Nicolas Chabanne - "Inflation : les prix devrait baisser en mars 2024"

  • l’année dernière
Avec Nicolas Chabanne, fondateur de "C'est qui le Patron ?!"

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-05-31##
Transcript
00:00 - C'est sûr, on ne retrouvera jamais les prix d'avant ?
00:02 - C'est vrai qu'il y a aussi une part d'opportunisme dans ces hausses de prix.
00:08 Nous, en tant que consommateurs, on a la chance d'avoir notre marque à nous.
00:12 Et en transparence, on se fait tout expliquer,
00:15 notamment la lettrie LSDH qui nous montre absolument tout.
00:19 Ça nous permet, puisqu'on ne fait pas de bénéfices,
00:21 si on fait des bénéfices, on les reverse au producteur.
00:23 Donc on n'est pas dans cette relation où il faut prendre des parts de marché
00:26 ou gagner de l'argent parce qu'on n'a aucun actionnaire.
00:28 Il n'y a pas de banque qui nous mette une pression particulière.
00:31 Donc on peut se rendre témoin du fait qu'effectivement,
00:35 il fallait que les prix, notamment pour les producteurs, augmentent.
00:38 Mais dès que ça va pouvoir baisser, on signalera, même s'il le faut,
00:42 tous ceux qui ne jouent pas le jeu parce qu'en tant que consommateurs,
00:44 cet argent n'est pas facile à gagner.
00:46 On veut qu'il aille au bon endroit et qu'il ait des conséquences positives,
00:49 notamment sur le monde qui nous entoure.
00:51 Un petit mot sur ce que dit effectivement Thierry Cotillard.
00:55 En ce moment, vous voyez des prix quand même hauts,
00:58 sur notamment les produits qui engagent du blé ou sur le lait.
01:02 Pourquoi ? Parce qu'ils ont acheté, les producteurs,
01:04 et ça on en est un témoin vraiment sincère et réel,
01:07 les produits il y a 8-10 mois.
01:10 Donc ce qui fabrique aujourd'hui le produit est payé à partir d'une matière première
01:15 qui coûtait très cher.
01:16 Donc il y a une forme d'inertie qui va faire que plutôt,
01:19 effectivement, en mars 2024, les prix devraient baisser.
01:21 - Devraient baisser alors que lui dit que ça ne baissera pas.
01:25 - Il parle surtout, je pense, des grandes marques dont il a évoqué le nom.
01:29 Mais pour les marques distributeurs, pour les produits plus directs,
01:33 pour les PME, il n'y a aucune raison, nous consommateurs, qu'on ne demande pas.
01:37 Vous vous rendez compte qu'en France, on s'est posé cette question.
01:40 Combien de produits nous assurent à nous consommateurs
01:43 que chaque centime va au bon endroit ?
01:45 Cette transparence-là n'existe pas.
01:47 Je ne veux pas faire de la pub à l'initiative,
01:49 mais en gros, nous on l'a fait et on a dit à tout le monde, faites-le !
01:52 Cet argent, encore une fois, on veut l'amener aux bons endroits
01:55 pour que ça éclaire positivement le monde.
01:58 Et notamment que c'est à l'aide des producteurs.
02:00 - Il y aura un jour un Coca-Cola, c'est qui le patron ?
02:02 - Il y a beaucoup de produits à faire avant celui-là, bien sûr,
02:05 parce qu'on s'occupe des produits qui sont faits de la vie directe des producteurs.
02:10 - Votre coopérative, elle est partie du suicide d'agriculteurs
02:14 et du fait que les agriculteurs n'arrivaient pas à vivre de leur production ?
02:20 - C'était le cas en 2016.
02:23 En deux mots, lorsque cela est arrivé,
02:25 nous consommateurs, on a demandé que les prix payés aux producteurs remontent,
02:29 personne n'a voulu le faire.
02:30 Et c'est comme ça que, découvrant qu'il fallait seulement 8 centimes par litre
02:34 pour que le producteur vive, il fallait rajouter 8 centimes par litre,
02:37 on s'est dit, on va le faire.
02:38 Mais ce qui est positif pour nous tous,
02:41 c'est que cette petite marque de consommateurs,
02:44 elle est arrivée sans pub à la télé, sans commerciaux.
02:48 Elle a produit, aujourd'hui, le lait le plus vendu de France.
02:52 Les deux Borbios sont les plus vendus de France.
02:54 Ils aident tous les producteurs.
02:56 Donc en fait, il y a un autre chemin,
02:58 et surtout, redécouvrons le pouvoir incroyable qu'on a tous.
03:02 Le 1er janvier, on a tout l'argent du monde économique dans nos poches.
03:06 Bon, le butin, on le disperse un peu à droite à gauche,
03:08 mais si à un moment donné, imaginez ce rêve-là, le 1er janvier,
03:11 on décide d'amener notre argent collectif aux endroits où les entreprises,
03:16 les salariés, les producteurs sont soutenus,
03:19 l'environnement est protégé, le bien-être animal accompagné,
03:23 vous aurez un monde mécaniquement qui va changer.
03:26 On n'a besoin d'aucune loi, ni d'aucune disposition,
03:29 pour faire changer le monde.
03:30 Nos actes d'achat, c'est une clé immédiate pour changer les choses.

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