Le replay de l'après course du 12 juin - Cyclisme sur route - Ça va frotter

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Retrouvez le replay de l'après course du 12/06/2023.

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00:00 (Musique)
00:09 Biniyam Girmet va disputer pour la première fois le Tour de France en juillet prochain.
00:13 Il vient de se rassurer de la plus belle des manières à quelques semaines seulement du départ,
00:17 en venant s'adjuger une deuxième victoire de la saison seulement.
00:22 Et oui, depuis février, Biniyam Girmet n'avait plus gagné.
00:25 On rappelle qu'il était tombé lourdement sur le Tour des Flandres avec une commotion cérébrale.
00:29 Notamment Biniyam Girmet qui s'impose Mike Tennyson qui est ravi derrière.
00:32 Lui qui avait porté le maillot jaune sur le Tour de France il y a quelques années.
00:35 Maintenant on vient de vivre un beau sprint, une belle scène de joie aussi derrière.
00:39 Ça a été difficile de contrôler le fan public de Biniyam Girmet mais tout se passe bien.
00:43 Victoire donc pour l'Erythréen.
00:46 Ici, quel sprint messieurs !
00:48 Il revient jusqu'à la ligne avec lui.
00:50 C'est quand même assez rare de laisser le public revenir comme ça.
00:53 Il est aussi, ça faisait comme ça pour la sécurité, pour pas qu'il y ait de problème autour de lui évidemment.
00:58 Quel sprint on a vécu et puis surtout Pierre, il est venu battre Roth Van Aert.
01:04 Ouais, ouais, non mais on sait qu'il est capable de belles choses.
01:07 C'est vrai qu'on ne l'a pas cité dans les favoris parce que sa saison n'a pas emboîté comme la saison précédente.
01:14 Mais cette année, contrairement à la saison précédente, c'est que cette année il va faire le Tour de France.
01:20 Donc certes il a eu cette grosse chute au Tour de Flandres mais sa saison elle est décalée.
01:24 L'objectif c'était le Tour d'Italie, il a gagné une étape.
01:27 Là, voilà, je pense qu'au Tour de France, ça va être quelque chose.
01:31 Là, le public autour de France, c'est un peuple derrière lui, il ne faut pas l'oublier.
01:36 C'est un emblème et c'est beau de voir ces images.
01:39 Parce que vous parliez de son fan club, il est là sur toutes les courses où se présente Biniyam Girmay.
01:45 On va revoir le sprint mais avant je voudrais juste qu'on contextualise vraiment cette victoire.
01:49 Elle est primordiale aujourd'hui Christophe pour Girmay.
01:53 On l'a dit aussi parce que l'année dernière il y a eu cette victoire sur le Giro mais aussi avec Grand Wavel Game.
01:57 Il était parti remporter de la plus belle des manières aussi.
02:00 C'était déjà deux victoires de prestige et là cette année il n'y en avait pas des victoires de prestige.
02:05 Il n'y avait même pas une victoire en février.
02:08 Une seule en février mais clairement on attendait la confirmation de son grand début de saison qu'il avait fait l'année dernière.
02:16 Moi je me souviens au Tour d'Italie, il avait quand même battu Van Der Poel.
02:20 Ils étaient au match à deux sur un sprint assez loin, lancé de très très loin.
02:24 Je me souviens de cette image où Van Der Poel se relève à 20 mètres de la ligne et lui fait un pouce pour lui dire bravo parce que chapeau.
02:31 Moi je ne pouvais pas rivaliser.
02:33 On sait qu'il a des qualités énormes, on sait que c'est un très grand sprinter.
02:37 C'est un des futurs talents du sprint mondial.
02:40 C'est déjà le cas, il est déjà dedans.
02:42 Oui mais il y a mieux à faire encore.
02:44 On attend la confirmation sur des grandes courses et notamment le Tour de France.
02:48 Ce qui s'est passé aujourd'hui c'est une belle confirmation de son talent.
02:55 Il y avait quand même beaucoup de rivalité en face de lui.
02:57 Regardez, c'est Wout van Aert qui est devant lui et lui il est complètement sur la gauche de l'écran.
03:02 Il va réussir à venir faire un sprint beaucoup plus long que Van Aert.
03:06 Oui, ça a été un très long sprint.
03:09 Arnaud Desmars qui a été un petit peu gêné, un peu enfermé.
03:13 Il a dû être patient et puis après il a fait le tour.
03:16 C'est un petit peu trop tard mais ça a été un très très gros sprint.
03:21 Un emballage, ça ne fait que d'accélérer, accélérer.
03:25 Wout van Aert qui a lancé très loin.
03:27 Il a lancé très loin, à 300 mètres.
03:30 Il a été obligé de lancer, il s'est retrouvé devant.
03:32 Mais effectivement, là en tout cas un sprint de costaud avec des références en face de lui.
03:38 Voilà, je crois que ça y est.
03:40 Si on pouvait se poser la question, on ne le citait pas dans nos favoris pendant tout le commentaire.
03:44 Mais à suivre sur ce tour de Suisse.
03:49 Arnaud Desmars qui prend la deuxième place devant Wout van Aert.
03:52 On va parler d'Arnaud Desmars mais juste avant de revoir ce sprint avec la tablette,
03:57 Christophe, que vous allez mieux expliquer.
03:59 Contre-performance ou pas pour Wout van Aert aujourd'hui ?
04:02 Non, non, non.
04:03 Il s'est retrouvé obligé de lancer.
04:06 Il s'est retrouvé dans cette position.
04:08 S'il ne lance pas, il se fait déborder par peut-être toute une vague.
04:11 Et il ne spring pas parce qu'il est le long des barrières.
04:13 Donc il était obligé.
04:15 Mais 300 mètres, clairement c'est trop long.
04:18 C'est compliqué de tenir un sprint de 300 mètres.
04:20 Oui, et puis en plus on le voit, alors ça il faudrait peut-être être plus sur le terrain.
04:23 Mais on voit, j'ai l'impression qu'il y a un peu vent favorable.
04:26 Et quand on est comme ça, qu'on se retrouve devant pour un sprinter,
04:28 quand il y a vent favorable, on le sait très bien.
04:30 Si on ne lance pas, les autres vont arriver derrière avec beaucoup plus de vitesse.
04:33 Et après c'est complètement perdu.
04:35 À la limite pour perdu, je pense qu'à 300 mètres, il se retrouve devant et il lance.
04:39 Et puis après, vaille que vaille.
04:42 Mais non, non, je pense qu'il n'y a aucune conclusion à tirer de la condition de Woodvarnard sur ce sprint.
04:48 Il a lancé trop tôt et c'est tout.
04:50 Sur une course de reprise pour Woodvarnard.
04:52 Et c'est aussi ce qui explique ça.
04:54 Après les classiques, bien sûr, il a coupé.
04:56 Vous nous faites une petite tablette pour le sprint.
04:58 On le revoit à nouveau.
05:00 Qui allez-vous cibler justement dans ce sprint, Christophe ?
05:03 On va essayer d'en cibler plusieurs.
05:05 On va essayer de cibler OET Bidame Girmay.
05:07 On va essayer de cibler Arnaud Desmares aussi, qui s'est fait un petit peu piéger dans le sprint.
05:10 On va cibler aussi Woodvarnard, qui a lancé de assez loin.
05:15 Donc là, on est encore sur une vue assez loin.
05:17 On va rapidement se rapprocher.
05:19 Et regardez, déjà, la première information, elle est là.
05:21 On est encore à 300 mètres de la ligne.
05:23 Et ça, c'est quand même assez rare pour être noté.
05:25 On a été obligé de lancer le sprint assez loin parce qu'on n'avait tout simplement plus d'équipiers.
05:29 On regarde. On va faire un point juste ici.
05:31 Woodvarnard, qui est là.
05:33 Arnaud Desmares, qui est juste dans sa roue.
05:36 Et pour l'instant, regardez, encore Bidame Girmay, il est là.
05:38 Il est complètement sur la gauche.
05:40 Et donc, Woodvarnard qui lance.
05:42 À ce moment-là, on se dit qu'Arnaud Desmares, il est plutôt pas trop mal placé.
05:46 Je le remets. Arnaud, il est là.
05:48 Et on voit Bidame Girmay, qui est là, sur la gauche.
05:50 Là, au milieu, je vais le mettre en vert.
05:52 Ici, c'est Garcia Cortina, le coureur de l'équipe Movistar.
05:55 Mais lui, on va voir, il va reculer après.
05:57 Il ne va pas du tout faire partie du sprint.
05:59 Et le moment clé, pour moi, pour Arnaud Desmares, c'est là.
06:02 Regardez. Là, il s'est fait clairement gêner par Garcia Cortina, qui est là.
06:06 Et Arnaud ici.
06:07 Gêné parce que du coup, il est encore sur la selle.
06:09 Il se retrouve enfermé. En fait, il est même obligé de se rasseoir à ce moment-là.
06:12 Et là, on voit sur la gauche, il y a Bidame Girmay, qui lui est là.
06:16 Et arrive en pleine vitesse, là où Woodvarnard, qui est en tête,
06:20 est en train de perdre de la vitesse.
06:21 Et le temps que Arnaud fasse le tour.
06:24 Le grand tour, même.
06:25 Le grand tour. Arnaud, on va le mettre avec la petite flèche.
06:28 Arnaud, il est là.
06:29 - Vous pouvez peut-être expliquer, il a le droit de faire ça, Christophe ?
06:31 - Bien sûr qu'il a le droit.
06:32 Si il y a la place.
06:33 Non, non, parce que là, il l'a fait proprement.
06:34 On va regarder après les images sans que je les arrête.
06:36 Mais là, il l'a fait proprement.
06:37 Et il n'a poussé personne avec son épaule.
06:39 Souvent, on est déclassé parce qu'on se fait de la place.
06:41 Là, la place, elle était clairement...
06:43 Il y avait la place pour Arnaud.
06:44 Voilà, on va remettre depuis le début.
06:46 On va laisser défiler.
06:47 On va revoir Arnaud sur la droite, dans la roue de Van Aert,
06:49 qui va se faire un petit peu coincer par Cortina.
06:51 Regardez, là, il est en danseuse.
06:52 Là, il est obligé de se rasseoir.
06:53 Hop, il est obligé de se trouver de la place.
06:55 Il est obligé de faire le tour complètement de Binham-Guirmey.
06:58 Il était fort quand même, Arnaud, aujourd'hui,
06:59 parce qu'il arrive quand même à remonter quasiment à la hauteur du pédalier,
07:01 alors qu'il a été obligé de se rasseoir dans le sprint et de se relancer.
07:04 Donc voilà, Arnaud, aujourd'hui, les circonstances...
07:06 - Ça veut dire quoi ?
07:07 Il aurait été à la hauteur de Binham-Guirmey ?
07:09 - Il y avait mieux à faire.
07:10 S'il ne se fait pas enfermer, il y avait clairement mieux à faire.
07:12 Les circonstances du sprint ont fait qu'il s'est fait un peu enfermer,
07:15 mais honnêtement, il y avait...
07:16 Voilà, Arnaud, je pense que ça va bien.
07:18 - On rappelle qu'il reste une victoire sur la Bruxelles Cycling Classique
07:21 qu'on a vécue sur la chaîne équipe
07:22 et aussi sur une étape des Boucles de la Maïenne.
07:24 Le podium de Binham-Guirmey,
07:26 qui s'est imposé sur cette deuxième étape du Tour de Suisse.
07:30 Patrick, on va faire les classements avec vous.
07:32 Classement de l'étape, d'ailleurs.
07:33 - Attention aux bouchons de champagne pour Binham-Guirmey.
07:35 - C'était du prosecco.
07:36 - Attention le giro pour ceux qui ne se rappellent pas de cette histoire terrible,
07:39 parce que c'est vrai qu'il a vécu le meilleur sur le giro 2022
07:42 en allant remporter sa première victoire sur un grand tour d'étapes.
07:45 Et puis que derrière, en ouvrant la bouteille,
07:47 il a pris le bouchon plein dans l'œil.
07:50 Et c'est vrai qu'on a même eu peur pour sa vision à terme.
07:53 Binham-Guirmey qui avait dû abandonner le giro.
07:56 - Effectivement, c'était à Yezi au terme de la dixième étape l'an passé.
08:00 Et ça reste avec le Grand Wave et le Game, sa plus belle victoire.
08:04 Mais attention, nouvelle victoire en World Tour,
08:06 la première de la saison pour Binham-Guirmey.
08:08 Je ne sais pas si on peut voir effectivement le classement.
08:11 Le classement où Guirmey devance Arnaud Desmars et Wout van Aert.
08:16 Il n'y a pas grand-chose à dire, si ce n'est de parler peut-être des battus.
08:19 Peter Sagan, qui était longtemps très bien placé, doit se contenter de la cinquième place.
08:23 Jordi Meus, qu'on avait également évoqué, le coureur de la Bora, est sixième.
08:27 Mike Tennyson, lui, occupe la neuvième place.
08:32 Il y a aussi des sprinteurs qu'on n'a pas vus du tout.
08:35 Il faut rappeler qu'il y a eu une chute qui a pénalisé un certain nombre de coureurs.
08:39 Kockaar, également, n'est pas présent dans ce top 10.
08:43 Alors que lui aussi avait bien préparé ce sprint, on l'avait vu dans les deux derniers kilomètres.
08:47 Mais il n'est pas là.
08:48 - Chute qui est intervenue.
08:49 - Ce qui concerne l'équipe intermarchée, dernière précision, c'est la treizième victoire de l'année.
08:54 La deuxième seulement pour Binham-Guirmey.
08:56 - Chute qui est intervenue à 30 kilomètres de l'arrivée.
08:59 - On parle beaucoup de Binham-Guirmey et on fait le point sur le classement général.
09:02 Ensuite, c'est Tentet.
09:04 - Binham-Guirmey, aujourd'hui, vous avez battu l'ensemble des favoris.
09:10 Vous avez battu Arnaud Desmar.
09:11 Racontez-nous.
09:12 - J'étais surpris quand j'ai franchi la ligne.
09:18 J'ai encore en mémoire le crash du début de saison.
09:25 C'était dur de se remettre de cette chute, mais je suis très surpris.
09:30 Je suis le premier surpris d'ailleurs de cette victoire.
09:33 - Vous êtes le premier Eritréen à remporter une étape ici, devant vos supporters en plus.
09:40 - Oui, ça veut dire beaucoup.
09:44 Je sais que personne n'avait encore gagné ici sur le Tour de Suisse.
09:49 C'est la première fois, en plus devant mes supporters.
09:52 Je suis tellement heureux.
09:53 - Vous avez eu un peu de temps pour célébrer avec eux ?
09:56 - Il y a encore six jours à faire ici.
09:59 Il va falloir penser à la récupération.
10:01 Je suis maintenant focalisé vers les prochaines étapes.
10:04 - N'oubliez pas les bâtons.
10:06 - Il y a une seconde d'écart encore.
10:07 - On fait le point.
10:10 C'est le problème de parler en plateau.
10:12 Ils sont à bord et je me laisse complètement entraîner.
10:14 C'est incroyable comme je suis en train de vous dénoncer.
10:16 - Mais il faut assumer.
10:17 - Je me lâche complètement.
10:19 Ce n'est pas de ma faute.
10:20 - Je vous laisse.
10:21 - Je vous laisse complètement.
10:23 Ce n'est pas de ma faute.
10:24 - Patrick, on va faire le classement général dans quelques instants.
10:26 Stéphane Kuhn est toujours en tête.
10:28 C'est une étape déjà importante.
10:30 On voulait ouvrir un radio peloton.
10:32 Il y a le Tour de Suisse.
10:33 Mais juste avant, il y a eu le Critérium du Dauphiné.
10:36 Avec une énorme starquiste aussi.
10:39 On surveillait beaucoup.
10:40 Jonas Winniegaard s'est imposé.
10:42 L'ancien vainqueur du Tour de France.
10:43 Il y avait une question que tout le monde se posait.
10:46 La place de David Goddard, 30e sur ce Critérium du Dauphiné.
10:49 Jamais vraiment dans le coup.
10:51 David Goddard, est-ce qu'elle est inquiétante ou pas ?
10:53 C'est à ça que la stat de Patrick voulait répondre aujourd'hui.
10:56 - Effectivement.
10:58 Déjà, il faut vous dire quand même qu'il n'y a pas que lui qui a déçu sur ce Dauphiné.
11:02 Il y a un certain nombre de grands leaders.
11:03 Je pense à Richard Carapace.
11:05 Mais Richard Carapace, il a quand même fait deuxième d'une étape à la Chess Dieu.
11:09 Au classement général, ce n'est pas bon.
11:11 Mais voilà.
11:12 Il y a Henrik Maas aussi, qu'on attendait.
11:14 Il fait 17e.
11:16 C'est quand même mieux que 30e pour David Goddard.
11:18 D'autant qu'il avait fait 7e à Salin-les-Bains.
11:21 Et puis, il y a Mikel Landa.
11:23 Là, c'est comparable avec le coureur breton.
11:25 Finalement, pour David Goddard, est-ce qu'il faut s'inquiéter de tout cela ?
11:29 Il suffit de regarder un petit peu les précédents.
11:32 C'est-à-dire ceux qui sont passés à travers sur une course comme le Dauphiné ou le Tour de Suisse.
11:37 Ils sont à trois semaines du départ du Tour de France.
11:40 Et ils ont quand même réussi à réaliser une performance.
11:43 Il n'y a pas besoin de remonter très loin.
11:45 Vingegaard, en 2021, avait fait seulement 51e du Dauphiné.
11:49 Deuxième du Tour de France.
11:51 Pour rappeler qu'à l'époque, il travaillait pour Primoz Roglic pendant ce Tour et ce Dauphiné.
11:56 Donc, il n'avait pas forcément besoin de réaliser une bonne performance.
11:59 Et Geraint Thomas, il avait une bonne raison.
12:02 C'est qu'il était tombé.
12:03 Rappelez-vous cette chute assez incroyable dans le mauvais temps sur le Tour de Suisse.
12:06 Il avait été contraint à l'abandon.
12:07 Et donc, on comprend.
12:08 D'ailleurs, quand il était tombé, il était 8e du classement général.
12:11 Mais le véritable bon exemple, c'est tout simplement Jean-Christophe Perrault.
12:16 Non, pas en 2017.
12:18 C'est une erreur.
12:19 C'est en 2014.
12:20 En 2014, effectivement, Jean-Christophe Perrault...
12:24 Et d'ailleurs, je lui ai envoyé un message et il m'a répondu.
12:26 Il était complètement passé à travers.
12:28 Mais à la différence peut-être de David Goddou, c'est que lui s'était amélioré.
12:33 Parce que le dernier jour, alors que David Goddou est revenu de stage,
12:37 c'était compliqué de reprendre la compétition.
12:39 Le dernier jour, il avait filé un gros coup de main à son leader.
12:43 Et finalement, il avait quand même fini sur une bonne note.
12:46 Ce qui n'a pas franchement été le cas.
12:47 Donc, première conclusion.
12:49 Le passé montre quand même qu'un Dauphiné, on va dire discret,
12:54 eh bien, la couche en règle générale, hormis depuis 2014,
12:59 jamais d'un miracle au mois de juillet.
13:03 Mais maintenant, regardons quand même, juste en ce qui concerne l'équipe Groupama FDJ.
13:08 Parce que là, il y a une petite chose assez particulière.
13:11 Regardez, les deux seuls coureurs qui ont été capables de faire top 5 dans cette équipe
13:15 à l'arrivée du Tour de France, l'année dernière David Goddou et en 2014 Thibaut Pinault.
13:19 Encore en 2014.
13:20 Et bien à chaque fois, on constate quoi ?
13:22 On constate qu'ils n'avaient pas été merveilleux sur le Dauphiné.
13:25 17e seulement l'an passé au classement final du Dauphiné pour David Goddou.
13:28 15e sur le Tour de Suisse pour Thibaut Pinault.
13:31 Ce qui nous permet quand même un petit peu de relativiser, on va dire, cette chose.
13:35 Maintenant, je vous pose la question, est-ce que c'est fichu ou pas ?
13:37 Très rapidement, Pierre, est-ce que vous, vous étiez inquiet de ce qu'a fait David Goddou ?
13:40 Non, non, non, non.
13:41 C'est sûr qu'on aurait préféré le voir dans les 10 premiers.
13:43 Mais non, parce que le Tour, ça commence dans 3 semaines.
13:46 Il y a le temps de modifier des choses.
13:48 Et la fin du Tour, c'est dans 6 semaines.
13:50 Et ça, 6 semaines, c'est très long.
13:51 Christophe, vous pensez la même chose ?
13:52 Moi, je suis un peu inquiet quand même.
13:53 Après, bien sûr qu'il y a encore largement le temps d'inverser la tendance.
13:56 Moi, il y a David Goddou, mais il y a aussi le collectif sur le Dauphiné
13:59 que moi, j'ai vu quasiment inexistant.
14:01 On peut citer aussi Valentin Amadoise qui n'était pas du tout à son niveau.
14:05 Donc honnêtement, moi, je serais un petit peu inquiet pour la suite.
14:09 Allez, on revient sur le Tour de Suisse.
14:11 J'imagine que vous allez en parler à nouveau pendant les étapes.
14:14 Pour faire le classement général, on l'a dit, c'est Stephen King
14:17 qui est donc toujours en tête, maillot jaune sur les épaules,
14:19 pour le Suisse vice-champion du monde de contre-la-montre.
14:22 On le rappelle, Stephen King.
14:24 Et là, c'est aussi…
14:25 Alors ça, c'est devant le clan de supporters de Bini Hamgirmay.
14:28 C'est ça aussi.
14:29 Mais on reste en Suisse.
14:30 On a aussi tous les supporters de Stephen qui sont là.
14:32 Patrick Leponce, sur le classement général.
14:34 Le classement général, dans le top 10, il n'y a pas de changement
14:36 en ce qui concerne les places,
14:38 puisqu'on a toujours Stephen King qui reste leader de la course.
14:43 On l'avait dit, de toute façon, avant le sprint final,
14:45 il était assuré de conserver cette première place.
14:49 Remco Evenpool reste deuxième, mais il est à 5 secondes
14:55 parce qu'il marque des bonifications aujourd'hui.
14:58 Sur le deuxième sprint, il a fait troisième.
15:00 Sur le deuxième sprint, effectivement.
15:01 Et rappelez-vous, il a surpris un petit peu les sprinteurs.
15:03 Et puis, Wout van Aert prend des bonifications.
15:05 Donc, les écarts se resserrent en tête,
15:07 puisque les trois premiers se tiennent en 6 secondes,
15:09 alors qu'hier, à l'issue du contre-la-montre initial,
15:12 les trois premiers étaient en 11 secondes.
15:15 Sinon, il n'y a pas de changement.
15:17 Attention, J. Vine, il n'a pas été vu au passage sur la ligne.
15:20 Alors, est-ce qu'il va être replacé ou pas ?
15:22 Il avait fait partie de l'équipe qui avait été victime de la chute.
15:24 Et il était 12e au classement.
15:26 On ne le voit pas sur ce tableau.
15:28 J. Vine a peut-être perdu du temps.
15:30 Il faudra suivre ça dans la soirée,
15:31 une fois qu'on aura les classements officiels.
15:33 Parce qu'on le rappelle à chaque fois, ce qu'on vous propose,
15:35 ce sont les classements officieux.
15:36 - Et évidemment, on vous redonnera tout ça demain
15:38 dans "Ça va frotter" aussi.
15:41 On regarde le parcours de demain,
15:43 parce qu'on a dit, justement, vous avez dit aux commentaires
15:46 que ça pouvait bouger dès demain.
15:48 Alors déjà, là, on a un sacré podium pour l'instant
15:50 sur les trois premières places.
15:51 Pierre, on va regarder ça.
15:52 On va vers Villars-sur-Aulon demain
15:55 avec de sacrées montées.
15:57 Au-delà du parcours, je vous la pose direct,
15:59 la question, vous voyez qui prendre le maillot de leader demain ?
16:02 - Anne Coheven au Pôle.
16:03 - Ah, ça, c'est très clair.
16:04 C'est ce qu'il a fait aujourd'hui qui vous fait dire ça ?
16:07 La seconde de bonification qu'il est allé chercher ?
16:09 - C'est qu'il est tout simplement très fort
16:11 et que c'est lui, des favoris pour le classement général,
16:13 le mieux positionné.
16:15 Donc voilà, il faut qu'il se débarrasse de Stéphane Kuhn.
16:19 Et puis voilà, il sera leader.
16:21 Ça paraît simple à dire, mais il est tellement fort.
16:23 C'est ça que vous êtes en train de dire.
16:25 - Oui, il n'a pas une cote énorme.
16:27 On ne va pas gagner énormément si on parie sur lui,
16:29 mais en tout cas, il fait figure de favori.
16:31 - Christophe ?
16:33 - Je ne sais pas si Rémi Le Pouls va gagner,
16:34 mais en tout cas, demain, il y a une bonne partie
16:35 du classement général qui va se jouer.
16:37 Ça monte 11 km à 8 %.
16:39 Il y a un haut de colle juste avant, 13 km à 4 %.
16:42 Demain, clairement, on va se découvrir.
16:45 - Et c'est une étape courte.
16:47 - Et n'oublions pas qu'il y a un contrôle à monte
16:49 après-demain.
16:51 - Il y a un contrôle à monte au milieu du Tour de Suisse.
16:53 Non ? Il ne reste pas un contrôle à monte ?
16:55 - Le dernier jour.
16:57 - Donc il faut prendre de l'avance sur Evenpool
16:59 pour ses adversaires.
17:01 Donc demain, pour ceux qui veulent aller
17:03 contrecarrer les plans d'Evenpool,
17:05 il faut absolument l'attaquer.
17:07 - Et on n'oublie pas aussi demain qu'on vous propose
17:09 le CIC Montventoux.
17:11 Ce sera à partir de 13h journée en montagne.
17:13 Demain, avec deux courses à suivre en direct.
17:15 Et puis ça va frotter dans la foulée également.
17:17 Il y en a un qui a très envie d'aller en montagne aussi.
17:19 Je le sens.
17:21 C'est Greg Acher.
17:23 - Je vois la journée de demain, j'ai déjà mal au mollet.
17:25 - Est-ce que tu fais du vélo, Greg, déjà ?
17:27 - Je fais du vélo électrique.
17:29 - Tabou.
17:31 - Non mais j'aurais un mal fou.
17:33 Franchement, je suis incapable de...
17:35 Comme ça, je respecte infiniment.
17:37 Comment ça va, les gars ?
17:39 - Ça va.
17:41 - Par contre, les gars, vous ne faites plus.
17:43 - Les gars, les filles, ce n'est pas possible.
17:45 - Le programme, s'il vous plaît.
17:47 - On va revenir sur la décision qui acte le fait que
17:49 le Havre et Metz vont monter en Ligue 1,
17:51 que Rodes va se maintenir et Annecy descendre.
17:53 Bordeaux va essayer de continuer encore le combat.
17:55 Mais on va débriefer tout ça.
17:57 On aura les présidents des clubs avec nous.
17:59 On parlera de Neymar, possiblement, en Arabie Saoudite.
18:01 Ça achète tout le monde. Pourquoi pas Neymar ?
18:03 Il y a une offre très sérieuse.
18:05 Est-ce que ce serait finalement le moment idéal pour qu'il s'en aille ?
18:07 Et on parlera aussi de la série de matchs
18:09 qui sont en train de se dérouler.
18:11 On va parler de la série de matchs
18:13 qui sont en train de se dérouler.
18:15 On va parler de la série de matchs
18:17 qui sont en train de se dérouler.
18:19 On va parler de la série de matchs
18:21 qui sont en train de se dérouler.
18:23 On va parler de la série de matchs
18:25 qui sont en train de se dérouler.
18:27 On va parler de la série de matchs
18:29 qui sont en train de se dérouler.
18:31 On va parler de la série de matchs
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18:53 qui sont en train de se dérouler.
18:55 On va parler de la série de matchs
18:57 qui sont en train de se dérouler.
18:59 On va parler de la série de matchs
19:01 qui sont en train de se dérouler.
19:03 On va parler de la série de matchs

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