Suite à sa séparation avec la mère de ses enfants, le cauchemar de Yanis a commencé. 3 ans après le jugement régissant la garde entre les deux parents, la mère des enfants de Yanis a décidé de les emmener loin de la France sans en avertir personne et allant contre cette décision de justice. Après des reports d'audience successifs orchestrés par la mère des 2 enfants, Yanis ne les a pas revus depuis des années et ne sait toujours pas où ils se trouvent. En détresse et abonné par une justice qui peine à mettre en place des actions concrètes pour mettre fin à ce rapt parental, il a fait le choix de médiatiser son histoire.
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AmusantTranscription
00:00 parce que je cherche à récupérer mes deux enfants
00:02 qui sont partis depuis trois ans.
00:04 J'ai eu une relation avec une femme pendant cinq ans.
00:07 Donc on a eu ma fille en 2013.
00:09 Donc on était très très contents.
00:11 Et ensuite, on a essayé d'avoir un deuxième.
00:13 Donc on a eu mon fils en 2016.
00:15 Et en 2017, c'est là où après on a fini par se séparer.
00:19 Et moi parallèlement, suite à cette relation,
00:22 je me suis aussi remis en question personnellement sur ma sexualité.
00:25 En fait, moi je me suis dirigé après plutôt vers les hommes.
00:28 Donc ça n'a pas été du tout la raison de ma séparation,
00:30 puisque ça, ça a été après ça où je me suis posé des questions
00:34 et je me suis remis en question sur certaines choses aussi.
00:36 Et du coup, après, j'ai décidé moi que je ne voulais plus être en couple avec une femme
00:39 et que je voulais être avec un homme.
00:40 Elle a bien évidemment explosé.
00:42 Elle m'a insulté.
00:43 Elle m'a interdit de voir mes enfants au début.
00:44 Elle ne voulait pas que je les voie parce qu'elle avait peur que je leur transmette le sida,
00:47 par exemple, pour citer des mots de sa part.
00:50 Donc du coup, on est passé en jugement pour acter en fait notre séparation
00:54 et surtout la garde et la pension alimentaire que je devais lui verser.
00:57 J'ai eu mes enfants quand je devais les avoir, pendant les vacances, etc.
01:01 Ça a suivi son cours pendant trois ans.
01:03 On faisait des activités avec mes enfants.
01:05 Ils voyaient aussi mon compagnon, avec qui ils s'entendaient très bien.
01:09 Il n'y avait aucun problème.
01:10 On faisait des choses ensemble.
01:11 Jusqu'à la fin 2019 où l'histoire commence un petit peu,
01:14 où je reçois un message un soir, je me rappelle, de mon ex en me disant
01:17 "Voilà, il faut que je te parle de quelque chose.
01:18 J'aimerais quand même pouvoir rentrer dans mon pays et partir habiter là-bas."
01:21 Donc moi, je tombe des nues et je lui ai clairement dit par message
01:24 et heureusement que ça a été fait par message
01:26 parce que pour la suite, ça m'a quand même beaucoup aidé
01:28 parce que c'était une diamètre, une trace écrite
01:30 que j'étais absolument pas d'accord.
01:31 Et donc en 2020, effectivement, le cauchemar commence
01:35 pendant les vacances de février, donc plus ou moins à cette période-là,
01:38 en vacances scolaires, je demande à mon ex de changer ma semaine
01:41 parce qu'en fait, j'avais un problème de travail.
01:43 Je suis bloqué au boulot.
01:43 Donc je lui dis "Est-ce que ça te dérange si on change la semaine ?"
01:45 Et elle me dit "Il est hors de question."
01:47 Elle commence à littéralement exploser par message.
01:50 Je ne comprends pas.
01:50 Elle refuse de me les passer.
01:52 Donc ça commence comme ça.
01:53 Pas de réponse, pas de réponse.
01:54 Et ensuite, je lui renvoie un message, elle ne me répond pas.
01:57 Un autre message, je ne lui réponds pas.
01:58 Je me dis "Bon, c'est quand même bizarre."
01:59 Je commence à l'appeler.
02:01 Elle a appelé une fois, deux fois, trois fois.
02:02 Et ça, ça se fait sur plusieurs jours et je ne comprends pas ce qui se passe.
02:05 Aucune information.
02:06 Et comme des fois, quand elle montait en pression toute seule,
02:09 ça lui arrivait de me bloquer pendant un jour ou deux
02:11 et après de me redébloquer, je me suis dit
02:13 "Bon, elle est peut-être énervée, elle fait une crise et puis ça va passer."
02:15 Donc je ne m'inquiète pas vraiment.
02:17 Enfin, je ne m'inquiète pas, je ne me pose pas du tout cette question.
02:19 Je ne m'imaginais pas du tout ce qui s'était passé en vrai.
02:20 Et la rentrée des classes commence.
02:22 Et moi, là, c'était mon week-end, je voulais les récupérer.
02:24 Du coup, dès la rentrée des classes, le jeudi soir,
02:26 je me rappelle, j'étais en déplacement.
02:28 Pendant ce temps, je continuais à essayer de l'appeler, mais sans réponse.
02:31 Et les messages que j'envoyais, en fait,
02:33 au lieu de devenir bleu, étaient verts, comme entre on était entre iPhone.
02:36 Donc ça me paraissait bizarre.
02:37 Je me suis dit "Pour moi, elle m'avait bloqué en fait."
02:39 Je vais les récupérer le vendredi.
02:40 Il était 21h et je reçois un message d'une personne,
02:43 une connaissance à moi, disant "Salut Yannis, j'ai bien de te parler."
02:46 Je l'appelle, elle décroche le téléphone et j'entends à sa voix qu'il y avait un problème.
02:49 Elle commence à s'effondrer en sanglots au téléphone.
02:51 Donc je comprends qu'il s'est passé quelque chose
02:53 et je commence à comprendre que c'était en liaison avec mes enfants
02:54 parce que je ne voyais pas à quoi d'autre pouvait créer ça.
02:57 Elle me dit en fait, elle est partie avec les enfants à l'étranger,
03:00 elle est partie dans son pays.
03:01 Là, en fait, un choc, franchement, un choc se passe.
03:04 Je me retrouve allongé sur mon lit avec la respiration qui se coupe.
03:09 Je n'arrive plus à respirer.
03:10 Je me lève d'un coup sec,
03:11 puisque pour reprendre ma respiration,
03:13 parce que franchement, sur le moment, je n'y croyais pas.
03:15 Et du coup, elle s'effondre au téléphone en m'expliquant
03:17 comment elle avait su, etc., qu'elle avait appris,
03:19 qu'elle avait un message qui prouvait ce qu'elle me disait.
03:21 Donc en plus, elle m'envoie la capture du message.
03:23 Suite à cet appel, du coup, je raccroche.
03:25 J'appelle bien évidemment mes proches parce que j'ai bien d'en parler.
03:28 Après, ce que je fais, c'est que je prends l'addition d'aller porter plainte à la police nationale.
03:32 Je sonne parce qu'il y avait une personne qui était de veille.
03:34 Et la personne, je me dis "Oui, c'est pourquoi ?"
03:37 Donc j'explique que c'est pour porter plainte.
03:38 Et du coup, j'explique ma situation.
03:39 La personne me rigole au nez, me disant "Mais n'importe quoi,
03:43 vos enfants sont avec leur mère, ils sont en vacances, vous fabulez."
03:46 Sur le moment, j'ai cru rêver en fait, littéralement j'ai cru rêver,
03:49 parce que je me suis dit "Non mais c'est une grosse...
03:51 Enfin, c'est une blague, ce n'est pas possible."
03:53 Donc suite à ça, je suis reparti bourdouiller du commissariat
03:55 parce que je ne pouvais rien faire,
03:56 puisque effectivement, de par le jugement,
03:59 ils étaient toujours officiellement avec leur mère de toute façon,
04:02 puisque moi, je ne vais les récupérer que le lendemain.
04:03 Donc mes enfants étaient toujours avec leur mère.
04:06 Donc il n'y avait rien d'anormal légalement,
04:08 même si on savait très bien, enfin je savais très bien qu'elle n'était plus là.
04:11 Mais en fait, vous devez attendre d'être bloqué jusqu'au vendredi 18h01
04:14 pour aller porter plainte pour non-présentation en fait de vos enfants.
04:17 J'ai fini par m'effondrer en plein milieu de la nuit
04:19 avec une amie au téléphone.
04:20 J'ai essayé de me contenir jusque là
04:22 parce que je ne voulais pas y croire dans ma tête.
04:24 Je voulais me dire "Non mais c'est un cauchemar, ça ne se passe pas."
04:25 Et en fait, je me suis rendu compte que c'était vrai.
04:27 Donc je continue à essayer de l'appeler, etc.
04:29 Elle m'avait bloqué de partout, de WhatsApp, de Facebook,
04:32 de tout ce qu'on peut imaginer, de Snapchat, de tout ce qu'on veut.
04:35 Je n'avais plus aucun moyen de la joindre.
04:37 Et aussi, je voulais rajouter que par rapport à ses clients,
04:39 pour qu'elle puisse partir d'une façon inconnue
04:42 et que personne ne s'en rende compte, si vous voulez, d'une façon discrète.
04:45 Vu qu'elle avait beaucoup de ses clientes qui la suivaient sur les réseaux sociaux,
04:48 elle avait acheté une ATEL
04:49 et elle avait dit qu'elle s'était fait mal, qu'elle avait eu un accident.
04:52 Du coup, qu'elle était en arrêt, qu'elle ne pouvait plus exercer.
04:54 Cette technique a été mise en place
04:56 parce qu'elle n'avait peur qu'une personne en fait.
04:58 Parce qu'elle avait quelques clientes qui me connaissaient
05:01 et qu'une personne l'appelait d'abord avant qu'elle parte.
05:02 Donc, elle avait simulé ça.
05:04 Et parallèlement, elle avait appelé l'école en fait
05:05 pour bien dire que les enfants étaient malades
05:08 et qu'ils avaient la varicelle.
05:09 Donc, au moins, je crois en général, c'est 15 jours à la maison.
05:11 Donc, elle s'était assurée à ses arrières
05:13 pour que personne, rien ne fuit et qu'elle puisse partir incognito.
05:16 À le départ, elle était tout à fait préméditée,
05:18 bien organisée, sans aucun problème.
05:20 Elle est partie en voiture,
05:21 donc pas en avion pour ne pas passer de frontière, bien évidemment.
05:23 Elle est partie avec très peu d'affaires.
05:26 Très peu de...
05:27 Voilà, elle est vraiment partie comme une personne en cavale.
05:30 Elle a pris quelques jouets pour les enfants.
05:32 Et ça s'arrête là.
05:33 Là, ma fille, elle avait 7 ans et mon fils, il en avait 4.
05:35 Suite à ça, bien évidemment,
05:37 je me suis renseigné sur ce qu'il fallait que je fasse
05:39 parce qu'en plus, je ne savais même pas où elle était exactement.
05:41 C'était vraiment reparti chez elle dans un autre pays.
05:42 Je ne savais pas exactement où elle était à cette époque-là.
05:44 Elle est d'origine slovaque,
05:46 mais elle a aussi d'autres pays à côté,
05:48 dont la Hongrie où elle avait, entre guillemets, des attaches.
05:51 Donc, je ne savais pas où elle était vraiment.
05:53 J'ai appris suite à son départ
05:54 qu'elle était en couple avec quelqu'un,
05:56 donc elle ne m'avait jamais dit qui voyait les enfants.
05:58 Donc, je trouvais ça quand même très déplacé quand j'ai appris ça,
06:01 alors que moi, je lui ai bien évidemment présenté mon compagnon
06:05 par rapport aux enfants, par respect, parce que voilà,
06:07 parce qu'il allait voir nos enfants et que c'était normal.
06:09 Pendant l'enquête de gendarmerie,
06:11 ils sont tombés sur une personne qui a tout à fait aidé mon ex à partir,
06:16 qui était notre ancienne voisine, qui est elle-même mère de famille,
06:19 qui a cautionné ça et qui l'a aidée à vendre ses meubles,
06:21 à partir discrètement, etc.
06:23 puisque les gendarmes sont tombés nez à nez sur elle.
06:25 Donc, il y aura des suites de justice aussi pour elle
06:27 dans pas longtemps de toute façon.
06:28 C'était une complicité d'enlèvement, puisqu'elle a participé à ça.
06:32 Donc, j'ai eu le retour de police,
06:34 on a pu lancer la procédure devant le juge d'affaires familiales de Toulouse
06:38 pour que je récupère la garde de mes enfants.
06:39 Et parallèlement, j'ai lancé la procédure,
06:41 une procédure de justice en Slovaquie du coup,
06:44 parce que je supposais qu'elle était là-bas,
06:46 pour récupérer, avoir le retour de mes enfants.
06:49 La procédure a duré très longtemps, a été très longue.
06:53 En France, ça a été rapide,
06:54 j'ai récupéré la garde de mes enfants au bout d'un mois et demi,
06:56 parce que vu la situation, le juge a décidé et a statué
07:00 que mes enfants étaient en danger avec leur mère, ce qui est vrai.
07:03 Donc, elle a les droits de visite,
07:04 mais en tout cas, c'est moi qui en ai la garde en France.
07:07 Et à l'étranger, en fait, l'étranger a statué,
07:09 après un an et demi de procédure,
07:11 quand des enfants sont enlevés dans un autre pays à l'étranger,
07:13 donc il y a ce qu'on appelle la convention de la haie,
07:15 qui est une convention entre des pays signataires de ce texte,
07:19 dont les pays européens en général.
07:21 Donc, la Slovaquie en fait partie.
07:22 Quand les parents s'en vont avec un ou des enfants,
07:25 en fait, il y a une procédure qui doit être faite
07:27 dans le pays où vos enfants sont retrouvés,
07:29 pour statuer si ou non vos enfants sont dans un état de danger.
07:34 S'ils rentrent, en fait, c'est dangereux pour eux
07:36 de rentrer dans le pays d'origine.
07:37 Donc, en fait, cette procédure-là, elle est obligatoire.
07:39 Moi, je pensais, de mon point de vue ultra-innocent,
07:42 je me suis dit, bon, la police, ils vont récupérer mes enfants
07:46 et puis dans un mois, je les ai à la maison.
07:47 Pas du tout.
07:48 En fait, il faut que ce soit une procédure qui est longue et très coûteuse.
07:51 Donc, en fait, cette procédure-là,
07:52 au lieu de durer quelques mois, a duré un an et demi
07:55 parce qu'il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de rebondissements,
07:58 en fait, pendant la procédure.
08:01 Premièrement, j'ai été convoqué pour une des audiences
08:05 au mois de juin 2020.
08:07 C'était très dur pour moi parce que, voilà,
08:10 parce que j'étais face à elle et parce que je ne comprenais pas.
08:13 Et à ce moment-là, le juge a demandé
08:15 à ce que je vois quand même mes enfants,
08:17 qu'on me laisse voir mes enfants.
08:19 Donc, j'ai le droit de les voir une heure
08:20 dans un endroit, dans un restaurant choisi par le choix de mon ex,
08:24 dans un endroit choisi aussi par elle et la ville,
08:27 donc c'est la ville où elle habitait,
08:28 c'est-à-dire à une heure de route de là où on était.
08:30 Ça a été très dur pour moi.
08:31 Ça a duré une heure.
08:32 Je n'ai rien dit.
08:33 J'ai gardé le sourire.
08:34 D'ailleurs, c'est la dernière fois où je les ai vus.
08:36 Donc, j'ai essayé de profiter du moment,
08:39 même si une heure, c'est très, très court
08:41 parce qu'en fait, on n'a le temps de rien.
08:43 Et il était hors de question que je dise quoi que ce soit,
08:45 de toute façon, puisque je ne dis rien à mes enfants.
08:47 Et à la fin de cette rencontre,
08:50 ils ont essayé de nous tendre un guet-apens,
08:52 de nous tomber dessus.
08:53 Donc, on a pu, on va dire, s'échapper en temps et en heure.
08:56 Ils ont ramené les enfants.
08:57 Le temps que nous, on sorte du restaurant,
08:59 il y a une voiture qui arrivait à fond avec des personnes dedans.
09:01 J'avais senti le truc venir.
09:03 Donc, en fait, on était partis rapidement du restaurant
09:05 et ma mère voulait aller aux toilettes et je lui ai dit non,
09:07 on ne va pas aller aux toilettes, on va partir tout de suite
09:09 parce que je sens qu'il se passe un truc.
09:10 Et effectivement, il se passe bien un truc
09:12 puisque quand on a ouvert la porte de la voiture,
09:16 il y avait une voiture qui arrivait à fond
09:17 avec plusieurs personnes dedans vers nous
09:19 et qui nous a suivis jusqu'à la sortie de la ville
09:21 pour se venger, pour nous faire peur en fait.
09:23 Soit nous frapper, soit aller plus loin,
09:25 je ne sais pas ce qui avait été prévu.
09:26 Voilà, nous attaquer, nous faire peur
09:27 pour qu'on arrête de faire ce qu'on fait,
09:29 pour arrêter la procédure.
09:30 Donc, suite à ça, il y a eu beaucoup d'audience.
09:32 On a eu 12 reports d'audience.
09:33 On a eu plein de choses.
09:35 On a eu alerte à la bombe au tribunal.
09:37 On a eu la juge Alcoviz.
09:40 On a eu l'assistante de la juge Alcoviz.
09:42 On a eu l'avocat du parti adverse à oublier le rendez-vous.
09:44 On a eu "ma fille ne peut pas venir"
09:47 parce qu'en fait, mon ex a demandé à ce que ma fille soit entendue
09:50 par la juge parce qu'elle l'avait bien préparée
09:53 à dire qu'elle ne voulait pas rentrer chez elle, forcément.
09:55 Donc, ça aussi, ça a mis du temps.
09:56 Donc, toute cette procédure a été longuement, longuement, longuement
10:00 rallongée jusqu'au jour où carrément,
10:02 la juge a été mise en garde à vue,
10:04 ma juge, pour suspicion de corruption.
10:06 Donc, ça a encore rallongé la procédure
10:08 puisqu'on attendait toujours un verdict qu'on n'avait pas.
10:11 Ce que le juge voulait savoir, c'était est-ce qu'il y avait
10:13 vraiment des raisons valables pour nos enfants
10:16 de ne pas rentrer en France ?
10:18 Voilà, c'est une excuse personnelle.
10:21 La juge, ça ne l'intéressait pas.
10:22 Et aussi, j'avais le droit d'avoir mes enfants au téléphone
10:25 très difficilement puisque je vais les avoir
10:27 trois fois par semaine pendant toute la procédure.
10:29 J'arrive à les avoir une minute,
10:32 trois minutes, cinq minutes, dix minutes,
10:34 alors que je vais les avoir une heure et demie par semaine.
10:37 Donc, un coup, ils devaient aller dormir
10:39 alors qu'il était six heures de l'après-midi.
10:40 Un coup, ils devaient manger.
10:41 Un coup, ils devaient faire leurs devoirs.
10:42 Un coup, ils n'étaient pas là.
10:43 Un coup, ils me raccrochaient au nez.
10:45 J'ai des vocaux qui sont d'ailleurs sur ma page Instagram
10:47 où mes enfants m'insultent de tous les noms.
10:49 Donc, ça a été des échanges très compliqués.
10:51 Au fur et à mesure de la procédure qui a duré un an et demi,
10:54 j'ai perdu de plus en plus de contacts
10:56 puisqu'en fait, elles m'appelaient de moins en moins.
10:58 Mes enfants sont complètement sous l'emprise de leur mère.
11:00 C'est ce qu'on appelle de l'aliénation parentale
11:03 et surtout de la violence psychologique
11:05 parce que ce que je dis toujours,
11:07 c'est qu'il n'y a pas que des parents qui frappent leurs enfants.
11:09 Il y a aussi des parents qui les torturent psychologiquement
11:12 et ça, c'est de la torture psychologique
11:13 puisque mes enfants avaient interdiction de m'appeler papa,
11:16 de ne m'appeler pas mon prénom.
11:17 M'insulter quand vous avez vos enfants
11:19 qui vous insultent de connard, de pédé et j'en passe.
11:22 Deux mots comme ça, à l'époque, à 4 et 7 ans,
11:24 bon, je sais très bien que ça ne venait absolument pas d'eux
11:27 et que c'était des mots qui leur étaient donnés.
11:29 Il y a eu tout ce travail-là.
11:30 En avril 2021, du coup, enfin, je reçois le jugement.
11:33 Le juge ordonne que mes enfants soient ramenés dans leur pays d'origine.
11:35 Elle ordonne le retour sous 72 heures du retour de mes enfants.
11:38 Il faut savoir aussi que pendant la procédure,
11:41 il y avait aussi des assistantes sociales qui étaient engagées dans le procédé,
11:45 qui allaient régulièrement sur place voir mes enfants,
11:48 voir comment ils allaient, etc.
11:49 Donc, elles, elles ont été formelles.
11:51 C'est la première fois dans sa carrière qu'elle voyait ça.
11:53 Les enfants étaient complètement perturbés.
11:55 Moi, par exemple, j'ai eu une fois une vidéo et j'ai pris des captures,
11:58 donc je les ai en photo pour preuve,
12:01 de mes enfants qui jouent à côté d'une table
12:03 remplie de cadavres de joints, de cigarettes, de bouteilles d'alcool.
12:08 Donc, c'est des choses comme ça, je pense qu'elles ont dû voir aussi.
12:10 Donc, il n'y avait vraiment aucune raison légale et juridique valable
12:14 pour que mes enfants restent là-bas.
12:15 Donc, le retour est ordonné.
12:17 Donc, je suis super content et bien évidemment,
12:19 elle fait appel de la décision.
12:20 Donc, l'appel dure encore plusieurs mois,
12:22 donc avril, mai, juin, juillet et en août,
12:24 finalement, on a la cour d'appel qui fait un retour,
12:26 qui bien évidemment confirme la décision du juge,
12:29 qui dit que les enfants doivent toujours rentrer sous 72 heures.
12:33 Suite à ça, bien évidemment, aucune nouvelle d'elle,
12:37 plus de réponse, plus de réponse au téléphone.
12:39 Du coup, on met en place la mise en application forcée,
12:42 c'est-à-dire que la police va chercher tes enfants et les récupérer.
12:46 Et en fait, de ce moment-là, plus aucune nouvelle.
12:49 C'est-à-dire septembre 2021, disparition complète,
12:52 c'est-à-dire déscolarisation de mes enfants,
12:53 départ du domicile, plus aucune nouvelle.
12:55 Ils appellent son mari,
12:57 parce qu'entre-temps, il s'est marié avec cette personne,
12:59 qui prétend ne plus être avec elle et être divorcée,
13:01 chose que je doute, donc je suis sûr que c'est faux,
13:04 pour brouiller les pistes.
13:05 Dit qu'elle est repartie en France,
13:07 alors qu'encore une fois, aucune trace en France,
13:09 c'est très bizarre.
13:10 Après, je ne sais pas, encore une fois,
13:12 je n'ai plus aucune nouvelle.
13:14 Je ne sais même pas où ils sont, s'ils sont en vie.
13:17 Donc, j'ai reporté plainte en France
13:19 pour que la France fasse quelque chose.
13:21 On ne sait pas où ils sont, en fait.
13:22 Donc, ils peuvent être là, quand ils peuvent être en Belgique,
13:24 quand ils peuvent être en Hongrie,
13:25 quand ils peuvent être en Allemagne,
13:26 quand ils peuvent être en Autriche.
13:27 En fait, je veux dire, il y a plein de pays possibles
13:28 où ils peuvent être.
13:29 Donc, en fait, je demande l'aide de la France
13:31 pour les localiser.
13:32 Je me suis dit, OK, ça va durer,
13:34 il va falloir te battre,
13:35 tu vas rester fort pour tes enfants,
13:37 pour que tu puisses les récupérer,
13:38 leur donner un futur,
13:39 leur donner une vie meilleure qu'ils auront actuellement.
13:41 En fait, tu mets un mur dans ta tête pour te protéger.
13:43 Donc, en fait, j'ai l'impression d'être complètement
13:45 abandonné par la justice d'un côté ou de l'autre.
13:47 Voilà, en 2023, j'ai décidé de médiatiser mon affaire.
13:49 J'ai décidé de commencer par faire un compte Instagram
13:52 et je me suis dit, je vais essayer de faire des réseaux sociaux
13:54 parce que ça peut être puissant.
13:55 Enfin, on ne sait jamais, il suffit d'une personne, en fait,
13:57 qui peut m'aider à débloquer la situation.
13:59 Et c'est vrai que là, pour l'instant,
14:00 je suis vraiment dans une impasse.
14:01 Je garde espoir parce qu'en fait,
14:03 c'est mes enfants et que je ne peux pas juste dire
14:06 "je les abandonne" et puis c'est comme ça.
14:08 Non, je ne peux pas.
14:09 Maintenant, j'aimerais vraiment que j'arrive à les localiser,
14:12 que la justice fasse son travail,
14:14 que la police fasse son travail
14:16 et que peut-être quelqu'un aussi,
14:17 parce que du coup, c'est pour ça aussi que je médiatise,
14:19 qu'une personne puisse les voir dans un aéroport,
14:22 dans une station de ski.
14:25 Je n'en sais rien, je ne sais pas,
14:26 ça peut être tout et n'importe quoi.
14:27 Les photos, elles ne sont pas non plus,
14:29 elles ne datent pas d'il y a 10 ans.
14:30 Donc je veux dire, ça peut être quelque chose aussi important pour moi,
14:35 de mesure que des fois, il suffit des réseaux sociaux d'une personne
14:37 et puis ils sont retrouvés, ils sont localisés.
14:40 L'Agence des droits de l'homme est un moyen d'éliminer la violence.
14:43 L'Agence des droits de l'homme est un moyen d'éliminer la violence.
14:45 L'Agence des droits de l'homme est un moyen d'éliminer la violence.
14:47 Merci à tous !
14:49 [SILENCE]