20/06/2023 - Le 6/9 de France Bleu RCFM en vidéo

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00:00:00 Vous êtes bien sur Viestela.
00:00:03 Ici c'est France Bleu RCFM à la radio sur l'appli sur les réseaux internet et sur France 3 Corse Viestela.
00:00:12 On est ravis de vous retrouver en ce dernier jour du printemps.
00:00:15 Il va falloir penser à votre éventail aujourd'hui.
00:00:18 La chaleur est au rendez-vous d'ailleurs. Didier va ouvrir son journal avec cette info.
00:00:22 Il est 7h. Bienvenue.
00:00:31 Bonjour Didier. Bonjour Hélène. Bonjour à tous.
00:00:34 On va débuter donc avec ce coup de chaud aujourd'hui et surtout sur la Corse du Sud.
00:00:38 Oui, avec la première alerte météo vigilance jaune canicule, la Corse du Sud va connaître un pic de chaleur,
00:00:45 la côte ouest particulièrement, 35, 38 voire 40 degrés dans le Sartenet en cause d'un vent en provenance d'Afrique du Nord.
00:00:53 L'air va devenir irrespirable d'autant qu'aux particules d'origine désertique,
00:00:58 il y a en plus les particules fines déjà présentes dans les zones urbaines.
00:01:02 Qualitaire Corse lance un message de vigilance à la pollution atmosphérique.
00:01:06 En clair, ce n'est pas la journée pour faire du sport.
00:01:09 Les publics fragiles doivent redoubler de prudence et éviter bien sûr de sortir aux heures les plus chaudes.
00:01:13 Il y aura d'ailleurs peut-être les premiers touristes sur les plages aujourd'hui.
00:01:17 Mais en attendant, le gouvernement, lui, veut mettre en place un plan national pour lutter contre le surtourisme.
00:01:22 Oui, Olivia Grégoire, la ministre déléguée au commerce et au tourisme, en a dévoilé les grandes lignes hier.
00:01:27 On vous en parlait, plateforme numérique lancée par le gouvernement pour récolter des données,
00:01:32 2 millions d'euros débloqués pour accompagner plus d'une trentaine de territoires parmi les plus fréquentés.
00:01:37 Et l'an prochain, une campagne de communication lancée pour sensibiliser les voyageurs
00:01:41 à une meilleure répartition temporelle et géographique des flux. Clémence Gourdon-Legreny.
00:01:47 L'idée est de promouvoir différemment les destinations touristiques,
00:01:50 cesser la promotion des destinations déjà ultra-prisées pour mettre en avant des lieux moins connus
00:01:55 et étaler les visites dans le temps. Des annonces qui font écho à celles de l'agence du tourisme de Corse
00:02:00 qui présentait le mois dernier sa nouvelle campagne de promotion, avec pour mot-clé la décentralisation.
00:02:06 Promouvoir différemment l'île, aller chercher une clientèle ailleurs et la diffuser sur l'ensemble du territoire.
00:02:11 Mais surtout ne plus faire la promotion du tourisme sur juillet et août, mais au printemps et à l'automne.
00:02:16 Des annonces qui entrent donc dans les mêmes perspectives que celles du gouvernement
00:02:20 et qui avaient ici fait bondir certains professionnels du tourisme,
00:02:23 estimant qu'il s'agissait là d'une erreur stratégique.
00:02:26 Alors mieux répartir dans le temps et l'espace le tourisme, c'est la philosophie du gouvernement
00:02:31 et de la ministre déléguée au commerce et au tourisme.
00:02:33 Une action sur laquelle travaille déjà et depuis plusieurs années l'Office intercommunal du tourisme du pays ajaccien,
00:02:39 selon sa présidente Christelle Combet.
00:02:41 C'est l'annonce d'annonce que fait la ministre, donc il n'y a rien de bien nouveau dans la déclaration.
00:02:48 Ensuite, en tant que présidente de l'Office intercommunal du tourisme du pays d'Ajaccio,
00:02:54 déjà, moi ce que je voudrais dire, c'est qu'il ne faut quand même pas perdre de vue
00:02:59 que l'économie touristique est une chance pour nous, pour une destination, et ce n'est pas un problème.
00:03:04 Nous, à l'Office du tourisme du pays d'Ajaccio, nous avons anticipé, je dirais, ce phénomène,
00:03:11 puisque on travaille sur l'étalement de la saison et surtout sur une politique dynamique de l'offre
00:03:20 que l'on propose tout au long de l'année.
00:03:22 Justement, on essaye de sortir des moments forts pour faire plus de propositions en dehors de ces périodes.
00:03:30 Une bonne nouvelle pour notre environnement, l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse
00:03:34 estime que 90% des rivières qui serpentent l'île sont en bon état, un cours d'eau du pays ajaccien.
00:03:40 Le Val-d'Houmar a d'ailleurs reçu officiellement ce label "Rivière en bon état".
00:03:45 Le directeur général de l'agence de l'eau, Laurent Leroy, sera notre invité ce matin à 8h10.
00:03:50 Il répondra aux questions de Paul Hort.
00:03:52 On s'intéresse à la santé avec Abastia, au service des urgences de l'hôpital à Malaise.
00:03:56 Oui, à Malaise social, avec une quinzaine d'arrêts maladie déposés par les personnels soignants.
00:04:01 Nos confrères de corps ce matin annoncent qu'une vingtaine d'autres pourraient suivre
00:04:05 aujourd'hui les conditions de travail, le sous-effectif, la dégradation dans la prise en charge des patients.
00:04:11 Les problèmes seraient nombreux.
00:04:13 La direction d'établissement a dû pallier aux absences en déplaçant des personnels d'un service à l'autre.
00:04:17 Et au-delà de cette situation bien particulière, il y a un appel à la grève nationale à l'hôpital aujourd'hui.
00:04:22 Les quatre des cinq principaux syndicats hospitaliers soutiennent le mouvement pour réclamer des hausses de salaires
00:04:27 et l'amélioration des conditions de travail.
00:04:29 Derrière ce mouvement se cache aussi la peur des personnels soignants face à la période estivale
00:04:36 qui s'annonce compliquée entre l'entrée en vigueur en avril de la loi RISTE
00:04:40 qui plafonne le salaire des intérimaires et le manque général d'effectifs.
00:04:44 Une question taraude aujourd'hui l'hôpital public.
00:04:47 Simon Martin, comment continuer d'assurer un service minimum en été ?
00:04:51 L'été sera chaud et dans tout l'essence du terme.
00:04:54 C'est le mot qui court dans les couloirs de l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris.
00:04:57 Car cette année, en plus du manque récurrent de personnel,
00:05:00 une baisse du nombre d'intérimaires pointe à l'horizon à cause de la loi RISTE
00:05:04 qui plafonne leur rémunération.
00:05:06 Une perspective alarmante aux yeux de Constance Thibault, oncologue médicale.
00:05:09 Je pense que tous les services s'appréhendent énormément
00:05:11 étant donné que la période estivale, déjà avant le Covid,
00:05:14 c'était toujours des périodes tendues où il y avait des fermetures de lits.
00:05:17 Et là, je pense que ça va être encore plus exacerbé.
00:05:19 Donc oui, je pense qu'on appréhende tous et c'est vrai que ça fait qu'on travaillera encore plus en tension.
00:05:23 L'année dernière, les hôpitaux français ont fait appel à 12 000 médecins intérimaires.
00:05:27 Sauf que depuis avril et la promulgation de la loi RISTE,
00:05:30 beaucoup ont déserté les rangs de l'hôpital.
00:05:32 Et cela risque de peser lourd cet été,
00:05:34 estime Éric Reboli, président du syndicat des médecins remplaçants hospitaliers.
00:05:38 Là, on sait que les remplaçants ne sont pas là depuis deux mois et demi
00:05:41 et on sait qu'ils ne seront pas là tout l'été.
00:05:43 Et j'ai des échos, moi, de tous les hôpitaux de France
00:05:45 qui disent que les plannings de juillet sont à moitié faits
00:05:48 et ils se doutent qu'ils ne sont même pas faits.
00:05:49 C'est complètement incroyable.
00:05:51 Plusieurs hôpitaux de petite taille, particulièrement dépendants des intérimaires,
00:05:54 ont déjà tiré la sonnette d'alarme sans résultat.
00:05:57 Depuis avril, 20% des hôpitaux auraient dû affermer des lits ou des services
00:06:01 selon le syndicat des managers publics de santé.
00:06:04 Oui, ça va faire plaisir aux médecins pour rétablir l'équilibre des finances publiques.
00:06:08 Le ministre de l'économie dit avoir identifié au moins 10 milliards d'euros d'économie.
00:06:12 Bruno Le Maire a notamment évoqué les dépenses de santé,
00:06:15 prescription de médicaments et d'arrêt maladie.
00:06:17 Des mots qui ont vivement fait réagir les médecins.
00:06:19 Il n'y a pas d'arrêt de confort.
00:06:21 On rétorque et les syndicats généralistes qui mettent en avant
00:06:24 le nombre de maladies chroniques et le vieillissement de la population.
00:06:27 On change de sujet à 7h06 avec la réunion de la CAB hier soir.
00:06:31 Au menu des conseillers communautaires Bastien,
00:06:33 notamment un rapport d'information sur l'organisation de la mobilité,
00:06:36 sur le territoire, les transports urbains.
00:06:38 Ce sont 9% du budget de la CAB, 7,7 millions d'euros pour 9 lignes,
00:06:43 dont 3 nord-sud, structurantes et surtout sur les 9 derniers mois,
00:06:48 1,35 millions de passagers transportés, dont près de la moitié fréquentent
00:06:52 la ligne Bastia-Centre, un succès sur le papier qui ne satisfait pas
00:06:56 l'opposition et notamment Julien Morganti.
00:06:59 Parce qu'on ne la partage pas tout simplement,
00:07:01 parce qu'on a demandé la gratuité des transports depuis le début,
00:07:03 notamment en termes de connexion entre les quartiers.
00:07:06 Je prends l'exemple de la ligne 1 qui a été supprimée,
00:07:08 qui est reliée le centre-ville à l'hôpital.
00:07:10 Aujourd'hui, il faut deux lignes, il faut deux correspondances
00:07:13 pour relier ces deux points stratégiques de la ville
00:07:15 et ça ne correspond pas tout simplement aux attentes des Bastiais et des Bastiaises.
00:07:18 On a complexifié et on a surtout augmenté de 13% le prix du ticket à l'unité de bus.
00:07:23 Donc ça, ce n'est pas acceptable au regard de la situation économique actuelle.
00:07:26 On va jusqu'à Biboulia au sud, on va jusqu'à Sisco au nord, c'est une bonne chose ?
00:07:29 Ça, c'est des choses intéressantes, notamment il y a le travail intercommunautaire
00:07:33 avec Maranagolo et Cap Corse qui doit être intensifié.
00:07:36 Mais je le répète, en termes de mobilité, en termes d'attractivité,
00:07:40 rien ne vaut la gratuité des transports.
00:07:42 Au contraire, 63% des voyages de bus sont gratuits
00:07:45 selon le président de la CAB, Louis Potso-Diborgo.
00:07:47 Malgré ce qu'on peut dire ou ce qu'on a pu dire, on se rend compte, de par les chiffres,
00:07:51 c'est que 63% de nos voyages sont gratuits et que seulement 7% des voyageurs payent le plein tarif.
00:07:57 Donc une des espèces de transports aujourd'hui qui a 93% bénéficie à nos administratifs,
00:08:02 nos contribuables avec des réductions, et surtout 63% de ceux-là sont gratuits totalement.
00:08:06 On se rend compte qu'on a des nouvelles lignes qui ont été créées,
00:08:08 qui ont été pensées, qui sont très dynamiques, très fréquentées
00:08:11 et qu'on va être obligés d'augmenter la fréquence de passage aux bus parce qu'ils sont tout le temps pleins.
00:08:15 On espère augmenter encore puisque soit en septembre, soit en janvier,
00:08:19 nous allons faire une annonce avec les CFC, le chemin de fer à la Corse,
00:08:22 puisque nos administrés bénéficieront d'un ticket unique.
00:08:26 Ils pourront prendre le train comme le bus avec un tarif unique et un ticket unique.
00:08:30 Et là, ce sera vraiment une vraie avancée.
00:08:32 Reportage signé Alexandre Sanguinet.
00:08:36 Tout de suite, des nouvelles d'un temps un peu fou avec une vigilance jaune, phénomène canicule,
00:08:42 nous l'avons compris pour la Corse du Sud, et phénomène orage pour l'ensemble de l'île.
00:08:46 La météo 100% locale avec Massaldebain.com,
00:08:50 votre entreprise régionale pour une livraison partout en Corse.
00:08:53 C'est plutôt clair en ce moment sur la Haute-Corse, en revanche déjà assez couvert.
00:08:57 Sur la Corse du Sud, quelques petites pluies d'ailleurs sur le littoral par endroits.
00:09:01 Le ciel va devenir de plus en plus sombre au fil des heures,
00:09:04 et on vous le disait, des risques orageux.
00:09:08 Et une amélioration en fin de journée, tout cela accompagné de vent aux extrémités de l'île.
00:09:13 Ce sera un chiroquois assez fort d'ailleurs sur le Cap-Corse, des températures qui grimpent.
00:09:17 Didier, vous le disiez en ouverture de ce journal, nous atteindrons par endroits peut-être même 39, 40 degrés.
00:09:21 Ça devrait être dans le Sartenet.
00:09:23 La chaleur au rendez-vous, des particules qui arrivent du Sahara.
00:09:26 C'est assez irrespirable dans certains secteurs.
00:09:29 On va vous demander d'être vigilant, pas d'activité sportive aujourd'hui.
00:09:31 Et pensez bien sûr à vous hydrater, pensez aux personnes âgées et aux enfants.
00:09:37 France Bleu, France 3 Matins, revient dans un instant.
00:09:42 L'ACA en Ligue 1, du Sporting en Ligue 2, décortique et analysée, débriefée avec nos consultants.
00:09:46 Les perspectives des formations de nationales.
00:09:49 Et parce que le foot ne se joue pas seulement sur le terrain, une large place dédiée aux débats.
00:09:56 Quand le football croise la politique, l'économie, l'économie, l'économie,
00:10:00 ou le social, c'est foot et basta. Et c'est tous les jeudis sur VST.
00:10:12 Thierry Drouet, mon tout-asimane, une des hautes trémissions, mais haut au dié.
00:10:15 Proximité et conseils pratiques, en compagnie d'experts et d'entrepreneurs.
00:10:20 Les choses sont très différentes, mais les choses sont similaires.
00:10:24 Les choses sont similaires, mais les choses sont similaires.
00:10:27 Les choses sont similaires, mais les choses sont similaires.
00:10:30 Les choses sont similaires, mais les choses sont similaires.
00:10:33 Les choses sont similaires, mais les choses sont similaires.
00:10:36 Les choses sont similaires, mais les choses sont similaires.
00:10:39 Conseils pratiques, en compagnie d'experts et d'invités,
00:10:42 pour répondre à toutes vos questions à propos du quotidien.
00:10:45 Retrouvez Davia Bourgeois du lundi au vendredi à 12h25 sur VST.
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00:11:33 On s'intéresse ce matin à notre espace public,
00:11:36 avec ce travail de collaboration pour la première fois
00:11:39 entre deux universitaires, Francesca Albertini pour l'Université de Corse
00:11:43 et Luca Corchia pour l'Université de Pise.
00:11:46 Un ouvrage qui trouve une résonance certaine aujourd'hui,
00:11:50 à l'heure de la reprise du dialogue entre la Corse et Paris.
00:11:52 Françoise Albertini, bonjour.
00:11:54 Bonjour.
00:11:55 Alors, qu'est-ce que vous avez voulu mettre en perspective
00:11:57 à travers votre dernier ouvrage avec Luca Corchia,
00:12:02 à Bermas, en terrain insulaire, la Corse et son espace public ?
00:12:06 Tout d'abord, nous avons travaillé avec un collègue de l'Université de Pise,
00:12:11 donc professeur Luca Corchia, sur un concept qui n'a jamais été travaillé en Corse.
00:12:18 En tous les cas, il n'y a pas eu à ce jour d'autres publications scientifiques sur la question,
00:12:22 c'est-à-dire sur la question de l'espèce publique.
00:12:26 Et nous avons eu l'immense privilège, dans cet ouvrage,
00:12:30 d'avoir un texte de Jürgen Habermas,
00:12:34 donc un texte inédit en français,
00:12:37 que nous avons bien évidemment traduit avec grand plaisir.
00:12:40 En fait, nous avons utilisé, si vous voulez,
00:12:44 la pensée de ce philosophe, grand spécialiste de l'espace public,
00:12:49 pour analyser et contextualiser, dans une deuxième partie,
00:12:53 à travers une étude de cas, l'espace public de la Corse.
00:12:57 À travers donc une méthode, des objectifs,
00:13:01 nous avons reconstruit ce que nous avons appelé
00:13:04 les aspects centraux de la situation institutionnelle, sociale, politique et culturelle de notre île.
00:13:09 D'autant que nous sommes dans une phase d'échange avec Paris,
00:13:15 et qu'il nous semblait important et opportun
00:13:18 de prendre une parole scientifique sur ce qu'il se passe aujourd'hui en Corse.
00:13:23 Justement, dans le cadre de ce processus de dialogue entre la Corse et Paris,
00:13:28 comment peut-on qualifier cet espace public que vous avez étudié ?
00:13:32 Qu'est-ce qui en ressort ?
00:13:34 Eh bien, j'allais dire très rapidement, comme je dis souvent avec mes étudiants,
00:13:38 deux monologues ne peuvent pas constituer un dialogue.
00:13:42 Nous sortons d'une période complexe,
00:13:46 avec, si je puis dire, une incommunication entre Paris et la Corse.
00:13:51 Et cette incommunication, eh bien, la qualité du débat doit la lever.
00:13:56 Et donc, par une analyse scientifique,
00:13:59 on a pu démontrer que nous avons changé de voie,
00:14:03 et que nous prenons la voie tranquille, sereine, de la démocratie participative,
00:14:10 c'est-à-dire d'un citoyen qui maîtrise le politique.
00:14:13 Non pas la politique, mais le politique.
00:14:16 Françoise Albertini, merci d'avoir répondu à nos questions.
00:14:19 Biringradziou.
00:14:20 Et nous retrouverons bien sûr ce sujet sur notre page France Bleue par CFM.
00:14:25 [Musique]
00:14:38 RCFM, ensemble, 6 mois.
00:14:42 [Musique]
00:15:01 RCFM est plus belle que son égout.
00:15:04 [Musique]
00:15:13 France Bleue RCFM.
00:15:14 C'est tout récord.
00:15:15 [Musique]
00:15:16 Ecoutez, le dialecte de Patrick Vinchiguer. Salut Patrick.
00:15:20 Salut. Le transport aérien en cours,
00:15:22 qui a été déployé le 10 juin, dans les quatre aérobords,
00:15:27 et qui a été supprimé par les 90 villes de Biens, en France, 44 000,
00:15:33 et volonté à 20 000 en Belgique et en Corse,
00:15:35 et à transporter 27 000 passagers de plus,
00:15:39 une galère globale, toutefois, qui empêche la gamme de commerce,
00:15:43 dit le vice-président de la France Bleue,
00:15:45 et donne notre nouvelle de 7h30.
00:15:47 Nous parlons de transports, mais en bus, cette fois,
00:15:51 dans le territoire de la communauté d'allumération de Bastia,
00:15:54 presque un million de passagers l'ont oublié ces derniers 9 mois.
00:15:59 Enfin, nous parlons de l'avancée du travail de l'Assemblée nationale,
00:16:03 une nouvelle législative qui a fait l'objet de la majorité rédacteure
00:16:08 de son compte au groupe Lyoth,
00:16:11 qui a été partagé par les députés nationalistes,
00:16:14 qui ont voté 50 % des projets de loi proposés par le gouvernement,
00:16:21 et 38 % des projets ont été votés contre, etc.
00:16:25 Pourquoi Jean-Félix Aquahue parle d'une opposition constructive ?
00:16:29 Parlez-vous du matrimonio ?
00:16:31 C'est la saison, c'est vrai, en ce moment.
00:16:33 Vous avez peut-être d'ailleurs ce projet en tête.
00:16:35 Eh bien, on va s'intéresser à ceux qui font le lien entre les futurs mariés
00:16:38 et les différents prestataires.
00:16:40 - Annie Morachini, bonjour. - Bonjour.
00:16:43 Comment s'annonce cette saison de mariage en Corse pour 2023 ?
00:16:46 C'est une belle saison.
00:16:47 Pour ma part, j'ai eu une douzaine de mariages cette année,
00:16:51 qui ont commencé à la mi-mai,
00:16:53 et qui vont se poursuivre jusqu'à la fin septembre.
00:16:55 Au niveau des prestataires, tout se passe bien,
00:16:58 et tout le monde est prêt pour attaquer cette saison.
00:17:02 Ça va de l'animation musicale,
00:17:05 ça va de trouver le traiteur, trouver le lieu,
00:17:08 définir le repas,
00:17:10 trouver la maquilleuse, la coiffeuse,
00:17:12 voir tous les timings de cette journée.
00:17:14 Est-ce qu'on est revenu à une situation comparable à l'avant-Covid ?
00:17:17 Si je me base sur les discussions que j'ai eues avec les autres organisatrices de mariage,
00:17:21 et si je suis les publications sur les réseaux sociaux,
00:17:24 on peut dire que le nombre de mariages en Corse est comparable à l'avant-Covid.
00:17:29 Et si on se base sur ce week-end en particulier,
00:17:32 il y a eu énormément d'unions en Corse.
00:17:34 Quel est le profil type de votre clientèle en Corse ?
00:17:36 Plutôt des insulaires, une clientèle internationale ?
00:17:39 Bien sûr, j'ai des insulaires.
00:17:40 Ça représente environ 30% de ma clientèle.
00:17:43 Mes mariés, il y en a pas mal qui viennent du continent et de l'étranger.
00:17:46 Donc à peu près 30% de Corse et 70% internationale.
00:17:51 La clientèle est revenue.
00:17:52 Tous ces lieux, qui soient côté terre ou côté mer,
00:17:55 sont vraiment propices à l'organisation d'événements et de mariages.
00:17:58 Donc on a un beau terrain de jeu.
00:17:59 Avec le contexte d'inflation aujourd'hui,
00:18:01 est-ce que vous avez constaté davantage d'attention de la part des futurs mariés au budget ?
00:18:05 Est-ce que les budgets sont en baisse ?
00:18:07 Alors ça, ça m'arrive vraiment en fonction des couples.
00:18:10 Ce qu'on peut dire, c'est que même s'il y a toujours de très gros mariages,
00:18:13 on voit de plus en plus de mariages en plus petits comités, plus intimistes.
00:18:19 Alors oui, la première chose, ça va être de diminuer le nombre d'invités.
00:18:22 Et après, c'est une question de priorité et de choix.
00:18:26 Mais ce qu'on peut constater, c'est que l'envie de se faire plaisir
00:18:29 et de passer une journée inoubliable reste.
00:18:32 Parfois, les mariés sont prêts à faire quelques sacrifices pour cette journée.
00:18:36 Mélanie Mourakini, merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions.
00:18:39 Je vous en prie, merci à vous.
00:18:41 Je vois que certains dans l'équipe ont déjà pris les numéros de téléphone.
00:18:45 Il y a du mariage dans l'air.
00:18:47 Dans quelques instants, nous allons partir pour Bonifacio.
00:18:50 À vos agendas, FestiLumi 6, 7 et 8 juillet.
00:18:54 Florence Mugnighetti sera notre invitée ce matin.
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00:21:51 Mantissa et Mamma Mia, Mamma Mia.
00:21:54 C'est un événement éblouissant.
00:21:56 FestiLumi au cœur de la citadelle de Bonifacio, 6, 7 et 8 juillet prochain.
00:22:01 On parle de cet événement incontournable du Pian d'Avréet
00:22:05 tout de suite en compagnie de Florence Mugnighetti.
00:22:07 Bonjour Florence.
00:22:08 Bonjour Evelyne.
00:22:10 C'est toujours un plaisir de parler de cette manifestation
00:22:12 parce qu'elle s'est ancrée finalement dans nos habitudes.
00:22:14 On en est à combien de numéros ?
00:22:17 Sixième, septième, huitième déjà ?
00:22:19 C'est la huitième édition, oui.
00:22:21 C'est un franc succès.
00:22:23 Il faut dire que le spectacle est à la hauteur de nos attentes
00:22:26 et on va pouvoir se balader au cœur de la citadelle,
00:22:29 au pied d'ailleurs aussi éventuellement,
00:22:32 si on a envie de le faire en famille, entre amis.
00:22:34 On est attendus à partir de la tombée de la nuit.
00:22:37 C'est ça. Dès que le soleil se couche, la ville s'illumine.
00:22:42 On peut commencer par le port,
00:22:47 puisque comme l'année dernière,
00:22:50 nous avons proposé une œuvre lumineuse
00:22:54 au pied de la Montérassé.
00:22:57 Ensuite, on invite les spectateurs à déambuler dans la rue,
00:23:02 dans les ruelles de la Haute-Ville
00:23:05 pour le spectacle lumineux de l'été.
00:23:09 Création lumineuse accompagnée, bien sûr, musicalement.
00:23:13 L'occasion aussi de redécouvrir l'architecture de cette ville.
00:23:17 C'est ça, le pari de Festilum,
00:23:20 c'est bien sûr de mettre en lumière notre patrimoine,
00:23:25 de le magnifier avec le patrimoine architectural.
00:23:31 Mais cette année également,
00:23:33 les peintres corps passés et contemporains sont mis à l'honneur
00:23:38 sur deux emplacements,
00:23:42 sur le bastion de l'étendard,
00:23:44 où on a le retour des projections monumentales,
00:23:47 avec un très beau mapping
00:23:49 qui va alterner entre peintres du passé
00:23:55 et de l'art contemporain,
00:23:59 numérique et géométrique.
00:24:03 Et on a aussi un autre lieu
00:24:06 où les peintres contemporains sont mis à l'honneur,
00:24:11 mais avec une interaction avec le public.
00:24:13 C'est une belle surprise.
00:24:15 - C'est toujours très intéressant de toute façon,
00:24:17 ce que l'on peut vivre au cœur de la citadelle.
00:24:19 Trois soirées festives et trois soirées gratuites.
00:24:22 L'Office du Tourisme y tenait particulièrement ?
00:24:24 - La Ville, oui.
00:24:26 C'est la Ville qui organise, bien sûr,
00:24:28 l'Office du Tourisme nous accompagne,
00:24:31 la municipalité,
00:24:33 mais oui, c'est une volonté, vraiment.
00:24:35 C'est un festival à grande échelle, je dirais,
00:24:38 qui est offert aux visiteurs,
00:24:41 aux bonifaciens et aux Corts qui viennent nous voir,
00:24:45 parce qu'on a maintenant quand même
00:24:48 des personnes de toute l'île
00:24:51 qui ne viennent pas que les visiteurs touristes, je dirais,
00:24:55 qui viennent nous voir.
00:24:57 C'est vraiment un spectacle offert par la municipalité
00:24:59 pour commencer cette saison
00:25:02 et profiter de trois soirées bien lumineuses.
00:25:08 - Jusqu'à une heure du matin, d'ailleurs.
00:25:10 Vous attendez beaucoup de monde, Florence Miniguet ?
00:25:13 - Bah écoutez, on a toujours...
00:25:15 C'est difficile de quantifier le nombre de personnes,
00:25:20 puisque justement, c'est un événement gratuit
00:25:23 et qu'il n'y a pas d'entrée particulière,
00:25:26 puisque les gens peuvent commencer par la haute ville,
00:25:28 commencer par le port.
00:25:30 Il y a plusieurs entrées possibles dans ce festival,
00:25:33 mais oui, on sait qu'il y a quand même
00:25:39 une belle augmentation de la déambulation
00:25:42 des visiteurs dans la ville pour ces trois jours en général.
00:25:46 - FestiLumis 6, 7 et 8 juillet.
00:25:49 Une petite question qui nous a été posée.
00:25:51 Y aura-t-il ces fameux lampions
00:25:53 que l'on peut éventuellement acheter
00:25:55 juste après la manifestation cette année ?
00:25:57 - Tout à fait. Les lanternes magiques sont là depuis le début
00:26:01 et c'est vraiment le petit poussé
00:26:04 qui est toujours là sur toutes les éditions.
00:26:06 Et alors, il y aura un lieu de vente
00:26:10 qui sera au quartier Pisan.
00:26:12 Et cette année, on a décidé d'en mettre qu'un
00:26:16 pour ne pas démultiplier.
00:26:19 Et ensuite, à l'office de tourisme toute la saison.
00:26:23 Il n'y a pas de souci.
00:26:25 - C'est vraiment très important
00:26:27 de ramener un petit morceau de cette manifestation chez soi
00:26:30 et d'y repenser, même des années après.
00:26:32 Un grand merci, Florence Menigati, d'avoir été avec nous.
00:26:35 On va rappeler que FestiLumis, trois soirées festives oniriques
00:26:38 et gratuites les 6, 7 et 8 juillet à Bonifacio.
00:26:41 Allez-y, l'équipe d'RCFM sera présente
00:26:43 pour vous faire vivre cette manifestation.
00:26:45 Merci encore Florence, on vous embrasse.
00:26:47 - Merci à RCFM. A bientôt.
00:26:49 - A bientôt, au revoir.
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