"On ne peut pas laisser les gens comme ça" - Suppression de l'AME : Coup de gueule de Sami, médecin

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##NOEPISODE##
Transcript
00:00 Samy est médecin à Paris. Bonjour Samy.
00:03 - Bonjour Jean-Jacques. Merci de me donner la parole.
00:05 - Je vous en prie Samy.
00:07 - Moi ça va être un petit coup de gueule si vous me permettez.
00:09 - Allez-y.
00:10 - Voilà. Merci. Je dirais simplement que si ce sordaïbeux c'est encore de la démagogie en fait
00:15 et de la pure idéologie qui ne sert à rien.
00:18 La branche maladie aujourd'hui en France c'est 220 milliards.
00:21 - Hum. - D'accord ? 220 milliards.
00:23 - D'accord. - J'espère qu'il y a des gens qui entendent les chiffres
00:25 parce que comme dit l'adage,
00:26 "Nul n'est plus sûr que celui qui ne veut pas entendre."
00:29 - Hum. - 220 milliards.
00:30 Aujourd'hui on vient nous prendre qu'on veut supprimer la ME
00:32 puisqu'il faut économiser 1 milliard à 1,2 milliards.
00:35 J'aimerais bien savoir si les gens veulent recevoir des livreurs
00:39 - Bien sûr. - Uber Eats ou Deliveroo
00:42 qui ont de la tuberculose et qui sont contaminants par avoir aéroporté.
00:46 Je veux dire c'est de la démagogie.
00:48 Aujourd'hui les gens ont besoin de se soigner, ils ont des enfants.
00:51 On ne peut pas laisser les gens comme ça. Ça n'a pas de sens en fait.
00:53 Il y a d'autres économies à faire ailleurs.
00:55 On a des gens par exemple qui partent en vacances,
00:56 qui vont voir leur médecin pour avoir du limonium et du Spas-Franc
00:59 et des médicaments en fait pour ne pas avoir la turista.
01:02 C'est de qui on charge.
01:03 Je veux dire aujourd'hui c'est un acharnement ignoble
01:06 contre des gens qui sont déjà dans la misère en fait.
01:08 Et ce n'est pas là où on peut faire des économies.
01:12 Maintenant pour rentrer dans l'aspect technique.
01:14 L'aide médicale d'État pouvait être transformée déjà il y a quelques années
01:17 en aide médicale urgente.
01:18 C'est-à-dire on crée des centres où il y a un fichage.
01:20 C'est-à-dire que la personne en fait qui bénéficie de cette aide,
01:23 en passant par deux centres ou trois centres différents,
01:25 on va voir que c'est centralisé.
01:27 On va lui dire "non écoutez, vous êtes passé hier chez le médecin
01:29 ou ce matin, vous venez cet après-midi, il y a un problème".
01:31 Qu'est-ce qu'on a rétorqué à ça ?
01:33 Comme quoi c'est une attente à la liberté de chacun de se soigner.
01:36 Sachant que les gens qui sont aux sessions régulières comme vous et moi,
01:39 on est obligé de déclarer un médecin traitant sous peine d'être moins remboursé.
01:42 Donc aujourd'hui c'est de la démagogie en fait.
01:45 Tout simplement.
01:46 Donc non, il ne faut pas supprimer l'aide médicale d'État
01:48 parce qu'en fait elle nous protège.
01:50 Je rappelle que quand il y a eu le Covid en fait,
01:52 et le Covid il est contaminant, d'accord ?
01:54 On a dépensé 6 milliards en un an pour avoir des chiffres,
01:57 pour avoir des épidémiologistes, pour avoir des médecins en fait,
01:59 qui sont passés sur les plateaux télé en fait pour raconter des soucis aux gens.
02:02 6 milliards en un an.
02:03 Là on parle d'un milliard sur une branche maladie qui coûte 220 milliards.
02:08 Je veux dire, aujourd'hui monsieur Attal, au gouvernement,
02:10 je m'excuse du terme,
02:12 la catégorie des gens qui profitent de la misère
02:14 et des gens qui sont en situation de faiblesse
02:16 et qui les jettent par la suite, vous savez comment on les appelle ?
02:18 Des proxénètes. Pardon du terme.
02:20 Véritablement. Voilà.
02:22 Bien, alors, euh, euh, Samy ?
02:24 Les livres de bouffe qui viennent suivre vous le soir pour vous déconner,
02:27 pour vous enclanter, si ils en veulent, ils vont ramener des malettes.

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