Ce week-end, dans le nord du département, l’Écopôle du Forez soufflait ses 30 bougies. Si aujourd’hui, le parc est composé de 500 hectares, le premier jour, il n’en faisait que 80. Il y a trois, son fondateur, Raymond Faure, a transmis le flambeau. Mais son amour pour l’Écopôle n’a pas disparu.
Un reportage de Nathan Vacher.
Un reportage de Nathan Vacher.
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00:00 Mais certains découvrent pour la première fois l'écopole du forêt ce week-end,
00:04 mais d'autres l'ont vue grandir, s'améliorer et même être confrontée à certaines difficultés.
00:09 Suppression des subventions de la région, ça fait très mal.
00:14 Je trouve ça très triste parce que c'est un patrimoine qui est commun à tout le monde.
00:19 Et considérer que ça peut vivre sans argent, non, c'est pas possible.
00:25 Il a raison, c'est un rogandin.
00:27 Allez, partez ! Qu'est-ce que vous voyez ? Que ça a été un castor ?
00:31 Il y a 30 ans, Raymond Faure inaugure cette écopole, alors constituée de 80 hectares de végétation.
00:37 Une idée totalement folle, inspirée par le projet d'un Suisse
00:40 de racheter une partie de la Camargue pour en faire une réserve naturelle.
00:43 Moi qui étais fils de mineur, je suis Stéphanois.
00:46 Je m'étais dit "jours où tu seras milliardaire, tu feras la même chose".
00:50 Même si depuis 3 ans, Raymond Faure a passé le flambeau,
00:53 il reste proche de cet endroit qu'il a développé.
00:55 Aujourd'hui, l'écopole, c'est 500 hectares, 2000 espèces végétales et animales.
01:01 Je me dis qu'on a réussi à faire le prototype que j'avais rêvé.
01:06 Il est là, vous voyez ?
01:08 Qu'il ailleurs fonctionner parce que la nature a vraiment repris ses droits dans cette zone
01:13 qui est pourtant très entreprisée dans la mesure où l'agriculture intensive est juste à la limite.
01:25 Tout au long du week-end, l'écopole accueille les visiteurs pour souffler ses 30 bougies.
01:29 Désormais, Raymond pense au futur et au devenir de ce qu'il a construit.
01:34 Je rêve que ce projet soit repris et qu'on ait un jour tout le fleuve noir dans les airs.
01:42 Je ne suis quand même pas fou, je sais bien qu'on ne le verra pas.
01:46 Là aujourd'hui, je suis un peu triste parce que je sens bien que je suis au bout de mon chemin.
01:52 Tous les ans, quand les rossignols arrêtent de chanter, c'est autour du 24 juin,
01:59 vous voyez, il reste encore mieux, je me dis toujours,
02:04 peut-être que c'est la dernière fois que tu l'entends.
02:05 Mais Raymond peut compter sur l'équipe de France Nature Environnement,
02:09 l'objectif, à long terme, pérenniser ce lieu magique.
02:12 Il y a encore beaucoup de travail avec les fondements de la biodiversité,
02:15 l'éclatement des habitats, la disparition de la biodiversité.
02:19 On est en plein dans les objectifs aujourd'hui, encore plus qu'il y a 30 ans,
02:23 30 ans c'était les prémices, on est encore plus dans cette optique-là de sauvegarder notre planète.
02:30 Pour cela, l'Écopole compte bien poursuivre les études,
02:32 conserver l'attractivité du lieu et apporter une protection stable.
02:36 Merci.