'édile dénonce aussi "un manque de soutien de l'État", malgré plusieurs mois de tensions et de manifestations organisées à l'appel de l'extrême droite.

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Transcription
00:00 La version accusatoire est absolument insupportable, ça veut dire que les cadres locaux de Reconquête, ils ont fait quoi ?
00:04 Ils ont participé à deux manifestations parfaitement légales dans le cadre de l'expression citoyenne et démocratique,
00:08 et ils ont fait une lettre couverte aux habitants.
00:10 Donc faisons quand même la part des choses, je veux dire, contester manifester, c'est pas agresser,
00:14 je pense que la distinction a été suffisamment faite au moment des retraites pour qu'on nous l'accorde ici.
00:18 Je le précise, évidemment, toute violence politique est sur le principe absolument insupportable,
00:23 d'où qu'elle vienne, c'est absolument évident.
00:27 Maintenant, je vous le dis, il y a une unanimité heureuse et légitime de la classe politique à condamner ce qui s'est passé,
00:34 mais en revanche, la seule violence aujourd'hui politique qui n'est pas condamnée par une partie du monde politique,
00:40 rappelons-le quand même parce qu'on a tendance un peu à l'oublier vite,
00:42 c'est la violence d'extrême-gauche par la NUPES.
00:44 Je rappelle que c'est la NUPES qui n'a jamais voulu condamner les violences à l'issue des manifestations,
00:49 voire parfois qui sont allées jusqu'à des tentatives de meurtre sur des policiers, rappelons-le.
00:52 C'est eux également qui ont invité, via les écologistes à l'Assemblée, des représentants de mouvements radicaux et violents
00:57 comme la Jeune Garde, dont on sait qu'ils ont participé aux violences également du 1er mai.
01:01 C'est eux qui ont nommé comme responsable d'une de leurs chaires, de leur école de formation, un intellectuel,
01:06 et c'est particulièrement grave, on s'attarde là-dessus quand même,
01:08 un intellectuel suédois, Andreas Malm, qui a théorisé et justifié la violence en politique.
01:16 Donc je veux dire qu'on ne se trompe pas, si vous voulez, aujourd'hui sur l'origine de la violence politique
01:23 et ce à qui on doit reprocher la non-condamnation de la violence politique.

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