Faut-il obliger les commerces alimentaires à vendre de la nourriture pour toutes les confessions ?

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Jean Doridot, Michaël Sadoun et Nadia Hai, ancienne ministre de la ville et députée Renaissance des Yvelines.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2023-06-05##
Transcript
00:00 Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:03 -Alors moi je connaissais pas du tout H-Market.
00:05 -Les croustilles à la fraise 1€, les petits BN, les 4 à 1,29€.
00:11 -La viande est halal, on trouve pas d'alcool et on peut déjà commander son agneau pour les rilles.
00:16 -Les bananes 1,19€ le kilo.
00:18 -Le kilo de poivrons coûte 6,99€ chez Auchan et 3,29€ chez H-Market.
00:24 -Y'a pas hésité longtemps.
00:25 -La bouteille de Pepsi 1,5L pour 1€.
00:27 -Et franchement on trouve de tout et en plus c'est moins cher.
00:29 -Et le sujet consommation lié à l'alimentation communautaire est très politique.
00:34 -En pleine crise économique, la diversité ethnique est arrivée comme une voie de salut pour les industriels français.
00:41 -Les produits cashers et halal ont connu une croissance à deux chiffres.
00:44 -Au murot, la concurrence féroce de l'enseigne halal H-Market a contraint la direction d'Auchan à fermer son supermarché.
00:52 -Une situation qui n'arrange pas certains, rivre un Philippe.
00:54 -Oui, puisque dans ce supermarché on ne vend que des produits strictement halal et par exemple pas d'alcool.
01:00 -Ce qui pose problème puisque vous pouvez habiter les mureaux et vouloir consommer de l'alcool.
01:04 -Y'a même des musulmans qui consomment de l'alcool.
01:06 -Alors est-ce que pour vous il faut obliger tous les rayons, tous les magasins alimentaires à avoir au moins,
01:13 -même s'ils sont communautaires, une petite partie pour les autres communautés ?
01:17 -Ou est-ce que pour vous, et bien écoutez c'est le marché qui décide.
01:20 -Et si vous voulez acheter une bouteille de vin ou de bière à Aumurot, vous prenez votre voiture et vous allez plus loin.
01:26 -Vous êtes d'accord, vous n'êtes pas d'accord dans tous les cas de figure.
01:29 -Le 0826 300 300 est là pour vous donner la parole.
01:33 -Faut-il donc obliger les commerces alimentaires à vendre des nourritures pour toutes les confessions ?
01:37 -Vous dites non à 88% et on va en parler avec notre invité, Nadia Haidt avec nous,
01:42 -ancienne ministre de la Ville et députée Renaissance des Yvelines. Bonsoir.
01:47 -Bonsoir.
01:48 -Bonsoir à tous.
01:49 -Bienvenue sur Sud Radio. Philippe Bilger, certains se plaignent d'être obligés de manger halal
01:57 -parce qu'ils n'ont pas de supermarché à côté de chez eux. Est-ce que ça pose un problème aujourd'hui ?
02:02 -Alors Cécile, sans prétendre avoir un avis parfaitement documenté là-dessus,
02:09 -je considère qu'on a assez de contraintes dans la vie et qu'il y a peut-être des sujets plus impérieux.
02:17 -Et je serais assez réservé sur l'obligation qui serait faite. Je rejoins l'alternative, la seconde branche de l'alternative
02:26 -développée par Philippe. Je crois qu'il faut laisser les magasins. Ça ne me scandalise pas que les gens
02:32 -n'aillent pas dans certains établissements parce qu'ils n'y trouvent pas ce qu'ils veulent. On ne peut pas en permanence
02:39 -pour pallier des insuffiants, des déceptions, obliger des commerces à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire.
02:46 -Jean-Dienroy, vous ? -Oui, j'aurais tendance à aller dans le même sens que Philippe Bilger.
02:51 -Bien sûr que la nouvelle, elle interpelle. Ce qui interpelle, ce n'est pas une question d'obligation ou de non-obligation
02:57 -à vendre quoi que ce soit. Ce qui interpelle, c'est qu'il y a d'abord des prix absolument extraordinaires.
03:04 -La H-Market, j'aimerais savoir comment fait cette boutique pour avoir des prix aussi... -On a un problème de qualité peut-être.
03:09 -Quand on entend des marques, des bouteilles de soda quand même de grandes marques connues, là c'est vraiment des prix qui sont comparables.
03:16 -Donc est-ce qu'il y a une centrale d'achat particulière ? Comment font-ils ? Et donc manifestement c'est le commerce,
03:22 -il y a une question d'offres et de demandes et donc manifestement aujourd'hui, au muraux dans les Yvelines,
03:28 -il n'y a pas de problème qu'une boutique au champ ferme au profit de H-Market. Voilà, c'est un fait.
03:35 -Michael Sadoun ? -Moi je trouve ça normal qu'un supermarché s'adapte à sa clientèle.
03:41 -C'est une entreprise privée qui a besoin de trouver des clients donc un supermarché c'est d'abord sa zone de chalandise.
03:46 -Donc il se trouve que sa zone de chalandise c'est d'abord des clients de confession musulmane.
03:52 -Moi je sais ce que c'est puisque j'ai des interdictions alimentaires qui me font aller dans certains supermarchés plutôt que d'autres.
03:59 -Je pense qu'il ne devrait évidemment pas y avoir d'obligation mais c'est le libre marché qui joue au bout d'un moment.
04:03 -C'est pas une question de laïcité parce que la laïcité traite le rapport entre l'État et la religion.
04:08 -Alors là c'est un problème de société, c'est un problème d'individualité, c'est un problème de culture, d'espace public.
04:14 -Et je trouve ça assez normal que les choses se fassent comme ça.
04:19 -Après ce qui marque l'actualité c'est qu'en effet les choses changent sous l'effet du nombre.
04:24 -C'est un débat dont je pense on va être amené à parler pendant les minutes qui suivent.
04:28 -Mais c'est ça qui marque principalement. C'est la même chose quand on voit la multiplication des abayas et des camis dans les écoles.
04:35 -Il n'y a pas de motif vraiment religieux mais simplement une culture autre à la France qui est en train de s'installer sous l'effet du nombre.
04:43 -Et je pense que c'est ça qui choque principalement les gens.
04:45 -Nadiae ?
04:47 -Oui ?
04:49 -Justement pour réagir, est-ce que pour vous il faudrait obliger à vendre pour toutes les confessions quand on va dans son supermarché ou son supermarché ?
04:56 -Il y a toujours un rayon halal, un rayon kashir.
04:58 -Est-ce que, parce que excusez-moi, si vous habitez les Mureaux et que pour acheter une bouteille de champagne il faut faire 10 km,
05:04 déjà pour l'empreinte carbone ce n'est pas terrible et puis après tout en France l'alcool est en vente libre, non ?
05:09 -D'abord ce que je voudrais dire et c'est ce qui a été dit par les différents intervenants sur le plateau,
05:17 au nom de la liberté de commerce, le magasin H-Market a tout à fait le droit de s'installer sur le territoire de son choix.
05:25 Là il y a une ancienne qui quitte le territoire et qui donc a décidé de transférer, en tout cas de faire affaire avec H-Market.
05:35 Ce que nous devons, par contre il y a un principe sur lequel nous devons tous nous mettre d'accord et principalement les acteurs locaux,
05:45 les élus locaux, c'est qu'il y a une diversité dans l'offre commerciale et que si nous souhaitons consommer tel ou tel produit,
05:53 qu'il soit confessionnel ou non, et bien que nous puissions le trouver dans le territoire et qu'il n'y ait pas d'exclusivité liée à un commerce en particulier.
06:04 Parce que bien souvent dans ce type de cas de figure, l'exclusivité entraîne l'exclusion de tout ce qui fait communauté nationale.
06:14 Donc je pense qu'il faut être aussi attentif à ce que l'offre commerciale puisse répondre à l'ensemble des demandes qui s'expriment au sein d'un territoire et qu'il n'y ait pas d'exclusivité.
06:26 Est-ce que ça peut poser un problème pour certains ? Ce que je disais tout à l'heure, qui disaient "le problème c'est que moi je vais consommer des produits ou de la viande halal et je ne veux pas",
06:42 c'est-à-dire des personnes âgées, il y a toute une communauté aussi qui se dit pas en phase avec cette confession, donc c'est difficile.
06:50 Et la même chose avec le casher, on est vraiment dans le même poste, mais est-ce que ce n'est pas un souci aujourd'hui si ça n'est que ça, si l'offre n'est pas respectée ailleurs ?
07:00 Si, justement, c'est ce que j'étais en train de dire. Il ne faut pas qu'il y ait d'exclusivité de l'offre.
07:06 C'est-à-dire que si une personne ne souhaite pas consommer de la viande de telle ou telle confession, casher ou halal, il faut qu'elle puisse être en mesure d'en trouver une autre.
07:17 Et ça, effectivement, il faut rester attaché à ce principe de diversité de l'offre et qu'il n'y ait pas d'exclusivité dans tel ou tel type de commerce et particulièrement les commerces confessionnels.
07:33 Je pense que vraiment, il faut rester attaché à ce que nos concitoyens puissent trouver le produit, leur produit puisse consommer les produits dont ils ont envie et de pouvoir trouver cette offre en face de cela.
07:46 Mais c'est très délicat parce que c'est vrai qu'on ne peut pas s'opposer à la liberté de commercer, on ne peut pas interdire telle ou telle enseigne si tout est dans les normes et dans le cadre juridique et administratif.
07:59 Donc après, ça devient effectivement une question d'attractivité et surtout une question de mixité dans nos communes. Et finalement, on s'aperçoit que tout est peut-être un peu lié.
08:12 — Vous voulez réagir sur le commerce communautaire ? Appelez-nous au 0826 300 300 Philippe Bilger.
08:17 — Madame la ministre, si je comprends bien, au cas où l'offre ne serait pas suffisamment diversifiée, vous seriez assez partisane d'imposer au seul établissement le fait de vendre d'autres choses que ce qu'il désire vendre ?
08:36 — Monsieur Bilger, on ne peut pas justement imposer par la loi ce que tel ou tel enseigne ou tel ou tel commerçant peut vendre ou ne pas vendre, ou doit vendre ou ne doit pas vendre.
08:49 On ne peut pas le faire, si ce n'est effectivement dans le commerce illicite et illégal. Mais tout le reste est par définition légal. Et donc on ne peut pas s'y opposer.
09:00 Et on ne peut pas mettre en place une législation en la matière qui contraigne ou qui oblige ou qui interdise. Donc c'est pour ça que c'est assez difficile comme sujet à trancher sur une conduite à tenir dans ce type de situation.
09:18 Mais toutefois, il faut travailler sur un ensemble. Veillez effectivement quand un élu local met à disposition des locaux commerciaux. Parce que ça arrive, c'est là où on peut être attentif sur la diversité de l'offre commerciale que nous avons à disposition.
09:35 — D'accord. — 0826-300-300, Claudine Guetta avec nous. Rebonsoir, Claudine. Bienvenue. — Oui, rebonsoir. Je sais pas, moi. On vient de découvrir l'eau tiède.
09:46 — Pourquoi vous dites ça, Claudine ? — Parce que ça fait au moins 15 ans que dans beaucoup de secteurs, il n'y a plus de boucheries ou de charcuteries. Il n'y a plus que du halal.
09:56 Alors est-ce que... Je me pose la question. Est-ce que c'est parce qu'aujourd'hui, ça touche une grande chaîne comme Auchan qu'on se réveille en se disant
10:07 « Ah mince, il y a des quartiers, disons, où on n'arrive plus à trouver ni d'alcool, ni de charcuterie, ni de jambon blanc. C'est bizarre, quand même. »
10:17 — C'est un problème de politique publique, Nadia Hay ? — C'est pas un problème de politique publique en tant que tel. C'est une question, justement, de mixité territoriale
10:31 et de l'offre qui répond aux besoins de la population. — Oui, mais qui est responsable ? Est-ce que ça veut dire que c'est le maire qui est responsable de son maillage dans sa commune ?
10:43 — Il doit veiller. Vous savez, moi, j'ai été dans des collectivités où le maire qui met à disposition des locaux commerciaux parce qu'on a voulu créer un centre commercial
10:54 ici ou là et qui veille justement à ce qu'il y ait une diversité de cet offre commerciale. Et donc s'il y a trop par exemple de commerce de bouche, eh bien il va aller
11:04 plus développer des entreprises de service ou de textile, enfin pour créer quelque chose d'assez divers. Et on peut renvoyer le même sujet sur des questions
11:19 de commerce de bouche alimentaire et qui sont aussi confessionnelles. Et là, effectivement, on peut veiller aussi à ce qu'il y ait une diversité, comme le dit
11:30 très justement Madame, eh bien de retrouver... Le cas des boucheries, c'est un exemple qui est très souvent repris, parce que c'est vrai que c'est ce qu'on retrouve
11:39 le plus souvent. Beaucoup de boucheries halal ouvrent. Parfois, quand d'autres boucheries ferment, et là où on vend de la charcuterie, de la viande de porc
11:52 ou des choses comme ça, qui sont en train justement de fermer. Et la difficulté, elle est là. C'est comment aujourd'hui, dans ces territoires, eh bien on relance
11:59 aussi des commerces qui puissent répondre à l'ensemble des demandes de la population. — Oui. Jean Dorédo. — Oui. Madame la députée, est-ce que
12:09 vous, dans votre circonscription qui englobe les muraux... — Non, c'est pas les muraux. C'est une circonscription des imbibes. — Ah, c'est pas ma circonscription.
12:15 — Ah, c'est pas ma circonscription. D'accord. D'accord. Parce que... Est-ce que vous, vous avez par exemple des administrés qui sont en demande, qui se plaignent
12:22 par exemple de ne pas pouvoir accéder facilement à des produits de consommation courants pour eux, et que de part justement cette non-mixité aujourd'hui
12:32 qui apparaît ici et là, est-ce que vous avez des personnes qui sont en demande et qui se plaignent de ne plus accéder à leurs produits favoris ?
12:38 — Alors dans ma circonscription, on a d'autres sujets, mais pas celui-ci. C'est pas un sujet qui m'a été remonté. J'ai pu avoir ce cas quand j'étais
12:48 ministre dans quelques territoires. Mais heureusement, c'est pas une généralité. Fort heureusement. Mais c'est vrai que vous avez... Et parfois, c'est pas
12:56 à l'échelon d'une ville. C'est à l'échelon d'un quartier où on va pas retrouver une diversité commerciale. Mais si on l'étend à l'échelle d'une ville,
13:05 on peut retrouver une diversité de l'offre. Mais heureusement, c'est pas une généralité. Et c'est là où je vous dis qu'effectivement, celui qui est
13:15 plus à même de veiller à ce que l'offre commerciale soit suffisamment diversifiée pour répondre aux besoins de sa population, eh bien c'est le maire
13:26 de la commune qui peut, avec différents mécanismes, plus souvent la mise à disposition de l'offre, vérifier que ça soit respecté.
13:37 - Et est-ce que vous avez chez vous des hypermarchés, des supermarchés H-Market ? Parce que j'ai découvert l'existence de cette chaîne ce matin
13:45 dans le journal. Je connaissais pas jusqu'à maintenant. Ils ont apparemment des prix qui défient toute concurrence. Est-ce que vous, chez vous,
13:51 vous avez des boutiques comme ça ? Est-ce que vous êtes en relation avec les patrons de ces boutiques ?
13:58 - Oui, mais c'est pas chez madame. - C'est pas chez moi, c'est à côté. Mais tout comme vous, je viens de découvrir l'enceinte. Je l'ai découverte il y a deux mois,
14:07 à peu près, sur une enceinte. Je crois qu'il y en a une à Créteil, dans le Val-de-Marne. Et c'est une enceinte qui est effectivement en train de se développer.
14:18 Mais je la découvre tout comme vous. Donc c'est vrai que je me pose exactement les mêmes questions, de savoir les prix, comment ils arrivent à avoir des tarifs aussi négociés.
14:26 - Michael, c'est à vous de vouloir agir. - Moi je suis d'accord avec Nadiae quand elle parle de liberté du commerce.
14:33 Ça n'est pas un problème de politique publique. Mais du coup, je trouve que son principe de diversité du commerce est un peu illusoire.
14:39 Parce que la diversité du commerce, elle s'adaptera à la diversité religieuse ou ethnique ou que sais-je qui sera dans le quartier ou dans la ville en question.
14:48 Mais il ne faut pas mentir aux gens. Si demain, dans un espace, il y a 90% de musulmans ou 70% de musulmans, il n'y aura que des commerces musulmans.
14:57 Parce qu'un commerce ne peut pas se lancer pour une petite marge de la société. Il ne va pas avoir assez de clients et du coup, il devra s'adapter à l'offre locale aussi.
15:05 Donc moi, je ne suis pas du tout contre la liberté de commerce ou contre la liberté religieuse.
15:09 C'est tout à fait normal que ces gens, s'ils veulent manger halal, aillent dans un supermarché qui vend du halal.
15:14 C'est tout à fait normal. Mais il faut quand même dire la vérité aux gens. Ce qui les inquiète, c'est que ce genre de phénomène se généralise dans l'espace d'abord,
15:23 et aussi dans les divers aspects de la vie. C'est-à-dire non seulement dans l'habillement, on voit de plus en plus de boutiques aussi spécialisées qui vendent des jellabas, des abayas, des camis, etc.
15:33 Dans l'alimentation, on a parlé aussi de halal et de l'abattage rituel. Il y a des gens à qui ça pose problème pour l'éthique animale, que l'animal soit abattu sans étourdissement.
15:45 Or, c'est un phénomène qui se généralise. Il n'y a pas d'évaluation officielle, et le ministre l'a dit lui-même, le ministre de l'Agriculture.
15:52 Mais on estime qu'entre 30 et 70% aujourd'hui des abattages se font de manière rituelle, principalement pour le halal, parce que le marché du casher en France n'est pas énormissime non plus.
16:02 Donc il va falloir quand même traiter ce problème sous l'angle, à mon avis, qui est fondamental, c'est celui du nombre.
16:09 Si les gens sont inquiétés par ce genre de phénomène, dans ce cas-là, la vraie question, c'est celle de l'immigration.
16:16 Parce que ce serait injuste de dire aux gens de venir en France pour après les interdire de pratiquer leur religion. Voilà ce que je pense.
16:22 - Ça c'est certain. Merci beaucoup Nadia Haye d'avoir été avec nous, ancienne ministre de la Ville et députée Renaissance des Églises de Paris.
16:28 - Vous l'irez pour 30 secondes. Allez-y.
16:30 - En moins que ça, c'est qu'effectivement vous soulevez un autre sujet qui est celui de la mixité.
16:36 Et c'est pour ça qu'on se bat aujourd'hui pour éviter à ce qu'il y ait une concentration de telle ou telle population, et en particulier celle qui provient d'un flux migratoire.
16:49 Et qu'il faut veiller à ce qu'il y ait une vraie diversité et qu'on arrête aujourd'hui d'avoir...
16:54 Mais d'ailleurs ça a déjà été le cas. On a mis en place pas mal de mesures pour éviter cela. On n'a pas le temps de les évoquer ensemble.
17:00 Mais c'est pour que justement nous ayons des territoires qui soient suffisamment divers.
17:04 Et donc là aujourd'hui, le sujet c'est que l'offre commerciale doit s'adapter aussi à cette diversité et ce souci de mixité.
17:14 Et c'est comme ça aussi qu'on appellera finalement d'autres populations, d'autres habitants à habiter dans telle ou telle ville.
17:20 Parce que si vous n'avez pas d'offres qui correspondent aux besoins exprimés, forcément ça donne pas envie de s'y installer.
17:27 Donc c'est un espèce de cercle vicieux.
17:29 Je suis pas sûr que les gens s'installent en fonction des supermarchés mais bon...
17:32 Merci beaucoup d'avoir été avec nous Nadia et ancienne ministre de la Ville, donc je le disais, députée Renaissance, Désive Linn.
17:38 Vous restez avec nous, on fait une toute petite pause et dans un instant c'est le...
17:42 Qui c'est qui qui l'a dit ?
17:43 Voilà, c'est pas facile à dire. Le quiz de l'actu, à tout de suite.

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