Le maire de Saint-Brévin-les-Pins, Yannick Morez (DVD) a annoncé mercredi soir sa volonté de démissionner de son mandat de maire, après l'incendie criminel de son domicile, en lien avec le déménagement d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile. L'édile dénonce aussi "un manque de soutien de l'État", malgré plusieurs mois de tensions et de manifestations organisées à l'appel de l'extrême droite.
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00:00 nous condamnons totalement la violence
00:02 et on n'est pour rien
00:05 dans les deux voitures qui ont été brûlées
00:07 chez monsieur Moraes, ni
00:10 dans le fait qu'une partie de sa maison a brûlé aussi à cette occasion.
00:14 Je vous informe que nous avons des contacts avec la gendarmerie
00:17 et que la gendarmerie est en charge d'une enquête dans laquelle
00:21 ils sont catégoriques.
00:23 Ils disent qu'on n'a rien à voir avec ça
00:25 et que ce sont d'autres pistes qui suivent, notamment
00:29 celle d'un pyromane isolé.
00:32 Alors, notre façon de combattre est très simple.
00:35 Nous, on combat à la loyale, à visage découvert,
00:38 en défendant des idées, des principes
00:41 et une politique.
00:43 Donc, c'est absolument scandaleux ce que j'ai entendu précédemment,
00:47 à savoir que ce seraient les néonazis,
00:49 qu'il y aurait une violence épouvantable de l'extrême droite en France.
00:53 J'invite simplement les personnes qui tiennent ces propos.
00:56 Je n'en prendrai qu'un exemple.
00:58 Quand nous avons été à Calac et à Saint-Brévin,
01:02 à chaque fois, nos manifestations ont été déclarées.
01:05 À chaque fois, les manifestations des antifas,
01:08 qui étaient les contre-manifestations, n'ont pas été déclarées
01:11 et les seules violences qui ont eu lieu étaient de leur part, de leur fait.
01:16 Et je n'ai pas entendu toutes ces personnes
01:19 qui, aujourd'hui, nous dénoncent sans aucune preuve
01:22 émettre la moindre critique contre ces violences d'extrême gauche
01:26 – Au revoir à toutes les manifestations.