• il y a 2 ans
En ouverture de cette édition : l’effondrement de l’hôpital. Les choix politiques menés depuis plusieurs années constituent une bombe à retardement. Avec l’application de la loi Rist de Marisol Touraine, une nouvelle onde de choc devrait frapper les hôpitaux cet été.

Nous reviendrons ensuite, encore, sur le projet de loi immigration.

Et enfin, une page “immobilier” avec les menaces d’expulsions un mois après la fin de la trêve hivernale dans un contexte de crise économique.

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00:00 [Générique]
00:19 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:20 En ouverture de cette édition, l'effondrement de l'hôpital,
00:24 l'échoi politique mené depuis plusieurs années,
00:26 constitue une bombe à retardement
00:28 avec l'application de la loi RIST de Marisol Touraine.
00:31 Une nouvelle onde de choc devrait frapper les hôpitaux dès cet été.
00:36 Nous reviendrons ensuite encore sur la loi immigration
00:39 et enfin une page immobilier avec les menaces d'expulsion
00:43 un mois après la fin de la trêve hivernale
00:45 dans un contexte de crise économique.
00:47 [Générique]
00:51 Le système de santé français au bord du gouffre
00:53 chaque année semble précipiter un peu plus.
00:56 Les hôpitaux français dans le chaos,
00:57 la moindre épidémie saisonnière devient ingérable.
01:00 Les patients sont livrés à eux-mêmes
01:02 et le pouvoir politique n'en finit plus de prendre des décisions suicidaires.
01:06 Dernier épisode en date, l'entrée en vigueur de la loi RIST au mois d'avril.
01:10 Le système hospitalier français passera-t-il l'été ?
01:13 Cette question on ne peut plus alarmiste
01:15 n'est pas la dernière théorie à la mode sur le web
01:18 mais bien la crainte des principaux concernés.
01:21 Un épisode lié à l'application de la loi RIST,
01:23 bien que d'autres phénomènes antérieurs pèsent également dans la balance.
01:28 Un petit rappel s'impose,
01:29 en 2016 était adoptée la loi santé portée par Marisol Touraine,
01:34 une loi ayant pour objectif d'encadrer la rémunération des pratiques intérimaires.
01:39 Devant l'échec de cette mesure,
01:41 un nouveau projet de loi était voté en 2021
01:44 et prévoyait notamment la mise en place de contrôles réguliers.
01:47 L'application de cette loi était toutefois reportée à cause du Covid
01:51 et c'est seulement le 3 avril dernier qu'elle en traite en vigueur.
01:55 Le salaire des médecins intérimaires est donc dorénavant plafonné à 1390 euros bruts,
02:00 par garde de 24 heures,
02:02 et ce afin de mettre un terme à la logique de l'offre et de la demande
02:05 qui permettait aux intérimaires d'être très grassement payés.
02:09 Problème, la loi RIST provoque d'ores et déjà une tension
02:12 sur de nombreux services confrontés à une pénurie de médecins
02:15 et contraint de fermer.
02:17 20% des hôpitaux auraient ainsi fermé des services ou des lits
02:21 depuis l'entrée en vigueur du texte.
02:22 C'est le cas notamment des maternités,
02:25 majoritairement dans des villes moyennes.
02:27 L'été, période de congé des médecins titulaires,
02:29 pourrait sérieusement aggraver la situation.
02:32 Des hôpitaux doivent en effet se mettre en quête de médecins acceptant un CDD,
02:37 respectant le nouveau plafond salarial des perles rares
02:40 qu'il faudra dénicher et convaincre avec de longues négociations.
02:44 De nombreux lits seront donc fermés en juillet et en août
02:47 sur l'ensemble du territoire.
02:49 Mieux vaudra donc ne pas tomber malade pendant les vacances.
02:52 Obliger les soignants à rester travailler l'été avec un nouveau plan blanc
02:56 pourrait bien les pousser à claquer la porte,
02:59 comme l'ont déjà fait nombre de leurs collègues ces dernières années.
03:02 L'hôpital français connaît une véritable convergence des catastrophes,
03:05 catastrophes liées au rapport à la médecine des nouveaux soignants,
03:08 mais aussi et surtout imputables aux choix politiques.
03:12 Une enquête publiée par France Info en novembre 2021
03:15 indiquait par exemple que près de 80 000 lits avaient été fermés depuis l'an 2000,
03:19 et ce uniquement dans les établissements médicaux publics.
03:23 Le Val-de-Marne était même l'unique département français
03:26 à ne pas avoir été touché par le phénomène.
03:28 Sans surprise, les régions rurales ont subi ce phénomène de plein fouet,
03:33 certains départements voyant le nombre de leurs lits divisé par deux.
03:37 Le transfert d'une partie des patients dans les EHPAD
03:39 et l'augmentation des soins à domicile n'expliquent pas tout.
03:42 Les choix économiques opérés sont centraux,
03:45 des choix imprudents payés au prix fort depuis 2020
03:48 qui auraient poussé à la démission près de 50 000 professionnels de santé.
03:53 Le gouvernement s'est ensuite tiré une balle dans le pied
03:55 en suspendant les soignants non vaccinés.
03:57 Et seuls les plus naïfs furent surpris l'hiver dernier
04:00 quand les multiples épidémies saisonnières saturaient les hôpitaux,
04:04 offrant des images particulièrement inquiétantes
04:06 sur l'état du système de santé du pays.
04:09 C'est long, c'est long et le temps ne passe pas.
04:16 Le temps ne passe pas, j'ai aussi une petite fille qui m'attend à la maison.
04:20 Ma femme est aussi soignante, donc je sais ce que c'est.
04:22 C'est le rush qu'ils ont.
04:24 Vraiment, c'est des choses qu'on n'avait jamais vues.
04:29 Des patients qui rêvent des fois deux, trois jours sur des brancards,
04:32 ça pour ma part, en huit ans, je n'avais jamais vu ça, jamais.
04:35 Et du coup, effectivement, le service des fois se transforme un petit peu
04:41 en service de médecine, on s'improvise un service de médecine aux urgences
04:45 parce que les gens qui sont là plus de deux, trois jours,
04:46 ils ont besoin de manger, d'avoir des soins de nursing,
04:49 un peu plus de l'attention que les choses-là qu'on ne procurait pas aux urgences.
04:53 En fait, ce n'est pas notre cœur de métier.
04:55 En juin 2022, des manifestations pointaient du doigt ce problème,
04:58 mais ne provoquaient aucune réaction du pouvoir, ni aucune prise de conscience.
05:02 [Bruits de la foule]
05:10 Il y a énormément de lits qui ferment à faute de soignants.
05:13 Tous les soignants sont en train de partir et c'est dramatique
05:17 parce que les conditions de travail sont devenues de pire en pire.
05:20 Une catastrophe, les gens tirent la sirène d'alarme depuis un moment.
05:23 Donc, ça craque de partout, le bateau coule.
05:26 Le président de la République, je ne sais pas comment il va faire,
05:28 il parle de mission flash.
05:30 Forcément, il faut des mesures rapides, mais il faut tout refonder de faute en comble
05:34 pour que l'hôpital puisse être sauvé.
05:36 Tout semble s'écrouler au sein des hôpitaux français
05:39 et la sécurité n'échappe pas à la règle.
05:41 La violence est devenue omniprésente, y compris les actes les plus abjects.
05:46 À Nanterre, en juillet 2022, une septuagénaire était violée
05:50 sur son lit d'hôpital par un SDF.
05:52 L'agresseur était entré par une issue de secours défaillante
05:54 pouvant s'ouvrir de l'extérieur.
05:56 Ni caméra, ni vigile n'étaient là pour l'arrêter.
05:59 Le personnel hospitalier est par ailleurs lui aussi fréquemment victime d'agressions.
06:03 Cerise sur le gâteau, les cyberattaques visant les hôpitaux se multiplient
06:07 avec des conséquences potentiellement gravissimes,
06:10 tant pour l'anonymat et la discrétion des patients que pour leur sécurité.
06:14 Une question se pose désormais, jusqu'où va-t-on descendre ?
06:18 Moi, je finirai par là, je vous remercie de cet engagement
06:21 parce qu'on est dans une période où on refonde,
06:24 on est en train de réinventer un modèle.
06:26 C'est plus dur de le réinventer quand tout n'a pas été détruit.
06:30 Le gouvernement avance, le gouvernement recule.
06:36 Sur la question migratoire, entre volonté de flatter son hémisphère droit
06:40 et peur de la gauche, le parti au pouvoir se prend les pieds dans le tapis
06:43 et multiplie les revirements, mais devrait une nouvelle fois bien s'en sortir.
06:48 Le projet de loi immigration était reporté à l'automne,
06:51 il pourrait finalement revenir dès le mois de juillet.
06:54 C'est le Premier ministre Elisabeth Borne qui a demandé au ministre de l'Intérieur,
06:57 Gérald Darmanin, de relancer les dites concertations pour l'été
07:01 pour que l'examen parlementaire ait lieu à l'automne.
07:04 Un revirement possiblement explicable par la fin des manifestations
07:07 contre les retraites et le tassement de la mobilisation
07:10 qui laisse penser au gouvernement qu'il peut finalement avancer sur ce dossier.
07:14 Un revirement qui peut aussi se lire comme une réaction à l'initiative
07:17 des Républicains qui ont annoncé vouloir déposer deux propositions de loi
07:21 sur le sujet d'ici l'été.
07:23 Une surenchère de la droite parlementaire,
07:24 qui a échoué en la matière quand elle était au pouvoir,
07:26 qui pourrait d'ailleurs jouer en faveur de l'actuelle majorité.
07:29 En effet, en tapant plus à droite,
07:31 les Républicains vont recentrer la position du gouvernement,
07:34 une position qui d'ailleurs ne devrait pas être franchement révolutionnaire.
07:38 Pour le projet de loi, Gérald Darmanin est flanqué de deux ministres,
07:42 celui du travail Olivier Dussopt et le préposé aux relations
07:45 avec le Parlement Franck Riester.
07:47 Une folle équipée qui devrait montrer la voie vers une réforme
07:50 facilitant l'immigration pour abreuver le marché du travail
07:53 et compenser le manque de naissances,
07:55 alors que l'INSEE vient d'annoncer que le nombre de naissances en France
07:59 n'a jamais été aussi faible depuis 29 ans,
08:01 avec seulement 1816 naissances par jour pour le mois de mars 2023.
08:06 Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,
08:08 se défend d'un revirement de l'exécutif en la matière.
08:11 Et pourtant, Emmanuel Macron avait annoncé en mars le report du texte
08:14 pour finalement dire le contraire et vouloir en faire une priorité
08:18 de ces fameux 100 jours. Devant un parterre de parlementaires,
08:21 le président a ainsi affirmé mi-avril que si ce n'était pas fait maintenant,
08:25 cela ne serait pas fait.
08:27 Et de lier immigration et travail, indiquant ainsi la tendance,
08:31 l'immigration qui vient sera là pour tirer les salaires vers le bas.
08:35 Les nouveaux arrivants ne compteront pas parmi les centrales syndicales
08:38 et constitueront une main-d'œuvre docile,
08:40 que ne critiquera pas la gauche pour des raisons évidentes
08:42 et que défendra le MEDEF pour d'autres raisons évidentes.
08:45 Les deux piliers revendiqués par l'exécutif dans cette réforme
08:48 sont la fermeté, avec l'accélération des procédures d'expulsion,
08:51 qui même votée ne sera pas appliquée,
08:53 et les contrats de travail pour les métiers dits "en tension".
08:56 Un métier en tension étant généralement un emploi
08:58 pour lequel le français n'admet pas d'être payé comme un Sri Lankais.
09:01 Si ce revirement témoigne d'une certaine fébrilité gouvernementale,
09:05 il semble que sur la question du projet immigration,
09:07 le gouvernement peut l'emporter beaucoup plus simplement que pour les retraites.
09:11 En effet, si la séquence va agiter la gauche,
09:13 elle ne poussera pas des centaines de milliers de français dans la rue.
09:16 Les français, Manif pour tous et Charlie Hebdo mis à part,
09:19 ne descendent pas dans la rue massivement
09:21 quand le sujet ne concerne pas directement leurs acquis sociaux.
09:24 Défendre des migrants mobilisera l'extrême gauche,
09:27 et une partie de la gauche pas plus.
09:29 Il conviendra surtout pour la majorité de mobiliser son camp
09:32 et de s'éviter des divisions en interne sur le sujet.
09:35 La séquence politique immigration devrait être la répétition
09:39 de ce qui se déroule depuis plusieurs mois.
09:41 La majorité va l'emporter, renforçant un peu la gauche nupe,
09:44 renforçant beaucoup l'ERN,
09:46 dont l'immigration demeure un thème de prédilection dans l'imaginaire électoral.
09:49 Quant aux Républicains, eux, devraient encore s'affaiblir un peu plus.
09:53 Avec la venue des beaux jours est arrivée la fin de la trêve hivernale.
10:00 Les occupants sans droits ni titres peuvent légalement être menacés d'expulsion.
10:05 Un sujet plus compliqué en période de crise de pouvoir d'achat, d'écriptage.
10:10 La trêve hivernale a fait ses premières victimes.
10:13 Depuis un mois, il est de nouveau possible de mettre à la porte les locataires aux loyers impayés.
10:18 Avec l'explosion des dépenses quotidiennes,
10:20 la situation de nombreux Français devient de plus en plus précaire.
10:23 Conséquence, des ménages finissent par ne plus pouvoir payer leurs loyers.
10:27 En avril 2022, ce phénomène était déjà pointé du doigt.
10:30 Pour 2000 locataires répartis dans les 10 plus grandes villes françaises, hors Île-de-France,
10:34 la plateforme ImoDirect recensait 54 loyers impayés depuis plus d'un mois,
10:39 contre seulement 18 avant la crise liée au Covid.
10:41 C'est tout simplement le triple.
10:43 Sur l'ensemble de l'Union Européenne,
10:45 le nombre de ménages en situation d'impayé de loyer ou de remboursement d'emprunt immobilier
10:49 a augmenté de 20% entre 2019 et 2020.
10:52 Et depuis plus d'un an, avec la flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation,
10:56 la situation ne s'est guère améliorée.
10:58 En décembre 2022, on relevait que les impayés supérieurs à un mois de loyer
11:02 étaient en forte hausse, de 0,89% avant la crise liée au Covid à 2,32% aujourd'hui.
11:07 Plus précisément, en ce qui concerne les logements sociaux,
11:10 une étude de l'Union Sociale pour l'Habitat révélait à la fin de l'année passée
11:14 qu'environ 50% des bailleurs sociaux déploraient une augmentation supérieure à 10%
11:19 du nombre de locataires de logements HLM,
11:21 accumulant au moins trois mois d'impayés.
11:24 C'était précisément à la fin de l'année passée
11:26 que les parlementaires de la majorité relative ont tenté de s'emparer du sujet.
11:30 Une proposition de loi a été déposée par le député de Réloir,
11:33 Guillaume Casbarian, siégeant au groupe Renaissance.
11:35 Ce texte, adopté en deuxième lecture par l'Assemblée Nationale début avril,
11:39 avait pour objectif affiché de protéger les propriétaires contre l'occupation illicite
11:43 et de durcir les sanctions contre les squatteurs.
11:45 Un texte qui comprend également un volet sur le cas des locataires ne payant plus leur loyer.
11:50 De quoi induire en erreur.
11:51 En effet, la présence des deux sujets dans le même texte de loi
11:54 assimile les personnes ne pouvant plus payer leur loyer en raison de l'inflation
11:58 à de vulgaires squatteurs pénétrant illégalement dans une résidence.
12:01 Le texte réduit certains délais dans les procédures contentieuses du traitement des impays de loyer.
12:05 C'est ce qu'expliquait le député Renaissance, Guillaume Casbarian.
12:07 Et donc l'objectif est de réduire la procédure, la raccourcir,
12:10 limiter les délais qui puissent être accordés à des locataires qui sont en situation d'impayer
12:15 et accélérer les choses pour qu'ils puissent le plus vite possible retrouver leur propriété privée
12:18 parce que la propriété privée c'est important.
12:19 Un texte de loi qui transforme les locataires en situation d'impayer,
12:22 en de vulgaires squatteurs, alors même que l'inflation progresse
12:25 et qu'un pic devrait être atteint au cours de l'été.
12:27 Le tout alors même que la question des propriétaires squattés
12:30 a fait si longtemps l'objet du mépris des politiques.
12:32 De même, les foyers en très grande précarité sont pour leur part péniblement aidés.
12:36 Depuis 2020, des équipes mobiles de prévention des expulsions locatives
12:40 se rendent au domicile des personnes en difficulté pour tenter de trouver des solutions avec elles.
12:43 Dans l'entourage d'Olivier Klein, ministre délégué chargé du logement,
12:46 on se félicite que 3 000 ménages aient été visités et qu'un diagnostic a été réalisé.
12:50 Problème, ce dispositif n'a été déployé que sur 26 départements.
12:53 Des responsables associatifs soupirent et regrettent que l'ensemble du territoire ne soit pas concerné.
12:58 En 2023, le record de 2022 avec 17 500 expulsions pourrait bien être égalé, voire dépassé.
13:03 40 ans plus tôt, il n'y en avait que 3 000 par an.
13:06 Une situation bien éloignée des promesses présidentielles de 2017.
13:09 Je ne veux plus, d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues,
13:17 dans les bois ou perdus.
13:20 Passons à présent à l'actualité en bref.
13:25 Une victime collatérale de l'immigration,
13:31 le maire de la commune de Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique
13:34 annonce qu'il va démissionner de son mandat.
13:37 M. Yannick Mores avait été la cible d'un incendie à la fin du mois de mars.
13:41 Il invoque aujourd'hui son départ du fait du manque de soutien de l'État,
13:45 mais aussi de "raison personnelle", ce qui peut laisser penser beaucoup de choses.
13:50 Il a d'ailleurs évoqué son désir de quitter la commune
13:52 et d'arrêter son activité de médecin généraliste.
13:55 Le maire avait soutenu le projet d'implantation de migrants dans sa commune
13:59 et avait été confronté à de vives oppositions.
14:03 Le drapeau de la discorde.
14:05 Les députés ont voté majoritairement en faveur de l'obligation
14:08 pour les mairies de plus de 1500 habitants
14:10 de hisser le drapeau européen sur le fronton de leur mairie.
14:13 Une mesure portée par la majorité pour le moins accessoire
14:17 qui vise clairement à maintenir l'opinion et les oppositions en tension.
14:21 Voté par 130 voix contre 109, soit 338 députés qui avaient mieux à faire,
14:26 le texte adopté en première lecture doit désormais être examiné au Sénat.
14:31 Vaudville à Matignon, le Premier ministre Élisabeth Borne
14:34 a signé en justice les éditions de l'archipel pour la parution de la
14:38 "Secrète biographie du chef de gouvernement" rédigée par Bérangère Bonte.
14:42 Dans cet ouvrage paru le 4 mai,
14:45 Mme Borne dénonce des atteintes à sa vie privée concernant sa santé,
14:48 son orientation sexuelle et sa vie familiale.
14:51 Le livre comprend notamment un passage évoquant une possible relation
14:55 avec l'ancien député socialiste Claude-Tilde Walter.
14:58 Élisabeth Borne demande le retrait de certains passages du livre.
15:02 L'art contemporain, c'est encore comme ça qu'il est le plus appréciable.
15:07 Le Centre Pompidou va fermer ses portes à partir de la fin de l'année 2025.
15:11 D'ici la réouverture, en 2030 seront engagés des travaux de modernisation
15:15 et de désamontage pour ce bâtiment inauguré il y a environ un demi-siècle.
15:21 Il y aura également une métamorphose culturelle annoncée par le président du Centre,
15:24 Laurent Lebon.
15:25 Parmi les nouveautés en préparation, une terrasse sur le toit
15:28 qui devrait offrir une vue magnifique sur les poubelles de la capitale.
15:32 Pour les travaux, une partie des œuvres du Centre sera exposée au Grand Palais.
15:36 Un appareil judiciaire laxiste, mais en même temps des prisons indignes.
15:40 Jeudi, le contrôleur général des lieux de privation de liberté a publié son rapport 2022.
15:45 Il y évoque la surpopulation carcérale avec un taux d'occupation de plus de 135%.
15:51 La promiscuité et la violence, mais aussi la vétusté en prison.
15:55 Le contrôleur évoque enfin l'inertie coupable de l'État.
15:58 Les cahiers au feu, la maîtresse au milieu.
16:01 Un professeur parisien a été placé en garde à vue
16:03 pour avoir brûlé 63 copies officielles du baccalauréat de ses élèves
16:07 pour protester contre les méthodes de l'éducation nationale.
16:10 Les faits se sont produits le jour de la rentrée des vacances de Pâques, mardi.
16:14 L'enseignant a essayé de faire participer ses élèves à son action, mais a échoué.
16:19 Ce gros malin avait aussi appelé des journalistes du Parisien.
16:23 Après avoir brûlé le travail de ses élèves, il a finalement été déféré.
16:26 Le 10 mai, est placé sous contrôle judiciaire avec une interdiction
16:30 d'exercer la profession d'enseignant ou même de paraître aux abords du lycée.
16:34 L'action française dans le viseur du pouvoir politique.
16:38 Mercredi, le secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté, Sonia Baques,
16:42 a annoncé l'interdiction de la manifestation prévue dimanche 14 mai
16:46 et organisée par le mouvement royaliste.
16:48 L'événement, un traditionnel hommage à Jeanne d'Arc, se déroule tous les ans, sans heure.
16:53 La décision a été prise en application de la circulaire du ministre de l'Intérieur,
16:57 Gérald Darmanin, intitulée "Interdiction des manifestations et rassemblement de l'ultra droite".
17:02 La gauche étatsunienne face à la réalité migratoire à New York.
17:07 Le maire démocrate Eric Adams se dit débordé par l'afflux de migrants.
17:11 60 000 sont arrivés depuis le printemps 2022.
17:14 L'élu a dû couper dans les budgets des écoles, des bibliothèques, des aides psychiatriques
17:19 et du logement social pour héberger ces nouveaux arrivants.
17:22 Une mesure obligatoire dans la métropole depuis 1979.
17:26 Le maire dénonce par ailleurs l'inaction de son président Joe Biden.
17:30 Nouvelle odyssée de l'espace fin mai, mais pas jusqu'à l'espace.
17:34 L'entreprise britannique Virgin Galactica a annoncé lundi le lancement d'un vol habité à la fin du mois.
17:39 VSS Unity doit aller à la lisière de l'espace avec des spécialistes de mission.
17:46 Virgin Galactica pour effectuer une évaluation finale de l'expérience client avant le début du service commercial.
17:52 Le premier vol touristique devrait avoir lieu fin juin.
17:55 Et voilà, on arrive à la fin de cette édition.
18:00 Dans un instant, pour notre Zoom du jour, l'eurodéputé Virginie Joron sur l'opacité des contrats passés
18:07 entre le laboratoire Pfizer et la Commission européenne.
18:10 Également au programme e-Média, mais tout de suite, mes libertés politiques avec François Biode-Lochner.
18:14 C'est la fin de cette édition.
18:16 Merci de votre fidélité.
18:17 A demain. Bonsoir.
18:19 [Générique]
18:35 Nous connaissons tous la situation explosive que connaît le territoire français de Mayotte.
18:40 Situation liée au fait que les Comoriens, depuis des années, débarquent en masse dans l'île française
18:47 pour profiter évidemment de tous les avantages qu'offre la législation
18:52 invraisemblablement laxiste de notre pays en matière d'immigration.
18:57 En effet, chaque Comorien sait parfaitement qu'à partir du moment où il a foulé le sol de la France,
19:03 il devient pratiquement et automatiquement citoyen de notre pays
19:08 avec tous les immenses avantages que cela procure.
19:11 Il n'est donc pas anormal que la plus grande maternité française se trouve à Mayotte
19:16 et que plus de la moitié des femmes qui y accouchent ne soient pas françaises.
19:20 Or, le problème se complique bougrement puisque les autorités de Comore
19:26 déclarent froidement à la France les Comoriens qui débarquent en France,
19:31 "tu te les gardes, on n'en veut pas et va te faire cuire trois oeufs sur le plat".
19:36 En d'autres temps, une France puissante aurait envoyé quelques vaisseaux de guerre
19:41 pour intimider les Comores et tout serait rentré dans l'ordre.
19:44 Les Comoriens eux-mêmes auraient été cherchés à Mayotte leur ressortissant
19:48 et les auraient emprisonnés dans des geôles comoriennes peu fréquentables.
19:53 Dans les temps actuels, où la puissance de la France est la risée du monde entier,
19:58 il n'y a plus à espérer grand-chose de ce côté-là.
20:02 Donc, les Comoriens sont nos maîtres.
20:05 Eh bien, de façon surprenante, étonnante, voire stupéfiante,
20:11 votre chroniqueur préféré autoproclamé le déclare haut et fort,
20:16 les autorités comoriennes ont raison de réagir comme elles le font.
20:21 Elles sont infiniment plus intelligentes que Moussad Armarien
20:24 et tous les clampins qui prétendent nous gouverner.
20:27 Les Comoriens qui envahissent la France sont le vrai bonheur des autorités comoriennes
20:32 puisqu'un nombre considérable de leurs ressortissants
20:35 va bénéficier des largesses françaises et donc enrichir les Comores.
20:40 Et aussi parce que les autorités comoriennes,
20:44 quand elles voient les coups de menton mussoliniens de Moussad Armarien et de Tonton Manuchon,
20:50 ne peuvent qu'être pris de fourrure non maîtrisable tant ces coups de menton sont grotesques.
20:57 Moralité, les Comoriens ont encore de beaux jours immigrationnistes devant eux,
21:03 au moins jusqu'en 2027.
21:06 À partir de cette date, les choses pourraient changer.
21:09 Je vous souhaite une très bonne soirée.
21:11 (Générique)

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