Parlons Vrai chez Bourdin : Emission du 20 juin 2023

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Parlons Vrai chez Bourdin avec

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2023-06-20##
Transcript
00:00:00 Le sport, la plus belle des rencontres.
00:00:02 Conditions de service et magasins participants sur intersport.fr
00:00:05 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30. Jean-Jacques Bourdin.
00:00:11 Il est 10h30, vous êtes sur Sud Radio, vous avez l'habitude maintenant, vous êtes avec nous pour 2h d'information avec débat, avec invité, vous le savez, les faits avant l'opinion.
00:00:22 Bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous. 0826 300 300 pour réagir évidemment et j'attends vos interventions. De quoi nous parler ?
00:00:32 Agression d'un conseiller municipal. Le maire de Loris, 4000 habitants dans le Vaucluse et toute son équipe démissionne. Le maire sera avec nous dans un instant.
00:00:42 Agression à Bordeaux. Une femme et sa petite fille de 7 ans bousculés, renversés, frappés par un sans-abri. Nous irons à Bordeaux.
00:00:50 La conduite sur autoroute, étude de la SANEF, la société d'autoroute trafic filmée. 42% des véhicules roulent au-dessus de 130 km/h.
00:01:01 Les distances de sécurité sont mieux respectées. Les automobilistes restent sur la voie centrale même quand celle de droite est libre.
00:01:09 Quant à l'usage du clignotant, il est assez facultatif. Nous allons regarder tout cela de près.
00:01:16 11h-12h, notre débat. Le mouvement écologiste radical, les soulèvements de la terre, sera probablement dissous.
00:01:23 Décret demain au Conseil des ministres. Question pour notre débat. Est-ce que la radicalisation fait avancer la cause environnementale ?
00:01:31 L'ultra-gauche a-t-elle noyauté la plupart des mouvements écologistes ? La lutte pour préserver notre environnement est-elle la priorité des écologistes radicaux ?
00:01:41 Ces questions posées tout à l'heure, entre 11h et midi, pour notre débat du jour.
00:01:46 Et puis à 12h05, 13% des enfants scolarisés présenteraient un trouble mental probable.
00:01:54 C'est la première étude épidémiologique nationale sur la santé mentale des enfants en France.
00:02:01 Étude aux près de 8000 écoliers de 6 à 11 ans. Quels sont les troubles les plus fréquents ?
00:02:05 Nous développerons tout à l'heure à 12h05. Vous intervenez évidemment. 0826 300 300.
00:02:12 Vous savez que vous pouvez retrouver votre émission, parlons vrai, tous les jours, 10h30, midi et demi.
00:02:17 D'abord en direct à la radio, évidemment, avec toutes les fréquences, et notamment en apparaissant en Ile-de-France 99.9, sur l'application Sud Radio,
00:02:25 également sur le site sudradio.fr, sur le Facebook Live et sur la chaîne YouTube de Sud Radio.
00:02:31 Et puis en podcast aussi sur le site sudradio.fr, sur l'application Sud Radio et sur toutes les plateformes de podcast, Apple Podcast, Spotify et Deezer.
00:02:42 Dans quel monde on vit, comme tous les matins, avec vous, Félix Mathieu. Bonjour Félix.
00:02:46 Bonjour Jean-Jacques.
00:02:47 Course contre la montre. Contre la montre, dans l'Atlantique Nord, un petit sous-marin destiné à explorer l'épave du Titanic ne donne plus signe de vie.
00:02:58 5 personnes se trouvent à bord.
00:03:01 Le bateau qui l'a escorté a perdu le signal du Titan. Dimanche après-midi, les secours des Etats-Unis et du Canada sont déployés sur zone au large de Terre-Neuve.
00:03:10 Mais les recherches s'annoncent très complexes pour tenter de retrouver ce petit sous-marin d'exploration.
00:03:15 Il faut scruter la surface, mais aussi et surtout sonder les profondeurs.
00:03:19 Avec des bouées sonar 4000 mètres, une profondeur que peu d'appareils atteignent.
00:03:25 Dans le meilleur des cas, le Titan pourrait avoir remonté à la surface suite à une panne et attendre à l'air libre que les secours le trouvent.
00:03:32 Mais dans une hypothèse bien plus pessimiste, un problème d'étanchéité, une voie d'eau pourrait l'avoir fait sombrer.
00:03:38 En tout cas, si le Titan se trouve sous l'eau avec des occupants toujours vivants, alors le temps est compté.
00:03:44 Ce petit sous-marin compte 70 à 96 heures d'autonomie en oxygène.
00:03:49 Les occupants pourraient donc en manquer entre demain et après-demain.
00:03:53 Parmi les 5 personnes à bord se trouve un milliardaire britannique, PDG d'une entreprise de vente de jets privés.
00:04:00 Il serait accompagné par l'océanographe français spécialiste du Titanic, Paul-Henri Narjolet, selon les dernières informations.
00:04:09 L'exploration de l'épave du Titanic coûte 250 000 dollars par personne pour environ 8 heures d'exploration autour du paquebot légendaire.
00:04:18 250 000 dollars pour 8 heures d'exploration autour du paquebot du Titanic.
00:04:23 Oui, car c'est effectivement un sous-marin extrêmement rare et sophistiqué.
00:04:27 Il est 10h34, merci d'être avec nous, nous partons pour le Vaucluse.
00:04:31 La petite ville, 4 000 habitants de l'Oris, dans le Vaucluse.
00:04:35 André Rousset, le maire, et son équipe démissionnent après l'agression d'un élu municipal.
00:04:40 André Rousset est avec nous, bonjour.
00:04:42 - Bonjour, Jean-Jacques. - Merci André.
00:04:45 - André, ça s'est produit mardi dernier. - Oui.
00:04:49 Votre adjoint délégué à la voirie, Thierry Dernis, est appelé par un habitant après des inondations, c'est cela ?
00:05:00 C'est ça, il y avait à peu près 5 cm d'eau chez lui.
00:05:03 Il passe le matin, il prévient le service des eaux qui a la compétence pour réparer le problème.
00:05:10 Et par conscience professionnelle, il repasse le soir pour voir si ça s'est bien passé, et il se fait agresser.
00:05:17 - Il se fait agresser ? - Oui.
00:05:20 - Mais il est repassé le soir, repassé chez l'habitant de la commune, et là que s'est-il passé ?
00:05:27 - Il est devant moi, si tu veux, je te le passe.
00:05:30 - Ah bah, évidemment. Allez, André, ok.
00:05:36 Thierry. - Bonjour, monsieur.
00:05:39 - Thierry Dernis, c'est cela, Thierry ? - Oui, c'est ça, monsieur.
00:05:43 - Mardi dernier, vous vous êtes appelé chez un habitant de la commune, de l'Oris, pour, après inondation...
00:05:54 Vous mettez cet habitant en relation avec le syndicat des eaux, et vous repassez le soir pour voir si tout s'est bien passé, c'est ça ?
00:06:01 - Oui, parce qu'il m'a appelé plusieurs fois dans l'après-midi, j'étais en réunion à la mairie,
00:06:06 donc je n'ai pas décroché, mais j'ai eu les messages, donc à 5h je lui ai eu au téléphone,
00:06:10 et je lui ai dit "j'arrive", mais il pleuvait vraiment énormément,
00:06:14 donc j'étais accompagné d'un conseiller municipal, je m'approche de sa maison, je descends,
00:06:19 et au moment où j'arrive, le camion du syndicat intercommunal arrive pour le dépanner.
00:06:26 Je m'approche de la personne, et la personne me demande de faire un constat des eaux chez lui,
00:06:31 alors je lui ai dit que je n'ai pas la compétence, que ce n'est pas ma façon,
00:06:35 donc il m'a brutalement, d'un coup il me prend par mes vêtements,
00:06:40 il me lève du sol et me plaque contre le mur.
00:06:43 Donc il veut me frapper, bien sûr, mon ami le conseiller municipal le retient,
00:06:51 il retient son bras, et les gouttiers le maintiennent,
00:06:55 donc j'arrive à me dégager, à regagner mon véhicule.
00:06:59 La personne ensuite se met devant mon véhicule et me menace en me disant
00:07:04 "je vais te retrouver, je vais te tuer".
00:07:06 Je ne suis pas resté, je suis parti, et j'ai été porté plainte.
00:07:12 - Trois jours d'ITT ?
00:07:14 - Oui, j'ai eu une petite blessure à la tête, mais c'était pas grave.
00:07:20 C'est un peu choquant.
00:07:22 - Le choc un peu psychologique même.
00:07:25 L'agresseur a été interpellé et placé en garde à vue, vous le connaissez ?
00:07:29 - Je l'ai vu, on a déjà fait pour le même problème il y a à peu près 3 ans,
00:07:34 j'avais fait aussi intervenir le service intercommunal,
00:07:37 parce qu'il y a un problème, c'est qu'il y a une pompe qui remonte les égouts celui-là,
00:07:42 mais quand il pleut, il y a énormément dans tous ces égouts,
00:07:45 il y a des dysfonctionnements, je pense qu'il devrait y avoir un dysfonctionnement.
00:07:49 - Donc vous avez démissionné, à la suite de la démission du maire, toute l'équipe, c'est cela ?
00:07:56 - Oui, il y a eu une réunion, il y a eu un conseil municipal le jeudi,
00:08:00 donc à la suite du conseil municipal, l'équipe majoritaire s'est réunie
00:08:05 et a décidé de démissionner collectivement,
00:08:07 donc je m'associe à mon équipe parce que j'ai tout le soutien.
00:08:11 - Bien sûr, bien sûr. Vous me passez André ?
00:08:14 - Je vous remercie, monsieur.
00:08:17 - Merci beaucoup.
00:08:19 - André, vous avez eu tout de suite la volonté de démissionner pour marquer le coup ?
00:08:29 - Exactement, ça a été un réflexe, on a tous partagé.
00:08:33 L'Euclorie c'est un village tranquille, serein, paisible,
00:08:37 on ne voulait pas arriver à des choses comme on voit à la télé.
00:08:41 - Vous n'êtes pas un pays de vandales ?
00:08:44 - Pas du tout, on est un pays de gens civilisés, tranquilles,
00:08:48 dans le respect de soi, des autres, de l'environnement.
00:08:51 Mais là on a été choqués, voilà.
00:08:54 C'est pour ça que peut-être on n'est pas habitués, on a été choqués.
00:08:57 - Est-ce que l'ambiance a changé vis-à-vis des élus, vous trouvez, au fil du temps ?
00:09:03 - Franchement, non.
00:09:05 Mais la semaine dernière, la directrice de l'école a été insultée.
00:09:10 - Insultée ?
00:09:11 - Voilà, elle a été insultée.
00:09:14 Moi je suis de formation initiale, je suis éducateur spécialisé, thérapeute de couple.
00:09:19 Je me demande de quelle image on laisse à nos enfants.
00:09:23 À l'école, si on adresse la directrice devant les enfants,
00:09:28 ce ne sont pas les discours qui vont les éduquer, les petits.
00:09:31 C'est l'exemple qu'on montre.
00:09:33 - C'est l'exemple qu'on montre.
00:09:35 - Voilà, et je trouve qu'il y a un danger sur les générations qui arrivent.
00:09:39 On est tous papa, on est tous maman, on est tous papy, il faut qu'on fasse attention.
00:09:44 C'est ce qu'on a voulu dire.
00:09:46 - C'est ce que tu as voulu dire.
00:09:48 On se tutoie parce qu'on se connaît.
00:09:50 Donc que les choses soient claires.
00:09:52 - On se connaît d'où ? On ne se connaît pas.
00:09:55 - Mais on s'est croisés dans le Vaucluse.
00:09:57 - Ah peut-être.
00:09:58 - Mais oui, mais oui.
00:10:00 - Quand tu joues aux boules alors.
00:10:02 - Voilà, exactement.
00:10:05 Voilà André, où est-ce qu'on s'est croisés.
00:10:08 Bon, écoute, bon courage dans tous les cas.
00:10:11 - Merci beaucoup.
00:10:12 - Bon courage, bon courage.
00:10:14 Et que va-t-il se passer maintenant ?
00:10:16 Maintenant que tu as démissionné avec toute ton équipe.
00:10:19 - On attend la convocation de la préfète de Provence-Comté.
00:10:22 Si elle l'accepte ou pas.
00:10:24 Mais on a toujours la force et la vigueur.
00:10:27 On mettra tout le poids qu'il faut pour faire pencher la balance du bon côté,
00:10:31 du côté de l'humanité, de la fraternité.
00:10:34 - Merci André Rousset, merci.
00:10:36 - Merci, merci Jacques.
00:10:38 - Merci André, il est 10h40, 11h moins 20.
00:10:41 Vous êtes sur Sud Radio.
00:10:43 Parfois on se tutoie, vous savez, quand on s'est croisés.
00:10:45 Et puis pourquoi pas d'ailleurs, pourquoi pas.
00:10:48 C'est un exemple, l'agression aujourd'hui.
00:10:51 Des habitants qui sont irrités très vite, irascibles,
00:10:55 et immédiatement qui agressent.
00:10:57 Vous avez un témoignage à apporter. 0826 300 300.
00:11:00 Autre agression, on va partir pour Bordeaux dans un instant.
00:11:03 Vous allez comprendre d'ailleurs.
00:11:04 Vous avez peut-être vu la vidéo sur les réseaux sociaux.
00:11:07 C'est une vidéo qui a beaucoup, beaucoup circulé.
00:11:11 À Bordeaux, une dame qui sortait de chez elle avec sa petite fille
00:11:16 et qui a été agressée.
00:11:18 - 5, Origines France. Plus d'informations sur Lidl.fr.
00:11:21 - Sud Radio, Parlons Vrai, chez Bourdin.
00:11:25 10h30, 12h30. Jean-Jacques Bourdin.
00:11:28 - Il est 10h45, partons pour Bordeaux.
00:11:30 Nicolas Florian, bonjour.
00:11:32 - Bonjour Monsieur Bourdin.
00:11:33 - Merci d'être avec nous Nicolas Florian.
00:11:35 Vous avez été maire de Bordeaux.
00:11:37 Il s'est passé à Bordeaux.
00:11:39 Une agression que tout le monde a vue sur les réseaux sociaux.
00:11:41 La vidéo a beaucoup, beaucoup circulé, continue à circuler.
00:11:45 Ça s'est produit, cours de la Martinique à Bordeaux.
00:11:49 C'était hier, c'est cela ?
00:11:52 - Tout à fait, hier, dans la journée.
00:11:53 J'ai été alerté par un riverain, enfin un voisin de la dame,
00:11:57 en fin de journée.
00:11:59 En plus, on a un concours de circonstances.
00:12:02 Mais le matin, moi j'avais posté une vidéo d'une adjointe au maire,
00:12:05 du maire de Bordeaux, qui expliquait dans une commission,
00:12:07 dans un conseil de quartier,
00:12:09 qu'après tout, les agressions, elle-même en avait subi,
00:12:12 et que tout le monde était agressé.
00:12:14 - Voilà, dans tous les cas, là cette vidéo a fait beaucoup de bruit,
00:12:17 elle fait beaucoup de bruit.
00:12:18 Cours de la Martinique à Bordeaux.
00:12:20 On voit une dame, avec sa petite fille de 7 ans,
00:12:23 sortir de son immeuble un peu, en se méfiant quand même.
00:12:28 - Tout à fait, je pense que moi j'ai pas eu les personnes directement,
00:12:31 je pense qu'ils devaient rôder depuis quelque temps,
00:12:34 elles étaient un peu sur leur garde.
00:12:36 Moi je me suis posé la question de diffuser cette vidéo,
00:12:39 parce que les images sont particulièrement choquantes,
00:12:41 d'ailleurs j'ai pris le soin de flouter les images.
00:12:44 Mais on voit la terreur dans les yeux de la gamine,
00:12:48 notamment, et de la grand-mère.
00:12:50 Et au-delà de l'agression physique, qui est importante,
00:12:54 parce que je crois que la mamie et la petite fille ont été hospitalisées,
00:12:58 sont sortis depuis, c'est le floc psychologique.
00:13:00 Imaginez cet enfant de 7 ans qui va garder ces images dans sa tête
00:13:03 pendant des mois et des années.
00:13:05 - Bien sûr, j'en raconte pour ceux qui n'ont pas vu la vidéo,
00:13:08 cette grand-mère et sa petite fille sortent de l'immeuble où habite la grand-mère,
00:13:13 et là, elles voient un homme qui a une attitude un peu étrange.
00:13:18 - On pense qu'il est sous drogue cet ami, une façon...
00:13:21 - Oui, il est sous drogue, oui, sous stupéfiants.
00:13:24 Et là, elles se méfient, mais pas suffisamment,
00:13:27 elles essaient de re-rentrer dans l'immeuble,
00:13:30 mais lui tient la porte et les attrape, les bouscule, les met à terre,
00:13:35 vole la chaîne du cou de la grand-mère, et voilà.
00:13:40 Et cet homme, on l'a appris après, est un sans-abri français,
00:13:45 d'ailleurs, né en France à Bordeaux en 1993,
00:13:48 avec des antécédents judiciaires à faire de stupéfiants.
00:13:52 - Oui, et on voit ce type-là jeter l'enfant par terre,
00:13:58 on ne sait pas d'ailleurs les conséquences qu'il va avoir.
00:14:01 - Il tire l'enfant par le bras et il la jette par terre.
00:14:03 - Oui, qui tombe sur le dos, tout ça pour voler une chaîne, une montre,
00:14:07 en tout cas la chaîne, ça c'est sûr.
00:14:09 - En tout cas la chaîne qu'il arrache au cou de la grand-mère.
00:14:13 Bordeaux, ville tranquille, et puis ville...
00:14:18 - Enfin ville tranquille, dans l'imagerie de beaucoup, Nicolas Florian.
00:14:24 - Les choses se dégradent, et moi quand j'étais maire,
00:14:27 j'avais eu à le constater, c'était les prémices d'une dégradation,
00:14:30 aujourd'hui les choses s'accélèrent, les actes d'agression sont quotidiens,
00:14:35 on a aujourd'hui des hôtes de non-droit avec des dealers
00:14:39 qui terrorisent tout le monde, et on n'avait pas l'habitude de ça à Bordeaux.
00:14:43 On n'avait pas l'habitude de ça.
00:14:45 - Je vais garder ça de façon lointaine dans d'autres villes que je ne titrerai pas,
00:14:49 mais Bordeaux, les choses se dégradent très fortement,
00:14:52 et je ne suis pas le plus objectif, mais quand même, et la mairie ne fait rien.
00:14:58 Ça fait deux ans que l'État et le préfet proposent un contrat de sécurité
00:15:03 qui n'est toujours pas signé, et puis ils sont dans une posture,
00:15:06 comme vous disiez, la douane qui explique que les agressions,
00:15:09 après tout, tout le monde en subit.
00:15:10 Non, il ne faut pas banaliser ça, il faut être du côté des victimes,
00:15:13 dénoncer et prendre des dispositions.
00:15:15 J'espère notamment que le maire de Bordeaux,
00:15:17 qui devait faire une conférence de presse à 10h30,
00:15:20 va mettre en place une cellule psychologique d'accompagnement,
00:15:23 au moins pour la famille et les proches.
00:15:26 Bordeaux, ça devient terrible.
00:15:30 - Merci Nicolas Florian, merci.
00:15:32 Merci, 10h49, réaction après le premier témoignage.
00:15:36 Ce matin, c'est une série de témoignages.
00:15:38 Philippe Etanarbonne, bonjour Philippe.
00:15:40 - Bonjour.
00:15:41 - Vous avez été choqué par l'agression de l'élu,
00:15:44 dont on parlait tout à l'heure, précédemment ?
00:15:46 - Oui, tout à fait, bien sûr, comment ne pas être choqué ?
00:15:49 Mais je suis aussi choqué par l'attitude du conseil municipal.
00:15:53 - Vous trouvez qu'il n'aurait pas dû démissionner ?
00:15:56 - Mais non, absolument pas, d'accord ?
00:15:58 Le conseil municipal aurait dû se réunir, effectivement,
00:16:01 aller voir cette personne, le maîtriser, le mettre à terre,
00:16:04 téléphoner à la police, qu'il soit embarqué directement.
00:16:07 - Mais il a été embarqué, pardon, mais il a été embarqué, hein ?
00:16:10 - Oui.
00:16:11 - Il a été embarqué, il était en garde à vue, il a été embarqué, oui.
00:16:15 - Mais moi, c'est surtout, c'est surtout un petit peu
00:16:19 par rapport à la passivité de tout le monde
00:16:22 et de la population que je suis choqué.
00:16:26 On ne peut pas... des agresseurs, des gens fous, des tarés,
00:16:30 il y en aura toujours.
00:16:32 - Oui, c'est sûr, il y en aura toujours eu.
00:16:34 - Et, comment dire, a posteriori,
00:16:36 des cellules de soutien psychologique, c'est très bien,
00:16:39 mais sur le moment, comment dire,
00:16:41 la population devrait, à mon avis, réagir tout aussi violemment
00:16:45 que l'agression.
00:16:48 - Là, l'élu est allé rendre visite aux citoyens
00:16:51 pour essayer d'arranger les choses, et c'est là qu'il a été frappé.
00:16:54 - Voilà, mais, comment dire, immédiatement, justement,
00:16:58 il aurait dû appeler le conseil municipal,
00:17:00 le conseil municipal aurait dû venir maîtriser cette personne,
00:17:03 tout aussi violemment qu'il l'a fait,
00:17:06 et comme ça, il aurait compris que c'était des choses qui ne se faisaient pas,
00:17:10 et directement embarquer après par la police.
00:17:15 Et que, évidemment, augmenter sûrement les sanctions,
00:17:19 parce que malheureusement, je pense que cette personne,
00:17:21 si elle fait 24 heures de garde à vue, ça sera bientôt.
00:17:23 - Merci Philippe. Merci. 0826-303 sont faites comme Philippe.
00:17:29 Allez, nous allons parler du comportement sur la route.
00:17:32 Autre comportement. Tout de suite, il est 10h51 avec Yves Carat,
00:17:37 qui est avec nous, Yves Carat, qui est porte-parole de l'Automobile Club Association.
00:17:42 Yves Carat, bonjour.
00:17:43 - Oui, bonjour. Alors, juste, on a changé de nom, c'est Mobilité Club France.
00:17:47 - Ah, Mobilité Club France, d'accord.
00:17:50 - Mobilité Club France, voilà.
00:17:51 - Bon, ben d'accord, d'accord, d'accord.
00:17:52 - Yves Carat.
00:17:53 - On est sur l'automobile et tout le reste, dans le coeur, bien sûr.
00:17:55 - Évidemment, sur l'automobile et tout le reste.
00:17:57 Alors, Yves Carat, je voudrais revenir sur cette enquête très intéressante d'ailleurs,
00:18:02 l'observatoire SANEF. SANEF, c'est une société d'autoroutes, tout le monde le sait.
00:18:07 Observatoire sur le comportement sur autoroutes.
00:18:10 Alors, c'est très simple.
00:18:12 SANEF a filmé le trafic autoroutier, fin mars 2023, sur un tronçon ordinaire d'autoroutes.
00:18:19 Trois voies en race campagne de l'autoroute A13, dans l'heure, dans le sens Camp-Paris,
00:18:25 pour regarder le comportement des automobilistes.
00:18:29 Et qu'a-t-on constaté ?
00:18:31 42% des véhicules roulent au-dessus de la vitesse autorisée de 130 km/h.
00:18:38 38% en 2018, donc on roule un peu plus vite qu'avant.
00:18:41 La vitesse moyenne est de 128 km/h.
00:18:44 Sur la voie de gauche, la vitesse moyenne est de 137 km/h pour les voitures,
00:18:49 soit 7 km/h de plus que la vitesse autorisée.
00:18:52 3% des conducteurs observés, toutes voies confondues, dépassent même les 150 km/h.
00:18:58 Et la nuit en semaine, ce sont 51% des conducteurs qui roulent au-dessus de 130 km/h.
00:19:05 Donc, on roule un tout petit peu plus vite, Yves Carrat.
00:19:08 - Oui, alors, pour avoir un peu moins de stress, il faut dire qu'on a quand même, malgré tous ces chiffres, bien sûr,
00:19:14 les autoroutes les plus sûres de France et d'Europe.
00:19:18 - C'est vrai, ça c'est vrai.
00:19:19 - C'est déjà une première chose.
00:19:21 - Elles sont chères, mais sûres.
00:19:23 - Elles sont chères, mais sûres.
00:19:25 La sécurité a un prix.
00:19:27 Quand vous allez rouler en Italie ou en Espagne, les autoroutes, je vais vous dire, ce ne sont pas les mêmes.
00:19:31 Alors, ces chiffres, effectivement, vous savez, il y avait ainsi aussi, il y a quelques mois,
00:19:35 un observatoire, enfin, une enquête sur le comportement sur la route.
00:19:40 Et effectivement, ce qu'ils ressortaient, c'est qu'il y avait une intolérance un peu supérieure,
00:19:45 une agressivité un peu supérieure.
00:19:47 Bon, c'est à l'image, malheureusement, un petit peu de la société.
00:19:49 On a eu un sujet juste avant, d'ailleurs.
00:19:51 Mais les comportements sur l'autoroute, c'est vrai qu'il y a un vrai problème avec les distances de sécurité.
00:19:56 Alors là, parce que les cartons...
00:19:58 - Alors, ça s'améliore un tout petit peu.
00:20:00 - Oui.
00:20:01 - 22% des véhicules roulent trop près du véhicule qui les précède,
00:20:05 contre 29% en 2022.
00:20:07 - Et ça, c'est une bonne chose.
00:20:08 Et je pense que ça peut être attribué aussi au régulateur de vitesse adaptatif,
00:20:12 qui, lui, de toute façon, régule la vitesse avec la voiture en face.
00:20:15 Ça, c'est vraiment génial.
00:20:17 Et puis, ça résout le problème de se dire "Est-ce que je suis trop près ou je suis trop loin ?"
00:20:20 La voiture fait des choses pour vous.
00:20:22 C'est vraiment bien.
00:20:23 Par contre, la voiture, même si elle est super automatique,
00:20:26 à moins qu'elle soit totalement autonome,
00:20:28 ne vous dira jamais "Vous êtes sur la file du milieu, monsieur, vous ne doublez pas, rabattez-vous."
00:20:32 - Évidemment.
00:20:33 - Parce qu'on n'a rien à faire sur cette file du milieu.
00:20:35 Et ça, c'est vraiment une question autoroute.
00:20:37 - Alors, justement, rien à faire sur cette file du milieu.
00:20:39 Le problème, c'est que ce comportement reste constant.
00:20:43 Plus d'un véhicule sur trois circule sur la voie du milieu,
00:20:46 alors que celle de droite est libre.
00:20:48 - Oui, alors, on peut...
00:20:50 - Pourquoi rouler sur la file du milieu alors qu'à droite, la voie est libre et qu'on roule tranquillement ?
00:20:57 Je ne comprends pas.
00:20:58 - Alors, c'est vrai que dans certains cas, quand l'autoroute est surchargée,
00:21:01 si vous vous mettez à droite, sur la file totalement à droite,
00:21:04 vous ne pourrez plus jamais sortir parce qu'il y aura beaucoup de...
00:21:06 Voilà, on peut imaginer ça, évidemment, sans être totalement fermé.
00:21:10 Mais quand il n'y a aucune raison, on est sur la file de droite
00:21:13 parce qu'il y a des voitures qui sont obligées de se décaler de fil pour aller doubler.
00:21:17 Et en plus, c'est verbalisable, ça.
00:21:20 Et d'ailleurs, c'est fait par les policiers l'été.
00:21:23 Moi, je fais des milliers de kilomètres l'été sur les routes pour une opération avec un partenaire
00:21:27 et je vois souvent des motards qui verbalisent des personnes
00:21:29 qui sont sur la file du milieu depuis 50 kilomètres.
00:21:32 Donc, il ne faut pas le faire, c'est vraiment énervant et ça crée des tensions inutiles.
00:21:35 - Évidemment.
00:21:36 Et puis, le clignotant reste un peu...
00:21:41 - Une option, une option.
00:21:43 Je regardais, 28% des conducteurs ne signalent pas quand ils dépassent
00:21:48 et 39% quand ils se rabattent.
00:21:51 - Oui, mais ça, et c'est le cas aussi en ville, vous savez,
00:21:54 les gens qui tournent sans le clignotant, c'est dangereux pour les vélos,
00:21:56 surtout pour les vélos parce qu'ils ne s'y attendent pas,
00:21:58 surtout quand on coupe une bande d'arrêt d'urgence, c'est valable aussi sur l'autoroute.
00:22:02 Pourtant, de la pédagogie, on en fait, les auto-écoles, évidemment,
00:22:06 dans le permis, mettent l'accent là-dessus.
00:22:08 On ne peut pas avoir un policier ou un gendarme derrière chaque voiture
00:22:11 pour qu'ils mettent le clignotant.
00:22:12 C'est vraiment le message qu'il faut faire passer.
00:22:14 Pensez aux autres, on partage la route,
00:22:16 signalez que vous vous rabattez ou que vous doublez.
00:22:18 Parce que ça, d'abord, ça crée des tensions petit à petit,
00:22:23 puis ça crée des accidents surtout.
00:22:24 Mais que faire à part dire "je t'ai metté le clignotant à chaque fois", on ne sait plus.
00:22:29 - Alors, autre constatation,
00:22:32 25% des chauffeurs de poids lourd ne respectent pas la distance réglementaire de 50 mètres
00:22:38 avec le véhicule qui les précède.
00:22:40 Ça fait un poids lourd sur quatre.
00:22:42 C'est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:22:44 Et près de 5% des poids lourds viennent mordre sur la bande d'arrêt d'urgence,
00:22:49 mettant en danger, évidemment, les autobus en panne, les dépanneurs,
00:22:52 les agents autoroutiers en intervention, évidemment.
00:22:55 - Oui, ce dernier chiffre est vraiment certainement le plus inquiétant.
00:22:59 C'est ce qui amène les camions à percuter, comme vous l'avez dit,
00:23:02 les véhicules d'intervention avec des images spectaculaires.
00:23:05 Et on se dit "mais ça fait 500 mètres qu'ils mordent sur la bande d'arrêt d'urgence,
00:23:09 pourquoi est-ce qu'ils ne tournent pas le volant ?".
00:23:11 Parce que des fois, ils regardent un film,
00:23:13 voilà, il faut regarder les choses comme elles sont, c'est quand même assez fou.
00:23:15 Et en ce qui concerne les distances de sécurité,
00:23:18 oui, ils jouent un petit peu l'aspiration pour consommer le moins possible.
00:23:21 Et des fois, ils se doublent dans des conditions, d'ailleurs aussi sur l'autoroute,
00:23:24 qui ne sont pas les bonnes parce qu'ils déboîtent devant des voitures
00:23:26 et ils mettent 10 km pour doubler.
00:23:28 Ça les énerve un peu.
00:23:29 Mais oui, effectivement, il y a pédagogie, formation, éducation, rappel, un petit peu sanctions,
00:23:34 il faut tout ça.
00:23:35 Mais encore une fois, rappelons-le, on a quand même les autoroutes les plus sûres d'Europe.
00:23:38 - C'est vrai, non mais c'est vrai.
00:23:40 Yves Carrat, merci.
00:23:41 - Avec plaisir.
00:23:42 - Merci, 10h57, vous êtes sur Sud Radio, ça vous fait réagir.
00:23:46 Le comportement sur l'autoroute 0826 300 300.
00:23:49 Vous n'hésitez pas, je vous mettrai l'antenne, c'est promis.
00:23:52 Même dans notre débat, notre débat entre 11h et midi
00:23:56 à propos des mouvements écologistes radicaux.
00:23:59 Les soulèvements de la terre, ce mouvement sera probablement dit sous décret demain
00:24:03 en Conseil des ministres.
00:24:04 Mais question pour notre débat,
00:24:06 est-ce que la radicalisation fait avancer la cause environnementale ?
00:24:09 L'ultra-gauche a-t-elle noyauté la plupart des mouvements écologistes ?
00:24:13 La lutte pour préserver notre environnement est-elle la priorité des écologistes ?
00:24:17 - On essaie de retrouver quelques melons avec la Iziz de Poulis.
00:24:21 - Merci Jean-Paul, des pronostics à retrouver sur sudradio.fr
00:24:25 et sur l'application mobile de Sud Radio.
00:24:27 - Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
00:24:30 10h30, midi 30, Jean-Jacques Bourdin.
00:24:33 - Bien, comme tous les jours, notre débat entre 11h et midi,
00:24:37 chaque jour consacré à un sujet différent, évidemment.
00:24:40 Et aujourd'hui, nous allons parler des mouvements écologistes radicaux.
00:24:44 Dissolution du mouvement écologiste et des soulèvements de la terre,
00:24:48 ce décret sera probablement présenté demain en Conseil des ministres.
00:24:53 Il est 11h04, est-ce que la radicalisation fait avancer la cause environnementale ?
00:24:59 C'est l'une des questions que je pose ce matin, que nous posons tous ensemble.
00:25:03 Et vous pouvez répondre à cette question, 0826 300 300, vous-même.
00:25:08 Est-ce que l'ultra-gauche a noyauté quelques mouvements écologistes,
00:25:12 même la plupart des mouvements écologistes ?
00:25:14 Pour préserver notre environnement, est-elle la priorité des écologistes radicaux ?
00:25:19 Est-ce que les mouvements radicaux font évoluer les choses,
00:25:23 et changer l'état d'esprit des citoyens ?
00:25:27 On en parle ce matin sur l'antenne de Sud Radio,
00:25:30 librement avec nos invités, trois invités.
00:25:33 Anthony Cortez, qui est journaliste à Marianne,
00:25:35 auteur de "L'affrontement qui vient de l'éco-résistance à l'éco-terrorisme",
00:25:39 aux éditions du Rocher. Bonjour, merci d'être avec nous.
00:25:42 Edi Fougier, politologue spécialiste des mouvements protestataires,
00:25:47 et enseignant à Sciences Po-Aix en Provence. Bonjour.
00:25:50 Bonjour Edi Fougier.
00:25:51 Et William Té, qui est président du Think Tank le Millénaire. Bonjour.
00:25:55 Bonjour.
00:25:56 Merci d'être avec nous. Alors je me tourne tout de suite vers vous, Anthony Cortez.
00:25:59 "Éco-terrorisme", vous n'hésitez pas à employer le mot.
00:26:03 Mais on pose la question.
00:26:04 Le mot "éco-terrorisme" est suivi d'un point d'interrogation,
00:26:06 et ça c'est important, il faut le préciser.
00:26:08 Voilà, je voulais que vous le précisiez.
00:26:10 C'est vrai qu'on en est là, parce que Gérald Darmanin a utilisé ce mot
00:26:12 après les événements de Saint-Saëline, c'est vrai qu'ils ont été très violents.
00:26:15 Et nous on s'est tourné notamment vers les services de renseignement,
00:26:17 pour leur demander est-ce qu'on a né à l'étape de l'éco-terrorisme, vraiment.
00:26:21 Eux ce qu'ils nous disent c'est "aujourd'hui non",
00:26:23 parce que l'éco-terrorisme, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:26:25 C'est avoir un but criminel, avec un objectif politique aussi, voilà.
00:26:31 Mais les deux, aujourd'hui on n'en est pas là, il y a des actions violentes,
00:26:33 c'est vrai, de plus en plus violentes physiquement et matériellement.
00:26:37 Mais aujourd'hui on n'en est pas là.
00:26:39 Alors ce qu'ils nous disent les services de renseignement,
00:26:41 c'est qu'il y a tout de même un risque.
00:26:42 C'est-à-dire qu'ils nous parlent par exemple d'un précédent en Allemagne,
00:26:45 avec une tentative d'attentat contre une gigafactory Tesla.
00:26:49 Ça a été mené par un groupe d'ultra-gauche, mais avec des revendications écologistes.
00:26:53 Et là, les services de renseignement nous parlent de cet événement-là,
00:26:56 pour nous montrer un exemple de la porosité entre les écologistes et l'ultra-gauche.
00:27:01 - Je vais en parler justement, c'est pour ça que je vous posais la question,
00:27:03 c'est que l'ultra-gauche a noyauté certains mouvements écologistes radicaux,
00:27:07 c'est une question qu'on doit se poser, évidemment.
00:27:09 William T., éco-terrorisme, on ne va pas passer l'émission sur l'expression éco-terrorisme,
00:27:15 mais vous l'employez, vous ?
00:27:17 - Ah oui, moi je l'emploie.
00:27:18 - Librement, sans problème ?
00:27:19 - Mais même j'enlève éco-terrorisme, j'ai dit juste terrorisme tout court.
00:27:22 Parce que si vous prenez les définitions internationales et nationales de ce que c'est que le terrorisme,
00:27:26 le terrorisme c'est utiliser la violence à des fins de revendications politiques ou idéologiques.
00:27:31 Ce que font les personnes d'extrême-gauche, d'ultra-gauche, et je mets tous ensemble Greenpeace,
00:27:35 les Black Blocs, etc., c'est qu'ils utilisent le moyen violent,
00:27:38 attaquer des centrales, faire de la dégradation, attaquer des biens et des personnes,
00:27:42 pour faire passer un message politique au nom de l'écologie.
00:27:45 Vous pouvez dire qu'ils utilisent un prétexte, c'est possible,
00:27:47 mais statistiquement, enfin, dans, comprenez la définition, dans le code pénal,
00:27:51 le juge pourrait les arrêter et les faire condamner pour terroristes
00:27:54 de la mesure où ils rentrent dans cette définition.
00:27:55 Et je pense qu'en France, on a eu tendance à sous-qualifier les actes,
00:27:59 c'est-à-dire que quand quelqu'un agresse une personne, on parle d'incivilité.
00:28:02 Non, ça s'appelle une agression.
00:28:03 Ben là, c'est pareil, un acte terroriste est un acte terroriste,
00:28:05 sinon, vous ne prenez pas la bonne qualification
00:28:08 et vous permettez à des gens de continuer la même chose,
00:28:10 c'est-à-dire ce qu'ils font toutes les trois semaines ou toutes les quatre semaines,
00:28:13 à chaque manifestation à Seine-Solyne ou dernièrement à Lyon-Turin.
00:28:15 - Et Didier Fougé ?
00:28:17 - Alors, j'avais eu le plaisir de parler pendant une heure au mois d'octobre de cette thématique-là.
00:28:22 - Exactement.
00:28:23 - Alors, j'y suis revenu parce qu'aujourd'hui, je constate quoi ?
00:28:27 Je constate une multiplication, pardon,
00:28:30 mais des actes violents, mais surtout des manifestations,
00:28:37 il y a prétexte à manifestation maintenant de plus en plus souvent.
00:28:46 Regardez ce qui s'est passé avec les marais chénantés, il y a dix jours.
00:28:50 - Bien sûr, bien sûr.
00:28:51 - Ce qui n'est peut-être d'ailleurs pas la meilleure action menée par les écologistes.
00:28:54 - On y reviendra parce que je pense qu'il y a une question de définition.
00:28:58 Après, il y a la question essentielle que l'on ne pose jamais, c'est la question de l'efficacité.
00:29:02 - Voilà, c'est pour ça que je la pose.
00:29:04 - Il y a une étude qui a été faite en Grande-Bretagne sur l'impact de ces actions sur la perception du public.
00:29:11 On y reviendra tout à l'heure.
00:29:12 Alors, juste en termes de définition, pour moi, il y a le rapport à la légalité, le rapport à la violence.
00:29:17 Et vous avez des actions classiques, manifestations autorisées par la préfecture, grèves,
00:29:23 là c'est légal, non violent.
00:29:25 Vous avez, comme cela a été le cas récemment, des actions illégales et non violentes.
00:29:32 Après, où on met le curseur de la violence ?
00:29:35 - Détruire un bien, c'est de la violence.
00:29:38 - A priori, du côté des autorités...
00:29:39 - Détruire un bien privé, c'est de la violence.
00:29:42 - Effectivement, du côté de la loi, du côté des autorités publiques, c'est perçu comme de la violence.
00:29:46 Comme je l'avais dit sur ce même plateau, du côté des militants, la violence, c'est viser intentionnellement des individus, pas des biens.
00:29:55 Donc c'est là où il y a la confusion.
00:29:57 Et puis on est au stade aujourd'hui où vous avez des actions à la fois illégales et violentes,
00:30:02 à la fois sur les biens et quelquefois même sur les personnes.
00:30:05 Alors, après...
00:30:07 - Non, mais faisons la distinction peut-être, vous allez me dire ce que vous en pensez tous.
00:30:11 Il y a effectivement beaucoup de mouvements écologistes qui prônent la violence contre les biens,
00:30:20 en disant parallèlement "surtout ne touchons pas aux personnes".
00:30:24 Et puis il y a des mouvements écologistes radicaux qui n'hésitent plus à dire
00:30:27 "mais la violence contre les forces de l'ordre, pourquoi pas ?"
00:30:30 et même qui appellent à la violence contre les forces de l'ordre.
00:30:34 - C'est pour ça que là, on est sur une ligne de crête, comme je l'avais dit la dernière fois,
00:30:39 entre avoir des armes dites par destination,
00:30:43 avec l'intention d'en découdre avec les forces de l'ordre,
00:30:46 comme c'est le cas lorsqu'il y a en amont des interpellations
00:30:49 et puis des perquisitions qui sont faites par les forces de l'ordre.
00:30:53 Et donc là, on reste dans quelque chose qui est très violent,
00:30:59 mais qui n'est pas du terrorisme.
00:31:00 Et puis il y a le cap suivant, qui est avoir des armes et viser à tuer.
00:31:06 Je vais vous donner un exemple, dans les années 90,
00:31:09 il y a un rapport qui avait été fait en Italie sur la flexibilité du marché du travail.
00:31:13 Vous avez des mouvements qui vont manifester contre ce rapport
00:31:18 et puis vous avez les nouvelles brigades rouges qui ont décidé d'assassiner les auteurs du rapport.
00:31:22 Pour moi, le terrorisme, c'est quand on passe à ça.
00:31:25 Alors, est-ce qu'on va y aller ?
00:31:27 - Est-ce qu'on est sur ce chemin-là ?
00:31:29 - Ça, on ne sait pas.
00:31:30 Ça fait des années qu'on voit des rapports qui nous disent "attention, attention, attention".
00:31:34 On voit sur certains sites des militants qui font l'éloge un petit peu de...
00:31:41 J'ai vu quelqu'un qui disait "il faut une fraction armée verte"
00:31:45 en référence aux fractions armées rouges des années 70.
00:31:48 On peut être aussi dans une posture pour dire "on est fort, on va être capable de mener ce type d'action".
00:31:55 Il faut être vigilant.
00:31:57 Ça ne veut pas dire effectivement que ce que l'on vit aujourd'hui, ça n'est pas violent.
00:32:01 On est dans un infraterrorisme qui est très violent et de plus en plus violent.
00:32:04 On l'a vu à Seine-Solyne le 25 mars dernier.
00:32:06 - Alors, on va parler de cela.
00:32:08 On va parler effectivement du rapport entre les mouvements radicaux,
00:32:12 les écologistes radicaux et l'extrême gauche, la porosité dont vous parliez il y a un instant.
00:32:17 Puis ensuite, je poserai donc la question
00:32:19 "est-ce que cette radicalisation fait avancer la cause environnementale ?"
00:32:22 - Presse l'engage.
00:32:23 - Sérieux, mes commentations graves !
00:32:26 Aldi, place au nouveau consommateur.
00:32:28 Tous nos engagements qualité sur Aldi.fr.
00:32:30 Pour votre santé, bougez plus.
00:32:32 - Bien, le débat est passionnant.
00:32:40 Est-ce que la radicalisation fait avancer la cause environnementale ?
00:32:43 Oui, non.
00:32:44 Anthony Cortez, je rappelle que vous êtes journaliste à Marianne,
00:32:47 auteur de "L'affrontement qui vient de l'éco-résistance à l'éco-terrorisme".
00:32:50 L'affrontement qui vient, vous pensez qu'il y a un affrontement qui s'annonce ?
00:32:53 - Malheureusement, on le voit se dessiner chaque jour à chaque nouvelle action.
00:32:57 Parce qu'en fait, on voit deux camps qui se radicalisent l'un et l'autre,
00:33:01 et qui se radicalisent mutuellement.
00:33:03 C'est-à-dire qu'on voit les écologistes qui sont prêts à passer un cap,
00:33:05 parce qu'ils disent "voilà, on est face à l'inaction".
00:33:07 Et en plus, on n'a pas le temps.
00:33:09 C'est-à-dire que les rapports scientifiques s'enchaînent,
00:33:11 et ils nous disent "il nous reste trois ans pour passer certains caps,
00:33:13 donc il faut agir tout de suite avec des mesures très radicales".
00:33:15 Et ensuite, en face, on a l'État qui durcit son jeu aussi,
00:33:19 et qui vote de plus en plus de lois pour réécliner des mesures.
00:33:23 - Le problème, et on va en parler après,
00:33:25 d'ailleurs nous allons recevoir André Debaker,
00:33:27 qui est membre de "Scientifiques en rébellion",
00:33:31 qui va nous dire qu'il y a...
00:33:33 Le problème, c'est que le progrès prend son temps.
00:33:36 Il y a urgence climatique, c'est vrai,
00:33:39 mais les progrès scientifiques ont leur rythme.
00:33:43 Est-ce que tout détruire aujourd'hui,
00:33:47 et être en décroissance, c'est une solution ?
00:33:51 Alors qu'il faut trouver des solutions !
00:33:53 - Vous connaissez ce que je veux dire.
00:33:55 Je vous pose une question.
00:33:57 Vous me parlez de la porosité entre l'extrême-gauche
00:33:59 et les mouvements écologistes radicaux.
00:34:01 Vous la constatez de plus en plus, cette porosité ?
00:34:03 - Oui, bien sûr, et cette porosité a été organisée aussi.
00:34:05 Parce que, par exemple, les soulèvements de la Terre,
00:34:07 on en parle beaucoup en ce moment,
00:34:09 avec cette question de la dissolution qui devrait être prononcée demain en Conseil des ministres,
00:34:13 les soulèvements de la Terre axent leur stratégie sur la mise en place d'un flanc radical.
00:34:17 Le flanc radical, c'est une théorie qui a été mise en place,
00:34:21 élaborée par Andreas Malm, qui est un universitaire suédois,
00:34:24 qui dit en gros, le mouvement écologiste modéré n'a pas été entendu jusqu'à maintenant,
00:34:29 donc il faut s'entourer d'éléments plus radicaux,
00:34:31 notamment venus de l'ultra-gauche,
00:34:33 pour faire planer la menace de la violence,
00:34:35 et donc amener le flanc plus modéré à être entendu,
00:34:37 et à pouvoir discuter avec l'État,
00:34:40 et à être pris au sérieux, en quelque sorte.
00:34:42 Et donc, en s'entourant des plus radicaux pour faire planer cette menace-là,
00:34:46 on a vu malheureusement cette stratégie,
00:34:50 voir les radicaux prendre le pouvoir,
00:34:52 notamment la Seine-Solide,
00:34:53 et cette porosité s'est installée,
00:34:56 et on l'a vu aussi dans les Alpes,
00:34:57 parce que dans les Alpes, là, contre le Lyon-Turin,
00:35:00 on a vu des radicaux venus de l'Italie,
00:35:02 on en a vu certains français aussi,
00:35:04 et on voit en fait de plus en plus les groupuscules...
00:35:06 - En fait, très bien, la lutte pour la préservation de l'environnement
00:35:11 se transforme en lutte anticapitaliste !
00:35:14 - Ah oui, oui, mais c'est totalement assumé d'ailleurs.
00:35:17 Par exemple, je vous parlais d'André Asmal,
00:35:18 mais juste pour finir avec lui,
00:35:20 lui se détourne totalement de la théorie de l'anthropocène,
00:35:23 c'est-à-dire l'être humain est responsable du réchauffement climatique
00:35:26 sans distinction de classe ou de zone géographique,
00:35:28 pour aller vers le capitalocène,
00:35:29 c'est-à-dire le responsable, c'est la société capitaliste thermo-industrielle,
00:35:33 et il faut abattre ce système-là,
00:35:35 et donc amener un modèle alternatif tout de suite, très radical.
00:35:38 - Claude est avec nous, Claude est dans les Hautes-Pyrénées.
00:35:41 Bonjour Claude !
00:35:42 - Oui, bonjour, bonjour monsieur.
00:35:44 - Merci. Que dites-vous de votre côté ?
00:35:46 - Alors moi je dis que la violence qui est faite par les écologistes radicaux,
00:35:51 ça sert strictement à rien,
00:35:52 enfin cette violence-là ne sert strictement à rien,
00:35:54 ils pourraient la faire d'une manière beaucoup plus organisée,
00:35:57 par exemple, comme vous voyez par rapport au Mercosur,
00:36:00 on vient nous dire l'écologie, les gouvernements ils font ce qu'il faut,
00:36:02 ils vont nous détruire nos agriculteurs en diminuant les bovins,
00:36:05 et on va importer de la viande complètement pourrie de l'Amérique du Sud,
00:36:09 du Canada et d'Australie,
00:36:11 avec les bateaux qui vont polluer,
00:36:12 avec les conditions d'élevage des animaux là-bas qui sont inacceptables,
00:36:18 et en détruisant nos agriculteurs.
00:36:20 Alors allez-y, allez faire des reportages,
00:36:23 montre à tout le monde ce qui va se faire,
00:36:24 montre à tout le monde cette viande...
00:36:26 - Pour l'instant il n'y a pas d'accord Mercosur.
00:36:29 - Non, ça a été signé en 2019,
00:36:32 ils ont juste mis en application,
00:36:33 le Mercosur était mis en place,
00:36:35 il y a eu juste un accord d'application.
00:36:36 - Non, l'accord Mercosur n'est pas un accord qui est encore en fonction,
00:36:41 parce qu'au niveau du gouvernement français, je crois,
00:36:46 et d'autres gouvernements, Mercosur,
00:36:48 il y a une opposition aujourd'hui,
00:36:52 ce n'est pas encore dans les faits,
00:36:55 mais ça reste possible.
00:36:58 Ça ne nous empêche pas d'importer des poulets d'Amérique du Sud,
00:37:04 et notamment du Brésil.
00:37:05 - Allez, donc, vous voyez,
00:37:07 ce sont des actions comme ça qu'il faut montrer,
00:37:10 qu'on peut montrer au gouvernement dans leur inaction.
00:37:13 Ce n'est pas la peine de détruire, ça ne sert strictement à rien,
00:37:15 il faut aller apporter l'information au grand public.
00:37:18 Et c'est là où les médias ont leur importance,
00:37:21 de montrer la véritable information sur cette destruction de notre planète.
00:37:23 Alors, pas la destruction de la planète, on l'a partout,
00:37:26 on l'a aussi dans l'utilisation des minerais pour nos voitures électriques.
00:37:30 Ils sont en train de tout défoncer.
00:37:31 Quand on fait des minerais, quand on utilise des mines,
00:37:34 toute cette partie somme est complètement morte.
00:37:36 - Mais Claude, vous croyez qu'en utilisant du pétrole, on ne détruit pas ?
00:37:39 - Alors, on continue, on finit ce qu'on a détruit avec le pétrole,
00:37:44 mais on ne va pas rajouter encore le carnage.
00:37:47 On ne va pas rajouter le carnage, vous voyez ?
00:37:49 Donc on dit, voilà, on détruit avec le pétrole,
00:37:50 donc on peut détruire avec l'électrique.
00:37:52 Ah ben allons-y, on l'a déjà fait.
00:37:53 Allez, soyons fous, finissons la Terre, pas de souci.
00:37:56 - Bien, merci Claude.
00:37:58 André De Baquer est avec nous, bonjour.
00:38:00 - Oui, bonjour.
00:38:01 - Bonjour, vous êtes membre de "Scientifiques en rébellion",
00:38:04 André De Baquer.
00:38:06 Alors, est-ce que, la question que je pose, question de base,
00:38:09 est-ce que la radicalisation fait avancer la cause environnementale ?
00:38:13 - Alors, pour ma part, je pense que la radicalisation,
00:38:18 c'est une des réactions possibles quand on est dans l'action,
00:38:23 et qu'éventuellement, on ne trouve pas les liens suffisants dans la société
00:38:30 pour que cette action ait des conséquences,
00:38:34 permettre l'évolution du système.
00:38:36 Puisque c'est pour ça que j'ai entendu vos invités,
00:38:38 je trouve ça intéressant de mettre des gens dans des catégories,
00:38:41 mais malheureusement, on perd des notions,
00:38:44 c'est un moment où les scientifiques,
00:38:45 on s'attache vraiment à la façon dont les problèmes sont posés,
00:38:47 on perd des notions, et c'est toute la question de ce tissu social,
00:38:50 puisque tous les activistes, mais aussi vos invités et les auditeurs,
00:38:55 sont en lien avec leur famille, leurs amis, leurs collègues,
00:38:59 et on voit bien que ce tissu social n'est pas homogène,
00:39:03 que ce soit l'accès à la connaissance, la philosophie, la capacité à s'adapter...
00:39:09 - André Debaker, je vais être concret, très simplement concret,
00:39:15 vous avez chez les écologistes des mouvements,
00:39:18 des mouvements différents évidemment, divers et variés,
00:39:21 le premier nous dit, il faut essayer de ne pas détruire,
00:39:26 essayer de chercher des solutions qui préservent notre environnement,
00:39:30 et on s'appuie sur le progrès scientifique entre autres,
00:39:33 et puis vous avez d'autres écologistes qui disent,
00:39:35 il faut aujourd'hui décroître absolument,
00:39:39 et on ne fait pas confiance à la science.
00:39:42 - Oui, et c'est tout à fait normal,
00:39:44 et il y a dans la société plein de points de vue différents.
00:39:46 - Oui, mais quel est votre point de vue ?
00:39:48 - Eh bien mon point de vue, c'est qu'il existe un organe
00:39:52 qui doit travailler au lien social, c'est l'État,
00:39:56 c'est-à-dire travailler à la cohésion sociale.
00:39:58 Pourquoi ? Parce que quand je prenais la référence au tissu,
00:40:01 en fait notre société, elle doit entrer en transition,
00:40:04 elle doit évoluer en profondeur à un niveau,
00:40:07 c'est un scientifique en rébellion, on accepte,
00:40:10 on assume le côté alarmiste,
00:40:12 non pas parce que ça nous amuse,
00:40:14 mais parce que les réalités scientifiques sont là,
00:40:16 donc cette transformation en profondeur,
00:40:18 c'est-à-dire ce déplacement de ce tissu,
00:40:20 il y a d'une partie, d'un côté, on va dire des gens qui amènent du vent,
00:40:25 - Mais Andrée de Baquer, vous ne répondez pas à ma question,
00:40:28 je vous pose une question,
00:40:30 est-ce que la défense de l'environnement
00:40:33 passe par le progrès scientifique, oui ou non ?
00:40:36 - La défense de l'environnement passe par le progrès scientifique.
00:40:42 À ce niveau-là, la science, c'est un progrès permanent,
00:40:49 elle apporte pour moi fondamentalement des connaissances,
00:40:53 ce qui aujourd'hui est montré comme défaillant,
00:40:57 c'est la société de consommation,
00:40:59 donc ce qui détruit, ce n'est pas le progrès scientifique,
00:41:02 c'est la société de consommation,
00:41:04 et à ce niveau-là, j'ai entendu qu'il y a effectivement des critiques
00:41:07 sur le capitalisme, qui lui est plutôt, on va dire,
00:41:10 la science de l'économie, de la finance, de la liquidité,
00:41:16 c'est-à-dire la sélection des projets d'entreprise
00:41:20 qui doivent être profitables, et donc quelque part
00:41:23 être aussi profitables à la collectivité,
00:41:26 et ça s'est mis face à l'échec dans les réalités écologiques
00:41:32 et dans les réalités de limites planétaires,
00:41:34 donc ça doit évoluer, et si maintenant on en arrive
00:41:38 à une montée des conflits comme ça,
00:41:40 c'est parce que l'action de l'État
00:41:43 pour transformer ce capitalisme en quelque chose
00:41:46 où les règles permettraient cette évolution, n'est pas suffisante.
00:41:51 - Je comprends. Merci André Debaker, je comprends.
00:41:54 Pierre est avec nous. Bonjour Pierre.
00:41:57 - Bonjour. - Bonjour.
00:41:58 - Bonjour à tout le monde.
00:41:59 - Vous soutenez les actions violentes et radicales.
00:42:02 - Quand il n'y a pas moyen de faire autrement, oui.
00:42:04 Je suis un pacifiste autrement, mais quand il n'y a pas le choix,
00:42:09 et là en l'occurrence c'est le cas,
00:42:12 je pense que c'est tout à fait légitime, oui, effectivement.
00:42:17 - Mais légitime jusqu'où ?
00:42:20 - Pas sans prendre personne physiquement, bien sûr.
00:42:23 Mais justement, vous me posez la question tout à l'heure,
00:42:27 vous avez dit "s'en prendre à des biens privés, c'est de la violence".
00:42:30 Mais quand les agriculteurs, sans doute en allusion
00:42:33 à ce qui se passe à Saint-Saëns, dans les Eiffel...
00:42:36 - Ou ailleurs, ou ailleurs.
00:42:38 - Là je ne pensais pas à Sainte-Souligne, je pensais aux maraîchers nantais.
00:42:42 - Ah oui, d'accord. Bon là c'est un peu différent.
00:42:45 - Pourquoi c'est différent ?
00:42:48 - Sur la question des maraîchers nantais, je ne connais pas trop bien la question.
00:42:53 Je ne peux pas m'avancer.
00:42:55 Mais sur Sainte-Souligne, je suis de la région,
00:42:58 et je peux vous dire que je connais assez bien.
00:43:01 Il y a 6 250 agriculteurs dans les deux serbes, chiffre officiel.
00:43:06 Et pour les bassines, ces fameuses bassines,
00:43:09 méga bassines, qui sont des méga conneries pour moi,
00:43:12 ça profitera 5% des agriculteurs,
00:43:15 soit 325 agriculteurs sur 6 250.
00:43:21 - Bon, alors vous dites...
00:43:23 - C'est s'en prendre aux biens publics,
00:43:25 il n'y a qu'apparition des biens publics,
00:43:27 parce que l'eau c'est un bien commun, monsieur Bourdin.
00:43:29 C'est comme l'air qu'on respire.
00:43:31 C'est pas fait pour quelques gros exploitants,
00:43:33 des exploiteurs même à l'école.
00:43:35 - Bien sûr.
00:43:36 - Oui, mais à ce moment-là...
00:43:38 - Mais alors ça veut dire quoi ?
00:43:39 Ça veut dire que vous êtes opposé à la propriété privée,
00:43:42 vous êtes opposé au progrès scientifique,
00:43:44 vous êtes opposé à la liberté d'entreprendre,
00:43:46 vous êtes opposé...
00:43:47 - Non, absolument pas.
00:43:48 - Ah non, mais je vous dis ça,
00:43:49 je vous dis ça parce que certains, pardon,
00:43:51 mais certains écologistes radicaux que vous soutenez,
00:43:54 sont, eux, opposés à tout cela.
00:43:58 - Moi, je soutiens ponctuellement ces actions.
00:44:02 Je suis pas dans la mouvement idéologique de ces radicaux,
00:44:06 vous vous appelez comme ça, moi, je me suis appelé comme ça.
00:44:08 Mais quand il s'agit d'actions ponctuelles,
00:44:11 que, en l'occurrence, je parle de Seine-Souline,
00:44:14 mais on pourrait parler d'ailleurs.
00:44:16 - Le lion-turin, vous en pensez quoi ?
00:44:18 - Le lion-turin ?
00:44:21 Je sais pas si ça a à voir avec ça, mais enfin bon...
00:44:24 - Oui.
00:44:25 - Je préfère me concentrer là-dessus.
00:44:28 Moi, je pense que le bien commun, c'est déjà une chose.
00:44:31 Mais c'est indispensable à la vie, M. Bourdin.
00:44:34 - Mais oui.
00:44:35 - Vous avez quel droit ?
00:44:36 - Oui.
00:44:37 - C'est les fameux gros paysans que vous soutenez.
00:44:39 - Non, non, je soutiens personne.
00:44:41 - Quand vous avez fait le reportage là-dessus,
00:44:43 vous avez passé...
00:44:44 Alors, il y a le cash sex de ces gros agriculteurs.
00:44:47 Ils sont effectivement quelques petits agriculteurs
00:44:49 qu'ils mettent en avant.
00:44:51 - Ils ont le droit de s'exprimer, comme les autres.
00:44:53 - Oui, mais la majorité aussi, M. Bourdin.
00:44:55 - Mais oui.
00:44:56 - Mais ils comprennent qu'il faut pas majorité.
00:44:58 - On les a entendus abondamment, Pierre.
00:45:00 - Non, non, non, ça, sur votre radio,
00:45:02 c'est pas toujours le cas.
00:45:04 - Oui.
00:45:05 - C'est pas toujours le cas.
00:45:06 C'est vrai que quelques fois, vous leur donnez la parole,
00:45:08 je reconnais.
00:45:09 - C'est vrai.
00:45:10 - C'est bien de votre part, mais c'est pas très...
00:45:12 - Bon, Pierre, j'ai compris.
00:45:15 Vous dites que le bien commun, il est à préserver.
00:45:18 C'est ce que vous dites.
00:45:19 Il faut préserver le bien commun pour résumer votre pensée.
00:45:22 C'est ce que vous dites.
00:45:24 C'est tout à fait défendable, d'ailleurs.
00:45:26 Merci, Pierre.
00:45:27 Je sais pas, vous avez vu tous ces échanges et tout.
00:45:29 J'ai pas très bien compris notre scientifique,
00:45:32 mais elle disait quand même le capitalisme,
00:45:35 la productivité, si je puis dire.
00:45:38 - Ce que je trouve intéressant avec son témoignage,
00:45:40 c'est aussi cette façon de renvoyer la responsabilité à l'État.
00:45:44 - C'est toujours l'État qui est responsable en France.
00:45:47 Quoiqu'il arrive.
00:45:49 - Je pense qu'il faut tout de même regarder aussi
00:45:52 la responsabilité de l'État, sans dire c'est la faute de l'État.
00:45:54 - Il faut aussi la responsabilité des citoyens.
00:45:56 Il faudra bien un jour qu'on vive dans une société un peu plus responsable.
00:45:59 - Mais ça ne doit pas nous empêcher aussi de faire le bilan de l'État et du pouvoir politique.
00:46:04 - Parce que la défense de l'environnement, c'est déjà le citoyen qui l'a entre les mains, au départ.
00:46:08 - Pendant notre enquête, on a interrogé un certain nombre d'écologistes,
00:46:11 comme ceux qu'on a pu entendre dans toute leur diversité,
00:46:14 et ce qu'ils nous disaient souvent, c'était qu'il y avait un point de bascule,
00:46:16 c'était la Convention citoyenne pour le climat, par exemple.
00:46:18 Depuis tout à l'heure, on parle de la responsabilité des écologistes et des citoyens,
00:46:21 mais là, ça a été aussi une grosse déception.
00:46:23 - De l'État, oui, de la part de l'État.
00:46:25 - Des citoyens sont venus, se sont engagés, ont discuté malgré leurs différences,
00:46:29 ils ont proposé 150 propositions, et un quart seulement ont été retenus.
00:46:33 Donc à partir du moment où on ne respecte pas aussi la parole populaire,
00:46:35 même quand elle est constructive, on ne doit pas s'étonner,
00:46:38 en tout cas on ne peut pas totalement s'étonner de la montée de la rave qualité.
00:46:41 - Oui, Anthony Cortès a-t-il raison ?
00:46:43 - Oui, bah oui, mais la Convention citoyenne n'est pas représentative des citoyens.
00:46:47 Donc à partir de ce moment-là, est-ce qu'on peut dire qu'elle est légitime ou pas ?
00:46:50 Moi, je ne suis pas sûr.
00:46:51 - À partir du moment où on met en place un dispositif, un processus,
00:46:53 à partir d'un tirage au sort, on doit le respecter.
00:46:56 - Oui, mais sur les autres...
00:46:58 - Surtout que ça a été initié par l'État.
00:46:59 - Oui, mais vous savez comment ça fonctionne.
00:47:01 Vous mettez une convention, c'est les ultras qui infiltrent,
00:47:03 et c'est souvent les radicaux qui mettent en place leur convention.
00:47:05 - Non, il n'y avait pas de...
00:47:06 - Et donc du coup, ça ne peut pas dire ça.
00:47:07 - Là, on ne peut pas dire ça, ça a été un tirage au sort de citoyens,
00:47:09 c'est totalement au hasard, et ça a été gardé par les services de l'État.
00:47:12 - Sur les différents points qui sont abordés,
00:47:14 je pense que l'écologie, de toute façon, pour une grande partie de la gauche,
00:47:16 a été déçue de la défaite idéologique du communisme.
00:47:19 Et donc du coup, ils ont substitué le communisme
00:47:21 par la question écologique en vocation universelle,
00:47:23 comme l'était le communisme.
00:47:24 Et donc, par conséquent, il y a toujours une notion,
00:47:26 un reste qui est anticapitaliste.
00:47:28 C'est le problème d'Europe Écologie-Les Verts.
00:47:30 Pourquoi est-ce que la cause écologique n'avance pas en France ?
00:47:32 Parce que ça est accaparé par deux tendances,
00:47:34 un parti politique qui est Europe Écologie-Les Verts,
00:47:36 et une tendance qui est anticapitaliste.
00:47:37 Or, quand vous regardez les mutations mondiales,
00:47:40 les grandes émissions de gaz à effet de serre sont faites dans l'Asie Pacifique.
00:47:43 50% du PIB mondial sera dans l'Asie Pacifique.
00:47:46 4 milliards de personnes vont atteindre le niveau de classe moyenne
00:47:48 dans cette zone-là.
00:47:49 Et en conséquence, ils vont atteindre le même niveau de vie
00:47:51 que ceux des Américains ou le nôtre.
00:47:53 Or, ces personnes-là,
00:47:54 comment pouvez-vous expliquer les contraintes
00:47:56 d'adopter un nouveau mode de vie ?
00:47:58 Est-ce qu'on peut les envahir ?
00:47:59 Est-ce qu'on peut les attaquer ?
00:48:00 Non. Donc du coup, il faut les inciter.
00:48:02 Or, ce que font les grands pouvoirs publics,
00:48:03 comme la Chine, comme les États-Unis avec Joe Biden,
00:48:05 c'est qu'ils mettent en place une écologie dite "incitative".
00:48:08 C'est-à-dire, si vous voulez faire de l'écologie,
00:48:10 on va vous payer, on va vous donner de l'argent
00:48:11 pour que ce soit rentable.
00:48:12 C'est ce que Joe Biden a fait
00:48:14 dans le Fashion Reduction Act.
00:48:16 Et ce que fait le Général Sting aussi.
00:48:17 Dans les investissements verts.
00:48:18 Dans le photovoltaïque.
00:48:19 Or, je pense que c'est cette tendance-là qui va gagner.
00:48:21 Donc, pour répondre à votre question de façon ironique,
00:48:23 je pense que le radicalisme fait avance là avec les écologies
00:48:25 parce qu'il décrédibilise.
00:48:26 Et oui, c'est ça un chariot appris netto.
00:48:28 Netto. On gagne tous à payer moins cher.
00:48:31 Le nombre de produits peut varier selon les magasins.
00:48:33 Liste des 1000 produits imbattables
00:48:34 et des magasins participants sur netto.fr.
00:48:36 Sud Radio parle au vrai chez Bourdin.
00:48:39 10h30, midi 30.
00:48:41 Jean-Jacques Bourdin.
00:48:42 - Bien, soulèvement de la terre.
00:48:43 La police a procédé à une série d'interpellations
00:48:45 de militants ce matin,
00:48:47 notamment près de Notre-Dame-des-Landes.
00:48:51 Des personnes ont été interpellées.
00:48:53 Ces interpellations sont en lien avec l'action,
00:48:56 vous vous souvenez peut-être, conduite le 10 décembre 2022
00:49:00 dans l'usine Lafarge de la Malle à Bouc-Belaire,
00:49:04 dans la banlieue de Marseille.
00:49:06 L'action visait à dénoncer les conséquences écologiques
00:49:08 et sociales des productions du cimentier,
00:49:10 l'un des plus gros pollueurs et producteurs de CO2 du pays.
00:49:13 Selon les soulèvements de la terre,
00:49:16 la cimenterie de Bouc-Belaire est accusée
00:49:18 de dépasser régulièrement les seuils de pollution autorisés.
00:49:21 Nous verrons quel sera le décret pris demain en Conseil des ministres.
00:49:25 En attendant, 11h35, nous nous posons la question
00:49:27 est-ce que la radicalisation fait avancer la cause environnementale ?
00:49:31 Alors nous continuons notre débat.
00:49:34 Edi Fougé, qu'est-ce que vous vouliez dire ?
00:49:38 Vous avez entendu tous les témoignages que nous avons eus ?
00:49:41 - La question clé, c'est de vous la poser,
00:49:44 c'est-à-dire comment on fait bouger les choses ?
00:49:46 - Comment on fait bouger les choses ?
00:49:47 Il y a deux solutions.
00:49:48 - Il y a deux aspects, c'est-à-dire comment on fait bouger
00:49:50 le système économique, le système industriel ?
00:49:53 Est-ce qu'on le met à bas
00:49:54 ou est-ce qu'on lance une grande décarbonation ?
00:49:56 Et comment on fait bouger les comportements à titre individuel ?
00:49:59 Puisque vous l'avez dit, c'est aussi aux citoyens
00:50:01 de prendre en charge une partie de la cause.
00:50:04 Et en l'occurrence, il y a une enquête qui a été menée en Grande-Bretagne,
00:50:08 c'est assez intéressant, je crois qu'il y a une enquête de recours
00:50:10 qui est menée en France.
00:50:11 Et avec les résultats qui viennent d'être divulgués,
00:50:13 elle a été menée en novembre 2022.
00:50:16 On a montré à différentes personnes des vidéos,
00:50:19 notamment ces activistes qui menaçaient d'envoyer
00:50:22 de la purée de tomates sur un tableau de Van Gogh,
00:50:24 des blocages de routes, des blocages de raffineries,
00:50:26 puis des actions un peu plus symboliques.
00:50:28 Et il s'avère que, dans la plupart des cas,
00:50:31 le public a une vision négative de ces actions.
00:50:34 Ça, c'est le premier aspect.
00:50:35 Ensuite, il y a des actions qui sont vues de façon un peu plus positive.
00:50:39 Ce sont les actions qui sont symboliques
00:50:41 et les actions qui sont un petit peu carnavalesques,
00:50:44 joyeuses, sympathiques, entre guillemets.
00:50:47 En revanche, quand ça nuit concrètement
00:50:50 à la vie quotidienne des individus,
00:50:53 c'est-à-dire un blocage de périph' ou un blocage d'autoroute,
00:50:55 ça, les gens n'apprécient pas du tout,
00:50:57 a fortiori les catégories populaires et les personnes de plus de 40 ans.
00:51:01 - Oui, Edi Fougier, mais ça a le mérite,
00:51:03 ces actions radicales, je ne le défends pas,
00:51:06 mais ça a le mérite de poser la défense de l'environnement
00:51:10 au cœur du débat.
00:51:12 - La question...
00:51:13 - On gagne d'ailleurs en débat ce matin.
00:51:14 - C'est le même. L'objectif, c'est effectivement
00:51:17 d'éveiller les consciences,
00:51:20 mais avant d'éveiller l'intérêt des médias,
00:51:22 sinon on n'en parlerait pas ici,
00:51:24 et puis de mettre les choses sur la table
00:51:26 pour qu'on en débatte.
00:51:28 Mais si, au regard des résultats,
00:51:32 après, les individus ont une vision encore plus négative des luttes,
00:51:37 ce qui était le cas après, rappelez-vous les réactions
00:51:39 même de beaucoup d'écologistes,
00:51:41 de François Gemmene ou autres,
00:51:43 qui disaient à propos de ce qui s'est passé, Van Gogh,
00:51:45 l'action Van Gogh, en disant "mais ça met à bas
00:51:48 10 ans d'action que je mène au quotidien
00:51:52 et ça va être très contre-productif",
00:51:54 et notamment aux yeux des catégories populaires,
00:51:57 aux yeux des Gilets jaunes, pour aller vite.
00:51:59 Et rappelons-nous que les Gilets jaunes, c'est parti
00:52:02 du refus d'une taxe carbone, etc.
00:52:05 et les bonnets rouges avant.
00:52:07 Mais le problème aujourd'hui, c'est que
00:52:09 chez de nombreux écologistes, il y a l'idée,
00:52:11 cela a été dit, on n'a pas le temps,
00:52:13 et on ne va pas s'encombrer
00:52:15 d'essayer de convaincre la majorité,
00:52:18 la démocratie, etc.
00:52:20 - Est-ce que ces écologistes-là sont persuadés
00:52:23 qu'ils défendent l'environnement,
00:52:25 ou est-ce qu'ils sont infiltrés, noyautés par l'extrême gauche ?
00:52:27 Ce que je veux dire,
00:52:29 les écologistes radicaux et l'extrême gauche,
00:52:32 finalement, le combat est le même.
00:52:34 Le combat est le même, il est pour la décroissance,
00:52:36 il est contre le capitalisme,
00:52:38 le combat est exactement le même.
00:52:41 - Chez les plus radicaux, oui.
00:52:43 - On parle de l'énénisme écologiste.
00:52:45 - Et puis, dites-moi, la décroissance, c'est quoi ?
00:52:48 C'est revenir en arrière, c'est ignorer,
00:52:51 renier tout progrès scientifique,
00:52:53 c'est très conservateur !
00:52:55 Pardonnez-moi, non ?
00:52:57 N'est-ce pas très conservateur ?
00:52:59 - Oui, oui, totalement.
00:53:01 Mais d'abord, sur la porosité, ce qui est intéressant,
00:53:03 c'est qu'on observe une radicalisation des écologistes
00:53:05 et une écolisation des radicaux.
00:53:07 On voit une porosité,
00:53:09 mais on voit aussi une fusion, en quelque sorte.
00:53:11 Mais juste pour rebondir sur ce qui était dit précédemment,
00:53:13 je trouve ça très intéressant de voir et de mesurer
00:53:16 l'impact que ces actions peuvent avoir sur la population.
00:53:19 Mais je me demande si vraiment le but de ces mouvements,
00:53:22 des soulèvements de la terre notamment,
00:53:24 c'est vraiment de convaincre la population.
00:53:26 Je ne crois pas. Parce que c'est vrai que quand on parle avec ces militants,
00:53:28 ils nous disent en fait, la quête de la majorité,
00:53:30 la voie démocratique, c'est trop long, c'est trop encombrant,
00:53:32 maintenant on va aller vers la quête de la minorité agissante.
00:53:35 Et on va essayer d'aller faire trembler le pouvoir.
00:53:37 Et de ce côté-là, sans juger...
00:53:39 - Vous êtes très sectaire, pardon !
00:53:41 - Mais sans juger du fond de leur position, de leur stratégie,
00:53:45 de ce côté-là, c'est Paris-Gagné.
00:53:47 Parce que sinon, l'État ne voudrait pas dissoudre ce mouvement-là.
00:53:50 Ils ont réussi à constituer une constellation très large
00:53:53 qui va de la gauche...
00:53:55 - Oui, c'est un mouvement, les soulèvements de la terre.
00:53:57 - Voilà, ce n'est pas une association constituée.
00:54:00 - Ce n'est pas une association constituée.
00:54:02 - En fait, ils ont réussi à réunir des sections syndicales,
00:54:04 des assos constructives,
00:54:06 qui sont là pour l'environnement depuis très longtemps,
00:54:09 des partis politiques, des citoyens, des collectifs locaux.
00:54:11 Et ils ont réussi à constituer tout ça dans un élan,
00:54:14 à aller vers la radicalité.
00:54:16 Et voilà, quelque part, mission réussie.
00:54:18 Même si c'est une opération stérile.
00:54:20 Parce que qu'est-ce que ça va amener ?
00:54:22 Est-ce que ça va amener l'opinion à s'intéresser à l'écologie ?
00:54:24 Je ne sais pas. Mais en tout cas, ça fait trembler l'État.
00:54:26 - Oui. William T.
00:54:28 - Moi, je suis totalement d'accord avec ce qui vient d'être dit.
00:54:30 L'écologie, c'est le communisme du XXIe siècle,
00:54:33 c'est le nouveau totalitarisme.
00:54:35 Et vu que ce sont les personnes qui maîtrisent
00:54:38 ces mouvements et ces noyaux,
00:54:40 vraisemblablement, ils vont imposer certains types de comportements.
00:54:42 Au sein d'Europe écologique et vert,
00:54:44 le parti qui est réputé défendre l'écologie,
00:54:46 c'est Sandrino Rousseau, qui est désormais dominante,
00:54:48 avec Marine Tondelier, avec un discours qui est connu
00:54:50 entre les riches, le progrès, etc.
00:54:52 - Même si, par exemple, sur le nucléaire,
00:54:54 le discours a évolué, quand même.
00:54:56 Un peu évolué.
00:54:58 - Ensuite, après, vous avez la...
00:55:00 Ça, c'est sur le plan politique.
00:55:01 Sur le plan des mouvements, comme vous l'avez dit,
00:55:03 c'est plutôt les radicaux qui sont en train de gagner.
00:55:05 C'est-à-dire que c'est les radicaux qui imposent leur thème,
00:55:07 avec une seule urgence, avec un seul mot d'ordre,
00:55:09 c'est "nous n'avons pas le temps, du coup, il faut aller rapidement".
00:55:11 - Mais, attendez !
00:55:12 - Et ce mot d'ordre, en fait, leur permet de tout justifier.
00:55:14 Or, quand vous regardez la cause écologiste,
00:55:16 quand vous regardez les points de détail,
00:55:18 si vous voulez vraiment creuser la cohérence de leur discours,
00:55:20 quand ils disent qu'on va rentrer en politique
00:55:22 de décroissance d'un point de vue économique,
00:55:24 ils savent que ça ne suffira pas.
00:55:26 La question qui est posée implicitement, c'est
00:55:28 "est-ce qu'il faut réduire la population ?"
00:55:30 C'est la question qui est posée, et qui ne le pose pas maintenant
00:55:32 parce qu'ils savent que c'est impopulaire.
00:55:34 Parce que vous ne pouvez pas maintenir un niveau de vie
00:55:36 avec un tel niveau de consommation,
00:55:38 avec un tel rejet de la classe moyenne occidentale
00:55:40 et de la classe populaire occidentale.
00:55:42 Vous avez un rejet qui a été manifesté par les gilets jaunes.
00:55:44 Vous avez un même rejet qui a été manifesté aux Etats-Unis
00:55:46 par les électeurs de Donald Trump.
00:55:48 - Vous voulez dire qu'ils n'osent pas dire
00:55:50 qu'il faut réduire la population sur Terre.
00:55:52 - Et ça, c'est dit implicitement lorsqu'ils disent à des personnes
00:55:54 ou ils culpabilisent les jeunes actuellement
00:55:56 lorsqu'ils disent "il ne faut pas faire d'enfants".
00:55:58 Ils veulent une réduction du niveau économique
00:56:00 donc du modèle de consommation
00:56:02 plus une réduction de la population hors-suite.
00:56:04 - Mais il y a une anxiété aujourd'hui
00:56:06 chez les jeunes qui s'installe
00:56:08 qui est très intéressante
00:56:10 et qui fait que beaucoup de jeunes ne veulent plus faire d'enfants.
00:56:12 - Ah oui ?
00:56:14 - Il y a une éco-anxiété, c'est à dire ?
00:56:16 - Oui, oui, c'est tout à fait avéré.
00:56:18 - C'est volontaire d'installer l'éco-anxiété ?
00:56:20 - Je dirais qu'il n'y a pas que cette éco-anxiété
00:56:22 aujourd'hui dans Libération. On parle de l'IA-anxiété
00:56:24 à propos de Chattier-Petit et autres.
00:56:26 Donc il y a une anxiété générale,
00:56:28 il y a le sentiment, notamment chez les jeunes,
00:56:30 mais pas que, qu'il y a une catastrophe
00:56:32 qui nous attend au coin de la rue.
00:56:34 Peut-être l'affrontement qui vient, mais c'est la catastrophe
00:56:36 qui vient. Ou le chaos qui vient.
00:56:38 Alors ça va des survivalistes qui
00:56:40 s'attendent à une guerre civile jusqu'aux
00:56:42 collapsologues qui sont persuadés
00:56:44 qu'il va y avoir un effondrement
00:56:46 de la biodiversité, c'est en partie le cas,
00:56:48 et du climat
00:56:50 en passant par les adeptes du grand remplacement
00:56:52 de tout ce qu'on veut. Donc chacun
00:56:54 va trouver aujourd'hui
00:56:56 une raison de son angoisse, et
00:56:58 toutes les études menées sur l'éco-anxiété montrent
00:57:00 que le meilleur moyen de lutter contre ça, c'est d'agir.
00:57:02 Et d'agir
00:57:04 concrètement, notamment dans un cadre associatif.
00:57:06 C'est aussi la raison pour laquelle
00:57:08 aujourd'hui la désobéissance
00:57:10 civile est quelque chose de très attractif,
00:57:12 parce que ça permet aux personnes
00:57:14 d'un point de vue très concret, de lutter
00:57:16 contre leurs propres angoisses.
00:57:18 - Et de sortir de leurs propres angoisses.
00:57:20 - Oui, évidemment.
00:57:22 - Et je sais que pour notre enquête, on a rencontré
00:57:24 un certain nombre de thérapeutes qui mettent en place
00:57:26 des ateliers pour répondre à l'éco-anxiété,
00:57:28 et ce qu'ils nous disent, ça va confirmer ce que vous dites,
00:57:30 c'est qu'une majorité de ces patients
00:57:32 trouve une réponse dans l'engagement,
00:57:34 que ce soit associatif, militant,
00:57:36 parce qu'il y a une frustration, il y a une rage.
00:57:38 - Mais l'action pragmatique,
00:57:40 l'engagement pragmatique
00:57:42 peut être pragmatique et pas forcément
00:57:44 idéologique, comprenez ce que je veux dire.
00:57:46 C'est-à-dire que c'est pour ça
00:57:48 qu'il y a deux, aujourd'hui,
00:57:50 deux mouvements écologistes, finalement.
00:57:52 Il y a celui qui nie,
00:57:54 et celui qui construit.
00:57:56 - Bien sûr, mais l'engagement...
00:57:58 - Celui qui détruit et celui qui construit.
00:58:00 - Mais l'engagement idéologique, il naît aussi en réponse
00:58:02 à quelque chose, à une inaction, à une frustration.
00:58:04 Et tout à l'heure, on parlait
00:58:06 des intentions totalitaires, ou en tout cas
00:58:08 antidémocratiques des écologistes.
00:58:10 Mais elle peut aussi s'expliquer, pas se comprendre forcément,
00:58:12 mais s'expliquer. Par exemple, quand on s'intéresse
00:58:14 au bilan d'Emmanuel Macron, on voit qu'il y a deux lois,
00:58:16 par exemple, la loi Azap, la loi d'accélération
00:58:18 des énergies renouvelables, qui rétrécissent
00:58:20 les délais de discussion et de concertation sur les grands
00:58:22 projets écologiques. Donc, on peut aussi
00:58:24 expliquer cette radicalité et ce
00:58:26 refus du temps long, du temps démocratique
00:58:28 et même du dialogue apaisé
00:58:30 par ces éléments-là. Donc, oui,
00:58:32 il construit ensuite une idéologie, mais cette
00:58:34 idéologie qui se construit, elle se construit
00:58:36 en réponse à un État qui, selon eux,
00:58:38 les méprise, ne les écoute pas, et les ignore.
00:58:40 - Mais le temps long, et beaucoup d'écologistes
00:58:42 disent que ça n'existe plus, le temps long.
00:58:44 - Euh...
00:58:46 - Les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:58:48 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:58:50 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:58:52 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:58:54 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:58:56 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:58:58 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:00 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:02 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:28 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:30 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:32 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:34 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:36 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:38 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:40 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:42 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
00:59:44 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:10 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:12 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:14 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:16 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:18 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:20 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:00:24 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:00:52 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:00:54 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:02:58 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:03:24 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:04:02 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:04:04 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:05:00 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:05:30 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:05:32 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:05:36 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:05:38 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:05:40 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:06:14 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:16 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
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01:06:20 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:22 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:24 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:26 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:52 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:54 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:56 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:06:58 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:07:00 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:07:02 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:07:04 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:07:06 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:07:08 c'est-à-dire les radicaux, c'est-à-dire les radicaux,
01:07:34 présenteraient un trouble mental probable.
01:07:37 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est une étude de Santé Publique France,
01:07:41 étude très sérieuse, auprès de 8 000 écoliers,
01:07:45 400 écoles publiques et privées tirées au sort,
01:07:49 les enfants concernés entre 6 et 11 ans.
01:07:54 Trouble anxieux et dépressif, plus élevé chez les filles,
01:07:58 trouble du comportement, plus élevé chez les garçons.
01:08:01 Pour regarder cette étude, nous sommes avec le Dr Frédéric Cauchemann,
01:08:05 qui est pédopsychiatre à Lille. Bonjour.
01:08:07 - Bonjour M. Bourdin.
01:08:09 - Merci beaucoup, docteur.
01:08:11 La première chose, 13% des enfants scolarisés
01:08:14 présenteraient un trouble mental probable.
01:08:17 Ce chiffre de 13%, vous surprend-il ?
01:08:20 - Non, il ne me surprend pas.
01:08:22 Il correspond d'ailleurs aux chiffres que nous retrouvons
01:08:25 dans différents pays européens.
01:08:27 Effectivement, on estime à peu près qu'un enfant sur sept,
01:08:29 ce qui est énorme quand on prend ces chiffres,
01:08:32 présente une souffrance psychique et pour la plupart,
01:08:35 ils ne sont pas pris en charge pour leur souffrance psychique.
01:08:38 - Voilà, ils ne sont pas pris en charge.
01:08:40 Alors, cette étude épidémiologique et d'ampleur nationale
01:08:44 sur la santé mentale des enfants, c'est la première en France.
01:08:47 Première véritablement de cette grandeur-là,
01:08:51 de cette importance-là.
01:08:53 - Oui, tout à fait. Et j'espère bien que cette étude,
01:08:56 qui est très fiable parce qu'elle se base sur des milliers
01:08:59 de témoignages, va nous permettre de développer
01:09:02 une politique de santé parce qu'on sait aujourd'hui
01:09:05 que la souffrance psychique chez les jeunes est un enjeu majeur
01:09:07 de santé publique. Si le jeune va mal, comment voulons-nous
01:09:10 monter une société de futurs adultes qui gèneront bien notre pays ?
01:09:14 - Quels sont les troubles rencontrés ?
01:09:17 Vous les connaissez puisque vous les constatez
01:09:20 dans votre cabinet.
01:09:22 Quels sont les troubles rencontrés essentiellement
01:09:25 parmi ces enfants de 6 à 11 ans ?
01:09:28 - Alors, essentiellement pour les jeunes, il s'agit
01:09:31 des troubles anxieux autour de l'anxiété scolaire,
01:09:34 en particulier la phobie scolaire, en lien souvent
01:09:37 avec du harcèlement scolaire. Nous avons aussi dans ce cas-là
01:09:40 beaucoup d'états de stress post-traumatique de plus en plus,
01:09:43 également des troubles dépressifs et enfin ce que nous appelons
01:09:46 dans le jargon des pédopsychiatres les TCA, c'est-à-dire
01:09:49 troubles du comportement alimentaire, anorexie, boulimie,
01:09:52 émotion explosée en post-Covid.
01:09:55 - Oui, avec aussi troubles de l'attention,
01:09:58 avec ou sans hyperactivité.
01:10:01 - Absolument, aujourd'hui on estime que c'est 3 à 5 %
01:10:04 des jeunes, c'est-à-dire 1 à 2 enfants par classe.
01:10:07 - Comment se fait-il que les troubles anxieux ou dépressifs
01:10:10 soient plus élevés chez les filles que chez les garçons ?
01:10:13 Chez les garçons, ce sont les troubles du comportement
01:10:16 qui sont plus fréquents.
01:10:18 - Oui, mais en fait, beaucoup de troubles du comportement
01:10:21 sont des façons d'exprimer une souffrance dépressive
01:10:24 chez un garçon, c'est-à-dire qu'une fille va plus facilement
01:10:27 avoir des symptômes de type tristesse, retrait social,
01:10:30 isolement, tandis que le garçon va avoir
01:10:33 des symptômes de type irritabilité,
01:10:36 passage à l'acte, impulsivité.
01:10:39 Ceci est unique, différent, mais ce sont des dépressions dans les deux cas.
01:10:42 - Dans les deux cas, oui bien sûr. Alors ce qui m'a frappé
01:10:45 dans cette étude, ce que j'ai regardé,
01:10:48 c'est que
01:10:51 des parents ont été interrogés, des enseignants ont été interrogés
01:10:54 et les enfants ont été interrogés.
01:10:57 Et je suis étonné de voir que les enfants
01:11:00 finalement parlent plus que les parents.
01:11:05 Ce que je veux dire, c'est qu'ils disent ce dont ils souffrent
01:11:08 plus que les parents, peut-être parce que les parents
01:11:11 ne savent pas, ou peut-être aussi parce que les parents
01:11:14 eux-mêmes ont honte que leur enfant
01:11:17 souffre de ces troubles.
01:11:20 - Il s'agit souvent aussi de déni des parents
01:11:23 et qui est un phénomène constaté depuis longtemps.
01:11:26 On sait qu'étonnamment, les parents sont souvent les derniers
01:11:29 à se rendre compte que leur enfant est en souffrance.
01:11:32 Et d'ailleurs, les parents détestent qu'un instituteur leur dise
01:11:35 "votre fille m'inquiète en ce moment". Ils se font souvent rabrouer
01:11:38 par les parents qui vont dire "mais de quoi vous vous mêlez ? Je connais bien mon enfant".
01:11:41 Et donc malheureusement, dans beaucoup de cas, les parents
01:11:44 sont dans une forme de déni des troubles de leur enfant.
01:11:47 Il s'agit d'un phénomène connu depuis longtemps.
01:11:50 - Donc, essentiel d'interroger l'enfant, docteur ?
01:11:53 - D'interroger l'enfant et d'interroger aussi ceux qui vivent avec lui
01:11:56 plusieurs heures par semaine, en particulier les instituteurs.
01:11:59 Ça peut être d'autres personnes de la famille,
01:12:02 d'autres proches, la nounou, etc. Qui souvent vont avoir
01:12:05 un regard qui est plus sensible que celui des parents.
01:12:08 Tout se passe comme si, en tant que parent, on avait beaucoup de mal
01:12:11 à recevoir que notre enfant a changé, s'est transformé
01:12:14 ou est en souffrance psychique.
01:12:17 - Quels moyens faut-il déployer pour prendre en charge
01:12:20 ces souffrances psychiques des enfants ?
01:12:23 - Alors, les moyens à déployer sont énormes.
01:12:26 Et là, on a un énorme problème dans notre pays.
01:12:29 Vous savez que vous parlez à l'un des 600 pédopsychiatres
01:12:32 survivants en France.
01:12:35 Pour 20 millions de jeunes, vous vous rendez compte ?
01:12:38 C'est très insuffisant. Aujourd'hui, si vous voulez prendre rendez-vous
01:12:41 par exemple pour une de vos proches qui auraient des idées suicidaires
01:12:44 aujourd'hui, dans un centre médico-psychologique, vous allez avoir un an d'attente.
01:12:47 C'est le temps d'attente national dans un centre médico-psychologique
01:12:50 aujourd'hui en France.
01:12:53 - Mais pourquoi, Dr Kochman ? Pourquoi ?
01:12:56 - Parce que ça fait juste 40 ans qu'on le dit et qu'on le crie haut et fort.
01:12:59 Et on voit la catastrophe aujourd'hui
01:13:02 de santé publique, le nombre de médecins qui ont baissé.
01:13:05 Vous voyez, la moyenne d'âge des pédopsychiatres que je suis,
01:13:08 c'est 62 ans. Autrement dit, on va encore plus vers la catastrophe.
01:13:11 Dans les 5 à 10 ans qui viennent, les trois quarts des pédopsychiatres
01:13:14 seront à la retraite et on n'a pas assez de jeunes
01:13:17 pour nous remplacer. - Oui. Rien à voir
01:13:20 les moyens alloués à la pédopsychiatrie
01:13:23 ou à la psychiatrie. Non, rien à voir par exemple
01:13:26 avec les moyens alloués au cancer ou aux maladies cardiovasculaires.
01:13:29 - Rien à voir alors que la souffrance
01:13:32 est terrible, que par exemple chez les jeunes de moins de 15 ans
01:13:35 il y a 1000 jeunes qui vont mourir cette année de suicide
01:13:38 et sûrement plus.
01:13:41 Il s'agit... La naurégie est une maladie mortelle potentiellement aussi.
01:13:44 Donc il s'agit de troubles graves qui ont un impact absolument
01:13:47 majeur sur la vie sociale, scolaire, familiale,
01:13:50 personnelle des jeunes et on n'a pas du tout suffisamment
01:13:53 les moyens en France. - Oui. Quel conseil
01:13:56 maintenant donneriez-vous aux parents ? D'abord
01:13:59 d'être attentif évidemment sur le comportement
01:14:02 de l'enfant, mais
01:14:05 que faut-il regarder, observer ? - Alors il faut
01:14:08 rechercher des changements brutaux
01:14:11 de comportement, d'alimentation.
01:14:14 Un enfant qui se met par exemple à devenir très irritable,
01:14:17 à avoir... à s'isoler
01:14:20 des autres, à refuser d'aller en classe.
01:14:23 Quelque chose qui change et qui est une rupture brutale
01:14:26 par rapport à son fonctionnement antérieur, que ce soit
01:14:29 dans son comportement, dans sa façon d'être,
01:14:32 il s'isole complètement dans sa chambre par exemple. Et donc pour les parents,
01:14:35 il faut pouvoir poser les bonnes questions et dire comment ça va
01:14:38 dans ta vie actuellement ? Est-ce qu'il y a des personnes
01:14:41 autour de toi qui te font du mal ? Il va falloir rechercher des dangers
01:14:44 autour d'un enfant et en particulier, on sait les dangers
01:14:47 aujourd'hui qui peuvent être dans l'environnement scolaire. Un enfant sur 10
01:14:50 souffre de harcèlement scolaire grave par exemple. - Les écrans
01:14:53 peuvent être
01:14:56 une partie du problème lorsque ces écrans
01:14:59 sont envahissants. Lorsque le jeune passe des heures
01:15:02 et des heures par jour devant un écran, par exemple
01:15:05 l'été arrivant, il serait effectivement tout à fait
01:15:08 anormal qu'un enfant passe des heures dans la pénombre plutôt que
01:15:11 d'être dehors au skate park avec ses copains.
01:15:14 Donc les écrans peuvent être une bonne chose à partir du moment où ils sont
01:15:17 consommés avec modération. Et comme toute substance addictive,
01:15:20 il s'agit de les garder avec modération.
01:15:23 - La santé psychique des écoliers
01:15:26 finalement, n'est
01:15:29 jamais ou très rarement observée dans le cadre
01:15:32 scolaire.
01:15:35 - Oui parce que dans notre fonctionnement scolaire par exemple,
01:15:38 la prise en charge du
01:15:41 psychisme, de la souffrance psychique n'a jamais été une priorité
01:15:44 en santé publique depuis des générations. Contrairement
01:15:47 par exemple aux pays anglo-saxons, vous savez par exemple qu'aux
01:15:50 Etats-Unis, prenons cet exemple, il y a des centres médicaux
01:15:53 psychologiques qui font partie intégrante des écoles
01:15:56 et on y va comme
01:15:59 on va en cours. Donc on n'a pas du tout pris
01:16:02 en compte cet état de souffrance.
01:16:05 - Oui, regardez comme ils sont beaux. - Ah ouais, top !
01:16:08 - Tout frais et origine France. - Et à 1,49€ le lot de 2
01:16:11 soit 74 centimes l'unité ? - Tout à fait.
01:16:14 - Ça me donne envie d'une salade de concombre et d'une soupe de
01:16:17 concombre. Ah ! Et du tzatziki ! Ça c'est bien ça.
01:16:20 - Tout ce qui compte pour vous existe à prix Leclerc.
01:16:23 - Soud Radio Parlons Vrai chez Bourdin. 10h30,
01:16:34 midi 30. Jean-Jacques Bourdin.
01:16:37 - Bien, il est 12h20, je vous rappelle les dernières informations.
01:16:40 Les soulèvements de la terre,
01:16:43 et bien des interpellations. Aujourd'hui, vous savez que demain
01:16:46 le président de la République
01:16:49 va peut-être signer, enfin le décret sera présenté
01:16:52 par le gouvernement, décret de
01:16:55 les soulèvements
01:16:58 de la terre vont être dissous, dissolution des soulèvements
01:17:01 de la terre, nous verrons bien. Autre sujet,
01:17:04 puisque nous parlons d'environnement et nous parlons de
01:17:07 situations écologiques et notamment
01:17:10 du réchauffement climatique. Je ne sais pas s'il y a un rapport
01:17:13 entre le réchauffement climatique et les orages,
01:17:16 mais les orages, vous l'avez constaté, sont extrêmement
01:17:19 nombreux actuellement sur la France
01:17:22 et hier dans le Cantal,
01:17:25 à Glénat, dans le Cantal, 23
01:17:28 vaches sont mortes après
01:17:31 avoir été frappées par la foudre
01:17:34 à Glénat. Ces vaches qui étaient sous des arbres
01:17:37 ont été... c'est très rare
01:17:40 que des vaches soient comme ça
01:17:43 foudroyées d'un seul coup. Alors, la foudre,
01:17:46 évidemment, la foudre qui tombe
01:17:49 et que faire lorsqu'il y a des orages ?
01:17:52 Que faire pour se protéger ? Nous avons essayé
01:17:55 de joindre Jean-Paul Grimald qui est l'éleveur
01:17:58 qui est catastrophé, je vous le dis tout de suite, il était en ligne
01:18:01 avec nous et puis il est tellement catastrophé par la disparition
01:18:04 de ces vaches qu'il n'a plus du tout envie de
01:18:07 s'exprimer aujourd'hui. Ce que je comprends,
01:18:10 ce que je comprends, évidemment,
01:18:13 bien, nous avons toute autre chose
01:18:16 maintenant, une réaction du
01:18:19 procureur de Bordeaux. Vous savez ce qui s'est
01:18:22 passé à Bordeaux, nous en avons
01:18:25 beaucoup parlé et il y a une vidéo qui
01:18:28 tourne sur les réseaux sociaux, j'avais tout à l'heure Nicolas Florian
01:18:31 l'ancien maire de Bordeaux, vous avez peut-être vu
01:18:34 cette dame, cette grand-mère qui a été
01:18:37 agressée, qui a été agressée avec sa
01:18:40 petite fille, il y a eu tout à l'heure
01:18:43 il y a quelques minutes, conférence de presse du maire de Bordeaux
01:18:46 puis le procureur aussi a réagi
01:18:49 l'homme arrêté est français mais
01:18:52 je crois savoir Félix Mathieu que vous en savez un tout petit peu plus
01:18:55 avec cette conférence de presse du procureur de Bordeaux. - Oui, le procureur
01:18:58 de Bordeaux qui donne quelques précisions et qui rapporte
01:19:01 ce témoignage de la dame qui a été violentée
01:19:04 par un homme, un homme qui aurait tenté d'enlever la
01:19:07 billette, écrit le procureur de Bordeaux
01:19:10 les aboiements du chien du foyer ont fait fuir
01:19:13 le mis en cause, un voisin témoin de la scène fournit
01:19:16 un signalement de l'auteur, l'auteur qui a donc été
01:19:19 filmé grâce à la présence d'une vidéosurveillance
01:19:22 raconte le procureur de Bordeaux, la description de l'auteur
01:19:25 sa fuite à bord d'un véhicule Renault Clio
01:19:28 noir ont permis aux effectifs de la BAC
01:19:31 d'interpeller le suspect peu après
01:19:34 il a fait cette agression effectivement impressionnante
01:19:37 les images sont assez choquantes, un homme
01:19:40 né en 1993, à la trentaine
01:19:43 très agité qui a résisté à son interpellation
01:19:46 peu après il a été maîtrisé puis immédiatement conduit
01:19:49 au commissariat central placé en garde à vue
01:19:52 hier soir, en tout cas s'agissant des victimes
01:19:55 le procureur donne quelques détails, elle souffre de contusions
01:19:58 d'abrasions, un premier certificat médical
01:20:01 pour évaluer l'ITT de la grand-mère à 4 jours
01:20:04 tout de même, elle sera revue aujourd'hui ainsi que
01:20:07 l'enfant par un médecin légiste pour pouvoir procéder
01:20:10 à une expertise. - Il est 12h23
01:20:13 nous sommes en ligne, je vous parlais il y a quelques instants des orages
01:20:16 des orages de la foudre, nous sommes avec
01:20:19 Claude Pratt qui est le maire de Glénat, bonjour
01:20:22 - Oui bonjour - Merci d'être avec nous
01:20:25 il est rare, vous êtes allé chez l'éleveur qui est catastrophé
01:20:28 je me mets à sa place, 23 vaches
01:20:31 de son troupeau frappés par la foudre
01:20:34 à Glénat, vous n'avez jamais vu ça Claude Pratt ?
01:20:37 - Ecoutez non, bon malheureusement
01:20:40 ça peut arriver sur des cas isolés mais dans de telles proportions
01:20:43 c'est la première fois que ça nous arrive, que ça arrive sur la commune
01:20:46 mais même ailleurs
01:20:49 - Il y a eu de gros orages hier ? - L'orage c'était
01:20:52 surtout dans la nuit de dimanche à lundi, c'était assez
01:20:55 violent, c'était très
01:20:58 localisé, donc on a senti qu'il allait
01:21:01 il pouvait se passer quelque chose
01:21:04 - Et les vaches c'était réfugiées sous des arbres ?
01:21:07 - C'est ça, donc elles ont la possibilité de rentrer
01:21:10 à les tables ou de se promener
01:21:13 elles sont libres, sauf que là il y en a une vingtaine de vaches
01:21:16 qui s'étaient mises sous un arbre
01:21:19 - Oui parce que je crois que
01:21:22 cet éleveur avait 60 vaches
01:21:25 36 sont indemnes et
01:21:28 presque 56 vaches et 23 sont mortes
01:21:31 je disais c'est exceptionnel
01:21:34 alors évidemment il est catastrophé parce que je me mets à la place
01:21:37 d'un éleveur qui tout à coup perd 23 vaches de son cheptel
01:21:40 Faudroyer, vous l'avez rencontré ?
01:21:43 - Tout à fait, moi j'ai entendu
01:21:46 je suis allé voir l'éleveur, mais bien sûr dans les petites communes comme la nôtre
01:21:49 tout le monde se connait, donc la bonne des choses c'est d'aller à la solidarité
01:21:52 mais surtout le fait, bien sûr il a perdu
01:21:55 23 bêtes, mais c'est les bêtes que lui a élevées
01:21:58 depuis qu'elles étaient nées
01:22:01 - Bah évidemment
01:22:04 - Au-delà du financier, il y a tout ce qu'il y a derrière
01:22:07 au sentimental et tout - Sentimental, alors financier
01:22:10 - Oui bien sûr - Oui allez-y
01:22:13 - Non mais voilà c'est surtout tout ça
01:22:16 l'éleveur est très courageux parce que bon
01:22:19 comme il dit, malheureusement c'est dans ses tombes sur des bêtes
01:22:22 ça aurait pu tomber aussi sur des humains et ça aurait été encore plus grave
01:22:25 donc moi je l'ai trouvé très digne
01:22:28 dans sa déclaration
01:22:31 parce que c'est des moments compliqués, difficiles
01:22:34 notamment en ce moment - Bah évidemment - Parce qu'à travers ça les éleveurs
01:22:37 - Déjà que c'est difficile d'élever
01:22:40 si en plus la foudre s'en mêle
01:22:43 - Tout à fait - Il est assuré
01:22:46 heureusement - Bien sûr - Et l'assurance va
01:22:49 je l'espère l'indemniser rapidement - Oui j'espère tout à fait
01:22:52 - Et débloquer les fonds en quelques jours
01:22:55 - Voilà - Bon bah merci, je voulais simplement
01:22:58 pour le saluer, simplement cet éleveur
01:23:01 je me mets à sa place, Jean-Paul Grimald éleveur à Aglénas
01:23:04 merci monsieur le maire, merci d'avoir témoigné en direct
01:23:07 tout se passe en direct, vous êtes sur Sud Radio, vous savez qu'ici
01:23:10 nous filmons le direct, les faits avant l'opinion
01:23:13 les faits avant tout, il est 12h26
01:23:16 merci de nous avoir accompagnés depuis ce matin
01:23:19 c'est l'heure d'André Bercoff

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