Le président du RN, Jordan Bardella était l’invité de Laurence Ferrari dans #LaMatinale sur CNEWS.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Bonjour Jordan Bardella.
00:01 Bonjour, merci de votre invitation.
00:02 Bienvenue dans la matinale de CNews.
00:03 La France est toujours sous le choc après l'attaque d'Annecy.
00:05 Jeudi dernier, 6 blessés au total, dont 4 enfants,
00:08 dont le pronostic vital.
00:09 Heureusement, on n'est plus engagé.
00:11 Après, l'émotion vient le temps des questions.
00:13 Est-ce que ce drame aurait pu être évité et comment ?
00:15 On mentira aux Français en leur expliquant que le risque zéro n'existe pas.
00:20 Cependant, les Français comprennent que ce qui doit être fait pour les protéger...
00:26 Le risque zéro, c'est-à-dire le détraqué, le psychotique ?
00:29 Le risque zéro, le risque de protéger, n'existe pas.
00:32 Et les mesures que l'aurait dû prendre le gouvernement n'ont pas été prises.
00:36 Lesquelles ?
00:37 D'abord, le contrôle de l'immigration.
00:39 Cet acte est une barbarie, est inqualifiable.
00:43 Avant de rentrer dans le fond des propositions,
00:45 je voudrais dire ma solidarité avec les victimes,
00:47 avec les familles des victimes,
00:48 mais évidemment avec les forces de l'ordre et les anonymes
00:50 qui ont agi sur place pour éviter le pire.
00:52 Mais dans le cas précis de ce réfugié syrien,
00:54 qu'est-ce que la France n'a pas fait qu'elle aurait dû faire ?
00:56 Ce drame, c'est la conséquence du désordre migratoire
00:58 qui règne aujourd'hui en France et en Europe.
01:00 Comment un réfugié syrien qui a le droit d'asile accepté,
01:06 puisque sa demande a reçu un avis favorable de l'État suédois en Suède,
01:10 a-t-il pu se déambuler librement dans l'espace Schengen
01:13 et se retrouver en France,
01:14 alors même que sa demande d'asile qu'il avait faite
01:16 dans un second temps en France a été rejetée ?
01:18 Donc il faut remettre à plat aujourd'hui les règles de circulation
01:22 dans l'espace Schengen,
01:23 comme les critères d'octroi du droit d'asile.
01:25 Parce que le droit d'asile est donné dans l'Union Européenne
01:27 de manière beaucoup trop large,
01:28 et notamment dans sa dimension un peu nouvelle
01:30 qui est celle de la protection subsidiaire,
01:32 qui fait qu'y compris les populations concernées
01:35 très largement au sens large par un conflit,
01:37 peuvent recevoir la protection des nations européennes.
01:39 Jean-Danes Bardella, juste, vous savez très bien
01:41 quand on obtient le statut de réfugié dans un pays,
01:43 la Suède en l'occurrence,
01:44 on a le droit de se déplacer dans l'espace Schengen
01:46 à condition d'avoir un titre de voyage pour réfugié
01:49 dans la durée maximum et trois mois.
01:52 Eh bien moi je pense que la libre circulation
01:54 dans l'Union Européenne, c'est-à-dire l'espace Schengen,
01:56 est un projet européen.
01:58 Est un projet européen qui doit être réservé
02:00 aux citoyens de l'Union Européenne.
02:02 Et si nous arrivons à la tête de l'État,
02:04 nous engagerons une réforme,
02:06 nous remettrons en place le système Schengen
02:08 auprès de l'Union Européenne
02:09 pour faire en sorte que cette libre circulation
02:10 ne concerne en France que les ressortissants
02:13 de l'Union Européenne,
02:14 c'est-à-dire entre des nations qui partagent
02:16 la même culture, le même mode de vie
02:18 et le même art de vivre.
02:19 Il faut revenir à l'esprit original de ce qui était Schengen.
02:22 Donc les réfugiés n'auront plus le droit de se déplacer
02:24 dans l'espace Schengen ?
02:25 Non, Madame, vous êtes un réfugié.
02:27 Vous bénéficiez donc de la protection d'un État
02:29 parce que par définition, vous êtes menacé
02:31 à l'extérieur de cet État.
02:33 Vous ne pouvez pas utiliser cet outil administratif
02:35 qui est permis par un État
02:37 pour vous balader librement.
02:38 Le droit d'asile, ça a été la grandeur de la France
02:40 pendant des décennies.
02:42 Ça a permis d'abriter des gens
02:44 qui fuyaient des pays pour des persécutions politiques,
02:47 pour des persécutions personnelles,
02:49 pour des convictions religieuses
02:50 ou des convictions intimes
02:52 qui étaient manifestement exprimées
02:53 dans l'espace public.
02:54 Mais ce n'est pas le droit inconditionnel
02:56 d'accueillir tout le monde,
02:57 de venir dans notre État
02:58 sans aucune contrepartie,
02:59 sans aucune condition.
03:01 Et il faut revenir à l'État initial du droit d'asile.
03:04 Nous proposons-nous deux choses.
03:05 D'abord, d'en restreindre les règles
03:07 et surtout d'organiser son traitement
03:08 dans les ambassades et les consulats
03:10 des pays de départ.
03:11 Parce que vous voyez aujourd'hui
03:12 la difficulté dans laquelle on...
03:13 Là, c'est un Syrien en l'occurrence.
03:14 Nous n'avons pas de représentation diplomatique en Syrie.
03:16 Non, mais dans tous les consulats,
03:18 d'abord je pense que c'est une erreur.
03:19 Vous avez vu que la Syrie a réintégré la Ligue arabe
03:22 et je pense que d'avoir coupé...
03:23 Il faut absoudre Bachar al-Assad
03:24 des crimes qu'il a commis ?
03:25 Non, je pense qu'il faut en tout cas
03:27 que nous ayons un ambassade
03:28 et une représentation diplomatique
03:29 dans tous les États, y compris en Syrie.
03:31 Ne serait-ce que dans un intérêt
03:33 qui est un intérêt de service de renseignement,
03:35 de manière à pouvoir faire remonter,
03:37 je dirais, au ministère de l'Intérieur
03:38 et au ministère de la Défense,
03:39 un certain nombre d'informations sur le terrain.
03:41 Donc on passe les conches sur ce qu'il a commis
03:42 contre son peuple ?
03:43 Non, mais Madame, avant...
03:44 Non, mais je vous pose une question.
03:45 Non, bien sûr que non.
03:46 Ok.
03:47 Mais je veux dire, en face de Bachar al-Assad,
03:50 il y avait Daesh.
03:51 Et quand vous avez une représentation diplomatique
03:54 avec des agents du renseignement dans un État,
03:56 ça permet aussi de faire remonter des informations
03:58 sur des actes, en tout cas terroristes et criminels,
04:01 qui pourraient être commis sur le sol français.
04:03 Donc on traite l'asile dans les ambassades
04:06 et consulats des pays de départ,
04:08 mais dans tous les ambassades
04:09 et consulats des pays de départ,
04:10 y compris dans les pays autour de la Syrie
04:12 où on pourrait demander des demandes d'asile.
04:14 Pourquoi ?
04:15 Parce qu'on est mis devant le fait accompli.
04:18 Il y a eu 130 000 demandes d'asile
04:20 qui ont été faites sur notre sol l'an dernier,
04:22 sauf que dans deux tiers des cas,
04:23 ils ne répondent pas aux critères de l'asile
04:25 et ils restent sur notre sol
04:26 parce qu'ils sont quasiment inexpulsables.
04:28 La moitié des demandes d'asile dans notre pays est acceptée.
04:30 Oui, on est un petit peu plus au-dessus.
04:32 Et en réalité, il n'y a que 5 % des déboutés du droit d'asile
04:35 qui sont reconduits ensuite dans leur pays,
04:37 puisque vous savez que les OQTF ne sont quasiment pas expulsés,
04:40 faute notamment de visas.
04:41 Donc là, il y a des bras de fer diplomatiques qui sont engagés.
04:43 Mais je veux juste dire une chose,
04:45 c'est que ce qu'on vit là, encore une fois,
04:47 est la conséquence du laxisme migratoire,
04:50 du laxisme de notre politique d'immigration.
04:52 Et moi, je veux dire aux Français qu'entre ouvrir nos frontières,
04:55 avoir des règles complètement débridées sur l'accueil
04:58 et la protection de nos concitoyens,
05:00 il faut choisir.
05:01 Parce qu'une grande partie de la violence
05:02 que nous subissons sur notre sol
05:03 est le fait de cette incapacité à maîtriser l'immigration.
05:07 Et à partir du moment où le gouvernement
05:09 refuse de contrôler l'immigration,
05:10 alors il a une responsabilité
05:12 dans l'augmentation des tensions et de la violence.
05:14 Le Parlement européen va débattre de l'accord conclu
05:16 entre les 27 la semaine dernière
05:18 sur les sujets d'immigration.
05:20 Il y a une mesure qui vise à créer justement
05:21 des centres de transit aux frontières extérieures de l'UE.
05:24 Vous voterez pour ça ?
05:26 On va voir les modalités d'application.
05:28 Parce que c'est exactement ce que vous venez de me dire.
05:29 Je pense que l'état d'esprit initial,
05:30 en fait, il y a deux choses.
05:31 Moi, je souhaite que les demandes d'asile soient traitées
05:33 dans les ambassades et consulats des pays de départ,
05:35 premièrement.
05:36 Et deuxièmement, on peut envisager,
05:37 sous l'impulsion notamment des Nations Unies,
05:39 que soient mis en place des camps humanitaires
05:41 aux frontières des pays qui sont concernés par des conflits
05:43 pour sécuriser les populations
05:45 et pour faire en sorte que des populations
05:47 qui seraient menacées parce que concernées
05:49 par une zone de conflit dans leur pays initial,
05:51 dans leur terre de départ,
05:53 puissent trouver le refuge et l'accueil
05:55 et la sécurité dans ces camps
05:57 qui pourraient être organisés sous l'égide des Nations Unies.
05:59 Donc, à priori, vous y êtes d'accord.
06:00 Nous allons organiser, enfin, nous allons voir maintenant
06:02 concrètement, lire les modalités concrètes d'application.
06:04 Mais dans ces fameuses discussions
06:07 qu'on appelle le pacte Asile et Migration,
06:09 il y a tout un volet qui est inacceptable.
06:11 Les ministres de l'Union Européenne,
06:14 notamment M. Darmanin, qui est ministre de l'Intérieur,
06:16 qui soutient ce pacte Asile et Migration,
06:18 proposent d'accélérer la relocalisation de migrants
06:20 dans les villes, dans les villages,
06:22 dans les campagnes françaises.
06:23 La France serait obligée de prendre 4 000 demandeurs d'Asile.
06:26 Rendez-vous compte, sous peine de pénalité financière.
06:29 Si vous refusez la relocalisation d'un migrant tel qu'imposé
06:32 par l'Union Européenne, exactement.
06:34 L'État français aura donc une amende de 20 000 euros par personne.
06:37 Donc on impose donc une submersion migratoire
06:39 que les Français ne veulent pas,
06:41 que les peuples ne veulent pas.
06:42 Et moi, je dis aux Français, comme à tous les peuples d'Europe,
06:45 inquiet de ce qui est en train de se passer,
06:46 c'est-à-dire de la dérégulation totale
06:48 de nos sociétés par l'immigration
06:50 qu'il y a dans moins d'un an des élections européennes.
06:52 Évidemment. Est-ce qu'il ne faut pas aider l'Italie ?
06:55 Parce que ce mécanisme de régulation des migrants,
06:57 c'est pour aider les pays comme la Grèce et l'Italie
07:00 qui sont submergés par les arrivées.
07:02 70 000 personnes entrées dans l'Union Européenne
07:05 par la mer entre janvier et mai
07:07 sont arrivées en Italie.
07:08 50 000 sont arrivées en Italie.
07:09 Il ne faut pas les aider, les Italiens,
07:10 qui sont pourtant vos alliés politiques ?
07:12 Il faut aider l'Italie et aider toute l'Europe.
07:14 Mais on n'aidera pas l'Italie
07:16 en faisant en sorte de répartir les migrants
07:19 qui arrivent en Italie dans toute l'Union Européenne,
07:22 mais en les faisant repartir.
07:24 Et en organisant la relocalisation des migrants,
07:26 non pas dans les villages, dans les campagnes françaises,
07:29 contrairement à la volonté du peuple français,
07:31 mais dans les pays de départ.
07:33 Moi, je suis allé il y a quelques jours,
07:35 j'avais eu l'occasion d'ailleurs de répondre
07:37 aux questions de votre chaîne en direct,
07:39 à la frontière entre la France et l'Italie, à Menton,
07:42 qui subit un afflux migratoire majeur, considérable.
07:45 Une grande partie de ces personnes,
07:47 je l'ai constaté moi-même auprès des policiers
07:49 de la police aux frontières,
07:50 ne viennent pas de pays en guerre.
07:51 Ils viennent de la Tunisie,
07:53 ils viennent de l'Algérie,
07:54 ils viennent du Maroc,
07:55 ils viennent de l'Afrique subsaharienne.
07:57 À ma connaissance, le Maroc, l'Algérie, la Côte d'Ivoire,
08:00 vous citez,
08:01 ou des pays d'Afrique subsaharienne,
08:04 ne sont pas des pays en guerre.
08:05 Donc, par définition,
08:06 ces migrants sont des migrants économiques
08:08 qui viennent avec, pour certains,
08:10 l'ambition de s'installer en France,
08:11 pour d'autres, l'ambition d'utiliser la France
08:13 comme une zone tampon,
08:14 comme une zone de passage.
08:15 Moi, je ne souhaite pas que mon pays entier
08:17 ressemble à la Seine-Saint-Denis,
08:19 à la porte de la chapelle,
08:20 où est-ce qu'il est en train de se passer, à Calais.
08:21 Donc, il faut permettre à l'Union européenne,
08:23 notamment par une véritable,
08:25 et c'est notre proposition,
08:26 d'alors, police de garde frontière européenne,
08:28 qui est Frontex,
08:29 de raccompagner les bateaux,
08:30 après les avoir mis en sécurité,
08:32 en tout cas, en application du droit de la mer,
08:34 dans les pays de départ.
08:36 Et encore une fois,
08:37 il faut lutter contre les mafias de passeurs.
08:39 Parce que, le vrai sujet,
08:41 c'est que les ONG d'extrême gauche,
08:43 qui reçoivent des fonds publics,
08:45 de l'argent du contribuable européen,
08:47 subventionné par l'Union européenne,
08:48 ne portent pas secours.
08:49 Ils se comportent comme des taxis.
08:51 Ils vont chercher les embarcations
08:53 à 15, 20 kilomètres des côtes libyennes
08:55 ou des côtes tunisiennes,
08:56 pour les ramener à Lampedusa,
08:58 en Sicile,
08:59 pour mettre les peuples d'Europe
09:00 devant le fait accompli.
09:01 Moi, je n'accepte pas cette politique.
09:03 Et je pense qu'il est temps, aujourd'hui,
09:05 de poser des frontières à l'Europe,
09:07 et de poser des limites à la France.
09:08 Est-ce que vous êtes d'accord
09:10 avec les propositions de loi des Républicains,
09:13 qui demandent notamment,
09:14 un, être reçu par le chef d'État, Emmanuel Macron,
09:16 et deux, ils ont deux propositions de loi,
09:18 dont une constitutionnelle,
09:19 ils demandent un référendum.
09:20 Mais un référendum, tout de suite,
09:21 pas comme vous, en 2027,
09:23 si vous étiez au pouvoir.
09:25 Écoutez, c'est formidable,
09:27 il va falloir leur offrir une carte
09:28 au Rassemblement National.
09:29 Je vous rappelle que,
09:30 pendant toute la campagne présidentielle,
09:31 nous avions proposé un référendum sur l'immigration.
09:33 Et que, précisément, les Républicains
09:35 nous ont expliqué, pendant toute la campagne,
09:37 que ce n'était pas sérieux,
09:38 que ça n'était pas crédible.
09:39 L'immigration est un sujet sérieux,
09:41 qui exige de la précision juridique
09:42 et de la précision administrative.
09:44 Il y a un certain nombre de mesures
09:46 que nous serons contraints
09:47 de faire passer par référendum.
09:48 Et nous proposons,
09:49 j'en prends l'engagement,
09:50 si le Rassemblement National
09:51 arrive à la tête de l'État en 2027,
09:53 nous engagerons, dès les premières semaines
09:55 de notre élection,
09:56 un référendum sur l'immigration.
09:57 Pourquoi ?
09:58 Parce que, d'abord,
09:59 les Français ont le droit de décider
10:00 qui entre et qui sort de leur territoire.
10:02 Ça fait 30 ans qu'on leur impose
10:03 une politique d'immigration
10:04 qui change profondément
10:06 le visage de notre pays,
10:07 qui déstabilise notre société
10:09 et que les Français ne veulent pas.
10:10 Et, deuxièmement,
10:11 nous leur soumettrons à ce référendum,
10:13 par un projet de loi
10:14 que nous ferons voter par le peuple français,
10:16 tout l'arsenal politique, juridique et administratif
10:19 pour se protéger
10:20 et pour leur permettre
10:21 de reprendre le contrôle.
10:22 Il y aura notamment
10:23 la priorité nationale
10:24 qui doit permettre aux aides sociales
10:26 d'être réservées aux familles françaises.
10:28 Elle est constitutionnelle ?
10:29 Elle le sera,
10:30 puisqu'elle passera par référendum.
10:31 Le conseil constitutionnel
10:32 ne pourra rien dire ?
10:33 Je ne crois pas que le conseil constitutionnel
10:35 soit compétent pour juger
10:37 du verdict d'un référendum,
10:39 ou alors nous ne sommes plus en démocratie.
10:40 Je crois savoir qu'en démocratie,
10:41 c'est le peuple qui a le dernier mot.
10:43 L'expulsion systématique
10:44 des délinquants des criminels étrangers,
10:45 par exemple,
10:46 et, d'une manière plus large,
10:47 l'ensemble des mesures
10:48 qui doivent permettre aux Français
10:50 d'être maîtres chez eux
10:51 et de faire en sorte
10:52 que la France reste la France.
10:53 Encore un mot sur ce qui s'est passé à Annecy.
10:55 Il y a eu beaucoup de récupération politique
10:57 selon les partis de gauche.
10:59 Éric Zemmour a parlé de franco-cide.
11:01 Le chef des députés LR
11:03 estime que l'immigration à contrôler tue.
11:05 Vous-même, vous avez exprimé
11:07 que toute la politique migratoire
11:09 était à revoir.
11:10 Est-ce qu'il n'y avait pas
11:11 un délai de décence à respecter ou pas ?
11:13 Je pense que ces procès en récupération,
11:15 ils sont là pour faire taire le débat
11:17 sur le sujet de l'immigration.
11:18 Je pense que les Français
11:20 ne méritent pas la violence
11:21 qu'ils subissent depuis maintenant
11:23 près de 10 ans.
11:24 Certains ont évoqué un cap supplémentaire
11:26 qui avait été franchi
11:27 en attaquant des enfants
11:28 et des personnes âgées.
11:29 Il faut se souvenir qu'il y a 10 ans,
11:31 la vague d'attentats
11:32 que nous avions connue en 2012
11:34 a concerné des enfants.
11:35 C'était Mohamed Merah
11:36 et les horribles attentats
11:37 qui avaient été commis
11:38 contre la communauté juive
11:39 et contre l'école aux Aradoras.
11:41 À Nice aussi,
11:42 sur la promenade des Anglais,
11:43 il y avait beaucoup d'enfants
11:44 dans leurs poussettes
11:45 lors du 14 juillet 2015.
11:46 Les Français ne méritent pas cette violence.
11:47 Et les Français attendent
11:48 de leurs dirigeants politiques
11:49 et de leurs responsables politiques
11:50 qu'ils prennent des mesures
11:51 pour protéger les Français
11:52 et pour maîtriser l'immigration en France.
11:54 Et c'est bien là notre job.
11:56 Il y a aussi une question psychiatrique.
11:58 Les chiffres que l'on a
12:00 montrent que nombre de ces réfugiés,
12:03 en tout cas ceux qui prétendent
12:04 au statut de réfugiés,
12:05 ont des syndromes
12:07 de stress post-traumatique.
12:09 Est-ce qu'il faut
12:10 une prise en charge psychiatrique
12:11 de ces gens ?
12:12 Non mais il faut être bien naïf
12:14 pour penser qu'en faisant venir
12:16 des personnes
12:17 qui viennent du bout du monde,
12:18 qui viennent parfois de zones
12:21 qui sont confrontées à des conflits
12:23 et qui sont structurellement
12:24 composées d'une ultra-violence,
12:26 parce que ce sont des sociétés
12:27 qui sont fracturées,
12:29 où l'État fort qui assure
12:32 des missions régaliennes n'existe pas,
12:34 qu'en venant sur le sol européen,
12:35 ces populations ne vont pas être exposées
12:38 beaucoup plus facilement à la violence.
12:39 C'était l'édito de Gauthier Lebray
12:41 ce matin dans La Matinale
12:42 qui disait que,
12:43 en prenant les études
12:44 qui ont été faites
12:45 par l'Observatoire de l'Immigration,
12:46 par Le Point, par Atlantico,
12:47 que lorsque un migrant arrive
12:49 sur le sol européen,
12:50 il a trois fois plus de risques
12:52 d'être exposé à des cas
12:54 de déséquilibre psychiatrique
12:56 qu'un Français ou qu'un Européen lambda
12:58 qui a grandi dans une société pacifiée.
13:00 Donc, un suivi ou pas de suivi ?
13:02 Non mais il faut le suivre,
13:03 mais il suivit peut-être
13:04 dans son pays d'origine.
13:05 Je veux juste dire que
13:07 l'immigration aujourd'hui en France
13:09 menace la paix civile,
13:10 qu'elle remet en cause précisément
13:12 le vivre ensemble
13:13 et le vivre en paix
13:14 dans un certain nombre de quartiers,
13:15 dans d'innombrables territoires.
13:16 Et moi, je ne veux pas
13:17 qu'on importe en France
13:18 les situations de violence
13:20 qu'on connaît au Maghreb,
13:21 qu'on connaît en Afrique,
13:22 qu'on connaît au Moyen-Orient,
13:24 au risque de venir déstabiliser
13:25 l'ensemble de notre société.
13:26 Non, Dan Bardella,
13:27 encore une question.
13:28 Pour protéger les Français,
13:29 il faut maîtriser l'immigration.
13:30 Concernant la laïcité,
13:31 la Une du Parisien,
13:32 la semaine dernière,
13:33 consacrée aux abayas,
13:34 a provoqué la colère
13:35 des députés de la France Insoumise.
13:37 C'est une tenue ample
13:39 qui n'est pas interdite par la loi,
13:41 mais considérée
13:42 comme d'appartenance religieuse.
13:44 Est-ce qu'il faut interdire cette tenue ?
13:46 Et qu'est-ce que vous répondez
13:47 à Mathilde Panot
13:48 qui a dit que l'islamophobie fait vendre ?
13:50 Non, mais Mathilde Panot
13:51 épouse les thèses islamistes,
13:52 comme tous ses amis
13:53 de la France Insoumise
13:54 qui sont à genoux,
13:56 qui se roulent par terre
13:57 devant les revendications,
13:58 le prosélytisme,
13:59 le communautarisme
14:00 qui est fait par des gens
14:01 qui veulent, non pas,
14:03 se séparer,
14:04 et le mot séparatisme
14:06 ne convient pas,
14:07 mais qui veulent conquérir
14:08 l'espace public
14:09 et qui veulent imposer à la France
14:11 un agenda politico-religieux
14:13 qui vise justement
14:15 à imposer dans l'espace public
14:16 et à l'État français
14:17 les revendications islamistes.
14:19 Il y a eu près de 1000 atteintes
14:20 à la laïcité
14:21 d'après l'Éducation Nationale
14:22 en deux mois.
14:23 Et ces revendications
14:25 politico-religieuses,
14:26 elles sont là pour tester
14:27 la résistance de la République française,
14:29 pour tester, évidemment,
14:30 les défenses immunitaires
14:31 de la nation française,
14:32 et pour nous mener
14:33 à une guerre de civilisation.
14:34 Moi, je pense que là-bas,
14:35 il y a comme toutes
14:36 les revendications
14:37 politico-religieuses
14:38 doivent être interdites,
14:39 elles doivent être combattues.
14:40 Nous devons soutenir
14:41 la communauté éducative
14:42 et la communauté éducative.
14:43 Nous devons soutenir les enseignants
14:44 qui, bien souvent, sont démunis,
14:45 qui se sentent abandonnés.
14:47 Ça a mené à l'affaire Paty,
14:48 il faut s'en souvenir.
14:49 Et je pense un peu plus largement
14:51 qu'une loi votée au Parlement
14:53 devrait permettre
14:54 de suspendre les allocations familiales
14:56 et les bourses scolaires
14:57 pour les cas d'atteinte
14:58 manifestes à la laïcité
14:59 et pour les parents
15:00 qui feraient en la matière
15:01 preuve de carence manifeste
15:03 à l'égard de leurs enfants.
15:04 Vous avez tweeté
15:05 la France islamiste.
15:06 Quant à la gauche nuppeste,
15:07 je pense que la France insoumise
15:08 devrait se renommer,
15:10 se rebaptiser la France islamiste.
15:11 Ce n'est pas caricatural ?
15:12 Non, ce n'est pas caricatural.
15:13 Je pense que leurs propositions
15:14 sont elles caricaturales
15:16 et que, en tout cas,
15:18 la France insoumise
15:19 comme la gauche nuppeste
15:20 représente aujourd'hui un danger,
15:22 un danger pour les valeurs de la République,
15:24 un danger pour la laïcité
15:25 parce que, encore une fois,
15:27 la gauche aujourd'hui nuppeste
15:29 a épousé les thèses des islamistes.
15:32 C'est ce que certains intellectuels
15:33 ont appelé l'islamo-gauchisme
15:35 et visent en permanence
15:36 à défendre les revendications
15:38 politiques de la gauche.
15:39 On a le sentiment que la gauche aujourd'hui
15:41 a tourné le dos à ces valeurs,
15:43 qu'elle a tourné le dos à la laïcité,
15:45 qu'elle a tourné le dos à la République française
15:47 et qu'elle a tourné le dos
15:48 à l'universalisme républicain.
15:49 Jordan Bardet,
15:50 la présidente du Rassemblement national,
15:51 était notre invité ce matin
15:52 dans la matinale de CNews.
15:53 C'était Jordan Bardet,
15:54 présidente du Rassemblement national,
15:55 la présidente du Rassemblement national,
15:56 la présidente du Rassemblement national,
15:57 la présidente du Rassemblement national,
15:58 la présidente du Rassemblement national,
15:59 la présidente du Rassemblement national,